Macron poursuit les consultations, LFI appelle à une mobilisation le 7 septembre

Europe 1 13h la suite sur Europe 1 jusqu'à 14h avec vous c'est line Giro et vos de chroniqueurs du jour le journaliste politique o JDD julteris c'est le chroniqueur politique Olivier tartigol et vous chers auditeurs de R 1 01820 39 21 si vous souhaitez intervenir réagir interagir avec nos chroniqueurs on va parler de politique évidemment et c'est reparti pour un tour le manège Emmanuel Macron qui lance donc un nouveau cycle de consultation pour trouver un premier ministre après le RN à droite hier le groupe lotte ce matin et ça fait 40 jours pil pooil he que Gabriel Atal a donné sa démission et toujours rien une chose est sûre ça ne sera pas Lucy casté et puisque le chef de l'État repousse l'idée d'un gouvernement nouveau front populaire et il veut poursuivre ses échanges mais ce sera aussi sans le Parti socialiste assure Olivier fort le premier secrétaire qui justifie son choix par son refus d'être le complice d'une parodie de démocratie non je refuse de me porter complice d'une parodie de démocratie que va-t-il nous dire il va nous répéter ce qu'il a écrit dans son communiqué nous proposer un premier ministre peut-être parce que quand même au bout de plus de 40 jours on a un président qui nous dit moi jeai pas de solution vous proposer en fait vous avez vous une solution vous avez vous un projet mais je refuse de l'appliquer et je refuse même de donner ma solution ce qu'il se passe en réalité et on l'a lu dans la presse ce matin c'est que ce qui le gêne ce n'est pas tellement de savoir qui ira à Matignon c'est qu'il ne veut pas en réalité de l'application du programme du Front populaire Olivier fort ce matin chez nos confrères de de France 2 Olivier d'artigol m fait sourire parce dit le manège continue et ça m'a fait penser à tourner manige l'é mission et j'ai des images qui sont arrivées en tête et j'ai essayé de de les appliquer à la situation politique mais n'allons pas plus loin euh est-ce que tu aimes le cinéma sitation est-ce que tu aimes aller au théâtre situation peut-être inextricable c'est-à-dire que je ne vois réellement pas pourtant j'ai la passion de la politique bon et je ne vois réellement pas bon l'option nouveau front populaire première coalition arrivée en tête est évacué mais je ne vois toujours pas la solution à cette équation si on additionne les voies des députés nouveau front populaire er RN il y aura à systématiquement une censure la sortie de crise pourrait venir d'une décision du RN à un moment donné de ne pas voter cette censure bon voilà l'équation pour résumer à grand trit mais je ne vois pas à ce stade le profil euh se dégageant pouvant cocher les case à cocher et puis a une autre chose moi qui me met plus personne ne le dit le fait que ce soit l'exécutif qui puisse euh euh anticiper ce qui serait le vote du législatif ce n'est pas au président de décider s'il a une censure ou pas c'est à l'assemblée de le voter ou pas non mais en revanche Emmanuel Macron il a le droit d'anticiper une potentielle censure c'est-àdire que lui il va prendre des risques en nomant mettons Lucy Castet et d'ailleurs c'était le Paris de beaucoup de gens à droite et même de Jean-Luc Mélenchon c'était de d'ailleurs c'est pour ça qu'il fait sa sortie sur mettez un gouvernement surans la France insoumise et on verra s'il est censuré comme ça on verra si oui ou non le problème c'est LFI ou si oui ou non le problème c'est le nouveau front populaire bon à quoi on servit ces consultations à pas grand-chose à part que c'est ce sont les oppositions et la représentation nationale qui ont dit on ne veut pas de la la France insoumise et ce n'est pas Emmanuel Macron lui-même alors que on le savait tous on savait exactement comment ça se passerait on savait très bien queil ne nommerait jamais quelqu'un du nouveau front populaire et encore moins quelqu'un venant de la France insoumise donc bon madame casté va retourner à la mairie de Paris c'est un mirage de l'été quand il y en a eu des dizaines dans dans l'histoire politique d'ailleurs hier je crois il elle a inventé un métier Premier ministre imaginaire voà on est elle a inventé ce poste là donc en effet moi je pense plutôt comme ulivier d'artigol et bon ça n'arrive pas forcément toujours mais c'est inexricable insoluble on pense moi ma théorie c'est qu'Emmanuel Macron cherche quelqu'un qui se situe au centre gauche qui a des amitiés ou des affinités avec quelques barons du Parti socialiste qui reste sur une ligne réformiste socialdémocrate pardon mais qui ne froisserait pas la droite parce que la droite Laurent VI a été très clair on veut bien que vous utilisiez notre programme par contre hors de question qu' des éléments comme Xavier Bertrand ou Valéri P ou moi-même dans un gouvernement ou à matinon donc c'est très compliqué pour le président de la République quelques noms sortent du chapeau il y a Bernard casenu il y a Laurent fabus il y a pierre moscoviss donc c'est c'est c'est exceptionnel parce que en fait c'est le retour du hollandis donc moi did MIGO moi je ne crois pas du tout à à ces nom là moi je pense que c'est une gauche en effet régalienne le retour du hollandisme je ne crois pas du tout en ces nom là pour la simple et bonne raison que pourquoi aller ce entre 3 mois d'effort à Matignon et dans une fourchette très très large qui me semble impossible 9 mois c'est-à-dire que Pierre moskovissi il est à la Cour des comptes il va pas aller se griller 3 mois pour se sacrifier pour sauver Emmanuel Macron vous voyez restons déjà sur l'équation infernale politique infernale c'est Alexis Brezé qui le disait d'ailleurs ce matin sur europein Alexis Brezé qui dit aussi hein il faut il faut comprendre la colère de de cette gauche à force de répéter qu'elle y avait droit à matigon elle a fini par y croire et alors même que Jean-Luc Mélenchon affiché sa bonne volonté en envisageant que LFI ne participe pas au gouvernement voilà que le président lui infige le plus humiliant des camouflé on va écouter avant de vous entendre Olivier d'artigol marine Tondelier c'était ce matin chez nos confrères de franceino pour elle le président de la République ne veut pas de changement et ne cherche surtout pas de solution maintenant il faut que ça cesse tout ce qu'on avaitu dire on lui a dit on va pas continuer ces simulacres de consultation avec un président qui de toute manière n'écoute pas avec un président qui confond consultation et communication qui est obsédé en fait par le fait de garder la main il est pas en train de chercher une solution il fait de l'obstruction ce qu'il veut c'est que ça ne change pas il ne veut pas changer de cap politique et donc non nous n'allons pas aller le revoir pour qu'il puisse voilà continuer ses fantasmes de président sélitionnaire qui cherche des solutions alors qu'il n'en cherche pas voilà le les fantasmes d'Emmanuel Macron au final vendredi dernier le président Macron n'était pas tant que ça à l'écoute et n'a pas tant que ça été bluffé la pièce était écrite par avance comme disait le poète le tout était de bien y tenir sa place mais là où quelque chose ne va pas c'est qu'on peut critiquer le nouveau front populaire j'entends sauf que le nouveau front populaire est la seule coalition à avoir mis sur la table la proposition de nom pour Matignon à s'être entendu sur un programme qu'on peut d'ailleurs contester et avoir fait donc tapis en disant voilà personne d'autre ne l'a fait non mais personne d'autre ne l'a fait mesure parce que le le le le bloc présidentiel dit ça peut pas être nous raisonnablement il y a que François Baayou qui croit encore un peu mais tout en disant il faut qu' ça que le premier ministre dégage un parfum de cohabitation mais donc donc le bloc présidentiel à la sagesse de quand même pas avancer un nom issu de ses rang pour Matignon euh Laurent voquier descendu du Mont Maisin euh euh n'a pas dégagé l'horizon euh voilà c'est il y a des roches de Solutré qui sont moins hautes mais qui menait qui voyit plus loin et le rassemblement national ce que je peux comprendre ils sont dans leur parfaite logique ils avaient dit majorité absolue on y va majorité relative forte il disait 230 on verra la situation mais là bien évidemment ils disent on y va pas et pourtant la France n'a jamais été aussi à droite mais euh voilà c'est c'est c'est c'est le nouveau front populaire qui qui a les clé du camion c'est c'est l'immense contradiction des élection législative c'est qu'on est sorti d'une élection européenne où le RN a fait 33 % où le bloc de droite était autour je crois de 48 % donc on avait une quasiment une quasi hégémonie des idées en tout cas je sais pas si elles sont conservatrices mais des idées de droite et le premier tour nous a montré la même chose mais finalement le la situation qu'on a aujourd'hui c'est aussi à cause de ce peuple français qui est très très contradictoire qui décide de placer au premier tour de deux élections le rassemblé nationale et qui décide de le sanctionner et de le mettre en 3e position au 3e tour le problème c'est qu'aujourd'hui en effet seule la gauche est en capacité de donner un nom mais vous l'avez très bien rappeler Céline ils ont inventé le poste de Premier ministre imaginaire mais ils ont aussi inventé une majorité imagina pourquoi Emmanuel Macron ne les nomme pas quand il parle de de stabilité institutionnelle c'est que au bout de 3 jours ils auraient beau fonctionner par décret pendant quelques jours et voilà faire appliquer quelques parties de leur programme mais dès la première session à l'Assemblée nationale il y aurait une motion de censure qui serait voté par la majorité la minorité présidentielle et le rassemble national donc c'est aussi la raison pour laquelle Emmanuel Macron ne peut pas nommer un gouvernement nours tiendrait si vous étiez en capacité de faire la démonstration que N peut aujourd'hui assurer le fait qu'il a pas une majorité de censure il ne le peut pas et c'est d'ailleurs à mon avis pour ça que Gabriel a de beau jour devant lui en tout cas là cette semaine il sera encore Prem minist cette semaine parce que demain on a la cérémonie d'ouverture Olymp absolument la cérémonie des Jeux paralympiques qui va qui va donner un peu de répi Emmanuel Macron jeudi et vendredi il sera en Serbie pour parler de l'adision le weekend prochain il sera sans doute à la lanterne doncouver et en attendant Jean-Luc Mélenchon a annoncé avoir déposé une mention vouloir déposer une motion d'stitution s'appuyant sur l'article 68 de la Constitution qui le permet il est dans une bataille politique sauf que ça ne correspond pas cette cet article ne correspond pas cette réalité voilà mais il est dans une bataille politique c'est une farce cet article 68 il faut quand même le dire aux gens cette motion de destitution pour qu'elle soit pour qu'elle dépasse déjà le bureau de l'Assemblée nationale il faut une majorité bon déjà ça va être très compliqué et ensuite une fois que la Haute Cour est créée il faut avoir 617 je crois parlementaires sur 925 alors LFI à en gros 72 députés au sein duau Front populaire personne ne les soutient dans cette initiative de motion de destitution et alors là je vous parle même pas du Sénat où ils ont zéro sénateurs donc je vois pas comment on pourrait arriver à une destitution du président de la répuque passer par la destitution et je partage votre votre analyse reste que un blocage institutionnel et une crise de régime pourrait amé à ce que politiquement la question du départ d'Emmanuel Macron se pose dans les prochains Mo ce qui est oui ce qui est autre chose que l'opération ser prochaine saison la saison 3 la série là on est encore dans la fin de la saison 2 on a Philippe qui nous appelle Europe 1 13h qui nous appelle et qui nous écoute dans l'otgaron bonjour Philippe bonjour alors que pensez-vous de de tout ce barnom autour de ce casting pour ce premier ministre je pense que vos intervenants parfaitement raison de de de sur la l'analyse qu'ils font de la de la situation il y a quasiment aucune chance qu'un des partis actuels puisse nommer avoir un premier ministre de nommeré il serait immédiatement sanctionné euh la question qu'on peut se poser c'est est-ce que notre président finalement euh ne tient pas à garder l'équipe des missionnaires et que les choses continuent à provisoire qui durerait c'est ça ou c'est ça est-ce qu'il est-ce qu'il y a quelque chose qui l'oblige finalement à à ne pas garder cette équipe qui est démissionnair ah je sais pas a la Constitution et l'esprit de la Constitution ils ont le droit de gérer les affaires courantes tant que le Président de la République et ça pour le cou c'est l'article 8 c'est le président qui décide si oui ou non il doit nommer un PR sans jamais prend aucune décision c'est ça il peut continuer à gagner du temps peut-être ça fait 42 jours 42 jours fait 42 jours c'est quand même incroyable je sais pas où on va mais c'est quand même incroyable je pense qu'il le fait le Président c'est c'est ce qu'il fait hein c'est c'est vous pensez qu'il a vraiment un plan parce que pour l'instant on a l'impression que le piège se referme sur lui euh on mais si si si s'il garde la même équipe il y aura plus de piège oui c'est vrai c'est vrai c'est vrai c'est assez c'est assez la question que je me posais c'est est-ce qu'une loi l'oblige finalement à à à à à continuer avec une autre équipe que celle qui qui existe que dans le texte dans notre Constitution le délai d'un gouvernement euh démissionnaire n'est pas précisé donc là nous avons déjà battu un record qui date de 53 le général de GA était très bon mais il avait pas tout anticipé quand même oui en attendant merci beuel Macron va dire que c'est la faute au général merci beaucoup Philippe pour votre votre intervention etueer bien sûr c'est moi qui vous remercie bonne continuation en toutci et continue à nous écouter dans le Lot et Garon sur europin bien sûr on reste ensemble dans quelques instants on écoutera tiens Valérie PCR qui qui elle dit voilà ce qu' ve la gauche c'est le chaos institutionnel est-ce que vous êtes d'accord qu'en pensez-vous on continue en débattre avec Olivier d'artigol et Jul Torres à tout de suite et vous 01 8020 39 21 repain il les 13h45 et avec vous aujourd'hui Jul toress journaliste politique au Journal du Dimanche et Olivier d'artigol chroniqueur politique et jusqu'à 14h nos auditeurs bien sûr 01820 39 21 si comme Philippe qui nous écoute tant l'otgaron vous souhaitez réagir appelez-nous dès maintenant on continue à parler de cette impasse dans laquelle nous sommes et le président se trouve aussi actuellement toujours à la recherche d'un premier ministre écoutez Valérie pcrè la Présidente de la Région Île-de-France elle était chez nos confrères de RTL ce matin la situation je vous l'ai dit elle est grave à cause de cette majorité de blocage à l'Assemblée avec un risque qui est celui du désordre et du chaos institutionnel et on l'a vu ces derniers jours avec la pression inouie qu' qu'amille Jean-Luc Mélenchon pour faire désigner comme premier ministre sa candidate on a vu qu'on avait des partis de gauche euh qui sous l'influence de la France insoumise veulent en réalité un chaos institutionnel il parle de destituer le président de la République ça n'existe pas dans la République on destitue un président lorsqu'il a manqué à l'honneur à la dignité de sa fonction c'est évidemment pas le cas d'Emmanuel Macron voilà Valérie pcrè qui craint le chaos institutionnel Jul Torè commence avec vous non mais c'est sûr que je je me souviens au début pendant l'entre de tours des législatives on parlait notamment de d'une cohabitation entre le Président de la République et le RN et on se demandait à quoi ça pourrait ressembler on se rappelait les cohabitations des des années 90 où on parlait de cohabitation de velours là c'est sûr que si Emmanuel Macron avait décidé de nommer un gouvernement de gauche vu comment il se comporte à l'Assemblée nationale euh j'aurais aimé voir à quoi ça à quoi ça aurait pu ressembler euh parce que il y a quand même une réalité c'est qu'en effet le président nomme un premier ministre et ensuite le Premier ministre dicte avec son avec son gouvernement la politique du pays euh mais finalement le problème de ces législatifs c'est que ils nont les Français n'ont choisi personne ils ont peut-être choisi en effet d'exclure leur assembleé nationale ils ont montré que le RN n'était pas prêt euh à gouverner mais ils n'ont pas choisi le le la gauche et le fr populaire et c'est sans doute ça que la gauche n'arrive pas à comprendre et n'arrive pas à admettre c'est qu'elle n'est pas du tout majoritaire ni dans le pays ni à l'Assemblée nationale et que avec tout ça et ces appels à la mobilisation là je crois que c'est le 7 septembre on arrive en effet vers je sais pas si c'est c'est toujours très mauvais à mon sens euh de vouloir réclamer le pouvoir par la rue en tout castig écteursur TR tris votes à un mois disons et les électeurs de différentes manières ont envoyer un message qui n'est pas contestable on veut un changement de politique alors après on peut discuter de quelle politique mais en tout cas ils ont dit qu'on ne veut pas le statut co on ne veut pas la poursuite de l'existant or si vous prenez les 11 millions d'électeurs RN et les 8 millions d'électeurs nouveau front populaire aujourd'hui ces électeurs peuvent se dire adieu Clara nous concernant euh rien de neuf sous les soleil bon mais voilà ça crée un niveau de ressentiment dans le pays important je dirais pas qu'il y a de la colère c'est un notre sentim ouais ça veut dire décidément décidément alors qu'il a un niveau de participation après concernant Malé PC moi je lu reproche quelque chose nous qu'on puisse commenter ici c'est ce qu'on nous demande de faire mais un dirigeant politique dans une situation comparable à celle-là ne doit pas être dans le commentaire et en faisant le récit des grandes en difficulté mais un dirigeant politique doit proposer une perspective un chemin pour l'atteindre et donc LR il me semble que LR depuis la dernière séquence là bon ce weekend les consultations il a joue tranquille quand même l bon ils ont 47 députésou euh ils se disent on a fait un pacte législatif certains sont élus d'ailleurs grâce au front républicain la moitié voilà la moitié mais il faut aussi le rappeler parce que sinon on a plus de mémoire on a plus de mémoire et non mais il a joue un peu tranqu quand même oui vra dire moi j'attendrais euh c'est quand même un parti qui pourrait davantage en mettre sur la table là aujourd'hui il t rest les républicains moi je trouve alors c'est évidemment assez cynique mais joue évidemment le coup d'après et encore une fois c'est ce qu'on disait tout à l'heure c'est que personne ne va venir sauver le président de la République il s'est mis dans cette situation tout seul en choisissant de dissous de l'Assemblé nationale il a besoin de la droite auourd'hui il a besoin de la droite mais le problème c'est qu'en fait on a des discussions qu'on avait en 2022 c'estàdire que plein plein plein de personnes notamment par exemple jean-fançois Copé euh disait au moment où les républicains avaient 65 députés et au moment où la majorité présidentielle avait 100 députés de plus qu'il fallait une coalition et là pour le coup il y avait une vraie majorité absolue et aujourd'hui on en a discuter de oui il faudrait un accord entre le centre et la droite une un accord où il n'y aurait même pas de majorité absolue alors que c'est quelqu quelque chose qui aurait qu'il aurait fallu faire en 2022 donc moi je suis toujours très étonné donc aujourd'hui les républicains vont pas venir sauver le président de la République alors et en plus il serait dans une sit situation très compliquée lui Laurent VI il joue 2027 la carte de 2027 à fond il espère montr entre au français que il aura il aura eu le enfin en tout cas la droite aura un chef et une voix et encore plus une vision donc ils vont pas aller sauver le président de la République on va écouter Sylvin Maillard il est député ensemble pour la République de Paris et il était sur europin et ses news ce matin en fait qui est extraordinaire avec le Front populaire c'est que c'est un spectacle permanent moi qui suis un député de Paris j'ai l'impression de vivre dans un théâtre permanent tous les jours il vous invente une nouvelle formule une nouvelle dépêche à FP qu'ils veulent institution par exemple par exemple ils veulent occuper le terrain permanence je le redis vous savez la politique c'est aussi de l'arithmétique ils sont 193 députés si le projet du Front populaire arrive au pouvoir si des ministres LFI arrivent au pouvoir le lendemain nous les censurerons le président de la République il cherche un Premier ministre qui est capable de construire une majorité et qui sera pas censuré le lendemain voilà c'est Sylvain Maillard c'était ce matin sur c'est quand même incroyable vous trouvez pas ce qui se joue on a l'impression qu'on c'est l'ardoise magique vous savez on écrit un truc et hop on met un petit oup de d'éponges et ça disparaît c'est quand même Emmanuel Macron qui avait demandé le soutien de NFP pour faire barrage au RN et qui aujourd'hui dit ils sont incorrigibles qu même bonne définition du de quoi le macronisme est-il le nom c'est une nardoise magique parce que en 2022 il n'y a une majorité relative Emmanuel Macron sort le Conseil national de la refondation c'est vrai après le passage en force sur la réforme des retraites il fait les R contre de Saint-Denis le format Saint-Denis contexteut de 2003 oui mais on s'en souvient bien sûr donc systématiquement il va sortir quelque chose là aujourd'hui c'est consultations gilets jaune grand nationale que comme s'il avait chaque fois une forme de baraca ou une martingale sauf que je pense que là ça il sauf que là la pièce se videà plus personne qui à jusqu'à jusqu'à il a finalement 50 jours Emmanuel Macron il était à bord d'un navire où il avait des matelot et le problème c'est qu'on voit même sivard dans sa réponse est très très pudique on voit bien que il n'est plus le premier des soutiens du président de la République on voit bien l'autre jour quand Gabriel Atal sort avant Emmanuel Macron en disant que le nouveau front populaire avec LFI c'est pas possible alors que le président allait allait annoncer de TR deux ou 3 heures plus tard que il souhaitait cette ligne là on voit bien que plus personne ne ne veut suivre la route du président de la République même son premier ministre certes démissionnaire ne le soutient plus d'ailleurs les relations entre eux sont complètement glaciales voire quasiment inexistantes et je vous parle même pas des députés qui se sont sentis trahis lors de la dissolution et qui nous hier avec Pierre de vilen nous avions Charles Rodwell et on sentait il et si il a dit le mot sil a dit le mot Emmanuel Macron pendant l'interview je reviens il me semble il faudrait réécouter mais ça me fait beaucoup sourire je vous le dit avec avec amitié que peut-être qu'Emmanuel Macron n'a plus de matelot dans son avion ce qui est une B une bonne description de sa situation politique j'is compris non dans l'avion j'adoreou c'est ça voilà c'est ça mais en tout cas ce qui ce qui ce qui est intéressant aussi c'est la gestion du temps parce que on est dans une espèce d'urgence absolue ou il y a 42 jours et aujourd'hui c'est le calme plat il se passe plus rien euh pétole hein comme dirait ce matin mais encore une fois c'estd que je ça nous étonne parce qu' on peut être on peut nous interpeller dans la rue sur la situation politique et ceetera moi personne nous pose la question de K a matigon ouais c'est pas un sujet pour les G il va y avoir la rentrée scolaire il y a les factures il y a euh comment ça se passe les Jeux paralympiques que ça va mais on ne me pose on ne me demande pas mais alors matigon ça alors à la fois il a plus pilotes dans l'avion mais ça non mais ça veut dire quelque chose du pays c'est dire que les gens n'attendent pas quelque chose ce qui est un élément de la crise politique institutionnelle et de régime quand vous n'attendez pas quelque chose une situation qui est bloquée ça veut dire que les gens détournent le regard et se disent bon c'est quoi ils sont résignés ils sont fatalistes je pense que ils se disent que c'est cui voilà que une nouvelle fois et c'est pas la première fois que ça arrive tout ça se rajoute une nouvelle fois ça va pas le faire voilà et c'est là où la position du rassemblement nationale même si on peut la critiquer parce que évidemment ils sont en retrait très discret et très compréhensible c'est-à-dire que eux ils considèrent que les Français sont encore en vacances qu'ils sont pas du tout préoccupés par la politique donc ils préfèrent ne pas participer à cette tambouille alors nous les observateurs on se demande où ils sont certes ils ont fait 11 million de voix au au second tour législative et ils ont 126 députés on pourrait se dire bah ils peuvent peser davantage dans les négociations et Ben et ben finalement pas tant que ça et peut-être qu'au final à la fin parce que c'est vrai Olivier on en parlait un petit peu avant l'émission c'està dire que moi les gens que je connais que je rencontre me disent on en a marre de voir Lucy Castet ses amis manuel bonpard panneau on en a marre de voir le président de la République on en a marre de voir Atal et et tous ces lienant et au final bah bon bah personne ne dit rien sur Le Pen personne ne dit rien sur Bardella c'est pas du tout irritant parce qu'on les voit pas donc peut-être qu'à la fin c'est eux qui ont le la meilleure la meilleure stratégie je vous remercie infiniment pour votre éclairage précieux comme chaque jour sur Europe 1 Europe 1 13h et ce soir pierre deilneau bien sûr si vous aimez l'info soyez là 18h punchline 19h Europe un soir merci et à demain pour de nouvelles aventures c'était