Docteur House,
c'est le docteur maous. C'est le mec qui doit
être prix Nobel mais toute sa vie. «Plus de sang, plus de fer,
plus de saignement et encore plus de sang.» Bonjour, c'est Michel Cymes,
le docteur Michel Cymes aujourd'hui. Nous sommes là pour le Breakdown,
pour GQ. « - Ok. Compte jusqu'à 3.
- 1.» Non, mais j'aimerais bien
que ça marche comme ça. Franchement, ce n'est pas possible. C'est vraiment impossible. Vous vous imaginez, vous faites ça... D'abord parce que, si vous faites ça,
vous êtes sûr de passer à côté. Donc on est plutôt en train
de bien viser l'endroit où on doit injecter. C'est comme un massage cardiaque. On ne se met pas de là
pour masser. Si on a ça... Le mec qui trouve le truc
qui vous permet de vous relever immédiatement,
il faut qu'il soit prix Nobel mais pendant 15 ans. Pour les overdoses, on peut essayer de récupérer les gens
avec des injections. Mais là... J'aime bien le point rouge. C'est ici qu'il faut tirer. Je pense que ça a fait
marrer tous les médecins. On n'a même pas besoin
d'être médecin, je pense. Même en première année
de médecine, on sait que ce n'est pas possible. Je n'ai jamais expérimenté. Normalement, on reste collé au câble. En plus, il était là juste
en dessous pour le rattraper. Donc tout ça c'est
quand même très crédible. Quand on est électrocuté
avec ce type de courant qui doit passer là-dedans,
ce qui se passe c'est qu'on a un trouble
du rythme cardiaque qui est fatal. Ce qu'on fait en général,
si on y arrive, c'est de faire une défibrillation. C'est pour ça qu'on connait
les défibrillateurs. Pour lutter contre la fibrillation. Alors, le massage cardiaque. Normalement, on donne même
un coup sur le cœur pour essayer de le faire repartir. Après, on masse. Si on arrive à masser
suffisamment longtemps pour que le défibrillateur soit apporté ou que les secours arrivent,
on peut sauver la personne. Maintenant, est-ce que
le massage cardiaque, après avoir pris
un choc électrique pareil, permet de faire redémarrer
comme il le fait là ? On est revenu
du bouche-à-bouche. Parce qu'en fait, ce n'est pas
complètement indispensable. À partir du moment
où vous massez bien, vous faites une expansion
des poumons. Vous les faites bouger suffisamment
pour que l'air rentre et les simples mouvements
de la cage thoracique permettent déjà d'oxygéner. Si en plus vous savez faire
le bouche-à-bouche, c'est mieux. Mais on peut sauver
des gens sans bouche-à-bouche. «Je suis vraiment désolé.» La stérilisation, l'asepsie,
il y a des moments dans les urgences, on s'en occupe pas trop. On préfère sauver les gens. Quitte à les mettre sous antibiotiques
après s'ils font une infection. Si je dois intervenir
sur quelqu'un qui s'est blessé, je ne vais pas commencer à stériliser
le torchon ou la serviette avec laquelle je vais
arrêter l'hémorragie. Là, il a créé un pneumothorax
avec le couteau. Donc le poumon s'est rétracté. Quel est l'intérêt
de créer un pneumothorax ? Je ne suis pas pneumo, mais peut-être
que le fait de rétracter le poumon peut arrêter l'hémorragie. Mais ça... Il faudrait que je révise. Le poison qui paralyse, je n'en sais rien. Ce n'est pas une paralysie. Manifestement, c'est un choc
électrique qu'il va se faire. Je n'ai jamais vu personne
se faire une auto-défibrillation. Parce que quand on a
un trouble du rythme nécessitant une défibrillation,
c'est qu'on a perdu connaissance. Ça ne me dérange pas
qu'il y ait des choses médicales qui soient comme ça. Ce n'est pas un film réaliste. Oui, je m'en souviens
parce que je l'ai revu. Je savais que vous alliez
m'interroger là-dessus. La salle de garde. Le tonus. Là, c'est très réaliste. La série est crédible. Le film sur la 1ʳᵉ année
aussi était tellement crédible que quand j'ai revu le film,
je me suis replongé en 78, au moment où je passais
mon concours. Vraiment, je n'étais pas bien. Je transpirais en regardant le film. Ce qui prouve que c'était crédible. Et le réalisateur est médecin. Donc il est passé par là. C'était très réaliste. Les salles de garde, c'est quoi ? Ce sont des endroits où les internes,
le chef de clinique, ou les externes même,
viennent déjeuner, où il y a les chambres
de garde, où on organise des fêtes de salle
de garde, les fameux tonus. Il y a des règles
dans les salles de garde. C'était qu'on n'avait pas
le droit de parler politique, pas le droit de parler médecine. On n'avait pas le droit de se lever
sans l'accord de l'économe, le président de la salle de garde. Lui-même était assis sur un trône
avec des verges en tant que accoudoirs. Quand on s'asseyait, il fallait taper
sur l'épaule de chacun et s'asseoir sur la première place libre. On ne choisissait pas sa place. Ce sont des sortes
de sas de décompression. Ce sont des défouloirs,
mais ce sont des sas de décompression. Moi, je me souviens,
j'étais interne à Chartres. J'avais, quoi ?
J'avais 24, 25 ans. Je faisais du SAMU. Je faisais de la chirurgie. J'allais ramasser des cadavres
sur les autoroutes. Si vous voulez,
il y a des moments, à 25 ans, quand vous voyez tout ça, vous avez besoin
de vous détendre un peu. Plus les traditions
liées aux carabins, ce côté on parle beaucoup de c**, on parle beaucoup de mort. Il n'y a pas de... tabou. Il n'y a pas de gêne. Le corps, on a l'habitude de le voir nu
en permanence, en tant que médecin. Donc, c'était vraiment
un sas de décompression. J'ai été patron
de ma salle de garde pendant un an et demi
ou deux ans. Jamais il n'y a eu d'abus. Jamais on n'a contraint
qui que ce soit. Les gens venaient là. Oui, il y avait de l'alcool. Oui, il y avait du sexe. Aujourd'hui, il faut bien
qu'on fasse la distinction entre ce qui se passe
et qui est inadmissible et condamnable dans les services. C'est-à-dire
le comportement inadmissible de certains médecins
ou chefs de service ou autres qui mettent la main
aux fesses des internes ou externes. C'est évidemment à condamner. C'est inadmissible. Et ce qui se passait
dans les salles de garde. Il faut laisser les jeunes médecins
se détendre et faire ce qu'ils veulent. Ce sont des adultes. Ils sont consentants. En tout cas, moi,
dans ma salle de garde, il n'y a jamais eu de problème. Dans les films, ce sont souvent
les dernières secondes qui précèdent la mort
où on voit que le type est capable de prononcer un ou deux mots
avant de mourir. Mais en général, les yeux
ne sont pas ouverts comme ça. Les gens ont plutôt les yeux fermés, parce qu'il n'y a même plus
la force d'ouvrir les paupières. Là, elle me paraît un peu...
pas assez blanche et les yeux un peu ouverts. La mort, soit c'est brutal
et il y a un arrêt cardiaque brutal. Ce qui fait que la personne
peut être en train de vous parler et faire... Comme ça,
avec les yeux ouverts. Et plonger. Soit quand c'est une fin
de vie accompagnée parce que morphine pour cancer,
stade terminal ou autre, là, ce sont des gens qui sont... pratiquement inconscients. Enfin, les morts auxquelles
j'ai assisté, c'étaient des gens
qui étaient inconscients. Soit on les accompagnait,
soit c'était spontané. Mais ils ne prononçaient
pas les derniers mots. Non, on ne prépare pas à la mort. Même quand vous en avez vu beaucoup,
chaque mort est unique. Chaque mort est un traumatisme. Chaque mort a une histoire. Et j'en ai pas mal dans la tête, oui. Déjà, on ne débranche pas
quelqu'un devant la famille. Ça, c'est évident. Ensuite, il n'y a aucun intérêt
à arrêter le monitoring. C'est-à-dire le rythme cardiaque. En fait, il va y avoir
un arrêt cardiaque et c'est après qu'on arrête
la ventilation. On n'entraîne pas un arrêt cardiaque
par un arrêt de la ventilation. Donc ce qu'il a fait n'est pas crédible. « - Qui est cette femme ?
- Je ne sais pas. Rebranchez-là ! C'est un peu trop tard pour cela ! » Si la question est :
est-ce qu'on peut se tromper de patient ? L'histoire de la médecine est pavée de ce genre de trucs quand même. « N'avancez pas vers la lumière ! Arrête de lui crier dessus ! Oh mon dieu.» Il y a des médecins
qui enlèvent le mauvais rein. Ils ont opéré le mauvais côté. C'est pour ça que maintenant, au bloc opératoire, tout est vérifié. C'est à dire avant
que le malade s'endorme, on lui demande son nom. On demande
ce qu'il a comme problème, de quel côté
il doit être opéré, etc. Quand on opère,
on met des compresses. L'aide opératoire
qui passe les compresses, compte les compresses
qu'elle donne. Elle compte les compresses
qu'elle récupère. Il n'y a rien qui ressemble plus
à des intestins ou à un poumon qu'une compresse imbibée de sang. Donc tout est aujourd'hui
très bien fait au bloc opératoire pour qu'on évite les erreurs. Oui. Moi, j'ai vu des radios
avec des pinces qui avaient été oubliées. Il faut que le chirurgien
soit quand même un peu bourré... Ce qui peut arriver. Ou que l'infirmière
ou l'aide opératoire soit elle-même un peu déconcentrée. C'est rassurant. Hyper rassurant. C'est surtout qu'il n'y a aucune asepsie. Manifestement, le crâne
n'a pas été stérilisé. Les instruments
apportés par un mec qui a des gants normaux. Il est allé chercher la boîte. Il arrive et il vous ouvre la boîte. C'est une contamination à coup sûr. C'est marrant parce que,
dans les scènes au bloc opératoire qu'il y a dans les fictions et les films, vous verrez souvent le chirurgien
mettre ses gants de chirurgien qui sont stériles,
prendre son masque, tendre le masque
à l'infirmière derrière qui va faire le nœud. Or, si vous faites ça,
vous n'êtes plus stérile. Il y a des spécialités qui
pardonnent beaucoup, l'ORL par exemple, mais on se lave quand même
les mains au moins 3 ou 4 minutes. Les obsédés du lavage de mains
sont les chirurgiens orthopédistes. Parce que c'est un drame,
l'infection d'un os est dramatique. Donc, ils se lavent les mains et ils changent 20 fois
de gants pendant l'opération. Mais là... Je crois que ça ne doit pas
être le problème. Le mec... Non. Ça, c'est impossible. Aujourd'hui, c'est impossible. Après moi, j'ai arrêté de dire
que c'était impossible en médecine et qu'on ne verrait jamais parce que... Pour l'instant ça n'est pas envisageable
pour une raison très simple, c'est que le cerveau est connecté
à tout le reste de l'organisme par le tronc cérébral. On ne sait pas connecter
un cerveau au reste du corps. «En in vitro, cela accroit
les chances d'un jumeau. Mais, il n'a pas de jumeau.» Mon ami House. «Les deux frères se blottissent ensemble
pour garder la chaleur. Ça s'appelle des chimères.» Ça, ça existe. Les chimères. Les vrais jumeaux sont
dans la même poche amniotique. Ils se développent ensemble. Il est arrivé que l'un des fœtus se développe à l'intérieur
de l'autre fœtus, pour des raisons que j'ignore. On a découvert des restes
de fœtus calcifiés dans le corps d'enfant
qui pour certains, je crois même, étaient vivants. Ça, ça a été découvert. «Votre fille est atteint
de debrio magnéfiscient.» Docteur House,
c'est le docteur maous. C'est le mec qui doit
être prix Nobel mais toute sa vie. D'abord, c'est hyper crédible. Ce qui est crédible,
ce sont les maladies dont il parle. Les diagnostics sont crédibles. Ce qui l'est quand même
un peu moins, c'est la rapidité
avec laquelle il arrive à poser des diagnostics justes
de façon intuitive. En fait, quand on est médecin, quand un patient arrive
avec un symptôme, c'est comme un enquêteur
qui a un crime. Il va chercher des indices
que sont les symptômes pour essayer
de trouver le responsable. L'intuition est aussi
très importante en médecine d'où l'importance de l'expérience. On est forcément
meilleur médecin en vieillissant que quand on commence. C'est ça qui est bien vu
dans «Dr House», il pense à des choses
auxquelles les autres ne pensent pas grâce
à son expérience. Peut-être grâce
à la drogue qu'il prend aussi. C'est un autre sujet. «J'ai demandé le nom pas le prénom. Non mais c'est mon nom. Je m'appelle Henry, Thierry Henry.» Djamel, c'est extraordinaire. En fait, c'est quoi ? C'est une exacerbation
de l'humour qui peut exister dans le milieu médical. Parce que les médecins
peuvent avoir de l'humour, comme tous
les gens dans la société. Moi, il m'arrivait de déconner
avec des patients quand je sentais
que c'était possible. À ma façon. Je ne me compare pas
à Djamel, bien sûr. C'est ce que j'ai essayé
de faire pendant des années au Magazine de la santé. C'était la carte de visite du magazine : mélanger l'humour au sérieux. «Mon cancer est au stade terminal. Oui, j'ai entendu parler
de cette maladie. Très fâcheux.» Voilà, c'était la consultation
du docteur Michel Cymes. Et tout ça, c'était pour qui ? Pour GQ.
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