Mathieu Blanchard, Ultra-Traileur : Repousser ses Limites par le Plaisir et par la Science

Mathieu bah ça me fait super plaisir de t'avoir ici parce qu'au final bah on on a vécu 10 ans on a une histoire qui est assez similaire en terme de vie je parle pas en terme de de sport forcément mais on a vécu 10 ans au Canada tous les deux on est revenu enfin fin année dernière maintenant et et on se retrouve ici ben on avait que 10 ans là-bas et on s'est très peu croisé au final il y a aussi le fait que moi je suis 100 % route toi tu es 100 % trail c'est pas les mêmes animaux ça se mélange pas c'est pas la même chose et mais aujourd'hui moi le trail commence à m'intéresser un petit peu je commence à à m'y intéresser à en faire je vais sûrement faire 100 % TR l'année prochaine j'ai envie de comprendre tout ça un peu mieux et quoi de mieux que de parler avec avec des spécialistes des des passionnés des experts et et bah c'est ce que c'est ce que je veux proposer aux gens aujourd'hui qu'on ait une petite discussion avant de commencer bah pour ceux qui potentiellement ne te connaîtraient pas je pense qu'il y en a peu même pour les routards bah je te je vais te laisser te te présenter rapidement pour que pour que tout le monde puisse savoir qui est Mathieu Blanchard alors Mathieu Blanchard aujourd'hui il a plusieurs casquettes mais sa casquette principale c'est celle de passionné amoureux coureur de trail spécialisé en Ultra Trail qui en a même fait son métier alors le métier c'est toujours dur de le définir qu'est-ce que c'est euh certains font une référence à qu'est-ce qui te rémunère moi c'est plutôt l'activité où je passe le plus de temps où je mets le plus d'énergie de cœur et aujourd'hui c'est le trail donc voilà après toute ma vie gravite autour de ça j'ai développé une certaine expertise aussi parce que j'ai tellement de passion que je me suis énormément renseigné sur l'activité maintenant c'est sûr qu'aujourd'hui je vais pas pouvoir tout partager en 1 heure parce qu'il a quasiment 10 ans d'apprentissage mais on va essayer d'en couvrir un maximum puis tu l'as dit on a une histoire similaire sur le côté professionnel je crois que tu étais aussi ingénieur voilà tu as été au Québec dans ce cadre là à Montréal pour une opportunité professionnell comme moi et bon on a pris des trajectoires de vie dans une autre direction quelques années plus tard au même moment aussi à Montréal voilà c'est c'est ça c'est des surprises de la vie donc voilà j'ai fait une dizaine d'années comme ingénieur dans un bureau carrière assez conventionnelle et puis début 30 début trentaine j'ai commencé à vraiment passionner pour le trail à mettre les bouché doubles jusqu'à voilà courir assez vite et raconter assez d'histoirees autour de cette passion pour que voilà des partenaires s'intéressent à mon histoire me soutienne et me permettre ben un jour de dire stop à l'ingénierie et puis let's go à fond dans le trail donc je te parlais d'une casquette de trail mais ce qui fait qu'il y en a d'autres autour aujourd'hui euh qui gravitent voilà j'aime dire que j'aime partager en fait et donc partager c'est pas juste comme ça faire une image au feeling c'est de la réflexion aussi c'est comment créer du contenu sous quelle forme c'est pas toi que je vais la prendre mais sous quelle euh sous sous forme de vidéo de photos sous quel angle avec quelle histoire voilà il y a tout un tas de canal de de de de communication qu'on peut avoir aujourd'hui j'aime encore les explorer tu vois alors un petit peu de vidéo un peu de film un peu de un peu de blog un peu de médiia voilà j'ai pas encore euh choisi à 100 % d'aller dans un seul j'aime toucher à tout euh voilà et puis à côté de ça bon euh je suis globalement un grand amoureux euh du plein air de la nature donc oui il y a la montagne avec le trail mais a aussi euh l'océan qui me plaît énormément j'aime passer du temps alors je l'utilise plus en ce moment un peu comme ma soupap quand j'en ai un petit peu trop pour aller passer du temps en plonger sous-marine auprès de l'éléments qui me font beaucoup de bien mais il se peut que dans un futur ça soit aussi euh un milieu dans lequel je je je m'applique un petit peu plus euh si ma carrière de trail bon voilà se se finit un jour c'est ça que je trouve aussi intéressant dans ton profil c'est que trailer pro oui passionné de course à pied mais passionné de sport en général et d'avant donc en fait tu as un peu et de création de contenu enfin tu as un profil un peu un peu entrepreneur on pourrait dire parce queil y a vraiment multiples facettes qui t'intéressent et tu essayes de les développer au fur et à mesure en en symbiose j'ai envie de dire et bah ça se fait plutôt très bien parce que les dernières années ont montré que tu arrivais à la fois à avoir de la performance sportive de faire des belles aventures à côté de bien les raconter et bah on voit avec les gens qui sont inspirés à te à te suivre que ça je pense ça amène des des vocations à faire des choses à ouvrir l'esprit aussi en fait et te dire ah bah pourquoi j'irais pas faire ça il y a pas de on a pas de limite entre guillemets à à aller explorer même autour de chez nous je t'ai déjà entendu dire qu'une aventure c'est pas forcément aller au Pôle Nord ou faire des trucs de fou ça peut être juste je vais faire quelque chose qui est relativement accessible pour commencer à explorer un peu des choses et ça c'est c'est c'est pour tout le monde et c'est ça que j'aime bien c'est quand on peut se référer à à à des choses que certains font mais qu'on peut reproduire aussi plus ou moins dans notre dans notre quotidien parce que ça ça ça ça ouvre l'esprit des gens et je trouve c'est important aujourd'hui de se dire je peux faire plein de choses en fait j'ai l'opportunité de faire plein de choses ouais exact puis tu as dit tous les mots hein c'est esprit d'entrepreneur esprit d'aventurier ouverture d'esprit tu as répéter plusieurs fois le mot esprit donc tout ça au final c'est un état d'esprit et l'état d'esprit conventionnel versus non conventionnel c'est là qu'il y a la différence et moi j'ai eu la chance dans ma vie je crois que c'est ça ma plus grande chance c'est d'avoir RER des personnes notamment au Québec je le dis avec un état d'esprit une ouverture d'esprit qui m'a poussé à me dire que ben pourquoi pas parce qu'il y a encore quelques années en arrière devenir coureur de trail professionnel devenir créateur de contenu professionnel c'est pas un métier conventionnel ça marche pas ça existe pas tu n'as pas de de modèle d'affair autour de ça pour pouvoir en vivre mais pourquoi pas change l'état d'esprit et voilà en creusant un petit peu plus en rencontrant les les bonnes personnes en s'inspirant énormément on finit par ben oui comme tu dis entrer l'esprit entrepreneur et créer réellement une petite entreprise autour de notre marque autour de notre projet et et on peut vraiment vivre donc voilà c'est ça pour moi l'esprit aventurier c'est clair que on sort clairement de la convention et de notre confort quotidien ça peut être dur au début ça peut être dur certains jours mais ça peut aussi fonctionner on en est la preuve mais c'est vrai que ça le le Québec peut-être l'Amérique du Nord en général ouvre l'esprit justement là-dessus moi je sais que quand je travaillait au moment où j'étais dans l'indécision de est-ce que je me mets à pleint temps sur tout ça mon esprit français disait ah là là faut pas y aller parce que c'est dangereux et j'étais avec des gens dont mon boss de l'époque qui me disait ah mais c'est trop cool ton projet et qui m'a plutôt encouragé à y aller en fait en disant ben non faut si tu le fais pas tu regretteras plus tard et c'est un peu ce que j'ai envie de ramener en France aujourd'hui de dire en plus les gens il y a beaucoup de gens qui ont du talent qui ont de de la créativité qui juste osent pas y aller et faut essayer comme ça de toute manière il y a toujours moyen de revenir en arrière je sais que plusieurs fois moi dans mes projets de vie avec le Québec ou professionnel je mis dit bah dans 6 mois si ça va pas on fait le point et on fait pas faut pas insister non plus comme des bourrins sur des trucs qui qui qui ne fonctionnent pas pour nous mais il faut essayer il faut essayer des choses et puis il faut vivre en fait parce que je je pense que si on on aura des regrets plus tard si on si on v pas les choses sur le moment le moment présent ouais c'est ça faut essayer après je dois avouer que c'est plus facile quand euh en fait on reste des animaux social en fait et on on a besoin aussi de l'probation de la société et essayer c'est plus facile quand on a un environnement humain qui nous soutient tu as sorti une belle anecdote sur ton patron j'en ai une aussi je me souviens quand j'ai commencé à avoir la petite voix qui me dit assis à mon bureau de génie conseil d'ingénierie au Québec et si tu passais en en temps partiel ou carrément que tu as arrêté j'avais des sueurs des sueurs ma chemise trempée et tout 3 mois plus tard le jour où je dois me lever de ma chaise pour aller toquer à la porte du patron de la société pour lui dire que je partais mais j'étais en â je toque à la porte j'ouvre il me reçoit il me dit ou là mat tu es tout rouge tout va bien assistoi et puis il l'avait senti quoi avant même que je m'assoie je lui dis donc la raison pour laquelle je suis là je lui dis ben écoute je vais écter je vais quitter le bureau pour tenter voilà une aventure sportive et je m'attendais à ce qu'il me disent mais non mais tu es fous jamais de la vie ta responsabilité tu vas [ __ ] la boîte en l'air blab blai blbla il m'a répondu tac au tac Mathieu mais on voit aller c'est la passion on voit que ça dans tes yeux tu as des étoiles bien sûr let's go vas-y et puis si ça marche pas la porte reste grande ouverte ça j'adore ça c'est vraiment l'état d'esprit pas forcément évidemment c'est jamais du 100 % mais qui est quand même très nord-américain et je sais bah maintenant ayant une entreprise moi je suis préparé dans ma tête à des moments comme ça de me dire quelqu'un qui va arriver dans l'quip qui dire ah bah je vais faire ça quel que soit le projet là on parle de sport mais en en fait des projets de vie ah bah j'ai envie de faire ça j'ai envie d'être là la personne qui dire trop cool vas-y viteer même si intrinsèquement tu es tu te dis ah non c'était une super personne pour pour l'entreprise mais penser le bien-être des gens avant ton propre avant et de toute manière des gens talentueux il y en a plein c'est ce que je me rends compte au final c'est que des fois on se dit ah les gens ils ont pas enviein des gens qui ont envie en fait il en a des tas c'est juste il faut leur donner le projet l'étincelle qui va qui va leur donner qui va leur donner le justement l'envie de de de de travailler fort pour des choses et nous on en on en voit plein au quotidien et j'adore ça j'adore mettre l'étincelle dans les yeux des gens et toi tu la mets l'étincelle via ce que tu partages en fait et ça ça je trouve que je trouve que c'est cool c'est en tout cas c'est une bonne intro c'est je voulais pas aller forcément longtemps sur cet aspect inspirationnel mais en fait ça te représente tellement que c'est c'est bien d'avoir fait ça maintenant je reviendrai un petit peu sur ton ton histoire entre guillemets euh si je je devais poser une question euh à postérior qu'est-ce que ton parcours un peu on va dire hétéroclite pour un athlète de haut niveau t'inspire et notamment le fait qu'aujourd'hui tu as 36 ans quelques années de haut niveau seulement ça peut être soit un avantage de se dire bah je suis encore frais dans tout ça au final soit te dire ah mais j'aimerais avoir 26 ans pour me dire oh là j'ai encore beaucoup de temps devant moi comment tu le tu l'intellectualises tout ça toi ce ce côté j'ai un profil diff différent justement non conformiste même dans le sport en réalité alors c'est vrai profil très atypique le sport de haut niveau en règle général ça commence quand même assez tôt le le le le l'approche qu'on peut avoir avec le sport et dès l'adolescence où on va aller voilà dans des clubs s'entraîner moi ça arrive super tard je commence à faire du sport donc la déficision du sport dont dont je parle là c'est plus vraiment sérieusement à l'âge de 26 ans avant c'est pour moi le sport c'est juste ludique recherche de sensation adrénaline c'est juste 100 % plaisir il y a aucune souffrance liée au sport liée à à la réalisation d'un objectif donc ça arrive super tard j'ai pas de regret parce que je t'avoue que j'ai eu une jeunesse vraiment festive avec les copains les Road Trip l'été en van les soirées arrosées en école d'ingénieur alors c'est sûr que ça a fait peut-être un peu de mal à mes organes aujourd'hui peut-être que mes bilans sanguins tirent un peu la tronche parfois il y a des restants mais je regrette pas j'adore ça et ce qui est beau en fait c'est que j'ai un petit côté scientifique aussi et aujourd'hui sur les sports d'ultra endurance ce que je fais on sait rien c'est hyper hyper nouveau qu'on commence à s'intéresser d'un point de vue plus scientifique alors oui l'ultraendurance existe depuis plus de 10 ans mais il y a 10 ans en arrière l'ultra trail les courses d'ultra cyclisme ça existait mais c'était c'était vraiment très peu de personnes qui faisaient ça c'était pas étudié et aujourd'hui on voit des athlètes moi j'ai commencé donc le trail à 30 ans et à 36 ans comme tu l'as dit j'améliore encore mes temps de l'année d'avant quand je revais sur des courses similaires ou sur des segments sur lesquels je vais alors que la logique voudrait que on dit souvent ouais à partir de 25 ans tu vas dans la régression tu as un plateau où tu tu tu réduis ton niveau de performance mais je l'augmente donc ce qui veut dire que ben on sait pas jusqu'où ça va aller et on a des exemples aussi je pense à notre ami Ludovic Pommeray parce qu'il a gagné récemment la hard rock qui fait de ses 49 ans et qui fait encore des résultats meilleur que les années d'avant donc oui il y a une notion d'âge mais il y a aussi une notion de durée dans le sport une notion de de fraîcheur et motivation mentale aussi ça joue énormément et euh voilà cette barrière mentale de se dire à partir d'un certain âge c'est trop tard non c'est jamais trop tard parce qu'en fait voilà ça peut ça peut durer longtemps et on sait pas du tout où est-ce que où est la limite et où sont nos plateaux voilà tout est tout est encore à à à prendre et c'est passionnant et j'aimerais faire un petit saut dans 30 ans pour voir finalement qu'est-ce qu'on qu'est-ce qu'on aura appris sur l'ultra endurance j'adore ce petit saut parce que enfin moi un de mes objectifs latite perso c'est de me dire j'aimerais tu à 60 ans et me dire qu'est-ce que je suis capable parce qu'en fait tu peux en parler et dire oui et on va en parler un peu plus tard mais l'âge la performance comment ça marche mais en fait on est des humains on est nos propres rat de laboratoire et entre guillemets c'est dur de parler d'un truc que tu ne vis pas donc même si on peut regarder les études les exemples tu as envie de des fois tu as envie d'avancer dans l'âge et de dire comment je vais me sentir comment je vais sentir les choses que tu sais on sait qu'à 36 même si on se sent super bien il y a des choses qui vont moins bien qu'à 25 en terme de récupération il faut faire plus attention moi je trouve ça passionnant parce qu'en fait tu dis oui mais je peux repousser les curseurs et garder ce ce même niveau voir mieux que ce que je faisais à 25 parce qu'avec l'expérience tout ce qu'on apprend et les exemples tu citais Ludo Pommeret mais là on est le 10 août on est le jour du marathon olympique bon c'est pas le meilleur jour pour citer kipchogé et bekelé parce que ils ont pas fait la course qu'ils auraient espéré mais ils ont 39 ans même plus de 40 pour officieusement voilà bref ils sont à un âge avancé et en réalité même si là ils ont pas fait une super course les deux ils valent encore 2h et quelques h ce qui est impressionnant surtout que les deux faut pas oublier qu'en 2003 à Paris ils étaient là et ils étaient à se battre pour une médaille sur 5000 m à 19 ans donc en terme de longévité on a vraiment des bons exemples de avec l'apprentissage de tout ce qui s'est fait on peut durer et si on revient à ton sport le trail on peut parler de Kylian Journet 2008 il gagne l'UTMB en mode avec une petite sa et sa gourde d'au aujourd'hui il a plus du tout la même approche il a beaucoup appris sur tout ça et du coup ses performances sont meilleures que qu'à cette époque là enfin je trouve ça passionnant de se dire qu'en quelques années au final parce que ça fait pas si longtemps tout ça on a énormément appris sur le sport et pourtant on comme tu le disais on en connaît encore encore très peu il y a encore plein de choses qu'on peut aller découvrir tester je pense que toi c'est ta ta philosophie c'est de te dire j'ai tout à explorer je vais aller voir tester des choses voir comment ça marche et euh et tu as dans de ce côtél tu as encore tout devant toi dans tous les cas au final ouais c'est c'est hyper passionnant tu as dit R de laboratoire mais ce qui est cool c'est que ben on fait pas de mal aux animaux et puis le rat de laboratoire c'est nous-même et ça je trouve ça génial j'ai toujours eu moi dans dans mes études et au travail cette perception de manque de de concret de tangible c'est-à-dire que Ben le laboratoire il est il est il est il est extrinsec à nous c'est des tableaux on regarde mais là tout ce qu'on on apprend quand on est passionné tout ce qu'on découvre toutes les discussions qu'on peut avoir avec les experts qu'on applique sur nous-même on le voit dans notre quotidien et ça c'est passionnant en fait d'être vraiment c'est notre laboratoire c'est notre corps en fait et ça je trouve ça vraiment passionnant et les curseurs d'optimisation de la performance il y a pas de quoi s'ennuyer quoi c'est énorme tout ce qu'on peut faire tu as parlé de tu as parlé de récupération mais voilà il y en a beaucoup sur lesquels on peut on peut on peut jouer et je trouve ça passionnant tu tu parles de kililian aujourd'hui euh au moment où on enregistre il y a CER Zinal on verra euh euh tout à l'heure mais il y a des chances qu'il soit encore très très proche euh de son record euh peut-être pas le battre parce que c'est énorme ce qu'il a fait mais voilà on est sur du format cours là on n'est pas sur de l'ultra distance et même Kilian qui va fêter ses 37 ans dans pas longtemps bat encore ses records alors qu'il a poussé les curseurs de l'optimisation de la performance il y a déjà quelques années en arrière donc euh ah c'est pas moi je trouve c'est ça que j'aime suivre dans le haut niveau en fait c'est c'est plus c'est cet esprit là plus que les performances en tant que tel se dire chacun pousse les trucs et puis tu as des athlètes comme Jim wemsley qui arrive qui a un profil totalement atypique qui a mis longtemps a vraiment enfin il a eu des très belles perf sur certaines courses l'UTMB il a mis très longtemps à y arriver mais il a pas lâché non plus il a mis les années qu'il fallait pour se pour se dire bah je m'en fous je continue de pousser le truc à un moment j'y arriverai et je ferai terre t ce qui mais tu as pas la foulée pour le trail tu as pas le machin en plus ta nutrition ça marche jamais bonah ça CAD cadence pas d'c 16 ouais des fois 150 même sur sur un ultra il sera 152 en cadence mais c'est c'est intéressant de se dire aussi que tu as ce côté oui il y a des normes bon pour la majorité tu cours à 150 de cadence ça marchera pas on le sait mais c'est pas une vérité absolue et chaque personne est différente et en vrai il faut il faut adapter ce qu'on fait à comment nous on fonctionne et pas écouter le AB mais tout le monde fait comme ça faut faire comme ça parce que que pour certains ça marche pas et dans tous les cas faut il y a des on a tous nos petits curseurs et il faut les ajuster en fonction de comment comment on fonctionne ouais et puis après le temps avance faut pas aller à l'encontre non plus le gros curseur c'est c'est pour moi la réal la réal réalignation je j'y suis pas réalignement réalignement merci le réalignement des objectifs ça aussi c'est c'est c'est quelque chose qui est là tu parlais tout à l'heure d'un kipchog et d'un bkel sur marathon mais les gars à quasiment 40 ans dans leur tranche d'as dans leur tranche d'âge courir des marathons encore autour de 2h5 c'est c'est énorme faut pas les comparer au aux jeunes de 20 ans mais c'est ça réaligner les objectifs et de se dire que à tel âge on est encore capable de de de de faire de telles performances on en parle pas mais bequilé l'année dernière là quand il a fait 2h3 il a explosé le record de la catégorie plus 40 he exact donc je sais même plus à combien il était avant mais c'est on se rend pas compte à quel point c'est déjà 2h3 il y a pas si longtemps c'était des chronos qui existait quasiment pas et le faire à plus de 40 ans bon évidemment il ça marche un marathon sur trois ou quatre maintenant parce que bah il a des limites il se blesse mais intrinsèquement il a encore ce ce niveau-là et la Green TAD y aller aussi parce que faut avoir la motif surtout ça justement tu parlais un petit peu de bah de d'objectif euh je pense que c'est quelque chose d'intéressant euh tu as sorti une vidéo récemment aussi sur la programmation de saison euh ça c'est des choses que tu as pas mal testé au final c'est dernières années tu as eu différentes types de saisons si onevent là sur cette année euh à l'heure où on enregistre on est à quelques semaine de l'UTMB et tu parlais aussi de diagonale des fous c'est quoi ton c'est quoi ton ton plan cette année là à l'heure où on se parle parce que ça sortira après l'UTMB donc faut faut aussi se dire que potentiellement analyser ça à postériori donc on va pas aller dans le détail de de tout ça mais mais écoute moi c'est sûr que je fais de l'ultra trail l'ultra trail c'est quand même des courses qui sont euh difficiles pour le le corps et l'esprit on peut pas en faire 10 par an on peut le faire mais ça peut laisser euh quelques grosses traces et là pour le coup avoir une carrière très courte et euh il y a beaucoup de courses il y a vraiment beaucoup de courses il y a beaucoup de courses qui m'attirent qui me font rêver qui m'inspirent et la diagonale en fait partie voilà la Diagonale des Fous c'est quand même un mot mythique quand on l'entend euh je l'entendais même à l'époque où je savais pas que ce pour la exister et donc voilà c'est la course que j'ai mis au programme cette année maintenant je reste un ambitieux un rêveur et j'aime l'expérimentation voilà donc dans un monde idéal pas de courses dans les 4 5 6 mois avant la diagonale mais elle arrive le 15 octobre quand tu es passionné tu peux pas attendre le 15 octobre tous l'été où il y a des courses dans tous les sens et toi tu les regardes dans non non c'est pas pour moi c'est pas le moment exact donc là le gros défi c'est éventuellement de faire un défi dans le défi c'est de faire voilà un petit combo qui serait UTMB diagonal des fou l'UTMB ça reste quand même une course voilà qui est clivante on aime on aime pas mais ça reste quand même aujourd'hui la course principale là où il y a le plus de niveau là où il y a le plus d'engouement médiatique c'est un petit peu notre tour de France à nous quoi ah ouais et voilà donc c'est réfléchi tout ça l'idée c'est d'arriver justement avec un état de fraîcheur beaucoup plus grand qu'à l'habitude sur statut TMB dans l'idée de pouvoir enchaîner les deux et donc de pas avoir fait déjà deux trois gros ultras en en présaison maintenant ça marchera ça marchera pas je ne sais pas le futur nous le dira mais voilà j'aime l'expérimentation et je te dirais qu'aujourd'hui dans cette programmation de saison j'ai pas fait une saison identique entre comment je vois la saison hivernale sur la régénération euh comment je construis ma saison en terme de nombre de courses en terme d'écart entre les courses en terme de type de course aussi parce que quand on parle de trail là tout de suite l'image qui nous vient c'est des sentiers en montagne mais ça peut être du désert de la jungle des gros dénivelés peu de dénivelés il y a tout donc voilà c'est vraiment de la spécificité aussi et les objectifs se se construisent comme ça oui clairement si on regarde 2023 2024 on peut dire oui tu as fait deux courses importantes à peu près la même date 2023 western state déjà c'est un 100 miles et c'est tu cours tout le temps parce que c'est une course qui va vite vite parce que 15h moins de 15 he pour 100 miles course qui va très vite versus un UTMB bon ça court très vite aussi mais on est plus sur du 20h diagonal des fou on rajoute encore quelques heures là cette année tu étais sur la Maxi Race donc course de 9h on va pas dire que c'est un format où ça récupère bien mais on va dire quand tu vises des ultras j'imagine que c'est beaucoup plus facile de récupérer d'un 90 que que d'un 160 ouais bien sûr surtout quand tu t'entraînes pour des 160 quasiment à l'année longue je te dirais que la programmation pour une maxi race ou pour un UTMB à quelque chose près ça va être la même chose maintenant c'est la durée dans laquelle tu mets ton corps dans cette intensité qui va effectivement le marquer donc oui une Maxi Race je la considère pas comme une course trop éintante à quelques mois d'un UTMB d'ailleurs maintenant qu'elle l'est passée je peux te dire que dans les jours semain qu'on suivi je me suis senti euh bien beaucoup plus vite que quand on fait un 100 m so c'est ça que je me posais comme question parce que moi j'ai fait un format 60 qui était premier essai pour moi ça dure 7h30 je me dis 7h30 c'est long et en réalité j'en ai super bien récupéré beaucoup mieux même qu'un marathon parce que j'étais je pense que l'effort est très différent aussi mais question que je me posais c'est OK 7h30 d'effort c'est long mais finalement ça passe bien c'est quoi la c'est quoi le moment où franchement c'est beaucoup plus dur 10 10h 15h 20h est-ce que il y a des il y a des marches à un moment qui font que c'est beaucoup plus dur à en récupérer alors il y a pas pour moi en tout cas je te parle d'expérience personnelle il y a pas de marge de durée je m'explique je fais des bilan sanguin après mes ultra trail UTMB 2022 là où il y a où je fais mon meilleur temps un peu moins de 20h je fais un bilan sanguin 10 jours après tous les marqueurs sont revenus à la normale alors que je me suis poussé comme un malade euh je fais une western States l'année dernière 3 mois aprèsfin la semaine avant l'UTMB je fais un bilan 100 game les marqueurs sont complètement à la ramasse donc je pense pas qu' notion de distance la grosse grosse euh différence en fait ce qui va vraiment te marquer c'est le jour où tu vas être capable de courir vite en trail en fait ce qui se passe en trail c'est que quand tu viens de la route tu n'as pas encore les aptitudes physiques pour courir vite en monté et à plat ce qui fait que malgré toi tu t'en rends pas compte mais tu es protégé par le fait que tu ne sais pas monter et que tu ne sais pas descendre en route as une vitesse tu la claques tu mets dans ton intensité ben voilà tu te fais mal jusqu'au bout en trail au début les deux tro qu premières années quand tu arrives à monter tu arrives à monter tu essayes de te pousser mais tu vas être limité par la biomécanique et par aussi ta musculature et ça vaut aussi en descendre ce qui fait que tu vas passer finalement beaucoup d'heures dans un niveau d'intensité physiologique et et musculaire qui va être limité mais ce qui va se passer c'est que tu vas progresser et le jour où tu vas être capable de mettre ton corps justement dans cette disposition de forte intensité en monté et en descente c'est là que tu vas perdre quelques plumes et il y a pas forcément de notion de temps alors c'est sûr qu'un ultra laisse plus de trace mais là je te parlais tout à l'heure de cersinal les mecs qui sont devant les meilleurs ils sont Hin tout le long première montée à plat et en descente et je peux te dire que 15 jours après ils ont encore très très mal donc voilà c'est ça pour moi la grosse marche comme tu le disais tout à l'heure c'est bah le jour où tu as assez progressé pour aller vite dans toutes les parties de la course autrement dit va falloir s'entraîner pour voir vraiment ce que c'est le trail ça tombe bien c'est le plan ce que je retiens aussi de ce que tu viens de dire c'est que et ça je partage mais en fait on récupère souvent beaucoup mieux d'une course qu'on a bien vécu qui s'est bien passé je mets des guillemets parce qu'il y a toujours des moments difficiles mais quand on les on les provoque entre guillemets qu'on se dit quand je vais pousser un peu plus c'est nous qui le choisissons c'est pas là le corps nous dit non tu vas pas y arriver tu te bats pour pour finir ça fait souvent beaucoup plus mal et ça prend plus de temps à récupérer que une course subie c'est plus dur qu'une course je dis souvent le je parle du marathon le mur soit on le subit soit on le provoque qu'est-ce que c'est kiffant quand tu le provoques parce que tu dis là je vais juste je vais continuer de pousser pour aller le chercher alors si tu te le prends au 30e et que tu dois juste faire 12 bornes comme ça là là c'est autre chose ouais ce qui fait que tu as tout dit provoquer ou subir tu le sais finalement déjà dans la cour si derrière tu vas être bien ou pas et c'est quelque chose qu'on n pas toujours le contrôle dessus on essaie d'avoir le contrôle dessus en ayant une bonne programmation arriv en arrivant avec des bonnes dispositions mentales et en ayant un bon discours interne le jour de la course mais parfois ce jour-là pour une raison ou pour une autre le corps et la tête ne veulent pas répondre et bah c'est là derrière que tu sais que ça va être beaucoup plus compliqué pour récupérer ouais puis au-delà de ça je reprends encore l'exemple d'aujourd'hui vu qu'on est le jour du marathon olympique forcément ça me parle qui Chog qui qui galère au bout du 15e sa que ça c'est c'est pas la journée il y a pas que l'âge c'est aujourd'hui ça voulait pas bah ça arrive à tout le monde en fait il y a pas de il y a pas de machine et au final on on des humains et le jour d'une course on peut on peut avoir préparé tout se dire tout marche et là ça veut pas tu sens que ça clique pas au début et en général c'est c'est très très long quand tu es dans une journée comme ça et c'est ce qui fait la beauté de notre sport si c'était toujours trop facile ça sera ennuyeux on irait faire autre chose et ce qui est beau aussi c'est qu'on n pas qu'une chance on en a des dizaines dans l'année l'année suivante et donc voilà c'est c'est un cycle c'est un cycle infini et c'est ce qui voilà c'est c'est c'est le fait que rien est acquis qui fait que c'est passionnant je suis 100 % d'accord et si on reparle un peu d'expérimentation bah en fait dans les expérimentations tu flirte avec tes limites et c'est j'ai l'impression que c'est comme ça que tu apprends et tu progresses au final c'est en n'ayant pas peur de dire bon bah ça ça va peut-être pas marcher mais c'est pas grave déjà je sauraai si ça marche ou pas et en le faisant en analysant à postériori je pourrais me dire ok c'est pas comme ça mais peut-être qu'en changeant des détails et au final au fur et à mesure de tes saisons tu tu construis différemment pour essayer et voir ce qui va le mieux fonctionner pour toi exactement on l'a dit tout à l'heure expérimentation h et on ne sait rien tous les gars qui disent je sais les coachs les experts qui me disent moi je sais faut pas les truster donc et ça peut marcher ça peut ne pas marcher mais effectivement on flirte un petit peu avec les limites quand tu mets un marathon des sables à un mois d'une western States ça peut marcher c'est intelligent il fait chaud c'est plat c'est une réflexion ça peut effectivement augmenter ta capacité à résister à la chaleur ça peut augmenter ta capacité à courir vite à plat dans la chaleur mais peut-être qu'un mois c'est trop court mais si personne l'essaye pas savoir donc euh je suis encore dans l'expérimentation parce que voilà c'est quelque chose que je veux aussi bousculer le statut quo euh d'une programmation de saison d'un choix d'objectif de positionnement de cour de type de de course de distance de course et euh et j'aime ça voilà après ça fait prendre des risques c'est sûr c'est pas des belle saison toute carrée toute clean ou tout va bien se passer mais quand ça quand ça marche c'est super intéressant et quand ça marche pas c'est super intéressant aussi parce qu'on apprend énormément ouais je suis moi je suis 100 % d'accord avec ça même si j'ai tendance à normer un peu plus mes saisons et en fait ça me permet de basculer sur un peu le côté amateur de la chose ou il y a quand même plein d'autres choses à à s'occuper et si on veut avoir une pratique qui est qui nous amène au quotidien et qui nous permet de réussir des choses j'ai tendance à penser qu'avoir deux à trois gros objectifs dans l'année c'est un max si on veut être capable de bien de bien les faire tu en penses quoi pour le côté amateur où bah il y a pas que ça dans la vie en fait on peut pas être à 100 % tout le temps sinon ça va pêcher sur autre chose et il faut il faut trouver un équilibre aussi sur tout ça ben chaque profil à finalement euh ses envies moi je crois que ce qui est important c'est d'être euh droit dans ses bottes euh et d'être cohérent euh avec ce qu'on veut faire et on peut être amené à penser que un coureur de haut niveau professionnel doit toujours être en tout cas je parle pour mon sport là parce que là je suis allé un petit peu balader sur les Jeux Olympiques il y a des sports quand même beaucoup plus normés beaucoup plus cadré nous euh dans la course en sentier dans la course en montagne on est quand même encore assez libre et moi ce que je fais aujourd'hui en fait c'est quelque chose qui est assumé et qui a déjà été discuté avec tout le monde mes partenaire mon équipe que non je veux ne pas faire une saison avec une course tous les 3 mois bien qualifié pourquoi ils acceptent parce qu'en fait je leur partage mon projet d'expérimentation ce qui leur plaît et je leur partage l'idée aussi que moi la performance c'est pas euh mon seul why c'est pas ma seule raison d'être moi je vais aussi chercher de la vibration des émotions et c'est avec cette vibration et ces émotions que je suis capable aussi derrière après de raconter de belles histoires des histoires authentiques qui vont me faire plaisir et qui vont aussi divertir une communauté qui me passionne et une fois que ça on l'a compris ben allons-y expérimentons et puis ça marche pas ça marche pas donc c'est comme ça aussi que je pense qu'au niveau amateur il faut le voir on s'inspire souvent des meilleurs des professionnels mais on peut aussi voilà sortir de ce cadre pour expérimenter parce que l'expérimentation va amener voilà des des histoires différentes des histoires atypiques maintenant le choix des objectifs pour moi bah ça va être il va y avoir plusieurs plusieurs dimensions mais je trouve que finalement le plus simple c'est quand on est dans un travail un peu normé conventionnel où on va on va avoir des congés à X période de l'année ce qui fait qu'après ben on va dans un moteur de recherche de course comme finishers par exemple on filtre la date la distance qu'on veut faire et puis là c'est plus facile de choisir les objectifs parce qu'ils sont contraints par notre vie maintenant si on a un mode de vie plus libre euh c'est vrai que c'est là que ça devient plus compliqué avant je trouvais que c'était beaucoup plus facile de choisir mes objectifs parce qu' cétait contraint par les congés mais maintenant on on peut les mettre un petit peu n'importe quand donc après les choix bah pour moi vont se faire parfois il y a il y a une envie on sait pas pourquoi on est attiré par une course par un lieu ça peut être aussi un critère d'aller d'y aller avec des amis voilà c'est c'est un weekend en communauté mais il y a un truc qu'il faut bien retenir aujourd'hui c'est l'expérience que j'en ai eu c'est qu'une course de route ou de trail pour moi il faut pas la prendre comme juste une journée à partir du moment où on décide d'aller prendre un Dossa c'est vraiment un projet qui s'amorce et où il va falloir mettre de l'énergie du temps dans la préparation mais aussi la semaine de cours c'est pas juste une journée c'est la semaine d'avant où on va focus on un petit peu relâcher la pression mentale où on va être dans cette bulle qui fait que voilà donc le choix d'un objectif doit se faire comme ça avec des filtre et voilà je me dire qu'il faut laisser aller de TR mois monentre des courses pour se régénérer mais il y a des contreexemples je pense à mon à ma collègue courtn de Walter voilà euh saison 2023 je sais pas si tu te souviens tu te souviens ce qu'elle a fait ou justement c'était ma question suivante c'était on parle de bah déjà je retiens juste avant droit dans ses bottes ça veut dire qu'il y a pas une je suis d'accord il y a pas une seule manière de faire tant qu'en fait on sait comment on le fait et qu'on va pas se chercher les excuses après de oui mais c'est parce que dessiné tu te mets dedans tu fonces et ça marchera pas forcément mais c'est pas grave il y a il y aura d'autres essais on refait des trucs et puis ça marchera à un moment ou un autre de toute façon mais la transition est très bonne parce que justement on parlait d'enchaîner de planification de deux à trois objectifs par an les ultras c'est compliqué de les enchaîner on a un exemple courtn de Walter qui en a fait quatre et les a gagné en un an en théorie si on prend la pure théorie ça n'existe pas ce n'est pas possible bah elle elle l'a fait est-ce que elle fait différemment est-ce qu'il y a des facteurs clés qui l'amènent à réussir ça ouou juste une extraterrestre et puis euh mais c'est c'est c'est super inspirant à suivre et en même temps on se dit mais com comment comment c'est possible alors c'est vrai qu'en 2023 elle fait une saison incroyable alors la première course je crois que c'est trans grand Canaria il me semble ensuite c'est western state hard rock UTMB euh et puis quelques mois avant il y a une diagonale des fous aussi ouais c'est un peu plus qu'un an mais il y a quand même un 5 les quatre courses les plus mythiques dans notre sport qui sont enchaînées les unes derrière les autres et qui sont gagnées alors moi je crois pas aux extraterrestres on aime dire que Kyan Journet courtne dealter est une extraterrestre alors oui euh ils sont au-dessus du lot ça c'est clair ils ont la capacité de de se trouver des des ressources mentales qui leur permet de pousser leur corps dans des limites incroyables je crois aussi surtout qu'ils ont très très bien compris comment il fonctionne comment fonctionne leur corps comment fonctionne notre tête c'est très individualisé tout ça et et ont décidé d'appliquer la meilleure des recettes pour eux dans leur quotidien voilà je sais par exemple que courtne et Kilian pour les citer ont décidé d'aller vivre dans des lieux très paisibles très calm dans un fiord norvégien pour l'un dans un petit village au milieu du Colorado à 4000 m d'altitude pour l'autre pas de citation postcourse des moments de récupération de régénération vraiment optimisé des capacités à écouter leur corps pour faire des volumes conséquents voilà c'est ce qui leur permet d'enchaîner moi j'aime ces profils là parce qu'on revient encore sur ça il y a encore quelques années en arrière quand on commençait à peine à découvrir ce sport là ou là là faire quatre ultras enchaînés dans l'année mais surtout à ce niveau de performance là parce que finalement moi ce qui m'impressionne le plus c'est pas d'enchaîner des ultras si tu fais sur un rythme vraiment vraiment lent parce qu'aujourd'hui les courses te permettent d'avoir des barrières horaires super larges tu les fais en marchant tes ultras tu pourra en caler un toutes les de semaines ou ou tous les mois mais c'est à ce niveau d'intensité là ce que je t'ai dit tout à l'heure c'est à quelle intensité on va être capable de pousser notre corps qui m'imessionne et de les enchaîner à un mois ça c'est vraiment c'est vraiment impressionnant parce qu'elle les a tous fait faut le préciser en gagnant la course et en gagnant la course avec une avance stratosphérique à chaque fois donc et en fin Sant bien enfin on il y a pas eu de moment où évidemment qu'il y a le côté quand on voit finir bien il faut aussi avoir l'image en tête de quelque chose qu'elle raconte souvent c'est que ce que j'aime dans les courses c'est aller dans ma pain cave et retourner creuser un petit peu plus j'aime beaucoup l'image parce qu'elle est quand même assez folle de se dire ah ça y est je suis à mon seuil de douleur que je connais à partir de maintenant c'est l'expérimentation justement et comment je fais pour continuer de d'aller plus loin c'est impressionnant je trouve la manière de l'avoir imagé parce que ça parle à tout le monde et en même temps on se dit oui mais je pense qu'elle est à des annéeslumière d'avance dans cette capacité à à le faire mais en fait quand Quand tu es dans le moment difficile dans une course on est tous dans tous les cas ça peut parler à tout le monde qu'on est tous au même stade de te dire tu sais que l'envie de ralentir de elle vient uniquement du cerveau on le sait c'est comme ça c'est lui qui régit tout et on a une marge on a sûrement une très grosse marge par rapport au moment où en effet il y aurait un un vrai problème physique et en fait ça ne tient qu'à nous de réussir à à trouver les petits mécanismes qui nous permettent de à chaque course d'essayer d'aller un petit peu plus loin ça c'est notre petit travail à tous en fait en course de se dire je viens pour ce moment-là le moment où c'est dur de me dire comment quelle clé je vais trouver pour continuer d'avancer moi c'est ce que je trouve passionnant dans les jours de cour parce qu'il y a que là où tu l'as vraiment à l'entraînement oui tu vas avoir des moments mais le jour de course c'est quand même autre chose c'est tu as toujours cette magie du dossard mais ouais j'aime beaucoup ces profils là ça fait ça fait voler en éclat ça fait totalement voler en éclat le certaines paradigme du du coaching et et de la fixation d'objectifs alors je dis pas que tout le monde doit faire ça mais c'est un être humain qui a été capable de le faire autant que je sache il y a pas de robot sous sa peau euh elle est faite d'organes comme nous euh il y a quelques années en arrière peut-être 5 6 ans elle faisait déjà ça d'enchaîner 4 5 ultrra par an HM tous les coachs de ce monde disaient elle va durer un an puis c'est terminé elle va exploser oui il y en a qui ont explosé qui ont fait pareil mais si on plus tard elle fait encore ça et puis ça passe donc je dis pas que c'est ce qu'il faut faire mais il en faut aussi des profils comme ça et puis moi j'aime dire aussi que je suis pas dans cet extrême là mais je suis dans l'expérimentation aussi pour voilà montrer que l'existant et le conventionnel on peut le challenger et aller chercher c'est quelques petites zones d'ombre encore aujourd'hui mais c'est c'est ça aussi c'est avec des gens comme elle comme toi qu'en fait on va être capable de pousser la compréhension du corps humain à l'effort dans des dans des ultras sur les autres distances on a des des Kip Shog et enfin bref c'est c'est grâce à ça en fait c'est comme si on prend la Formule 1 et on dit ça sert à rien B en fait la Formule 1 où l'envoi des fusées ça nous sert à comprendre des choses hyper avancées qu'on va pouvoir après ramener à monsieur tout le monde là c'est sûr qu'en fait tout ce qui se passe là où on comprend pas vraiment peut-être que dans 10 ans il y aura des choses on se dira mais c'est évident c'est comme ça et et tout le monde aura appris mais il faut d'abord passer par bah par cette phase de on est on n'est pas des ordinateurs donc justement on connaî des choses du corps humain peut-être qu'on en connaît je sais pas 10 15 20 % en fait de comment fonctionne le corps humain et on va continuer au fur et à mesure à se dire ah mais ça je sais pas ce que tu en penses mais à mon avis il y a des moments on va encore avoir des des breakthrough enfin des des moments on va se dire ah mais ça c'est une révolution on savait pas que le corps humain fonctionnait comme ça et ça va nous faire passer des étapes euh euh sur tous les sujets hein la longévité euh la performance le bien-être au quotidien parce que c'est des sujets qui sont quand même importants on a encore je pense qu'on a encore plein de choses à apprendre sur tout ça énormément je te donne un petit exemple de ce que je fais euh en ce moment je t'ai parlé tout à l'heure de bilan sanguin parce que voilà j'ai appris assez vite euh dans le sport que je pratique la sournoiserie euh de la courbature euh c'est-à-dire que voilà j'avais tendance avant comme beaucoup de personnes j'imagine qui nous écoutent aujourd'hui de se dire bon ben après la course quand j'ai plus de courbature c'est le moment où je peux reprendre et euh un jour par curiosité voilà un petit plus de courbature mais un niveau d'énergie assez faible de 3 semaines après une course et puis j'avais un petit peu de mal à comprendre je suis allaé faire un bilan sanguin parce que j'avais lu ça quelque part par curiosité et j'ai vu effectivement que j'avais des marqueurs inflammatoires hépatique euh au niveau des reins qui était vraiment en dehors de la fourchette je me suis dit ah oui c'est assez sournoi parce que finalement faut pas écouter le muscle faut écouter aussi le corps dans son ensemble le système hormonal le système des organes et aujourd'hui euh ce que je fais et que je partagerai peut-être un jour parce que pour l'instant je suis dans l'accumulation de données mais depuis 3 ans maintenant je fais des bilan sanguins pas uniquement juste après la course mais euh à euh 7 à 7 jours 15 jours 3 semaines et ce qu'on observe avec mon médecin aussi c'est la célérité c'est la la vitesse la courbe à laquelle les marqueurs euh vont revenir dans les normes normales et essayer de comprendre des choses voilà parce que quand on est sur des efforts comme ça il y a il y a tout un nouvel équilibre qui se met en place l'ischémie donc moins d'oxygène qui va au niveau de certains organes qui les met à rue d'épreuve et c'est intéressant de savoir qu'est-ce qui se passe à ce niveau-là parce que c'est ça aussi qui va jouer dans la longévité comme tu l'as dit ou dans le niveau de performance sur la course d'après donc il y a encore énormément à découvrir et je et je te partage cette anecdote là parce que euh ces informations sur lesquelles on travaille sont partagées à des médecins du sport dans un grand hôpital à Grenoble qui ont l'habitude de voir énormément euh de sportifs professionnels de de tout horizon et il me disent ben mat tu es le premier à faire ça c'est c'est vraiment hyper intéressant ce que ce que tu dis là ça va pouvoir mettre des infos enfin des des faits des des des preuves scientifiques on va dire plutôt sur quelque chose que nous enfin nous les coachs les les gens qui sont qui gravitent auutour de l'entraînement on a tendance à dire c'est que souvent les coureurs veulent reprendre très vite après un marathon je prends ça parce que ça parle ou après une longue course parce que j'ai plus de courbature mes jambes ça va et on dit non faut prendre le temps parce que il y a plein d'autres choses qui se passent dans le corps et qui ont besoin de temps mais en fait on dit ça juste par empirisme et sans preuve parce que on sait que tous ceux qu'on voulu reprendre trop tôt souvent 3 semaines 4 semaines après il y a le coup de barre de corps qui dit non non moi je je peux pas en fait j'ai besoin de plus de temps et ça c'est dur à comprendre pour un un coureur par dit bah non moi je sens que ça va et vous avez pas de de preuve formelle en fait donc bah je le fais et je vais m'en rendre compte plus tard ce qui est pas grave moi je pense que c'est aussi bien d'apprendre de ces erreurs que c'est le meilleur moyen de de savoir ce qui fonctionne pas mais si on est capable de dire si tu fais ça il y a 80 % de chance que dans 3 semaines ça donne ça parce que on a des des choses pour l'expliquer là on va avoir vraiment grandi en fait dans la manière d'entraîner parce qu'on va pouvoir dire c'est des faits c'est comme ça bon évidemment c'est pas avec une personne qu'on peut le dire mais ça donne une piste et après potentiellement il pour avoir des études qui vont prouver tout ça mais c'est le c'est l'initiation de toute cette cette preuve scientifique en fait que tu que tu fais là ouais et puis là on parle du récupération et puis c'est déjà entendu dire que dans l'entraînement on régresse et dans la récupération on progresse et aujourd'hui dans la récupération ben tu l'as dit on s'autoévalue par rapport à des sensations purement musculaire on va avoir la VFC sur la montre c'est assez limité finalement moi j'aimerais qu'on me dise aussi qu'est-ce qui se passe au niveau de ma glande thyroïdienne qu'est-ce qui se passe au niveau de mon foie de mes reins euh de mon système nerveux parasympathique dans la récupération après un gros entraînement qu'est-ce qui entraîn se passer plus précisément ou après une course pour savoir à quel point j'ai récupéré vraiment précisément pour savoir à quel point je vais pouvoir m'engager sur le prochain entraînement ou sur la prochaine course je suis 100 % d'accord parce que si je prends l'exemple de la VFC qui est un des indicateurs modernes donc la variabilité de la fréquence cardiaque c'est bien mais typiquement il y a 2 jours je fais 33 km une grosse séance pour moi à ce moment-là en prépa marathon le lendemain ma VFC tout va bien nickel moi j'ai bien senti toute la journée que j'étais pas bien pense qu' avait quelques souc à l'intérieur quand même fatigué mais et ça on s'est pas expliquer exactement pourquoi par empirisme on le comprend c'est logique mais j'avais pas de courbature rien du tout tout va bien mais à l'intérieur tu sais que toi tu sais que ça va pas et ça prend 24 48 heur donc en fait on utilise ça comme une comme des moyens pour dire bah grosse sortie c'est minimum 24 48 heur juste du footing quelque chose de très tranquille l'empirisme marche très bien en vrai il y a plein de choses qu'on qu'on fait aujourd'hui qu'on a juste pas la la preuve exacte du pourquoi mais je suis sûr qu'on va juste continuer de prouver et d'optimiser la récupe l'entraînement grâce à tout ça bref on va avancer un petit peu parce que sinon on va pas aller jusqu'au bout de ce que je me suis mis j'aime bien les petits j'aime bien aller dans le détail toute façon on se reverra pour aller dans le détail on aura d'autres occasions bon mais si on revient sur très concrètement ton entraînement 2024 très différent de 2023 on l'a dit là tu as eu un hiver beaucoup plus calme enfin il y a eu il y a eu une course il y a eu le semi-marathon de Paris en en mars mais il y a il y a pas eu un marathon qui est le double qui est beaucoup plus prenant il y a pas eu toutes les autres étapes que tu as eu derrière le Costa Rica le marathon des sables la Western state là on arrive au mois d'août euh c'est quoi ton bilan de justement cette première partie d'année et comment tu le comment tu le ouais tu tu le tu le vis est-ce que c'est tu penses que ça a beaucoup mieux marché pour toi aujourd'hui écoute moi en tout cas ce qui fonctionne pour moi ça fait déjà finalement la deuxième fois que je l'expérimente c'est euh de couper avec la course à pied en hiver je l'ai fait aussi en 2022 d'avoir vraiment un 34 mois où j'ai un une charge de course à pied alors que je réduis jamais à zéro mais que je réduis quand même à un niveau qui représente un tout petit pourcentage de ce que je peux faire en saison euh et donc au moment où on se parle le bilan que j'en ai c'est que ça fonctionne très très bien euh aujourd'hui on est le 10 août et quand je me lève le matin j'ai vraiment beaucoup de motivation d'aller m'entraîner j'attends que ça de mettre mes chaussures et d'aller courir dehors euh en comparaison à d'autrre saison ou au mois d'août déjà à 3 semaines de cette grande course qui l' TMB fin août où il y a des jours où j'ai envie de rester au calme ou quand je vais dehors et que je fais quelques entraînement fractionné un peu de seuil il coince un peu là ça passe la tête a envie donc c'est pas forcément le lien direct mais je pense que le fait d'avoir décalé régénéré l'hiver voilà je je je commence à à comprendre que on a une durée de d'engage ement avec avec le le la le programme et les objectifs qui est qui peut pas être de 12 mois nonstop ainsi de suite voilà et et c'est ce que voilà c'est ce que j'ai appris maintenant ça veut pas dire on revient dessus que j'ai trouver ça que je vais refaire à chaque fois la même chose parce que il y a des objectifs il y a des projets des aventures qui peuvent arriver en hiver en février mars qui font que ça va demander un entraînement de cour à pied conséquent en hiver donc je le sais maintenant que si je veux performer euh printemps été automne il faut vraiment couper trois qu mois l'iver mais ça veut pas dire que c'est ce que je vais refaire non mais moi je si je prends mon parallèle ça m'intéresse parce que couper 3 4 mois même si c'est 2 3 mois enfin bref couper une belle période de course à pied c'est dur parce que et je pense ça ça va parler à tout le monde tu dis je vais perdre mon niveau c'est pas possible c'est trop long et par contre si je prends mon exemple de cet hiver mais il y en a d'autres où je peux référer à ça j'ai eu du mal à m'entraîner cet hiver oui j'ai fait un 10 km mais en fait ça me ça me motivait pas tant que ça donc j'ai je me suis entraînoté là ça ça existe pas comme mot mais et du coup j'ai un peu végété dans l'entraînement cet hiver et il y a que quand je suis reparti sur prépa du tra de la Maxi Race et là du marathon où c'est vraiment des trucs qui me qui me donnent envie là ça y est là je suis vraiment dedans j'ai envie d'y aller et la performance va avec et tout va tout va en fait potentiellement cet hiver j'aurais pu dire bah non je vais préparer un truc de vélo là je vais faire un truc différent et et ça ça aurait peut-être aussi bien marché alors que j'aurais pas couru du tout de l'hiver mais ça c'est c'est dur à intellectualiser en tant que cour de dire je peux pas en fait si j'arrête c'est c'est la fin du monde en fait mais c'est pas le cas la preuve c'est normal ça demande c'est tellement ingrat ça demande tellement de travail pour arriver à un certain niveau qu'on a tous cette peur et puis c'est vrai qu'on la courbe de progression est en général beaucoup plus lente que la courbe de régression par contre c'est quelque chose que je peux partager aujourd'hui à tes auditeurs c'est que la mémoire est là ça veut dire que la courbe de progression pour revenir au niveau où on était avant la période de coupure ou de blessure elle va être beaucoup plus rapide et d'ailleurs on remarque souvent pas tout le temps que certains athlètes après une coupure forcée qui est la blessure vont faire leur meilleure performance voire même leur record dans les mois qui suivent la période de blessure donc ça montre bien que cette période de régénération est super importante et tu as dit plusieurs fois euh envie l'envie j'ai l'envie d'aller faire le marathon j'ai l'envie d'aller faire ça et l'envie pour moi ça fait référence à la motivation c'est la tête et je leur dis c'est bien d'avoir un corps super préparé mais si tu as pas la tête pour le piloter euh ça fonctionnera pas et pour moi cette régénération on fait souvent référence à une régénération physique mais la régénération mentale elle est aussi primordiale j'aime dire euh euh faire référence à l'amour avec notre compagne ou nos compagnons c'est vrai on le vit tous quand on se sépare pour une raison ou pour une autre parce que on doit partir faire un projet des vacances les les uns loin de l'autre euh et bien quand on revient on a vraiment envie de se voir de se caliner de se raconter plein d'histoires ben c'est la même chose euh avec le sport et la course à pied et quand on fait cette régénération mentale quand on revient on a beaucoup plus cette énergie cette motivation pour aller s'entraîner pour aller euh donner le meilleur de nmême le jour de la course tu vois ça va te faire plaisir parce que moi qui m'a régénéré là cette année c'est le mon mini cycle d'entraînement de entre 8 et 12 semaines de trail j'ai fait totalement autre chose et ok c'était toujours de la course à pied mais je considère quand même que c'est un sport différent d'une manière parce qu'en fait tu fais quelque chose qui n'a rien à voir avec de la course sur route et je suis ressorti de là en mode j'ai juste en le même le lendemain de la maxir j'ai juste envie de courir en fait je suis en j'adore eTTH et varier faire des choses différentes pas juste enchaîner les semi les marons ça sû mais se régénérer ça fait pas référence à fout dans son canapé pendant 4 mois et et rien [ __ ] devant des séries même si c'est cool de le faire de temps en temps mais pas tous les jours quand même se régénérer c'est juste voilà tu l'as dit changer d'activité changer de communauté changer de focus et tu l'as dit passer du de la route au trail oui on fait de la course à pied mais moi je peux te dire pour avoir pratiqué les deux c'est pas le même sport et l'hiver dernier je me suis pas arrêté dans un canapé je me suis mis à faire du ski voilà du ski du ski de randonné ça reste quand même de l'activité physique importante physique et mentale mais qui m'a permis de mettre le focus AR ailleurs et qui a peut-être moins recruté certaines parties de mon corps qui sont recruté de manière plus importante pendant que je cours moins recruter certaines parties de mon cerveau qui sont plus recruté le jour de la course et qui fait qu'à la reprise ben voilà tu es tu es tu es comme une petite voiture qui est passé au contrôle technique et qui a été tout réparé quoi je vois du du coup tu as quand même réussi à courir ce petit semi marathon de Paris au cœur de l'hiver donc début mars il me semble de mémoire en 1h 7 donc il y a forcément eu de l'entraînement quand même pour préparer ça certains pourrai croire quel de au niveau du coup ça passe tout seul non si tu fais courir à l'allure 1h7 aujourd'hui j'imagine que tu me dis ok non c'est pas vraiment le focus donc je suis pas je je suis pas prêt à ça tu as réussi à faire à faire les deux au final de de réussir à quand même faire un peu de vitesse en même temps que justement cette phase de de ou alors tu as fait juste quelques semaines euh de reprise de reconnexion à la vitesse pour alors c'est assez drôle cette histoire là c'est vrai que semi-marathon en mars on dit semi ou demi en France je sais plus semi en France et c'est demi au Québec c'est ça euh et et donc beaucoup de skist hiver mais comme je t'ai dit j'ai pas coupé la course à 100 % GT j'ai regardé j'avais regardé par curiosité parce que je l'avais fait un petit peu voilà en diléante les les volumes j'étais entre 30 et 50 km ma plus grosse semaine d'entraînement pour la préparation entre deux et trois séances semaine donc autant te dire que pour certaines personnes c'est beaucoup mais pour moi c'est un minimum sachant que en saison en ce moment je vais faire si je double 6 7 8 séances de course à pied par semaine et des volumes qui vont aller entre 20 et 35 he tu vois donc on est voilà entre 200 et 300 km si on regarde en kilomè qu' a pas trop de dénivelé ce qui fait qu'on est vraiment sur des des énormes différences et euh voilà je me suis dit bon le semi j'y vais un petit peu pour m'amuser ça m'oblige aussi à garder un petit peu de de rythme dans mon corps de biomécanique pour pas h parce qu'il y a ça aussi c'est à la reprise la peur de se blesser et voilà ma semaine se limitait à un entraînement de fractionné un jog et le 3è une sortie voilà un petit peu plus longue euh 1 he 1 He3 max avec un peu de Pace semi-marathon qui était complètement à l'arrache parce que j'étais en montagne sur la neige en altitude avec du dénivelé donc autant te dire que j'avais aucune idée et tu connais le Québec ça a dû t'aider un petit peu l'hiver au Québec faut savoir l'entraînement c'est quand même pas simpou faut pas regarder l'allure et euh et ayant couru l'année d'avant le marathon ici à Paris en 2h22 je me suis dit bon allez tu t'es pas beaucoup entraîné 1h10 ça devrait le faire quoi et et moi je suis quelqu'un qui ne sait pas trop j'ai pas trop la l'habitude de me pisser tu vois sur sur sur parce que je je le pratique pas tant à l'entraînement je le fais un peu à la sensation et aux zonees et que j'ai aucune idée de mes PAAC et j'aime me mettre derrière finalement quelqu'un qui dit je vais faire ce temps et qui a l'habitude comme ça je peux avoir confiance et à la veille de la cour j'étais avec mon pote dodo Dorian loué qui me dit ah bah tiens j'ai un pote qui qui a prévu de venir payer en 1h7 moi je me dis non 1h8 pardon 1h8 et je me dis ah c'est quand même vite j'ai pas fait assez de volume pour ça et tout mais il y en a pas d'autrre en fait c'est le seul qui s'est annoncé du coup je me suis dit maises décisions de veille veille au soir bon ben je lui écris euh et puis on se donne rendez-vous demain et puis je partirai derrière lui si je pète tant pis et puis ça fonctionne ça fonctionne mis dans ses pieds je l'ai pas lâché puis on a même réussi un petit peu accélérer à la fin pour passer en dessous d'un he8 c'est ça c'est que c'était pas ton objectif de l'année non plus donc même si ça avait pété bon c'est pas c'était pas très grave à ne pas faire chez vous ne changez pas de 2 minutes votre objectif au semi là la veille de course juste parce que vous parce que ça ça passe quand justement tu sais pas exactement quel est ton exactement il y avait pas vraiment d'objectif en fait c'était juste aucune idée quel est quel est mon niveau aujourd'hui mon niveau de forme et puis voilà allons-y on verra ce qui se passe c'est pas déconnant pour quand tu as fait 2h22 l'année d'avant sachant que sûrement un petit peu de marge quand même sur le marathon aussi donc c'est pas c'était pas descom on revient on revient sur cette mémoire corporelle tu disais tout à l'heure oh là là quand je quand je réduis mon volume ou quand j'arrête complètement je vais perdre totalement mon niveau je vais pas y arriver ben la preuve est que avec un volume de course minimum il y a quand même une expérience une une une mémoire biomécanique musculaire qui fait qu'on est capable de rester quand même un certain niveau tout en ayant voilà un niveau d'activité quasi nul en préparation bah tu as gardé le côté important c'est le deux trois fois par semaine on va dire trois fois par semaine idéalement le le comment on dit le stimulus c'est pas le mot que je cherchais mais de tu dis à ton corps courir sur de la route c'est ça il faut garder ce côté musculaire articulaire tendineux parce que si tu arrives tout Mathieu Blanchard que tu es si tu fais que du skid rando que tu arrives demain que tu fais un semi ah oui ton corps il va pas aimer quoi ça va coincer mais on a peut-être quand même là une recette de euh cross training de croiser les sports ou un équilibre entre un sport porté avec un petit peu de course à pied peut fonctionner alors là c'est sûr que le ski de randonné il faut être à montagne ça demande un peu de matériel c'est un peu plus compliqué mais on peut aussi le transposer à euh quelqu'un qui qui vit plus en ville de manière enfin urbain voilà un équilibre entre peut-être du vélo et de la course à pied peut très bien fonctionner aussi pour un objectif de course type voilà semiarathon marathon voir trail ultra trail ça fait partie de mes expérimentations futures ça enfin j'ai refait un peu de vélo et justement la mémoire que tu dis je m'en suis bien rendu compte qu'en j'ai fait l'étape du Tour donc un truc de 140 bornes quand même dans la montagne où fallait travailler j'ai pas travaillé je je savais qu'il y avait des risques que ça finisse très mal mais principe de l'expérimentation aussi là c'était je vais m'amuser on verra bien j'ai fait 700 bornes de vélo avant de le faire donc autant dire pas grandchose pas grand chose mais je sortais du trail effort de 7h30 donc vraiment un effort long d'endurance et du vélo j'en ai quand même fait un petit paquet quand je faisais du triathlon il y a 5 ans donc je me suis dit peut-être que potentiellement ça va passer ça a été un petit peu dur sur la fin mais en réalité c'est beaucoup mieux passé que ce que n'importe quel coach m'aurait dit si m'aurait dit non non ça passera pas c'est pas possible tu vois que cette mémoire de ce que tu as déjà fait et je sais que si je retourne dans une piscine bon l'endurance musculaire sera pas là donc au bout de 500 m ça va faire mal mais la vitesse la technique tu as des choses qui restent il faut juste les réactiver progressivement enfin bref le le corps humain moi je trouve ça passionnant tout ce qui tout ce qu'il est capable de faire et de refaire au final c'est pour ça qu'il faut expérimenter faut faire des choses et dans toutous les cas ça nous apportera ça nous apportera un moment ou un autre un truc que je trouve intéressant sur le trail aussi qui est différent de la route euh c'est le tu parlais de kilométrage tu as dit ah je je fais des semaines entre 200 et 300 les gens sur la route ils vont te dire mais même les marathoniens ils ont du mal à tenir ça moi ce que j'ai vu c'est que mes semaines en trail elles faisait beaucoup même si elles étaient quand même assz hautes en kilométrage elle faisait pas mal ça fait pas mal comme cette sortie de 33 bornes là dont je parlais ou bon tu sens quand même que ça ça tabasse un peu le trail tu peux faire un weekend shock tu fais 3h le samedi 4h le dimanche tu reviens le lundi bon bah tu te reposes tu prends tu es intelligent tu repars pas mais en fait tu pourrais y aller et faire deux sorties longues en de jours ce qui est impensable sur de la route en trail c'est c'est très fac enfin c'est très facile c'est très faisable plutôt ENF je trouve c'est et tu te retrouves à faire des semaines qui ont beaucoup de kilométrage au final sans que ça soit mais l'indicateur kilométrage c'est là que tu te rends compte qu'il veut pas dire grand-chose c'est plus le temps que tu pass c'est pour ça que je parl en temp tout à l'heure et que je savais pas trois raisons à ça la première purement musculaire on voit souvent le muscle comme un seul bloc prenons par exemple le quad un seul bloc un seul mus muscle qui se contracte qui se décontracte isométrique excentrique concentrique mais en fait il faut plutôt voir un muscle comme une multitude de blocs à l'intérieur qui vont se contracter différemment sur la route on va avoir toujours les mêmes contractions excentriques concentrique au même endroit au même moment sur le trail dépendamment que si on est en montée en descente on va utiliser différents blocs dans le muscle donc ce qu'on appelle la répartition de charge quand tu répartis plus la charge sur ton corps bah tu vas être capable d'en prendre beaucoup plus parce que finalement tu vas aller chercher beaucoup plus de petits blocs dans tes petits muscles la deuxième raison c'est la deuxième raison c'est euh qu'est-ce que c'est la deuxième raison euh ah oui on marche on marche beaucoup aussi en trail en marche beaucoup parfois sur des semaines si tu vas faire des gros dénivelés on est plutôt sur sur un bloc volume plus qu'intensité tu vas marcher peut-être jusqu'à 80 % du temps en total entre 50 et 80 % et clairement la marche on l'a tous fait c'est moins traumatisant que de courir et dernière raison la troisème qui est un peut-être un petit peu plus philosophique pour moi c'est la notion de plaisir et de et de fatigue mentale c'est toujours beaucoup plus facile d'aller faire 3 à 4 heures à montagne parce que tu es dans l'élément naturel alors ça c'est mon côté un petit peu philosophique mais la nature est est vital pour nous il y a tout un tas de connexions qui se font de par les bruits les odeurs la vue les paysages qui fait que le temps passe plus vite que quand tu es dans une rue sous un tunnel où le temps passe un petit peu plus longtemps donc ces trois raisons fait que effectivement tu peux faire beaucoup plus d'heures et ben directement plus de kilomètres ça tu parles de marche justement ça c'est une question de Néo trailer que j'ai moi je marche beaucoup et quasi exclusivement dans les montées mais relativement vite et en fait tu croises des gens qui eux courent quasiment tout le temps et au final à des vitesses assez similaires mais qu'on l'air juste à l'aise à à courir à faire des tout petits pas que moi si je fais ça j'ai l'impression que je vais me cramer en en 100 m en fait en le faisant c'est intéressant de dire bah déjà est-ce queil y a un mieux ou pas je dirais que non parce que eu ils avaient l'air très bien dans cette technique là et mais euh moi j'étais bien juste à à pousser sur mes bâtons faire des grands pas d'être de marcher vite en fait mais c'est intéressant de voir qu'il y a pas une seule manière de de faire du trail tout à fait Nico marcher c'est tricher je l'entends souvent c'est une grosse erreur de penser comme ça parce que on a on fait souvent une relation à la marche qui est de au moment où je marche égal je récupère je me repose parce que quand on est coureur de route qu'on fait du fractionn en général parfois la récupération entre deux deux intervalles on va le faire en footing très léger voire même à la marche donc la marche on fait vraiment référence au moment où ben c'est c'est c'est c'est voilà c'est la récupe alors que tu l'as dit en trail on peut dans certaines monté à partir d'un certain degré de pente faut que la pente commence à être sur un degré important c'est sûr que c'est on est sur un fau PL montant ça marchera pas mais où on va pouvoir avoir des profils où on va marcher plus vite que si ton concourt avec des petits pas et je peux te l'assurer tu peux te mettre au Seuil en marchant tu peux mettre tu peux te mettre au Seuil en marchant ça veut dire des niveaux d'engagement euh cardiovasculaire on va pas rentrer dans le détail aussi ici aujourd'hui mais qui sont équivalents à le pace que tu aurais sur un 10 km route en marchant donc la marche c'est pas tricher la marche c'est s'entraîner la marche c'est tu l'as dit utiliser des bâtons donc peut-être engager tout le haut du corps c'est avoir une biomécanique différente quand on va être un bon marcheur ça va être des plus grands pas on va plutôt augmenter l'amplitude ce qu'on veut réduire quand on court pour une question d'économie d'énergie et quand quand on augmente l'amplitude tu peux l'essayer tout de suite tu penseras la prochaine fois de vraiment volontairement faire un petit pas plus grand quand tu marches tu vas voir que tu vas peut-être avoir une pause un peu plus talon tu vas voir que tu vas avoir un engagement beaucoup plus fort au niveau du grand fessier du moyen fessier donc tout de suite tu vas te rendre compte que ah ben tiens j'utilise pas les mêmes muscles ah tiens je les ai jamais d'ailleurs utilisé de ma vie euh là il y a du travail à faire et un jour tu te rends compte que une fois que tu es un bon marcheur tu vas monter plus vite si si c'est ça ta force que le faire en courant un petit peu après ça dépend des F il y en a qui vont préférer faire des petits pas grandes cadence pour monter d'autres grand pas marche mais au final on arrive sur la même vitesse donc la marche n'est pas triché la marche s'entraîne et la marche on peut vraiment se mettre très très mal quand on s'entraîne pour ça mais véridique mon moyen fessier c'est mon facteur limitant en monté en trail donc lui il me dit ok ça marche bien mais juste moi va falloir travailler un peu parce que parce que je tiens pas les monter en fait exact mais c'est intéressant de voir qu'en fait le trail contraire bah à la route on peut dire qu'il y a plusieurs technique aussi mais c'est assez limité en fait en trail tu peux utiliser ton corps de différentes manières et même à différents moments en fonction de la fatigue de dire bon bah ça ça marche plus mais c'est pas grave j'ai d'autres outils dans mon dans ma boîte à outils pour courir différemment en fait et puis le souci se ce dans le détail on parle de monté mais toutes les montées sont pas pareiles je te parlais tout à l'heure de pourcentage ou de degrés je sais pas si tu préfères parler en pourcentage ou en degré mais bon en gros dépendamment du du pourcentage de la pente tu vas avoir à chaque fois des techniques de course différentes de position de corps en avant en arrière de se relever de courir marcher et là on parle que de la montée si on va dans les descentes aussi IDM donc c'est vrai que le le champ des possibilités d'entraînement est énorme et c'est ça que j'aime aussi moi dans une programmation d'entraînement de trail c'est que c'est très vaste on peut pas s'ennuyer tout à l'heure je disais que j'aime énormément expérimenter j'expériment mais je suis je maintiens quand même les piliers agressivité euh constance diversité mais ce qui est vraiment cool dans le trail c'est qu'on va vraiment pouvoir apporter quelque chose de ludique parce que le champ des possibilités est énorme on fait jamais 10 fois la même séance dans un intervalle de 6 mois non c'est ça ça j'ai hâte de voir ça un peu plus justement ce que le le nombre de variables que tu as à ta disposition pour ton entraînement entille les éorme et presque illimité entre guillemets que juste le terrain déjà tu changes de terrain bah c'est différents points c'est c'est vraiment intéressant je c'est vraiment un sujet que j'ai envie moi à titre perso là qui qui me drive d'aller expérimenter de voir comment ça marche et d'être capable de de mieux comprendre les trailers aussi parce que on comprend quand on écoute mais en fait il y a que vraiment quand on fait qu'on internalise les choses et qu'on et qu'on peut les qu'on peut les comprendre si je parle je reviens un peu sur le côté fractionné dont on parlait tout à l'heure bon pour préparer le semi mais quand on écoute un petit peu au global l'histoire qui peut être racontée autour du trail on peut avoir l'impression que l'entraînement du trail c'est je cours dans la montagne et voilà en réalité j'imagine que le fractionner bon déjà il peut se faire naturellement parce que quand tu as une côte à 30 % c'est pas c'est pas l'endurance fondamentale mais c'est quoi ta vision toi sur bah l'utilisation du fractionn le les parallèles entre route et trail aussi parce que ce que tu peux gagner d'un côté ça peut servir à l'autre enfin comment tu vois toi la relation trail et utilisation de certains outils de l'un et de l'autre ben le fractionner à la base l'idée de faire ça c'est pas que ça nous fait kiffer parce que c'est souvent désagréable bah il y a une idée de d'optimisation de potentiel d'optimisation de la physiologie cardiovasculaire de l'optimisation musculaire aussi et ça vaut pour la route ça vaut aussi pour le trail donc on le pratique aussi maintenant tu découvriras un petit peu plus aussi que on l'a déjà dit mais le chronomètre on le laisse en général un petit peu à la maison on est vraiment dans une notion de plaisir tu remarqueras que bien souvent un trailer une traileuse qui arrive à l'arrivée est fier d'avoir franchi la ligne d'arrivée à trouver euh toutes les solutions pour résoudre le c-etê qui est d'aller de la ligne de départ à la ligne d'arrivée donc il a vraiment cette notion de plaisir cette notion de finisher quand on arrive à part pour les athlètes qui visent le les meilleure place on regarde pas le chrono on regarde pas le chrono donc c'est sûr que le fractionner parfois est un vilain mot dans le trail parce que voilà tout de suite quand on veut on arrive dans ce Mondel et qu'on est pas coureur tout de suite on le choisit parce qu'on va aller dans cette notion de plaisir tout de suite cette notion de s'évader et bah pourquoi pas mais ça reste que la course à pied c'est un geste difficile parce qu'on l'a perdu dans notre jeunesse dans notre sédentarité dans notre mode de vie moderne qui fait que quand on le reprend passer un certain âge même après l'âge de 10 ans quand on a pas couru de 0 à 10 ans Ben en fin on n pas forcément hyper développé ce geste là mais c'est un geste qu'il faut quand même développer et moi je suis convaincu que le fractionner voilà t'oblige finalement à courir dans les différentes parties de la course qui vont être à plat en montée et en descente et on faire de toi quelqu'un qui va être capable de mieux résoudre quelques pièces du puzzle de la course alors aujourd'hui on a quand même des barrières horaires qui sont très très larges parce que les les courses de trail se veent très inclusives certaines courses te permettent même de faire quasiment tout en marchant donc pourquoi pas mais voilà faut revenir quand même au fait que le trail ça reste un sport de de course à pied et voilà moi je suis quand même partisan du fait que intégrer du fractionner va te permettre de apprendre à courir et développer aussi euh voilà ta physiologie parce que je veux pas croire que c'est pas grisant pour tout le monde de voir que du don est à l'autre on est éventuellement capable d'améliorer un petit peu son temps même sur une course de trail ouais je suis l'avis que tout le monde a une petite part de performance dans tous les cas même si on peut être plus orienté plaisir voir qu'on s'améliore pas forcément des temps parce que certains ça les intéresse pas mais juste sentir ce que ça se sent aussi quand on s'améliore et bah il y a le côté biomécanique de la route enfin des de d'une de travailler sa foulée qui quand on dit travailler sa foulée le postulat de base pour moi c'est que naturellement elle va se travailler quand on court au-delà de ce qu'on pourrait aller intervenir mais bon c'est pas pas nécessaire mais ce que je voulais dire par là c'est euh le fractionner c'est quand même aller travailler des amplitudes de foulé qui sont plus grandes aussi que bah que de le F mais aussi du trail ou je pense que en monté bon on a des amplitudes qui sont quand même petites en descente à part une descente hyper roulante tu as peu de raison d'aller vraiment déployer une foulée aussi aussi large et et travailler en mobilité c'est pas de la mobilité complète non plus de la course à pied après on pourrait parler de de très haute intensité d'aller faire du sprint de des séances nous ce qu'on ce qu'on a sur campus de l'endurance de force aussi des 30 secondes vraiment rapides avec une très longue récupe derrière ça c'est des outils qu'on a sur la route et encore que peu de gens utilisent sur la route aussi d'ailleurs mais on a encore une on augmente encore la palette d'outils qu'on qu'on peut avoir à notre disposition qui peuvent aider ou pas ça dépend des points de vue euh je pense qu'on a encore plein de choses à apprendre sur tout ça parce que on a les outils maintenant quels outils tu utilises pour faire quoi c'est quels outils tu utilises pour faire quoi et surtout à quel moment la notion de spécificité est drastiquement énorme beaucoup plus grande que celle de la route en trail parce que tu vas avoir la spécificité de la distance au même titre qu'un semi-marathon un DK et un marathon voilà sont différents mais tu vas voir surtout la spécificité du terrain et des paramètres de course qui font que c'est quasiment impossible d'avoir le même programme et les mêmes fractionné parce que tu vas avoir des degrés de pente différents parce que tu vas avoir des altitudes différentes parce que tu vas avoir une technicité de de terrain différente qui fait que Ben savoir euh quand les utiliser les outils déjà quel outils à disposition mais surtout quand les utiliser devient voilà une complexification euh voilà appréhender et à comprendre c'est bien ça me fait réfléchir ça donne plein d'idées pour pour le futur de campus parce qu'on a aussi bah évidemment on va travailler sur le trail he donc des choses cour ouais il y a du travail ça c'est sûr déjà sur la route on n'est pas au bout du du du chantier parce qu'il y a toujours plein de trucs à apprendre le trail c'est encore plus large après je te le redis encore une fois je veux vraiment partager ma philosophie on doit vraiment vraiment garder une des valeurs du trail qui est la notion de plaisir donc oui au fractionn oui à la programmation oui aux séances mais aussi un énorme oui à la sensation à l'ouverture d'esprit je sais j'ai pas regardé le détail mais j'imagine que dans campus vous avez des footing dans la semaine qui font entre 30 40 minutes peut-être 1 Heure H mais en trail enfin j'espère que on aura jamais un footing qui va durer 30 minutes 00 si ce jour-là pour une raison ou pour une autre au bout de 25 minutes tu es fatigué ou au contraire ah tu es ah tu as envie d'aller un petit peu plus loin pour 40 minutes tu vas le faire et c'est ça l'esprit trail essayer aujourd'hui le fractionner 10 fois 30 secondes allez je le fais mais si au bout de 5 fois je suis tanné je vais je vais joger en monté tu vois l'idée c'est vraiment de garder euh ce côté ludique euh et ce côté aussi de perception et de sensation qui est hyper important et que tu vas pouvoir aussi transposer au jour de la course et ça c'est vraiment je reviens sur le mot philosophie parce que c'est un truc qu'il faut intégrer dans ta tête c'est que tu peux pas cadrer la nature en fait le jour de la course pour une raison ou pour une autre il va faire plus chaud il va faire plus froid il va avoir de la boue il va y avoir voilà un terrain que bah tu as pas pu finalement t'entraîner exactement spécifiquement à ce terrainlà dans lequel tu vas avoir énormément d'adaptation et cette adaptation tu la prends à l'entraînement justement en brisant un petit peu la durée de tes footing en brisant ce qui était prévu comme comme fractionner tout cadré donc j'aime dire que c'est une feuille de route mais voilà voilà un petit peu on peut parfois prendre des itinéraires bis s'arrêter faire une petite pause et et avancer comme ça et ça fonctionne comme très très bien bah de toute façon enfin pour moi le plaisir même si on est orienté performance le plaisir c'est c'est on ne peut pas faire 100 moi je le dis toujours en fait oui je suis quand même relativement orienté performance mais si tu regardes mes constructions de saison aller faire pas grand-chose pendant l'hiver aller faire du trail avant de revenir sur sur le marathon c'est pas la la recette idéale de celui qui dit non pour faire du marathon pour aller atteindre ta meilleure performance tu fais ça oui mais moi ça m'intéresse qu'à moitié en fait la performance c'est un enin le chrono c'est un c'est un outil en fait qui te montre que tu t'améliores donc ça je un indicateur intéressant mais en soit juste faire ça pour améliorer bof moi ce que je veux c'est prendre du plaisir sur tout ça et me dire je vais fa là j'ai pas fait de Marathon depuis 1 an j'en ai pas mis en printemps que je me non je sais que j'aurais pas envie de de refaire ça j'ai attendu cette petite prépa marathon en me disant ah là par contre je sais que je vais l'aimer parce que elle va être dans un contexte différents les dernières elles sont passées soit au Québec avec le l'été l'été qu'on connaît là-bas qui est un peu raide pour l'entraînement ou en hiver l'année dernière en rentrant en France là je me dis c'est la première fois que je vais avoir un petit été en Normandie pouvoir en profiter je cours au bord de la mer je suis capable là pour une fois de faire des allers-retours en bord de mer où d'habitude tu te dirais mais c'est c'est chiant de faire la même chose là je l'ai tellement pas vu pendant 10 ans que je je peux juste regarder la mer me promener voir les gens et ça c'est ça les petits plaisirs aussi et puis ils peuvent prendre différentes formes parce que du coup là venant aussi du trail une sortie de longue de 2 heures elle me semble courte alors qu'avant un 2hur sur route ça me semblait quand même long là tu disas bah ok bah c'est c'est passé c'était bien c'était pas long bah tu as appris en faisant en entrant dans ce monde du trail à à ce que j'aime dire à te à te à te réapproprier le temps alors comment l'expliquer en gros on est normé un petit peu par le temps là si tout de suite je te je t'enlève ta montre je t'enlève ton téléphone et je te dis top chrono et je te dis dans une heure tu me dis que ça fait 1 heure tu vas réussir à le trouver parce que tu as tellement l'habitude que tu vas le tu vas le tu vas le tu vas être capable de le trouver et le trail en fait ce qui est magnifique c'est que quand tu passes du temps en nature tu as cetteas cette capacité à te conncé un petit peu du temps qui fait que parfois ben une heure est passée tu t'en es pas rendu compte et c'est quelqu'un d'autre qui va te le dire moi ça m'est arrivé sur des ravitaillements quand je reviens à la maison sans trop avoir regarder je l'impression d'être parti 2h et puis la personne qui m'attend à la maison me dit mais ça fait 4 He que tu es parti ou à contrario ça peut s'inverser dans l'autre sens surtout en course quand tu es vraiment dans le très très très dur 10 km entre deux ravitaillements qui vont prendre entre 1h et 2h puis tu arrives et tu dis B ça fait 4h je c pas dans la montée j'en peux plus mais tu rigoles tu es tu es parti de l'autre habito il y a il y a moins de il y a moins de 2 heures et et donc ce que tu dis c'est ça que tu as découvert et que je trouve vraiment intéressante c'est de se réapproprier en fait la notion de temps et peut-être que le fait qu'aujourd'hui 2h te semble plus courte ça c'est parce que tu es capable de mettre ton esprit ailleurs dans tes pensées dans ta créativité dans un dans une sphère Temporelle qui te permet de de faire ce volume là et qui sait peut-être que ça te permettra d'améliorer aussi t temps sur sur des courses de longue distance de route comme un marathon je je vais pas parler trop vite mais pour l'instant en tout cas la la forme sortie de trail est plutôt très bonne donc on va voir ça mais ce que j'aime là-dedans c'est le côté hybride et je trouve qu'on a on a de plus en plus de gens qui sont qui ont ce profil de ah j'aime toujours la route mais je vais faire un peu de trail aussi et en fait du coup avoir une saison pe plus équilibrée de course ou bah je vais faire de la route l'hiver parce que c'est plus simple et puis je vais me faire plaisir sur les belles courses d'été en trail et à la fin tuas tu as pas de lassitude non plus parce qu'on a un peu cet effet je change de sport je reviens exact c'est des communautés différentes donc tu tu tu as des tu as des interactions différentes et moi je suis convaincu que l'un sert l'autre voilà je je suis pas trop fan du gros mur qui sépare les deux je suis plutôt fan de de la connexion et je suis convaincu que l'un sert l'autre déconstruisons un peu ce ce mur au fur à mesure des brisons le BAM des trailers qui veulent rester entre trailers des rout qui comprennent rien la montagne bon après il y a sûrement des gens qui font un peu n'importe quoi dans les deux dans les deux sens aussi et après ça se comprend c'est une notion de communauté aussi on est fier de sa communauté on est fier de sa paroisse et puis on veut la protéger on vocabulaire on nos environnements et voilà donc c'est c'est c'est comme ça mais mais comme tu le dis le profil hybride ça c'est encore un sujet qui est assez nouveau il y a encore peut-être même encore aujourd'hui jeentend non non surtout je vais surtout pas aller faire de trail parce que sinon ma structure musculaire va devenir différente et je pourrais plus courir de courir je pourrais plus courir vite sur la route et à contrario un trailer qui dit ah non je vais pas aller sur la route c'est dégueulasse ça pue et je vais me blesser je vais plus pouvoir tu sa c'est quand même des des a prioris des stéréotypes euh qui sont totalement faux et j'aime penser que dans quelques années on dira ah ouais finalement être hybride sur une saison a aussi un potentiel de performance énorme j'aimerais bien pouvoir comprendre mieux ça parce que je le ressens en tout cas là je suis dans la période où je me dis il y a un truc et dans tous les cas on parle de du profil route un point qui m'intéresse aussi c'est que là actuellement je suis 67 kg mon marathon d' y a peut-être 2 3 ans j'en faisais 61 et des brouettes je fais 5 6 kg de plus pourtant je vais beaucoup plus vite mes allures sont juste parce que mais musculairement je sens que je suis je suis solide sur l'appui comme on pourrait dire en fait donc évidemment il y a pas que le tra il y a le renfo on en parle souvent le renfo c'est hyper important si on veut être solide et justement bah gagner en en performance et éviter les blessures mais en fait le trail c'est aussi un renfo naturel qui fait quand tu reviens sur la route bah en fait là c'est plus mon mon cardio ma physiologie qui a du mal à suivre mes jambes aujourd'hui et avant c'était plutôt l'inverse donc tu vois qu'en fait ça faire différemment ça travaille tes tes limites à d'autres endroits et en fait bah être plus complet au global ça ça amène plus de plus de perf mais aussi plus de de bien-être parce que qu'est-ce que c'est qu'est-ce que c'est plaisant d'être a des allures rapides de te dire [ __ ] mais comment je fais pour tenir ces allures là pendant 20 minutes mon cardio il je mon souffle est haut mais mes jambes sont ouais moi ça va c'est la promenade les quelques kilos que tu as pris c'est ce qu'on appelle des muscles hier soir je suis allé au Stade de France voir quelques finales euh de de de des Jeux Olympiques et je peux te dire que j'ai vu les profils des coureurs de 100 200 400 euh c'est costaud ça va vite euh tout est question de j'aime aussi ce que ce que tu dis que tu faisais 62 61 kg il y a quelques années 67 cette années on aurait tendance à dire aujourd'hui c'est le paradigme deà non faut pas prendre de poids et puis ça amène à des comportements parfois alimentaires qui sont pas les bons pour la santé c'est une question aussi de rapport de poids et de puissance si tu as pris 5 6 kg de musclle parce que tu as diversifié taapatique parce que tu as fait du renforcement musculaire mais qu'à côté tu as pris x 5 x 6 x 7 x 8 en wat depuis puance ben forcément tu vas être beaucoup plus fort sur tes temps mais ce qui va être super intéressant aussi c'est que le poids que tu as pris aussi va beaucoup plus te protéger avec ta ta carapace des blessures et quelqu'un qui se blesse moins c'est quelqu'un qui s'entraîne plus c'est quelqu'un qui s'entraîne plus c'est quelqu'un qui performme plus totalement après on va pas exclure que là où j'en suis à encore presque 3 mois du marathon il y a au moins un ou deux petits kilos de oui de marge mais pour moi ça devient presque marginal en fait ce côté-là et sur les derniers marathons les dernières années où j'étais dans le dur sur plein d'aspects et du coup j'avais du mal à gérer la prép à côté j'ai d non je vais pas jouer sur ce paramètre là parce que là c'est se mettre en en danger de ça marche plus jouer pour moi jouer avec le poids ça marche déjà à une certaine limite si tu vas trop loin ça ne marche pas et vaut mieux être un peu plus lourd que un peu trop léger et surtout si tu joues avec ça ça peut être très draînant et du coup si tu étais déjà à ta limite surtout bah ça peut être aussi le petit détail qui te fait franchir le ah ça marche plus donc c'est c'est quand même des paramètres qui sont compliqués et quand tu t'entraînes beaucoup bah en fait il faut manger beaucoup donc faut vaut mieux être sûr d'avoir l'énergie que que tu as besoin pour t'entraîner que te dire attends je vais me limiter faire de la merde sur tes entraînements parce que tu manques de jus enfin bref c'est compliqué de jouer avec ces paramètres là et pour monsieur tout le monde ce que je me considère quand même aujourd'hui dans mon quotidien je préfère être un peu plus haut et être sûr de bien m'entraîner que que l'inverse quoi ouais je suis je suis entièrement d'accord avec toi et je partage vraiment cet avis et j'aimerais en parler beaucoup plus mais je sais pas pourquoi c'est un sujet qui est qui est tabou et qui est clivant quand tu parles de gestion de poids euh de choix santé alimentaire de test de jeune tout de suite tu te fais attaquer ah surtout pas en parler après les gens ils vont faire des TC trouble du comportement alimentaire et cetera et euh alors que vraiment on peut avoir une relation très saine avec notre poids et avec la la nourriture et puis moi je suis un petit peu comme toi en fait c'est que j'aime euh ne pas trop me prendre la tête en fait euh voilà manger cement mais en grande quantité et voir un poids important sur la balance et moi je m'inquiète pas sur ça tu sais pourquoi parce que je vois toujours le côté performance et je suis dans cette notion de qui peut plus PE moins toujours parfois même je pars avec un gilet l St mais quand je vois que je suis à un poid un petit peu plus important qu'à la normale sur la balance je me dis mais tant mieux tant mieux parce que quand je vais aller m'entraîner je vais aller m'entraîner un peu plus lourd donc qui dit plus lourd dit plus d'adaptation à ce poid là et après effectivement à quelques semaines de la course je vais faire un petit peu plus attention à mon à mon apport sans aller dans les limite que tu l'as que tu as dit et puis je vais plus performer forcément mon corps il fait 2 3 kg moins gen de la course mais il sera il sera habitué à à porter un corps de de 3 kg de plus mais il va être plus en forme et l'autre truc aussi ça c'est clair c'est évident et la science le monde c'est que on est plus protégé des blessures et on protège aussi beaucoup plus notre système hormonal et on parlait de longévité tout à l'heure et la longévité passe par là aussi c'est ça donc bon attention avec le poids sujet sensible je suis d'accord avec toi moi j'aimerais même je pense qu'un jour j'irai en parler avec des spécialistes parce que c'est moi aussi à chaque fois que j'en parle un tout petit peu en fait même si tu mets des disclaimers tuessayes de faire attention on te dit ah non il faut pas en parler c'est dommage parce que moi il y a quelque chose que j'expériment tout à l'heure je parlais Desban Sangin mais il y a quelque chose que j'expériment aussi énormément c'est le c'est le jeûe euh le jeune intermittent voilà sauter un repas lequel le petit déj le lunch le repas du midi le repas du soir un 24h complet un 48h complet une semaine complète plein de tests je fais plein de sets avant un entraînement après un entraînement sur une grosse semaine d'entraînement sur une une faible semaine d'entraînement et bah le jour où la société sera capable d'en parler j'en parlerai mais pour l'instant les gens sont trop fous c'est bien comme ça quand on pourra en parler tu auras plein de choses à dire ce que tu auras tes années d'expérimentation derrière toi et euh et voilà ex si on revient du coup on parlait de tout à l'heure de bah de d'entraînement amateur moi je pense bah ça me parle beaucoup c'est pour un ami la question mais quand on veut faire du trail de montagne et qu'on habite en ville et ça dépend des villes mais on va dire que moi je me suis rendu compte finalement j'avais quand même de la chance parce que j'avais la capacité de faire 90 m de dénivelé en 800 m ce qui est un bon petit pourcentage moi je disais ah bah non je suis pas à la montagne on disait ouais mais moi j'habite dans une ville où il y a vraiment rien qu'est-ce que je fais je c'est bah je suis la dernière personne à pouvoir en parler parce qu'en fait moi je découvre donc euh j'ai réussi à préparer la Maxi Race depuis Le Havre en faisant des bons dénivelés mais des dénivelés qui sont usants mentalement parce qu'en fait tu tu fais le ce qu'on appelle le hamster là tu montes tu descends je l'ai fait sur quelques semaines donc en fait ça passe j'ai aussi bougé un petit peu dans ma région pour essayer de faire d'autres choses mais quand même tu sens que c'est compliqué est-ce que quand tu habites dans une ville relativement plate tu dois oublier le trail de montagne et plutôt essayer de te concentrer sur ce que tu as autour le terrain que tu tu peux avoir et du coup bah là où tu pourras t'amuser ou est-ce que tu peux quand même faire avec même si c'est pas optimal alors écoute si tu veux devenir champion olympique de surf et que tu habites à Paris c'est la même question c'est non ça va être compliqué et ah mais hier je l'ai vu quand même il surfit notre champion olympique il a surfit sur la scène tout est possible il y a toujours une solution toi tu as ta code de 90 m et puis bon voilà il y a la petite vague de la scène qui passe sous la tourfel avec le le bateau mais trêve de plaisanterie oui tout est possible maintenant faut revenir sur cette notion d'objectif c'est sûr que si tu veux préparer euh un ultra trail à très très fort dénivelé en habitant dans une ville ou dans un rayon à 100 km à la ronde tu as pas une côte c'est très compliqué et bien sûr tu vas pouvoir y aller je l'ai dit tout à l'heure tu as des barrières horaires qui sont larges tu vas marcher tu vas t'en sortir mais à quel niveau de plaisir quoi si tu souffes dans toutes les descentes que tu es à l'agonie partout c'est pas agréable donc voilà c'est déjà cette fixation d'objectif par rapport à ton lieu de vie peut-être oui tu vas pouvoir aller faire du trail parce que moi je suis convaincu que je l'ai dit tout à l'heure interagir avec le milieu naturel dans cette dans ce geste de course à pied est vraiment hyper bon pour la santé donc je j'encourage les gens à le faire maintenant si on n' pas de quoi reproduire ce qu'on va vivre le jour de la course c'est sûr qu'on va passer un mauvais moment ça il faut il faut le savoir maintenant on a quelques petites techniques on va pouvoir travailler le le le concentrique donc c'est c'est c'est la contraction musculaire que l'on que l'on a quand on monte sur un vélo dans une salle de sport en faisant certains exercices de fant de squat et cetera le gros problème reste l'excentrique maintenant si on a un projet qui euh nous permet euh d'aller euh quelques weekends euh même en état enville aujourd'hui enfin moi je parle pour la France on a quand même des des réseaux de transport en commun qui nous permet d'aller assez vite euh trouver une collinette voir une montagne voilà on n'est pas obligé de faire du trail toute la semaine d'aller ponctuellement euh idéalement une fois par mois ou au 2 mois ou au 3 mois faire un bloc de 3 jours en montagne ça sera suffisant pour euh pour aller euh ben faire une course de trail et tu parlais tout à l'heure de ta côte de 90 m ça je veux ve revenir là-dessus on revient sur la notion de plaisir euh pour préparer un trail il faut quand même que le plaisir ben effectivement c'est le jour de la course mais aussi à l'entraînement je peux pas croire qu'on prend du plaisir à faire des up and down sur une côte de de de 90 m donc attention à ça pour moi c'est pas la solution euh d'aller trouver une côte et de faire toute sa vie tout s fractionn dans la même côte faut aussi voilà essayer de trouver d'autres techniques pour trouver du ludique dans l'entraînement qui peuvent être de l'escalier une autre côte aller un petit peu plus loin euh mais euh mais voilà c'est important aussi de se dire bon euh j'habite en ville j'ai trouvé une côte je vais faire toute ma vie la D non ça c'est c'est c'est pas bon parce que tout ce que ça va faire c'est que ça va faire baisser le niveau de plaisir le niveau de motivation et puis après que le trail soit passé on va se dire ah vas-y je veux pas refaire un programme de 3 mois pour aller me refoutre dans cette côte làà donc euh voilà je pense qu'il faut prendre du recul regarder un petit peu l'environnement mais euh mais tout est possible quand on fixe le bon objectif en fonction de notre lieu de vie ouais ça ça me parle parce que grosso modo moi ce que je me disais c'est soit on veut vraiment juste rester là on a pas l'option d'aller bouger du coup faire des courses plutôt dans la région j'ai regardé en nmandé il y a des trucs très sympas la bargeot qui est un un trail en bord de de falaise et de donc ça monte jamais beaucoup ça monte ça descend ça ça se prépare bien en fait en habitant en ville des courses qui sont sûrement très sympas aussi à l'opposé du trail de montagne donc c'est de mondes encore je pense aussi j'ai l'impression mais n pas obligé d'aller faire du trail en montagne pour faire du trail au final et sinon bah bouger un petit peu je retiens ça d'aller passer du temps ailleurs pour varier dans tous les cas moi je l'ai fait sur quelques semaines donc mentalement c'est passé je sens bien que je passerai pas mon année à faire ça ou sinon bah tu tu passes à autre chose rapidement donc peut-être pr en weekend déjà ça suffit hein ouais ouais c'est vrai que un weekend shock déjà en montagne tu tu prends quand même tu prends quand même de de l'exp et idéalement tu le fais le sur le terrain de ta course ça c'est la première fois que j'ai expérimenté aussi tu fais ta course avant de l'avoir fait tu arrives le jour J la sérénité que ça t'amène même si tu l'as vu une seule fois ah ça je connais ça j'ai vu je sais ce qu'il y a après c'est tellement plaisant quand on peut faire ça ça s'appelle la prépa mentale ça mon cher Nico on appelle ça la visualisation j'apprends j'apprends après on peut garder aussi cette possibilité que que je fais encore aujourd'hui parfois c'est de volontairement ne pas aller faire la course pour aussi découvrir dans cette notion d'aventure découvrir et être vraiment dans la surprise permanente il faut être meilleur techniquement que moi pour faire ça moi j'avais l'avantage de me dire bon je sais dans quoi je m'embarre je suis rassuré et je vais pas tomber bon c'est pas passé loin plusieurs fois mais il y a pas eu de chute cette année l'apprentissage passe aussi par là mais mais on va essayer d'éviter quand même parce que les chutes ça peut faire mal je reviens sur un sujet parce que je tout à l'heure on l'a évoqué rapidement mais dans la manière de gérer l'entraînement en course sur route on est soit sur les allures soit sur la fréquence cardiaque mais plus souvent sur les allures parce que c'est quand même assez normé et on peut le faire en trail ça ça n'existe pas donc il nous reste fréquence cardiaque sensation est-ce que j'ai entendu plutôt le côté sensation pour toi est-ce que fréquence cardiaque ça peut être un outil au début pour se pour apprendre à se jauger parce qu'en fait ce qui est dur quand tu arrives en trail c'est que tu as pas de repère surtout quand tu viens de la route d'un monde où tu as plein de repères là tu arrives et tu dis bah je sais pas moi je je repense à la max r j'étais à 150 de cardio sur tout le début de course et je me disais ah là là c'est beaucoup ça et finalement je me suis bah non vu que les sensations sont bien on va pas l'écouter et j'étais sur 150 sur toute la course donc j'ai juste appris que ah bah en fait je peux tenir 80 % de cardio sur 7h30 ce que je ne croyais pas la veille encore mais c'est dur de se jauger quand on quand on connaît pas écoute je suis passé parous les outils d'analyse j'ai eu aussi utiliser la fréquence cardiaque sur la route j'ai eu utiliser la fréquence cardiaque sur le trail maintenant je te donne mon avis aujourd'hui ça n'intéresse que ma philosophie de l'entraînement ça a totalement disparu euh pourquoi parce que tu l'as dit tu as ressenti que tu courais à 155 battements par minute sur un trail alors que sur la route aurais dû être plus inconfortable là tuétait confortable parce queune fréquence cardiaque si tu es en monté en descend tout à plat il va y avoir une fréquence cardiaque fixe qui va être finalement corrélée à une sensation aussi musculaire qui va être différente mais à la même fréquence cardiaque ce qui veut dire que déjà là euh on a un problème maintenant il y a aussi le fait que la fréquence cardiaque est influencée par de nombreux paramètres quand on est à plat sur une route normalement quand quand on part sur une sortie d'une demihure 1hure a priori les conditions vont pas trop bouger en trail ce qui peut arriver c'est que même en 1h 2h tu peux te retrouver de 0 m d'altitude à 1000 m d'altitude donc tu vas avoir des changements de température qui vont être assez drastique la température influence énorme énormément la fréquence cardiaque jusqu'à 10 20 points et l'altitude aussi 0 1000 m tu n'as pas les le même taux d'oxygénation du corps et donc l'influence est énorme raison pour laquelle j'ai totalement fait disparaître de ma montre la fréquence cadiaac et je ne l'utilise plus du tout la seul endroit où je l'utilise ça serait éventuellement pour che un petit peu cette variabilité de la fréquence cardiaque dont on parlait tout à l'heure voilà qui un outil qui permet de voir un petit peu notre niveau de récupération nerveuse qui est intéressante voilà c'est plus au matin voir où j'en suis et puis j'ai envie de dire que je pourrais même la supprimer parce que c'est hyper corrélé à à mes sensation je me lève je suis éclaté je passé une mauvaise nuit benah je vois que la VFC elle dérive un petit peu je me lève je suis en pleine forme et tout elle est dans le verre donc tu vois j'ai envie de dire qu'aujourd'hui c'est plus une manière de me rassurer de confirmer que que que que tout va bien ou que tout va mal donc voilà la sensation pourquoi la sensation aussi parce que une allure encore une fois ne veut rien dire j'ai déjà fait des PAAC de 30 minutes le kilomètre je répète j'ai fait des PAAC en course de 30 minutes le kilomètre dans ce kilomètre là j'étais à bloc on parle d'une course plutôt jungle plutôt Bou plutôt arbre au milieu où il y a du franchissement où il y a des pentes où il faut mettre les mains des pentes debout où tu regardes comen il faut pour monter parce que tu vas glisser en arrière à cause de la boue souvent les courses dans les jungles dans dans les tropiques donc l'allure ne veut rien dire et la technicité du terrain va aussi faire que ben voilà elle va tout le temps varier donc on revient quand même sur des zones d'eff parce que les seuils ventilatoires ils sont physiologiques ils sont ils sont valables de partout que ça soit en course route en course de trail ou en vélo on a des seuils ventilatoires avec on pas rentrer dans le détail mais de toute cette ification de de l'état du corps maintenant c'est comment on fait pour les ressentir ces zonesl ces seuil pour les transposer au trail c'est c'est fou parce qu'en fait ce que tu dis est hyper logique et cohérent mais on veut surtout avec on a des outils partout maintenant on a toutes les datas en fait on du coup plus on a de données plus on est perdu en réalité alors qu'en fait on a un ordinateur central qui si on l'utilise bien est capable de tout gérer lui-même par que moi tu parle de seuil ventilatoire en réalité bon je l'ai pas mesuré ces dernières années mais le 150 BPM là c'est grosso modo c'est mon seuil 1 donc en fait naturellement sans réfléchir j'ai réussi à me caler à ce seuil qui est le seuil qui te permet de durer très longtemps en fait donc c'est c'est c'est assez fou en fait si on se dit attends je laisse mon corps gérer je m'écoute vraiment en fait il va me trouver la bonne allure la bonne intensité à chaque moment et euh mais il faut apprendre à l'utiliser avoir suffisamment de point de donnée donc là à l'intérieur pas de la montre pour que ton cerveau soit capable de dire attends je connais t'inquiète je vais je vais m'adapter je cours depuis 20 ans donc ça aide sûrement un peu quand tu débutes ou que ça fait quelques années tu as pas tout ça encore donc il faut se les créer au fur et à mesure mais ce l' créer ça veut peut-être aussi dire justement oublier un peu ça la montre être sur les sensations et enregistrer le plus d'infos poss possible pour pour apprendre de ça et pas se dire non non je regarde tout sur la montre et être totalement focus là-dessus et du coup ne plus ne pas s'écouter exact et et ce qui est marrant c'est que ça paraît presque paradoxal le fait que au plus on apprend au plus on devient expert au plus on va utiliser data cardio capteur de glycémie capteur maintenant j'ai même vu des capteurs pour la transpiration pour voir le taux de d'électrolytes perdu et en fait ce qui est drôle c'est que j'ai commencé comme ça aussi à aller dans un maximum de check de paramètres de de capteur de de de de variation et au plus ça va au plus bah je je réduis le nombre de de de capteurs jusqu'à allz dehors quasiment à poil mais en fait ce qui s'est passé c'est surtout du temps et le temps a permis de me connecter avec mes sensations c'est intéressant c'est tu as parlé tout à l'heure de test que tu savais où tu étais à peu près à ton seuil 1 aujourd'hui mais les gens il font pas de test pas beaucoup qui font des tests pour savoir alors déjà de comprendre ces histoires de d'allure c'est bien ensuite elles sont hyper individualisées et moi j'ai découvert un jour je m'entraînais toujours voilà des allures seuil 1 seuil 2 j'ai découvert un jour que mon seuil 1 et mon seuil 2 sont collés j'ai pas de seuil 1 en fait j'ai un seul seuil c'est fou quand même quasiment collé ce qui fait que peut-être que j'avais été influencé par ces paramètres de check de de fréquence cardiaque dans lesquels je me suis jamais correctement entraîner donc tout ça ça complexifie la vie ça peut très bien fonction don mais il y a tellement de variations de paramètres dans le trail que si tu viens rajouter cette couche là par-dessus ça devient totalement ingérable par expérience attention l'expérience parfois n'est pas valable mais par expérience travailler à la sensation et à la zone fonctionne très très bien pour ce sport qui est qui est le traarning on retient ça et continuer d'expérimenter pour voir s'il y a d'autres petites choses plus tard qui nous permettront de d'avancer mais au final on revient au basique tu t entraîne à la sensation avec l'information de tout ce qui fonctionne pour mais en fait l'information si tu la mets dans ton cerveauah il va être capable de l'utiliser au moment où il en aura besoin euh ouais c'est important juste je te je te je teend je te je rebondis sur ce que tu dis là c'est de de connecter de temps en temps consciemment à ce qui est en train de se passer on oublie de le faire parce qu'on est dans le milieu on est dans la nature les petites montagnes les paysages on est bien hop faut sauter une petite roche une racine un petit cours d'e je vais remplir mais de temps en temps aussi si on veut progresser aller dans cette optique là aussi c'est de connecter consciemment et ça c'est un choix volontaire qu'on do faire avec notre tête à ce qui est en train de se se passer en terme de de de ressenti tiens là par exemple on m'a dit de de faire une minute à fond en monter la zone 5 voilà l'allure max ben qu'est-ce que je suis en train de ressentir dans mon corps ah oui là je sens quelque chose dans ma dans ma cuiss ça brûle il y a ah ouais là j'ai ah j'ai mon dos qui se tend et puis la respiration ah oui j'ai j'ai mes poumons je me sens comme un poisson quand vient sortir de l'eau tu vois tout ça je je te donne pour un exemple pour une zone mais pour toutes les zones en fait c'est de vraiment consciemment le le le le le le capter et faire finalement une relation entre une intensité visée et ce qu'on ressent mais je vais compléter parce qu'en fait c'est hyper intéressant mais souvent c'est une anecdote de course et ça marche pour la Maxi Race qui est un trail où on dit tu vas voir ça ça va être beau bon là il faisait pas beau donc de toute façon il a rien à voir mais souvent le jour d'une course ça marche pour les marathons on dit ah c'était trop beau il y avait ça et je dis j'en ai aucune idée parce qu'en fait tu es dans mon effort et concentré sur ce qui se passe là et en fait tu prends le bruit autour ça te sert mais en fait tu regardes pas ce qui se passe autour parce que tu es tu es juste dans ton truc et euh et ça je t'ai entendu en parler il y a pas longtemps je pense c'était sur extraterrien justement que tu conscientisais beaucoup de choses tu parlais de la respiration aussi quel chose que je commence à expérimenter ce que ça m'intéresse en fait de te dire mais oui le corps est capable de fonctionner tout seul mais si on le si on prend le temps de le comprendre et d'essayer de nous insuffler la la bonne des changements essayer des choses de de conscientiser les choses ça peut être encore plus plus efficace au final le corps fonctionne très bien tout seul mais il est toujours dans un état de protection l'homéostasie enfin pour ceux qui c'est le l'État que le corps recherche voilà donctat protection ça veut dire réduire l'effort se mettre inconsciemment choisir le rythme respiratoire choisir la position l'titude corporelle quand on cours pour venir te protéger donc ralentir l'effort et donc effectivement cette notion de conscientisation j'ai parlé de musculaire tout à l'heure mais il y a aussi la respiration tu l'as évoqué il y en a énormément sur lesquels on peut jouer consciemment pour dire au corp ah écoute mon pote aujourd'hui on va pas faire le flemar désolé je vais je vais te demander beaucoup je veux pas que tu metes dans une dans un état de protection on a on est en mission et je vais te demander de te positionner différemment ça c'est tout l'enjeu des jours de course c'est de réussir à avoir la petite il y a la petite voie qui veut nous protéger mais comme je disais tout à l'heure la limite elle est beaucoup plus loin lui ce qu'il veut c'est juste non t'inquiète ça va bien se passer on va rester dans la zone de confort on a de la marge vous inquiétez pas il y a peu de chance que vous que vous tombiez bon prenez pas ça Momo il peut il y a comme dans la vie il peut nous arriver un problème en étant dans notre canapé bah ça peut nous arriver en courant aussi mais statistiques montrent que il y a pas quand même il y a pas des pourcentages beaucoup plus élevés quand on fait du sport que quand on fait rien voire l'inverse aujourd'hui mais ça c'est un aut après heureusement que le corps fait ça on est bien foutu ça nous permet de nous protéger mais la vraie limite du danger est beaucoup plus loin que le premier indicateur de attention à quelque chose qui se passe c'est une super transition ce qu'on parle de danger moi j'ai envie d'aborder le sujet banalisation on l'a eu sur route où à un moment le marathon c'était ah non ça c'est la distance pour les élites jamais de la vie je vais faire un marathon et aujourd'hui on est dans ce côté tout le monde peut faire un marathon et même aller le faire avec un entraînement plus que discutable donc qui là va amener des vrais problèmes on en discutait tout à l'heure c'est dur de récupérer dansun marathon si tu es pas préparé ça va être dur et dangereux de récupérer d' marathon ça j'ai pas les détails encore une fois mais je suis convaincu que ça peut être dangereux en trade j'ai l'impression on a aussi ce côté maintenant les les ultras c'était super dur c'était pour les élite et et enant des gens qui veulent ah je me mets au trail l'année prochaine je fais l'UTMB bah il y a des peut-être pas l'UTMB parce qu'il y a des systèmes qui te permettent de ne pas y participer mais de passer de d'un je sais pas un 30 un 50 à ok je fais un 160 l'année prochaine j'ai l'impression de voir de plus en plus ça est-ce que c'est c'est faisable en trail est-ce que c'est dangereux est-ce qu'on devrait un peu avoir un message de attention quand même il faut des des paliers comment tu comment tu vois ça aussi dans ton dans ton monde dans le monde du trail l'évolution de tout ça bah c'est la même tendance et puis moi ce que j'ai envie de te dire c'est que bah aujourd'hui acheter un dossard c'est ça c'est facile alors il y a quelques courses aussi qui ont qui ont compris le problème et qui trouvent des moyens de limiter euh le manque d'expérience en demandant voilà une validation sur d'autres courses de moindre envergure avant d'aller avant d'aller faire le certaines courses ça pour ça aurait pu être aussi la même chose sur marathon de dire mais attends d'abord tu vas decourir un un un un demi-marathon avant de venir faire un marathon maintenant moi moi je je veux pas juger juste je constate et c'est mon a priori je juge personne chacun fait ce qu'il veut et puis je suis le plus mal placé pour juger des personnes dans le sens où la toute première course que j'ai fait de ma vie c'est un marathon donc voilà on va y venir juste après petit VO euh je je je termine mon propos aujourd'hui j'aime voir de l'inspiration autour de du sport avec des beaux messages et un des beaux messages c'est la santé et pour moi la blessure la douleur la douleur qui qui entraîne la blessure c'est pas un beau message au moment où on se parle il y a le marathon pour tous ce soir qui est un événement très inclusif et qui cette année a permis à de nombreux chanceux et chanceuses de courir sur les routes du marathon officiel à Paris mais j'en suivais beaucoup des personnes comme ça dans les TR qu derniè mois qui préparai ce marathon là qui était pas des coureurs je vais pas te lancer de pourcentage mais ce que je vais te dire c'est qu'il y a une large majorité de ces profils là qui ont partagé quasiment que des messages de bobo et franchement c'est pas un beau message c'est nul et j'ai mal C et j'ai mal là et j'ai j'ai le genou pété j'ai en fait oui c'est c'est c'est c'est ton choix je juge pas c'est ton choix mais c'est pas un beau message euh que tu transmets et c'est pas un beau message que tu te transmets à toi même aussi parce que qu'est-ce qui va se passer oui c'est génial tu vas pouvoir faire ta petite photo selfie avec ta médaille à la fin mais le ton corps et ta tête se rappelle du process que tu as fait en amant là le cheminement et quand le marathon est fini tu vas avoir envie de te remettre là-dedans non c'est dommage tu viens de rentrer dans un mode de vie peut-être que tu as fait un petit peu plus attention euh à ta nutrition euh à ton sommeil à ta récupération mais tu as été tu as eu mal tout le long ben après le marathon c'est fini c'est tellement dommage donc oui c'est possible d'aller faire un 160 km un 100 km un 80 km assez vite mais à quel prix c'est une fois que tu l'as fait tu es dégoûté et tu as plus envie et tu jettes tes tu jettes tes chaussures de course et tu fais plus jamais ça bah c'est dommage voilà je suis d'accord donc voilà notion de de santé est hyper importante et de relation saine avec son corps faut pas que ça devienne malsin parce que quand on se fait du mal du mauvais mal parce qu'il faut se faire mal à l'entraînement mais le bon mal euh ben pour moi c'est pas un beau message non je suis d'accord et en fait ça me fait penser au fait que bah quand on se prépare pour une course même si on a un objectif qui est performance en fait on va vivre l'entraînement de manière agréable plaisante on va se sentir en forme et en fait toute cette partie là que certains n'ont pas parce qu'ils veulent raccourcir le truc au au minimum et où en faire le moins possible mais juste potentiellement parce qu'ils savent pas c'est je encore une fois là c'est pas une critique c'est si on te donne pas le bon message qu'on te donne l'impression que c'est faisable bah du coup tu fais l'erreur parce que ça te S et on va y venir on a pu le faire donc encore une fois il y a pas de critique là-dessus mais c'est dommage parce que tu as pas cette expérience de moi ce que j'aime dans la prépa c'est arrivé au moment où tu dis waouh le pic de forme genre j'ai l'impression de courir de que c'est facile que c'est agréable en fait c'est ça que tu viens chercher aussi c'est ce moment-l où où tu rentres en symbiose avec ton corps de tout marche et il dure pas faut certains veulent faire durer les pics de forme à l'infini ça ne marche pas comme ça on est des cycles il faut redescendre pour remonter mais à chaque fois du coup on a aussi ce petit cool je vais aller rechercher cet état à nouveau et me remettre dans cette ces 1 2 3 mois qui sont vraiment très cool et ça je le souhaite à tout le monde parce qu'une fois que tu l'as vécu bah c'est là où tu as le blues de postcourse parce que tu dis ah c'est fini mais c'est pas grave parce que là tu dis bon bah du coup jeim aller le rechercher ça c'est écrire une belle histoire et oui c'est c'est c'est ça pour moi le beau message et c'est pas euh cette finalement message un petit peu de après c'est un peu malgré nous aussi on est dans une société de consumérisme et acheter un dossard comme ça pour faire un marathon de 3 mois pour plus tard pour moi ça reflète la ce qui'est devenu la société de consommation alors oui aujourd'hui tout va plus vite oui tout s accéléré oui on envoie plus des messages avec un pigeon voyageur on est capable de communiquer beaucoup plus vite avec la technologie mais la technologie nous permet pas de d'être capable d'aller faire euh de des courses de grandes distance du jour au lendemain le corp humain n'est pas technologique exactement il reste dans il il peut être aidé par la technologie mais il est pas technologique exact euh maintenant qu'on a dit ça je trouve le message est bon et pour déculpabiliser un peu parce que ok là ça peut donner l'impression que nous on sait c'est pas la vérité c'est juste qu'on est aussi passé par d'autres étapes de notre apprentissage et je vrais jouer un petit jeu des erreurs qui est on a une une particularité enfin une similitude point commun c'est que on a fait un premier marathon on va dire avec une prépa qui est très discutable une manière de gérer à cette époque parce que justement on était aussi dans ce bah je sais pas je je fais j'expérimente je regarde internet était peut-être aussi moins fourni à l'époque en en information et on a fait quelques erreurs euh je te propose qu'on fasse un un petit pingpong d'erreurs qu'on a pu faire qui montre que bah oui c'est ça ça arrive et c'est normal quand on n'est pas encore informé et euh bah de que les gens puissent se dire ah ils ont fait ça et ils ont quand même réussi à avancer derrière donc c'est pas grave si je fais des erreurs moi le but c'est aussi de déculpabiliser de se dire on fait tous des erreurs on en fera tous et c'est comme ça qu'on apprend au final donc moi mon premier marathon c'était en fait mon premier marathon pour donner le contexte je l'ai pas couru va comprendre pourquoi assez rapidement que je l'ai pas couru mais c'était 2015 toi c'était 2016 2014 ah c'était avant ouais c'était Montréal Montréal 2014 tout première tout premier dossard tout première course et du coup avant bon tu l'as fini toi ça c'est déjà une bonne chose mais tu l'as fini ça aurait pu ne pas se finir on va dire ah oui non c'est mal ou donc je te propose de commencer une petite erreur que tu aurais faite et qui et que tu ne conseillerais pas aux gens enfin que tu conseis aux gens d'éviter s'ils veulent avoir une belle belle expérience je vais essayer de le penser chronologique euh bah m'inscrire prendre mon tout premier dossort sur un marathon très grosse erreur TR très grosse erreur c'est vrai manque de progressivité dans dans les distances moi je te dirais j'ai pas eu ça parce que ça faisait déjà quelques années que je courais mais je te dirais que j'ai regardé 12 semaines avant la course les trois premières semaines j'ai fait 14 21 et 24 km donc j'étais et et je visais un sub 3h évidemment j'étais pas parti pour ça tombe r donc ça démarrit un petit peu ça démarrit lentement on va dire j'étais loin de ça ensuite quand je commence à courir ben pas programmation euh totalement au feeding alors j'ai je me rappelle pas du tout des volumes à cette époque de toute façon le volume était totalement limité par ma capacité à courir je t'avoue qu'après 3 4 5 km j'étais complètement à la rue en mars 2014 dans les rues annégés de Montréal euh mais voilà partir avec absolument zéro programmation et j'avais aucune notion à ce moment-là de d'une semaine type avec un peu de footing un peu de fractionné de de semaines longues en fait moi je partais juste le matin j'allais courir et puis je revenais quand j'étais mort quoi c'était ça en fait ce que beaucoup peuvent expérimenter au début hein donc moi je peux te dirais je suis revenu là-dessus je pensais qu'à l'époque j'avais des bonnes notions d'entraînement quand je regarde je me dis bah non absolument pas parce que je t'ai parlé de mes semaines 14 21 25 la 4è semaine je suis passé à 72 km donc x 2,5 sur le volume en une semaine oui belle progressionelle progression c'est ce qu'on veut faire exactement x 2,5 c'est très très beau ça oui pas mal bah du coup ça me fait penser aussi à cette notion de progressivité très vite évidemment après une de 3 semaines les bobos qui commencent à arriver et les gros gros bobo donc clairement la grosse erreur c'est cette règle des 3 t trop trop vite trop tôt donc trop trop de volume trop vite les paay beaucoup trop vite et trop tôt ben pas de progressivité donc on s un peu dans le temps mais en gros je vais te dire j'ai tout eu j'ai eu la double postit le double TFL la double t d'Ile et c'est quasiment tousû en même temps pendant la préparation donc autant te dire que courir là-dessus déjà une pri site c'est difficile un TFL c'est difficile une tin c'est difficile mais quand tu les as quasiment tout ça en même temps je peux dire que parfois le matin je me demandais si j'allais pas partir avec un fauteu rouleant pour mon entraînement c'est c'est drôle parce que moi la suite était est assez similaire parce que la semaine à 72 km bon on se doute bien comment ça va finir tout ça la semaine suivante je pars en vacances en Californie donc en plus je rajoute à ça de la marche tous les jours de la rando et une semaine à 72 km avec une sortie longue de 2h à la fin la première et ben le lendemain ça marche plus j'ai une voûe plantaire où je ne pose plus le pied par terre tellement elle est enflammée moi j'ai j'ai mis fin du Game à ce moment-là donc j'ai juste ça marchait pas j'ai dit bon ok j'arrête c'est mort toi tu as continué là-dessus tu as réussi à aller au bout de la prépa malgré tout ça écoute oui je suis allé au bout et puis euh c'est aussi aujourd'hui avec le recul euh une force euh que j'ai découverte alors attention elle peut elle peut mettre en péril ma santé mais c'est cette force mentale aussi d'aller au-delà de douleurs qui sont totalement incapacitantes pour s'entraîner dessus alors j'ai eu beaucoup de chance de passer au travers que ces periosti se transformment pas en fracture de fatigue parce que à partir du moment où la fracture arrive bon là pour le coup tu ne cours plus euh mais zéro plaisir zéro zéro plaisir dire j'avais le dossard je m'étais inscrit quand j'ai appuyé sur le bouton clic confirmer ça a mis quelque chose dans ma tête je suis devenu complètement taré je me suis dit faut que je fasse ce marathon là euh j' peut-être un moment de vie aussi de construction de doutes sur sur sur sur mes passions professionnel et qu'il fallait que je voulais je voulais me prouver quelque chose tu vois j'étais un petit peu dans une dans un moment un peu de transition de haine et où il fallait que je je m'exprime quelque part et et c'est ce qui m'a amené qui m'a amené à faire ça donc oui je suis allé au bout mais je peux te dire que du jour où j'ai eu la première douleur jusqu'au marathon il y a pas un jour où j'ai pas couru sans douleur je ne souhaite ça à personne euh parce que on revient au plaisir il y en a plus et de toute manière c'est pas sa dans tous les cas euh j'ai quand même eu après discutter quand même j'ai fini par rencontrer deux trois coureurs par-ci par là qui m'ont dit ah ça serait pas mal que tu fasses un programme d'entraînement donc voilà je suis allé avec ma petite carte d'abonnés à la bibliothèque de mon quartier de Montréal j'ai pris quelques livres de course à pied et puis le premier livre qui m'est tombé vers la fin des pages des fois il y a quelques programmes bah j'ai pris le programme voilà donc j'ai je suis devenu sérieux après mais attention je serais pas tombé sur le livre de jean-v Cloutier qui est très très connu au Québec avec ses ex courir au bon rythme je me rappelle le numéro le numéro 1 parce que je crois qu'il avait fait le de plus tard j'ai les deux à l'époque bah juste pourquoi j'ai ces livres là chez moi il y a de grandes chance que ce soit pour les mêmes raisons de c'est bizarre quand même ça marche pas falloir que je m'intéresse à tout ça et énorme erreur à ce moment-là c'est le choix de l'objectif de temps euh alors alors j'ai pas du tout eu de prétention en fait par rapport à mon niveau donc j'avais choisi 3h 00 juste parce que j'avais aucune idée mais vraiment aucune idée j'avais absolument personne dans ma communauté aucun ami aucune famille qui faisait de la course à pied j'avais aucune idée de ce que représentait courir marathon en 2h en 3h ou en 4h j'étais allé voir un petit peu sur sur le web j'avais vu que les les meilleurs coureurs au monde courit le marathon entre 2h 2h10 euh que une moyenne de personnees faisait ça 4h que les barrières horaires étaient à 5 6h je me suis dit allez je coupe la poire en de au milieu 3h allez ça va à peu près le faire et et très grosse erreur parce que quand je suis rentré dans le programme d'entraînement mais il y avait des PAAC finalement associés à courir à c'était combien 420 du kil je crois 3 He je MPP plus 417 de tête ouais voilà quelque part par là et donc je faisais du du pace à cette vitesse là sur des longues sorties le weekend et c'était mon corps était pas du tout prêt à ça quoi donc j'ai juste rajouté un peu de charge quoi légèrement légèrement mais c'est marrant moi totalement inverse que justement j'ai pris mon profil sur les distances en dessous j'ai dis bah ok ça fait 3h bah c'est bon on y va ça ça va passer que le marathon et je reprends le deuxième celui que j'ai vraiment terminé j'ai pas appris de la première prépa parce qu'en fait j'ai reproduit grosso modo la même chose j'ai je faisais du duatlon à l'époque et je me suis dit ouais mais le travail à vélo ça va remplacer la course donc ça va très bien marcher donc j'ai 20 km par semaine pendant pas mal de semaines de la prépa et ben ça ne fonctionne pas le le corps a besoin de course à pied pour apprendre la course à pied oui on peut faire du cardio du respiratoire ailleurs mais les chocs de la course si on les a pas un marathon il faut taper il y a pas de il y a pas de il y a pas de surprise làdessus la bière de récupe attends j'ai une bonne anecdote pour ça ah j'ai vraiment une très très bonne anecdote de ça mais ça c'est ce qui quand même incroyable j'avais tellement aucun niveau d'apprentissage et de connaissance sur ce Mondel qui est le sport d'endurance qu'à ce moment-là je te promets tiens-toi bien que j'étais convaincu dans ma tête que prendre une petite bière après l'entraînement faisait du bien que c'était bénéfique pourquoi parce que je venais j'avais joué quelques années au rugby dans mes études à Grenoble et on disait voilà ben une bière c'est bien parce que d'un côté tu as beaucoup de glucide dedans donc c'est c'est des sucres pour récupérer et de l'autre côté il y a un peu d'alcool pas beaucoup dans la bière pour venir un petit peu détendre tes muscles et c'était une conviction que j'avais ça m'arrangeait bien finalement hein parce que parce que là on arrive à l'été à Montréal et puis tu l'as connu he quand l'hiver les animaux y bernent l'été ça bâtit fol donc les petites terrasses qui sortent les bières ben moi ça m'arrangeait bien et plusieurs fois par semaine ben voilà j'allais prendre ma bière de récupe post entraînement avec mes potes comme j'ai dit ça m'arrangeait bien mais il y avait aussi un côté de performance dans ma tête très grosse erreur très très grosse erreur le niveau inflammatoire à ce moment-là surtout aujourd'hui on sait que le le sommeil qui est un des éléments importants de la récupe est extrêmement perturbé par même un peu d'alcool bon bah oui et puis tu parles de sommeil parfois il y avait pas une seule bière de récup ce qui fait que il y avait pas de sommeil la petardait un peu il y avait moins de sommeil donc autant te dire que très très grosse erreur la récupération était réduit au néant voilà tout ça pour dire que c'est pas parce qu'on fait des erreurs et même potentiellement plein d'erreurs à un moment qu'on va pas apprendre progresser s'améliorer donc j'en vois certains qui des fois se se flagellent beaucoup en ah là là j'ai fait des erreurs Mach d'une peut-être que tu savais pas et si tu sais pas bah c'est une erreur c'est pas grave en fait par définition on peut pas c'est pas une erreur si on ne sait pas qu'on l'a fait ou en tout cas une fois qu'on sait c'est là où il faut arrêter de la faire par que dire bon ou conscien conscient de manière consciente se dire ok ça je l'accepte parce que potentiellement ma pratique moi c'est pas je suis pas 100 % orienté courseap pied j'ai envie de vivre aussi j'ai envie de prendre ma petite bière il y a pas de problème avec ça en fait c'est ok aussi juste dans le fonctionnement qu'on connaît du corps on sait que c'est loin d'être optimal et il faut le on peut pas espérer en faire beaucoup en sport et faire beaucoup de choses qui qui potentiellement amènne un stress supplémentaire au corps bien sûr mais c'était c'est des très très grosses erreurs des gros pavés mais aujourd'hui je regrette pas parce que ça permet aussi euh d'expérimenter où sont tes limites on a tous des limites différentes euh et et on a beau dire que c'est bien pas bien expérimenter aussi pour faire des erreurs et puis ressentir la douleur ressentir le manque de récupération ressentir la fatigue nous permet de conscientiser de comprendre où sont les limites et peut-être que voilà à ce moment-là aussi j'avais une limite de charge mécanique qui était plus élevé qu'un collègue qui m'a permis d'aller faire ce marathon de Montréal sans sans vraiment avoir une blessure incapacitante donc de l'avoir vécu aussi m'a appris que ok j'en ai trop fait certes j'étais passé j'étais passé la la la ligne rouge et puis j'aurais pu me faire très mal par contre je sais où allelle est cette ligne rouge ouais je je suis d'accord avec ça parce que moi je m'en souvient de ce premier marathon terminé dans le sens où au 30e j'étais cuit musculaire en musculairement énergétiquement parce que le ravitaillement c'est pareil je travaillais pas ça donc mais tu après une fois que tu l'as fait tu dis ça dépend soit tu dis j'arrête la cour parce que je vois pas pourquoi je m'inflige ça soit tu dis attends il y a quand même des trucs que j'ai pas j'ai pas dû comprendre dans l'histoire parce que tout le monde finit pas comme ça et et au final tu te rends compte que c'est pas si compliqué que ça mais quand tu regardes à enfin à postéior ouais pas 5 ans après plus que ça tu dis ah oui c'est totalement déconnant mais juste avec ma compréhension de l'époque bah c'est ce que c'est ce que je faisais et le but c'est d'essayer d'amener aux gens tous les petits les petites erreurs qui peuvent qui pourrai faire parce qu'ils savent pas au moins de leur dire bah voilà tu sais maintenant tuen feras peut-être d'autres tu peut-être certaine de cell-là quand même parce que tu disas oh mais ça va c'est mais c'est pas grave au moins te faire gagner du temps sur sur le côté difficile que que la course peut avoir si on fait les les mauvais choix enin moi c'est ça ma philosophie c'est d'essayer de dire aux gens voilà vous savez essayez de faire au mieux ça sera pas parfait dans tous les cas parce que même quand tu sais tout tes courses sont pas parfaites il y a plein de trucs qui sont c'est le la petite adrénaline du jourg tu disais le petit challenge de exact tu sais qu'il y a des choses à qui vont être à ce que j'aime bien aussi c'est que faire ces erreursl ça permet de challenger ta passion ouais et euh je suis convaincu que ta vraie passion la passion est plus forte que la souffrance euh ce qui veut dire que tout à l'heure je disais ah c'est dommage d'aller faire un marathon tout de suite le marathon pour tous so un ultra parce que tu vas partager des messages qui sont pas santé et peut-être après la course tu vas [ __ ] tes baskets au placard et plus jamais tu vas courir j'ai souffert pendant 6 mois avant le marathon mais vraiment j'ai souffert j'ai souffert le jour du marathon je suis arrivé j'ai dit plus jamais 5 minutes après j'étais déjà sur le web à chercher un autre marathon donc c'est là que je veux dire que la passion est challengée par la souffrance et et c'est là que tu dis ah ok là il y a quelque chose qui s'est passé c'est donc ça ma vraie passion c'est je trouve ça très bien pour terminer leséchange qu'on a aujourd'hui je juste te poser une dernière question allez pour terminer ça mais on n pas parlé de ce premier trail par que je a déjà parlé beaucoup ailleurs donc je vais pas voul le réaborder ce premier ce 80 km de l'UTC que tu gagnes sans vraiment savoir où tu en étais dans la course qu'est-ce que tu dirais au Mathieu de ce moment-là qui découvre cette passion pour le le trail au-delà de la course àis en général et qui se dit il y a quelque chose à faire par là c'est pas si loin mais quand même tu as tellement vécu de choses depuis que tu lui dirais tu dirais quoi écoute imagine tu esis sur la ligne de départ de l'ultra trail haricana uthc euh prêt pour partir en 80 km je dirais tu es bien sûr de vouloir prendre le départ parce que ça va changer ta vie ça va changer drastiquement ta vie tu es vraiment vraiment sûr là tu la kiffes tu la kiffes ta vie ou pas tu es bien dans ton petit confort là tout va bien parce que là attention he tu pars là et ça va tout changer tu vas pas partir à 40° 90 tu vas partir à 180° après cette d'arrivée et je pense que j'aurais pris le départ quand même j'espère bien et il y en aura plein d'autes encore des des belles aventures des belles courses des récits et c'est ce que c'est ce qui plaît aux gens que tu puisses justement retraner à ce que tu fais leur faire vivre une ton truc et que tout le monde puisse se reconnaître au moins dans le ah j'aime ça j'ai envie d'y aller continue de faire ça moi ça m'inspire et je sais que ça inspire beaucoup de gens merci Matthieu c'était très cool d'avoir pu échanger pendant 2hur au final ça a bien c'est passé vite merci beaucoup merci à toi et puis rendez-vous dans les sentiers yes avec plaisir