Mathieu Bosredon - Champion de Handbike

c'est vraiment le pourquoi aussi en dehors de la liberté que ça procure g j'aime beaucoup ce sport c'est l'impression de vitesse qui concourent quand il a envie de faire de la compétition tu le sais et ça se retrouve pas ce que ça se retrouve dans le sport ça se retrouver à l'école ça se retrouve avec les copains ce des fois ça peut même être pénible pour l'entourage je pense que encore une fois le handicap a été une chance pour moi à ce niveau là c'est à dire que je aujourd'hui je n'ai pas de limites moi je vois qu'il ya beaucoup de choses qui nous limite les gens dans notre société les gens ils pensent d'abord à leur échec avant de penser à réussir salut à tous et bienvenue sur le podcast visage gaillard je m'appelle mathieu vitra et je suis photographe et vidéaste ensemble nous allons révéler le portrait de personnalités inspirantes et passionnés ayant un lien avec la ville de brive la gaillarde et la corrèze avant de vous parler de mon invitée du jour pour ceux qui ne l'ont pas encore fait je vous invite à partager ce podcast tout autour de vous de mettre cinq étoiles et de laisser un avis sur apple podcast c'est principalement ceux là qui permet de développer ce podcast et qui va me permettre de rencontrer de prestigieux invités comme l'invité du jour aujourd'hui j'ai le plaisir d'inviter sur ce podcast mathieu beauce redoute alors qui est mathieu bosredon si vous êtes corrézien vous l'avez sans doute déjà croisé sur les routes mathieu pratiquer le hand bike depuis l'âge de 14 ans et il est aujourd'hui un athlète de haut niveau d'envergure internationale au cours des années à force d'entraînement de travail et de persévérance il va participer à de nombreux rendez vous il est multiple champion de france 3e aux championnats du monde dans sa discipline et a participé aux jeux paralympiques de rio en 2016 rien que ça en écoutant ce podcast vous allez connaître son parcours et comment il en est venu à pratiquer le hand bike vous allez en savoir plus sur cette discipline comment mathieu votre dont la pratique quelles sont ses sources de motivation et une y trouve la hargne qui le fait avancer dans la vie et sur son vélo on se retrouve à la fin de ce podcast pour les bonus installez vous confortablement très bonne écoute bonjour mathieu votre nom bonjour mathieu vitra comment tu vois très bien à quoi je suis ravi d'accueillir sur ce podcast alors ça fait ça faisait longtemps que je voulais te rencontrer parce que et en étant de brive moi aussi je te vois passer parfois lors de treize entraînement en ville à brive ou en dehors de brive où que ce soit effectivement sur les routes aux alentours et je me suis souvent demandé qu'est ce que sait déjà que ces disciplines qu'est ce que c'est que cette machine sur la qualité et puis effectivement c'est quelque chose qui est papa super commun et comment comment ça tu es venu et puis par ailleurs pour avoir fait un peu de sport dans ma jeunesse voilà je suis toujours assez admiratif des sportifs qui ont pu accéder une certaine une certaine élite nationale voire internationale pour moi c'était un rêve pendant des années de pouvoir atteindre ce genre d'objectif donc je suis toujours assez assez admiratif et j'ai toujours un grand respect pour ceux qui pour ceux qui sont arrivés quoi merci mon dieu alors dans un premier temps voilà avant que tu développes un petit peu sur ta discipline est ce que tu peux me raconter un bâton parcours et tu te présenter c'est pas un exercice facile hein c'est pas un exercice facile mais bon je les fais quelques fois donc moi c'est matthew goss redon je suis aujourd'hui sportif paralympiques en paracyclisme le paracyclisme regroupe toutes les familles du vélo handisport donc là dedans on retrouve le handbike qui est mon vélo à trois roues où on à aigle et bras et il ya également du tandem donc pour les déficients visuels et du vélo solo pour les gens qui ont des pans amputation des membres inférieurs et c'est donc ça c'était pour la partie technique du vélo donc moi aujourd'hui j'ai 30 ans je suis père de famille je suis marié j'ai démarré le sport à l'âge de 6 ans donc deux ans après être tombé handicapés parce que j'ai eu mon handicap à l'âge de 4 ans 4 ans et demi donc suite à un hématome médullaire en hémato médullaire c'est une compression de la moelle épinière c'est une sorte de bleu qui est venu petit à petit comprimé la moelle épinière et créer une paralysie donc de 4 ans à 6 ans j'étais en centre de rééducation pour réapprendre les gestes du quotidien me doucher me transférer sur le fauteuil utilisé le fauteuil fermez soin d auto sondages tout ça et dès que j'ai pu être autonome entre guillemets je suis retourné dans mon foyer chez mes parents et j'ai repris une vie normale et une vie normale veut dire des activités scolaires et extrascolaires et moi j'ai toujours été un garçon dynamique donc le sport le sport d'abord avec ma famille parce que j'ai une famille de sportifs surtout mon père et mon frère donc ça a démarré pour moi par la natation c'était un petit peu le seul sport qui était accessible en corrèze on dit cependant on parle de ça vingt ans en arrière aujourd'hui on entend parler du handisport mais il ya vingt ans c'était encore bien tabou et on n'est pas encore sorti de là attention mais voilà il y avait pas beaucoup de sport accessible il y avait un serbe à cannes où une natation et comme j'avais besoin de me dépenser c'est parti sur la natation j'ai pratiqué la natation jusqu'à l'âge de 14 ans à peu près en compétition jusqu'à un niveau national jusqu'aux championnats de france voilà jamais de très grands résultats en natation parce que j'ai toujours eu un gabarit plutôt lourd et j'ai toujours su un jv bon m'appliquer à voir des belles couler une belle nages ben voila je rivalise est pas avec des garçons qui avait vraiment des physiques de nageurs moi j'étais plutôt hambourg 1 je le savais donc un moment donné il a fallu que je trouve un sport qui ne correspondait un peu plus alors j'ai hésité un moment avec l'athlétisme parce que c'est un sport que j'aimais beaucoup je veux regarder dans les magazines dans les reportages le fauteuil d'athlé c'est vraiment un sport qui me plaisait c'était vraiment des beaux athlètes et à travers des associations à travers des événements est aussi l'envi dessus mon père en vélo j'ai découvert le handbike et du vélo pour les personnes en fauteuil et j'ai commencé tranquillement à 14 ans par faire le tour de chez moi ils cendres ont monté à la but de lisandro avec mon père qui m'a accompagné d'abord en course à pied donc pour te dire la moyenne je pense qu'on était pas loin autour des 10 km heure de moyenne donc c'était pas grandiose du tout et petit à petit billy la famille qui prennent un vtt un vélo de route et puis après je me suis inscrit en club j'ai commencé la compétition et j'ai pas arrêté de progresser et je progresse encore c'est pas fini voilà alors c'est vrai que cette discipline c'est quelque chose qui est à part comme tu l'as dit le lan 10 sport c'est quelque chose qui est de plus en plus connu mais c'est encore pas généraliser cette discipline elle a été comment dire elle a été effectivement de plus en plus de plus en plus développé un par les associations toi tu as eu effectivement un lien avec certaines associations qui ont pu effectivement td a développé sa et à te tais pas tenir dans cette discipline en fait si tu veux le handbike qui a été créée de mémoire dans les années 90 donc c'est pas mieux par rapport aux sports comme le vélo qui sont du plus que centenaire un même bien bien plus le tour de france je crois qu'il est déjà plus de 100 ans donc voilà forcément nous on espère jeunes les premiers handbike peu de garantir que c'est parce que j'ai dans mon garage aujourd'hui aujourd'hui on est sur des vélos qui font 11 kg 10 ans kg moi mon premier vélo il est 23 kg c'était un vélo qui à l'époque était sorti par décathlon quand même c'était le seul handbike qui a été produit en série grand public parce que l'idée de décathlon tu sais c'est le sport accessible pour tout ça veut par tous donc il avait voulu faire un vélo qui puisse rendre le sport accessible aux personnes handicapées parce que le vélo c'est quoi c'est avant tout la mobilité et la liberté d'être mobile c'est surtout ça pourquoi c'est pourquoi ses portées par les associations est aujourd'hui moi je suis sur instagram beaucoup de gens en situation de handicap et b quasiment tous les paraplégiques ou les mecs en fauteuil ou un vélo ou un handbike que ce soit en vtt loisirs des choses beaucoup moins compliqué que le mien parce qu'honnêtement la position n'est pas du tout agréable sur le ming s'est vraiment fait pour faire la compétition mais c'est quelque chose qui rend accessibles la mobilité la liberté de pouvoir se déplacer de retrouver une autonomie tu vois et c'est ça qui fait qu'aujourd'hui moi je prône ce sport là auprès des personnes en situation de handicap parce que quand ils goûtent à ça ils ont du mal à s'en passer et on retrouve un petit peu leurs jambes entre lee mais quand c'est suite à un accident de la route et c'est ça leur fait énormément de bien alors pour avoir vu effectivement plusieurs plusieurs vidéos de ta discipline c'est quelque chose qui est très impressionnant tu parlais de la position effectivement donc d allonger met bien en avant et tu est allongé pratiquement effectivement à l'horizontale et tu pousses effectivement les pédales avec thé avec tes mains en parallèle pendant parents désaxé parents d un chrono dé le premier était comme ça vous allez voir les premiers handbike moi je m'en rappelle l'espace des trois-provinces je devais avoir 10 ou 12 ans et j'ai vu premier en bas âge je n ai vu avant 14 ans j'ai vu ce premier handbike et effectivement les premiers étaient en comme un pédalier normale loin qu'en disent haussiers mais en fait la vérité c'est que on a essayé un les premières compétitions même les premiers à quitter comme ça mais en fait morphologiquement ça correspond pas à la morphologie des épaules des dorsaux et des omoplates en fait si tu veux quand tu es en dissocier comme ça tes épaules et s ont contrarié c'est à dire que al'inverse des hanches qui fonctionne dans ce sens là les les épaules fonctionne en simultané quand tu commences à vouloir faire ça forcément tu te des hanches et en fait tu as une mauvaise transmission de la puissance tout simplement d'accord donc on avait essayé on a essayé d'abord comme ça et on a ici en simultané et on s'est aperçu qu'on était plus performant en simultané tout simplement parce que ça correspond mieux à la morphologie de de l'homme tout simplement ok alors la première fois tu dise effectivement ton père qui est à 1 ghz et initier là dessus oui la première fois que tu vois effectivement ton père arrivé avec cette machine il la sort du coffre toi tu vois ça en premier qu'est ce qui se passe dans ta tête je m'en souviens c'était un freedom riders le ce premier handbike un bail que en acier vraiment car je le revois aujourd'hui je rigole parce que très vétuste look pas du tout à ses fins c'était une trapanelle quoi c'est assez drôle mais je me rappelle effectivement du moment de bonheur car je le voit pour la première fois que je monte dessus et que je peux le tester oui j'avais le sourire sourire aux lèvres est vraiment c'était vraiment un vrai moment de bonheur aujourd'hui car je monte dessus forcément c'est c'est moi ça parce que je sais que j'ai souffrir mais non c'était une vraie belle découverte alors aujourd'hui donc le temps a passé et a pu effectivement de développer sur cette discipline est plus du tout et plus du tout aux amateurs ces mêmes professionnels temps en temps vous et qu'est ce qu'un entraînement type quand tu pars tu penses à quoi et comment ça se comment ça se passe en fait en fait mathieu il faut déjà revenir quand tu t'entraînes il faut savoir pourquoi tu t'en prends donc on s'entraîne pour faire de la compétition sur des distances qui sont entre 60 et 80 km pour les courses en ligne et autour de 20 km pour les épreuves contre la montre donc déjà il ya deux épreuves il ya deux types d'entraînements tu t'entraînes différemment si tu travailles un contre la montre que si tu travailles une course en ligne ce qui est très dur c'est de performer dans les deux parce que justement quand tu viens à tirer d'un côté tu perds de l'autre parce que parrain de la course en ligne c'est quelque chose où c'est plutôt la tactique de course de l'endurance vraiment sur du long et pouvoir faire des échappées ou d où des sprints des arrivées au sprint donc c'est différent un contre-la-montre c'est plutôt quelque chose de courbes ça va durer une demi heure c'est relativement long mais c'est quand même cour pour nous et là c'était vraiment épreuve maximale effort maximal du début à la fin il ya une période d'échauffement avant qui dure aussi une demi-heure et c'est beaucoup plus intensifs il faut très régulier faut faire énormément attention à son aérodynamisme c'est beaucoup plus haut horlogerie alors que la course en ligne c'est beaucoup plus instinctif entre guillemets donc ces deux choses différentes on travaille les deux à l'entraînement moi ça fait à peu près âgé au minimum quasiment un entraînement par jour ça peut arriver avec du biquotidien on est sur des semaines on va ça peut vraiment varié en fonction de la du moment dans la saison est ce qu'on va travailler par un plat l'hiver on est plutôt sur du foncier où on va travailler du volume développement aérobie endurance c'est à dire klein on travail le moteur dans sa globalité c'est à dire qu'on essaye d'apporter du volume d'entraînement on garde un peu de spécifique parce que le tout c'est pas être un diesel donc on fait quand même des épreuves de spécifique avec des intensités haute et plus on va arriver proche des objectifs plus on va réduire les quantités d'entraînement mais par contre augmenté les intensités serre car on a tendance à faire du long un peu plus cool et avril à faire plutôt du court très intensifs voilà et le but du jeu en fait une performance et nous cherchons try to à la puissance aujourd'hui la puissance et la même chose que vous avez non dans une ampoule payal f x v la fameuse formule de maths du bac quand même qu'on n'aimait pas aujourd'hui moi j'utilise tous les jours c'est à dire qu'aujourd'hui c'est la capacité à avoir une fréquence élevée avec un couple une force donc on travaille tous les aspects de la puissance et plus on arrive vers l'objectif est bien plus on rassemble les deux aspects pour avoir une performance optimale il ya un petit peu de muscu à côté il ya un petit peu de diététique il peut y avoir aussi de la préparation mentale effectivement et pas mal de suivi médical kiné ostéo etc d'accord voilà et après une séance d'entraînement varient c'est à dire qu'il peut y avoir des séances les plus courtes et on faire une heure et demie et les plus longues et vont aller jusqu'à 5 6 heures voilà on est vraiment sur un entraînement qui varient en fonction de ce qu'on va aller chercher dans la saison plus on est en en période de foncier on appelle ça le foncier l'hiver plus les séances sont longues entre 3 et 6 heures plus on arrive vers les compétitions plus elles sont courtes entre 1h30 et 2h parce qu'en fait on se rapproche de la distance de course parce que le but du jeu c'est pas de dettes pour faire une performance en quatre heures si tu court 1h30 mais par contre généralement quand tu t'entraînes sur quatre heures l'intensité beaucoup moins importante que sur une heure et demie donc tu si tu es pas capable d'enclencher la 4e généralement tu n'es pas performant sur ok alors tu paries effectivement qu'il y avait 2,2 discipline au sein de ton activité le contre la montre et la course en ligne toi ta spécialité c'est plus la course en ligne 1 c'est ça alors jusqu'à aujourd'hui c'était plus la course en ligne et je vis je vis j'ai 30 ans une épreuve que je détestais c'était le chrono est en fait ce qui est assez paradoxal sa vie un petit peu du coc vide c'est que comme on a passé le premier confinement avec quasiment deux mois à la maison on devait s'entraîner essentiellement sur home trainer sur home trainer donc c'est un rouleau on s'entraîne sur rouleau comme un vélo d'appartement en fait on est on est obligé de de chercher à avoir un effort moyen vraiment rester concentré parce que rester concentrés dans son garage c'est pas marrant c'est beaucoup moins ludique et ça ressemble beaucoup au chrono que ça en fait et quant à bouffer de 2 mois de ça mais en fait tu ressors du truc tu as gagné je pensais perdre des capacités mais en fin de compte j'ai gagné sur pas mal de paramètres parce que c'est très compliqué à faire deux heures sur un entraîneur c'est rien avoir à faire deux heures sur la route ils sata l'impression que ça dure six heures donc ça m'a apporté vraiment les qualités pour être sur le chrono donc j'ai pris goût donc obligé prix où j'ai demandé à mon entraîneur de le travailler et aujourd'hui b j'ai bien progressé dessus et une tarte de voir au niveau international ce que ça va donner au niveau national j'étais déjà devant sur les chronos donc je un peu plus de vent mais je veux voir au niveau international ce que ça donne par mois championnats du monde j'ai fait 9e en 2019 sur un chrono si je pouvais rentrer dans un lit dans les cinq premiers ce serait ça serait déjà pas mal alors on va parler un petit peu du côté du côté compétition parce que ça m'intéresse beaucoup et je suis assez curieux de ça mais il ya une autre un autre aspect c'est on a parlé technique on a parlé matériel mais il ya un autre qui m'intéresse moi c'est le côté ressenti parce que c'est vrai que pendant une course même pendant un entraînement tu es très près de la route tu peux atteindre des pointes à 50 60 kilomètres heure c'est une chose plus que ça même ca c'est quelque chose d'assez impressionnant comment tu comment tu le vis quand est effectivement sur sur une tête sur une descente même en ligne droite c'est quelque chose qui est assez fou quoi c'est assez sept des sensations qui s'est vraiment le pourquoi aussi en dehors de la liberté que ça procure g j'aime beaucoup ce sport c'est l'impression de vitesse qu'il procure et que ce soit en vélo ou new holland bikes l'impression de vitesse que tu as quand tu te propulser par ta propre force c'est vraiment incroyable parce que aller à 40 km heure en voiture sur le plat effectivement tu te rends compte de rien mais sur un vélo tu as vraiment une impression de vitesse et de puissance et ses essais vraiment qu'ils font c'est vraiment une superbe sensation est alors les descentes parce que c'est vraiment ça où nous ras du sol on est vraiment collé à la route ont fait vraiment qu'un éclat route et on a vraiment des sensations de folie puis on prend une telle inertie arad la route on a une meilleure inertie que sur un vélo traditionnel la seule limite c'est notre freinage quoi entre guillemets on est très facilement oui autour des 80 km/heure très facilement et après si on veut prendre des risques on peut on peut monter plus haut ouais après ce qui nous limite c'est le braquer quoi ok alors effectivement tu peux atteindre des vitesses impressionnantes il ya des risques dans la cité effectivement est ce qu'il ya eu effectivement des mauvaises des mauvaises expériences des peut-être des accidents des blessures des personnes en parallèle sur la route parce que effectivement tu t'entraînes sur des zones qui sont pas fréquentés bien sûr donc est ce qu'il ya eu bien des expériences qui vous fait que qui peuvent potentiellement sensibiliser des personnes qui nous écoutent quoi alors moi donc ça fait 16 ans que je pratique le handbike j'ai eu deux mauvaise expérience donc avec des voitures la première c'était en angleterre parce que j'ai fait un périple avec un copain en 2012 où on a fait le tour d'angleterre avec en tractant un autre matériel de quoi nous habiller pour dix jours de quoi manger etc et on dormait en tapant le soir aux portes chez l'habitant c'était un périple à c'est assez sympa un peu le pékin express en handbike et le dernier jour alors qu'on avait bouclé notre périple on avait 1500 km quelque chose comme ça eh bien je à 30km d'arriver aux ferries je me fais attraper par une voiture dans un sous bois il pleuvait vraiment très fort et une très mauvaise visibilité et la voiture d'abord tapé un moment collègues qui étaient derrière moi en vélo et comme lui les moins larges bon mais il a ça l'a poussé dans le fossé mais moi comme j'ai le handbike un peu plus large elle a attrapé ma roue arrière droite et donc s'arracher marot s'arracher le cadre est tout et par chance je suis pas passé sous la voiture voilà donc ça c'est vrai que c'était une mauvaise expérience il y en a une deuxième qui m'est arrivé en 2018 de mémoire ou là effectivement c'est une voiture sur la route de benaki pareil m'accrocher le côté gauche en me doublant la la visibilité elle était plutôt très bonne parce qu'on était sur une ligne droite en pleine journée je pense que la personne m'a vue a voulu me doubler et m'a trop serré et par ailleurs elle s'est pas arrêté donc c'est ça moi que je reproche les gens en voiture je comprends que je fasse peur je comprends que ça étonne et il peut y avoir des accidents c'est comme tout il ya beaucoup d'accidents avec les vélos que ce soit en handbike ou sur un vélo traditionnel mais si je dois dire quelque chose c'est quand quand on met en danger quelqu'un ou qu'on le touche il faut s'arrêter quand au moins pour voir si ça va bien pour le coup c'était que du matériel il n'y avait pas de problème il n'y avait aucun problème physique mais oui et quelques mauvaises expériences comme ça après des chutes il ya des chutes en cours ça m'est déjà arrivé effectivement il ya des fois où nous on est un peu concentré sur la vitesse et des fois - sur la sécurité et des fois on pense qu'il ya des virages qui vont passer il passe pas ou des ronds-points ou plein de choses comme ça et c'est vrai que je suis déjà tombée c'est quand tu vas chercher la gagne des fois la ligne elle est très limité mais bon bon an mal an j'ai pas eu tant d'accidents que ça ait jamais de grave je monte je suis toujours bien sorti bon c'est touche du bois visage gaillard mathieu vitra avec mathieu boss redon alors c'est vrai que en tentant quand je t'entends effectivement tu as effectivement cette culture de ma de la gagne cet aspect compétiteurs comment c'est venu en fait la compétition parce que la pratique effectivement de cette discipline c'est une chose mais arrivé effectivement vouloir faire de la compétition même à un niveau ou à un niveau bas ça ma soeur l'amateur ouais c'est quelque chose qui qui effectivement spécifique qu'il faut effectivement avoir une une volonté particulière pour pouvoir vouloir faire de l'accouchement quoi ça on on l'a en nous dans notre caractère alors est ce que ça vient de l'éducation est ce que ça vient de deux paramètres dont je maîtrise rien du tout je ne sais pas en tout cas ce qui est sûr c'est que tu l'as en toi quand tu y as envie de faire de la compétition tu le sais et ça se retrouve pas ce que ça se retrouve dans le sport ça se retrouve à l'école ça se retrouve avec les copains ça des fois ça peut même être pénible pour l'entourage parce que quelqu'un qui est toujours en compétition me l'a reproché dans ma vie de toujours faire moi je fais beaucoup dans ma vie tout est compétition quand je fais quelque chose je vais toujours vouloir la mener jusqu'au bout en en retirer le maximum de ce que je peux en retirer et c'est vrai que pour l'entourage des fois ça va être pénible est-ce que tout est sujet à compétition pour nous et ça je pense qu'on l'a en nous je pense que mon handicap y est pour quelque chose dans ma situation c'est que la première compétition pour moi c'était retrouver une vie normale une vie épanouie et pour ça en fait il a toujours fallu que j'en fasse plus tard - pour la l'école c'était c'était un exploit en soi et il fallait que j'ai accès à l'école et c'était pas du tout facile déjà au début on m'a testé pendant plusieurs jours est ce que je pouvais rester dans un cursus normal donc tout était compétition avec moi pour à rester à l'école il fallait que je prouve que je sois capable d'aller à l'école parce que aucun enfant a dû faire pour monter dans une voiture il fallait que je trouve la solution pour nos transférer monter dans une voiture pour monter un étage où quand il ya des escales il fallait que je trouve une solution pour passer les escaliers c'est à dire que moi j'ai tellement eu de murs dans ma vie qui se sont présentées à moi que si je n'ai pas eu l'esprit de défi ou de compétition et b j'aurais pas pu m'épanouir où j'aurais eu une vie sociale médiocre voilà moi c'est la vie qui a fait deux mois que je suis un compétiteur et j'ai c'était c'était réussir ou mourir contrit mais pas dire mourir mais si tu veux moi la vie actuelle elle n'est pas faite pour un mec en fauteuil ou qu'il a bien fallu se battre tous les points de vue pour avoir une vie tout à fait tout totalement normal et ce qui est marrant c'est qu'aujourd'hui les gens quand ils parlent de moi il parle de moi en disant même mathieu c'est extraordinaire c'est extraordinaire mais y'a rien d'extraordinaire en fait j'ai juste mis tout en place pour que ma vie soit normal alors ça peut paraître extraordinaire par rapport à des gens lambda mais pour moi un ma vie aujourd'hui est tout à fait ordinaire c'est ce extraordinaire dans le sens où effectivement c'est hors étymologiquement c'est hors de l'ordinaire donc effectivement on a conscience que c'est quelque chose qui n'est pas un pas habituel mais c'est pour toi quand je t'entends effectivement sais c'est pas inaccessible et c'est surtout ça dépend effectivement des 2 comment est construit la personne quoi tout simplement ouais si tu veux je pense que encore une fois le handicap a été une chance pour moi à ce niveau là c'est à dire que je aujourd'hui je n'ai pas de limites moi je vois qu'il ya beaucoup de choses qui limite les gens tu vois dans notre société les gens ils pensent d'abord à leur échec avant de penser à réussir moi j'ai pas de limite moi on me propose d'essayer quelque chose j'essaye et je vois c'est possible ou pas possible mais le moins possible j'ai eu très peu le je le dis je ne prononce pas je veux dire j'ai l'habitude d'essayer des choses j'y arrive j'y arrive pas si j'y arrive pas ça a tendance à m'agacer donc je je pousse un peu le bleu le bouchon pour pour y arriver tout simplement aujourd'hui le mot impossible il ya très peu de effectivement le 110 m haies aujourd'hui pour moi c'est impossible ça c'est sûr mais j'ai essayé de l'enlever de mon vocabulaire et je pense qu'on devrait on devrait l'apprendre aux jeunes aujourd'hui à notre société c'est à dire que plutôt que faire des cours un peu solennel à l'école etc faire des cours de développement personnel pour que les gens ils aient confiance en eux et qu'ils arrêtent de se mettre des barrières qui vont leur pourrir la vie de toute leur vie et de croire que les choses sont inaccessibles il y en a il ya beaucoup de gens qui c'est incroyable moi j'arrive pas à faire ça je suis sur mes deux pieds et toi tu le fais quand tu fais mais c'est juste que je me donne les moyens de le faire est juste que je m'autorise à le faire tout simplement et ça je sais pas comment la prendre aux gens c'est quelque chose qu'on apprend pas c'est la vie qui nous amène mais c'est sûr que ça a été quelque chose qui est mon handicap ma portée tu parlais de de certaines certains certains événements effectivement qui ont fait que le qui ont plus de booster et pour préparer ce podcast j'ai vu effectivement certaines certains entretiens que tu as pu faire certaines interviews et dans une de celles ci tu disais qu effectivement si j'avais dis courage d'abandonner quand c'est compliqué quand ça devient difficile la vie serait beaucoup plus simple c'est à dire que moi j'ai compris ça comme comme quelque chose qui pour toi et tu es l'abandon était impossible c'est à dire que c'est c'est différent parce que le commun des mortels on va dire ben l'abordons bas quand c'est difficile c'est c'est plutôt simple d'abandonner quoi mais pour toi c'est pas que c'est simple c'est pas que c'est difficile d'abandonner c'est que c'est complètement impossible quoi ça je ne sais pas comment l'expliquer mais il ya des fois où effectivement j'aimerais j'aimerais trouver la force d'abandonner tu vois c'est ciment à dire mais c'est tellement intégré en moi que je peux pas abandonner jamais abandonner une course la seule fois où j'ai abandonné une course ça a été vraiment terrible je me rappelle c'est en afrique du sud c'est parce que j'étais vraiment malade et j'ai essayé d'aller jusqu'au bout même j'avançais à 3km arrêt et je pouvais plus avancer quoi car mon jeu peut plus avancer et je sais pas je sais pas comment expliquer ça mais c'est pas une option pour moi abandonné c'est pas une option pour moi c'est plutôt ou même une honte pour moi c'est dans ce sens là où vous dit que avoir le courage c'est à dire moi j'aurais tellement d'abandonner que je peux pas voilà je peux pas et puis c'est pas je ne sais pas une option j'arrive pas à abandonner jamais réussi sur n'importe quel thème de ma vie j'ai jamais rien abandonné voilà ça m'arrivera peut-être un jour il ya même des faux je me dis mathieu allez c'est bon c'est un thé vannes était fatigué l'entraînement c'est dur et tout tu as fait ton temps il ya des impacts dans ta vie familial sentimental vas-y tu pourrais arrêter mais j'arrive pas impossible alors pour en arriver effectivement à ce niveau ou août et tu fais partie effectivement bain d'un quand je disais en peu en introduction d'une 'bad une élite ses objectifs international et du coup tu as pu être accompagné surtraiter préparation mentale ou physique par des personnes qui quittent ont suivi que ce soit des coach des entraîneurs des dus par les personnels médical aussi est-ce que tu peux m'en dire un peu plus sur les personnes qui t'ont qui l'ont accompagné pendant ce alors aujourd'hui tout en développant aujourd'hui effectivement dans le sport de haut niveau on voit apparaître effectivement tout ce qui est préparateur mental ou coach mental bon moi je t'avoue que je suis pas un adepte de du coaching mental j'en reçois pas forcément le besoin parce que je suis conscient aujourd'hui deux de mes craintes de mes peurs quand j'aborde des courses je suis vraiment en phase avec ça et j'ai toujours trouvé les parades où j'ai toujours trouvé les solutions pour que je ne sois pas paralysée par mes peurs ou mes craintes lors des courses et honnêtement je pense que mon mental ne pêche pas que c'est beaucoup plus souvent mon physique qui pèche que mon mental et ça peut-être que c'est différent pour d'autres athlètes mais est encore une fois mon avis elle a tellement été plus dure jusqu'à jusqu'à je devienne adulte enfin je veux dire avoir une copine c'était une mission impossible aller à l'école début ça a été mis sur un possible avoir le droit de passer des examens ça a était mission impossible avoir le droit de partir en classe de neige ou en vacances c'était mission impossible gère aujourd'hui pratiqué du sport se faire plaisir et essayer de gagner je veux dire c'est d'une facilité déconcertante on y met et moi je suis tellement conscient que ce que je fais c'est du bonheur c'est vraiment que du plus que je serais mal placé pour dire que c'est dur quand fin c'est bien sûr que c'est dur dans la pratique physique et est le co vide nous a pas aidés il ya des fois où mais moi je relativise quoi je garde dans une société où il ya des gens qui se lève à 4 heures du matin pour regagner un smig faire vivre leurs familles il ya des choses beaucoup plus dur que ce que je fais donc moi je la chance de pratiquer un sport où je me fais plaisir où je suis vraiment bien dans je donne le maximum alors bien sûr il ya mon entraîneur qui a ce rôle un petit peu de de coach mental dans le sens où il me pousse toujours aller chercher plus c'est à dire que avec lui je vais pouvoir me braquer je vais pouvoir me mettre en colère ou n'êtes pas d'accord avec lui et lui il aura toujours le petit truc il a compris c'est hier que moi je suis quelqu'un dès que dès que tu me pousse un petit peu dans mes retranchements c'est là où je sens le meilleur c'est à dire que il faut pas venir je suis beau que je suis bon au contraire il faut plutôt dire que je suis mauvais que ce que j'ai fait il faut plutôt mettre le doigt là où ça va pas et je suis quelqu'un de plutôt orgueilleux et c'est à dire que c'est comme ça que je vais chercher la performance dans un dans un milieu où tout serait aseptisé où tout irait bien ce serait facile jeu performant est à moi je perds se forme dans la difficulté quand c'est difficile donc oui là le coaching mental à sa place pour des athlètes qui ont des parcours relativement basique entre guillemets qui ont une vie normale qui n'ont pas eu de difficultés et leurs premières difficultés qu'ils affrontent dans leur avis c'est la compétition et moi j'en ai affronté tellement avant de franchir une ligne de départ où une ligne d'arrivée que les outils je les ai et je pense que c'est ce qu'ils disent peut différencier le sportif handisport du sportifs valides voilà ça c'est clair et pour en avoir discuté je veux pas être présomptueux pour avoir discuté avec des entraîneurs qui m'ont suivi comme laurent lagier il m'a dit ouais ça c'est quelque chose qu'on voit ailleurs vous partez à l'entraînement mais dit une fois je vous ai suivi en stage à vichy il faisait moins 2 vous mettiez pas de gants moi je voulais pas sortir le vélo personne ne serait parti rouler vous partez la fleur au fusil comme ça on comprend pas pourquoi mais parce que nous c nous paraît normal j'ai un on n'a pas ces barrières que on peut avoir quand on n'a pas connu la difficulté vient à moi je suis avec des gars qui ont passé un an brûlés de la tête aux pieds j'ai avec des gars qui ont fait des détresses respiratoires ou qui ont fait des mois de coma ou alors qui qui qui ont mis des années avant de pouvoir ne serait-ce que ce sera soir dans un fauteuil ils ont passé peut-être un an allongé sur le ventre ou mais on est dans des situations où en fait le ce qu'on vit nous c'est facile par rapport à ce qu'on a vécu donc le coaching mental c'est plutôt dans le sens effectivement de mentaliser la préparation alors ça on a eu quelques cours mais qui sont des cours basic d'ordre général cr de dire voilà quand vous abordez une course comment éviter vos pensées parasites comment vous concentrer sur l'objectif mettre un petit peu en sommeil l'epr c'est à dire qu'on a tous des peurs est-ce que chambre est-ce que je suis bien préparé est ce que je suis assez reposé est-ce que j'ai les bonnes sensations est-ce que je vais gagner s il peut y avoir aussi la question de se poser c'est est-ce que je vais perdre il y en a qui se posent cette question qui ont peur de perdre voilà donc effectivement il ya des des petits principes de base à mettre en place mais ça c'est relativement simple moi c'est des routines c'est à dire que le jour de la compétition j'ai instauré une routine du moment où je m'aime au moment où je suis sur le départ la course ait baissé calibré minute après minute et en fait mon cerveau il a pas besoin de penser à autre chose qu'à les faire la course mais effectivement je ne suis pas un fana de préparation mentale tu parlais de du handisport et la considération du handisport tout à l'heure c'est quelque chose qui a évolué s'est pas encore effectivement généralisée c'est c'est évidemment en pleine évolution en france à peut-être à la différence d'autres pays par exemple en angleterre au royaume uni de manière générale on a une considération qui est qui est différente pour avoir fait quelques recherches dessus et même un simple exemple au niveau de l'appellation on appelle effectivement les athlètes handisport des super woman super humain et là on a effectivement une considération un peu un peu différente alors il ya eu effectivement dans dans l'évolution par exemple lors des jeux paralympiques des jeux paralympiques que ce soit rio où les les éditions précédentes une augmentation par exemple de la visibilité sur france télévision par exemple mais selon toi on en est un petit peu par rapport à ça en fait c'est des mouvements de société on a beaucoup de retard effectivement tu parles de des nations anglo saxonnes sont bien plus avancés là dessus que nous mais pourquoi parce que maintenant aujourd'hui c'est plus une question pour nous aujourd'hui c'est encore une question on essaye de l'intégrer à la société en essayent de rendre les lieux accessibles on essaye de rendre notre société accessible que ce soit dans la rue à l'école dans les lieux publics dans le divertissement voilà il ya aussi que le handicap a été stigmatisé c'est à dire que chez nous c'était une tare le handicap c'est à dire que c'était quelqu'un qui était pas capable qui était plutôt incapables et en fait tu en as mis du temps à comprendre que c'est pas parce que tu étais en fauteuil c'est pas parce que tu es tu es aveugle ou sourd ou je ne sais quelle autre handicap que tu pouvais pas avoir des compétences à côté rires moi ça n'a jamais empêché d'aller à l'école ça ne m'a jamais empêché de prendre des diplômes ça n'a jamais empêché d'aller travailler par contre ça m'a empêché d'avoir des entretiens en poche ça m'a empêché d'avoir des emplois même si j'avais les compétences et c'est marrant parce que j'ai même pris des moyens détournés des fois lors d'entretiens pour une fois que la personne arrive à l'entretien que ça soit elle qui soit étonné de me voir en fauteuil et c'est marrant parce que si je faisais l'entretien en disant d'entrée de jeu j'étais en fauteuil ils n'avaient souvent pas de suite je disais rien j'ai été privé j'avais un cv qui était pas trop mal et au moment où je devais arriver à l'entretien là je voyais le le problème de notre société qui était une gêne mal être et on est en train de le beau mais on est en train de le gommer grâce aux jeux paralympiques effectivement les les éditions précédentes on était quand même des succès on a beaucoup plus de records d'audience c'est à dire que les gens regardent du handisport aujourd'hui c'est quand même bien mais par contre les gens considèrent encore que le sport handisport s'est pas vraiment du sport voilà c'est ça peut être un divertissement mais on n'est pas en face de vrais athlètes tu vois on a encore cette réflexion-là les anglo saxons pas du tout quand tu veux avoir un événement en angleterre les stats sont remplies chez nous quand tu vas faire une course tu cherches tu vois plus de vaches que de spectateurs moi j'ai fait je fais des courses en italie ou au canada les ses autographes et oublie peut-être des sollicité par la population les gens ont vraiment beaucoup d'engouement il regarde une course tout simplement il n'y a pas un mec en fauteuil ou un mec avec un handicap et regarde une compétition une course et ils y prennent du plaisir alors que nous on a du mal à détacher le sportif de l'handicap et ça c'est encore compliqué ça va prendre un peu de temps il ya des reportages qui sortent il ya des films il ya quand même beaucoup de travail en ce moment qui est fait pour que ça devienne beaucoup plus banal et que ça soit plus une question et moi j'ai un copain que j'aime beaucoup qui est michaël jeremiasz qui a une association qui s'appelle comme les autres et si tu veux e l'objectif c'est que c'est de réclamer le droit à l'indifférence tu vois c'est à dire que tu que les gens regardent la personne plutôt que son incapacité quoi et ça ça ça prend du temps mais effectivement par un plan comptable est ce que c'est un problème qui sont en fauteuil voilà effectivement pour être électricien c'est plus compliqué mais quand a les capacités de faire le l'activité le handicap n'est plus un problème mais ça ça prend du temps et les films les films on a eu un touchable aujourd'hui c'est même ce qui est assez drôle c'est que ces mêmes linverse servent aujourd'hui je cherche les films sans handicap mais j'ai l'impression que c'est devenu le la clé de la réussite du film et ça c'est un peu d'avancé il faut pas aussi que ça tombe de l'autre côté pour dans le pathos etc c'est pas ce qu'on recherche non moi ce que je recherche c'est que ça soit banalisé c'est à dire que qui est un handicap tu puisse aller à l'école que tu puisses faire partie de la société que puissent accéder aux loisirs aux à l'entreprise parce qu'aujourd'hui faut savoir que la majorité des personnes en situation de handicap ne travaille pas et n'ont pas accès à l'emploi donc c'est une vraie question mais c'est une vraie question dès l'école en fait parce que les mois je me bats pour ça faut que les regards ils changent dès l'école et moi je le vois aujourd'hui les jeunes c'est beaucoup moins le handicap est beaucoup moins une question pour les jeunes que pour les mets ma génération les générations d'avant et plus ça va aller plus ça va être banal et ça sera comme le racisme à l'époque c'est celui qui mettra le doigt dessus qui passera pour 1 contre et là on aura gagné visage gaïa vitre avec matthew goss coton alors en fait dans toute ton évolution au niveau de la compétition tu as pu avoir effectivement différente différentes expériences à l'international tu as fait beaucoup de beaucoup de compétition bien évidemment à l'étranger et en 2016 tu as effectivement la possibilité de participer aux jeux paralympiques de rio ça c'est une expérience assez assez assez forte parce que moi je me souviens effectivement j'ai fait j'ai fait effectivement dû cependant dans ma jeunesse mon rêve ultime c'était effectivement de participer aux jeux je me souviens effectivement on est à peu près de la même génération on est trentenaire tous les deux je me souviens des jeux datant d'un an 96 mois c'est le premier souvenir des jeux olympiques que j'ai et je me disais un jour un jour un jour j ce très bon pas ça s'est pas fait c'est comme ça mais toi tu as pu avoir cette chance là de pouvoir participer à ça alors qu'est-ce que qu'est ce que tu peux me dire par rapport à ça j'ai envie d'avoir tant qu'on recense y est c'est comme tous les rêves en fait en faite le tous les rêves au début tu les idéaliser ces salles plus incroyable dans le cercle jour où on annonce que tu vas faire ce dont tu rêves pendant des années des dizaines d'années c'est ce moment là qui est vraiment incroyable et vraiment délectable l'évènement en lui il est magique mais c'est vraiment le moment où tu te rends compte que tu as la possibilité de le faire moi ça s'est fait en qualifiant sur les championnats du monde de 2015 en suisse et je me rappelle j'ai mon père au téléphone je pleure parce que je sais que le résultat que j'ai fait je vais enfin accéder à mon rêve et et une partie une partie du contrat était déjà remplie après bien sûr il fallait j'avais envie de performer et de faire la meilleure performance possible et de gagner d'ailleurs mais déjà le jour où je comprends que je peux le faire c'est vraiment incroyable et après il y à l'entrée au stade l'ouverture des jeux quand tu rentres dans le stade ouais là c'est vraiment incroyable ces feux d'artifice qui a même du mal à comprendre ce qui se passe après ça reste une compétition ça reste une compétition mais qui est vraiment médiatisé dans le monde entier la terre s'arrête un petit peu pendant ces quinze jours de compétition qui est énormément sollicités tu passes sur les plateaux tu touches pas trop sol quoi c'est vrai que tu est sur un petit nuage sur un rêve et c'est vraiment des jours de bonheur après il ya quand même pas mal de tension attention quand il sort cet événement là c'est plus facile de vivre cet événement en extérieur qu'en intérieur parce que quand tu es à l'intérieur surtout pour moi j'étais sur la deuxième semaine donc c'est à dire quand et sur place toute la première semaine portant les médailles tomber tu entends les gens performer tentant les défaites en temps les victoires et toi t'as temps d'attenté dans le village olympique faut garder la forme il faut continuer à s'entraîner mais quand tu es à rio faire du vélo tout c'est pas si simple que ça on aleri quand même un petit peu et et puis il ya ces marmites quoi les jeux c'est onze mille athlètes dans le village olympique donc s'il ya vraiment une émulation qui est très forte donc c'était il ya eu des moments de pur bonheur et il ya eu des moments de grosse tension vraiment de deux grosses tensions de doute mais encore une fois des mets le pied sur la ligne de départ balade tous en tout s'envole après j'ai eu l'erreur du débutant entre guillemets c'est que j'étais tellement dans l'euphorie du truc quand je courais je me vois plus je me je me sentais dans une forme olympique c'est le cas de le dire donc j'ai pas trop regardé j'ai pas été très concentrés sur cette course est vrai que c'est ce que je peux me reprocher aujourd'hui j'ai pas été très concentrés sur la performance je voulais gagner et jambes étaient partout quoi faire que ça attaque et j'attaquais ça sorte et en échappée je sortais en échappée et je me sentais tellement heureux sur cet événement est en forme que j'étais convaincu une fin sans doute allé gagner mais sur la fin j'ai bien vu qu'il y avait des clients quand la gagne est parti j'ai bien senti que je coince c'est un peu et après quand je vais je vais encore une autre erreur c'est quand je vais chercher la troisième place donc quand je décide de passer à l'attaqué dans les 700 derniers mètres je devais être en huitième ou neuvième position et je récupère à 200 m le belge qui était troisième donc c'était un long sprint de 500 mètres et dans ma tête quand je le passe 3e quoi donc il se passe quelque chose dans ma tête quand je prends le dernier virage je me dis mathieu tu vas prendre une médaille olympique je me revois me le dire et j'ai eu ce moment de déconcentration et là j'ai mon concurrent français qui passent la roue à l'intérieur du virage et là tout s'écroule je me rappelle ce autant d'un coup je me suis dit tu actu va être sur un podium olympique et dans la même seconde me suis quelconque quelconque et il n'ya pas y a pas été attentif le garçon est encore là il vient de te passer l'intérieur et c'était vraiment une arrivée spécifique c'est-à-dire que quand tu passais le virage tu étais obligé de tes cartes et tu perdais de m il restait 100 m pour l'arrivée et je les ai mangés de m voilà je fais 4e c'est une super place quand même non beaucoup de déception quand tu veux ça a été vraiment un ascenseur émotionnel parce que je te dis en 700 m 700 m à la leur on arrive et ça passe les décisions faut les prendre très vite cet état quand même 65 bornes de course 1 dans la tronche avec plus de 40 de moyenne donc que tu es quand même un peu un peu fatigué et à 200 mètres tu dis je vais ramener une médaille quoi et à 150 mètres tu l'a perdu lorsque le lien s'est passé plein de choses en 20 secondes il se passe énormément de choses et oui j'ai eu beaucoup de déception à l'arrivée j'ai pu après prendre la mesure de la chose ce n'était pas mauvais en soi parce que j'arrive peut-être moins de dix secondes de la n 9 ans étaient pas des années lumière non plus et je perds ce podium pour que dalle quoi l'équipe de france est un courir pour son pays qu'est ce que tu peux me dire c'était un objectif dès le début c'est une fierté c'est ça a toujours été une fierté de porter le maillot de l'équipe de france surtout le premier maillot à mes 18 ans première sélection je crois que je dois encore la voir la tenue c'est vraiment quelque chose le jour on te donnes ton paquetage équipe de france c'est tout tu on était vraiment une émotion qui est très forte et après ça passe un peu dans le sens où tu t'y habitues et c'est comme tout quand tu t'y habitues ça perd un peu de sa saveur mais sur des gros événements quand tu as la chance de pouvoir avoir le france dans le dos et tu as quand même une pression par rapport à ça parce que tu veux bien faire pour toi et pour la nation maintenant l'équipe de france c'est pas facile à gérer aussi parce que c'est beaucoup de concurrence en interne en un sport individuel pordes équipe qui qui est des constitué d'individus c'est à dire qu'il ya plusieurs catégories et la performance elle est quand même sur l'individuel donc il ya des caractères il ya des confrontations donc ça à l'intérieur c'est pas facile après forcément dès que tu peux prendre un départ de course avec le maillot bleu blanc rouge sur les épaules bon c'est la grande classe c'est clair aujourd'hui tu fais partie de l'équipe cofidis donc c'est effectivement pourrons pour se représenter c'est effectivement comme au tour de france sont pas des des équipes nationales c'est des équipes professionnelles mais sponsorisés par des marques avec des directeurs sportifs et déjà ce principe là le fait qu'ils aient créé une équipe handisport cofely scofi lycée une équipe professionnelle valides qui depuis dix ans s'est intéressé aux handisports et créer une structure handisport donc accompagner les athlètes handisport sommes au début au début ça a été ça a été bon ben on vous donne des maillots et vous courrez avec des maillots puis petit à petit on a intégré des stages puis petit à petit on a eu des entraîneurs et des kinés et aujourd'hui un staff médical et des mécanos sur les courses tu vois et ça y est aujourd'hui on se professionnalise on m'a même ordre peut-être des primes sur les compétitions ces choses qui étaient impensables et dans dix ans dans dix ans peut-être que toutes les équipes professionnelles valide aurons une structure handi sport professionnel et là on aura gagné on en a fait ça on aura gagné mais tu sais le moi j'ai le handisport pour moi c'est comme le sport féminin ça prend du temps ce qu'il ya des heroes savoir que les filles font le tour de france font au sens professionnel mais on en parle beaucoup moins on les voit même pas effectivement c'est dommage annonce il ya beaucoup de sport ou c'est pas une question dont tu vois en natation les filles et son premier plan d'une prend le tennis les filles sont au premier plan il ya plein de sports ou à son premier plan et nous le vélo on est encore un truc de macho et que ça soit le sport féminin où le handisport parce que le handisport s'est quand même si on a eu ça au début chez cofidis est à dire que ça pouvait être caricaturées candidats en wec ils ont une équipe d'handicapés dedans super parce que l'air ça pouvait chez les professionnels ça pouvait avoir cette connotation là où s'était un peu trop une équipe sociale scolaire confort et donc moins - moins attirés vers la performance ce qui est complètement faux ce qui est complètement faux mais ça ça prend du temps alors aujourd'hui tu as des équipes qui donne des subventions des choses comme ça mais moi je pense que dans le futur il faut absolument qu'on ait des équipes professionnelles qui structurent des équipes handisport alors dis c'est pas le cas on est des individus qui avons des partenaires alors moi j'ai effectivement je fais partie de l'équipe cofidis mais ça suffirait pas j'ai obligatoirement d'autres partenaires à côté je suis obligé de me créer une structure pour pouvoir payer mes déplacements mes stages de l'encadrement des entraîneurs etc voilà et puis pour voir vivre parce que je peux pas pratiquer autant dehors de vélo je fais actuellement et avant un emploi à côté ça j'ai essayé un c'est tout simplement impossible tu peux le faire mais tu performes pas tu performes pas parce que le au moment où tu dois récupérer tu dois aller bosser obligatoire ans donc c'est vrai que effectivement ça a pu c'est à plus de débloquer des choses le fait que ce se professionnalise comme ça il ya du taf il ya du taf encore pour revenir un petit peu au développement at en développant dans la discipline on parlait d' accompagnement tout à l'heure de personnes qui ont pu te suivre mais que ce soit dans le sport ou dans ta vie de manière générale est-ce que tu as eu effectivement des modèles des mentors des personnes que tu as essayé d'imiter tu parlais de 2 alors jérémy est en toi de jeremiah michaëlle jean michaël jeremiasz sepp denni sens ouais à michael moi j'essaye de le de hors jeu faut jamais faire aussi bien que lui parce que c'est un garçon qui parle très bien et qui a un à côté de la performance sportive développer beaucoup de compétences de conseil etc aux entreprises c'est à dire que c'est un garçon qui est très bien fait sa reconversion c'est à dire qu'aujourd'hui moi je suis un athlète demain qu'est ce que je serais moi aujourd'hui michael je l'admirais pour ça c'est à dire qu'il est aussi bon entrepreneur aujourd'hui qu'il était sportif de haut niveau et en plus il est sur des secteurs d'activité où il essaye de promouvoir le le handicap long 10 sport le sport santé il fait des des films il fait des reportages ils essayent de bouger les mentalités il fait aussi il est aussi consultant sur des émissions de télé sportive et c'est donc lui comment il a pu y prouve qu'on peut être en fauteuil réussir professionnellement même réussir à la télé fin de l'ère c'est vraiment le la réussite pour moi ce garçon sportive et extra sportive après sportivement mon premier athlète c'était joël jeannot joël jeannot c'est un périgourdin c'est le premier athlète que j'ai vu sur handisport magazine et pour moi c'était l'athlète le plus beau restait l'athlète français le plus beau sportivement ce père qui était très athlétique musculeux il devait y dégager à l'image beaucoup de puissance et voilà moi j'avais envie de ressembler un athlète comme ça j'ai pas la prétention de ressembler à ça aujourd'hui mais voilà c'est ce qui m'a fait vouloir faire du sport de haut niveau c'est d'avoir de la gueule comme il avait de la gueule quoi quand je voyais dans la fauteuil après il a fait du hand bike et est pareil il avait de la gueule aussi dans bike moi aussi je voulais je voulais avoir ce à quoi après j'ai eu la chance j'ai des bonnes rencontres j'ai eu la chance d'avoir un président de club qui est qui était ancien cycliste est atteint de polio donc qui a tout fait pour moi aussi pau jeux puissent gravir les échelons j'ai eu aussi mon premier entraîneur laurent lagier qui est un passionné de sport et est qui qui je pense j'avais autant d'admiration pour lui qu'il en est pour moi c'est quelque chose ne peut pas trop où on peut pas trop se le dire ça mais ça se voyait il avait beaucoup de considération pour moi et moi en tant qu'athlète je trouvais assez extraordinaire aussi parce que c'était un garçon qui faisait d iron man ont des exploits sportifs eux colossaux qui terminait qui a terminé dans les 10 ou où les 15 à la grande motte d'embrun donc sacré bonhomme en plus presque deux mètres de haut enfin sportivement c'est un sacré bonhomme de pluie ils étaient durs lui c'est un entraîneur qui était assez dur qui est un peu comme moi un peu caractériel et du coup on a je pense que c'est sur le démarrage ça m'a beaucoup apporté et ça m'a permis de me dépasser et voilà ce mais point de départ d'accord alors est ce que on arrive on arrive à la fin de ce podcast est ce qu'il y a des mantras des citations que tu te dis pour te motiver est ce qu'il ya des choses qui te revienne un peu en pensez dans les moments compliqués ou même dans les moments normaux pour td a avancé j'ai pas spécialement de deux citations pour moi le voilà mon seul fil conducteur c'est de me dire de toute façon tant que j'ai j'ai pas abandonné j'ai pas perdu c'est mon seul fil conducteur c'est à dire que moi je reconnu j'ai dit à l'heure je refuse d'abandonner et je considère que les gens qui qui abandonne ont perdu et moi comme je suis un perdant japon donnent pas les prochains rendez-vous à l'international ou même au national tu tu as été champion de france l'a récemment quel est le prochain rendez vous mais alors cette année encore un peu compliqué on a référencé deux coupes du monde une en italie une en belgique donc ça sera pour le mois de mai elles seront sur deux semaines l'une après l'autre en juin il ya les championnats du monde au portugal entre temps on va essayer de faire des internationale mais c'est très compliqué avant le mois d'avril on n'a pas grand chose c'est très compliqué aujourd'hui de se projeter avant le mois d'avril il ya des cons pertes et compétitions internationales qui ont déjà sauté je vais tenter d'aller faire des contre la montre nationaux chez les valides a priori en a qui semble bien vouloir voir le jour au mois de mars donc je vais tenter de faire ça mais il y aura pas beaucoup d'événements internationaux à être de coupe du monde championnats du monde et peut-être une ou deux pépins avec peut-être un championnat d'europe mais on ne sait pas alors tu es grévistes de naissance oui c'est une question qui est un peu rituel sur sur ce podcast est ce qu'il ya des endroits à brive ou aux alentours où tu aimes te retrouver qui te quitte rappelle des souvenirs particuliers ou pour te ressourcer ouais moi il ya un endroit que j'aime bien c'est le saillant tous les étés on y va c'est c'est vraiment notre piscine quand on n'a pas de piscine où on va là bas moi je veux pas de piscine je suis aussi bien dans la rivière donc ça c'est un coin que j'aime beaucoup après moi j'ai mes parents qui habitent il sent donc là c'est pareil hein c'est la pleine campagne donc c'est un endroit que j'aime beaucoup c'est très paisible j'aime bien les chez les voisins mes anciens voisins agriculteurs parce que moi je suis un paysan dans l'âme et j'aime beaucoup est dehors et voilà c'est descoings qui me plaisent bien mais après j'ai pas de coin spécifique toute la corrèze est magnifique de toute façon qu'on aille sur le causse qu on approche le lot ou la dordogne voilà je pense que on a la chance d'avoir deux superbes coin que ce soit au niveau des rivières des forêts des lacs je pense qu'on a une qualité de vie que beaucoup peuvent envier et on le voit en ce moment les parisiens essaye de nous envahir mais on fait front un grand grand grand merci à mathieu devrait que peu participé au jeu avec plaisir voilà j'espère que cet épisode vous a permis de savoir un peu plus ce qui est mathieu votre don est d'en savoir un peu plus sur cette discipline l'univers est la place du sport paralympique un immense merci à mathieu bosredon d'avoir accepté de participer à ce podcast vous pouvez retrouver beaucoup d'informations en lien avec cet épisode sur mon site mathieu vitra points comme sache le journal vous y trouverez de nombreuses références citation source allez y faire un tour n'hésitez pas à partager cet épisode sur vos réseaux sociaux instagram facebook linkedin et à mettre cinq étoiles ainsi qu'un commentaire sur 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