L'avocat des deux joueurs du XV de France Jegou et Auradou apporte des précisions sur le dossier

vous êtes l'avocat des deux joueurs du 15 de France Oscar Gou et Hugo oradou dans la nuit du 6 au 7 juillet après la victoire du 15 de France en test match en Argentine une femme qui avait rencontré les joueurs en boîte de nuit et s'était rendu avec l'un d'eux à l'hôtel a dit avoir subi viol et violence de la part des deux les inculpés reconnaissent des relations sexuelles mais affirment qu'elles étaient consenties et ni toute violence nous sommes d'accord exactement les inculpés donc le sont toujours aujourd'hui oui ils sont libres puisque le parquet après avoir diligenté l'enquête et sur la base des éléments objectifs de l'enquête a décidé de les remettre en liberté mais ils doivent rester pour le moment sur le sol argentin le temps que soit une décision de remise en liberté totale soit prise et qu'il puisse rentrer en France soit que le classement intervienne les joueurs ont récupéré leur passeport oui ils ont rejoint la capitale argentine où ils vont attendre là c'est une question de jours de savoir s'ils peuvent rentrer en France et ils ont quitté Mendoza lorsque ils sont à à buenoser on a interprété ce voyage comme une fin d'épisode douloureux pour eux c'est pas encore fini puisque ils sont pas dans leur club ils sont pas dans leur famille et et il y a de toute façon beaucoup de choses à remettre à plat notamment dans leur pays en France mais c'est vrai queon espère que d'ici quelques jours on va connaître les pilotes de cette affaire bon vous n'êtes pas allé en Argentine ils ont été défendus là-bas par des avocats d'ailleurs je crois que l'avocat qui les défend est le frère du ministre de la justice c'est ça que j'ai lu on répète ça c'est que que quelqu'un soit le frère le fils le copain c'est pas ça qui est important c'est c'est un un très bon et un très bon réputé avocat argentin qui était proche du milieu du rugby qui a été choisi sur la base de ses compétences et surtout il a conduit la défense conjointement avec un avocat à Mendosa et les deux sont des avocats compétents qui ont fait leur travail je veux dire après que l'un soit l'un à buenoca frère ou copain de X c'est la même chose de l'autre côté j'ai envie de dire un avocat c'est quelqu'un qui agit dans la société il se trouve que là c'est le frère du ministre mais ça n'a aucune forme d'incidence sur le fond du dossier vous n'êtes jamais allé en Argentine mais vous les avez échangé avec eux en visio j'imagine on travaille on travaille tous les jours on échange sur les éléments techniques vous savez un dossier c'est assez c'est assez important de le rappeler un dossier pénal c'est c'est trois choses c'est un dossier donc une enquête à charge et à décharge et donc les tr/4 des gens qui s'expriment sur le sujet ont jamais accès au dossier ne savent pas de quoi ils parl c'est les faits en fait ensuite il y a l'application de la loi les tr/art des gens qui s'expriment sur les dossiers judiciaaires connaissent pas la loi elle est compliqué en plus est Argentine et puis enfin c'est un juge impartial et indépendant qui doit statuer sur le dossier en application de la loi et les 3/4 des gens qui s'expriment sur ce dossier sont pas juge donc on a un débat médiatique un bruit médiatique qui se déroule parallèlement à une affaire judiciaire et c'est devenu assez insupportable dans la majorité des affaires médiatisées puisque il y a un décalage entre le fond du dossier et ce qu'on en raconte euh c'est pour ça qu'on est obligé d'intervenir d'ailleurs nous avocats dans les médias et le décalage ici c'est que il a été établi que ces joueurs sont innocents dans dans le dossier les conversations les vidéos surveillances la nature des témoins ont établi qu'il y a pas eu de violence queil y a pas eu de viol mais on pourra jamais pour le moment tant que ils sont pas rentrés dans notre pays tant que les journalistes ne racontent pas bien le dossier judiciaire bah définitivement l'avit le fait qu'ils ont été innocentés et surtout qu'ils sont accus décisif si j'ai bien compris ce sont les vidéos vidéos de l'hôtel où cette dame avait dit des choses et manifestement les vidéos montraient des choses contraires il y a plusieurs éléments qui sont son décisif la première chose c'est et ça on le savait dès les premiers jours c'est qu'elle a fait de la scène un récit qui n'est pas possible elle dit qu'elle a été strangulée asphixier tirer au sol et on a eu très vite les marques de son corps comme c'est une personne qui marque beaucoup on a découvert qu'elle était atteint d'une maladie qui l'empêche de coaguler qui fait qu'elle a des marques si elle avait été strangulée tenue au sol et qu'elle avait subi les violences qu'elle décrit il y aurait eu des marques c'est ce qu'a dit l'expert médicolégal dans les tout premiers temps du dossier ensuite on a eu les vidéos surveillance alors chacun les interprète comme il veut mais on voit bien que déjà c'est pas une personne qui a été attiré dans cette chambre et puis il y a pas de vidéo surveillance de ce qui s'est passé dans la chambre mais ça a duré très longtemps la chambre était ouverte il y a quelqu'un qui est rentré qui est sorti et cetera puis on la voit ressortir de la chambre et on voit qu'elle n'a pas l'air marquée elle n'est pas apeurée et cetera moi j'essaie d'être objectif je fais pas une interprétation de la vidéo mais les juges on on tire le fait que le récit qu'elle livre est difficilement compatible on a aussi eu accès à des conversations qu'elle a eu avec une de ses amies très vite après les faits dans lesquels elle elle aborde absolument pas la question violence elle a d'ailleurs refusé de donner son portable je crois elle a refusé de donner son portable ce qui est son droit en droit argentin mais qui moi en terme de vérité me pose un problème c'est c'est nous on a donné les portables on on a donné tous les éléments qu'on pouvait donner donc on s'est retrouvé si vous voulez dans une course pour la vérité mais une course dans laquelle on rencontre énormément d'obstacles qui sont que on est toujours face à un courant qui dit respect des victimes et cetera et on confond dans la façon dont on met le débat en place le fait de vouloir défendre les victimes de vouloir défendre les femmes qui sont victimes de violence c'est normal mais c'est un tout autre débat que le fait de devoir organiser la défense de deux joueurs qui sont accusés qu'est-ce qui fait alors que l'enquête semble avoir enlevé les charges qui pesaient sur eux qu'est-ce qui fait qu'ils ne sont pas encore en France et quelle est la prochaine étap J il existe un un une différence forte structurelle dans tous les dossiers une différence entre le temps judiciaire et le temps médiatique et même j'ai envie de dire le temps humain vous savez il y a des dizaines de gens pour eux c'est pas agréable ben non mais ils sont que l'incarnation de gens vous savez en France il des gens sont où en ce moment ils sont à buenoser ils sont chez ils sont chez quelqu'un qui les a hébergés et qui attend ce qu'on appelle résidence sur ils sont libres ils peuvent se déplacer ils sont libres ils ont pas le droit de quitter le pays mais ils sont libre alors que quand ils étaient à Mendoza ils étaient TS étent libres aussi mais ils avaient pas encore leur passeport maintenant ils peuvent voyager d' donc ils ont été quand même incarcérés ils ont éta maintenu pendant le temps de leur garde à vue et le premier signal positif quand même quand à leur absence de responsab ité c'est que tout de suite ils ont été placés en résidence surveillée et pas détenu alors que le régime quand on a un dossier qui est suffisamment solide avec une plignante don je dirais suffisamment crédible c'est quand même de placer les gens résident surveillé ils étaient où à ce moment-là qui les surveillait bah en fait il ils sont surveillés parce qu'ils ont pas le droit de sortir et que c'est des gens à qui ont fait confiance et que d'ailleurs ils ont respecté leur contrôle judiciaire mais ils étaient en résidence avec la possibilité de communiquer avec le monde extérieur mais pour vous dire la vérité ils sont pas non plus beaucoup sortis hein parce que il y avait des dizaines de journalistes au aux abords de leur maison ils auraient eu le droit d'ailleurs de communiquer de faire une visio avec une télé française ou un journaliste français parce qu'on les a pas entendu ils ont pas pris la parole dans les médias non et c'est d'ailleurs aussi quelque chose qu'il faut remettre à plat l'exercice des droits de la défense fait que vous pouvez vous exprimer vous pouvez avoir un avocat et vous pouvait même d'une certaine façon discuter les éléments du dossier mais nous on a eu collectivement une attitude qui était respect pour la justice argentine on na pas essayer d'établir des éléments de les faire fuiter vous savez les photos de la plignante c'est pas nous qui les diffusons les vidéos surveillance voilà le les vidéos surveillance on les a depuis le jour numéro 1 vous les avez vu dans les médias non on les a remis à la justice et les a analysé donc on a eu une attitude assez irréprochable vis-à-vis de l'autorité judiciaire Argentine des fois c'est pas payant parce que des fois c'est dur de de se battre contre une autorité judiciaire mais là il se trouve que sur la base de ces éléments objectifs on a fait avancer le dossier et oui il y a un décalage entre le temps où on peut parler de leur innocence et le temps où ils sont mis en cause maître en dou deit être avec nous on va marquer une pause et c'est passionnant d'abord de vous écouter c'est la première fois qu'on peut vous écouter en longueur sur cette antenne d'Ur 1 et évidemment je vous interrogerai pour savoir comment vont-ils la dernière fois que vous les avez eu en visio que vous ont-ils dit et puis également j'imagine le traumatisme pour les familles pour peut-être leurs petites amis également leurs compagnes parce que c'est une déflagration lorsqu'une affaire de ce type entre dans une vie et vous pouvez réagir au 01 8020 39 21 le numéro est non surtaxé vous écoutez Pascal pro de 11h à 13h sur Europe Antoine V Antoine V est avec nous c'est l'avocat des deux joueurs du 15 de France Oscar Gégou et Hugo oradou et il nous raconte précisément ce qui s'est passé depuis le 6 et 7 juillet donc vous les avez eu de nombreuses Foix j'imagine en visio dans quel état d'esprit aujourd'hui sont-ils bah ils sont enfin depuis le début de toute façon ils sont combatifs et ils ont la chance si vous voulez d'être très entourés au niveau des clubs au niveau de leur famille par des gens qui ont jamais douté de leur innocence une seule seconde donc ça c'est déjà différent de beaucoup de dossiers dans lesquels la simple accusation fait qu'on vous fragilise énormément la famille le le le travail donc là ils ont été soutenus euh et ils ont évidemment toujours clamé leur innocence de manière très claire et surtout leur version colle parfaitement avec les éléments objectif qu'on a recueilli petit à petit donc ça les a quand même conforté que d'une part euh il disaient la vérité qu'elle était établie par des élément objectifs et heureusement qu'il y a ces éléments je ve dire s'il y a pas de vidéosurveillance s'il y a pas de téléphone portable s'il y a pas de témoignage vous comprenez que dans ces dossiersl la présempption d'innocence ça veut plus dire grand chose donc ils ont été là et puis maintenant comme c'est des sportifs si vous voulez il y a quand même le le corps la préparation c'est des sportifs qui devaient reprendre la saison maintenant donc maintenant ils vivent un petit peu quelque chose qui est difficile pour eux qui est l'idée de savoir est-ce que ça va se déboucler ou pas et comment le faire mais c'est des gens qui ont un très gros mental et qui se sont pas euh disputé parce que vous savez ils sont aussi confinés et le confinement moi j'ai connu ça dans d'autres affaires faire avec deux personnes fait qu'après ben on refit tout le match justement et voilà donc ils sont restés solidaires tout le monde autour d'e est resté solidaire et c'est pour ça qu'on a à cœur maintenant que le le dossier se termine et qu'il avance il est pas terminé il est pas terminé et une des raisons pour lesquelles on intervient aussi aujourd'hui c'est qu'on est dans une phase très sensible où on espère un classement et il faut que les choses se fassent avec le respect des institutions et des autorités judiciaires faut pas faire de pression ce qu'on a vu là depuis 2 semaines c'est de la pression et de l'instrumentalisation des médias pour essayer de faire en sorte que la chose judiciaire déraille donc il faut faire ce qu'on ait là vous parlez du camp adverse et notamment de ces photos qui ont été publié hier dans un magazine argentin sans doute on na pas parlé d'ailleurs de l'opinion publique Argentine et du traitement de l'affaire en Argentine tous les pays sont très différents et et et en Argentine c'est un pays qui d'une certaine façon ressemble un peu plus aux États-Unis mais qui a aussi cette dominante d'Amérique latine dans lequel les le droit des femmes est très protégé dans la loi c'est par par exemple en Amérique latine que on reconnaît le terme féminicide que en France on reconnaît pas donc il y a effectivement un courant très fort en faveur du droit des femmes et le problème c'est queon a l'impression qu'en défendant deux innocents on se trouve en en contradiction avec ce ce cette volonté de défendre le droit des femmes ce qui ce qui est complètement grottesque donc le débat judiciaire c'est impartial c'est à charge et à décharge les droits de la plignance sont les mêmes que les droits des mises en cause et c'est vrai que depuis le début le jour 1 l'avocat de de la plignante et montter au créneau médiatique en à mon avis en donnant même une version au médias avant même que la version soit donnée à la justice et ça on le voir dans les dossiers en France et c'est c'est vraiment très négatif ça détruit les gens ça ne donne pas à l'opinion publique une version objective des choses il faut toujours avoir une opinion avant même queon sache qu'est-ce qui s'est passé et ça peut faire dérailler la justice ça peut faire condamner des innocents ou ça peut au contraire enrayer les droits des victimes est-ce que vous avez des précisions à nous donner sur la tentative de suicide de la plignante déjà moi je suis avocat de la défense donc je suis pas là pour juger des éléments par rapport à cette vous est-ce qu'ils sont à votre disposition non ils sont pas à ma disposition j'ai pas d'élément objectifs qui visent à savoir ce qui s'est passé ce que j'ai c'est une lre en fait la question c'est si la tentative de suicide alors j'imagine il y a quelques degrés si elle n'est pas en état de pouvoir comparaître ou en tout cas de venir devant le tribunal est-ce que les deux rugbyman sont contraints de rester plus longtemps en Argentine c'est ça qu'il y a derrière ma question forcément d'abord il faut évaluer si c'était cet élément qui avait expliqué un report ça serait assez audible mais ça fait déjà trois fois que on attend et avant c'était pas une tentatif de suicide c'était un problème gastrique et avant c'était quelque chose d'autre ça peut être le cas queune personne soit tellement marquée qu'elle puisse pas se présenter à une expertise dans ce CASL la justice le reporte c'est ce qui est en train de se passer est-ce que ça auert la possibilité de retour en pense non si on estime que les éléments objectifs qui sont rentrés sont pas de nature à être infirmés par cette expertise qui doit être conduite et nous on est assez demandeur de cette expertise parce qu'il faut pouvoir expliquer pourquoi une personne irait globalement dire des choses qui ne se sont pas passées dans quel contexte et cetera si on est innocent on craint pas les éléments de la justice et c'est vraiment notre position dans ce dossier ça peut également nous interroger sur le traitement médiatique parce qu'effectivement lorsqu'on a eu cette information lorsqu'on l'a lu dans les journaux sans doute que beaucoup de gens ont pensa que ces deux rudbyan étaient coupables parce que aujourd'hui on est dans un certain climat qui euh nous pousse à penser que la parole des femmes est est sacrée euh la parole des femmes n'est pas sacrée bien sûr elles peuvent mentir il y a des femmes comme des hommes qui peuvent raconter des choses fausses et l'avocat que vous êtes peut-être doit être doit nous dire à la presse et puis à l'opinion publique d'être peut-être plus vigilant ouif ce qui est clair c'est que on n'est pas dans une époque qui est consolidée on a eu forcément une époque où la parole des victimes et des femmes il y a des femmes victimes il y a des hommes victimes mais la parole des victimes était pas suffisamment écouté il y avait effectivement un jeu de pouvoir qui faisait qu'il y avait des gens qui étaient écrasés par le système et puis sous sous le vent de ce qui s'est passé notamment aux États-Unis on a on a eu des victimes toutes puissantes c'est-à-dire plus la nécessité de démontrer ce qu'on dit le simple fait de le dire le matérialise aujourd'hui on est dans une période où il faut faire très attention parce que on voit bien la succession de gens qui ont été innocentés ça a le footballeur anglais enfin Mendy qui est français mais qui a été innocenté sûr il y a des acteurs il y har habitant laffire har habitant est très intéressante même si elle n'est pas tout à fait terminée il n'empêche que en pass de TER la justice ayant finalement rattrapé un peu ce débat médiatique qui s'estalé on commence à avoir des occurrences dans lesquelles les gens sont condamnés mais il y a aussi des gens qui le sont pas et même quand ils le sont pas on voit bien qu'ils ne peuvent plus reprendre le fil de leur vie d'avant on a un vrai prof problème de toute façon de régression quand il y a un mouvement qui se crée celui-là c'était de libérer la parole des victimes le fait de croire les victimes qui est positif en fait c'est pas parce qu'on est avocat de la défense qu'on pense pas que les victimes devraient être entendues et puis dans le mot victime il y a 1000 choses comprenez la la la femme qui a parlé hier et qui a perdu son mari elle est victime quoi qu'il se passe c'est pas la même chose que quelqu'un qui se plain de quelque chose qui ne s'est pas produit donc c'est pour ça qu'on a un mot qui s'appelle plignant et ça je pense que la société l'a pas encore totalement intégré parce que elle elle a voulu épouser cette vague elle a pas intégré les dem mates collatéraux que ça cré et aujourd'hui clairement si on prend la parole c'est pour dire qu'on a encore l'espoir que quand ces deux joueurs vont revenir ça va pas empêcher la possibilité qu'ils jouent dans leur club mais surtout qu'il soit encore sélectionnés en équipe de France et ça va pas remettre en cause la bonne opinion queon pouvait avoir deux avant cette soirée dernière chose c'est une déflagration quand ce type d'affaire arrive j'imagine que vous avez peut-être eu les parents au téléphone régulièrement de ces deux joueurs Hugo radou Oscar ggou peut-être également leur compagne avec qui ils étaient et forcément c'est une déflagration et que la vie ne sera pas exactement sans doute comme avant oui parce qu'il y a une double déflagration il y a le fait de voir rentrer l'autorité judiciaire dans votre vie privée et si c'est légitime ben on peut le faire mais si on pense que c'est illégitime c'est très dur et il faut pouvoir avoir des avocat pour se battre et puis a la médiatisation qui là est une deuxième déflagration j'ai envie de dire atomique parce que du jour du du du jour au lendemain vous vous devenez attaché qu'à l'image qu'on a créé de vous et cette image elleesp compagne peut-être ce donc forcément ils ont une vie privée ils ont effectivement plein de choses qui qui sont finalement les remparts de la vie privée aujourd'hui ils sont facilement démoli et et là j'ai j'ai expérimenté avec ce dossier mais on le voit de plus en plus vous savez il y a une presse d d'investigation mais qui est pas la presse d'investigation politique c'est un autre truc c'est ceux qui vont faire les poubelles les photos les choses comme ça si elle vous pourchasse bah votre vie devient impossible et ça c'est une autre protection c'est pour ça bah il y a la défense pénale mais il y a aussi la protection de la réputation qui est quand même un domaine du droit euh qui doit évoluer bon et de ce point de vue-là je ne sais pas de leur état psychologique comment ils V c'est des c'est des c'est des grands gaillards ils sont ils sont psychologiquement fort mais il va falloir leurer temp le calendrier le calendrier à votre avis quand est-ce qu'ils seront en France j'espère qu'ils seront en France dans dans dans les prochains jours mais moi c'est une espérance don dire qu'avant la fin du mois de septembre vous pensez qu'ils seront rentrés il faut qu'il rentre parce qu'il faut qu'ils reprennent le fil de leur vie parce que ça fait des dommages et il faut qu'ils reprennne la compétition sportive parce que c'est des sportifs et ben écoutez je vous remercie grandement Antoine vest c la première fois que vous veniez dans notre émission depuis qu'elle a commencé sur Europe 1 depuis 1 an et et quelques jours merci grandement vous êtes avocat vous avez longtemps travaillé avec Maître duupupont Moretti vous étiez son associé je crois vous l'avez de temps en temps au téléphone ou et le jour où il arrête parce que j'ai l'impression qu'il est ministre démissionnaire il reprendra la robe mais je sais pas je crois qu'il a il a dit que c'était quelque chose à quoi il réfléchissait mais les modalités de ça ce qui va se passer je crois que toute la France est au courant que c'est assez incertain est-ce que c'est un bon ministre de la Justice monsieur Dupont Moretti je suis pas objectif donc voilà quand on parle de quelqu'un avec qui on a travaillé avec qui on a des bons contacts on est pas objectif moi je trouve que c'est quelqu'un qui a qui a essayé de remplir son office avec l'énergie et l'intégrité que je lui connais et il a fait des choses donc encore une fois critiquer en permanence les dirigeants est responsable ça mène nulle part moi je j'ai vu quelqu'un qui était à la tâche qui s'est positionné rapidement dans un métier qui était pas le sien et c'est aussi positif de voir des gens qui sont pas des politiques de carrière et je pense qu'il a fait des choses vraiment positives pour tout le monde et il a aussi d'une certaine façon réussi alors que c'est peut-être pas ce qu'on pensait de lui au début à pacifier un petit peu certaines relations et voyez hier moi j'étais dans une prison et il y a eu cette fameuse fusillade à lî et moi j'étais à l'intérieur mais j'ai été protégé par les surveillants pénitentiaires je me suis dit s'il y a pas les surveillances pénitentiairees notre métier serait bien dangereux s'il y a pas les juges il sert à rien donc j'ai aussi l'idée que cette séquence qui se passe là en ce moment c'est aussi la la possibilité de rappeler qu'on travaille ensemble et en ce sens je trouve que ça a été plutôt un bon ministre parce qu'il a vraiment fait des efforts pour que les gens se parlent merci grandement Antoine veille revenez quand vous voulez parce que ces dossiers nous intéressent toujours et ces dossiers de justice intéresse également beaucoup les auditeurs il est 12h28 nous marquons une pause à tout de suite