Published: Sep 12, 2024
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tout pour investir les marchés et vous Stanislas debancour est avec nous bonjour Stanislas bonjour vous êtes gérant de fond chez pomore Asset Management c'est jour de BCE aujourd'hui sur BFM Business jour de fête et nous avons besoin de votre éclairage pour peut-être identifier ici aussi quelques problèmes quelques problèmes de perception n'est-ce pas bon d'abord on va parler de ce ralentissement de l'inflation côté États-Unis qui peut euh avoir des impacts euh sur euh ce qui va se passer cet après-midi côté BCE ou pas non pas vraiment je pense que il a beaucoup d'impact évidemment sur les attentes au niveau de la fud euh l'inflation a ralenti surtout l'inflation ce qu'on appelle globale headline donc principale qui comprend également les prix de l'énergie et on voit également qu'avec la baisse du prix de baril de pétrole depuis un mois et demi maintenant on sait que dans les mois à venir on va avoir une poursuite de la baisse de cette inflation mais finalement cette inflation là elle n'est pas tellement regardée par les banques centrales parce qu'elle est plus volatile et elle change rapidement ce qui est beaucoup plus regardé c'est l'inflation cœur qui elle diminue mais beaucoup plus lentement notamment parce qu'il y a une grosse composante des services qui en fait partie et tant qu'on a un marché du travail aux États-Unis qui reste très robuste ce qui est le cas aujourd'hui avec un taux de chômage qui est faible alors c'est pas le plus faible il est jusqu'à 3.8 il a quelques mois mais il est encore très faible il y a pas encore de ralentissement sur les coûts salariaux et donc on continue à avoir de l'inflation dans les services ce qui fait que la Fed aujourd'hui a tout à fait de la marge puisquelle part quand même du point actuel qui est de 525 pour baisser les taux en revanche ça sera relativement progressif puisque en face de ça l'activité économique est quand même encore assez dynamique au global il y a toujours le secteur de la technologie il y a d'autres secteurs qui sont plus impactés aujourd'hui on voit l'automobile c'est le cas en Europe c'est le cas en Chine c'est également le cas aux États-Unis mais globalement on a une économie qui commence à être un peu plus hétérogène mais globalement toujours en croissance dynamique aux États-Unis voilà la croissance qui est toujours là ce qu'il faut quand même bien avoir en tête parfois parce que on entend beaucoup d'analystes être assez pessimistes ou perturbés par ce que font notamment les marchés action dans le contexte sont-ils tout à fait perdus en tout cas on va parler de leurs attentes l'attente des marchés action vis-à-vis des des décisions des banques centrales aujourd'hui BCE semaine prochaine Fed quelles sont les attentes des marchés action et sont-elles tenables ces attentes réalistes alors aujourd'hui on a un scénario qui se dessine notamment sur les marchés obligataires avec quand on regarde ce qui est price donc dans les courbes de taux futur on a plus de 2 points de baisse de taux dans les 12 mois à venir aux États-Unis pour arriver quasiment à 3 % et on a à peu près 1,75 de baisse de taux sur la zone euro c'est beaucoup plus qu'il a 3 mois où on attendait moins de baisse de taux et c'est notamment ce qui a alimenté le rebond des marchés sur la deème quinzaine du mois d'O après le le le flash crash c'est ce finalement cette ce cycle vraiment marqué de d'assouplissement monétaire la limite à ça c'est qu'en fait le marché action aujourd'hui il price un peu le meilleur des de monde c'est-à-dire qui dit on va avoir une forme de soft landing donc un ralentissement économique mais pas du tout une récession et parallèlement à ça on va avoir une très forte baisse de taux aujourd'hui les attentes de baisse de taux ne correspondent pas à un scén enfin elles sont beaucoup plus fortes donc on ce sont des bisses de taux qui signaleraient plutôt une récession économique ou vraiment un effondrement de l'inflation ce qu'on voit c'est que inflation tendantiellement elle va baisser aidé par des effets conjoncturels comme les matières premières mais que structurellement la baisse est beaucoup plus lente et probablement ne permettra pas aux banques central de baisser les taux aussi vite que ce qu'attendent les marchés tant que la croissance tient dans les niveaux qui sont les niveaux actuels alors on voit que la croissance aujourd'hui c'est beaucoup plus compliqué parce que on a un fort ralentissement en Chine dans la limite de ce que les statistiques veulent bien nous nous dire on a une zone euro qui est complètement à ton donc c'est vrai que tout ça ça donne beaucoup de marge de malœuvre à la Banque centrale européenne pour baisser les taux d'où ces attentes très fortes néanmoins aux États-Unis euh la croissance est quand même encore relativement dynamique et donc probablement là il y a il y a euh une zone de risque avec des marchés actions qui prisent à la fois une poursuite de cette croissance et en même temps une baisse de taux très significative et donc c'est un petit peu le le le scénario parfait qui aujourd'hui est pricé dans les dans les marchés actions euh alors que si on a une baisse de taux qui se réalise telle que les attentes euh sont aujourd'hui dans les courbes de taux on risque d'avoir une situation économique beaucoup plus dégradée qui justifierait ses baisses de taux et donc des marchés action qui se réajusteraient à la baisse à dernière fois qu'une telle situation s'est présentée ça nous ramène à quoi 1995 ah c'est disons que les années 90 de mémoire de Stanislas de baay encour d' mais alors le problème des années 90 c'est que déjà les les zones géographiques étaient plus décorrélées entre elles on avait beaucoup plus de volatilité on avait eu un choc sur les taux en 1994 avec une très forte hausse de taux je pense que là c'est un petit peu différent on rentre dans une période économique un peu plus volatile il y a également l'élection américaine qui perturbe un petit peu la la lecture aujourd'hui néanmoins ce qu'on peut voir c'est que aujourd'hui il y a probablement trop d'anticipation de baisse de taux dans la courbe de taux nous on fait plutôt partie de ceux qui pensent qu'il y aura pas de récession économique marquée mais qu'en revanche les attentes exactement comme mois de décembre l'année dernière il y a 10 mois où finalement les taux avaient énormément baissé sur la période novembre décembre et finalement ils sont remonter en début d'année début d'année 2024 pour se réajuster je pense qu'on est un petit peu dans le même cycle aujourd'hui où où peut-être qu'il y a trop d'ambition il est possible que cet après-midi Christine Lagarde est un discours plus prudent sur ce qu'on appelle sa guidance ou en tout cas le le cycle la manière dont elle va aborder ce cycle de baisse de taux conclusion si vous voulez bien sur le marché obligataire qu'est-ce que ça permet comme opportunité sur ce marché alors je pense qu'aujourd'hui on on assiste déjà à tout un phénomène de rotation d'actifs qui va s'accélérer c'est-à-dire qu'on a eu pendant 18 mois des performances et des rentabilités extrêmement attractifes sur les actifs monétaires qui sont monté jusqu'à 4 % qui ont commencé depuis le mois de juin à baisser en rentabilité à 3,75 et là clairement ce qu'on voit même si ça va peut-être pas aussi vite que ce qu'anticipe les marché c'est qu'on va revenir vers 3 puis 2 et demi cours des 12 ou peut-être 18 prochains mois donc ça sera peut-être un peu plus lo donc on va voir une baisse assez rapide donc la rotation qu'on voit aujourd'hui c'est que les investisseurs viennent se reporter sur les marchés obligataires pour essayer de conserver des niveaux de taux ou de rendement supérieur en tout cas à ce que sera le monétaire dans quelques années puisqu'on avait aujourd'hui des coures plates voire même inversé où le monétaire avait de meilleurs rendement mais aujourd'hui on va avoir une inversion et on le voit d'autant plus sur les obligations d'entreprise qui en fait avec les spreads de crédit donc la la rentabilité en plus qu'elles offrent pour rémunérer pour le risque sont dans une portion extrêmement attractive et donc aujourd'hui on voit un report des investisseurs qui depuis 18 mois ont eu des gains assez importants sur les monétaire et qui aujourd'hui cherche à loquer finalement les rendements encore attractifs des obligations et en particulier des obligations entreprise mais pour une période plus longue c'est-à-dire pas uniquement 2024 2025 mais en ayant des maturités jusqu'à 2028 voir 2030 qui permet pour les 5 ou si prochaines années de profiter finalement de cette phase que nous avons eu depuis un an et demi 2 ans de taux élevés et de rendement élevé sur les obligations entreprise voilà le point qu'on pouvait faire je vous rappelle pour vous qui nous écoutez peut-être en podcast à une autre heure on est jeudi 12 dans la matinée on attend les les annonces de notre banquière central Christine Lagarde cet après-midi merci beaucoup ccoup Stanislas de baay encour d'avoir été avec nous au décryptage gérant de fond che somore am avec nous dans tout pour investir et avec nous avec vous en podcast et en replay si vous le souhaitez sur notre site et notre application