Le Président du Consistoire de France Élie Korchia invité du débat avec Éric Brunet sur LCI

Published: Oct 26, 2023 Duration: 00:06:50 Category: Nonprofits & Activism

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nous sommes rejoints à l'instant par Ellie Corchia président du consissoire central de France bonsoir bonsoir merci d'être avec nous nous sommes avec Didier François qui va regarder scruter un petit peu ces ces témoignages d'otage nous sommes également avec Renault Pilard nous sommes avec samanta de Bendern et nous sommes avec Guillaume roquet oui d'abord Corchia beaucoup d'émotion c'est une dame vous disiez de 85 ans 85 ans et on rappelle que le Hamas a affirmé qu'ils avaient décidé de la libérer notamment pour des raisons humanitaires et de santé les raisons humanitaires et et de santé on sait quoi en penser avec le Hamas euh on sait qu'il y a des des ça va de 6 mois jusqu'à 80 85 ans les otages les personnes qui ont été kidnappées hein et qui sont porté disparu pour beaucoup il faut savoir que les les morts aussi sur place parce que je reviens je suis revenu en France il y a quelques heures en début d'après-midi j'étais pendant 2 jours sur place on en reparlera tout à l'heure notammentù j'ai visité ces kibuts où il y a eu des massacres comme on n jamais vu depuis la la la Seconde Guerre mondiale quand on voit les les morts aussi c'est à la même image ça va de de bébés jusqu'à des personnes effectivement de 80 85 ans alors pourquoi telle ou telle personne a été libérée il y a peut-être des raisons qu'on ne connaît pas à notre niveau mais on comprend bien qu'il n'y a rien d'humanitaire parce que dans humananitaire il y a humain et dans ce qu'on a vu ces derniers jours et dans ce qui s'est passé à travers ces massacres qui nous rappellent les poogromes qu'on a pu vivre il y a plus d'un siècle et qu'on pensait derrière nous il n'y a rien d'humain dans ce qui s'est passé effectivement le 7 octobre en Israël h on va écouter toujours cette dame de 85 ans qui parle aux journalistes il faut il faut rappeler d'ailleurs que cette dame je pense et et l'autre femme qui ont été pris en otage étaient plutôt des des femmes qui menaient des actions en faveur de la paix voilà comme beaucoup de ces populations du chute d'Israël plutôt modeste ù qu'on trouvait dans les kibuts et qui étaient je dirais pas des Israéliens Palestiniens mais enfin des gens plôt à gauche qui étaient plutôt des gens de gauche pas tellement fan de netanahou et qui étaient plutôt des pacifistes et des gens qui qui souhaitaient probablement l'établissement rapide d'un État palestinien depuis toujours dans ces kibuts et ça montre bien qu'il n a il n'y a pas on n'est pas dans une question de de guerre conventionnelle ou de guerre de territoire on voit bien que en ayant massacré justement ces kibuts en ayant massacré des familles personne après personne en ayant éventré des femmes enceintes parce qu'on a eu des témoignages direct et on a vu on a vu effectivement des corps qui sont même en attente d'identification quand on a tué toutes ces personnes dans des kibous qui traditionnellement était parti travailliste de la gauche ça montre bien que ça n'a rien à voir avec une question politique là on est sur la haine la la volonté de détruire Israël et puis à travers l'Israélien de détruire aussi les Juifs parce qu'on comprend bien qu'à travers tout cela on a voulu aussi tuer dans la barbarie des Juifs en même temps que des Israël il y a encore des cordes non identifié bien sûr plusieurs cent de cors n'ont pas encore é identifiés et on était dans la base de Shura une base militaire où tous les corps sont aujourd'hui amenés là-bas et il y a des personnes extraordinaire qui force notre admiration j'ai vu une femme qui est avocate dans le civil une consœur et qui l'a depuis 15 jours passes journées sur place pour essayer d'identifier des femmes et elle nous parlait à un moment donné de corps calciné qui étaiit ensemble il n'arrivait même pas à pouvoir retrouver une trace ADN et c'était deux enfants qui s'étaient serrés l'un contre l'autre au moment d'être brûlé vif par le Hamas et par les terroristes c'est ça aussiic qu'il faut dire à ces et ceux qui nous entendent c'est ça la réalité de terrain des massacres qu'il y a eu deè volet de cette interview cette dame fraîchement libérée où elle parle de l'enlèvement d'angazin nous avons commencé à marcher dans les tunnels où la terre était humide tout le temps humide nous avons atteint une salle où nous nous sommes rassemblés il y avait environ 25 personnes et après de ou 3 He ils ont séparé 5 personnes de mon kibut dont moi et nous avons été placés dans une autre pièce nous avions des gardes et un secouriste avec nous un médecin est également venu et il s'est assuré que nous recevions plus ou moins tous les mêm médicaments nous étions allongés sur des matelas il faisait très attention à l'hygiène pour que nous ne tombions pas malade et un médecin venait tous les deux ou 3 jours pour nous examiner un ambulancier lui se chargéit d'apporter les médicaments et quand il n en avait plus il en a porté d'autres oui c'est vrai les médecins d'ailleurs l'ont l'ontculté et ont dit qu'elle était en en bonne santé en tout cas et pourquoi elle raconte ça selon vous pourquoi elle raconte qu'en fait des médecins viennent la voir lui donne des médicaments s'assure qu'elle est en forme parce qu'en fait il s'agit d'une monnaie d'échange parce qu'on est dans ce système thème là consiste à avoir des otages en bonne santé de telle sorte à pouvoir les monayer et être dans cette stratégie qui consiste à gagner du temps avoir les clés en main et pouvoir retarder peut-être pens-t-il l'offensive terrestre moi j'en sais rien je suis pas dans la tête de ces gens-là mais ce que je constate c'est qu' en réalité quand on maintient en vie je dirais dans des conditions voilà de de de santé ces gens qu'on s'apprête peut-être à relâcher c'est parce qu'on va les monayer parce qu'on est dans un marchandage c'est parce qu'on est dans une stratégie et on n'est pas du tout dans l'humanitaire h je voudrais vous montrer un troisème volet Didier parce que euh j'ai j'ai trouvé que cette dame en regardant froidement les images en les découvrant aujourd'hui j'ai trouvé qu'elle parlait avec une relative douceur de ces joliers et bien évidemment je n'avais pas pris le temps de la réflexion son époux est toujours là-bas c'est ce que vous m'avez dit tout à l'heure quand on préparait cette émission son mari et toujours prisonnier à Gaza et ça change un peu la donne quand on témoigne écouter donc cette cet otage ils ont été très gentils avec nous et ont veillé à ce que nous soyons propres et nourris nous mangions la même chose queeux du pain pita avec du fromage et un concombre c'est

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