Il était une fois... Flavie Flament

Intro [Musique] bonjour à tous et bienvenue dans Charlotte stories je m'appelle Charlotte boutelou je suis journaliste et dans chaque épisode je vous raconte une histoire pas comme les autres aujourd'hui je suis avec une autrice une animatrice de radio une star de la télé qui l'a quitté depuis mais surtout avec une femme qui va au bout de ses combats une femme qui en a il était une fois Flavie flamand bonjour Flavie bonjour Charlotte une femme qui a quoi justement mais des coronises bah ouais des coronises des aus je sais pas mais en tout cas ouais c'est mais c'est une jolie intro merci beaucoup je suis Rav d' et et ça me fait plaisir que tu sois là parce que je sais déjà que ton temps est précieux tu es très occupé je sais aussi que tu ne te réponds pas partout tu ne t'ex tu ne t'exprimes pas partout mais je sais combien ta parole fait du bien à nous les femmes mais aussi aux victimes au aux hommes comme aux femmes donc je suis contente de ce temps que tu prends pour nousci ça me fait très plaisir donc merci de m'accueillir alors Flavie tu es une personnalité publique nombreux sont ceux qui te connaissent mais avant d'être devant les caméras et aujourd'hui à la radio tu te prédistiné Son rêve de devenir écrivain à quoi tu tu rêvais à quoi j'ai lu que ton truc c'est tu voulais écrire ouais oui moi je voulais être écrivain quand j'étais quand j'étais plus jeune petite ou même adolescente en fait l'écriture a toujours été un support pour moi tu vois ça m'a ça m'a sauvé les mots m'ont sauvé j'ai souvenance quand j'étais enfant de descendre les escaliers le jour de la rentrée de CP et de me réjouir et de faire des saut de cabri dans l'escalier parce que j'allais apprendre à lire et en fait j'arrivais pas à décrypter le monde qui m'entourait tu vois donc les mots m'ont toujours passionné et en fait je voulais être écrivain ou dame de cirque et quand j'étais gamine je disais toujours que je voulais être dame de cirque parce que mon grand-père avait un rat des chevaux et tout et en fait moi j'ai j'avais j'avais une une une une petite poneée qui qui qui s'appelait verity je l'avais appelé verity je parlais pas encore vraiment très bien anglais à l'époque ta pette à toi ouais j'avais ma ponette à moi et et voilà et donc du coup je voulais être dame de cirque alors au final j'ai un peu été dame de cirque la télé Carnaval des animaux en faisant de la télé exactement j'ai un petit peu fait mon cirque et puis maintenant j'écris des livres donc tu vois j'ai fini peut-être par par réussir ce que je voulais entreprendre quand j'étais quand j'étais gamine j'avais des rêves et cette envie d'écrire elle a été déclenchée aussi par quoi par un prof de français particulièrement sympa ou ou non je pense que cette envie d'écrire elle a été déclenchée par des lectures mais mais des lectures qui étaient très variées elle a été déclenchée par un besoin peut-être aussi tu vois de coucher sur le papier des choses que je ressentais que je n'arrivais pas forcément à à dire enfin moi j'étais murée dans une forme de silence très longtemps tu vois et et et je pense que les mots le fait de pouvoir les poser quelque part c'était une façon aussi peut-être de de me confier ou de pouvoir me libérer de quelque chose et puis j'ai toujours eu ce sentiment d'être habité par des mots j'ai des mots en moi je sais je sais pas comment t'expliquer c'est il y a des mots qui me mettent en joie il y a avec mes enfants quand ils étaient petits on faisait la liste des mots moches la liste des mots jolis je un un mot peut m'émouvoir tu vois enfin c'est donc je saurais pas te dire mais en tout cas j'ai toujours eu cette aisance à à écrire à formuler des choses à l'école j'étais très bonne en français c'était sûrement d'ailleurs la seule matière dans laquelle j'ai Exell et voilà et c'était mon ma façon à moi tu vois de communiquer et puis l'écriture c'est un travail solitaire aussi et je pense que j'ai je me suis souvent senti en décalage tu vois donc j'avais besoin de me recentrer là-dessus est-ce que tu gardes un souvenir heureux de l'école ouais oui oui j'ai des souvenirs heureux de l'école j'ai des souvenirs douloureux L'école aussi parce que très vite tu vois l'âge de 13 14 ans je je je il y a eu toute une aventure aussi où je je je faisais des photos dans les magazins gen rock magazine et magazine de donc donc j'étais un petit peu tu vois à l'écart j'étais un peu différente et donc vachement jalousé donc ça été un petit peu compliqué mais en même temps j'ai j'ai j'ai vécu des des grandes émotions des vrais de vrais amitié et et voilà ouais ouais j'ai des souvenirs plutôt heureux et puis surtout l'instruction en fait enfin tu vois je j'adorais j'avais un prof de français dans un institut religieux j'ai passé une anné chez les bonnes sœurs à ma demande ah ta demand un an et on m'a conseillé au bout d'un an de quitter l'établissement de partir donc en de mots si tu veux j'ai été viré mais on va se dire queon c'était diable parce que j'avais eu le malheur d'aller chercher les anales du bac en bas du dortoir des garçons et j'ai été j'ai été chopé par un surveillant et je me souviens d'ailleurs c'est marrant parce que ça a été une des une de mes premières indignations tu vois cette injustice quoi je passé en conseil de discipline enfin il y a eu tout un truc et à l'issu duquel on m'a conseillé de partir et voilà et donc je me souviens que l'instruction me rendait heureuse là là pour le coup j'avis un prof de français qui déclamait je me souviens plus de son nom mais voilà j'aimais j'aimais apprendre tu vois j'aimais ça vraiment et justement à propos d'adolescence tu Élue Miss OK! Magazine en 1988 avais 14 ans j'ai vu ça lorsque Jean-Luc de laarue tu as remis sur M6 le plus de missqu magazine non mais attends la classe parce que nous Miss ok on savait ce que c'était ok magazine mais on peut le dire au au plus jeunes qui nous écoutent C Miss France des AD quoi céit vraiment c'était un truc de fou et alors quel souvenir tu gardes de ça ce jour-là c'est fier CIT énorme ouais enfin c'est c'est compliqué parce que c'est je m'étais pas inscrite euh j'ai quelque part je je je je nourrissait aussi le rêve de ma mère tu vois donc il y avait derrière tout ça quand même un un côté plus plus dramatique quoi c'était c'était pas pas quelque chose que j'ai vécu avec tant de légèreté que ça en fait en coulisse puisqueil y avait déjà tu vois toute oui tout tout tout ce passif Hamilton l'éducation que j'avais enfin bon bref la relation à ma mère qui était compliquée mais néanmoins j'ai rencontré Jean-Luc et pour pour moi ça a été quelque chose d'extraordinaire c'est-à-dire que j'avais j'avais 14 ans Jean-Luc en avait 24 c'était sa première télévision c'était il était beau comme un camion il avait une sorte de banane une coupe tellement années 80 parce qu'on est en 88 tu vois et moi j'avais une sorte j'étais habillée en fluo de la tête au pied et j'étais quelque part une enfin tu vois j'étais un peu une pauvre gamine en moi quoi je pleurais en moi mais en même temps je vivais un truc de un truc de fou et ce qu'il y a de dingue c'est que cette élection elle a marqué les gens de notre éntion incroable on m parle encore c'est fou ça tu as été très vite une grande star de la télé comment tu as géré à l'époque cette notoriété et Vivre une sur-médiatisation ? surtout cette surmédiatisation je ne l'ai pas je c'est très étrange quand je me retourne sur cette période qui a été intense et quand tu parles de surmédiatisation c'est intéressant parce qu'à l'époque il y avait pas les réseaux sociaux et les stars elles étaient à la télé elles étaient pas spécialement au cinéma il y avait les les les top modèles juste avant nous aprèsouindy les les lesington exctement et après il y a eu les stars de la télé et moi j'ai commencé au moment où on a tu vois dans les années 2000 tout de suite c'est parti on est devenu des stars sur pas grand-chose en fait et et si tu veux ça a été comme quelque chose qui m'a échappé c'estàd que j'aimerais pouvoir revivre ça et je pense que je le vivrai différemment mais pour moi ça a été un rouleau compresseur c'était à la fois il y avait quelque chose de vertigineux c'était de l'ordre de livresse tellement ça n'arrêtait pas et tout était tellement facile et trop facile et euh et je n'ai pas vu finalement les choses s'installaient euh en dépit de ces fameux rêves que j'avais quand j'étais gamine qui était d'écrire qui était d'être journaliste de poser des questions intéressantes et je me suis retrouvée dans une sorte de de grand manège de grand CIRC avec des couleurs partout ça tournait ça tournait je passais mon temps d'un d'un plateau à l'autre tout était facile l'argent était facile la surmé isation les Paparadis enfin et en fait ça a duré 10 ans mais pour que je sorte de de de ce tambour tu vois qui qui tournait qui tournait qui tournait en fait il a fallu que que j'en suis sortie j'étais exang quoi qu'est-ce qui t'a fait arrêter pourquoi tuas arrêté alors plusieurs choses j'ai arrêté parce que euh je je je réalisais au fur et à Pourquoi a t-elle arrêté la TV ? mesure que finalement quand je me levais le matin la la la femme qui qui était à la une de tous les magazines de la semaine n'était pas ce que j'étais profondément c'est-à-dire que c'était je je j'ai eu vraiment le sentiment que ma vie m'échappait si tu veux mais dans tout ma vie perso ma vie ma vie pro tout je je n'étais plus du tout maîtresse de mon existence parce que tout était arrivé très vite très fort de façon très exigeante et et j'ai eu le sentiment en fait qu'on me qu'on me mangeait de l'intérieur tu sais que que j'étais là à la merci de tous même des critiques de tous je comprenais pas ce qui m'arrivait j'étais heureuse hein mais mais mais j'étais à côté de mes pompes quoi je ne comprenais pas et et donc j'ai commencé à prendre conscience que je n'étais pas celle que l'on racontait et puis commencaer à remonter aussi en moi ce drame de la consolation de ce que j'ai vécu quand j'avais 13 ans et il y a un moment où je me suis dit mais je ne peux pas vivre ça dans la lumière criante des projecteurs parce que on ne va pas me on va pas me laisser le vivre on va pas me faire de cadeau et et j'ai vraiment eu le sentiment qu'il fallait que je me mette sur pause parce que j'avais un combat à mener qui était un combat personnel et si je l'avais mené devant les photographes devant la France entière puisque de toute façon je je je faisais mes courses je me retrouvais à la une des magazines donc c'était complètement je me suis dit mais comment je vais faire pour vivre un drame un chagrin immense devant tout le monde et donc du coup j'ai préféré tu sais c'est comme un animal blessé qui qui qui rentre dans la forêt qui se tapis et qui va se se cacher tu vois à sous des feuil et qui va attendre donc c'était vous ne pouvez pas entendre ma douleur mais moi il faut que je la prenne en charge donc laissez-moi et et voilà pourquoi je suis parti c'est une des raisons pour lesquelles j'ai Flav tu as été violé quand tu avais 13 ans tu étais enfant Son viol à 13 ans euh comment on vit après ça alors j'aurais tendance à te dire que c'est très comment on vit alors déjà est-ce que l'on vit après ça oui tôt ou tard on vit après ça et heureusement ça c'est toujours un message que je tiens à faire passer ass je pense que j'ai j'ai survécu longtemps je ne me suis pas rendu compte de ce combat intérieur qui était le mien parce que je le reprécise mais j'ai été violé à 13 ans par David Hamilton et j'ai vécu plusieurs décennies de d'amnésie traumatique voilà c'est ça que je voulais donc en fait je me suis réveillée un jour d'une certaine façon euh et en j'ai j'ai pris j'ai pris connaissance de mon drame après avoir mené une enquête sur ma propre personne c'est c'est c'est c'est un truc c'est complètement dingue je je connaissais pas j'en avais entendu parler donc c'est quoi le mode opératoire de l'amnésie traumatique on va essayer je vais qui a été longuement décriée j'ai j'ai eu l'impression elle a été longuement décriée et puis après B j'ai j'ai pu travailler justement à ce qu'elle le soit moins et à travers la mission ministérielle tu vois que que j'ai mené et en fait l'amnésie traumatique je vais te l'expliquer comme je l'ai expliqué à mes à mes fils quand il s'est agit de de de de de partager avec ce que j'avais vcu c'était important Antoine avait peut-être Antoine avait 18 ans et Enzo en avait en avait donc il était petit Enzo et donc je leur ai expliqué j'uris dit voilà c'est simple vous me voyez là je vais bien c'était la première chose que je voulais leur dire les sécuriser je vais vous dire quelque chose mais la femme que vous avez en face de vous la maman que vous avez en face de vous va bien je vais très bien donc ce que je vais vous raconter vous le recevez vous le prenez vous vous l'apprenez vous vous mais mais mais ça n'est pas votre combat ça n'est pas votre histoire parce que je vais bien je suis guéri quand quand il m'est arrivé à l'âge de 13 ans ce drame d'être violé par David Hamilton mon cerveau c'est c'est verrouillé quelque chose s'est verrouillé en moi et en fait tout ce que j'ai vécu de ce drame là ce moment précis c'est niché dans une boîte au fond de moi c'est comme une boîte noire la boîte no d'un avion et j'ai voilà j'ai une boîte noire et en fait pendant plus de 20 ans 25 ans cette cette boîte noire a a recueilli les souvenirs précis et les séquences précises de ce viol et les a enfermé et donc je n'ai pas eu accès à cette partie de ma mémoire et à la faveur parfois d'un drame moi ça a été la mort de mon grand-père ben la boîte se réouvre et il y a des petites bulles qui remontent OK et ces petites bulles ce sont des flashes donc moi j'avais des flashes j'avais tu as eu des malaises des malaises physique en fait c'est ton corps qui parle et parce que parce que tu peux parce que toi-même tu es même pas capable d'oralité tu peux rien faire ton corps parle mais tu sais pas ce qui se passe en fait donc j'ai l'pression deevenir complètement dingue et donc j'ai été habitée par des par des flash je voyais je sentais des odeurs d'humidité je voyais je voyais une matière éponge verte je voyais un mur blanc et un ciel bleu je ne comprenais pas et mais c'était c'était vraiment comme ça avec des sensations physiques tu vois de goût d'odeur très étrange et donc à un moment donné je me suis je deviens complètement taré quoi heureusement déjà que j'ai quitté la télévision mais là je deviens complètement folle donc effectivement j'ai consulé j'ai certains nomadisme malheureusement parce que je ne suis pas toujours je je n'ai pas consulté des personnes qui pouvaient véritablement m'aider et puis un jour j'ai rencontré mon psychiatre qui est pas très loin d'ici d'ailleurs et et qui m'a qui m'a sauvé la vie mais mais mais en fait qui m'a aidé à me sauver moi-même aussi et ça a été long ça ça été très long ça a été très très long même encore aujourd'hui j'ai besoin de consul pas comme ça le souvenir non et ça a été très long et en fait j'avais ces flash et je disais à mon médecin je comprends pas je comprends pas je comprends pas il y a ça il y a ça et en fait il m'a dit cette phrase fabuleuse vous êtes complètement déréglé vous êtes votre votre tableau émotionnel et dérégler vous avez des filles qui sont pas dans les bonnes prises et tout on va prendre le temps on va démêler tout ça on va être ensemble je vais vous accompagner on va y arriver moi j'avais l'impression que j'avais un évereste à monter tu vois et et on va tout rebrancher et vous verrez qu'un jour ça ira mieux et le fait qu'il me parle techniquement comme ça je me suis en fait ouais super on va prendre notre boîte à outils et puis on va rebrancher les fils et donc j'ai fait des séances de mdr je suis allée à la recherche de ces souvenirs parce que finalement ces fameux flash qui remonter ce mur blanc cette cette cette odeur d'humidité cette cette matière éponge verte c'était des souvenirs visuels que j'avais de ce de de de ce qui m'est arrivé de ce viol et en fait le mur blanc c'est c'était le plafond blanc du du balcon sur lequel ça a commencé la serviette éponge c'est cette serviette éponge verte qui m'a tendu Hilton en me disant lave-toi ta sèche-toi ta mère arrive cette odeur d'humidité c'était l'odeur de cette serviette dégueulasse et et puis voilà et puis tout tu sais après c'est c'est une enquête he mais après c'est tu tires le fil c'est tu es là comme ça tu dis wou et alors il y a un moment au bout d'un certain nombre de Séan c'est il m' violet c'est ça y est je sais comment ça passe ouais non c'est un c'est un c'est un c'est encore c'est compliqué c'est un ement parce que en fait j'étais chez mon psychiatre qui m'avait demandé d'apporter des des des albums photos de mon enfance ce que je me refusais à faire parce que je voulais pas la regarder cette enfance et puis surtout je tenais un discours qui était qui était qui était assez incroyable parce que j'ai mais j'ai rien à dire sur mon enfance elle est banale je le disais avec c'est une sorte de truc un peu amer quoi elle est banale il y a rien à dire sur mon enfance non non j'étais aimé des parents normal tranquille j'ai deux frères venez s'il vous plaît venez avec vos albums photo et comme j'avais cette confiance folle en lui je je j'ai accepté un jour je suis allée chercher ces deux albums que je n'ouvrais jamais que j'avais laissé au fond d'un placard et je suis arrivée avec mes deux albums et puis je les ai ouverts et puis j'ai dis bah voyez ouais bah là c'est un père avec sa fille dans les bras bah ouais là c'est une mère et c'est l'anniversaire de mon petit frère bah ouais bah ouais bah ouais et puis à un moment donné une photo est tombée et j'ai ramassé cette photo et c'est la photo qui fait la couverture de mon de mon livre la consolation et puis j'ai regardé la photo et là mais vraiment ça a été je me suis entendu dire il m'a violé c'est incroyable je l'ai répété je l'ai répété je l'ai répété et à partir de ce moment-là quelque chose s'est ouvert en moi ça fait ça fait très très peur tu as l'impression d'être d'être à l'entrée de je sais pas d'un cachot tu vois et en fait dans le cachot il y a la petite fille que tu étais et donc bah faut juste faut tendre la main mais tuas tu as la trouille d'y aller et là pareil mon mon médecin m'a dit tout va bien je vais être avec vous et ça a duré des années et des années et en 2016 tu sors ce livre la consolation et tu es invité chez Ardisson ti Ardisson et là il pitch en disant c'est l'extrait tous les jours Je ne vais pas me faire violer, je suis violée. jusqu'à la fin des vacances vous irez Flavie vous faire violer par le célèbre photographe David Hamilton et là tu le reprends en disant je ne vais pas me faire violer je suis violée cette phrase elle est dingue elle est lourde de de de sens h oui c'est c'est c'est quelque chose qui qui et on le dit encore ouais elle s'est fait violer ouais ouais mais c'est et mais parce que je pense que c'est quelque chose que que que les gens ne n'ont pas forcément et je le comprends d'ailleurs à l'esprit c'est-à-dire que moi j'ai repris Thierry parce que je me dis que c'était important et puis d'abord parce que je ne supporte pas de l'entendre mais mais c'est c'est mon oreille qui ne veut pas l'entendre mais je mais mon esprit peut comprendre tu vois c'est pas grave c'est pas grave moi j'ai beaucoup d'indulgence par rapport à ce genre de choses mais c'est vrai qu'il faut expliquer qu'effectivement on se fait les ongles on se fait une couleur de cheveux on se fait du shopping on se fait un petit voyage on se fait un petit cocktail mais on ne se fait pas violer en fait de le formuler comme ça ça induit une forme de complicité si tu veux donc on ne se fait pas violer on ne se fait pas agresser on ne se fait pas tuer on est tué on est violé on est agressé ça c'est important toi qui étais qui a très longtemps été traqué par les Paparadis en 2016 ton bouquin sort donc là tu fais Hardisson tu en a fait quelques mais tu as pas été énormément invité sur les plateaux comment tu l'expliques parce que à l'époque en 2016 on ne parlait pas de ça on était un an avant l'affaire Weinstein on était un an avant Mitou ce livre en plus la consolation est sortie de façon très très brutale parce que moi je voulais je voulais je voulais saisir David Hamilton je ne voulais pas qu'il puisse se préparer à ça donc il s'est réveillé un matin et il a vu la une du Parisien et je faisais la je faisais la une et puis puis là il a il a compris que il était Ferré comme il m'avait Ferré quand j'étais gamine parce qu'il y a tout un tout un tout un procès si tu veux il y a il y a c'est c'est un enfant violet est un enfant qui est sidéré par par la violence de l'adulte et moi je voulais bah lui faire ce qu'il m'avait fait quelque part et et lui appliquer la même chose et euh et donc du coup bah les médias ne s'attendaient pas à la sortie de ce livre n'avait jamais en véritablement entendu une histoire pareille euh venant d'une personnalité hyper exposée et euh et et avec une accusation claire et précise tu vois et et comment tu t'empares d'une affaire pareille et puis les violences sexuelles sur les enfants c'est quelque chose de tabou c'est les c'est c'est c'est c'est sale on ne veut pas voir d'ailleurs tu tu tu vois bien même dans des parfois même des enfants vont voir leurs parents et leurs parents sont dans ni parce que c'est insoutenable donc si tu veux tout ça a fait que les médias ont eu peur ils ont eu peur euh et puis et puis bah comme j'étais la première ben évidemment tu sais pas trop comment faire quand tu as quand tu as quelqu'un comme ça qui débarque et qui et qui assène une telle vérité depuis c'est devenu quelque chose de de beaucoup plus c'est terrible hein de de le plus communou est-ce que est-ce que je pourrais dire banal je c'est c'est compliqué parce que c'est ça c'est ce qui nous c'est le mot qui qui nous vient mais mais à l'époque non ça ne c'était pas ça c'était a priori jamais fait tu vois de cette façonl et tu as subi une Le déni par des membres de sa famille autre très grosse violence c'est que non seulement tu as eu le courage de le dire puisque tu t'en es souvenu mais là tu fais face à un autre truc qui s'appelle le dénis ouais de certains membres de ta famille c'est la double peine en fait pour les victimes c'est tu dis c'est dur de dire et tu dois et on ne te croit pas non et puis en plus on ne te croit pas et en plus de ça on on dit dans les médias que ce que tu dis est faux parce que si tu veux ça c'est c'est quand même quelque chose qui était c'était pour moi c'était c'était c'était terrible parce que parce que tu tu tu fais quelque chose et tu le fais avec conviction et et et et tu tu jettes à la face du monde finalement une une vérité hyper importante et et ta propre famille en tout cas ceux qui qui qui qui sont de ta famille bon prennent la parole dans les médias pour te pour te discréditer et dire que c'est faux et que tu es folle mais en même temps alors moi ça ça a été je m'y attendais hein je enfin je m'attendais à des à des à des réactions de de de ce type làà mais je l'ai très vite euh finalement euh perçu comme encore une fois la démonstration de ce qui se passe dans dans dans les intimités des maisons derrière les volets clos des maisons je me suis dit en fait bah quitte à ce que ce soit public on va cette histoire elle est emblématique de ce que les gens vivent dans l'anonymat et et et ça m'a tu vois je ça ça n'a pas altéré mon combat bien au contraire je me suis ben oui voilà voilà c'est c'est quelqu'un c'est c'est une enfant qui veut parler qui dit bah j'ai été violé et puis c'est une famille qui qui va dire mais non ça n'est pas possible tu es complètement folle c'est ce qui se passe en fait tous les jours et là ça se passe bah de façon surmédiatisée donc ça va aider ça va servir la cause et et rien ne m'arrêtera et et ça m'a pas arrêté est-ce que tu leur as pardonné ah c'est compliqué l'histoire du pardon je ne les vois plus Faut-il pardonner ? depuis depuis longtemps hein depuis très longtemps je n'ai ma famille aujourd'hui ce sont les gens que j'ai choisis ce sont mes enfants euh ta famille de de cœur ouais et puis mes meses mes amis et puis voilà cette c'est c'est une famille autrement plus fidèle et donc donc voilà et puis ma tante dont je suis restée très proche et un cousin mais c'est vrai que sinon non je je je je ne les vois plus est-ce que j'ai pardonné tu sais le pardon c'est un vrai vrai sujet l'injonction au pardon pour aller mieux ça c'est un truc qui m'emmerde prodigieusement ok tu vois c'estàdire que moi ce côté alors à titre perso hein ce côté il y avait plein de gens qui me disent il faut que tu pardonnes pour aller mieux mais vas-y prends-le mon drame et vois si tu es capable de pardonner l'impardonnable donc donc et puis c'est quoi le pardon alors si c'est vivre en paix il y a pas de problème dans ces cas-là on va considérer que j'ai accordé une forme de pardon parce que je vis en paix euh même si je suis toujours tourmenté on est tourmenté à vie par ce genre de drame mais mais c'est c'est Boris ironi qui m'avait sauvé aussi sur cette histoire du pardon un jour j'étais allé le voir j'ai Boris tout le monde me dit qu'il faut que je pardonne quoi je je fais comment moi pour pardonner et Boris m'a m'a regardé il m'a dit est-ce qu'ils vous ont demandé pardon ah énorme bien sûr et là tout de suite je me suis dit en fait tu es pas obligé parce que faudrait que ça vienne de toi faudrait que cette grandeur d'âme vienne de toi voilà je veux je veux juste être en paix je suis en paix mais la notion du pardon c'est c'est quelque chose qui me qui Viols conjugaux m'interroge encore tu vois en 2011 dans le livre leschardon tu racontes la vie de poupette poupette c'est toi et là tu parles de violence conjugale tu parles même d'un viol conjugal est-ce qu'un enfant qui a été une fois abusé a plus de malchance de chance d'être abusé qu'un autre à nouveau le plus grand risque de parce que c'est risque que tu cherchais en fait commeou tu dis malchance mais c'est risque c'est ça le plus le plus grand risque en fait pour une personne d'être violée c'est de l'avoir déjà été une fois alors expous ben en fait parce que quand ça t'arrive à l'âge de 13 ans ça abolit toutes tes défenses ok quand quand en plus ça se fait avec une forme de complicité de la société de ma mère de plein de choses ça ça ça courage toute toute possibilité de dire non et même de distinguer le bien du mal moi j'ai mis des années et des années à comprendre ce qui était bien et ce qui était mal c'est tu vois je on pouvait me faire du mal je quand j'étais petite par exemple moi j'étais persuadé que les enfants naissaient pour souffrir à la place de leurs parents que les parents faisaient des enfants pour leur donner leur souffrance et que quand on devenait adulte B bah finalement on reproduisait le schéma enfin c'est je pensais ça quand j'étais toute petite hein mais toute petite tu étais pas malheureuse Flavie j'étais pas heureuse ok j'étais pas heureuse j'étais pas dans une j'étais dans une enfin j'étais non non j'étais pas heureuse moi je disais que qu'on m'avait trouvé dans une poubelle je voulais que les gens m'adoptent tu vois c'était pas non plus tu vois c'était pas super ça m'empêchait pas d'être une une petite fille tu vois plutôt vivante et tout mais non non je je pense que il il y avait déjà des choses qui qui qui c'estit très compliqué quoi et et donc du coup bah quand quand tu as vécu ça à 13 ans et que tu as aussi eu tout cet univers familial bah tu n'arrives pas à savoir si ce qu'on te fait est bien ou mal donc du coup en fait euh ça s'applique même sur un plan sexuel c'est-à-dire que les violences sexuelles se répètent et finalement comme tu sais ce que c'est que d'être dissocié d'abandonner ton corps ce que j'ai vécu aussi bah finalement tu acceptes des choses qui sont absolument euh ça banalise ouais ça banalise la violence ça ça ça culpabilise je te dis en fait ça abolit tout toute possibilité de de de dire non c'est c'est ça se ça se c'est une vraie conquête hein le le le non moi maintenant ça y est je je sais et et un jour quand j'ai décidé de dire non si tu veux après j'ai fait une grosse collègue de nom quoi c'est ouis ouais mais mais j'ai mis un temps infini en fait et et c'est pour ça que effectivement leschardons c'est la violence que quand tu as été violenté B finalement de temps en temps tu te dis que c'est normal de te prendre une trempe quoi tu vois ou tu dis que c'est pas grave tu dis que voilà il m'a giflé mais mais je mais finalement peut-être que je l'ai je je l'ai mis à bout ou voilà c'est c'est moi je je suis pas partie à la première claque quoi tu vois au même titre qu'on employait longtemps et encore aujourd'hui des termes comme mourir d'amour par exemple ouais ouais ouais c'est ça ouais exactement les le crime passionnel tu vois ça c'est super ça c'est c'est c'est intéressant mais c'est bien parce qu'on l'inroge aujourd'hui tout ça tu vois David Hamilton il est mort il s'est suicidé ouais euh qu'est-ce que tu as ressenti parce Qu'a-t-elle ressentie après le suicide de David Hamilton ? que il y avait tout le combat que tu avais mené et il y a une victime qui était sur le point de elle était dans le délai de prescription ouais en fait il s'est il s'est il s'est suicidé on la retrouvé mort dans son appartement 3h après qu'il ait appris que que l'une effectivement des des des de ses dernières victimes étaai était venu jusqu'à moi et là on pouvait ouvrir une action judiciaire donc il savait que de jours après il se retrouvait avec les menotes si tu veux exactement donc donc là c'est quoi c'est colère injustice dégoû c'est quo colère une colère une un état de sidération parce qu'il a quand même réussi à me sidérer aussi tu vois encore une fois ah oui parce que en fait j'avais tout imaginé mais c'est marrant c'est c'est pas ça et donc une colère une colère froide une colère implacable et ce jour-là je me souviens j'ai crié quand j'ai appris ça les journalistes m'a appelé céit c'était de la folie de toute façon toute cette période là a était complètement dingue parce qu' il s'est donné à mort 5 semaines après la sortie de la consolation donc si tu veux alors là pour le coup aussi en terme de de machine à laver et de ça a été un séisme si tu veux dans ma vie tout ça et et ce soir-là quand j'ai appris quand j'ai appris sa mort j'ai j'ai sorti un cri de moi je peux même pas moi-même en criant je me disais mais c'est il vient d'où ce cri et en fait c'est le cri que j'avais jamais pu sortir tu vois quand j'étais enfant ou après enfin c'était c'était toute la somme de mes de mes rages de mes colères de mes désespoirs de mes nuits blanches qui sortaient dans un cri et ce cri là je te jure mais ça m'a moi-même je je je je je l'entendais et je je me dis c'est pas possible ça va s'arrêter où et quand je criais ma douleur ma colère mais je l'ai pas pleuré enfin tu vois je je et pas une seconde je non parce que quelque part c'était encore un ultime coup de en fait bah ouais on peut dire comme ça c'était quand même une une une sacrée saloperie quoi de de une révérence une ultime révérence et puis c'est puis qu'elle l'acheté tu vois donc tu as tu as été vraiment l'une des La parole est une responsabilité pionnières tu as été très courageuse parce que aujourd'hui tu parlais de ça tout à l'heure il y a presque une banalisation mais c'est vrai que là il y a le festival de Cagne il y a des histoires qui sortent de partout donc la très bonne nouvelle c'est que les filles et les garçons du reste ou ouvrent leur gueule ils disent tout ça mais je pensais au traitement des médias toi à l'époque personne t'invitait et aujourd'hui on a l'impression que limite il faut avoir son Mitou dans une matinale ou c'est limite c'est normal quoi ouais oui oui mais comme pour les maisons des aussi de sortir un livre je peux te dire que moi Jean-Claude latess a été quand même un éditeur auquel je suis fidèle parce que parce que Jean-Claude latesse a eu cette force et ce courage de de de de faire paraître un livre tel que la consolation ça ne s'était jamais fait jamais vu tu vois de cette façonlà et effectivement je pense que après si tu veux les éditeurs ont tous couru après après ce drame mais dans un sens comment te dire si ça ça porte encore ce combat là et et et et quelque part tu vois moi j'ai pas d'amertume je je sais c'est pas grave parfois je m'inquiète juste de de la façon dont dont dont c'est traité de toute façon je m'inquiète de l'information en règle générale aujourd'hui je trouve que tu trouves que ça va trop vite que c'est pas vérifié que on sort des trucs je pense qu'il faut faire très attention moi je n'ai de cesse de dire que la parole est une responsabilité ça c'est vraimentel quelque chose qui m' qui me paraît très important c'est de dire ça n'est pas justement quelque chose d'anodin c'est un drame donc euh quand on quand on quand on sort publiquement ce genre de drame euh c'est c'est c'est c'est c'est ça fait l'effet d'une bombe dans la vie dans la vie de la personne qui en parle mais dans la vie de de la personne que l'on accuse et et on sait que ça peut partir dans tous les sens et il faut faire très très attention cette parole reste sacrée cette parole reste extrêmement importante et parfois j'ai peur de de de et en même temps je je suis si tu veux évermeillé de la de la la façon dont ça sort ça sort ça sort parce que c'est fascinant c'est fascinant et parfois je me dis euh il faut il faut faire très attention que ce sujet ne devienne pas finalement un sujet comme un autre ouais mainstream ouais ouais ça ça me ça ça me ça me touche et ça fait partie de mes inquiétudes et euh et c'est pour ça que je trouve que des paroles construites comme cell de Judi gaudrche ce sont des des paroles que l'on entend davantage tu vois et et la consolation ça a été ça aussi c'est le livre était terminé 2 ans avant que je le fasse paraître j'attendais d'être prête j'attendais de de savoir comment j'allais pouvoir gérer ça et et ça a été construit et ça a amené jusqu'à une loi mais mais c'est vrai que c'est pour ça que ce mouvement parfois tu sais sur les réseaux sociaux ce mouvement meou tout le monde balancé sur tout le monde je j'avais peur de ça tu vois je me disais mais comment ça va être perçu par par le par le public par les gens tu vois c'est c'est un sujet trop grave pour qu'il soit pour qu'il soit traité de la sorte c'est et puis et puis ça peut briser des vies ouais tu vois quand tu regardes dans le rétro F la vie tu te dis quoi bon la route est longue encore Prenons le temps mais ne le perdons pas non plus mais quand tu regardes dans le tu sais en fait à un moment donné parce qu'on a sensiblement le même âge ouais ouais il y a un moment où je me dis mais ouais on va enfin j'ai 50 ans le 2 juillet et ben tu vois moi dans pas dans pas bien longtemps non plus mais genre après ou genre avant genre après je me dis en fait c'est c'est marrant de d'être parfois à un certain âge obligé de se dire qu'on a encore du chemin que c'est pas en fait comme si on était tout de suite non mais c'est c'est quand même un truc hein les 50 ans he ouis n oui mais je trouve que c'est c'est pour moi Fify c'est plus he je suis plus heureuse qu'avant moi ah non mais moi je ça c'est sans comparaison je je je je ne veux pas revenir en arrière ouais bon après physiquement il y a des trucs un peu chiants on va pas se mentir ouais mais ça c'est hyper intéressant aussi je trouve alors pour le coup ouais ouais bah il y a truc moi j'aime bien dire il faut lâcher prise mais il faut pas lâcher la rampe ouais alors c'est un peu ça c'est exactement ça et en même temps alors moi j'aime bien dire c'est c'est c'est dans un registre différent mais c'est parce que le temps passe eu voilà prenons le temps mais mais ne le perdons pas non plus quoi voilà et et parce que parce que il y a pas de temps à perdre à être heureux et c'est aussi pour ça que je trouve que ces fameux 50 ans bah finalement oui on se prend un petit coup de pelle c'est pas simple on prend du poids moi tu vois moi je monte mes fesses sur Instagram génial oui mais parce que mais parce que c'est c'est ça en fait j'ai choisi mon camp mais bien sûr mais en plus elles sont la photo elle est canon pas mal mais et c'est juste parle la mon cum tu es malade laissez-moi tranquille ouais puis c'est ouis c'est laissez-mo tranquille et c'est aimez-vous mais parce que parce que vraiment euh soit tu passes ta vie euh à à te priver au motif que le temps passe et que tu es obligé de de de voilà pour rentrer dans dans dans une norme tu vois et puis qui nous la dicte en fait ça vient d'où tu vois qui m'a dit que je devais toujours faire un 36 et voilà de de quoi me parle-t-on et puis qui me parle surtout déjà tu vois qui me parle et et ensuite aimz aimez-vous parce que justement moi j'ai choisi mon camp c'est celui de vivre de rire de boire de faire l'amour je me suis jamais senti autant désirant désiré une envie de rire et de pas perdre ce temps qui nous reste donc quand je regarde dans le rétro voilà alors donc qu'est-ce que tu fais ton créneau waouh quand je regarde dans rétro mais tu t' dit quel chemin quand même oui alors moi je je ne suis pas quelqu'un de très c'est mant j'ai un peu de mal à être fier tu vois il y a une chose dont je suis fierè c'est c'est cette cette fameuse loi qui est passée sur rallongement des prescription mais je pense que c'est ma ma voilà c'est ma grande fierté avec mes enfants évidemment que j'aime qui sont magnifiques mais qui sont des êtres magnifiques et mais ils sont pas que Canon ils sont canon mais en plus de ça ils sont super donc c'est pour ça que je Conquérir sa liberté corrige je je me dis oui je me dis je me dis que j'ai je me suis pas reposé quoi si tu veux et qui a eu énormément de choses qu'une vie est faite de plein de vies différentes euh et mais je me retourne assez peu en fait en réalité euh je me suis beaucoup retourné et là maintenant ça ça m'intéresse pas des masses quoi maintenant j'ai envie de de tracer tu vois et euh et voilà mais je ouais je me dis que je me dis que c'était c'était c'était riche tu vois c'était riche en tout cas ça m'a rendu euh j'ai j'ai jamais lâché la rampe de mes rêve j'ai jamais lâché euh ça pour moi c'est et même cette liberté si tu veux que j'ai voulu conquérir je l'ai maintenant quoi et et ça il m'a fallu tout ce temps pour l'avoir mais mais au moins au moins je l'ai quoi et ça je suis assez contente de ça et tu crois que tu fais peur aux hommes ou pas ah alors je pourquoi il y en a certains qui ont peut-être un peu peur ben non parce que mais mais quand tu étais à la télé non mais parce que là on a parlé De Mitou et tout ça mais il y a eu balance ton porort aussi ouais ouais ouais ouais ouais non non mais est-ce que je fais peur ouais mais djà non mais peur aux hommes j'ai non non mais si mais c'est hyper intéressant parce que moi je pense que euh toi par exemple tu fais peur aux hommes peut-être un peu moi mais parce qu'on est on est des fortes têtes on dit ex c'est c'est je pense que c'est c'est ça c'est je me suis rendu compte de ça c'est notamment ces dernières années finalement quand tu es une femme que tu es épanoui que tu assumes ta vie tes désirs que tu bah il faut avoir en face de soi un homme qui qui qui qui est plutôt carré et bien aligné parce que il y a quand même quelque chose qui qui qui qui personne qui peut faire peur alors que moi je sais que j'ai j'ai rien d'agressif je suis plutôt d'ailleurs une femme aimante tu vois et c'est pas compliqué mais mais mais c'est vrai que parfois ça ça ça déstabilise les hommes de d'être avec une femme qui en a c'est ce que tu disais en fait en début et donc du coup si tu veux c'est pour certains en tout cas il peut pas y avoir plusieurs paires de couilles autour de la table quoi et et ça je trouve ça très dommage en revanche ben quand on rencontre le mond c'est assez génial parce que c'est mais ouais je pense que j'ai j'ai eu fait peur aux hommes à une époque ouais ouais mais en tout cas je fais plus peur au mien donc c'est génial ça c'est bien merci VI tu irad je voulais te le dire je voulais te remercier pour tout ah merci infiniment et c'était très agréable on a passé un super moment quoi c'est gentil merciou merci et plein de bonnes choses pour ton podcast [Musique] [Musique]