le Premier ministre LEGO a salué des avancés dans le dossier de l'immigration après sa rencontre hier avec le Premier ministre trudau à Québec malgré l'offre de 750 millions de dollars d'Otawa à Québec pour compenser les coûts encourus pour l'accueil des demandeurs d'asile le Premier ministre Lego soutient qu'il reste beaucoup de travail à faire François Lego demande à Ottawa de convenir d'objectifs chiffrés il a notamment exigé que le Canada diminue de 50 % d'ici un an le nombre de demande as qui AR au pays on a obtenu certaines avancées mais il y a encore beaucoup beaucoup de travail à faire le gouvernement fédéral s'engage à réduire de façon j'utilise ces mots de façon significative le nombre de résidents non permanents à court terme donc on salue cet objectif mais malheureusement il y a pas de chef je retrouve la ministre de l'Immigration du Québec Christine fr bonsoir madame la ministre oui bonsoir alors Otawa accepté plusieurs de vos demandes mais pas d'objectif précis pour réduire de 50 % d'ici 1 an le nombre de demandeurs d'asile qui arrivve au Québec à quel point cette cible est importante pour votre gouvernement bah c'est très important on a besoin non seulement des engagements de principe là de la part du gouvernement fédéral mais également des cibles chiffrées et des échéanciers serrés parce que la situation est urgente il faut absolument changer la donne au Québec parce que là on a un trop grand nombre de demandeurs d'asile pour notre capacité d'accueil ça fait déjà plus d'un an que l'on qu'on le dit plus d'un an qu'on soulève l'importance d'aller de l'avant avec une mécanique de répartition des demandeurs d'asile à l'échelle du Canada avec la nécessité de réduire aussi le nombre d'immigrants temporaires au Québec parce que sous plusieurs angles en fait la situation est devenue intenable que ce soit au niveau du logement hein il faut voir que l'ensemble de ces personnes la très grande majorité recherche des logements abordables or il ne s'en trouve plus que plus euh plus en grand nombre que ce soit dans le Grand Montréal ou même dans l'ensemble des des régions du Québec la situation est très très serrée euh du côté de l'habitation aussi au niveau budgétaire ça crée un poids important prenons par exemple l'aide sociale au Québec on a maintenant 30 % des prestataires de l'aide sociale qui sont des demandeurs d'asile ça génère des coûts considérables on estime que ça va atteindre un demi milliard en en 2024 seulement pour l'aide sociale alors ça crée une pression importante sur nos professeurs également sur notre système d'éducation parce qu'on a l'équivalent de 1200 classes d'accueil et de francisation pour les enfants des demandeurs d'asile ça fait en sorte d'amener énormément de professeurs dans les services à octroyer aux demandeurs d'asile alors que nous sommes en pénurie de professeurs pour le système d'éducation classique la normale québécois donc bref ça fait sous plusieurs angles une pression considérable même sur les organismes communautaires on avait d'ailleurs un des plus grands organismes communautaires sinon le plus grand de Montréal qui la semaine dernière s'exprimait dans les médias pour dire qu'ils étaient plus en capacité d'accueillir adéquatement les gens qui se présentent chez eux alors qu'ils ont des ressources énormes considérabl donc bref sous tous les angles la situation est arrivée à un point critique et il faut faire en sorte que les demandeurs d'asile soient davantage répartis parce que lorsqu'on regarde les toteau et ben le Québec et l'Ontario actuellement assume 89 % de l'accueil des demandeurs d'asile au Canada c'est trop pour deux seules provinces il faut que ce soit réparti davantage cette pression et même chose du côté des travailleurs étrangers temporaires il faut encore là réduire le nombre de personnes il y avait une croissance très très importante au cours des dernières années par parulièrement les deux dernières années bon parlons donc de cibles le Premier ministre Trudeau dit qu'avant de fixer des cibles il a besoin de voir votre plan il a besoin de voir que votre gouvernement ajuste ses cibles il rappelle que vous avez le contrôle direct ou indirect sur la sur plus de la moitié des immigrants temporaires au Québec est-ce que vous allez ajuster vos cibles bon je ne vois pas d'une part en terme de plan pour réduire les demandeurs d'asile en quoi le gouvernement fédéral a besoin de voir un plan du Québec je veux dire on cumule les demandeurs d'asile dans l'accueil de demandeurs d'asile depuis 2017 on développe notre service notre bouquet de service auprès des demandeurs d'asile on demande à couper de moitié au cours de la prochaine année le nombre de demandeurs d'asile qui sont au Québec pas besoin d'avoir un plan mis de l'avant par le Québec pour décider d'aller de l'avant au fédéral sur cette questionl pour ce qui est des travailleurs du programme mobilité internationale PMI il faut voir que c'est le le programme qui groupe le plus grand volume de travailleurs étrangers qui temporair qui viennent au Québec nous on a un programme qui s'appelle le ptet programme de travailleurs étranger temporaire qui est beaucoup plus petit alors le programme qui euh émane du fédéral il n'est pas nécessairement en lien avec des situations de pénurie dans l'économie c'est le cas pour le programme qui relève du Québec il répond vraiment à des besoins euh d'employeurs qui sont en situation de pénurie ou de grande pénurie dans secteur d'activité et qui concerne pour une grande part aussi des secteurs je dirais stratégiques comme par exemple la santé euh l'agriculture ou encore l'éducation l'aérospatial ce n'est pas le cas pour les gens qui travaillent qui viennent à travers le programme fédéral donc c'est important que du côté du programme fédéral il y a des réductions considérables on demande une réduction de 50 % nombre de personnes qui viennent à travers le PMI et les profils donc sont différents pour ce qui est du programme qui relève du Québec alors alors il faut pas s'attendre à avoir nécessairement le même niveau de réduction qui soit requis pour le programme qui relève du Québec pour cette raisonlà on doit tenir en compte les impacts que ça aura sur l'économie et c'était le ministre M lui-même qui me le rappelle me le rappelait l'importance de tenir compte des impacts sur l'économie or l'impact sur l'économie des travailleurs qui viennent à travers le programme du Québec est différent très différent de ceux qui viennent à travers le programme fédéral alors vous mentionnez le ministre de l'Immigration fédérale Marc Miller il était à notre émission récemment il a dit qu'il était confiant pour la rencontre qui s'est passée mais qu'il n'était pas naïf il a eu des mots assez durs envers le Québec il dit qu'il ne sous-estimit pas la capacité de votre gouvernement de faire du théâtre politique dans le dossier comment vous réagissez au propos de Mark Miller qui vous reproche dans le fond d'exagérer dans le dossier de l'immigration écoutez les dépenses que l'on a cumulé au cours des trois dernières années euh et qui totalise plus de 1 milliards de dollars ce sont des dépenses que nous ont fait parvenir les différents ministères concernés ministère de l'Éducation ministère qui est responsable de l'aide sociale ministère responsable de la santé donc c'est des dépenses réelles qui ont été assumés engagé par le Québec ces trois dernières années 2021 à 2023 alors quand on parle de théâtre je vois pas de de théâtral là-dedans vraiment c'est des dépenses déjà réalisées assumées étiquetées en lien avec avec des demandeurs d'asile si on ne peut plus concret quand on parle d'aide sociale en ce moment en 2024 on a 29 % des prestataur qui sont à l'aide sociale qui sont des demandeurs d'asile on estime que si la tendance se maintient en 2024 on atteindra presque le demi milliard de dollars de dépenses que pour l'aide sociale en 2024 si le ministre M veut avoir la liste des personnes qui reçoivent un chèque on va en faire la demande mais je pense pas qu'on en soit là vraiment c'est du très concret il y a aucun théâtre là-dedans c'est du véridique et c'est des dépenses qui sont assumées par les Québécois et il y a pas de raison pour que ce soit les contribuables québécois qui assument ces dépenses-là au nom du Canada on assume un rôle déjà fort important généreux qui exerce une pression considérable sur nos ressources humaines sur nos services publics en plus il faut payer pour offrir ces services-là parce que le le le fédéral refuse de nous nous rembourser entièrement c'est franchement euh un peu gonflé comme approche je vous dirais bon est-ce que c'est réaliste de penser que le gouvernement Trudeau va accepter votre demande de réduire de 50 % le nombre de demandeurs d'asile ben moi je pense que c'est réaliste on a une discussion maintenant depuis un mois eu avec les autres ministres de l'immigration du Canada et le fédéral monsieur Miller s'y trouve et on a convenu de tenir des des rencontres très serrées au 2 semaines et d'ici la fin du mois d'août on va clore nos discussions et normalement les recommandations que l'on adoptera seront mis mise en vigueur dès septembre prochain alors je sens que le ministre Miller est volontaire pour agir rapidement euh nous le souhaitons ardemment c'est impératif que ça aille de l'avant rapidement et je vois qu'il y a une ouverture de la part des des ministres de l'immigration des autres provinces plusieurs se sont montrés ouvertes à aider à solutionner la situation et à accueillir davantage de personnes demandeurs d'asile chez ell il faut voir que plusieurs autres provinces expérimentent des des pénuries de main d'œuvre et les demandeurs d'asile ben ils ont quand même des compétences euh donc ils peuvent intégrer le marché du travail dans la mesure où ils ont un permis de travail qui leur est délivré on demande d'ailleurs au fédéral d'accélérer l'émission euh des des permis de travail et ça a été accepté là ils ont convenu de de de faire ça dans un délai de 30 jours à partir d'octobre prochain c'est une bonne nouvelle en soi ça va aider à l'intégration dans le marché du travail et à la réduction des coût en terme d'aide sociale bien entendu donc euh moi je suis confiante qu'à la fin du mois d'août on va avoir euh convenu de d'une entente avec les autres ministres de l'immigration du Canada et que le fédéral sera au rendez-vous pour mettre ça en œuvre dès l'ut alors venez juste de mentionner le délai de traitement euh le fédéral propose une réduction du délai de traitement des demandeurs d'asile soit de traiter 20 % des cas en moins de 9 mois actuellement l'attente est bien plus longue elle peut être de 18 à 20 mois quel impact est-ce que ça ça va avoir réellement sur le terrain c'est majeur parce que si le fédéral réduit de manière significative les délis d'attente et je pense que 6 mois ce serait un délai respectable et ben ça va permettre d'une part de statuer sur euh l'acceptabilité des demandes d'asile que reçoit le fédéral parce que tout le temps de l'étude des dossier qui dure actuellement 1 an et demi les gens ne savent pas s'ils seront reconnus comme demandeurs d'asile ou pas or s'ils sont déboutés s'ils sont refuser ils doivent quitter le territoire canadien donc à partir du moment où ils quittent le territoire canadien s'ils obtiennent leur réponse en dedans de 6 mois et ben c'est sûr que ça va réduire la pression sur le Québec au niveau des différents services qu'on offre aux personnes qui sont en attente de leur réponse à type de demandeur d'asile aussi si les les demandes sont traitées plus rapidement mais ça va faciliter l'intégration dans la société québécoise de ces personnes parce que quand on est incertain au niveau de son statut et bien c'est sûr que c'est plus difficile de s'intégrer si ça tarde trop longtemps avant qu'on ait un permis de travail et ben les personnes peuvent être tenté de s'intégrer dans l'économie haut noir informelle où les conditions salariales ne sont pas adéquates les conditions de travail ne le sont pas plus et où en plus il y a pas de versement en impôt au gouvernement donc c'est pas ce qu'on souhaite on souhaite vraiment que les choses soient faites de manière rapide adéquate et avec la qualité de de service que que l'on à laquelle on aspire mais qui est maintenant difficile à rendre du fait du trop grand nombre de personnes qui on des besoin