Aymeric Caron / Philippe Poutou "Antifascisme, anticapitalisme : des combats pour le vivant" #REV

Published: Sep 01, 2024 Duration: 01:21:23 Category: News & Politics

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bonjour à toutes et tous bienvenue à l'unirf cité la 2e édition de l'unirf cité alors dans des conditions un petit peu particulières hein comme vous avez pu le constater en tout cas on vous remercie vraiment d'être là si nombreux si nombreus malgré les circonstances justement euh bah ça tombe bien puisque le le premier thème cette première conférence a pour thème la lutte contre le fascisme et contre le capitalisme quand même directement lié ce qui se passe hein puisque on sait aujourd'hui les agriculteurs qui nous menacent et nous intimident et tentent de perturber ce cet événement sont membres en partie de des jeunes agriculteur et de la FNSEA qui donc défend une agriculture intensive alors aujourd'hui bah pour inaugurer cet événement j'ai vraiment le plaisir et l'honneur de d'accueillir donc Emeric Caron président fondateur de la rêve donc notre parti politique qui organise aujourd'hui nos nos universités d't et qui est député de Paris merci em d'être là [Applaudissements] [Musique] et puis Philippe Poutou qui est membre de la direction de du parti NPA l'Anticapitaliste qui est conseiller municipal de Bordeaux on est super heureux de te recevoir cette année on te remercie beaucoup [Applaudissements] alors entre le NPA et la rêve on a des proximités on a aussi des divergences mais on a beaucoup de combats qui nous rapprochent dont justement l'anticapitalisme et l'antifascisme qui sont des valeurs fondamentales en tout cas à la rêve et aussi on NPA c'est pour ça donc qu'on vous a invité pour intervenir sur cette question bien sûr bien sûr excuse-moi juste un petit mot pour vous dire bonjour avant qu'on rentre vraiment dans dans le débat c'est vrai que c'est la première conférence discussion qui ouvre ces deuxè université d'abord un mot particulier pour Philippe merci d'être là et d'être donc l'invité qui qui ouvre cette deuxème univ cité je suis vraiment très très heureux de so parce qu'il y a des proximités entre le NPA et la rêve on aura peut-être l'occasion d'en parler pendant pendant ces 3 jours on en a aussi parlé un tout petit peu tout à l'heure dans pendant le le le petit temps o attendu parce qu'on attendait avant de venir parce qu'on savait pas ce qui allait se passer on nous disait fait attention ils vont vous enlever ils vont vous tirer dessus non non mais c'est vrai on était on était dans un café parce que oui on savait pas comment donc on attendait de savoir exactement comment on allaitre manger bref on discutait un petit peu effectivement de de tout l'intérêt qu'on avait à à dialoguer encore davantage avec le NPA et peut-être à envisager des choses communes pour la suite mais c'est pas l'objet de de notre table ronde et je voulais quand même aussi euh signaler que parmi euh comment dirais-je les avantages d'avoir Philippe avec nous aujourd'hui c'est que Philippe est quand même à mes yeux la personne qui a sorti la plus belle punchline qui n'a jamais été sorti à des candidats d'une campagne présidentielle je sais pas si vous vous en souvenez mais c'est un moment mythique gravé maintenant dans l'histoire politique et télévisuelle française donc encore bravo pour ça Philippe et juste un tout petit mot général mais je j'en termine là-dessus un grand merci à vous d'être là je découvre l'endroit c'est toutes les équipes de la rêve qui ont préparé ces deuxè unir cité dont Azelma dont Victor qui est peut-être pas très loin où il est en train de qui c'est un travail énorme qui est mené par nos équipes juste en de mots le le le le ce mouvement la révolution écologique pour le vivant existe depuis maintenant bientôt 6 ans 6 ans on est parti de rien euh de quelques personnes dans une salle en disant mais si on faisait un nouveau parti d'écologie cette fois-ci d'écologie radicale un parti qui qui mettent en avant la question des droits du vivant et des droits des animaux en particulier ça n'existe pas c'est un vrai manque dans le dans le débat public euh français franchement euh j'aurais pas imaginé à l'époque que 5 ou 6 ans plus tard on aurait effectivement un poste de député que on aurait un rendez-vous annuel comme CELI ci c'est la 2è édition où vous êtes si nombreux parce que je sais qu'il y a déjà beaucoup plus de participants l'an dernier l'an dernier c'était déjà un beau succès quand je vois cette salle qui est pleine je vous dis que c'est quand même extraordinaire et pour moi c'est néanmoins encore le début on a encore beaucoup beaucoup de choses à faire à la rêve on n'a pas encore développé tout notre potentiel politique et c'est le travail que nous allons devoir faire notamment dans l'année qui vient mais tout ça on aura aussi l'occasion d'en reparler mais voilà c'était juste un tout petit préambule pour vous remercier tous d'être là et pour vous souhaiter de merci d'avoir fait le déplacement et de de très belles unirf cité merci alors parce qu'on a pris un petit peu de retard et que ensuite on a d'autres conférences et une soirée aussi un spectacle ce soir on va essayer de peut-être écourter un tout petit peu la conférence mais on va quand même aborder ce que ce qu'on avait prévu d'aborder en fonction aussi des discussions évidemment et puis si on peut avoir un temps d'échange à la fin ça serait génial on va essayer euh on avait pensé déjà bah rebondir sur l'actualité puisque donc le thème c'est antifascisme antiapitalisme des combats pour le vivant euh aujourd'hui ces thématiqu là raisonne énormément avec l'actualité alors on l'imaginez pas à ce point-là quand on a imaginé le programme de l'unir cité mais avec les deux dernières élections avec l'extrême droite en tête des voix euh avec aussi la montée de l'extrême droite aussi dans les médias les ratonades à Lyon à Rennes et cetera euh et puis le capitalisme évidemment les multinationales qui qui qui s'enregissent de plus en plus Bernard Arnaud tous ces multimilardaires qui qui pillent à la fois les richesses et la planète ce sont des thèmes qui qui résonnent plus que jamais dans l'actualité alors mes premièrees question pour lancer le débat et les discussions euh bah c'est justement ces lutesl donc semble actuelle mais quelle est votre analyse à vous deux en tant que finalement dirigeants de partis politiques pour lesquels ces luttes sont euh des valeurs fondatrices et est-ce que euh quels sont les enjeux actuels en fait de de de ces lutte Philippe tu veux commencer bon d'abord je réagis sur le mot conférence he j'ai toujours du mal avec ça euh je me sens pas capable de faire des conférences et donc c'est juste une histoire de mot de ce qu'on y met derrière et l'idée c'était moi ce qui m'a paraît important ou ce qui nous a paraît important en tant que militant c'est d'avoir des échanges des échanges entre organisations différentes donc entre militantes d'organisations différentes et c'est vrai que moi ce qui fait que j'acceptais de venir c'était cette envie de de se retrouver comme ça et et puis de confronter des idées en sachant qu'on est très proche en fait sur beaucoup de sujets et peut-être la grosse différence qu'on peut avoir enfin la première je verrai qui est assez importante c'est que emerck été élu au premier tour quand il se présente à l'élection législative et que moi même au deuxème tour je suis banané quoi dans l'ode quoi par un compte candidat facho en plus c'est presque vexant voilà mais donc voyez la différence déjà hein peut-être oua peut-être c'est c'est c'est vrai que c'est quand même un endroit particulier même si l'ode c'est une chette région et c'est aussi une terre historiquement de gauche malheureusement mais là c'est là où on discute de ça aujourd'hui c'est ce qui est très inquiétant dans la dans la sitation actuelle c'est c'est comment c'est cette idéologie d'extrême droite réactionnaire et même avec une certaine forme de violence politique elle a pu s'implanter s'installer et y compris dans des endroits où on on comprend pas pourquoi et puis dans des dans des populations qui sont en plus historiquement de gauche avec même un passé de lutte sociale importante c'est le cas de l'ode mais c'est le cas d'autres régions donc il y a un côté incompréhensible dans la situation actuelle après ce qui ce qui renforce à l'inquiétude de la situation c'est que c'est pas qu'en France qu'on est confronté à une plus qu'une montée de l'extrême droite et des idées fascisante c'est quelque chose qui est planétaire en fait hein c'est tous les continents sont touchés parce là on peut parler de la violence politique mais les États-Unis l'Argentine le Brésil pour parler du continent américain mais euh on voit aussi en Afrique naie des régimes qui sont pas forcément par définition d'extrême- droite mais en tout cas très autoritaires dictatoriaux on le voit avec Poutine on le voit aussi dit malheureusement dans l'ensemble de l'Europe qui est un continent riche mais qui aussi subit des dérives très autoritaires c'est l'Italie avec un gouvernement d'extrême droite c'est les Pays-Bas avec une extrême- droite qui est quasi majoritaire c'est les pays nordies comme la Suède qui sont aussi en train de de vivre une montée extraordinaire de l'extrême droite et puis donc la France qui baigne dans une ambiance extrême- droite mais même là aussi la définition de l'extrême droite c'est pas juste le RN avec reconquête c'est aussi dans le macronisme c'est aussi dans l'appareil d'État où on voit cette idéologie d'extrême droite qui est en lien avec le colonialisme l'idée coloniale raciste et xénophobe donc voilà on voit qu'on est quand même bien empêtré là-dedans et que ça paraît quand même difficile à court terme de de de d'envisager de se sortir de ça et d'arriver à à respirer vraiment donc ça c'est le côté qui est quand même très inquiétant alors il y a besoin évidemment de discuter ça de comprendre et c'est quoi le coup de c'est les agriculteurs qui font voilà ben c'est bien ça met l'ambiance et mais mais même ce qui se passe aujourd'hui c'est c'est une traduction de cette ambiance politique violente et et profondément réactionnaire et on n'est pas dans le fascisme mais c'est là où il faut après il faut voir comment on discute de la question de l'extrême droit des idées réactionnaires et de de l'idée fasciste mais ceci dit à partir du moment ou des groupes politiques ou des groupes sociaux se sentent capables de faire ce qui se passe aujourd'hui c'estàdire de tenter d'empêcher ou de perturber une initiative politique de gauche on peut penser qu'on est dans des approches de méthodes fascisantes hein qui sont celles d'intimidation de pression donc pas juste de violence verbale mais ça peut être aussi de la violence physique et donc d'empêcher la libre expression d'autres idées et donc là on est véritablement dans dans dans ce contexte là donc c'est bien de débattre avec cette illustration là euh on l'avait déjà vu avec le mouvement des agriculteurs he qui est qui est quand même bien malheureusement imprégné de cette idéologie violente et d'extrême droite heureusement il y a aussi toute une partie des agriculteurs qui sont sur d'autres idées et notamment de la remise en cause du système productiviste et intensif et du modèle agricole capitaliste mais ceci dit malheureusement ce qui est majoritaire aujourd'hui ça reste quand même plutôt des courants de droite et d'extrême droite donc voilà donc je suis je faut pas je veux pas être trop long parce que l'idée c'est de discuter mais ça c'est le décor qu'on peut planter quoi c'est que voilà voilà C ambiance et là je finirai sur une idée mais je suppose qu'elle est partagé là c'est qu'en fait on s'aperçoit que la montée des idées d'extrême droite ou la montée du fascisme c'est pas juste une histoire moral c'est pas juste qu'aujourd'hui il y aurait des racistes ou des méchants et des antidémocrates qui surv qui surgiraient comme ça euh c'est à mettre en lien évidemment avec l'approfondissement de la crise du monde capitaliste et plus cette crise devient violente avec les inégalités sociales les injustice sociale avec la pauvreté la précarité la misère et on voit que c'est sur ce terrain-là que se développe les idées d'extrême droite les idées aussi individualistes et la haine des autres ou la méfiance ou la peur des autres parce qu'en fait c'est de plus en plus le chacun pour soi c'est une concurrence qui est exacerbée au sein des populations notamment dans les milieux populaires et on voit que l'extrême droite se nourrit de tout ça et et je finis sur cette idée que cette extrême droite là elle est en lien avec euh ben les possédants la classe qui dirige la société parce qu'on voit bien aussi qu'à un moment donné c'est l'extrême- droite qui peut ass assurer l'ordre tel qu'il est l'ordre capitaliste l'ordre injuste l'ordre des dominants et et on voit comment tout ça ça se tient et ce qui ajoute à notre difficulté aujourd'hui à nous de pouvoir combattre ces idées-là et de pouvoir inverser le le rapport de force mais tu as fait une transition magnifique mais je parce que en fait on vous l'aborder aussi à un moment donné dans cette discussion les liens entre justement le le fascisme et le capitalisme parce que souvent on les met ensemble en tout cas dans nos combats à gauche et euh et c'est c'est hyper intéressant et Emerick est-ce que tu peux réagir peut-être sur bah sur ce qui se passe dans l'actualité et que c'est ces deux C ces deux ces deux fléau et en quoi tu peux faire le lien toi entre ces deux luttes aussi bah il y a pas de lien naturel on va dire entre le fascisme et le capitalisme si on s'intéresse à la définition du capitalisme originel qui lui n'a rien de fasciste si on reprend le le capitalisme dans sa tradition protestante qui était à à la à sa naissance à sa création qui était pas un capitalisme d'accumulation qui était qui était pas un capitalisme de prédation donc je pense que si on veut faire le lien faut s'intéresser aux formes nouvelles actuelles récentes en tout cas au 20e siècle du capitalisme et c'est vrai que on a vu que le monde capitalistique avant la Seconde Guerre mondiale avait déjà fait le choix d'accepter le fascisme pour ses propres intérêts et on voit très bien qu'aujourd'hui c'est en train de recommencer euh alors le mot fascisme il faut toujours l'utiliser avec beaucoup de précaution parce qu'on a peut-être parfois tendance à dire fasciste fascisme un petit peu trop facilement mais si aujourd'hui on l'utilise en disant que le fascisme est en train de revenir si moi je l'utilise ce mot c'est parce que je l'assume complètement il y a alors qu'est-ce que le fascisme là il faudrait qu'on fasse une conférence là-dessus euh il y a Umberto eo par exemple qui propose une définition avec je crois que lui il a neuf critères du fascisme et on va constatz qu'il y a des mouvements comme le mouvement de Zemour qui qui remplit tous ces critères donc il y a n n sommes pas pas basculer encore dans une société à nouveau fasciste mais là il avance doucement il rampe et et on voit que il est relayé par la macronie notamment avec cette extraordinaire ironie que Macron a été élu deux fois en prétexte qu'il était censé protéger les Françaises et les Français de l'extrême droite alors non seulement il ne l'a pas fait puisque l'extrême droite est encore monté sous son premier quinena et depuis 2 ans mais en plus de ça il a validé lui-même dans ses discours ou dans les lois qu'il a fait passer il a validé les discours de l'extrême droite la loi immigration par exemple mais on pourrait parler d'un certain nombre d'autres d'autres sujets et puis il a fait un choix très clair lorsqu'il dissou le soir des européennes il fait le choix de mettre l'extrême droite au pouvoir il est certain que l'extrême droite va gagner c'est ce que disent les europées il ne s'attendait absolument pas à ce que les forces de gauche et d'écologie qui étaient un petit peu en froid depuis quelques mois en ayant acté la fin de l'anupes il s'attendait pas du tout à ce que ces forces se réunissent à nouveau en quelques jours en disant on va faire une autre unupè on va appeler ça le nouveau front populaire et on part ensemble au législatif c'était bien évidemment ce qu'il fallait faire et heureusement que il y a eu cette réaction de tous les dirigeants des des m de la gauche et de l'écologie mais c'était pas du tout prévu et c'est pour ça qu'on est dans cette situation d'attente aujourd'hui d'un nouveau gouvernement parce que Macron a été complètement surpris par ça mais ce que ça veut dire c'est que c'est une imposture totale que Macron puisque il se retrouve au pouvoir uniquement parce qu'il est là pour faire barrage au rassemblement national l'fn à Le Pen et finalement il va se transformer en piédestal de cette extrême droite et effectivement le lien avec le le le le capitalisme il est là puisque Emmanuel Macron c'est typiquement le dirigeant qui a été coopté par les milieux financiers et et les milieux des grandes entreprises pour défendre leurs intérêts et d'ailleurs comm vous les des articles dans la presse aujourd'hui il est écrit que Macron a rassuré ses milieux financiers après le résultat du deè tour de législative en disant non non rassurez-vous je continuerai sur le même cap et c'est pour ça qu'il veut pas nommer quelqu'un du nouveau front populaire parce qu'il a fait des promesses pr à cette classe capitalistique de l'entreprise et de la finance effectivement mais je crois que c'est Frédric Lordon qui l'avait lui-même théorisé il y a déjà de ou 3 ans dans un édito extrêmement intéressant où il disait vous savez si un jour la classe capitalistique a choisir entre Mélenchon et le Pen il prendront Le Pen parce qu'effectivement Le Pen l'extrême droite ne va jamais aller à rebour des intérêts des plus riches jamais il y a des discours de façade effectivement ça bien vu les retraite ils étaient pas là vous voyez leurs hésitations on sa pas un jour Le Pen a dit pourquoi pas 67 ans la retraite finalement dit non non mais c'est pas que je voulais dire ce sera bien 62 enfin ils sont dansisation permanente et à l'Assemblée on le voit bien ils sont absents de tous les combats sociaux l'extrême droite au commmentation du SMIC ils sont pas là euh enfin bref je pouris faire tas de sujets comme ça qui prouverit leur absence totale de volonté de justice sociale effectivement dans un monde de plus en plus violent en raison du modèle économique qui désoriente les citoyennes et les citoyens et bien tout est favorable à ce que la pensée fasciste s'installe à nouveau dans une société qui qui subit une perte de sens où chacune et chacun d'entre nous se pose la question de l'intérêt d'aller travailler pour une somme parfois dérisoire euh pour un une activité dont on a parfois du mal à trouver le sens et bien typiquement c'est là que peuvent s'installer les les idées les plurences donc effectivement il est là le lien il y a que la violence qui est perpétrée par le modèle capitalistique libéral en tout cas dans sa forme actuelle néolibérale au moins et ben cette violence là a une répercussion directe sur le modèle politique ensuite qui s'installe et qui accompagne et cette viol du néolibéralisme économique a besoin d'ailleurs de cette violence politique pour perdurer oui c'est sur le lien entre fascisme et et capitalisme c'est le contenu de classe qu' peut y avoir dans le fascismeon c'était Daniel Guerin je sais pas s'il y a qui voudrait pas faire unel de service mais Daniel Guerin c'est un militant anarcoosyndicaliste des années 20 30 qui était à un moment donné militant de la SFIO donc du Parti socialiste de l'époque éit à l' gauche de la SFIO c'est un peu comme c'est pas Vals aujourd'hui par exemple dans le PS quoi c'est c'était plutôt une aile ouvrière et combattive et il avait écrit un bouquin qui s'appelle fascisme et grand capital hein c'était la deuxième partie l'autre c'était la peste brune hein qui qui parce qu'il avait voyagé à vélo euh dans le nazis enfin l'Allemagne nazi au début et puis il raconte un peu ce qu'il voit et après donc il a son bouquin d'analyse sur euh et montrer en quoi les les les classes possédentes ont euh adhéré au fascisme d'ailleurs il y avait un film qui s'appelle un bouquin qui s'appelle l'ordre du jour aussi qui raconte ça je sais pas si euh de non l'ordre du jour c'est Éric vulard euh vulard ouais buulard et qui raconte là aussi comment les les grosses entreprises capitalistes allemandes ont choisi Hitler d'ailleurs il raconte un repas un repas de de de où il s'accorde et tout ça donc voilà il y a de ce lien là et aujourd'hui on le voit c'est perceptible même si effectivement on n on peut pas dire qu'on vit le fascisme c'est juste on est dans une période où il y a un danger fasciste une évolution qui apparît même malheureusement un peu inexorable mais en tout cas une évolution très dangereuse et on voit aujourd'hui justement ce lien multiple entre ces couches de privilégiés de possédants ne serait-ce qu'en écoutant les médias hein vous avez vu pendant la campagne législative notamment donc avec cette construction du nouveau front populaire quelle a été l'attitude des médias et autour des médias donc de cette classe des possédant des privilégiés des commentateurs de l'actualité où en fait le danger c'était plus l'extrême droite en fait le danger c'était le nouveau front populaire le danger c'était cette gauche radicale cette extrême gauche Lafi est taxé aujourd'hui d'extrême gauche de plus en plus donc tous les radicaux qui peuent y avoir là-dedans et on voyait la peur qu'ils avaient de cette gauche qui réapparaissait et là c'était tout qui s'inversé hein mais de la même manière sur la Palestine comment tout s'inverse on est en soutien d'un peuple qui défend sa enfin qui aspire à une autonomie à une démocratie à des droits et finalement ça ce sont c'est juste un peup ben voilà ben on a un chien qui qui visiblement est plutôt côté libéral mais en tout cas il apprécie pas l'expression d'une solidarité envers le peuple palestinien qui euh mais voilà mais on le voit aussi là-dessus hein toute la violence qu' peut y avoir dans il y a eu encore une interview euh euh de Louis euh le député de Hadfi Louis Bayard je sais pas si vous avez vu ça ça circule pas mal hein où une journal lui il parle de génocide et la journaliste elle lui dit non non mais là vous déconnez euh euh génocide c'est pas le mot qui est adapté et vous le savez très bien que c'est pas le mot qui est adapté vous êtes cynique mais comme ça là journaliste qui interview Louis Bayard qui lui essaie d'expliquer pourquoi et donc on voit donc cette classe là et les journalistes en T bon chien de garde sont aussi par réflexe et c'est là où on voit le réflexe de classe où finalement le danger pour eux la peur qu'ils vont avoir ça sera plus effectivement du côté d'une gauche qui pourrait éventuellement se reconstruire et redevenir menaçante dans l'idée qu'elle pourrait réimposer des politique de partage des richesses de réduction des des inégalités sociales ça c'est dingue vous avez vu que l'augmentation du SMIC même si on s'éloigne un peu du sujet mais tout est à mettre en lien quoi dès qu'on parle d'augmentation du SMIC c'est pas possible c'est irréaliste alors qu'on est dans un monde où il y a des multimilliardaires qui enfin d'une indécence incroyable enfin bon voilà on est dans ce monde-là et donc en fait au bout du compte le fascisme c'est presque la dernière étape d'un écrasement des couches populaires en va il faut se taire il faut se taire il faut baisser la tête et dès qu'on ose un peu ou dès qu'on aurait un espoir de changer les choses et ben on nous écrase on nous tape dessus et on est dans ce contexte politique là et c'est vrai que donc le fascisme ce serait l'aboutissement de ça c'est qu'à un moment donné on règle définitivement les choses en muselant complètement la population et notamment la classe des travailleurs et des travailleuses en dissolvant tout tout moyen de de contestation et c'est vrai que Macron il est dans des dans des situations de de d'étape vers ça avec Darmanin d'essayer d'empêcher à ce qu'on puisse contester protester et donc exprimer nos idées et une aspiration à un autre monde donc voilà on est dans ce contexte là donc il y ara véritablement un lien effectivement entre les idées d'extrême- droite et fascisme et euh le pouvoir l'ordre tel qu'il est aujourd'hui entre les mains des classes dominantes juste pour compléter ce que tu tu viens de le dire à la fin il y a quand même des points communs quand même évidemment le macronisme n'est pas un fascisme faut pas raconter n'importe quoi en revanche il y a euh des éléments qui peuvent s'apparenter à des choses qu'on trouve dans le fascisme et je pense notamment au parti unique parce que l' mocronisme est un C fois c'est un mouvement politique un espace politique qui prône le parti unique que nous raconte Macron depuis qu'il a été élu qu'il n'y a aucun parti politique qui vaut si ce n'est le sien il y a aucune idée politique qui vaille si ce n'est celle que lui a décidé de mettre sur la table c'est raison pour laquelle sa manière à lui de garder le pouvoir c'est de dire finalement il n'y a en terme politique de personnes légitimes à exercer le pouvoir que les macronistes et que ceux qui sont d'accord avec nous c'est-à-dire vous regardez bien on exclut l'extrême droite bon ça ça me va très bien làdus on va être d'accord mais il va prendre tout ce qui est à gauche du macronisme pour dire voyez c'est peêtre pas clair alors comme il peut pas sur le PS il a un peu de mal il va passer par le truchement de l'association qui est entre le PS et Lafi mais puis un moment c'était devenu que Lafi n'avait pas le droit de gouverner parce queils étaient antirépublicains ça suffisait pas je sais pas si on sou ils ont ils ont rajouté les vers ils ont commencé à dire les veres non plus ils sont pas républicains donc ça passé au PS ensuite donc l'idée de la macronie et c'est là j'en reviens effectivement à la question du euh du capitalisme du néolibéralisme l'idée c'est qu'il n'y ait finalement qu'un seul mouvement politique qui puisse exister enarissant comme républicain crédiible acceptable et ça c'est un je suis désolé c'est un signe du fascisme le fascisme qui ne tolère rien d'autre que lui-même comme idée avec également d'autres ressorts pour que ce modèle là puisse s'appliquer c'estàdire l'exclusion des paroles dissidentes de celle qui est au pouvoir donc on va censurer on va censurer des militants écologistes on va les présenter comme des écoterroristes c'est intéressant ça écoterroriste pour des gens qui manifestent contre des bassines extrêmement polluantes donc des gens qui manifestent pour le bien commun sur des bases scientifiques pour le vivre ensemble et bien on va les qualifier des codes terroristes on va les condamner pourquoi pas on va les condamner parce qu'on va trouver que dans une manifestation on va trouver un truc à reprocher il a été violent d'une manière ou d'une autre faut regarder un peu les les les les histoires judiciaires depuis 2 3 ans dans des manifes où il y a des écolos de nombre de personnes qui sont fait condamn alors qu'il avaient rien fait c'est aussi des interpellations au domicile avant même qu'une manifestation a eu lieu ce genre de ce genre de chos ça passe par les médias également c'est-à-dire que lorsqu'on a des médias qui euh qui sont au service de ce qu'on va appeler allez pour faire un discours très extr le grand capital en tout cas en tout cas les les grands groupes financiers on va voir qu'il y a une pensée unique on a aujourd'hui dans les chaînes info on a le choix entre la droite dure ou l'extrême droite vous voyez que la nuance est quand même quandême pas énorme et dans les grands journaux également les hebdomataires et ainsi de suite vous allez voir qu'en fait c'est quasiment toujours aujourd'hui la même ligne politique il y a très très peu de nuances aujourd'hui en tout cas tous les médias qui sont détenus par des grands groupes disent à peu près la même chose et la panée unique c'est un marqueur du fascisme c'est pour ça qu'il y a quand même un flou enfin quand je vous entends parler entre à la fois on voit que les macronistes sont les marche-pieds de l'extrême droite et en même temps on voit aussi que ils utilisent leur méthodes et moi je me souviens aussi de par exemple d'un épisode l'assemblée Emer quand tu as voulu faire une minute de silence pour des réfugiés en Grèce et que qui qui ont été naufragé et et la la présidente de l'Assemblée nationale yelbon Pivet a refusé cette minute de silence on s'est demandé en tout cas en en discutant avec des militants si elle faisait ça pour faire plaisir au Ren ou si elle le pensait vraiment si vraiment elle voulait s'opposer à ça cet épisode c'est vrai qu'il est intéressant c'était il y a 1 an à peu près il y a eu un naufrage en Méditerranée 600 morts donc de très nombreux enfants qui qui étaient morts dans la cale du du bateau il avait eu finalement assez peu de relais dans dans la presse avait pas fait on avait parlé un petit peu mais pas énormément sauf que c'était la plus grande catastrophe de ce genre depuis au moins 20 ans et c'est vrai que j'ai proposé pendant les questions gouvernement ça j'ai proposé une minute de silence spontanément et ce qui était dingue c'est que tout le monde s'est levé le gouvernement s'est levé donc bornne qui était premier ministre à l'époque slevé tout le monde l'a accepté sauf en face en face dans extrême droite l'trême droite qui commencé à gueuler parce que là on demandait une pensée pour des hommes et des femmes qui traversaient la Méditerranée pour souvent fuir la misère fuir des dangers et cetera et bien sûr l'extrême BR ne supporte pas ça donc elle a commencé à protester il Bron Pivet a interrompu la minute de silence suite aux protestations de l'extrême droite ce genre de concession faite au fascisme c'est absolument insupportable sachant qu' BR PIV c'est la même qui avait dit dit que Chenu qui était l'un des deux vice-présidents RN de l'Assemblée nationale était un très bon vice-président de l'Assemblée nationale elle dit il c'est pas un bon Président c'est un très bon Président quand on donne des gages comme ça à l'extrême droite et ben effectivement on fait progresser le fascisme oui et puis non non vas-y vraiment ce qui est intéressant c'est après conviction pas conviction parce que Macron par exemple ce qu'il était dans dans sa campagne de 2017 et aujourd'hui c'est pas le même Macron il peut-être qu'il cachait ses idées méchantes autoritaires et tout ça mais peut-être pas et en fait ce qu'on s'aperçoit c'est que il y a beaucoup de gens dans le personnel politique qui en fait nont pas d'idée tant que ça ils sont bon au service des plus riches évidemment mais si le monde capitaliste était pas en crise s'il pouvait gérer ce monde là tranquillement en laissant les syndicalistes manifester en laissant les manifestants aussi à antibassine manifester enfin si ça pouvait se faire tranquillement il le laisserait faire peut-être et c'est justement l'approfondissement d'une crise économique et qui qui fait qu'aujourd'hui tout devient hyper instable c'est hyper instable économiquement c'est hyper instable socialement même les institutions la démocratie c'est hyper instable et encore une fois pas qu'en France on voit tout ce qui se passe un peu partout on a l'impression qu'on peut même presque basculer dans une guerre quasi mondiale avec ce qui se passe en Ukraine voilà on est dans un système où finalement et en plus en parlant de de la planète qui est en feu dans le sens où dérèglement climatiqu famine et puis les les météo enfin les événements météorologiques qui qui s'aggrav et tout ça donc en fait tout devient hyper instable et dans ce contexte làà on peut imaginer que là ça devient un réflexe un réflexe de classe c'est que finalement dans un monde où tout devient complètement dingue ben finalement leur seule leur seule sécurité à eux et ben c'est de se raccrocher donc à cette idéologie dominante et le fascisme certainement que quelque part même s'ils imaginent pas à quel point ça peut se retourner aussi contre des tas de gens du côté des des classes riches parce que le nazisme ou le fascisme italien ou même Franco en Espagne ça c'est il y a certainement eu des gens riches qui ont été victimes de ce fascisme là mais on peut penser qu'il y a un réflexe de classe et et en fait quand on voit comment ils réagissent par rapport à la gauche quand on voit comment ils s'énervent dès que la gauche se se redevient un peu influente ou qu'elle commence à même regagner électoralement c'est ça qui est intéressant à voir c'est qu'en fait voilà ils se sentent en danger ils sentent que leur monde peut peut s'effondrer et donc la seule façon de les rassurer ben c'est c'est du côté des idées actionnaire donc du côté de d'éventuellement donc d'un régime autoritaire c'est ils envisagent pas le fascisme forcément d'ailleurs Macron ilenvisage pas mais on peut penser que leur idée en tout cas c'est pas choquant d'être hyper autoritaire et de mettre au pas la population ça ça doit pas les déranger du tout comme ça au moins ils font pas chier avec des grèves ou avec des revendications salariales donc c'est ça je pense c'est du réflexe de classe quoi et on est vraiment dans cette idé ils se rendent bien compte on voit Zemour on voit l' Nias Le Pen ou Bardella et compagnie c'est facile à voir qui remettent pas du tout en cause l'ordre social et l'ordre capitaliste et c'est c'est tout ça qui fait qu'aujourd'hui ben plus ça se d règle plus ça devient instable ben plus on voit une un paysage politique qui se radicalise à droite et et si je vous amenais aussi sur la convergence des luttes c'était bah pour avancer dans nos partis mais aussi euh pour deux raisons la première c'est que les défenseurs bien souvent de la convergence des luttes considère que l'origine des mots de la société ce serait le capitalisme en tout cas l' l'accaparement des richesses c'est pour ça que je je vous posais cette question après au-delà de la réflexion philosophique ça peut être aussi d'ailleurs les discriminations le fait de diviser les gens entre eux de l'autoritarisme chacun a sa théorie sur l'origine mais en tout cas au-delà de l'histoire pour aller vers l'avenir et vers les solutions et vers les luttes quand on voit justement cette actualité cette monté du fascisme l'autoritarisme et du capitalisme comment on fait concrètement maintenant pour lier ses Lutes entre elles agir efficacement face aussi au dénis de démocratie comment on fait fait pour se souder pour continuer à espérer euh concrètement comment on fait et et pourquoi parfois alors peut-être c'est le le le comment dire l'être humain qui est comme ça mais pourquoi parfois alors que tout nous réunit contre ces lutesl sur ces Lutes là pardon est-ce qu'on se divise justement parfois typiquement sur des des luttes contre le fascisme par exemple le la guerre à Gaza je veux dire on n'est pas tous aussi euh beaucoup de politiques restent silencieux sur ce sujet alors qu'on devrait être solidaire et et montrer notre notre notre détestation notre voilà notre notre lutte et notre combat comment ça se fait qu'on se divise sur ces thèmes-là alors que tout nous réunit au contraire je suis pas sûr d'avoir tout compris dans la question euh pardon je me suis un peu emportée disais que disons que les combats de gauche en tout cas humaniste anticapitaliste et antifasciste aujourd'hui il me semble et on est beaucoup en tout cas à le penser qu'on doit converger et s'unir sur ces lutlà pourquoi on se divise sur ces Lutes là et comment être efficace sur quel excuse-moi Z sur quelle lutte en particulier et ben contre le capitalisme et contre le fascisme ah ah oui c'est encore une autre question d'accord pourquoi la gauche n'est pas unie pourquoi les partis de gauche etcologie sont pas unis et les militants d'ailleurs pas que pas que les dirigeants politiques je sais pas moi si c'est par j'en sais rien si j'avais la solution je jeais [Rires] moi ce que je crois fondamentalement c'est que ça veut pas dire grand-chose la gauchche c'est comme l'écologie ça veut plus dire grand-chose tout le monde peut dire je suis écolo il y a pas une personne qui qui vous dira euh moi je suis pas écolo les personnes qui vous dira moi je déteste la nature il y a très peu de gens qui oseront dire je déteste les animaux euh tout le monde va aujourd'hui alors que ça c'est des grosses évolutions idéologiques parce qu' il y a 50 ans l'écologie était fortement moquée mais aujourd'hui plus personne n'oserait dire ça c'est politiquement correct de dire je suis écolo donc tout le monde est écolo Valée PC est écolo Marine Le Pen est écolo tout le monde non dans un débat elle le dira jamais non non elle va dire qu'il y a des écolos comme nous qui sont terribles qui sont l'écologie punitive et C et CEA mais eux non non mais ils vont dire que c'est eux la vraie écologie l'écologie de la tradition et ce que je veux dire c'est qu'il y a des mots qui aujourd'hui veulent plus dire grandchose la vraie question si le camp de la gauche et de l'écologie au sens large est divisé c'est tout simplement parce que je crois qu'on n pas d'accord sur le modèle de société et ce qui est bien dans le nouveau front populaire et précédemment dans la nuupes c'est que on avait réussi tous et on a réussi puisque c'est c'est d'aualité de populaire à se mettre autour d'une pour comment dirais-je rappeler les fondamentaux de qui qui unissent le camp de la gauche et de l'écologie mais on voit bien que les les les les les tensions qu'il peut y avoir de manière constante pour essayer de mettre à mal le le le nouveau front populaire en tout cas cette union qui aujourd'hui s'appelle NFP sont liés à des perceptions différentes il y a une partie du Parti socialiste aujourd'hui qui ne voit pas la société comme nous on la voit on ne veut pas la même société donc c'est surtout à mon avis il a ça la question c'est quel est le modèle qu'on veut construire et je pense qu'il y a une partie de la gauche et même une partie de la classe politique écolo qui est coincé dans une vision assez dépassée de la société alors la question qui peut se poser aussi c'est celle donc de la révolution ou de la transition ou de l'adaptation nous à la rêve on a choisi c'est la révolution c'est-à-dire on dit on n'aime pas le monde dans lequel on vit on ne veut pas le transformer à la marge on veut tout changer ça il faut l'assumer aussi faut assumer cette radicalité et c'est là qu'il peut y avoir un petit embarras aujourd'hui dans le comp de la gauche et de l'écologie c'est que voyez bien d'ailleurs ce que les médias racontent je sais pas si vous vous souvenez de la campagne d' y a je sais plus c'était pas c'était la première campagne financielle de Macron où il y avait amont qui représentait le PS et puis il y avait Vals en face ils étaient en train de se battre qui allait avoir l'investiture et tu te rappelles Philippe il disait dans les médias il y avait la gauche responsable c'était Vals et puis et la gauche responsable à gauche de gouvernement et puis amont c'était l'autre gauche c'était la gauche fait comprendre d' respesonsable la gauche utopiste et cetera et cetera euh mais l'un des difficulté c'est ça c'est qu'on présente les gens qui comme nous la rêve la France insoumise le NPA des gens qui qui veulent des changements de société radicaux on les présente comme des gens déconnectés des gens qui sont pas capables de gouverner le pays des extrémistes et CEA en fait toute idée aujourd'hui de justice sociale est présentée par le camp adverse c'està-dire le camp qui défend les intérêts des plus puissants des plus riches et présenté comme une utopie ou une folie donc il faut que tout simplement on assume qu'aujourd'hui on peut gouverner avec des idées radicales et il faut que l'ensemble des composantes du camp de l'écologie et de la gauche l'assume et le revendique et je crois d'ailleurs que beaucoup de Françaises et de Français eux-mêmes quand on leur fait pas peur parce qu'il est là le problème aussi ça c'est encore un autre aspect du VO c'est la désinformation médiatique qui est extrêmement importante mais quand on ne fait pas peur aux Français aux Français en leur racontant n'importe quoi sur qui nous sommes et sur notre projetque et bien ils nous disent la même chose mais oui on est tout à fait d'accord nous pour augmenter le SMIC pour euh pour taxer les les super profits pour revoir nos relations avec les animaux en en faisant en sorte que on arrête de les exploiter ou en tout cas en très grande partie quand on a des discussions rationnelles avec les Françaises et les Français on voit que le modèle qu' prône celui d'une rupture très claire très nette avec le modè existant et ben c'est acceptéro bien sûr j'ai pas tout cité c'était pas exhaustif oui oui alors la question de décroissance sachant que ce mot est très polémique nous on l'assume complètement mais là encore dans dans dans les différentses parties de gauche et d'écologie il est pas assumé par tout le monde mais en tout cas nous à la rêve bien sûr nous on dit il faut produire moins et consommer moins donc pour moi ça s'appelle de la après on peut l'appeler comme on veut mais en tout cas moi le mot décroissance me gêne pas toi aussi Philippe tu penses que la radicalité c'est la clé alors ouais plutôt ouais après en disant ça on dit pas non plus tout hein mais c'est les radicalité elles peuvent aller dans dans des sens différents on le voit avec le mouvement de quelques agriculteurs dedant euh mais sur la la question enfin c'est le constat qu'on peut faire c'est la division la division alors il y a la division politique la division de la gauche même si avec le NFP il y a eu euh après euh l'étape d'avant donc l'Union Populaire et euh et l'anupè il y a on voit bien que il y a ce sentiment qu'il faut recoller des morceaux qu'il faut remettre en place quelque chose et qu'on est complètement dépassé par les événements et qu'on est enfin ce qui provoque d'ailleurs beaucoup de résignation et sentiment de fatalisme c'est qu'en fait on a on se sent plus capable de quoi que ce soit et donc la gauche elle s'est faite complètement démonté et donc c'est la division politique mais aussi il y a une division plus profonde que ça d'une certaine manière c'est la division du du mouvement social enfin on est complètement fragilisé éparpillé on le voit au au niveau des luttes syndicales alors c'est lié en grande partie avec la crise du monde capitaliste les fermetures d'usines y compris démentellement des services public où il y a plus les grosses équipes syndicales comme avant bon il y a tout ça qui est dans le paysage euh mais ceci dit voilà on a aussi ce de division permanente et puis dans le milieu associatif aussi même si c'est hors champ politique mais c'est quand même lié au champ politique on voit bien une division de ce milieu-là très concurrentielle voilà on est là-dedans mais c'est aussi le certainement le ce qui domine toutes les périodes en fait on est dans dans un monde où les possédants de toute façon ils font tout pour diviser la majorité de la population ce qu'on va dire le camp des opprimés ou le camp des exploités et on est là-dedans on est on est piégé sur plein de choses en fait hein et le sectarisme en politique ou le l'esprit boutiquier en politique c'est une des traductions de de cette division là qu'on subit et qu'on narrive pas à contrecarrer donc évidemment la perspective aujourd'hui c'est reconstruire un mouvement social c'est reconstruire une unité c'est refaire des collaborations des coordinations militantes et on le voit ça ça le fait petit à petit on le voit notamment avec les soulèvements de la terre qui jouent un rôle très important sur une sorte de d'unifier d'essayer de faire en sorte que le mouvement associatif et politique militant ou des gens non organisés puissent se retrouver dans des mêmes luttes on le voit aussi de plus en plus dans le mouvement syndical he ce constat de démiettement qui fait qu'à mon donné on est complètement inefficace donc ça pose un problème de de fusion de réorganisation même vous avez vu la CGT la CFDT même si c'est pas forcément un bon plan hein mais parle de de de de de se réunifier la FSU avec la CGT enfin voilà donc en fait c'est on peut faire ce constat et on voit bien toute la difficulté qu'on a pour y arriver mais donc ça c'est un gros boulot mais ce qu'on peut dire quand même dans le paysage c'est que cette division là on en est aussi responsable nous les organs politiques ou les organs militantes et et c'est quelque chose aussi qu'onarrive pas à faire mais qu'il faudrait faire c'est le Bidan de la gauche et la gauche quand elle est arrivée au pouvoir à chaque fois qu'elle est arrivée au pouvoir même récemment he miteran Jospin et Hollande ou quand la gauche arrive au pouvoir dans les régions ou dans les départements en fait à chaque fois quasiment tout le temps la gauche a pas respecté ses promesses a pas respecté ses engagements politiques et donc ça a quand même vachement contribué à déstabiliser démoraliser et et à casser B des équipes militantes qui ont arrêté de militer qui enfin et donc on a aussi dans cet émiettement là dans cette fragilisation du mou social on a aussi des responsabilités du côté de la gauche de la gauche politique ou de y compris du côté des organisations syndicales et ça il faut qu'on en arrive à faire le bilan parce que là donc du coup quand on parle de la NFP du nouveau front populaire j'ai dis là c'est le le NFP euh donc c'est intéressant parce que pour nous d'ailleurs c'est pour ça que le NPA tout en étant radical a pensé qu'il fallait s'allier qu'il fallait soutenir et intégrer le dispositif et donc essayer de jouer aussi d'avoir sa part dans la lutte contre le Front National et enfin contre le fait que bardellaa puisse avoir le pouvoir donc nous on était entièrement d'accord là-dessus on est aujourd'hui entièrement d'accord avec l'idée que ce soit Lucy Gasté qui doit être première ministre donc mais ceci dit on a besoin quand même de de faire des bilan sur la gauche parce qu'on a pas envie de reconstruire la gauche qu'on a connu auparavant alors c'est pas parce que cas9 est parti que Val si glande on sait pas où aujourd'hui qu'on a réglé les problèmes et et on le voit d'ailleurs quand même il est pas très loin donc en fait on a besoin aussi de de sérieusement réfléchir sur le sur ce bilan là et donc du coup de quelle gauche on a envie de reconstruire et donc nous on pense qu'il faut effectivement construire une gauche de combat alors c'est des mots hein une gauche radicale une gauche anticapitaliste une gauche anticoloniale écologiste évidemment et tout qui doit être radical là-dedans parce que c'est aussi la question de la remise en cause des institutions la remise en cause des système et c'est vrai que ça rejoint ce que dit emerck il faut oser affirmer ça cette perspective politique radicale de rupture et on voit bien que dans la gauche aujourd'hui y compris avec Olivier fort ou marine Tondelier on voit bien que la radicalité elle va pas assez loin pour ou aussi loin pour tout le monde donc comment on fait et et on sait que derrière aussi c'est la question de retrouver de l'espoir et l'espoir ça compte parce que c'est aussi histoire de d'avoir confiance en soi et la population si elle a pas confiance en elle si le peuple de gauche a pas confiance en Lui ben on mènera pas les combats on les mène que si on est que si on se sent sûr de nous et donc ça pose c'est en lien tout à fait avec la question de la reconstruction d'un outil politique qu'on n pas aujourd'hui et c'est pour ça ce que disait Emrick en début de de ce que nous on a abordé un petit peu avant de venir ici pendant qu'on buvait un café loin d'ici à l'abri de la colère de certains agriculteurs RAC euh et ben c'était de comment on crée des des situations où où on collabore ensemble sur certains aspects on apprend à discuter ensemble on apprend à construire ensemble y compris même à militer ensemble pourquoi pas au quotidien et en réfléchissant sur comment on peut mettre en place des outils politiques qui permettent ça et mais derrière c'est aussi la question d'une perspective politique d' d'un programme politique mais c'est aussi euh la priorité sur la question unitaire et parce qu'on sait que c'est ça qui peut changer la donne et aujourd'hui là je finis là-dessus sur tout le monde bien compris que si Lucy casté est Premier ministre en par si Macron à un moment donné se décide à désigner Lucy casté euh on a compris on a pas besoin des spécialistes de la Constitution pour comprendre que ça va être très limité en fait hein euh il y aura une marge de manœuvre qui sera hyper étroite ceci dit il faut y aller il faut faire il faut vivre cette expérience là mais derrière ce qui va être déterminant enfin nous en tout cas en NPA c'est ce qu'on pense et on n'est pas les seuls à le penser c'est que si le mouvement social se mêle pas de ça si la population ne se bat pas s'il y a pas une pression populaire par en bas si on ne bousc pas Macron et les couches politiques de du côté du pouvoir si on ne les perturbe pas si on leur fait pas peur il y a il se passera pas grand-chose donc il y a besoin de révolte populaire il y a besoin de de mobilisation populaire et ça passe par un outil politique qui puisse nous aider à rediscuter à re réfléchir ensemble et à et à relancer des initiatives politiques communes super je voulais terminer par une note positive c'est magnifique c'est une utopie pour toi Emer un monde antifasciste anticapitaliste si pour nous l'utopie n'est pas un gros mot mais à quelle échéance tu imagines ça et en quelques mots non mais parce qu'à priori les gens non non mais je veux dire avec tout ce qui se passe on entend on entend beaucoup actuellement on croit plus en rien on a plus d'espoir donc c'est important aussi de peut-être donner une note positive euh j'en ai aucune idée moi de j'ai pas aucune avant de prendre des questions bien sûr on va question non moi ce que je crois c'est que on on traverse une une crise politique existentiel sens collectif du terme qui est assez grave c'est la raison pour laquelle le faschisme puisqu'on revient à notre sujet de départ peut réémerger il est en train de réémerger parit il a déjà réémergé dans certains pôles de la société la question que tu poses finalement c'est celle du progrès moral de l'humanité et ça c'est une question essentielle à la rêve parce qu'effectivement nous avons assumé de porter utopie euh d'ailleurs j'aiécris un livre qui s'appelait comme ça qui qui revisitait l'Utopie de Thomas mort euh parce que le mot utopie m'a toujours profondément marqué c'est René Dumont qui avit écrit un bouquin enfin ça rest un titre qui m'avait toujours impressionné qui s'appelait l'utopie ou la mort et je pense que c'est ça est ce qui nous différencie dans les différents mouvements politiques c'est notre rapport à la chose politique et nous à la rêve on assume de porter un projet utopiste qu'on ne verra sans doute jamais appliquer de notre vivant mais il faut qu'on soit là pour le porter il faut que nos idées ensuite soit reprise par d'autres peutêtre peut-être que notre mouvement mourra dans quelques années un autre verra le jour la question de l'antispécisme pardon mais je sais que beaucoup d'entre vous sont là aussi pour la manière dont on a choisi de défendre le vivant donc on peut dire un mot aussi sur l'antispécisme la première fois que qu'on se met à parler d'antispéisme dans le débat public on a des réactions quand même assez étonné des gens dis mais c'est quoi cette idée c'est quoi ce projet politique qui dit on va donner des des droits essentiels aux animaux non humains mais c'est quoi c'est quoi cette affaire et puis on explique aux gens on leur dit pourquoi c'est important et l'idée petit à petit fait son chemin comme le combat contre contre l'esclavage P son chemin les combats féministes qui sont pas terminés mais à un moment il faut que des gens arrivent avec des idées fortes qui choquent la société et qui n'it pas peur de remettre en cause ce qui apparaît comme des évidences et qui en réalité sont juste des croyances qui ont été construites et nous on est là pour ça nous à la rêve on est là pour dire la manière dont nous considérons le vivon mais le Vion pour nous vous le savez c'est au sens extrêmement large qu'on entend cette notion ça concerne aussi les rapports qu'on peut avoir dans dans dans le travail donc les humains entre eux et cetera et cetera la manière dont on produit et cetera bref la manière dont on considère le vivant ne nous convient pas du tout on fait complètement fausse route donc nous on propose un autre modèle j'avais euh un un un débat avec une personne qui qui est assise en ce momentlà tout à l'heure quelqu'un qui faait mais vous êtes vraiment cont pour la fin de l'élevage euh mais c'est c'est quand même très curieux j'ai oui on est pour la fin de l'élevage cette idée aujourd'hui elle choque elle choque les gens qui euh qui sont devant parce que nous on assume à la rêve cette idée de dire tout animal non humain a le droit de vivre dès lors qu' nous crée pas du tort dès lors qu' nous met pas en danger et nous on dit pour pourquoi on irait tuer un animal si ça n'est pas nécessaire nécessaire à notre protection nécessaire à la continuation de notre propre existence parce qu'on aurait besoin de se nourrir de cet animal parce qu'on aurait besoin de lui prendre sa fourrure pour se vêtir tout ça c'est terminé on a plus besoin de tout ça et ben c'est une idée révolutionnaire de dire qu'on peut créer une société où on n'exploite pas les animaux non humains et ça nous rapproche ça ça fait partie des choses je sais qu'au NPA vous êtes aussi en procès sur cette réflexion puisque c'est une prolongation de tous les combats sociétaux et sociaux qu'on peut avoir pour lutter contre toute discrimination d'un individu en raison de son genre de sa couleur de peau de son espèce nous on dit et ainsi de suite lutter contre l'exploitation des plus faible à laquelle nous on ajoute les animaux non humains c'est quand même une idée très très très osée quand on a créé la rêve et qu'on s'est dit on va défendre ce genre d'idée on s'est pas dit que on aurait desélus rapidement non mais vraiment on s'est dit c'est pour ça j'en parlais avec tout à l'heure quand on a cré la rêve dit ou on va être un peu le NPA de l'écologie si c'est vrai c'est j'avais s voilà on va être là on va être des poils à gratter on va participer au débat on va amener des idées euh face à des gens qui vont nous regarder avec des yeux grands comme ça on mais qu'est-ce qu'il raconent mais on va les obliger à avoir ce débat travailler ok super en ce moment le débat et c'est très bien c'est très bien les débats au sein du NFP c'est 32h passer à 32h et cetera mais nous on dit pas 32 on dit 20 on dit 15 heures irréaliste comment irréaliste c'est complètement réaliste c'est ce vers quoi nous allons aller on va pas entam un débat là-dessus on pourra le faire parce que nous nous ne croyons pas que toutes les existences doivent se construire autour de l'emploi nous n croyons pas du tout surtout dans une société où nous sommes de plus en plus nombreux et les emplois diminuent fortement et où les machines et les intelligences artificielles font le travail à notre place on crois pas qu'il faille un bullshit job pour pour exister on croit pas que lorsque on est notre première tâche c'est d'aller trouver un travail pour avoir le droit de continuer à exister en se nourrissant en se en trouvant un logement qu'on va payer tous les mois à crédit ou AC un non on pense qu'on peut faire complètement autrement mais c'est révolution ire et le débat qu'il y a au sein de la gauche aujourd'hui il est celui-là jusqu'où on va dans l'audace et il y a une partie de la gauche et des des militants écojustes qui ont choisi de pas être trop audacieux et nous on a choisi d'être très audacieux et c'est le rapport que chacun finalement on a avec sa propre existence parce que ce qui rassemble aussi je pense les gens qui militent au sein de la rêve c'est le fait qu'on choisit d'avoir un regard sur notre quotidien qui est pas forcément tout à fait le même que ce des militants des autres mouvements on place nos priorités ailleurs je dis pas que c'est mieux je suis pas en train de critiquer les autres en tout cas voilà nous on fait des choix qui sont pas les plus les plus faciles en tout cas les plus majoritaire je me suis peut-être un peu éloigné de la question que tu posais très mais mais en tout cas la question qui va se poser aujourd'hui parce que là on en revient à la question du fascisme le fascisme s'installe aussi dans un monde qui ne propose plus de solutions et de perspectiv et la petite nuance peut-être que j'apporterai ce que tu as dit Philiipe on voit aussi que malheureusement l'extrême droite fait aussi des scorses très élevés chez des gens qui n'ont aucun problème aucun problème de pouvoir d'achat aucun problème ils on ils sont pas confrontés une insécurité quelconque il y a pas donc dans des endroits très calme très tranquille avec des gens qui vivent correctement donc ça aussi faudra faudra en reparler c'est plutôt selon moi le manque de perspective le manque de spiritualité dans une société qui fait que le fascisme qui est la négation de toute pensée en réalité que le fascisme peut s'installer ou sera installé nous ce qu'on prône à la rêve c'est vraiment la question de l'existence de chacun et la capacité que peut avoir chacun dans une société à s'épanouir à se réaliser tout ce que déteste le capitalisme tout ce que déteste le fascisme où les individus doivent pas compter on doit tous être au service d'un modèle économique parce que c'est ça le néolibéralisme il s'en fout complètement de de de votre bonheur personnel individu de votre manière de profiter de votre court passage sur terre ça intéresse pas vous êtes juste des consommateurs nous sommes juste des consommateurs des parts de marché on est que ça et nous ce qu'on dit c'est exactement l'inverse bon on va pas revenir sur tout ce que si vous êtes connaissez peu la rêve mais nous par exemple qu'on assume le fait de dire nous défendons une écologie métaphysique qui s'interroge sur nos relations à tout ce qui nous entoure bon ben voilà ça c'est une proposition politique un petit peu iconoclaste et ça peut peut-être effectivement parfois brouiller le dialogue qu'on peut avoir avec d'autres composantes qui maiss sont un peu fous ceux-l non pour aller dans le même sens sur la question de la radicalité c'est est-ce qu'on oser par exemple la réduction du temps travail à 20h 2 jours par semaine ou 3 jours par semaine est-ce qu'il faut oser le dire est-ce que ça apparaîtrait pas complètement lunaire mais comme la retraite à 55 ans ou la retraite avant le salaire à vie ce que défend Bernard Friot il a destas d'idées comme ça qui apparaissent complètement surréaliste inimaginable et est-ce que ça c'est payant de le revendiquer est-ce qu'on peut convaincre là-dessus c'est c'est pas al il y a deux aspects pour être élu pas forcément ouais pour être élu pas forcément effectivement mais bon est-ce qu'on a besoin de faire vivre ces idées radicales cette perspective politique qui qui serait réellement en rupture avec le système et nous on pense effectivement que oui il faudrait le faire après il faudrait faut le faire ben après il faut apprendre à bien le faire parce que il faudrait convaincre et pas juste pour des raisons des raisons électorales faudrait aussi convaincre parce que on aimerait bien que des Lutes social aujourd'hui se renforce parce que bien souvent il y a pas de lutte parce que les gens ils croient pas légitime de revendiquer ne serait-ce même d'empêcher des licenciement hein moi j'étais dans une usine Forde qui a fini par fermer on s'est battu très longtemps mais à la fin on était très peu à se battre parce que la plupart des collègues il considéraent que toute façon on on pouvait pas une d'une part l'empêcher et d'autre part c'est comme ça c'est la logique du système on y peut rien on trouvera du boulot ailleurs enfin une sorte de résignation qui est terrible et donc du coup ben il y a plus de de ni de fierté du côté des des des classes travailleuse et puis ni même de de dignité et puis de de de d'envie de se battre parce qu'en fait ben on on perd le match bien avant de l'avoir commencé parce qu'on croit plus en rien donc ça vaut le coup aujourd'hui qu'il y a des organisations politiques et qui disent bah non on a intérêt nous à oser affirmer à oser revendiquer et et à osé avoir défendre la perspective d'un monde égalitaire et c'est tellement discrédité des Val des galvodés ou galvodé que en fait c'est difficile mais il faut le faire doncon ça c'est un aspect des choses et l'autre aspect je me rappelle même plus c'est par rapport ce que tu disais mais bon peut-être que ça va revenir dans le débat en fait est-ce que quelqu'un a une question va en prendre quelques-unes pour pouvoir finirôt oui moi je suis membre du bureau national des Jeunes Socialistes donc je viens en observateur et je connais pas assez peut-être et c'est pour ça que la question que je vais poser c'est vraiment pour comprendre parce que c'est une incompréhension de ma part vous vous utilisez le terme de révolutionnaire je comprends que votre utopie votre idéal est révolutionnaire mais est-ce que que les moyens que vous mettez en œuvre ils sont pas en fait réformistes parce que vous parlez dans la même phrase de gouverner avec un idéal révolutionnaire je pense qu'on est nombreux de réformistes à être révolutionnaire au niveau de l'idéal puisque la socialisation des moyens de production qui est quelque chose de tout à fait révolutionnaire on peut en tout cas certains dans le mouvement ouvrier ont longtemp cru qu'on pouvait le faire avec des méthodes réformistes donc la première question c'est est-ce que votre organisation elle veut passer par le par le parlementarisme pardon par la participation gouvernement et de ce point de vue ne serait plus tellement révolutionnaire d'un point de vue marxiste et la deuxième question vous avez évoqué Bernard Friot la conférence était sur l'anticapitalisme et l'antifascisme quel est le projet positif que vous portez parce que l'anticapitalisme c'est tout à fait utile il faut le dire que on est fondamentalement en désaccord avec cette société mais quel est le projet positif que l'on porte est-ce que c'est comme la France insoumise l'écosocialiste ou est-ce que c'est quelque chose de différent vous parliez tout à l'heure d'antispécisme je j'ai j'ai oublié le mot ensuite mais c'est peut-être ça donc voilà peut-être que je me suis pas assez intéressé mais voilà c'était une question pour comprendre vraiment la pensée qui était discuter ici notre rapport au parlementarisme et au au fait d'attaquer le gouvernement euh c'est une question intéressante euh si tu si tu veux gouverner en ce moment en ce moment euh aujourd'hui en 2024 un principe de rété fait que tu peux pas porter jusqu'au bout les idées par exemple d'un parti aussi radicale que la rêve euh le choix que nous avons fait à la rêve je prendre une question très très très très concrète par exemple l'élevage dont je parlais tout à l'heure nous on est pour la fin de l'élevage pour la reconversion des des éleveurs pour qu'il viiennent des cultivateurs pour qu'on soit sur un modèle entièrement végétal ok mais on sait que il va falloir de nombreuses étapes et beaucoup de temps pour arriver à à cet horizon pour qu'il se réalise donc nous a fait le choix de dire on peut faire des alliances nous pour entrer au parlement euh ou pour d'autres d'autres postes politiques euh dans des municipalités ou autres ou des régions parce que de toute façon nous avons tout un bout de chemin à faire avec des gens qui sont moins radicaux que nous qui sont plus réformistes alors que nous sommes révolutionnaires mais sachant que ces réformes il va falloir les faire et que c'est le travail là des années qui viennent donc par exemple quand on s'allit avec la France insoumise qui nous dit euh bah nous on est contre l'élevage intensif contre les fermes usines on dit bah nous ça nous va très bien pour les 10 20 30 années qui viennent parce que c'est le premier travail à faire donc on voit que c'est pas incompatible en fait on essaie nous c'est le choix qu'on a fait de ne pas rester en dehors parce que après c'est toujours la fameuse question du quand on veut changer un système un écosystème ça peut être un écosystème professionnel politique ou autre est-ce qu'on doit rester en dehors et être une voix critique du dehors où est-ce qu'on rentre dans le système en question pour essayer de le réformer de l'intérieur euh c'est une question chacun peut avoir sa propre réponse nous à la rêve la réponse qu'on a choisi c'est de continuer à afficher notre programme et notre objectif de manière tout à fait transparente mais néanmoins de participer à des expériences législatives autres dans lesquelles on est partie prenante d'un effort collectif vers un horizon à moyen terme qui nous convient et une fois que cette étape sera atteinte et il y a déjà du temps qui va s'écouler et ben là nous peut-être que nos chemins se sépareront peut-être que les organisations avec lesquelles nous sommes aujourd'hui on se parle dans 30 ans nous dirons bah nous c'est bon on veut s'arrêter là c'est très bien et nous dire bah nous on vous laisse parce que nous ça nous convient pas on va aller encore beaucoup plus loin donc ça c'est c'est c'est le choix qu'on fait nous je sais pas toi comment tu vois votre rapport à la la question de de la radicalité et néanmoins de la participation à un gouvernement ou à une nous le côté simple d'une certaine manière c'est qu'on pense que on changera le monde par des révolutions par des luttes sociales des luttes populaires on a la Révolution française la révolution russe ce qui s'est passé en Espagne même si les aboutissements sont souvent très décevants mais nous on est on est persuadé on est convaincu que ça ne changera pas si la population prend pas elle-même directement ses affaires en main et qu'elle s'organise et qu'elle ait pour objectif de prendre le pouvoir mais le pouvoir pas au sens électoraliste du terme pas au sens boutiqué du terme pas au sens appareil mais au sens comment une classe opprimée aujourd'hui peut diriger la société et l'organiser elle-même donc dans l'idée de l'écosocialisme l'idée de l'expropriation de la socialisation de la collectivisation des moyens de production et donc ça touche évidemment toutes les questions de l'Agriculture et de l'Environnement donc ça on est convaincu de ça c'est pour nous une idée simple de ce point de vue là on est marxiste ou on est libertaire avec ce projet Révol Iire ce projet de transformation radicale de la société ça c'est le côté simple le côté compliqué c'est comment on y arrive par quel chemin ça va passer et c'est là où ça le débat de la question du réformisme des élections y participer pas y participer si on y participe c'est pour y dire quoi si on a été élu c'est pour y faire quoi est-ce qu'effectivement un gouvernement là aujourd'hui on est un sujet qui va d'actualité hein c'est est-ce qu'un gouvernement de gauche peut véritablement changer les choses dans quelles conditions il peut le faire enfin bon on risque l'expérimenter très rapidement donc ça c'est des sujets hyper intéressants parce que c'est aussi euh l'expérience immédiate on est dans cette configuration là comment on se démerde de cette situation là et comment un parti révolutionnaire qui se dit révolutionnaire comme nous parce que se dire révolutionnaire c'est on peut avoir une perspective révolutionnaire mais est-ce qu'on est révolutionnaire c'est difficile à dire on se comparer à des gens qui ont vraiment vécu des mouvements révolutionnaires ou est-ce que nous quand on milite dans les conditions actuelles bon enfin ceci dit voilà on a une perspective révolutionnaire et comment nous le NPA par exemple ou d'autres organisations plus plus au moins radicale ou une partie même des des camarades dans la France insoumise parce que dans la France insoumise c'est pas forcément tout est pas homogène non plus il y a des il y a des nuances il y a des gens qui pensent peut-être plus sur les questions des luttes sociales d'autres pensent plus l'activité électorale mais comment on se démerde de ça et comment on en discute ensemble et mais la question dans le fond c'est changer un rapport de force arriver à imposer des politiques qui répondent au besoins des populations comment on fait en fait dans un monde qui est dominé par une classe sociale qui n'accepte pas de tout de toute façon la démocratie parce que c'est pas que Macron qui n qui est pas démocrate s'il était tout seul ce serait facile à flinguer un type comme ça en plus il est il est un peu allumé quand même donc s'il existe c'est qu'il y a quelque chose qui tient autour quoi et ce qu' tient autour oui c'est une classe sociale qui a besoin pour l'instant enfin de toute façon elle a pas le choix le personnel politique que les bourgeois ont c'est Macron pour l'instant c'est lui qu'ils ont sous la main demain ils en auront un autre mais donc mais en tout cas donc le système il est profondément antidémocratique donc si à un moment donné on veut ce qui est vraiment une égalité un fait de toutes et tous du vivant donc bon juste entre parenthèses on sait pas ce qu'on fait des frolons asiatiques et et des Mousti tigres on sait pas si on le respect du vivant il va jusque là mais parce que c'est c'est assez chiant quand même j'ai dit j'ai dit on respecte ce qui ne nous nuit pas ouais c'est vrai ouais ouais voilà la nuance c'est là voilà donc c'est vrai aussi pour le personnel politique he cas9 Vals on sait pas ce qu' mais donc voà ça c'est un aspect des choses l'autre aspect c'est pour pour pas faire long c'est c'est effectivement la question de encore une fois de de la radicalité bon c'est pas c'est révolutionnaire ça fait radical on peut très bien avoir une perspective révolutionnaire mais bon voilà en soi ça suffit pas c'est encore une fois c'est comment ça se construit et comment on est vraiment utile à Ben faire en sorte que la population elleelle prenne les idées en main qu'on soit pas juste des des entre guillemets ou des leaders ou des dirigeants politiques ou des militants un peu connus comme ça comment on fait pour que des millions de gens aient envie de s'occuper de leurs propres affaires et c'est ça c'est là où on serait vraiment révolutionnaire c'estd essayer de de nous-même et euh de de de favoriser cette réflexion là et de faire en sorte que les gens ils y croient et ils aient envie de faire et d'être acteur de tout ça et c'est ça qui nous manque aujourd'hui c'est qu'on est souvent un peu comme des cons à dire des choses et puis malheureusement la majorité de la population ben elle baisse la tête elle subit et donc ça c'est un autre aspect des et sur la question de la radicalité on nous dit euh c'est vrai que si on est trop radicau ou si on dit euh des choses qui sont qui apparaissent comme utopiques euh pour des tas de gens à quoi ça sert mais nous on a l'expérience inverse c'est qu'on nous a expliqué bon on est plus ou moins vieux dans la salle mais il y en a qui ont pas vécu miteran euh et l'avant miteran moi à peine à peine hein plus que nous qui avonsit et le la question c'est c'est que pareil c'est quand mileran est arrivé au pouvoir on a eu euh ce qu'on appelle l'état de grâce un gros espoir et puis plein de choses se sont passé au début la peine de mort aboli et puis il y a eu quelques deux trois petits trucs B les 30 9h c'était pas énorme enfin on passait de 40 à 39h et puis la 5e semaine de congé payé ça c'était quand même plus important des petites choses comme ça et après on nous a dit ben en fait si on veut tenir il faut être réaliste et et donc du coup il faut du compromis bon Lucy casté le dit un peu aujourd'hui il faut faire gaffe hein c'est jusqu'où ça va ça mais mais ceci dit ça pose ce problème là de on nous apprend finalement à être réaliste on nous apprend à à être modéré et parce que on nous dit c'est comme ça qu'on peut s'en sortir hein c'est comme dans une dans une usine quand on demande la défense la sauvegarde des emplois et qu'on veut pas qu' a de licenciement ou quand on veut des augmentations de salaire on nous explique ce qui est réaliste c'est pas des salaires c'est plutôt des primes et ce qui est réaliste c'est licencier 50 collègues plutôt que 100 mais et on accepte entre guillemets par la force des choses et et on voit bien que ça porte pas bonheur finalement de subir et et de penser qu'il faut être réaliste donc il vaut mieux être irréaliste et mener un combat politique qui qui essaie de convaincre sur l'importance pardon non non mais je suis pas d'accord AC ce que tu viens de dire je trouve qu'à la Rère nous sommes utopistes mais nous ne sommes pas du tout irréalistes je pense même que nous sommes très réalistes et ce sont les néolibéraux c'est Macron ce sont les grands patrons qui sont complètement dans l'illusion et dans un monde imaginaire je crois qu'au contraire si vous êtes ici c'est que vous êtes assez ancré dans un principe de réalité par exemple vous regardez réellement les ressources don on dispose même si ce terme de ressource peut être contesté en tout cas vous regardez réellement ce qui se passe au niveau des températures vous regardez réellement ce qu'est un être vivant sensible euh vous regardez réellement ce que sont les incidences négative de des comment dirais-je de la présence de l'être humain sur cette planète et vous interroger sur la manière de rendre cette présence la moins négative possible donc je pense qu'on est qu'on est réaliste d'accordot oui je sais tuis sur mot et j'en profite je voulais juste je m'aperçois que j'ai pas tout à fait répondu à la question qui m'était posée tout à l'heure sur comment on fait pour lutter contre le fascisme c'est ça lorsqu'on est dans une organisation comme la rêve ou le NPA c'était pas ça la question c'était c'était sur le en fait vous avez un projet négatif c'est ce que dit et Lordon c'est très bien de réaffirmer un discours négatif et de dire on est contre le fascisme et de dire qu'on est contre le capitalisme bon ben on a ok en positif très simple je vais répondre en deux mots on remplace partout où c'est possible et c'est possible dans beaucoup d'endroit le concept d'exploitation par celui de coopération notre société repose aujourd'hui dans quasiment chacun de ses pans sur le concept d'exploitation on va exploiter la nature on va exploiter les travailleurs la force des travailleurs on va exploiter les animaux nous cette société on en veut pas et on propose nous à la rêve dans tous les pans de la société une société de coopération donc évidemment pour une entreprise on voit tout de suite ce que c'est puisque ça existe déjà des coopératives mais ça va être également avec les animaux comment on fait pour créer une société de coopération avec les animaux non humains et ben on voit que c'est tout à fait faisable donc on les exploite plus on coopère pour que chacun y trouve un bénéfice de la même manière on coopère avec l'ensemble du vivant il nous donne ce qui nous permet d'exister et nous en retour on le respecte en en prenant le moins possible et ainsi de suite voyz ça ça c'est une approche positive me semble-t-il en tout cas de de de la société dernière chose que je dirais aussi par rapport au combat qu'on doit tous mener contre le le fascisme euh l'un des enjeux repose sur la capacité de chacune et chacun à refuser le le moule qu'on veut lui imposer à garder sa singularité et une voix particulière alors qu'il y a des tensions dans la société qui vont inciter les unes les uns et les autres à penser et à s'exprimer d'une certaine manière les gens qui sont ici alors peut-être tout le monde n'est pas membre de la rêve mais je sais que si vous êtes là c'est que vous avez choisi d'assumer d'avoir une pensée minoritaire dans la société sur beaucoup de sujets ça ne vous gêne pas ça ne vous dérange pas et il faut une forme de courage pour ça je pense que beaucoup de crises interviennent à cause du suivisme des gens il y a une opinion majoritaire on a peur de déplaire on a peur de se marginaliser dans son milieu amical professionnel et du coup on est discret on ne dit rien et les idées originales qu'on peut voir émerger dans son esprit on va les taire on va les garder on va se dire je vais pas trop l'exprimer j'ai pas envie de qu'on me regarde de manière un petit peu marginale et ainsi de suite et je pense que c'est l'un des moyens de lter contre le fascisme parce que le fascisme quand il arrive c'est une espèce de vague qui vous emmène comme ça avec des idées prémachées avec euh beaucoup de d'inintelligence c'est ce qui se passe aujourd'hui avec des chaînes info qui charie un flot d'absurdité d'informations non vérifié d'a priori et tout ça ça marque les esprit moi je me souviens que lorsque j'étais encore journaliste et que j'avais déjà fait du combat contre l'extrême droite une de mes priorités j'avais des remarques chaque semaine parce que dans l'émission dans laquelle je travaillais j'essayaé de rationaliser les choses sur l'immigration je vous donnis les chiffres réels sur l'insécurité je vous donner les chiffres réels ça c'est la réalité et puis qu'est-ce qu'on s'est moquer de moi qu'est-ce que parce qu'on ce type est pas dans la réalité VO mais j'essaie simplement de ramener sur des choseses et et on voit bien que notamment dans le combat contre l'extrême droite il y a un mouvement extrêmement puissant qui essaie d'entraîner tous les esprits qui sont pas assez concentrés euh vers des recoins qui laissent penser effectivement que nous Vions dans une cé extrêmement noire extrêmement sombre où nous sommes en danger à chaque coin de rue que l'étranger lui-même est un danger pour économique sécuritaire et tout ce qu'on veut donc il faut aussi je crois que pour lutter contre contre les idées d'extrême droite et contre la montée du fascisme qui a des résistances qui sont des résistances personnelles la résistance elle commence par des comportements individuels enfin me semble et et par le fait de ne pas avoir peur d'être moqué d'être viéipandé et cetera d'être mis au banc pour un certain temps merci est-ce qu'on prend une dernière question on arrête là mais c'est vraiment la dernière non j'avais déjà un ordre de question désolé si vous voulez après peut-être si vous en partant peut-être vous pouvez prendre d'autres questions bonjour Bon la question est simple Philippe tout à l'heure tu parlais d'un outil politique commun à quoi il peut ressembler mais c'est c'est c'est le problème qu'on a c'est que c'est toujours par ce que je disais c'est que on a une perspective qui on peut être tous d'accord sur le fait qu'il faut changer radicalement la société et après donc il y a l'aspect de par quel chemin ça passe le chemin c'est quel type de lutte et tout ça mais c'est aussi quel type d'organisation comment notre classe sociale en fait comment la classe des opprimés enfin nous on parle comme ça mais je c'est compréhensible comment la population les couches populaires les personnes les plus précaires comment elles se elles se réorganisent ensemble parce qu'en fait c'est incontournable si on s'organise pas ensemble si on ne discute pas ensemble si on ne se reconstruit pas une conscience de classe commune un sentiment qu'on a un intérêt commun on y arrivera pas donc ça passe forcément par des outils nous moi j'appelle ça outil mais d'autres appppellent ça aussi comme ça c'est vrai comme j'étais mécanicien dans l'usine j'ai une boîte à outils donc des outils voilà mais on peut en fait il y a une grosse réflexion parce que la LFI vous avez vu c'est un organ une façon de s'organiser com c'est dit comme gazux hein nous on est moins pour le gaz plus pour le solide mais mais ceci dit oui on sait pas comment mais c'est c'est je on peut pens quand même par contre que le mouvement féministe de la manière dont il se reconstruit avec les nouvelles générations ou même le mouvement écolo les soulèvements de la terre tout ça ça je pense que ce sont des pistes c'estàd en fait voilà des types d'outils modernes qu'on pourrait avoir pour la lutte et qui sont des des outils convergentss des outils unitaires qui essaient de faire du lien entre les uns et les autres et en gardant un aspect très radical donc mais c'est difficile à formaliser on verra bien c'est aussi les générations qui viennent là qui vont découvrir la lutte et qui vont mener des luttes qui vont nous aider à à mieux répondre à ça mais ce qu'on peut faire quand même comme constat c'est qu' on n'a pas les instruments dont on aurait besoin aujourd'hui pour se défendre en fait le monde capitaliste il est en crise profonde il est de plus en plus violent à l'image de Macron ou du patronat ou des ou des Boloré quand on quand on regarde un peu ces news on a cette violence là euh et on sait qu'aujourd'hui on n' pas d'outils à la hauteur pour répondre à cette violence là en fait on a des vieux outils qui sont complètement inadapté euh la gauche fait partie de ses outils inadaptés les syndicats font partie de ces outils inadaptés en ben on voit bien qu'il y a besoin de re reformer des choses de remettre en place des choses qui nous permettraient réellement de se défendre collectivement et donc ça passe par un programme d'aspiration radicale mais ça passe aussi par des formes d'organisation et on a besoin de ça et nous je finis là-dessus euh on a vu dans les la campagne électorale qu'on a mené nous dans l'ode hein face à un candidat fachot et donc une région qui est bizarrement c'est difficile à comprendre des fois une région l'ode mais pas que l'ode je sais pas si vous avez vu la carte de la France l'ode les Pyrénées Orientales le gare et l'héros c'est quasiment que des députés d'extrême droite c'est bleu marine le le coin alors qu'il fait super beau on se dit c'est bizarre quand même c'est un endroit super beau et ou le temps est agréable on se dit enfin bon il y a pas de lien en fait mais mais nous ce qu'on a vécu dans la dans la campagne électorale c'est le quand on est arrivé ben en plus moi j'étais parachuté par par une décision politique d'en haut en disant voilà le NPA vous avez droit à une candidature et ça sera là-bas bon on savait que ils avit pas envie qu'on gagne qui est un député du NPA dans le dans au Parlement mais bon ça c'est pas grave et donc on est arrivé là-bas et on a découvert de certaine manière une région parce que moi je suis bordelé donc citadin et puis on a pas mal de militants du NPA plutôt vivre dans les villes et moins plantés dans dans les zones rurales mais ce qu'on a découvert c'est en fait c'est c'est truc complètement dingue c'est qu'en fait il y a une pauvreté qui est terrible he dans l' mais comme dans des de nombreux départements en France et et et on voit que cette pauvreté elle est elle s'accompagne en plus d'une désertification des services publics qui accroit la pauvreté mais pas forcément dans le sens financier mais dans le sens de de sollicitation de de enfin de de réflexion et en fait il y a un isolement qui est terrible et et on voit bien comment en fait à la fois la le fatalisme le la perdition la la confusion la perte de conscience politique tout ça ben ça conduit vers une extrême droite qui peut influencer des cerveaux qui sont qui sont plus trop en capacité de réfléchir et qui sont dans des situations de vie quotidienne terrible et donc on a vu là l'importance qu'il y aurait à ce que la gauche reprenne le terrain mais la gauche au bon sens du terme je dis pas qu'il faut que Val aille là-bas ça servira strictement à rien quoiin ou cas9 ou d'autres il faut qu'il y ait des équipes militantes qui enin qui se réorganisent qui se réimplantent qui discutent et on pourrait changer les choses comme ça donc ça fait le lien aussi entre le désespoir et retrouver de l'espoir et de la confiance en soi et donc de de d'ussi cette idée d'un outil politique qui est tout simplement la la notre capacité à nous réorganiser et à reprendre le terrain à être là à défendre nos idées à défendre notre dignité euh l'idée qu'on doit vivre normalement et qu'il y a pas de raison qu'il y a des ultr riches d'un côté et puis des gens qui crèvent la DLE de l'autre côté et euh voilà et puis en même temps il y a pas que la question sociale aussi la question antiraciste anticoloniale et tout ça voilà il y a besoin de faire exister ça mais sous quelle forme exactement c'est mais on va y arriver hein merci je peux préciser juste dans 10 secondes euh non je peux pas faire en 10 secondes euh non je pense que pour répondre à la question peut-être encore plus de manière plus concrète c'est qu'on a on constate tout simplement qu'on a effectivement beaucoup de points communs avec le le NPA que la question de l'écologie de l'écosocialiste de l'écologie radicale aujourd'hui elle elle a infusé NPA on en discuté tout à l'heure il y a même un groupe de réflexion sur l'antispécisme au sein du NPA et je pense que nos deux organisations doivent vraiment se poser la question peut-être de coopération voilà je parlais de coopération j'y reviens il faut qu'on il faut qu'on discute parce que moi je fais partie à la rêve où on pense que les élections par exemple bah il faut y participer on pense que c'est bien d'avoir des élus il y a des organisations qui qui participent à des élection mais qui ne veulent pas avoir d'élus qui pens ça sert pas à grand-chose et CEA il y en a qui particip à des élections voilà nous on croit on croit que la manière de changer la société elle est protéiforme les moyens d'action sont multiples on pense que ça peut passer effectivement par un mandat mais ça passe également par de l'associatif par du militantisme associatif par une manifestation ça passe par l'écriture d'un livre ou par la lecture d'un livre si on se place de l'autre côté enfin voilà mais en tout cas la question de l'élection elle est importante et c'est là que peut-être notamment pas que mais il peut y avoir des des réflexions entre le NPA et la rêve sur des manières de de coopérer sur des objectifs ponctuel précis mais qui permettent à à à aux idées qu'on défend tout à coup d'avoir la puissance d'un mandat merci beaucoup juste pour préciser que euh on participe aux élections mais on fait pas exprès de perdre he c'est c'est pas parce qu'on se prend des raclés à chaque fois que on aimerait bien aussi avoir des élus et à part président peut-être qui nous intéressait pas vraiment hein mais mais sinon on est d'accord avec cette idée que c'est important aussi d'avoir des élus pour en faire quoi ça c'est autre chose mais en tout cas on est pour mais si on perd c'est que c'est qu'on est pas assez bon quoi en fait merci merci beaucoup à nos intervenants merci aux question désolé pour les personnes qu' ont pas pu poser mais on a d'autres conférences qui sont très en retard maintenant et donc vous pourrez poursuivre évidemment après toute façon on est là tout le weekend donc n'hésitez pas non pas Philippe mais en tout cas emeri a une bonne partie je pense et euh j'en profite il y a beaucoup de personnes qui sont pas passées par l'accueil apparemment on me dit donc si vous n'y êtes pas passé c'est important que vous y alliez il y a un petit coup de tampon à à mettre sur le la main et il y a une personne qui s'appelle Nicolas ladelfpha aussi qui est attendu à l'accueil merci beaucoup et prochaine conférence sur le nucléaire [Applaudissements] [Musique]

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