#13 - Au coeur du triathlon longue distance - Interview Cyril Viennot

oui cyril binot est l'un des rares professionnels dans le monde du trial comptes français ultra régulier depuis près de dix ans c'est le plus beau palmarès du triathlon français champion du monde meilleur performeur français à la errol man d'hawaï il va nous raconter son aventure de profs de ps à guînes 2 paratriathlon et nous partager quelques anecdotes sur ses plus belles courses bonne écoute tu as peur d'avoir mal une trompette oui [Musique] 1 bienvenue sur les pas de casse piraterie a clos le premier podcast français dédié au triathlon dans chaque épisode du ptc vous retrouverez des interviews des conseils et des actualités sur l'univers du trianon ben écoute [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] sandra 24 dans le même temps m même si même que j'avais pellegrini un message leur a craché dessus oui bonjour à tous et bienvenue sur le podcast du ppt c'est le premier podcast français dédié au triathlon aujourd'hui nous avons le plaisir et la chance d'avoir avec nous cyril viennot un des plus beaux palmarès du triathlon français longue distance champion du monde en 2015 à moto la en suède et depuis peu guide pour le paratriathlon bonjour à tous bonjour bonjour on est on est ravi de t'avoir avec nous aujourd'hui cyril aujourd'hui effectivement on a l'équipe au complet du côté du ptc avec thibaut mais l'année et geoffroy qui m'accompagnent on est ravi de pouvoir échanger avec toi aujourd'hui sur sur ce podcast pouvoir te poser quelques petites questions mais avant de commencer de rentrer vraiment dans le dans le fond de l'interview est ce que tu peux te présenter rapidement s'il te plaît ouais bah déjà merci de me recevoir entre guillemets je suis très content aussi de faire ce podcast et donc je m'appelle cyril viennot j'ai 38 ans depuis peu je suis plutôt spécialisé dans le longue distance et voilà j'habite à dole j'ai deux enfants et c'est vrai que depuis un an maintenant je suis guide en patrie et font également en plus de poursuivre ma carrière perso sur le long et je suis prof de pesos y voilà accessoirement c'est faux a ravagé tout ça propulsé au collège c'est quoi alors j'ai enseigné en collège et l'agencé n'y est plus depuis 2013 je suis un des charges des services très exactement pour utiliser le terme heures scientifique voilà et ça signifie quoi du coup décharges de service azerty ça veut dire que je travaille j'ai une décharge totale je suis toujours salarié de l'éducation nationale mais je ne travaille plus voilà donc ça c'est une carte de ton statut de professionnel ouais c'est ça en fait en 2013 j'ai fait un an sans salaire pour me lancer à fond dans le tri-nations parce que ça marchait bien sur les longues distances et après je suis rentré sur les de haut niveau parce que j'ai participé aux championnats du monde de longues distances et à partir de 2014 j'étais en décharge de service donc de nouveaux salariés mais sans travailler toujours voilà est ce que tu peux nous dire un petit peu comment s'est passé ton confinement on continue d'en parler un petit peu c'est à n'y a pas si longtemps que ça ouais c'est à dire pas longtemps mais en fait les semaines passent vite il ya déjà eu pas mal de choses depuis bah pour moi ça s'est passé de la manière la plus naturelle possible c'est à dire que j'étais un déplacement à l'étranger avec nevin omti baux pour une complète qui a été annulé la veille de la course donc on est rentré le 20 20 ou 21 mars et puis ensuite j'étais en famille chez moi de le avec mais ma femme et mes deux enfants donc voilà l'entraînement a continué sans la natation mais de manière plutôt constructive et puis on n'a pas cédé des bombes en famille ça m'a permis de passer beaucoup de temps avec les enfants ce que je fais pas forcément beaucoup ces dernières années on va dire ces deux dernières années parce que je suis beaucoup beaucoup un déplacement donc voilà il y avait du positif dans le négatif on va dire et beaucoup de temps et le temps entraîneur houcine ou pas ah bah là par contre oui et bien sûr et puis j'ai acheté un tapis de course je détestais ça à la base mais là et bien fallu six mètres donc home trainer tapis de course et tpg les trois outils de torture les plus horribles du triathlon mais bon c'est comme ça pour la partie natation n'y a pas moyen de s'entraîner avec des élastiques à domicile ce genre de ce genre de chose oui ceci j'ai fait ça mais bon faut être réaliste c'est ça diminue des entraînements on va dire mais c'est pas miracle non plus quand on retourne dans l'eau génial les scouts est une adepte 2 wifi ou de tout autre logiciel qui virtualise angola sa swift et puis moi mon entraîneur était connecté donc de toute façon j'avais l'habitude de faire des séances avec entraînement direct avec la puissance etc puis swift c'est vrai que ça a permis de faire des courses avec les copains de faire des rendez vous avec les magazines aussi comme trimag trimax qui ont été assez actif sur les réseaux de faire une ou deux séances avec thibaut aussi en virtuel donc c'était plutôt sympa mais très franchement depuis le 11 mai j'ai pas touché une seule fois le outre alors voilà donc quand elle retrouver la sensation de la route wayne on sert à rien d'avoir franchement quand même à épi rouler là on peut rouler un petit peu plus avec les copains c'est voilà ça commence à être un peu mieux et puis avec thibaut de toute façon vient de faire du tandem et pendant un jour donc quoi qu'il arrive j'avais quelqu'un avec qui roulait c'est quand même beaucoup plus sympas et a réussi et justement retrouver les bassins ce que tu me disais ya pas longtemps vous avez des dérogations un peu pour les pros ouais ouais ben il a fallu convaincre la mairie déjà parce qu' il n'était pas très très chaud début et puis finalement ça s'est fait assez vite la fédé m'a aidé aussi à les convaincre et ils ont remis en eau le bassin ça a été un petit peu compliqué parce que c'est un bassin extérieur ce qui facilite toutes les démarches liées au co vide mais il a fallu nettoyer le remettre en eau il y avait quelques petits problèmes techniques donc ça a pris deux semaines mais ouais j'ai pu retourner dans le bassin de la piscine municipale depuis le bar deux semaines après le 11 mai quoi je suis calcule pas mr là donc ça fait deux semaines que je nage en bassin de 25 et avança géré nager dans des piscines privées donc pas très grande mais pour limiter la casse soit avec un élastique ce en faisant des tours des allers-retours enfin on s'est débrouillé voilà et tuchan justement là la différence que disait quand tu reviens dans l'eau les sensations sont toujours là mais tu te sens un peu rouillés ou comment ça se passe les sensations sont pas si mauvaises tant qu'on n'est pas confronté au chrono en fait quand je suis retourné dans la piscine taille normale on va dire est que le costume a donné des temps et ben alors on se rend compte que ouais de boulot mais ça revient vite sans rien vite au fil d'un petit peu de l'interview avec toi on va refaire un petit peu tout ton parcours on va essayer de commencer par commencer par balles par la base comment est-ce que tu en est venu à la pratique du triathlon c'est une question qu'on aime bien posée parce que ça avec nous aussi émis un petit peu sur le tard et on aime bien savoir un petit peu comment quand on commente on est venu à ce sport qui est classée confidentielle malgré tout et ben en fait moi j'y suis venu vraiment tôt parce que j'ai fait mon premier triathlon à 12 ans il y avait un triathlon dans ma ville à dole donc j'avais un oncle clic pratique est donc mes parents savait ce que c'était que le triathlon et puis voilà ils m'ont proposé un été de le faire l'année suivante je l' ai refait et puis en plus de ça j'ai fait le triathlon unss parce que mon prof de ps était triathlète aussi et on tue la troisième année je me suis décidé à prendre une licence et puis j'ai jamais arrêté depuis alors voilà ça a commencé comme ça j'étais unis nageurs courrier ou là mais ça m'a bien plu et puis j'ai eu des résultats plutôt correct donc vu que j'ai quand même le doute la compétition ça m'a motivé à continuer c'était pas exceptionnel ça a été extrêmement progressif pour devenir bon on va dire mais j'ai bien accroché entre 7 étant le premier sport non pas du tout j'ai toujours pratiqué du sport un peu de natation quand j'étais tout petit malgré le fait que ce soit mon point faible pour apprendre à nager j'ai fait 8 ans jim j'ai fait du hand tennis de table un an de sports de combat du ski de la planche à voile du tennis geste du foot favola j'ai toujours fait beaucoup de sport quoi qu'il arrive et ce n'était pas mon premier spa at a touché un petit peu à tout avant d'arriver sur le triathlon finalement ouais ouais j'avais des parents pour qui ça semblait important qu'on fasse du sport et je les remercie parce que même s'il n'était pas compétiteurs ils nous ont toujours poussé à faire des coudes et des années en club et moi ça m'a plutôt servi d'être polyvalent comme ça dans la vie tous les jours je pense que c'est plutôt pas mal voilà à sa deuxième bon résultat ouais surtout si tu en as fait aussi tonton ton métier avec un prend fin ouais prof quoi c'est donc celle ci du coût des études que tu avais en staps ce genre de choses ouais c'était pas prévu que j'en fasse mon métier très franchement moi j'ai fait mon premier long à 28 ans j'ai arrêté de bosser à à 31 donc tu vois ce n'était pas le plan des bars mais effectivement ça a fini par marcher mais c'est vrai que j'ai vraiment vraiment mis du temps à prendre conscience que je pouvais faire quelque chose de bien et à être sérieux et appliqué on va dire voilà et commenta justement senti qu'il y avait la transition et que c'était peut-être le bon moment pour ba pour passer d'amateurs après qu'est ce qui t'as décidé justement et ben malgré tout bon vous pratiquez tous donc vous savez que le triathlon c'est quand même une forme de mode de vie quoi c'est assez prenant ça contamine un peu toutes les sections de la vie courante on va dire donc j'y vois là j'étais quand même quelqu'un d'un vestige gagner des courses au niveau régional etc on peut pas dire que je suis passer de rien à tout mais le vrai déclencheur ça a été quand j'ai fait mon premier iron parce que c'est vrai que je les préparer en travaillant certes un troyen comme prof diront certains mais en travaillant quand même ma femme est enceinte en plus c'était l'année où j'ai eu mon premier enfant et j'ai fait une perf vraiment vraiment intéressante j'ai fait 7e au scratch c'était à rots et un parcours assez rapide et j'ai fait 8h22 sur mon premier iron et là je me suis dit bon à ce que s'il faut que je me bouge toi voilà c'était je me suis dit il ya quelque chose de bien à faire je pense jamais que des pro tour de moi et des grandeurs non il y avait vraiment un plateau de dan cette année là et c'est là que je me suis dit ben voilà ce qu'il faut bouger les fesses et faut entraîner sérieux et essayer de passer pro mais avant ça je ne m'étais jamais dit je vais pouvoir arrêter de travailler pour faire du triathlon voilà tu as réussi à conjuguer justement le cette année de transition entre continuer at entraîné fort tout en étant encore salariés et justement l'année d'après te dire ben là et maintenant je passe pro et ça y est c'est parti ouais ben en fait j'ai commencé à passer à 60% j'étais dans un bahut où le chef était assez arrangeant donc j'ai concentré mon emploi du temps sur mardi mercredi jeudi donc comme ça je pouvais courir en pro sur les alpes en europe etc sans prendre de jour de congé en fait et puis après ils me laisser partir à hawaii parce qu'en fait dès ma deuxième année j'ai couru en trop sur le circuit iron je me suis qualifié à hawaï il me laissait les deux semaines pour partir à hawaii ce qui n'est pas facile quand on est prof donc watch et continuer jusque jusque fin jusqu'en 2012 en fait à travailler et puis après bon il a fallu se rendre à l'évidence c'était vraiment le dernier dans les 15 premiers à hawaï à bosser donc j'ai décidé d'arrêter pour essayer de problème ça je suis désolé j'ai un obscur que c'est mon cas c'est un chat et commentent à assurer cette transition financière on ait eu l'opportunité de l'interviewer olivier marceau nous expliquer un peu comment il gagnait sa vie et c'est comment tu as fait cette transition aussi aussi puisque c'est beaucoup d'investissement en matériel c'était pas sponsorisé au début beaucoup transport enfin peut-être content tu peux gagner des deux ça mais il faut payer aussi l'avion faut payer le logement ex-1 commentaires à gérer sans alors déjà dans les premières années quasiment tout ce que je gagne en prime je le réinvestis c'est dans le triathlon en diminuant mon temps de travail voilà bon voilà ces décisions qui est familier al aussi parce que ça impacte les finances de tout le monde tant que ça faisait pas baisser mes revenus c'est à dire que je gagnais suffisamment de primes pour réinvestir dans le christ saleh et puis amende n'est donc 2010 premier iron ça a marché fort 2011 j'ai signé au club de beauvais j'habitais déjà ouverts et ils m'ont aidé très fortement et à partir de 2012 il met des tellement que je me suis dit rien qui avec l'aide du club les primes du club et pim et quelques partenaires perso je peux faire une année même si l'année est catastrophique je serai pas à la rue non plus donc c'est quand même à 99 % grâce au club de triathlon de beauvais que j'ai pu passer pro donc je les remercie et agnès sa présidente parce que c'est vrai que sans eux n'aurait pas été possible voilà et c'est les gens c'est des gens que tu a sollicité ou qui sont qui sont venus vers toi pour te des marchés où ça s'est fait à l'occasion d'une course quelconque non mais en fait j'ai invité à bouffer je l'étais profa mauvais et je m'entraîne ya déjà avec le club de beauvais j'étais resté dans mon coeur locales à vesoul parce que je faisais des la d2 des liens avec eux et puis c'est une bande de copains mais on se connaissait déjà et puis en fait quand je en 2010 quand j'ai commencé à être fort sur du long c'est un peu de gaieté au triple bogey qui me dit attends je vais quand même aller voir la présidente parce qu'on ne peut pas faire quelque chose pour toi et puis voilà ça se fait un peu comme ça gerald je le remercie aussi j'en profite qu'est-ce qu'on avait d'autres comme question mais comment tu veux tu as pu réussir à conjuguer l'entraînement il travaille en tant qu'amateur et ben c'était assez compartimentée 1 c'est à dire que au bahut mes collègues savaient que je faisais du sport il ya quelques élèves qui savait mais pas beaucoup je groupe et mon emploi du temps sur le milieu de semaine pour m'entraîner comme un dingue sur les week-ends et puis après je parte en stage à toutes les vacances voilà donc février avril c'était deux semaines de stage en février deux semaines en avril et puis je courais essentiellement d'europe comme je l'expliqué pour que ça colle avec mon emploi du temps et après vous vu que j'étais prof j'avais juillet août pour beaucoup m'entraîner et puis partir un petit peu plus loin si besoin est préparé à vaureilles voilà la période un peu délicate c'était septembre pour préparer parce que je reprenais le boulot il y avait beaucoup de choses à faire à la rentrée et puis il fallait que je m'entraîne en picardie quel que soit le temps mais bon ça m'a pas trop trop mal réussi puisque déjà ouais j'ai bossé jusqu'en juin 2013 et en octobre 2013 j'ai fait 12 avril donc voilà ça se fait ça s'est plutôt bien passé victime voilà c'est énorme ce que c'est assez étonnant finalement de voir un triathlète comme ça qui finalement a beaucoup plus performé en longue distance toi le déclic que tu as eu j'ai l'impression que ça a été vraiment comme tu le disais sur l'iphone man qu'est ce qui fait que justement tu t'es senti beaucoup plus à l'aise sur du long par rapport à du court et puis globalement qu'est ce qui différencie finalement les triathlètes on va dire plutôt sur les distances olympiques et cela longue distance d'après toi bats déjà moi ce qui m'a limitait sur le court c'est ma natation j'ai jamais été un nageur j'ai fait le forcing pour progresser à fond mais de toute façon j'étais loin des standards pour être à haut niveau sur la natation j'ai fait du grand prix de la d2 pendant de longues années je me suis bien amusé mais clairement il en manquait en natation donc déjà voilà c'est ça et puis quand je faisais des grands prix de la d2 c'est un jeu faisait vraiment pas beaucoup de vélo dans l'année parce que j'étais plutôt à l'aise et ça me suffisait largement pour rester dans les packs voire même remontée de certains pas qu est ce qui différencie les athlètes du long c'est qu'on passe beaucoup beaucoup plus de temps sur le vélo et moi et ça m'a pris deux trois ans on vraiment être costaud en vélo mais j'avais des qualités je pense à la base et en les développant sa à un marché assez fort après c'est difficile à expliquer ce qu'il faut pour être bon sur deûle iron man mois la base quand j'ai été faire mon premier très franchement je me suis inscrit en pro parce que vu que je faisais des compètes d'un bon niveau j'ai gagné des courses je me voyais pas partir derrière dans une vague quarante minutes derrière et pas faire la course mais quand je me suis retrouvé au départ je me disais ouais si je fais dans les sens ce sera déjà un miracle et mon objectif c'était de faire un bon marathon sans marcher quoi et puis finalement je me suis rendu compte en le faisant chuter très résistant et que ça marchait bien mais c'est difficile de le savoir avant je pense voilà moi ça m'a vraiment révélé j'ai découvert que j'avais des capacités aussi bien mentales que physiques à endurer les les heures comme ça en course et c'est difficile de savoir comment on va résister parce que le passage de half iron il est vraiment délicat il ya pas mal d'athlètes qui sont très performants sur dual fait qu'il passe pas très bien sur iron ou qu'ils y mettent de trois ans et ça on le sait pas tant qu'on l'a pas fait pour moi j'ai aussi des exemples de potes qu'on fait cinq six iron ils ont jamais réussi à vraiment faire un look hippie l'on a raté quoi donc je ne saurais pas expliquer vraiment c'est une alchimie particulière quoi on passe sur des distances très très longues ou faut savoir rester concentré longtemps savoir ne pas trop en mettre aussi parce que ceux qui sont trop fougueux en général bon ils le payent un petit peu voilà c'est plein de choses comme ça et tu disais que la natation c'était son point faible est ce que tu penses avoir beaucoup progressé aujourd'hui là dessus oh non j'ai clairement pas progressé par rapport à mes années de courtes distances quand je faisais du cours distance je passais la moitié de mon temps d'entraînement dans l'eau je passe moins de temps dans l'eau simplement le fait d'arrêter de bosser de développer mes capacités physiologiques j'ai plutôt progressé sur des longues distances en natation mais sur 1 400 ou sur un 15 cents en piscine j'ai clairement pas progressé non j'ai progressé tactiquement aussi mais voilà tu l'intègre dans sa stratégie de course et de ouais ouais bah déjà techniquement mettre un petit peu plus de fréquences rendre les appuie un peu différemment et puis ma tactique elle est assez simple c'est faire le premier 400 à fond pour essayer de choper les banquiers et puis une fois que tu dans les pieds et c'est de tenir voilà donc ma stratégie et elle est relativement simple mais il faut apprendre à se relâcher au lieu de course à apa tapez dans l'eau quand on commence à être dans le dur il ya plein de choses comme ça que je fais beaucoup mieux maintenant qu'avant et en ayant gardé sensiblement le même niveau j'arrive beaucoup mieux apprendre le pack de tête maintenant voilà sur la partie carrière pour avancer un petit peu dans les années on en avait parlé rapidement tu as eu un accident de vélo en 2014 kika que finalement été un petit peu un peu compliqué ce que tu peux nous raconter comment ça s'est passé là la reprise la récupération voilà tout ça il ya pas mal de choses à dire vous en avez marre en fait j'ai arrêté de bosser donc en septembre 2013 sans salaire et janvier 2014 je suis parti en stage avec des potes pour 15 jours à lanza et premier jour de stage je me suis coupé la route par une voiture et voilà je les prises de j'ai eu le temps de tourner un petit peu je les prises sur le côté et j'ai eu 9 contre cassé la clavicule et puis hémopneumothorax bilatérales parler scientifiquement engrossé les deux poumons sont décollées froissée et puis il ya des hémato celle donc ça diront 200 en fait partout dans les poumons donc c'était assez grave j'ai fait dix jours en soins intensifs après le premier mois j'avais pas le droit de sortir de chez moi pas choper d'infection pas le droit de retenir ma respiration surtout pas tous et bien sûr je dois avouer aussi que je n'arrivais pas à me lever du lit tout seul par exemple c'était ma femme qui m'a billet qui me faisait tout enfin voilà ça a été un bon accident pendant deux mois j'ai pas le droit de faire de sport après j'ai eu le droit de faire un peu de vélo sur entraîneur sans faire vite et les clubs pour mettre de pression dans les poumons et puis ou trois mois j'ai eu la délivrance on a dit que c'était suffisamment cicatrisée que je reprenne à fond donc j'ai repris natation course à pied et vélo de org ou trois mois voilà donc ça nous a amené même un peu plus de trois mois 17 avril je m'en souviens bien parce que quand je suis allé voir le chirurgien avec mon scanner et ben j'avais la petite boule au ventre de me dire un ans il dit encore un mois ça va être possible j'avais j'avais faim de sport on va dire et il m'a dit reprises sans limitation le 17 avril donc après ça a été une course contre la montre pour essayer de retrouver un bon niveau le plus vite possible et je dois avouer qu'à l'époque je savais même pas si j'allais retrouver un jour les capacités que j'avais avant l'accident parce que c'était pas ils m'ont pas dit que un jour je retrouverai mon niveau il savait pas et puis j'ai fait une saison où j'ai eu pas mal de bol parce que la fédé a continué à me faire confiance on avait engagé la procédure pour que j'ai mon détachement septembre en fait ils ont continué à faire confiance il m'a dit faut aller aux france pour essayer de te qualifier au monde j'ai fait 3e france c'était bien vu ce que j'avais vécu mais pas top 7 en juillet et puis finalement fin juillet j'avais déjà à quelques points de d'hawaï l'année d'avant j'ai pris la roue de man le plus tard possible dans la saison et avec le plateau le moins relevé possible et il s'est trouvé que c'était bolton en angleterre fin juillet ce jour là j'étais ultra en forme je sais pas ce qui s'est passé j'ai gagné la course donc j'ai gagné mon premier ironman de l'année de mon accident est à la base un chirurgien m'avait dit que prendre le triathlon en juin salle est un peu tôt et 2 juin chez faire un half fin juillet un iron bon j'ai pas dit mais j'ai un prêt griller les étapes donc du coup ça m'a permis de me qualifier au monde en septembre c'était en chine j'ai fait 3e donc pour moi la saison elle était plus que sauver un franchement troisième au monde j'ai dit c'est bon j'ai fais le max de ce que je pouvais faire et je suis allée hawaii et dans la foulée en disant basque aussi c'est du bonus maintenant j'étais sec aussi psychologiquement j'avais vraiment énormément forcé à l'entraînement j'avais dit à mon coach on arrivera à il franchement j'en peux plus voilà je vais juste faire la course à pied c'est de marquer quelques points pour l'année prochaine pour y retourner dans le pas de conditions et puis il m'a dit oui bon ok alors demain tu fais rien après demain un petit truc cool il m'a alléger le programme jusqu'à la course à fond la caisse et puis du coup j'ai fait la course de ma vie et j'ai fais 5e donc ouais c'était une année extrêmement particulière on va dire voilà j'ai failli mourir en début d'année et puis j'ai fait la une des meilleures courses de ma carrière en octobre est ce que tu penses que justement c'est scellier ta réussite sur la fin de saison ou mentalement peut-être que pendant l'effort sur un effort très long tu as le temps de mentaliser un petit peu ta course et raccrocher à des événements qui t'ont marqué à sa récemment on dit souvent que c'est souvent des événements un peu traumatique qui te permettent de de dépasser un petit peu ce que pour toi tu penses que ça a été le cas où hasard alors la hausse à jouer c'est que après l'accident je me suis fait mal à l'entraînement comme rarement parce que déjà tu as tellement mal dans un accident pareil et après l'accident que finalement la notion de le seuil de douleur il a un petit peu déplacé quoi tu encaisses plus facilement la douleur de l'entraînement et puis j'avais aussi la rage de retrouver un bon niveau donc ouais ça a joué dans l'énergie que j'y ai mis après pour retrouver mon niveau je me suis entraîné comme avant dans ma carrière et après en course je t'avoue que moi quand je me suis réveillée sur mon lit d'hôpital à lanzarote c'est à lanzarote l'accident avant que je rapatrié en france j'ai fait six jours à l'hôpital là bas et j'avais des potes qui sont venus voir et j'ai un peu de gaieté anesthésistes qui était sur place avec mon stage et je lui dis fais chier j'ai loupé le j'étais inscrit à un stage en avril un triathlon en mai jeudi je crois que je vais y aller il m'a regardé et m'a dit non mais je pense qu'il a créé là c'est pendant au moins six mois ta saison tu peux l'oublier quoi moi j'ai je me rendais pas trop compte de la gravité du truc non plus et pour moi il n'avait jamais été question d'arrêter le tri et je suis assez binaire une fois que j'ai pu reprendre le tri je pensais que l'accident pas donc je suis pas sûr que ça met temps et dès que ça tant dans la course elle-même ça m'a plu c'est d'aimer pendant les entraînements avant voilà et a réussi à reprendre justement il perd rapidement ce que trois mois pour reprendre le sport après un accident comme ça c'est assez rapide j'imagine peut-être que ton planning était pas était pas aussi rapide initialement est ce qu'il ya des choses que tu as mis en place pour reprendre plus vite ou est ce que c'est le fait d'être sportif de haut niveau qui fait que si la récupération est plus rapide ouais je pense que le fait de l des sportifs de haut niveau d'habitués son corps finalement quand on est sportif de haut niveau on casse de la fibre en cases des mythos c'est quotidiennement et on demande à notre corps de récupérer vite pourrait entraîner un autre entraînement alors je pense que le corps est habitué à synthétiser plus vite et moi j'ai cicatriser assez vite effectivement part il m'avait dit que ma cage thoracique mais très intense reprendre à reprendre sa taille normale et très sincèrement je pense que ça a été beaucoup plus vite que ça parce que même le scanner qu'il a pris ou trois mois il m'a dit j'ai jamais vu une cicatrisation aussi rapide donc le fait d'être sportif de haut niveau je pense que ça aide après ce qui a joué aussi c'est que c'était la première année où j'ai arrêté de travailler donc je suis passé de aller au bahut m'entraîner après avant et c'est à 100% triathlon toute la journée et quand il m'a donné le feu vert pour m'entraîner j'ai fait deux semaines à 25 heures d'entraînement alors que la base j'avais le médecin de l'équipe de france qui m'avait fait une ordonnance pour pouvoir aller à capbreton faire de la rééducation sauf que après trois mois j'ai dit la réduc ce sera de l'anad du vélo et de la course à pied et j'ai un peu bourrine états et donc après ces deux semaines je suis parti deux semaines en stage en espagne et j'ai fait 32 33 heures par semaine donc mon premier mois était assez costaud on va dire pas du tout médicalement sensé mais en tout cas j'y suis allé à terre le plus fort effectivement et du coup je pense à ça t'a pas eu d'appréhension sur le vélo justement suite à l'accident il n'y a pas de moment où tu disais ou là je ferai peut-être mieux de mettre un peu les mains sur les freins pour anticiper c'est très clairement très clairement si à l'entraînement mais maintenant je vois une voiture qui arrive à droite je me dit toujours qu'elle va passer et que je peux la prendre donc je suis assez crispé g anticipe beaucoup beaucoup plus qu'avant et ça je pense que ça restera toute ma vie parce que au moment où j'ai eu l'accident c'est une situation qu'on voit tous les jours c'est à dire la voiture arive de la droite tu dis elle va s'arrêter puis elle s'arrête pas donc ça joue maintenant dans ma manière de rouler sauf en course en course si c'est que c'est fermé voilà c'est ça tu parlais de d'hawaï tout à l'heure donc où là où tu as fais 5e cindy pas de bêtises c'est le le la meilleure place pour un français justement sur sur hawaï est ce que tu peux nous raconter un peu un peu ta course les meilleurs moments comment tu l'as un peu gérer sur sur les trois épreuves ouais alors c'est pareil c'est toute une aventure un ironman et celui-là particulièrement en fait en natation ça s'est pas trop mal passé les années d'avant j'arrivais rarement à prendre un bon groupe en a je sortais avec 5 ou 10 personnes ou des fois même que deux mais rarement bien et là il se trouve que je suis sorti avec un groupe on était une vingtaine jdir air est dedans il y avait le gars qui avait fait deux l'année de deux ans avant il y avait un qui ne il y avait marino vanhoenacker que je vois absolument jamais en natation d'habitude donc déjà c'est bien parti et avec l'année que j'avais passé je me suis dit ben la voilà tu lâche les chevaux tu laisses aller tu verra bien ce qui se passe donc j'ai fait 40 km avec ce groupe là à distance bien sûr mais sans trop réfléchir ou de 50 bande je me suis dit bon si je continue comme ça je vais exploser on est revenu à une minute 40 de la tête donc que celle des longues lignes droites à hawaï je voyais la voiture ouvreuse c'est pareil ça ne m'était jamais arrivé de ma vie donc j'étais dans l'euphorie en fait tu vois je me disais mais qu'est ce qui se passe c'est pas possible presque en tête par en tête mais je vois la voiture ouvreuse pour moi c'était comme comme un gosse à noël et donc j'ai pas trop trop regarder les watch me suis dit baye et voilà jusqu'aux demi tour tu réfléchis pas trop et au demi tour j'ai regardé mon compteur j'avais en gros mon record de watts sur half je les fais sur la première moitié de l'année rodman pas et après ben voilà le retour a été pas facile on va dire les watts ont baissé bien sûr mais finalement j'ai pas tant craquer que ça et du coup j'ai fait un vraiment vraiment bon vélo et sur le vélo il ya combien de nivea voyage oui je suis pas il ya 800 mètres un truc comme ça il y en a pas tant que ça en fait mais ces cds long faux plat montant le long faux plat descendant et c'est bon tu parles de watts et a du coup dans tes mains à chaque fois dans des ironman tu dis ma moyenne de watts à peu près ça donc je reste plus ou moins dans la fourchette 2 watts que ou là où je suis je pas dans le rouge où je me sens bien et c c'est ça que tu vises c'est à dire que je reste dans une fourchette assez large mais il ya quand même un moment anne est cité au dessus tu sais que tu vas dans le mur c'est à dire que tu peux pas rester exactement tout le temps à la fourchette si tu suis d autres personnes parce que il ya des tactiques des attaques d cela met quand même temps moyen de watts et un indicateur c'était vraiment trop sur iron man ça passe extrêmement rarement bon il se trouve que ce jour-là s'est passé mais je pense que sur dix fois où j'ai essayé s'est passé une fois ou deux quoi voilà et puis c'est pour ça que les ouates je suppose que c'est risqué pour le marathon derrière aussi si tu vois un peu trop fort sur le vélo tu veux ouais c'est ça complètement cessé il ya toute une notion de gestion et il faut être le plus régulier possible et mettre le moins d'à coups possibles tout en essayant suivent la tactique de course c'est c'est tout un calcul on n'arrête pas de réfléchir on se dirait est-ce que fanon questionnement permanent sur un ironman walla et puis donc j'ai posé le vélo 15e ce qui pour moi était beaucoup plus que les autres années parce que à chaque fois tous les ans que je fais des bonnes places ah oui j'ai fait une bonne remontée à pied par exemple la première année j'ai fini 15e mais j'avais posé le vélo 34 ou 35e donc quinzièmes pour moi c'était bien et puis à pied j'ai commencé à remonter à remonter remontée des places et puis obama au 30e kilomètre j'ai réussi à remonter jusqu'à la 5e place je savais très bien que la meilleure place jusqu'à présent c'était 6e donc là une fois que j'étais cinquième je me suis accroché vraiment vraiment vraiment fort d'ailleurs tu m'avais demandé si jamais des anecdotes de courses dans des villes que j'ai retrouvée qui est vraiment c'est à cinq kilomètres de la fin de la course j'étais vraiment dans le dur et en fait on s'est retrouvé avec celui qui a fait quatre fûts café 6 on est resté entre 20 et 40 secondes d'écart du 25e ou au 42e km à pied c'est à dire que celui qui a fini 4 il est resté entre 20 et 40 secondes devant moi tout le temps est sec a fini 6 il reste entre 20 et 40 secondes derrière moi tout le monde est dans les cinq derniers jeux commencent à vraiment être dans le dur parce que j'ai j'ai bien donner et je me disais il est pas loin enfin je me retournais pas trop pour pas lui donner d'espoir et je n'avais pas trop militaire et il ya un français qui était sur le vélo un amateur qui finissait son vélo il passe c'est super ce que tu fais et puis ralenti parce qu'on est sur la queens quay et les coureurs et coureuses à gauche et les vélos ils sont à droite et elle me dit et combien je dis bah je suis 5e génial enfin bref ils m'encouragent et judy le gars derrière il est où ils seraient ils regardent et petit bain il a 100 m bon sang mais je le dis il reste cinq bornes 100 m ça craint quoi et donc le gapeau t-il eu 300 mètres plus loin je vois arrêté au bord de la route il me dit bon allez je te prends un écart donc le gars il était dans sa course il s'est arrêté il a listé en montrant roux qui m'a pris un chrono il revient vers le mans il me dit tu as 25 secondes donc là dans la tête 25 secondes je me dit bon voilà il n'ya pas le chômage je peux pas finir 6e c'est pas possible j'ai pas fait tout ça va finir 6e donc je fais deux bornes avec tout ce qui me reste est en verre à quoi donc je commence à envoyer sévère devant le plus loin je revois le même dira arrêté au bord de la route il me dit allez je te prends un deuxième écart pas il me prend les cas et il revient vers man il me dit ce coup-ci t'as 40 secondes alors là dans la tête c'est une vraie délivrance et je pense que voilà ce gars là il m'a sauvé ma fin de course parce que je me suis dit c'est bon il est en train de lâcher je vais la garder ma cinquième place et c'était une vraie bouffée d'oxygène puis après il est repassé vers un an il me dit bon ce que si j'y vais parce que moi j'ai quand même encore le marathon à faire donc bonne chance pour la suite et voilà elle est guérie les parties et franchement je le remercie parce que c'était vraiment top ça m'a sauvé la fin de course qu'il a recroisé après j'ai recroisé mais je je en fait il était entré fonctions avec le quinze de creux la visière je le reconnais là en ville je ne saurais pas qui c'est donc je lance un appel qui m'envoie un message sur un cadeau il arrive à mon avis la super juke faut lui offrir une petite bière quoi comme minimum une bière c'est même pas assez parce que là franchement c'était top et et du coup il ya personne qui te donnent les écarts normalement sur une course comme ça il n'y a pas un coach en fait non ce jusqu'à présent moi je me débrouillais tout seul si tu veux le free agent c'est un petit sport donc tu voyages pas avec ton coach jusqu'à hawaï et en plus le mien et il était prof ne qui travaillait à cette époque enfin il travaille en octobre tout le temps donc il n'est jamais venu avec moi oui et cette année a chatté avec des potes on le fait tous ensemble on faisait tous la course donc en plus de ça sur le marathon à hawaï les spectateurs ils peuvent accéder jusqu'à une certaine zone mais après tu as pu le droit d'accéder il ya que les motards officielle des médias qui peut passer donc non il ya un moment où tu es tout seul quoi voilà mais tout à l'heure tu parlais de gestion des attaques des des autres personnes pendant l'épreuve du coup s'il n'y a pas vraiment de de temps entre les concurrents que en vélo tu roules isolé ou s'il n'y a pas de rafting et sait comment est-ce que tu arrives à gérer ça comment est ce que tu te rends compte et comment tu le gères du coup bah ça dépend il ya des cours sujet des proches qui sont là qui me donne des données voir qui me donne énormément de données et puis à d'autres courses ou pas tu te débrouilles un petit peu tout seul en fonction des huit tours tu mets ton chrono quand tu sais qu'il ya demi tour et que tu va croiser les autres hawaï et visuellement tu as une longue ligne droite donc tu vois à peu près où sont les autres voilà tu tu te débrouilles quoi c'est pas si simple ou quant à d autres qui ont des coûts techniques irak mais pis quand vous croisez tu dois tu t'es c'est de voir un peu si les dents dures ou pas l'autre mec ouais on essaye mais c'est compliqué quand même c'est compliqué sauf oui bien sûr il ya des explosions de dengue donc quand tu croises un mec qui est au ralenti et qu'elle foule est assez dégueulasse tu dis ouais lui je vais le reprendra mais après c'est du rhin visuellement de se dire lui l'avant si les rangs spa et du coup aussi sur le vélo tu disais que tu te fille au wat sur le marathon pareil tu as une allure en tête et en fonction des faits de course des mecs que tu peux rattraper ou août en état de forme tu vas passer sur une allure supérieur mais de manière maîtrisée ouais voilà sans tu tu regardes ça ouais mais beaucoup moins beaucoup moins sur le marathon parce que j'ai déjà essayé il ya une fois ou deux où j'ai réussi à m'adapter à la la tactique des autres et à vivre le truc vraiment à fond mais globalement moi ce qui m'a plutôt réussi c'est de partir en sur mon allure mais l'alluré les déterminé aussi par les sensations c'est à dire que tu poses le mélo tabou dire il faut que je parte en 3 56 tu as des poteaux à la place des cuisses battu par an 4 10 et puis j'espère que ça va revenir et en fait j'ai une fourchette entre 3,50 et 4 à peu près et si je suis vraiment bien je pars plus tôt en 3 56 je suis match par un peu plus lent des fois ça revient dès fois ça reviendra donc la tactique elle se fait aussi en fonction de ce qui se passe pendant la course voilà moi moi aussi je suis pas bien je pars quand 4 ou 4 10 matchs et comment tu gères justement ce phénomène tu dit allégeant les gens qui reviennent comment des fois tu as des poteaux et étudie bien je suis en 4 mais faut que j'arrive à accélérer le marathon c'est long comment tu arrives à justement trop mettre un peu de temps et dire ok ça va revenir ça va revenir et je continue ou cette gestion de la course mais ya l'expérience qui joue beaucoup aussi parce que on me l'avait de toute façon j'ai un pote qui a déjà fait 6 à rots damien favre-félix qui avait une grosse expérience sur mon premier run il m'avait dit t'inquiète pas il ya des moments où tu vas pas bien ça finit toujours par revenir donc il faut pas s'inquiéter et c'est vrai que sur le long c'est pas très linéaire il ya des moments où on commence à être un peu dans le dur et ça revient ça c'est pas une baisse de forme progressive ou au contraire une forme qui est stagnante on passe par des phases différentes est le fait d'en avoir fait quelques uns on sait que ça finit par revenir parfois et c'est donc on ne faut pas se décourager et puis les retournements de situation en course y en a beaucoup beaucoup sur le long et à des mecs qui vont être super fort pendant 25 bornes commensal baissier dans les dix derniers il marche et il la reprend dix minutes donc il faut que jamais se décourager et c'est là que le mental ça joue énormément sur le long faux faut apprendre à être forts jusqu'au bout et à dire que tout peut se passer jusqu'au bout voilà et du coup son résultat finalement hawaï donc 5e en combien de temps 8h22 et je sais plus combien c'est ton meilleur temps sur ironman août est affaibli non non j'ai fait 59 sur un parcours plus favorable mais c'est le meilleur temps d'un français à voyez en fait voilà on n'est pas très costaud pour l'instant en france mais bon ça va descendre dans les années à venir parce que les chronos sont de plus en plus rapides là bas il ya de moins en moins de vent j'ai l'impression aussi par rapport aux années où j allais en 2012 par exemple et du coup les chronos sont de plus en plus rapide par exemple l'an dernier j'ai fait une place qui était moins bonne mais j'ai fait mon dd deuxième meilleur chrono away donc voilà les chronos en plus en plus rapide et je pense que ça va ça va finir par descendre en dessous des 8 heures 20 points français sans problème et y retourne ce dernier ou bas cette année y'a pas voilà ça a été annulé donc ils ont reporté à février j'avais pas en février c'est sûr et après il ya octobre 2021 jamais dit que l'an dernier c'était mon dernier donc pour l'instant c'est pas prévu mais jamais dire jamais voilà on verra est ce que tu sais justement pourquoi est-ce que sur sur hawaï il ya moins de pas de résultats il n'y a pas de français qui lui ont encore gagné alors que sur les championnats du monde tu l'as déjà été en 2015 et justement il ya plus de succès des français et sur la compétition ironman il ya moins de il ya moins de réussite aujourd'hui qu'est ce qui différencie principalement sa 17e course déjà il ya une grosse différence c'est que ça il ya une grosse différence et les distances les mondes jusqu'à présent c'était 4 km en had s'en va en vidéo et rentrent à pied maintenant ces 320 30 le standard on va dire alors qu iron man c'est quand même déjà beaucoup plus long donc ça correspond pas forcément aux mêmes qualités déjà par exemple un sylvain sudrie qui est qui et qui a été très très très fort sur half et sur les distances des championnats du monde il jamais vraiment réussi à faire sur ironman ce qui reproduisait sur elf par exemple donc il ya une notion de qualité propre à la distance si tu veux et puis il ya un deuxième phénomène c'est que la fédé soutient beaucoup les athlètes qui font les championnats du monde longue distance parce que c'est la distance officielle qui te permet d'être sur listes de haut niveau c'est là le championnat du monde et élus de la fédération internationale alors qu iron man c'est une marque privée donc si tu veux être performant à hawaï tu te débrouilles tout seul en gros donc pas forcément au niveau français tu te débrouilles un peu tout seul tu vas chercher des sponsors tout seul faire tomber de gérer tout seul alors que si tu as la chance comme moi d'être détaché au niveau de ton job les championnats du monde c'est plus intéressant si tu es donc je pense que ce phénomène est là aussi forcément ça attire moins quand on me dit que tu va galérer pendant quatre cinq ans pour arriver à bien vivre du triathlon avant de pouvoir commencer à faire des courses perf à huawei je pense qu'en france ça joue énormément sur le fait qu'on n'ait pas beaucoup de français pour le moment ultra performant à envoyer et puis il ya aussi le fait que c'est une course très particulière dans la chaleur avec du vent très monotone des grandes lignes droites etc et du coup voilà moi ça m'a bien correspondu je sais pas trop pourquoi mais ça correspond pas à tout le monde non plus pas mais je pense que ça va venir parce que le long se développe beaucoup ça attire de plus en plus les jeunes qui passent pas forcément par la case courte distance avant tu faisais du loup cote était vieux et n'avait pas réussi à faire tout ce que tu voulais sur du court alors que maintenant tu fais du long parce que tu aimes ça et que tu as envie de tout donner sur le long directement donc c'est une vraie différence et on a plus en plus de français costaud donc je ne doute pas que ça va arriver mais du coup aussi le ironman vu que c'est privé on a l'impression que c'est une grosse marque est aussi a quand même c'est quand même beaucoup plus médiatisée beaucoup plus d'argent sur iron man enfin que dans les championnats du monde classique non alors beaucoup plus d'argent c'est plus ou moins il ya beaucoup plus d'argent si tu es dans les cinq premiers voilà simplement cinq premiers ça reste une marche à ces conflits par contre il ya beaucoup plus de sponsors grâce à iron man c'est à dire que si des champions du monde ça peut apporter des partenaires mais s'attendent apportera moins que si tu faire un top 10 ça oui très clairement moi quand je défie scott par exemple les monts du musée lorrain ouais c'est bien fait les bons situent eux mais eux ce qui les intéressait c'était hawaï et points d'eau qui avouent qu'ils réfléchissent que par rapport à voir donc si tu veux vivre du triage ont correctement sans avoir un détachement au niveau de ton boulot et ben ouais faut passer par la case hawaï il ya beaucoup plus d'argent à tirer du fait d'être bon ah ouais mais en direct comme ça sur les primes de course ouais faut vraiment ap les bourses place pour faire des bonnes cris ouais le reste à part dans les caisses de iron man ouais enfin pas trop l'argent des pros mais l'argent des armateurs un petit peu oui et toi aujourd'hui sur sur les sponsors extra ya des marques qui t'accompagne où c'est surtout tu vis des dotations sur les courts surtout non je suis surtout des marques qui m'accompagnent j'ai des boîtes privées comme graphique et une grosse boîte d'informatique qui me suivent énormément le patron et triathlète ça aide et il est très sensible au triathlon et puis après j'ai des marques de sport au cas école d'été suisse g bike cellfish et c'est tout mais tous mes partenaires en fait les gros partenaires apportent du financier en plus de me donner du matériel et voilà c'est tout un ensemble comme ça et finalement non les primes de course peuvent représenter pas mal dans la saison quand c'est des grosses grosses saisons mais sinon je suis plus de ce que vous donne les partenaires que des plus de courses ouais surtout une année un peu exceptionnel comme comme cette année il n'y a pas beaucoup de courses beaucoup ont été annulés effectivement bayer moins d'opportunités aussi d'aller chercher des dotations j'imagine ouais bah ouais cette année c'est compliqué moi j'ai la chance d'avoir des partenaires solides fidèles qui me suivent même si la saison a été compliqué mais celui qui a pas de contrats financiers comme moi il ya quelques années où c'est que des primes de course parce que voilà ça marche comme ça au début quand elle pas trop mauvais en du matériel quand tu deviens un peu meilleur on te fait un contrat avec beaucoup de primes de course et puis quand tu deviens vraiment bon on te donne du financier directement donc quand tu es en train de faire tes preuves que tu es beaucoup des primes de courses d'ânes et c'est difficile et est ce que tu aurais des conseils à donner à des triathlètes amateurs comme comme nous qui préparez un distance en espérant que nice est vrai que ça peut nous être utile aussi pour organiser comme ça pour gagner à nouveau gagner c'est tout a très très très vaste sujet parce qu'elle a des conseils on peut en donner sur l'entraînement sur la manière d'aborder la course sur quoi faire les semaines avant / gestion du matériel c'est pour ça c'est les aider quand tu attends j'ai pas entendu il faut qu'on fasse un épisode dédié quoi ces secteurs trop en faire un épisode dédié après le meilleur conseil franchement c'est de d'avoir confiance en soi c'est la base de la réussite sur ironman quoi qu'il arrive si on broie du noir toute la course on y arrivera donc voilà faut savoir pourquoi on y va faut il y aller relativement préparer correctement mais même si on est préparé moyens fossier 2 d'y aller en se disant que c'est possible et qu'on va le faire quoi c'était pour moi c'est la clé de la réussite si j'ai un seul conseil à donner c'est ça c'est faut croire en soi et positiver tout le long de la course même quand ça devient difficile sinon c'est encore plus donc pas besoin de s'entraîner c'est juste la confiance rajustement 6 1 avec à retenir ce statut là le deuxième secret faut s'entraider justement est ce que tu peux nous décrire un petit peu une semaine d'un tri athlète professionnel sait quoi en terme de volume en termes de répartition c'est quoi tes petits des petits conseils justement enfin comment toi tu bosses la semaine ouais alors je peux parler pour moi mais d'un triathlète pro à l'autre c'est très différent y en a qui font énormément de volume et pas forcément beaucoup d'intensité déclin verse pour moi en général il ya du rythme il ya beaucoup beaucoup de rythme dans ce que me propose mon coach et c'est entre 25 et 31 ans d'entraînement à peu près à la maison on va dire cinq séances de natation je sais pas 400 bornes de vélo et puis 80 qui est mais en fait une semaine type n'existe pas vraiment chez moi les semaines elles sont programmés en fonction des compétitions des déplacements des des stages et c'est donc ce que je te donne c'est une moyenne mais franchement ça peut être deux cent cinquante 50 à pied et qui disent en hâte et puis ça peut être 40 heures dans la semaine en stage donc il n'y a pas vraiment de semaine type quoi mais puisque je peux te dire c'est qu'en stage par contre c'est 700 ventes de vélos sans bornes à pied 25 douzaine de dates chaque semaine pendant deux semaines avec sv 2 v/m à pma en plus du rythme là dedans ça c'est des stages qui sont organisées avec la fédé ou c'est toi qui les fait directement avec ton coach ou non c'est moi qui les fais avec mon coach et les potes si possible après j'ai beaucoup de stages avec la fédé aussi en paratriathlon mais en paratriathlon vu qu'on prépare des sprints la prépa est complètement différente c'est beaucoup moins volumineux que ce que je ferais moi quand je crois en stage plus d'intensité plus de natation et après moi je rajoute un peu de vélo un peu de course à pied pour arriver à quelque chose qui correspond aussi à ce que je fais en dehors par un triathlon mais les stages fait des sons web ou plus intensif et moins volumineux que ce que je fais me reviendra un petit peu après sur la partie paratriathlon mais est ce que tu penses que cet entraînement pour des épreuves sprint 7 sert aussi pour ta préparatoire globale sur de longues distances ouais ben moi de toute façon dans l'année quelle que soit l'année j'ai toujours fait des sd m en plus de mes courses personnes j'aime ça j'en fais régulièrement je fais un des run and bike hiver ça m'arrive de faire des crosses des courses vélo donc je touche à toutes les distances quoi qu'il arrive donc je pense que ça me serre et là c'est vrai que je me suis lancé dans le para je viens d'être vivre deux années assez compliqué sur le long et ça m'a plutôt relance et finalement de partir sur du court de me re motiver à faire plus de natation plus de sv deux envies leurs en course à pied etc ça sert pour du long je pense très clairement sv 2 pour les gens qui sont pas spécialement en fait quand tu fais un test en labo par exemple sur vélo tu as celui ventilatoire 1 quel seuil d'adaptation ventilatoire et sv de celui des antilles la thouars de celui des adaptations ventilatoire en gros on parle de ces six là pour définir des allures de travail au delà de la sv 2 schématiser un peu on va dire que tu es dans l'accumulation des lactate donc tu passes en anaérobie lactique on va dire donc le sv ne dans les sports en aéro comme nous c'est un seuil qui est assez important et on travaille pas voilà on va dire que ça correspond à 80 à 85% de ta g et ma vie est maximale aérobie ça fait donc la cdc en ce qu'ils font mal c'était clairement sadc ans qui font mal mais qui font bien progressé mais y en faut même pour du long et est ce que tu peux nous donner un peu tes séance préféré des sciences un peu klepach sport situe devant donner quelques unes c'est les quêtes séance préféré alors séance préféré séance clé 7 deux choses différentes moi mes séances préféré en vélo très clairement c'est quand on se dit avec les potes on va se faire je sais pas 6h02 bike dans un coin que je connais pas trop et on prend des chemins que je connais pas c'est une bonne balade une pause boulanger au milieu voila ca typiquement c'est vraiment ce que je préfère quand il fait tout bien sûr après séance clé ce serait plutôt faire de l'iphone une séance de cinq heures de bike avec les deux dernières heures et tout ce que tu as quoi voilà ça ça fait bien progresser ça fait mal mais c'est pas forcément les séances que je préfère tu vois il ya une différence et puis à pied ça va arriver par exemple séance clé de prix par iron de faire cinq fois quatre bornes à 3 45 ou huile une borne à 4,15 entre guillemets récup donc ce après un bloc de 25 bornes qui fait bien bien mal mais qui est assez efficace pour répondre avec déjà un petit peu de fatigue avant voilà c'est du fractionné sur sur ce type fonctionnent et l'ont alors ça il y en faut quand tu prépares un marathon mais j'ai à dire que c'est ma séance préféré non plus s'est passé quand elle est bien passé et j'ai fait des bons chronos mais bon tu finis dans un sale et rend général quand même pourtant c'est la préférée d'olivier fonctionnellement c'est ma grande passion et et six ans la natation tu es une séance de présentation mais séance préféré c'est dur parce que la nappe c'est quand même pas le la discipline que je préfère mais globalement quand même je préfère les je préfère faire un 8 x 400 quand je me sens bien en forme que faire une fois c'est un comptable ou quoi c'est mon truc mais après si on se réfère en associant ce recul voilà et tu fais beaucoup d'éducatif sur de la natation ou deux peut-être moins qu'avant parce que j'en fais mais de moins en moins je t'avoue parce que c'est vrai que ça fait quand même un sacré paquet de temps que je travaille la natation j'ai énormément travaillé la technique pour essayer de progresser à fond pendant des années des années maintenant je modifierai puma technique à 200% donc je fais moins d'éducatif qu'avant donc tu as fait le deuil de la progression note non non très franchement il m'arrive jamais de rentrer dans l'eau et ne pas réfléchir en nageant à réfléchir à comment gérante ma main comment je place ma respiration voilà pourquoi ténor nageurs t'as pas le choix toutes les séances de nattes sont basés sur la technique malgré tout qu'ils pensent même que tu fais une série maintenant faut être réaliste c'est plus avantageux que je passerai un palier de dengue à loin de remettre des bornes et des bornes en date mais c'est pas forcément pour modifier toute la technique sait pas c'est pas forcément facile effectivement quand à des habitudes et même si on est dans une année un petit peu particulière est ce que tu as des objectifs malgré tout pour ces douze prochains mois et si oui évidemment je suppose que oui c'est quoi tes ambitions sur les courses que tu as prévu alors déjà cette année j'ai vraiment retrouvé un vraiment bon niveau je pense dans les trois disciplines les stages qu'on a fait en début de saison avec d'autres pros m'ont rappelé qu' il reste encore de belles choses à faire donc c'est vrai que j'étais un peu déçu de pas pouvoir courir mais du coup je suis quand même très motivé pour la fin de saison et la saison à venir et donc les objectifs ce sera en priorité en paratriathlon de nous qualifier aux jo paralympiques avec thibaut rigaudeau est d'essayer d'être performant là bas et puis après du coup il ya des oeufs des objectifs en septembre comment paratriathlon qui sont encore un petit peu floue mise à part le championnat de france 2 par attrition début septembre et puis moi après mon objectif c'est de faire le plus de courses possible réussi en les plaçant de façon intelligente par rapport aux intrigues action voilà sur half et sur iron après avec les reports là on peut courir tous les week ends jusqu'en janvier sur le circuit iron donc j'attends de voir un peu comment je vais organiser ça mais il y aura des courses et comment tu choisis les courses du coup c'est par rapport au nombre de points que ça peut rapporter pour des qualifs ça alors moi clairement non j'ai fini avec ses calculs la sur le long j'ai fait à peu près tout ce que je voulais faire donc là comment j'ai choisi mes courses l'an dernier je suis allé à taïwan parce que j'étais jamais allé là-bas et il ya deux ans celle au pérou parce que je n'étais jamais allé en amérique latine là j'avais programmé un voyage avec guillou a auch une série dans california alors très clairement stratégiquement c'est très très relevé donc ce n'était pas une bonne stratégie mais c'est une région poule on n'était jamais allée l'avant ensemble ou qu'on avait envie d'y aller tu vois plutôt où ça se passe si la famille peut venir si je peux visiter un peu je me fais plaisir voilà et ça empêche pas de faire des bons résultats donc au final je comprends pas trop la tête des fois ça marche c'est finalement une bonne stratégie d'y aller aussi même si c'est un peureux d'attenté tentés dont elle profite et très franchement maintenant la densité de plus en plus folle donc c'est difficile de réfléchir en termes de de cet artiste maintenant parce que tu as toujours toujours des costauds qui viennent donc moi je me dis bah envers heures on va j'ai envie d'aller là bas sur le ventre et plus sur la partie effectivement sur ton ton le fait que tu accompagnes des athlètes paratriathlon comment est-ce que comment est ce que tu en est venu à cette partie comment est ce que tu t'es dit à quel moment de ta car celui-ci bah je vais je décide d'accompagner quelqu'un et partager les preuves et les difficultés d'une course avec avec lui alors à la base il ya des membres de la fédé qui m'en avait déjà parlé j'avais dit que c'était encore un peu tôt pour moi même tu vois l'an dernier en début d'année et puis finalement j'ai loupé les monde longue distance j'ai loupé un iron encore derrière et du coup la fédé m'avait demandé avant que je loupe mon iron si je voulais dépanner sur une course de paratriathlon qu'avait lieu à une demi heure de chez moi donc je veux qu'ils me soutiennent depuis très très longtemps je m'étais dit bah allez moi ya pas de problème je dépanne sans trop réfléchir de dire parce que j'avais pas calculé que ça se passera en tandem exr les peines ram et finalement avant la course et ils m'ont fait comprendre que ce serait bien que je continue et puis moi j'ai bien accroché et c'était le bon moment pour aussi partir sur autre chose trouver retrouver d'autres sensations il ya tout un apprentissage finalement techniques à faire le temps dell c'est très particulier les transitions en tandem c'est encore plus particulier donc il y avait tout plein de choses à réapprendre et moi j'avais une petite baisse de motivation une petite lassitude donc ça arrivait vraiment au bon moment et voilà c'était une combinaison tout ça qui a fait que finalement ça se fait assez vite après la brusque que j'ai fait à besançon j'ai dit bah allez on y va je me lance et donc ceux qui sont responsables du paratriathlon m'ont dit bah allez ans dans quinze jours il est de course aux noms peut-être plus trois semaines il ya une course au canada tu pars avec thibault je le connaissais pas on n'avait jamais roulé ensemble et je dis bon ben ok c'est parti et et c'était la semaine avoir un ironman en plus celui qui m'a qualifié l'an dernier et je dis allez ok je suis allé trois jours à paris chez lui quand même qu'on apprenne à faire du tandem ensemble et puis après on est parti sur une coupe du monde au canada voilà donc il ya un peu comme la carrière en longue distance ya pas une rando observations ça a été fulgurant tout de suite voilà ça doit pas être évident d'arriver sur une course et de devoirs guider quelqu'un alors que toi tu sais pas encore comment ça va se passer j'imagine sur la natation ça doit pas être évident de nager avec quelqu'un qui est accroché et de réussir à le guider parce que vous pouvez pas vraiment communiquer en plus ouais ouais ben en fait la première course je les fait avec arnaud grandjean que vous avez eue en podcast je crois et je pense que arnaud a été vraiment très bien parce que lui il était serein il m'a il était calme et il m'expliquait très tranquillement les choses il faut un petit peu suffisamment en tout cas pour que j'ai pas été en galère en sept pour cela on va dire et puis sur le tandem franchement il était impressionnant parce que moi à chaque virage je pensais qu'on allait dans le fossé il s'agissait de lâcher le guidon très franchement je me demandais comment j'allais faire pour me mettre sur les prolongateurs mais lui il me faisait confiance à 100% et à aucun moment il a montré de la peur ou de l'appréhension ou quoi que ce soir donc il m'a vraiment mis en confiance et puis voilà ça se paie comme sa mère ouais il peut le dire maintenant la première c'était quand même et justement la première course avec thibault lui l'avait déjà fait du paratriathlon aussi vous avec un autre guide en fait donc on s'est croisé là mais voilà on n'était pas ensemble donc lui avait déjà fait des cours soit et c'est pareil hein finalement il a été relativement est assez vite bon je t'avoue que avec arnaud on a fait du tandem à besançon donc et encore c'était pas besoin de son centre en brousse donc ça valait et thibault lui l'habitat parmi centre dans le 15e donc j'ai fait du tandem de paris centre jusqu à longchamp et puis des tours de longchamp qui après on est rentrés donc là c'est alors hantise de l'accélérer slalomant entre les voitures arrêt au feu et c'est donc bon bah du coup en trois jours j'ai progressé plus qu'en trois semaines je pense chez moi donc voilà ça m'a mis dans le bain direct on connaît un peu à paris sa et entendu le guide des voix tap a la pression parce que en te disant tiens je vais nager bien faut que soit son niveau fin si tu vois s'il a envie d'accélérer ou sinon il faut pas vu le ralenti ce surtout que c'est des courtes distances quoi c'est ouais bon après moi je suis assez polyvalent donc voilà j'ai gagné des sprints régionaux chez moi régulièrement toute ma carrière mais si bien sûr parce qu'en fait quand tu es tout seul et que tu as un petit peu de baisse de motivation qui dit aux âpres allez c'est bon j'ai déjà fait plein de trucs six jeunes traînent un peu moins c'est pas grave la thibault il progresse fort en natation il nage vraiment bien donc je peux plus me permettre d'aller nager deux fois par semaine quand j'ai la flemme donc si c'est une vraie motivation de me dire il faut que je passe devant quoi qu'il arrive mais je continue à être devant pour le vide et sereinement même à qui progresse bien j'ai encore une marge mais il faut que je puisse parler à quai si je me retrouve en détresse que je peux plus lui indiquer les trous léman où on tourne ça va être problématique donc c'est une bonne motivation pour se maintenir voire et comment tu fais justement sur la natation là c'est uniquement avec la longe que tu lui donne des indications enfin cette opa est évident pour indiquer les bouées mais vous avez des dans la façon de communiquer avec eux en fait on a tous un code c'est à dire que la longe lui sans faute elle ce temps et il se rapproche de moi alors je vaux défensif rod un peu concentre un petit peu dedans mais vaut mieux ça que d'être trop écartées et puis après quand on arrive au bout et je crie un grand coup lui c'est quand je crie c'est le moment en tournée par exemple ou alors au canada il fallait faire un peu de dolphin en sortant de l'eau c'est-à-dire 22,3 à cuire plongeante de trois appuis replonger il n'avait jamais fait donc on l'a travaillé un petit peu à l'entraînement et puis quand il fallait se remettre debout je lui taper sur le dos et puis pour le dolphin on a essayé d'être coordonnés moi je vous en même temps que lui quoi tout simplement et puis quand il fallait arrêter le dolphin pareil je leur taper un peu sur le dos et on se mettait à courir donc voilà près des codes en fait faut inventer des codes et puis après quand ça tourne à droite et que c'est pas un gros virage je le cercle et puis lui réagi en refusant en fonction de ce à quoi ses bocaux sensations et si on est sur les transitions tu as le droit de l'aider pour eux pas pour enlever la longue pour se changer des choses comme ça vous serez pas forcément j'ai le droit de l'aider mais très franchement il se débrouille vraiment bien sûr tout seul en fait en sortie d'où il se détache donc moi je garde le lien et je m'en occupe comme ça il a pas ça à faire mais il arrive à suivre le tapis sur les courses on a c'est assez propre il ya un tapis blanc général donc il le suit jusqu'à sa place je lui indique quand même dans vingt mètres on a deux places top seller etc mais après on a bien posé les choses on a bien révisé avant la course docly fait sa transition tout seul au final et on visualise tout ça avant de toute façon on se prend le parcours on dit taklha il ya l'entrée là il ya la sortie etc et du coup lui fait tout seul voilà moi je m'occupe du vélo par contre et on a arrêté tout des codes pour monter en monte en même temps sur le vélo par contre on descend chacun notre tour enfin voilà on a une répétition à faire avant mais je les ai pas vraiment et vous arrivez à sauter sur le vélo justement sur la transition non pour l'instant on n'y arrive pas déjà parce qu'il a acheté un tandem d'occase qui était pas forcément au cot qu'on voulait et moi il faudrait que je passe la jambe par devant parce que si je la passe derrière je mets un coup de pied du coup j'y arrive pas c'est trop donc on peut pas et puis même pour lui un c'est compliqué mais sur le prochain vélo en bas le faire je pense parce que on a on a demandé un peu plus souple etc on doit le recevoir la semaine prochaine et normalement ça devrait passer par contre on descend en route et pareil pour pas se gêner vu que j'arrive pas passé le pied par-dessus youtube il descend en premier quand il est descendu après mange des sens comme ça on ne percute pas voilà c'est tout plein de trucs à rien inventé en fait un voilà et est-ce que tu t'éclates plus de faire du triathlon est un sport collectif qu un sport individuel comme tu pouvais le pratiquer par le passé août arrivée malgré tout je suppose que oui mais à prendre du plaisir tout seul sur des épreuves comme comment tu as évolué là dessus ouais je m'éclate plus dans plein de compartiments c'est à dire que thibault il a commencé le trias même pas deux ans donc il avait tout à découvrir et moi je suis quand même prof à la base donc ce côté transmission apprend des trucs c'est quand même très très sympa et ça y'a pas quand tu fais un sport individuel au final tout seul dans son coin et puis le voir progresser au quotidien faire les séances vm avec lui fa oui moi je trouve ça super sympa et puis en course c'est aussi beaucoup font beaucoup c'est moins de souffrance quand même que quand je suis tout seul parce qu'à pied vu qu un petit peu au dessus ce qu'être moins tendue que quand moi je trouve tout seul et du coup je l'aide à faire une grosse perf d'une certaine manière donc c'est sympa c'est un c'est un rôle qu'on n'a pas vraiment longue distance c'est différent mais ouais je m'éclate je pense pouvoir dire que je m'éclate plus après il ya moi cette satisfaction personnelle d'être allé au bout de soi même et d'avoir demandé à son corps le mac seront peut lui demander que tu retrouves tout à fait la course parfaite et que tu gagnes annales par exemple donc de ce côté là c'est un petit peu différent mais on s'éclate bien quand même et tu parlais justement transmission enfin que c'était quelque chose qui était important pour toi est-ce que tu t'imagines plus tard devenir coach par exemple à la fin de ta carrière une fois que tu auras fini aussi la partie paratriathlon c'est quelque chose qui t'intéresse il a déjà réfléchi à monsieur ouais c'est quelque chose qui m'intéresse beaucoup et de toute façon que j'ai toujours fait avec des potes avec des ma femme avec plein de gens d entraînement dirigé etc c'est quelque chose qui m'intéresse j'ai pas vraiment vraiment le temps de m'y plonger à fond pour l'instant mais c'est clair et net que d'une manière ou d'une autre et entraînerait à la fin de ma carrière après je t'avoue que c'est pas encore d'actualité et je me laisse un peu guidée mais que ce soit en tant que bénévole dans un club ou une manière un peu plus professionnel ça fera partie de ma vie aux stations et si on l'a la partie jeux olympiques justement vous vous en êtes où ça se passe comment pour pour la qualif pour 2021 du coup alors nous il ya un an et demi thibault faisait pas partie des plans de la fédé et avait jamais fait de stage avec la fédé tu vois donc on en est que on arrive là sur le tard thibault a un gros potentiel donc on a des vraies chances de se qualifier de moi je pense mais on est en retard sur les autres binômes donc on a tout à prouver et on attend les courses de fin de saison et le début de saison prochaine pour montrer où on en est pour essayer de convaincre la fédé de nous emmener au jeu donc pour l'instant il n'y a rien de fait mais bizarrement on est quand même assez confiant parce que on a des réelles chances voilà donc ça tombe bien finalement qui est ce soit décalé à l'année prochaine ça vous laisse un peu plus de temps aussi pour pour optimiser les transitions que thibaut puisse progresser ce genre de bien sûr pour nous c'est très positif je peux pas dire le contraire si la course a lieu parce que il ya toujours ce petit doute là d'avoir un retour de deuxième balle et tout est si on a des courses en septembre aussi parce que si tu passes un an sans fous rires on se retrouve au même point que l'année dernière donc bon moi je suis confiant je pense qu'on va recoller en septembre et si on reprend sept ans pour nous ça aurait été positif que ce soit repoussée très clairement parce qu'il est plus fort maintenant qu'il ya six mois et il n'y a aucune raison qu'ils soient pas plus fort dans six mois que maintenant donc voila moi je suis plutôt content personnellement que ce soit repoussée et j'essaie de je pense avoir convaincu que thibaut que c'est une bonne chose voilà c'était atteignable c'était possible ouais mais tu sais lui débarque dans le milieu du triathlon il fait des tests de sélection en s'épurant septembre 2000 et 18 en 2019 il fait un stage avec l'équipe de france l'été il se retrouve à faire des coupes du monde va tu vois donc cette confiance en lui cette croix qui peut faire quelque chose de bien il a fallu aussi lui inculquer d'une certaine manière il au début je le sentais pas ultra-motivé en fait et en plus il avait repris des études de kiné il en train de finir là de quels atouts qui se bousculaient mais la réponse est bon il a compris vous pouvez faire quelque chose de bien et il est à fond donc c'est c'est sympa c'est bien appuyé faire les jo c'est je pense qu'être le rêve de beaucoup de sportifs donc ouais ouais c'est un bon se cacher même pour moi ouais ça peut être un objectif vraiment sympa mais donc et très bien mais je pense qu'on arrive à la fin de notre entretien on a une classe la question la plus importante est la question la plus importante on a une tradition dans le podcast pinta triathlon club c'est de demander à notre invité sa bière préférée à moscou moi ma bière préférée c'est de la blanche peu importe laquelle au garden par exemple bières blanches ou des marques un peu plus confidentielle bio en blanc qui sont très très bonnes mais pierre blanche voilà d'accord mais coûte merci merci beaucoup pour ton temps on a été ravi de pouvoir accueillir sur sur le podcast merci messieurs également on peut mais est-ce qu'on peut dessus sur les sur les réseaux sociaux et bah page facebook cyril viennot triathlète et instagram sur une vienne aut et j'ai eu mon site web alors le site web sert de moins en moins ça pousse une vitrine et il n'y a pas énormément d'actu mais il ya aussi un site web mais essentiellement facebook est un site à hockey et nous on peut nous suivre où nous on peut nous suivrons aussi par sa faute de mandat après c'est vrai c'est mort lâche et le nouveau venu sur instagram aussi ptc underscore tri et sur ce travail pt s'étirer tri exactement merci beaucoup et puis ma bonne bonne chance pour la cage ans les prochaines et pour les et pour les prochaines courses merci je ne savais pas que l'important c'est important c'est de la vente en 60 kg ou bien sûr à bientôt merci beaucoup [Musique] [Applaudissements] ah j'en ai marre en prenez dès qu'on s'en étonnait je te jure