Documentaire "Crimes à LILLE" diffusé sur NRJ 12 le 11/02/2013

Published: Jul 22, 2013 Duration: 00:06:39 Category: News & Politics

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Olivier Berton bonjour merci d'être avec nous ici à Lille vous êtes responsable du syndicat de police Alliance vous avez également passé près de 20 ans je crois à la police judiciaire de Lille est-ce que dans l'île et dans la région on a le sentiment aujourd'hui que la violence est assez forte que les faits divers sont assez lourds également c'est juste une impression c'est la réalité c'est la réalité vraisemblablement la violence est un fait de société la violence s'accroit de plus en plus les victimes évidemment en parle de plus en plus les policiers également les policiers sont victimes eux-mêmes évidemment de cette violence nous luttons contre avec les moyens qui nous sont donnés alors sur la région c'est vrai que par rapport à des d'autres villes comme Marseille ou la Corse par exemple qui défrait la chronique actuellement c'est vrai que je dis pas que la violence est diff diffente mais je pense que la délinquence peut l'être éventuellement on a deux formes de délinquence sur la région une délinquence professionnalisée qui évidemment est de plus en plus violente puisqu'elle se calque sur la société et une délinquence de fait divers qui ressemble plus à une délinquence de société sociale beaucoup de chômage beaucoup de de de fait de drogue isme qui accroisse évidemment le phénomène aujourd'hui quand on parle de Lille quand on parle de de cette région du Nord on évoque beaucoup de drames familiaux par exemple pour quelle raison est-ce qu'il semble plus nombreux dans cette région que dans le sud de la France la région n pas de caléis historiquement a toujours été une région classée défavorisée du fait du chômage de la crise la guerre aussi a été très présente évidemment Première Guerre mondiale 2uxème guerre mondiale et et cette région minière de travailleurs à chaque crise de économique et sociale et financière on la vit actuellement évidemment est plus particulièrement touché qu'une autre région donc par effet boomerang si on peut dire où elle est fait cascade il y a évidemment des affaires qui défraient la chronique régulièrement dont les victimes sont des gens comme vous et moi euh et qui bascule dans la violence et dans le crime souvent pour des raisons qui qui sociétales il y a une vraie partic particularité à Lille également c'est le côté frontalier est-ce que ça joue un rôle dans la criminalité alors dans la criminalité dite professionnelle oui puce que la la proximité de la Belgique notamment fait que les chef de clan si on peut les appeler comme ça auront tendance à plutôt s'expatrier vers la Belgique pour pour se mettre au vert et trop calme si on peut dire ou gérer les affaires de l'étranger laissant les lieutenant ou les petites fourmis uvrai évidemment sur le sur la zone dans beaucoup de faits de criminalité organisée la on peut dire que une bonne partie des affaires on trait de de près ou de loin avec le trafic de drogue alors on se retrouve toujours ici à Lille avec vous Olivier bertan je rappelle que vous êtes responsable du syndicat Alliance vous avez également passé 20 ans à la police judiciaire de Lille quels sont les moments forts dont vous vous souvenez ah ben il y en a pas mal parce que en quelques années la police judiciaire a été saisie de bon nombre d'affaires sur la sur la zone alors je j'ai en mémoire l'affaire Sophie berkm à Valencienne hein qui a défrillé la chronique et pour laquelle il a fallu plus de 6 ans d'enquête euh pour pour arrêter l'auteur de cet assassinat finalement qui sera confondu par son par son ADN hein puisque effectivement dans bon nombre d'affaires l'ADN concourt heureusement de façon positive à l'identification des auteurs est-ce qu'aujourd'hui la police judicière à Lille est bien équipé et assez équipé pour mener les enquêtes al je pense que oui tout à fait on pourrait toujours faire plus pourrait toujours faire mieux si les budgets le permettaient mais il y a une une réelle évolution à ce sujet pendant les années que j'ai j'ai passé à la police judiciaire on sent l'évolution c'estàdire qu'avant on était plutôt dans la culture de laaveu si je peux dire et c'est vrai que euh la technologie ou les aides techniques étaient secondair et d'ailleurs n'existait pas pas forcément euh donc on était fort sensible ou en tout cas tout était axé sur le témoignage les constatations mais euh beaucoup le les auditions euh maintenant ça reste le cas hein bien sûr euh mais on est assisté donc de de de de laboratoire et de spécialistes d'identité judiciaire qui permettent effectivement de faire avancer les dossiers ou alors si c'est pas le cas en tout cas on l'a vu aussi récemment lors de l'affaire de la jeune fauvot il y a 17 ans qui avait été retrouvé assassiné dans son appartement pas loin d'ici rue federbe près de la gare son auteur a été identifié 17 ans après et il a été arrêté la semaine dernière vous voulez dire qu'on est passéen fait de la culture de l'aveu à la culture de la preuve aujourd'hui oui tout à fait oui alors il faudrait pas oublier non plus que la preuve doit être étayée he la preuve c'est c'est quelque chose évidemment de très important mais on le voit bien dans les cours d'assises maintenant l'ADN lui tout seul sans les aveux sans les explications de l'assassin reste une preuve certes mais peut-être pas la preuve la seule preuve de culpabilité de l'auteur et les avocats de fois sur 10 s'en servent euh donc dans l'affire Berkmans par exemple mais mais c'est pas parce qu'on a retrouvé les ongles du du du prévenu que c'est lui l'assassin évidemment puisqu'il n'a jamais reconnu avoir assassiné Sophie Berkmans or nous enquêteurs avoir vécu cette cette cette affaire du début jusqu'à la fin on finit par para être évidemment convaincu parce que le faisceau est tel euh il n'y a finalement dans certaines affaires il n'y a pas besoin d'aveux les faet parle de même merci beaucoup

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