Un nanar aussi MOCHE que CULTE ! | On vous raconte Bulk l'invincible

- Aujourd'hui, on s'attaque à un film unique. Unique par ses effets visuels... - Ce n’est sûrement pas Denver, le dernier dinosaure. ... Unique par ses ambitions, unique par sa folie, le cultissime et fou : Alors, je vous préviens, vous n'êtes pas du tout prêts pour ce qui va suivre. Alors, asseyez-vous, servez-vous un verre d'eau, même deux. Et laissez-moi vous raconter ce film totalement fou. Bienvenue dans On vous raconte. - Alors un peu de respect et ouvre tes grandes oreilles. - Bon, là, le film démarre à peine qu'on sent déjà que ça va être une énorme blague. Mais regardez le générique, la police utilisée, c'est quand même la Comic sans MS. Genre, en école de cinéma, tout le monde sait que ça fait amateur. Mais là, le mec, il y va, il f*ut ça, mais dès les premières secondes du film. - Je suis prêt à souffrir de nouveau. Bon, là, on va rentrer dans le vrai sujet du film : son ésthétique ! Mais qu'est-ce que c'est ? On dirait une cinématique d’un jeu PS2. Mais c'est quoi, ces effets spéciaux ? Même pour un film de 2012, Bon, le film démarre, on suit une fille qui est extrêmement seule et qui marche dans une rue qui est extrêmement vide, et s'arrête pour fumer une cigarette, ce qui est une très mauvaise idée car un loubard sort de nulle part pour l'agresser. - Comme par hasard, quoi. - Tu veux du feu ? - Oui. S*ce-moi donc ceci à la place. - Mais c’est quoi cette violence gratuite ? Le mec, il la b*te direct. Headshot. Normalement, un criminel, je ne sais pas, il demande ton argent, “Donne-moi ton sac !” Là, le mec lui tire direct une balle en plein crâne. C'est quoi, cette ville où l'ultra-violence règne ? Là, vous vous dites que c'est déjà pas mal comme début de film. Mais regardez bien, on a une espèce de M. Propre obèse croisé avec Thanos qui débarque de nulle part et qui - paf ! - tue l'agresseur. Et d'ailleurs, écoutez-moi ce cri. - Yaaaah ! - Je ne vais pas vous mentir, moi, le matin, au réveil, c'est la même chose. Yaaaah ! Une fois le criminel neutralisé, l'étrange créature violette se barre, ce qui nous permet d'admirer sa superbe Plastic Bertrand. Oui, j'assume ce jeu de mots. “Ça plane pour moi.” D'ailleurs vous, je ne sais pas, mais je trouve que le début est un peu confus. Bon, ça tombe bien parce que là, on a un petit flashback qui arrive pour nous aider à comprendre ce début d’histoire qu'on n'arrive pas du tout à comprendre. Bon, là, on va découvrir le personnage principal de ce film, qui est un scientifique qui s'appelle Henry “Hank” Howard. - Excuse-moi, tu as dit quelque chose ? - Et ce mec-là, il travaille sur un sérum... ... qui a un peu des pouvoirs spéciaux : augmenter la vitesse, augmenter la force chez les êtres humains. D'ailleurs, regardez ce qu’il se passe quand il va tester le sérum sur le rat. Le rat va se désintégrer. Le truc va disparaître dans un nuage bleuté avec un effet spécial absolument f*ireux. - C'est comme pour 235. - Non mais quoi ?! Ça veut dire que, avant ça, le mec a buté 234 rats ? Mais il faut arrêter ! Et là, débarque Anna, qui est donc la petite amie d’Henry. C'est un personnage que j'adore parce qu'elle a des répliques incroyables tout au long du film, même si elle a l'énergie proche de celle d'un mollusque. - Oh. - Bon, pour lui changer les idées, Anna décide de faire un tour avec Henry. - Prenez votre temps. - Non, mais attendez. Pendant leur balade, là, observez juste un petit peu les décors. Mais c'est quoi, ce truc ?! On dirait que ça a été fait sur Paint par un enfant de 5 ans, daltonien et albinos ! Ouais, je sais, il n'y a aucun rapport entre le fait d'être daltonien et albinos, mais ça sonnait bien ! - Je suis juste stressé par toutes ces expériences ratées. - Ces voix, mais c'est quoi, ce doublage ?! - On ne parle pas de boulot, pas de ça. - Non mais je n’en peux plus de cette synchro, là, et surtout, regardez ce qui se passe quand ils courent. On voit que la vitesse de l'arrière-plan n’est pas du tout raccord avec la vitesse des personnages. C'est nul à c*ier ! - Pas cap de m'attraper ! - Mais elle a quel âge pour jouer encore à chat ? Bon là, ils arrivent dans un jardin qui est garni de bouquets, super crédible. Puis dans un temple moche, euh... Windows. - Hum... On sent qu'il y a un peu de tension entre les deux tourtereaux. La vérité, c'est qu'Anna, elle aimerait bien qu’Henry lâche un peu ses tubes à essai pour essayer de lui mettre son propre tube. Vous voyez ce que je veux dire ? - Je veux faire l’amour ! - Elle aimerait bien tomber enceinte de lui. - On aura douze enfants. - Combien ? Ah ouais, il faut s'y mettre tout de suite par contre. C’est quoi le but ? C'est de monter une équipe de foot ? Et le pire, c'est qu'elle a l'air consentante. - Douze enfants ? Okay. - Bah ouais, logique. Après cette escapade absolument mièvre et gênante, Henry et son pote se remettent au travail et ils nous sortent le grand jeu : tubes à essai, microscope, becher, fioles en tout genre. Là, le réal veut nous montrer que c'est hyper complexe, c'est sûr que le plan va fonctionner. Eh bien, pas du tout car c'est un fail complet. Regardez le rat, il va encore se désintégrer. Bon, le soir, Henry se rend chez son beau-père. Le but est simple, demander Anna en mariage. On peut admirer une très belle fontaine, 100 % réaliste, à l'arrière-plan. Moi, c'est pour ce genre de détail que j'adore ce film. On sent Henry stressé, il va demander la main d'Anna à son père, mais est-ce qu'il va réussir ? Pas évident, parce que son père, à Anna, c'est l'animateur Julien Lepers. - C’est non. - Par contre, son père, c'est le général Darwin, un homme qui déteste vraiment, mais alors vraiment, la poussière. - Je hais la poussière. Swiffer, waouh, ça change du ménage ! Henry a envie de lui parler d'Anna, mais Darwin n'est pas d'accord. Lui, ce dont il veut parler, c'est des recherches d’Henry. Parce que lui-même est un militaire et c'est l'armée qui finance les projets top secret d’Henry. Les deux hommes discutent, mais rien ne se passe comme prévu. - Tu l’as mise en cloque, sale fils de p*te, c'est ça ? - Comment il parle à son futur gendre ? Non mais moi, je n'aimerais pas être invité à un repas de famille chez eux, l'ambiance doit être glaciale. - Je crois que j'ai jeté un froid. - Là, on avance, et on va découvrir un mystérieux château qui fait bien flipper. À l'intérieur de celui-ci, une jolie blonde qui est de très bonne humeur, et un chien, qui ne sert pas à grand-chose, à part se rouler par terre. Waouh ! Laissez-moi vous présenter le grand méchant du film, le Dr Foulamoule. - Arh. - On a la moule qui coule ? - D'ailleurs, le personnage va nous parler avec un accent allemand pas du tout crédible. Je suis désolé, ça a fini en asiatique sur la fin. Wooou ! Soyez rassurés, je ne parlerai plus allemand dans la chronique. Bonjour, c'est le retour de l'accent allemand. - Tu mens. D'ailleurs, dans la pièce, on a deux types qui montent la garde avec des costumes dignes du Parc Astérix. - Oh, ce n'est pas très gentil. - Sauf que le Dr Foulamoule, il s’énèrve contre l'un des deux, qui lui répond avec la voix qu'on a quand on vient de se prendre un coup de pied dans les testicules. - Non, Dr Foulamoule. Et l'autre qui lui répond comme ça. C'est quoi le niveau intellectuel de ces gardes ? Quatre ans ou cinq ans ? - Bon, Foulamoule, il prend le seum total. Du coup, il va se servir d'un pistolet méga inquiétant pour désintégrer le garde qui s’est f*utu de sa g**ule. D'ailleurs, les effets spéciaux, il feraient passer James Cameron pour un amateur. Regardez-moi ça, c'est plus beau qu'Avatar. - Je te demande pardon ?! Le grand projet du Dr Foulamoule et de sa femme Lolita... “Moi, je m’appelle Lo-lita.” ... et bien, c'est de détruire le monde et d'envoyer des missiles sur tous les monuments célèbres. Et là, le mec, il envoie un tas de missiles. Il y en a partout. Le Sphinx, la Grande Muraille de Chine, le Taj Mahal, le Capitole, l'Opéra de Sydney, le mont Rushmore, le panneau Hollywood, la Maison-Blanche, le Colisée. - Ça fait beaucoup là, non ? - Mais c'est un grand malade, ce type. À côté, le Dr Denfer, c’est un chic type. - Mouahahaha ! - Hank, de son côté, il veut toujours demander Anna en mariage, mais le mec n’ose toujours pas. Ils ont beau aller dans un parc d'attraction, les deux montent dans un manège, et on a droit à des effets spéciaux incroyables, dignes des meilleurs filtres Google Meet. Non, mais c'est quoi ces effets ? - Non, je te le dirai après. - Bon, en rentrant en métro, ça y est, Hank prend son courage à deux mains, et va demander Anna en mariage. Mais là, débarque le malandrin du début du film et croyez-moi, il est toujours aussi méchant. - Bouge un muscle et je vous tue, la fille et toi. - Le méchant. - Il veut dépouiller Hank. Il lui prend tout son argent et surtout, il lui prend sa bague de fiançailles, qui était dans sa veste. - Mais non !!! Le mec fait tout foirer. Du coup, Hank, il s'est fait racketter comme un débutant, il a le seum et il va à son laboratoire. Attendez, ça ne vous est jamais arrivé de retourner au travail après une agression ? C'est normal, non ? - Non. - Bon, ouais, en fait, c'est surtout parce qu'il a une grosse pression du général Darwin, qui veut enfin que ses recherches aboutissent. Là, nouvelle expérience. Hank décide d'injecter un nouveau sérum sur une plante. Et patatras ! La plante devient resplendissante. - Lisan al Gaib ! - Il se dit qu'il tient peut-être quelque chose. Et vu qu'il n'est pas bête, eh bien, il le teste sur lui. - Okay. Il faut y aller. - Il est c*n ou quoi, lui ? Qui s'injecte un sérum chelou directement sur lui-même ? Et là, la scène qu'on attendait tous. Henry va se transformer. Alors déjà, on a droit à un déluge d'effets spéciaux, avec le bureau qui tremble, rien ne va. On voit une main qui sort de nulle part, une grosse main violette. Eh oui, Henry est enfin devenu Bulk, l'invincible. - Woooooouh !!! - Là, retour à la scène du début, où on voit le malandrin qui tue la fille qui était en train de fumer. Hank espérait retrouver la boîte avec la bague de fiançailles, mais ne trouve que la boîte vide. Pas de chance, c'est le Dr Foulamoule qui l’a achetée à deux malfrats débiles. On avance dans le film, on a Hank qui est dans son appartement et il se fait réveiller, chez-lui, par la police. - Oh p*tain, faites que ce soit Cyril Hanouna avec un gros chèque. - Comment ça, mon reuf ? - C’est la police. Maintenant ouvrez, avant que je meure de vieillesse. - Et bien oui, en fait, le portefeuille de Hank a été retrouvé sur la scène de crime. Donc forcément, le mec est méga suspect aux yeux des deux inspecteurs. Et Hank, d'ailleurs, qui est vraiment un Nobel, décide de retourner en plein jour sur la scène du crime. C'est un mec qui est à la fois hyper intelligent mais aussi très bête. Et les deux flics, qui l'avaient filé discrètement, et bien, ils l'arrêtent. Et ça, ça énerve Henry. Et là, dans un déluge d'effets spéciaux à nouveau extraordinaires, dignes de Windows Movie Maker, mais alors, la première édition, l'invincible Bulk apparaît. Les deux flics pètent un câble et commencent à canarder sévèrement notre Thanos de Wish. Vraiment, ils le criblent de balles. Enfin, ils essayent Ils ont beau vider leurs chargeurs, ils n'arrivent jamais à le toucher. Non mais, regardez-moi comment ils courent en mode pose égyptienne. C'est ridicule. Oui, j’ai l’air c*n, là ? Dans sa course, Bulk, qui a une force surhumaine, tape dans des bagnoles qui s'envolent dans le ciel comme si c'étaient de simples jouets. Et comme si ça ne suffisait pas, on a un hélico de chaîne d'info qui débarque. On a un caméraman avec un accent british so british. Hey, je suis prêt à faire la fête. Donc, il parle en anglais avec un accent très, très fort. - Oh, ma cocotte, avance, avance encore vers ici. Il est avec sa collègue, qui pilote l'hélicoptère, et les deux se disent qu'avoir les images d'un géant violet en train de détruire une ville, eh bien, ça sent le scoop quand même. Ils se disent que ça ferait de bonnes images. Au même moment, on a Bulk qui tape dans une voiture, elle s'envole et retombe pile sur la policière, qui fini écrasée comme une crêpe. - Et paf ! Ça fait des Chocapics ! - Pendant ce temps-là, les journalistes, eh bien, eux, ils veulent encore se rapprocher de Bulk, mais ça l'énerve. Du coup, ils se saisit de l'hélicoptère et le brise. Et ça y est, Bulk n’a plus d'énergie, il redevient Henry. C'est à ce moment-là que débarque le flic chauve, qui a décidément un très bon cardio, et décide de l'arrêter dans une ruelle. Hank est donc arrêté et se retrouve en prison. Là-bas, il reconnaît ses torts et s'excuse pour le meurtre, malgré lui, de la policière. Mais les excuses n'ont pas l'air de suffire. - C'était un accident. - Un accident ? Un accident, c'est d'uriner au lit. Ça, très belle réplique. Bravo aux scénaristes. Heureusement, son futur beau-père, le général Darwin, l'aide à sortir de prison. Bon, en fait, l'armée, ils veulent observer Henry et comprendre un peu ce que fait le sérum. Il est maintenant temps de retrouver notre perso préféré, le Dr Foulamoule, qui a un nouveau plan lunaire, détruire la lune. - En parallèle, on a Henry qui est réveillé par le général Darwin. - Qu'est-ce que vous me voulez, encore ? - Celui-ci a une bonne nouvelle. Il accepte qu’Henry puisse épouser sa fille. Mais en contrepartie, Henry, il doit b*ter le Dr f*ckin’ Foulamoule. Évidemment, le grand méchant ! D'ailleurs, le plan est un peu f*ireux, parce qu'en fait, ils veulent larguer Henry dans le domaine du docteur, mais tout seul. C'est-à-dire que Henry sera vraiment solo. Tout seul, contre le docteur. Le scientifique accepte à contrecœur. On sent que son amour pour Anna est plus fort que tout. Henry est donc largué en solo dans le domaine extra menaçant du Dr Foulamoule. Et allez, c’est parti, petit jogging jusqu'au château. Non, mais attendez, là, c’est quoi ce domaine ? Henry, il passe devant un terrain de golf. Et what the f**k, il y a un leprechaun qui est près d'un arc-en-ciel avec une marmite remplie de pièces d'or. Okay, on ne cherche pas à comprendre. Henry arrive enfin devant le château, qui est protégé par deux gardes. Henry essaie de se transformer en Bulk... ... mais il n'y arrive pas. - Okay, ça ne marche pas. - Alors pour faire monter le seum, il regarde une photo de son beau-père. Et vous savez quoi ? Cette fois-ci, ça marche. Non, mais l’acting... - Ah ! On a Bulk qui débarque en mode furax dans le château du Dr Foulamoule. D'ailleurs, celui-ci, il est installé tranquille dans son poste d'observation et il envoie un énorme rocher pour que celui-ci écrase la créature. Mais Bulk arrive à s'en sortir, contrairement à l'un des gardes. Il va défoncer le garde restant. Le type se c*ie dessus et va crier à la mort. - Aaaah !!! Bulk finit par l'écraser et on a droit au célèbre cri de Wilhelm, que les cinéphiles reconnaîtront. Là, une scène que j'aime beaucoup dans ce film. On voit Lolita avec un masque de sommeil sur le visage, qui marche à l'aveuglette dans le couloir du château. Elle avance et elle finit par tomber sur Bulk, sauf qu'elle le confond avec son mari. Je vous rappelle qu’elle a le masque, donc elle ne le voit pas. Là, elle commence à le palper et à toucher son énorme, euh... "Oh, you touch my tralala..." Et pour une fois, ça fonctionne. Et ça, ça la surprend, vu que son mari est impuissant. Elle retire son masque, et sa réaction est surprenante. - J’adore ! Okay, elle est plus bête que ce que je pensais. Réaction de Bulk ? Ouais, Bulk il est comme ça, c’est un rapide. - Pas le temps de niaiser. Là, le Dr Foulamoule, il commence sérieusement à paniquer. Du coup, il se barre via un tunnel secret. Mais manque de pot, Bulk avait senti le coup venir et le coince dans le tunnel. Ni une ni deux, il l'écrase comme une vulgaire mouche. Mission accomplie pour Henry, qui appelle donc le général Darwin pour que celui-ci vienne le récupérer. - Allô ? - Bonsoir, c'est Jean-Pierre Foucault au téléphone. Je suis avec Marie. Marie qui vient de nous confirmer que vous saviez beaucoup de choses. Sauf que celui-ci n'est pas d'accord. En fait, son but, c'est aussi de t*er Henry. Il n'a pas envie que le projet top secret autour du sérum soit révélé. Du coup, il envoie une tonne d'avions et l'armée pour dézinguer Henry. - Attention, grenade ! - Et c'est là que le film devient totalement barge. Là, Henry se transforme en Bulk pour fuir au plus vite. Et attendez, là, je vous préviens, là, le réalisateur, il a mis les curseurs au maximum. Là, ce que vous allez voir, vous n'êtes pas prêts. Je le redis une nouvelle fois. Mesdames et messieurs, regardez-moi cette scène. Stop ! C'est quoi ce truc ? Attendez, mais le réalisateur, il a acheté tous les effets qui étaient dispo sur internet ?! Non, mais arrêtez. Si le prochain décor est un bateau pirate, je me coupe un bras. Mais what ?! Et c'est quoi ce Zeus flingué qui lance des éclairs depuis l'Olympe ? Non, mais je vais faire un AVC. Le film est en roue libre total. Le réalisateur a pété son câble. Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Et c'est qui ce type accroché au missile qui va tomber sur Bulk ? Je ne comprends plus rien. Bon, après 3212 missiles lâchés sur sa tête, il y en a bien un qui finit par toucher Bulk, et pouf, disparition du monstre, c'est finito pipo pour lui. Là, on est de retour dans la maison d'Anna et son père. Vous savez, la maison où il y a une superbe fontaine que j'adore. Et d'ailleurs, regardez qui est dans le salon, comme si de rien n'était. Et ben oui, c'est Henry, il est increvable, celui-là. Il a finalement survécu à un missile nucléaire qui est tombé sur sa tronche, plutôt pas mal. Là, Henry, il se dit que la vie est courte, fragile, qu'il n'y a plus de temps à perdre. Et ça y est, il se lance. Il demande sa main à Anna. - Écoute, Anna, il y a quelque chose que je dois te demander depuis longtemps. Anna, veux-tu m'épouser ? - Oui ! Bon, il lui avoue aussi que son père a tenté de le buter en lui balançant des ogives nucléaires à la g*eule. Ce qui est un peu moins romantique, mais néanmoins vrai. Et voilà justement que débarque le général Darwin. - Toi, c'est impossible, tu es mort. - Forcément, il n'est pas très content de voir qu'Henry est toujours vivant. La tension monte et les deux hommes finissent par se taper. Ah ouais, ça va dehors, ça se tape, ça chute de la terrasse. Et les deux hommes... Eh bien, ils meurent. Attendez, je ne comprends pas. Henry, il peut se prendre des ogives nucléaires et survivre. Par contre, il tombe d'une terrasse, et il meurt. Ils sont où ses pouvoirs ? Je ne comprends pas. Et surtout, pourquoi il n'a pas pu se transformer en Bulk alors qu'il était énervé contre Darwin ? - Bonne question. - Bonne question. Maintenant, on a Anna qui se rend au cimetière sur la tombe de son défunt mari. Une tombe qui est facile à trouver vu qu'il y a écrit le nom de son mari en gros. On a le droit à un discours absolument déchirant de la jeune femme vers son défunt mari. - Je ne sais pas. Je devais te dire au revoir. Une fois que celle-ci est partie, on a le flic chauve, mort bourré, qui débarque devant la tombe. Il ne trouve rien de mieux à faire que de p*sser sur la tombe d'Henry, sûrement par vengeance pour la mort de sa collègue. Mais comme vous le savez, Bulk est invincible, et le dernier plan du film nous montre les deux gros points violets de Bulk qui écrasent le visage du flic. Et hop, fermez les rideaux, c'est la fin du film. Bulk l'invincible a été réalisé par Lewis Shoenbrun, qui en est aussi le producteur et le monteur. Le long-métrage est doté d'un budget absolument incroyable de 14 000 dollars. Alors, pour ce prix-là, il y a des gens qui s’achètent des montres ou des voitures. Lui, il fait un film. Respect quand même. On sent que l'immense majorité du budget est partie dans l'achat de cliparts, d'effets 3D douteux et d'images de synthèse achetés sur le Web. Mais au final, c'est ce gloubi-boulga visuel absolument improbable qui fait tout le charme du film. Dites-nous, dans les commentaires, si vous avez apprécié la proposition. Et surtout, si vous connaissez d'autres films aussi cheaps visuellement. Les meilleures propositions feront peut-être l’objet d'un futur On vous raconte. 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