Laurent Tirard (LE DISCOURS) - Moteur demandé FFA 2020

DEMANDÉ LAURENT TIRARD [Musique] bonjour je suis laurenti rien je suis le réalisateur du film le discours qui est présenté en avant première à angoulême D'OÙ VIENT VOTRE AMOUR POUR LE CINÉMA? c'est bien du cinéma c'est à dire d'avoir commencé à voir des films très tôt très jeunes d'aller au cinéma j'ai grandi à fontainebleau je n'étais pas à paris mais mais j'allais mais pas vraiment mener au cinéma très souvent et je pense que c'est d'abord découvert le cema par le cinéma américain c'était l'époque de spielberg lui casse je me suis encore avoir découvert la guerre des étoiles à 10 ans au cinéma le rex à mol un énorme choc et et puis et puis un peu plus tard woody allen aussi et donc c'est vrai que petit à petit il ya eu cette envie de faire du cinéma je dirai au sens large de raconter des histoires dans un premier temps je savais pas si c'était le jeu je pensais écrire peut-être faire de la bd des choses comme ça que j'ai découvert le cinéma et le et le l'incroyable potentiel du cinéma et donc quand je me suis enfin a décidé en faire alors il m'a semblé logique logique du tout mais j'ai eu l'opportunité entré j'ai eu la chance que me propose avec mes parents me propose d'aller faire mes études aux états unis est comme moi j'étais passionné de cinéma américain c'était logique à l'époque en france il y avait zappé impôts lydec avant de s'appeler la femis avait la réputation d'être très cinéma d'auteur qui était le cinéma à l'époque je suis content j'avais 16 18 ans donc je me sentais pas très très proches j'ai découvert godard et truffaut beaucoup plus tard ironiquement quand j'étais à new york c'est le professeur américain qui m'ont fait découvrir le cinéma français je me suis dit ah ouais enfin c'est vachement bien mais à l'époque c'est vrai que le cinéma donc je me sentais plus proches c'était le cinéma américain et puis après je suis parti là-bas c'était un des seuls six ans aux états unis et je me suis rendu compte que j'étais quand même très foncé j'étais très content d'avoir appris techniquement tout ce que j'avais appris l'artisanat là bas mais collent les histoires que j'avais envie de raconter en fait j'ai parlé de la content il eu AVEZ-VOUS EU DES MOMENTS DE DOUTES AVANT DE DEVENIR REALISATEUR ? des moments de doute forcément c'est que je me suis rendu compte très tôt et tous mes professeurs me l'avait dit surtout même professeur de scénario que avant 30 ans on n'a pas grand chose à raconter est content parce qu'on n'a pas vécu de grandes choses et quand on n'a pas grand chose à raconter elle sauf quelques exceptions j'ai dit il ya des metteurs en scène de 25 ans qui qui font des films éblouissant mais c'était pas mon cas j'écrivais des scénarios et je les envoyais et on me les renvoyer et je sentais bien que voilà j'étais un portrait et jetez pas encore prêt à la fois dans les questions moi je savais que le j'arriverai à la mise en scène par l'écriture ya diverses il ya différents chemins d'abord des assises arriver à être scénariste perspective de parcours et je savais que j'arrivais à la réalisation voilà je ne pouvais pas du tout être assistant que j'ai pas la personnalité d'un assistant que j'ai par l'organisation juste tellement bordélique je suis pas oui et donc voilà je savais qu'il fallait il y avait un processus de maturité était nécessaire ça m'empêchait pas de continuer chaque année d'écrire des scénarios de les envoyer dans une collection de lettres de refus totalement justifié un gg utile des scénarios à cette époque là j'espère qu'ils ne recevront jamais surface mais voilà c'était long et oui il ya eu des moments de doute il ya eu des moments où c'est combattre et elle est égale ces expériences à studio magazine qui était et c'est super parce que d'abord parce que je voyais des films parce que j'étais entouré de cinéphiles parce que ça me permettait de rencontrer et d'interviewer des réalisateurs voiler leur poser toutes les questions que vous allez reposer et et j'en ai fait elle domine c'était chouette parce que c'était une famille j'allume cinéphiles et c'est vrai que quand je suis rentré en studio je pensais que ça allait durer un an ou deux avant que j'allais partir autre chose et j'y suis resté sept ans mais il y avait de bonnes raisons à ça c'était vraiment une super expérience et un moment il fait des saluts et il fallait faire un choix soit je restais journaliste pavie sol et je faisais des films et j'ai eu de la chance en 97 un synopsis que vous avez envoyé pour un téléfilm soit accepté et c'était mon premier contrat j'ai commencé à écrire pour la télé et j'ai quitté le magazine et de l'âge voilà je suis devenu le scénariste et après j'ai réalisé QUEL SOUVENIR GARDEZ- VOUS DU PREMIER JOUR DU FILM DE SOURCE SURE? en fait il qu'un seul jour de tournage parce que c'était un plan séquence c'était concept donc on a vu pas mal répété avant et oui je me souviens très très bien en fait ce qui m'a frappé parce que ça faisait à peu près de dix ans que j'avais pas touché une caméra disons que j'étais sorti de la fac et tient en plus on avait tout est incroyable on avait une caméra 35 mm à l'époque c'était assez dingue et et bien sûr vous avez je m'étais posé énormément de questions beaucoup d'angoissé comment ça va se passer est ce que c'est ce qui m'a frappé c'est à quel point je me suis senti tout de suite à ma place et et tous venez naturellement et mais instinctivement et intuitivement et tout était simple en tout cas voilà dans la direction d'acteurs les cadres et les choses comme ça oui c'était c'était facile mais ce qui est rigolo c'est que j'ai toujours ce moment d'angoissé j'ai fait j'ai faibli film maintenant le week-end avant le tournage avant le premier jour de tournage j'ai une espèce de d'attaqués de panique et qui me dit et si on fait j'avais tout oublié si je savais plus faire de films c'est très très très bizarre du bondage en plateau voilà c'est tout revient tout de suite mais mais je continue d'avoir ses angoisses PENSEZ-VOUS QUE VOS FILMS SOIENT "PERSONNELS" ? je pense qu'ils sont personnelles parce qu'en fait il ya en france est alors je crois qu'un réalisateur choisit le degré le filtre qui mais mais mais au fond ça parle de choses c'est personnel moi je les déguise beaucoup c'est vrai mais c'est pareil c'est pas un hasard si j'ai fait beaucoup de films d'époque c'est que ça permet de beaucoup déguisés mais mais au fond de moi même quand je fais un film sur moi je me casse derrière lui mais je parle de moi et deux et de ce que c'est que d'être un créateur quelqu'un qui raconte des histoires quelqu'un qui vit beaucoup dans sa tête et le dernier film même s'il parle pas de quelqu'un qui écrit ou qui raconte des histoires on est dans la tête de quelqu'un voilà qu'il y a une imagination très très débordante et qui se pose beaucoup de questions et ça c'est très très ça me parle beaucoup en tout cas pour le coup c'est un film DE QUOI PARLE LE DISCOURS? vraiment difficile à peach et ça me rappelle claude sautet quand il parlait des choses de la vie disait pas il ya deux façons de le petit chez soi on dit c'est l'histoire d'un type qui a un accident de voiture voilà soit on en parle pendant une heure bon c'est un petit peu ça parce qu'en réalité c'était l'histoire de dinde un trentenaire qui est un dîner de famille anne ces dîners de famille qu'on a tous connu qu'on connaît tous un interminable dîner famille du dimanche soir avec les mêmes sujets de conversation qui reviennent mais les mêmes trucs etc sauf qu'en fait il est en pleine séparation avec sa copine il lui a envoyé un texto avant le dîner il attend une réponse est en fait il est pas du tout présent au dîner il est complètement dans sa tête à se poser des questions sur pourquoi ne répond pas à se refaire le film de leur histoire etc et en fait je trouve que ça serait sur le point de se marier et pendant ce dîner son beau frère lui demande de faire un discours pour le mariage et là c'est une angoisse supplémentaire celle qu'il a déjà lui c'est mais un discours mais je ne sais pas faire ça et donc j'imagine tous les discours possible à chaque fois c'est une catastrophe et il imagine tous les moyens d'échapper à le discours et tout ça se mêlent avec la tente du texto et ses situations qu'on a tous connu où on attend un texto wendyam oui c'est mal écrit et on est fier et où on s'enferme dans un truc me voilà donc c'est assez difficile à arrêter parce que ça se passe beaucoup dans sa tête c'est un film avec un personnage qui parle à la caméra il ya de la voix off dit face caméra il ya des projections mentales ya des plages ac il ya des jeux totalement je crois C'EST UN FILM QUI SE DÉROULE À NOTRE ÉPOQUE... qu'on ne choisit pas ses les films qu'ils choisissent pas là mais c'est vrai que c'est parti dans une trajectoire où j'ai commencé à faire beaucoup de gros films et beaucoup de films d'époque mais ça faisait un moment que j'avais envie entre guillemets de refaire un premier film c'est à dire un film d'abord avec un budget plus plus raisonnable plus petit mais surtout avec la liberté que ça implique aussi et puis surtout je pense que c'est un peu le sens de l'histoire et le voilà l'ère du temps de devenir d'arrêter les les gros budget sauf pour des films qu'ils nécessitent un supplément est il de revenu fixe de choses qui ressemblent plus à mensonges et trahisons et qui quelque part ne ressemble plus et où surtout je fils oui c'est ce truc de liberté de liberté d'essayer des choses un peu un peu folle et ne trouvait pas le sujet et puis bayal il ya deux ans deux ans et demi j'ai lu la bd de femmes car aux usa usa usa usa je vais trouver super je les rencontre et ont les droits étaient pas disponibles mais toute façon je trouvais déjà le label des difficiles compliquées adapté mais en tout cas j'aimais beaucoup son univers et et on s'est rencontrés je lui ai dit sur le monde je sais pas pourquoi on se rend compte mais peut-être un futur projet voilà et six mois plus tard il sortait ce roman qui s'appelle de discours je les lui je les appelais ils écoutent ce que je vais l'adapter parce que en lisant que je vois un film que ce plan lui comprenait pas du tout mais dit mais quand tu vas faire et c'est pas que beaucoup de gens qui ont lu le livre on dit mais c'est totalement l'inadaptable en fait est forcément aussi c'est d'autant plus excitant parce qu'il ya un challenge mémoire lisant intuitivement je voyais tout à fait si un livre qui est très éclaté le livre est à la première personne n'a bien sûr et on est vraiment dans la tête du personnage et tout est complètement une structure totalement éclatée et mais c'est une structure littéraire et mais moi je voyais comment la transformer en structures cinématographiques en championnat tout en tout cas en le lisant c'était il y avait quelque chose d'intuitif est évident qu'ils restaient un mystère pour beaucoup de gens même quand j'ai écrit le scénario il ya beaucoup de distributeurs qui m'ont dit waouh je vois pas du tout ce que c'est un ovni ces voix là et jusqu'à ce que j'aille voir le pacte il a compris tout de suite le le genre de film que je voulais faire et on l'a fait pour le coup dans une économie il a coûté encore moins ça comme mon premier film on l'a fait en six semaines mais mais avec une énergie une vraie énergie deux premiers chinois où tout le monde était content de faire le film et et tout le monde s'est donné à fond et c'est chouette ça ne ressemblait pas du VOUS VOULIEZ SORTIR DE L'ADAPTATION DE BANDE DESSINEE... tout à ce que vous avez fait avant à par apa jeudi mensonges et trahisons mais bon mais en tout cas et surtout ça ressemblait pas du tout à ce que eux attendait de moi d'imprévus commercial voilà on a plus envie et je fasse enfin la prison à vie en tout cas de descente ont plus envie que je fasse le petit nicolas iii ou deux comme ça que qu'un film oui donc je pouvais je peux comprendre qu'ils sont un peu surprenant mais quand même PARLEZ-NOUS DU FILM LE RETOUR DU HÉROS... pas été facile honnêtement j'ai réussi parce qu'on me l'a fait dans une économie qui n'a rien à voir avec l'économie de ces films là habituellement en comparaison à l'époque molière avait coûté 15 millions on a fait le retour du héros aux 8 et quand on a été voir est pareil on a essuyé énormément de refus alors alors qu'on pensait avec jean que c'était vraiment le genre de film que les gens avaient envie de revoir et on pensait que ça vienne accueilli surtout que j'en étais il était parfait pour ce rôle là donc mais mais les chaînes de télé nous donnait ouhlala film en costumes dans un an et on a vachement ramé et c'est france 3 qui nous a sauvés au dernier moment où on est rentré en préparation avaient toujours actionnaire tienne on dormait pas bien la nuit et france 3 et est arrivé nous assommer jeu l'homme la cie encore mais mais pareil il a fallu être très très très malade le premier plan de travail c'est un plan de travail soit dix semaines on l'a ramené à 8 semaines et on a réussi c'est fou à quel point ça comment dirais-je l'énergie humaine et et malléable et quand on décide que ben on n'a que huit semaines pour faire quelque chose qu'on doit normalement faire en dix semaines si les gens sont motivés et compétents et bien finalement on y arrive et on y arrive et me sans souffrir c'était peut-être un peu dur parfois pour les acteurs c'est des journées denses je me souviens mais en tout cas on n'a pas fait des heures sup de malades à face était voilà mais oui la clé c'est l'économie bien sûr QUELS SOUVENIRS GARDEZ-VOUS DES LEÇONS DE CINÉMA? souvent je me dis qu'il faudrait que les relise je les ai par lui depuis longtemps moi ce qui me fait super plaisir avec les leçons de cinéma c'est le nombre de deux réalisateurs de la nouvelle génération ou même d'étudiants pas que j'en rencontre pour qui c'est le livre de chevet j'ai croisé j'ai croisé nicolas bedos dans la rue avant qu'il réalise son premier film et qui met qui m'a dit qu'il venait de le lire et que voilà c'était c'était sa vie quoi super non mais c'est vrai c'est super et oui bien sûr que moi ça me sert énormément sur que j'ai gardées douce en mai - il ya une raison pour laquelle POURQUOI AVOIR CHOISI BENJAMIN LAVERNHE? tout le monde s'arrache en ce moment c'est un acteur incroyable il est rentré dans mon radar moi personnellement que je pense qu'il est rentré dans mon radar seulement avec le sens de la fête et puis j'ai commencé à entendre dire qu'il était incroyable française donc j'étais voir ce qui est atteint et puis et puis j'ai je trouve était dans mon inconnu toutes les scènes où il était là tout d'un coup donné une dimension un paillage et pour ce film pour le discours il fallait un acteur le discours c'est quasiment un one man show en fait il est donc il est dans toutes les scènes il est quasiment dans toutes ses plombs dans tous les plans il parle à la caméra et paris lille il fallait un acteur qui soit je sais pas comment dire bigger than life à quelques pas très très très solide en tout cas donc j'ai pensé à lui tout de suite parce qu'on puisse y avait sept sur deux générations je voulais quelqu'un dans les 30 35 ans dans le roman il est un peu plus vieux mais je trouvais que c'était pas une bonne idée alors est ce que ça raconte et donc ce qui est marrant c'est que j'ai été voir benjamin j ai pas fini d'écrire le scénario mais en fait c'étaient des circonstances assez particulières j'avais j'avais un projet chez pathé encore un film d'époque impôts le coût trop compliqué à monter on n'y arrivait pas et c'est lui le discours je les écris très rapidement dans une sorte de c'est la première fois que j'écris un scénario seul et je les fais dans une sorte de truc de d'instinct comme ça et je savais qu'il fallait aller à cannes avec je voulais tourner à l'automne il fallait que j'aille à cannes avec le scénario et un casting déjà et donc j'ai pendant que j'écrivais j'ai contacté benjamin et je lui ai fait lire les deux tiers du scénario et je les dis la fin arrive dans dans trois semaines à moi voilà mais déjà est-ce que sur le principe donc c'était un peu bizarre et là lui et l'a dit oui mais oui il fallait il fallait un acteur de cette trempe là qu il est il sait vraiment tout faire il est drôle et les membres ont écrit des trucs avec son corps il est totalement incroyable donc donc oui en fait je les contacte et parce que si c'était pas lui je voyais pas très bien et d'autres nettement QUE PENSEZ-VOUS DE SARA GIRAUDEAU ? sarah c'est quasiment un contre emploi quand on lit les personnages dans le livre étant et même dans le scénario on imagine un personnage qui a une très forte personnalité ça commence par une scène de rupture le film serbe route où elle lui dit il s'y attend pas du tout l ai dit j'ai besoin de faire une pause et alors massés à ferrer le samba et donc on imagine plutôt quelqu'un qui voit là qui me tient tête aux personnalités et mais j'avais envie de travailler avec ça depuis on prend vraiment jeu c'est une actrice qui m'intéresse et donc on a fait des essais en fin de lecture benjamin et sarah et on a attaqué par la première scène et c'était totalement avec sa petite voix c'était totalement le contraire de ce qu'on pouvait imaginer c'était totalement inattendue mais ce qui est génial on s'est regardés que benjamin orset team et c'est super en fait il ya un côté où il ya cette fille car il est fier du bon c'est fini je te quitte mais elle le dit avec cette petite voix d'enfant est c'est désarmant quoi et et des coûts tout de suite j'ai su que ouais c'était elle parce que c'était tellement inattendu et en même temps ça marchait bien sûr et lé lé et elle est super craquant t elle les il fallait pour l'euro ce qui était important pour le rôle c'était que pour qu'il soit dans cet état la suite à la rupture il fallait que ce soit une femme j'ai vraiment quelque chose comme on n'en rencontre pas elle même devait être une espèce d'ovni et sarah elle a ce côté là voilà la fois beaucoup de charme et cette voix lui donne un côté totalement décalé et un peu ovni s quoi on se connaît PARLEZ-NOUS DE KYAN KHOJANDI... depuis très longtemps parce qu'on fait pareil à l'époque de brefs donc on parle de 2011 je les les contacter julie je trouvais ça super ce qu'ils étaient devenus potes et d'ailleurs j'apparais une seconde dans la saison 1 de brefs et un épisode sur les choses oui et à un moment il dit quand deux chemins se croisent dans la rue ils échangent un regard de compassion et le show vicois dans la rue c'est moi voilà et donc pour l'anecdote et janry souvent avec calme et voilà j'ai fait du film mais le seul truc que mes enfants retiennent de ma carrière c'est la seconde voilà ça c'est très cool le reste de ce que j'ai fait aucun intérêt mais la seconde nous apparaît dans brèves alors là c'est le moment où je suis devenu cool pour me dois donc on se connaît depuis très longtemps et on avait envie de travailler depuis longtemps et donc la voilà c'était l'occasion et c'est vrai que ce qui est super avec tyan et avec les autres mais particulièrement avec calme c'est si tu proposes énormément de choses donc déjà benjamin on a fait des lectures pendant les mois qui ont précédé le tournage il a proposé des choses et cetera il propose des choses pendant le tournage mais tiennent aussi etienne proposer des choses à benjamin il y avait une espèce d'émulation comme ça les pauvres ils étaient tous assis autour d'une table pendant deux semaines mais maitient mouille énormément d'idées toujours au service du film et énormément de propositions si oui c'est non si c'est non s'aggrave il y en aurait une autre dans 5 minutes voilà mais très très très constructif VOTRE FILM A REÇU LE LABEL CANNES... quand on a été à cannes et qu'on a été dans la grande salle et qu'on a vu un réalisateur présenter son film dans cette salle immense et aussi voir j'aimerais bien un jour comme ça m'arrive bon je dirais que jusqu'ici le genre de film que je faisais j'étais conscient que ce n'est pas le genre de films tirés à cannes et là c'est la première fois parce que c'était vraiment quelque chose de voilà je me lançais un quelque chose de très très original je me suis dit bon bah tu entends que pousse et c'est suffisamment original pour que peut-être ça les intéresse donc j'ai soumis le film au festival bon entre temps il ya eu un collier de tout ça et je sais ce qu'ils valent a été annulée je t'avoue que ça mettait un peu sorti de la tête je savais qu'ils allaient peut-être quand même faire un label et tout mais bon j'avais pas nouvelle et est en fait je revenais de 1/8 c'est après le début de déconfinement je vois un numéro de téléphone qui s'affiche que je connais pas je décroche c'est thierry frémaux est ce que tu appelles de l'annnonce de la sélection et je suis là c'est bête 38 matches à la codim été sélectionné pour moi c'était comme j'avais eu aucune nouvelle et puis bon j'avais envoyé le filmeur je sais combien de films reçoivent par an je sais que je m'attendais pas à grand chose donc si tu es sur le moment j'ai quasiment rien dit quand j'étais jeune j'ai même presque tout maintenant que j'ai repensé racisme ni merci j'ai dit merci plusieurs fois j'ai dit merci c'est s'écoule j'avais l'air d'un ado à nadeau à dire assez cool merci à ses trousses et voilà il a dû se dire ce problème mais c'est après que j'ai pris confiance points bon j'aurais préféré que le festival ait lieu pour le flrl être je n'aurai pas le plaisir donc de présenter mon film dans la grande salle sur le grand écran mais c'est mais d'abord ça fait plaisir c'est une super reconnaissance personnelle soyons un peu et de santé et puis était bien sûr le film d'ailleurs il ya eu marché du film virtuel juste après je pense que c'est pas un hasard si on a aussi bien vendu et le film aller à l'étranger et puis et qui se sait que pour la sortie ça sera très important aussi donc donc c'est super et même si festival apple a pas lieu a pas eu lieu je sais que dans l'histoire quand on regardera les sélections bab en 2020 un film de laurent tirard avoir été sélectionné à cannes les gens auront bientôt lieu d'éducation a eu lieu c'est comme ceux qui ont été sélectionnés en 68 matchs cette saison mais tout ça me motive à ça motive à refaire un film qui puisse être aussi sélectionné pour de vrai à cannes QUE RESSENTEZ-VOUS A L'IDÉE DE PRESENTER VOTRE FILM AU FFA ? c'est bizarre parce qu'en fait je me dis ça à chaque fois que à chaque fois qu'on lui présente le film pour la première fois je me dis mais pas ce que bien sûr énormément d'angoise avant avant de le montrer et je le dis mais je suis quand même content parce que c'est quand même pour ça que je le fais c'est ces jeux ça fait deux ans que je travaille pour ce moment au le moment où je vais démontrer public et l'agent goy cg finances glissé de monde fia c'est quoi votre problème en fait mais et en plus pour être honnête j'ai jamais connu de moments c'est pas comme si un jour j'avais montré un film et que tout le monde m'avait dit c'est une merde ou ou que le public avait parié du tout où j'ai jamais connu des expériences catastrophe ville comme ça donc total aurait peut-être que j'ai peur du moment où il sera justement mais c'est bon c'est irrationnel toute façon cette nombreuse mais parce que bien sûr content montre un film montre soit même si on a mis beaucoup de soi-même dans ces soi même qu'on met à l'écran il faut qu'il faut pas se mentir donc donc le moindre jeu c'est pas le moindre silence de 10 secondes pendant un film suit on est pris dans goise de sempach totalement débile mais mais celle-ci 10 janvier un jour bien à ça c'est quand même pour ça qu'on fait ce métier pour ce moment là pour ce moment on va montrer le film et ça va être super oui ce sera la première projection publique et elle est première projection publique où je pourrais aussi emmener les acteurs et où on va tous voir comment le public réagit [Musique] donc j'ai bien sûr [Musique] [Musique]