Les 80 ans de la Libération de Paris , discours du président de la République Emmanuel Macron

c'est [Musique] [Musique] [Musique] repos [Musique] [Musique] [Musique] un pe encore à droite à droiteite regarde ta gache de l'autre côté VO [Musique] pr [Musique] ministre stabilité pouvait lui manger par c'est la main droite [Musique] gauche [Musique] [Musique] reposer repos [Musique] [Musique] messieurs les ministres mesdames messieurs pardon les ministres du gouvernement espagnol gouvernement espagnol Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs les représentants du corps diplomatique à Paris monsieur le président du Comité international paralympique cher Andre monsieur le vice-président du Conseil d'État madame la Défenseur des droits Mesdames et Messieurs les parlementaires Monsieur le Procureur Général près de la Cour de cassation Monsieur le Chef d'état-major des armées Monsieur le Délégué National de l'Ordre de la Libération messieurs les maires mes chers collègues et amis représentant les communes Compagnons de la Libération Monsieur le Préfet de la région de France Monsieur le Préfet de Police monsieur le maire honoraire de Paris cher Bertrand de laanoué Mesdames et Messieurs les élus Mesdames et Messieurs chers amis il y a 80 ans Paris se libérait et cette libération fut d'abord l'œuvre de son peuple le 18 août depuis son poste souterrain sous la place d'enfer rocherau ici même le colonel rô chef des Forces Françaises de l'Intérieur d'île-de-fance appelle à l'insurrection le même jour les forces du travail les syndicats déclarent la grève générale les postiers les chemineaux passent à la résistance le lendemain les premiers combats rompent le silence ce silence qu'impose la peur les policiers s'emparent de la préfecture de police quartier après quartier rue après rue les parisiennes et les Parisiens se battent pour reprendre leur ville ils savent que Paris est leur destin et Paris sait qu'elle a pour destin la liberté comme lors de la Révolution de 1848 comme lors de la Commune de 1871 comme à chaque fois qu'il est victime d'un pouvoir arbitraire une fièvre s'empare du peuple de Paris et les pousseent à ériger des centaines de barricades elles essè par grappe démultiplié par l'emportement probablement aussi il faut le dire par une forme d'inconscience le 24 enfin la France Libre menée par la deuxe division blindée du général Leclerc roule à grande allure vers la France historique une rumeur se lève doucement sur la capitale on entend le bourdonnement des blindés venu d'outremche d'outreatlantique des rives sud de la Méditerranée les forces alliées se battent aux portes de Paris le soir du 24 août les soldats de la noev la 9e compagnie de la 2e DB font une première percée passe par la Porte d'Italie et s'arrête sur le parvis de l'Hôtel de ville les cloches des églises sonnent à l'heure à tout rompre et annoncent aux Parisiens et au monde entier la libération de Paris ces républicains venus d'Espagne ils étaient anarchist socialistes communistes ils étaient commandés par le capitaine drone et s'illustr par leurs bravour ils arrivent les premiers devant l'hôtel de ville et il montrent il nous montrre encore aujourd'hui que la condition humaine ne souffre d'aucune frontière le 25 août la bataille ferrage autour de la Bastille des Invalides et de la Place de l'Étoile on voit des soldats d'un jour qui se mêlent aux combattants aguéris des particuliers qui guident les colonnes de chars et à leur passage des drapeaux français réapparaissent aux fenêtres à midi les pompiers de Paris dressent ce même drapeau sur la tour eel et c'est Paris qui sort de sa torpeur puis vient la victoire la Ville Lumière obscurcie par qu années d'aront rayonne de nouveau sur la [Musique] France merci beaucoup madame le Maire cher Anne monsieur le Premier ministre monsieur le Président du Sénat madame la Présidente de l'assem nationale mesdames et messieurs les ministres monsieur le secrétaire d'État espagnol Mesdames et Messieurs les ambassadrices et ambassadeurs monsieur le Président du Comité international paralympique monsieur le vice-président du Conseil d'État madame la Défenseur des droits Mesdames et Messieurs les parlementaires monsieur le procureur général près la Cour de cassation Monsieur le Chef d'état-major des armées Monsieur le Délégué National de l'Ordre de la Libération Messieurs les préfets madame la Présidente du Conseil régional d'Île-de-France messieurs les chefs d'état-major des armées monsieur le gouverneur militaire de Paris Monsieur le Directeur général de la gendarmerie nationale Mesdames et Messieurs les maires Mesdames et Messieurs les présidentes et présidents de d'association Mesdames et Messieurs les représentants des familles parisiennes parisiens chers amis il y a 80 ans jour pour jour au soir du 25 août 1944 quand le général de Gaulle entra dans Paris enfin libéré il gagna d'abord l'hôtel de ville au milieu d'une foule en liest et le président du Conseil National de la Résistance George Bidau vint le trouver il voulait lui demander de proclamer solennellement la République devant le peuple rassemblé et le général refusa il refusa avec ses mots la République n'a jamais cessé d'être la France libre France combattante le Comité français de la libération nationale l' tour à tour incorporé non la République n'avait pas cessé d'être le général l'avait sous ses yeux la République était autour de lui gravée dans chaque meurtrissure de l'Hôtel de Ville criblé de bal et pavoisé de drapeau tricolore la République é était à la préfecture de police foyer de l'insurrection occupé depuis 6 jours par 2000 policiers résistants la République était sous nos pas à 26 m de profondeur dans le ventre de Paris là où les FFI du colonel rol Tangi avait installé leur état maajor boyau fortifiés tapissés de plans et de cartes sous les pavés le courage la République se dressait par-dessus les toits avec la tour de la Sorbonne au encore bellement brisé pleine de crevasses qui prouvaent 4 jours de combat sans répit la République saignée au croisement du boulevard Saint-Michel et du boulevard Saint-Germain le carrefour de la mort maculé de flaes écarlates et sous les arcades de la Comédie Française rempli d'un amoncellement de corps la République était dans ses rues éventré de Montmartre à Vincenne de Belleville à République où des Gavroches de 10 à 90 ans femmes et hommes grands et petits avaient entassé des pavés des gravass des baignoirs pour bloquer les chars voilà ce que les soldats de la deuxè débé le général de Gaulle découvrirent quand ils pénétrèrent dans Paris il y a 80 ans sous leurs yeux dans la capitale le visage de la France résistante le visage de Paris qui n'avait pas attendu leur arrivée pour lancer l'insurrection ce 25 août 1944 sonnait la fin d'un cauchemar de 1532 jours d'un temps que les plus de 80 ans peut-être vous compterons le temps de paris outragé le temps où sur la la tour flottait une croix gamée comme elle flottait sur chaque mairie chaque monument chaque hôtel changé en commandant tour le temps de Paris humilié des statues détruites par l'occupant des traits de bronze de Victor Hugo fondus pour en faire des canons nazi des privations et des semelles en bois du retour des voitures à cheval du jus de café noirâtre à base de gland des tickets de rationnement pour 4 millions de Parisiens le temps de paris martyrisé temps du gouvernement Pétin reclu à Vichi temps des persécution contre les Juifs tant de la rafle du veldive qui arracha leur foyer 13000 juifs dont 4000 enfants arrêtés par la police française et qui assassiné ne reverront jamais leur foyer tant des collaborateurs et des miliciens complice de la guestap mais paris brisé jamais tout à fait car depuis le 18 juin 1940 beaucoup de Parisiens tapis dans les caves ou calfutré dans leur salon gardent l'oreille collée à la TSF pour percevoir sur les ondes de Radio Londres malgré les brouillages allemands la grande voie de la France libre celle du général de Gaulle mais aussi celle de Pierre DAAC ou Maurice Schuman qui chaque jour appellent la résistance car dans l'ombre se concentre converge les forces de la Résistance intérieure prenant antonaille l'occupant entre les débarquements de Normandie le débarquement de Provence et leur propre travail de sa vous en étiez cher Edgar Morin né Edgar naou vous qui avez pris pour nom de plume ce qui fut d'abord votre nom de assistance car des volontés françaises se lèvent dès alors pour lutter courageusement contre l'antisémitisme ces voisins qui vous ont unanimement protégé Hélène avec votre famille vous qui avez passé l'occupation cachée dans votre appartement ce policier français qui vous a fait évader Sarah avec votre frère fuyant Paris pour un village de Lyonne où d'autres justes vous ont ouvert les bras c'est ce combat sans fin contre la haine que nous devons aujourd'hui poursuivre le général de Gaulle se battait pied à pied faisait jouer tout son poids politique face aux Alliés appuyé par le Général Leclerc et convainqué aener le 22 août après plusieurs semaines de pour parler qu'on ne pouvait plus il fallait que la capitale fut libérée qu'elle fut libérée rapidement quel que soit le risque de retarder la conquête du rein qui inquiétait tant les Alliés si les libérateurs n'entrai pas dans Paris l'insurrection des Parisiens qui venai de commencer à les tourner auain de sang au yeux de de Gaul de Lecler de r Tangen jeu n'était pas tactique il était politique il était symbolique pourquoi fallait-il que Paris se relève libéré par son peuple avec le concours de la France entière et des armées alliées parce que Paris ne devait pas brûler comme l'avait ordonné Hitler car la libération de Paris elle est décidée du visage de la France du 20e siècle de la Libération dépendait l'application des principes du CNR dotant l'état des instruments de sa souveraineté nationalisant l'énergie créant la la sécurité sociale ouvrant enfin le droit de vote aux femmes de la libération de Paris dépendait son rôle dans le Grand Échiquier international à venir de la libération de Paris dépendait la capacité de la France à parler au monde de demain et quand Paris fut libéré la joie déborda elle déborda largement l'enceinte de la ville elle fut la joie d'un pays elle fut la joie du monde la nouvelle franchit les frontières par-dessus les océans et les barbelés jusque dans les prisons et les camps de concentration du Reich alors en ce 25 août 1944 Paris devint une fête et cette fête est celle de la liberté pour tous les peuple une certaine idée de la France et de l'humanité à laquelle cha peut vibrer de Paris à l'Amérique du Sud car on danse de joie ce soir-là dans les rues de montevvideéo en apprenant que Paris est libéré on danse à la victoire des droits de l'homme sur le nazisme on danse à la liberté l'égalité la fraternité Paris libéré n'a pas brûlé le commandant du Grand Paris le général von schtit n'a pas osé incendier la capitale et Paris en en colère Paris retrouve la lumière dit la chanson mais bien plus Paris retrouve les lumières la France retrouve le feu des droits de l'homme et 80 ans plus tard dans notre été de flamme et de joie cet été marqué par les échos funèbre de la guerre en Europe cet été où les regards encore pour d'autres raisons se sont tournés vers Paris capitale de l'universel et de l'olympisme et des Jeux paralympiques dans quelques jours nous nous souvenons de nos aînés nous nous souvenons de ce CR de tous aux barricades et qu' réveiller des révolutions de 1789 1830 1848 les grands brasiers de la liberté républicaine auquel Paris toujours prêta l'oreille et le cœur nous nous souvenons de ce moment suspendu où dans la soirée du 24 août 1944 le bourdon de la cathédrale se mit à sonner à toute volée pour la première fois depuis 4 ans de silence le grand bourdon de NotreDame le premier à avoir sonné en décembre 39 le toxin de la guerre entonné un carillon d'allgress d'abord une puis deux puis 1000 cloches toutes les églises bayonnaées de par de chaque quartier de chaque paroisse annoncit à la France que les 15000 soldats de la 2è débé entraient dans la ville nous nous souvenons de cette première jeep de la 2è dbé à franchir les portes de Paris celle du capitaine drone et de sa compagnie français libérant des Français et sur le capot de la jeep cette inscription en lettre blanche mort au con crâner râe et courage vrai nous nous souvenons de ce jeune marin qui s'avança seul désarmé au milieu des canons pour négocier la rédition des nazis qui tenaient le Palais Bourbon il avait nom Philippe De Gaulle nous nous souvenons de Leclerc avec R Tangi signant la convention de rédition de voncholitz sous les yeux de Chaban Delm le 25 août 1944 à 17h Garmon Parnass nous nous souvenons de l'aide des alliés et de la manière dont on combattu côte à côte les débarqués américains et français 2e DB du général Leclerc et 4e di américaine ceux qui avaient la France pour patrie et ceux qui né ailleurs avait la liberté pour idéal N du général défilant sur les ChampsÉlysées marchant vers le grand carrefour des victoires de France suivi de toutes les forces de la France résistante rassemblé sous la même bannière FFI de toutes les forces de la France combattante et du peuple de Paris nous nous souvenons de cette foule immense libérée et heureuse qui affluait comme une mer sur les traces de De Gaulle sur la place de l'hôtel de ville sur le parvis de Notre-Dame sur les ChampsÉlysées alors que l'on se battait encore ici et là et que les balles toujours sifflaient ainsi Paris fut-il libéré par les Parisiens oui mais aussi par des résistants goulistes des communistes des radicaux des démocrates chrétiens des syndicalistes des FTP moi camarades de Manouchian par des comptes et des événistes communistes tous unis au sein du CNR fondés par Jean Moulin par-delà leur milieu par-dà leur sensibilité ainsi Paris fut-il libérés par des fils de paysans bretons et fils de Piednoir d'Algérie des Français évadés par l'Espagne et débarqué par milliers à Casablanca des rescapés du STO comme vous Serge Finot qui est parmi nous aujourd'hui qui refusieit de servir Hitler et avveit rejoint le clerc des républicains espagnol de la nouevv des volontaires yougoslaves leventin libanais syriens Arméniens des soldats maghrébains tirailleurs professionnels ou engagés volontairees à votre exemple cher Robert ben saidïd né au Maroc d'une famille originaire d'Algérie débarqué à utabach dans le soleil le des je des jeunes Juifs spharades d'Afrique du Nord 400 hommes qui avaient pris les armes au côté des chrétiens d'Orient et de musulmans juchés sur ces chars qui portaient des noms de femmes et de provinces françaises tous ensemble inarrêtable et sous les calots rouges de ce pas les casques à Croix de lorinees les bérés noirs de tankquistes et les bachis de marins se mêlés de futurs ministres comme Robert Schuman ou Jacques chabandmas des gabins et des marais des Jacob et des gandel des instituteurs et des ouvriers des mécaniciens et des bergers et venant de la France entière des villes qui au côté de Paris en effet on ce statut si singulier et précieux de compagnons et dont je salue la présence des mères ainsi Paris fut-il libéré oui Paris fut libéré par tous ceux qui partageaient une certaine idée de la France tous différents parce que venus de centre horizon porteur de 1000 contradictions mais rassemblé au sein d'une grande coalition unie par un seul crédau clamé par des millions et des millions de voix en de ça comme au-delà de nos frontières la grandeur de la France pour la liberté du monde et c'est secret d'eau que nous rappelle notre capitale Paris que nous rappelle cette place que nous rappelle ce jour la libération de Paris relève la promesse révolutionnaire de la fête de la Fédération pardà toutes les divisions toutes les contradictions être français c'est être ensemble libre fidèle au grandes choses faites et déterminé à continuer d'en faire ensemble vive Paris libéré vive la république vive la France [Applaudissements] [Applaudissements]