A LaRef, le président du Medef tacle le programme du NFP

19h 21h pierre de Villen toujours en compagnie de Gilles Boutin du Figaro et du camarade d'Olivier d'artigol je dis pas ça pour pour les raisons que vous savez je voudrais qu'on justement qu'on parle de du président du Medef qui lui aussi a taclé le programme du NFP ce matin dans Le Figaro c'était pas un hasard du calendrier puisque le mdeef tient chaque année une ref une une réunion des entrepreneurs de France sur l'hippodrome de lanchamp où sont arrivent tous les les grands patrons du du CAC 40 mais aussi les ministre tout à l'heure il y a eu une ovation pour pour Bruno Le Maire écoutez ce que disait Patrick Martin à la ref à l'hippodrome de lanchamp justement c'était tout à l'heure face aux théories et propositions pemptoires si éloigner de nos réalités musclons nos analyses et nos positions il y a urgence en effet les derniers débats électorau n'ont pas traité d'innovation d'industrie de formation de concurrence internationale d'investissement de prix de l'énergie et j'en passe même même l'emploi n'a pas été un sujet central Patrick Martin qui ce matin était l'invité de nos confrères de France Inter et voilà ce qu'il dit du programme du nouveau front populaire plus d'impôts si on charge la barque en annulant la réforme des retraites en augmentant le le SMIC à la seule charge des entreprises et cetera immanquablement ça va impacter les décisions des entreprises il y aura moins d'argent dans les entreprises pour embaucher il y aura moins d'argent pour investir et il y aura moins d'argent pour augmenter les salaires écoutez je suis désolé ça va précipiter des dépôts de bilan avec l'augmentation du SMIC je peux vous dire que dans le la restauration collective la sécurité la propreté mais aussi le bâtiment la grande distribution ça ça ne sera pas économiquement insupportable bon on peut pas mettre tout le monde d'accord mais comment est-ce qu'on peut ne pas dire qu'il a raison Patrick Martin Gilles Boutin les patrons sont en guerre quand on l'écoute on sent qu'il est déterminé et qu'il se fait il se porte il se présente comme la voix de la raison mais ce qui est extrêmement frappant je trouve dans sa rhtorique c'est qu'il parle de d'ordre de bataille pour faire face à une menace de gauche un péril de gauche et c'est assez marquant il parle aussi de créer un collectif avec les autres fédérations patronnal plus petite avec lesquelles ils sont pas toujours d'accord on sent que le surout qu'on sait que Patrick parttin a été très engagé dans les fédérations justement dans dans le dans le territoire français qui n'a pas été toujours le cas de tous les présidents du medf absolument et et de de ce dialogue est censé naître un nouveau front qui s'ajoute à tous les fronts qui ont qui existent déjà donc le Front républicain le front antilfi voire le front anti-gauche et maintenant c'est euh le front euh le front antiéraison le front antiémagogie économique et je trouve que c'est symptomatique de cette période on est dans une polarisation extrêmement forte des discours politiques je pense par exemple à siioti qui lui a dit c'est la gauche dans son ensemble qui est dangereuse alors qu'avant bon le PS ne le qualifiait pas de dangereux quand il était au pouvoir désormais il est dangereux parce qu'il est considéré sous la coupe de LFI et Patrick Martin dans son discours nous donne à voir un un ordre de bataille qui a vocation à faire du lobbying à rappeler à l'ordre les personnes qui partiraient dans des les les politiques qui partiraient dans des aventures un peu trop hasardeuses en terme de de de notions et donc ils sont partis pour nous faire du lobing et nous faire refaire un cours à tous national des bonnes pratiques économiques mais peut-être que c'est salutaire parce que ce qu'il dit est nécessairement le reflet d'une extrême inquiétude et l'inquiétude elle est d'autant plus nourrie que actuellement la plupart des entreprises sont extrêmement attentistes elles regardent ce qui se passe déjà je pense qu'elles sont soulagées de savoir que ce ne sera pas un gouvernement casté maintenant elles attendent de voir dans quelle direction ça va aller et je pense que si Macron se plutôt vers la droite ce qui permettra à Macron de préserver ses propres acquis en terme de réforme notamment la réforme des retraites et aussi de pouvoir enfin appliquer la réforme de la science saage ils seront extrêmement soulagés et ils n'attendent qu'une chose c'est que ça dans cette direction là il y a un paradoxe en France c'est que d'un côté on n'aime pas les patrons on naime il y a C Olivier d'artigol il y a ce il y a cette ce narratif souvenez-vous dans au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable de Romain Gary il y a ce père qui qui raconte à son fils regarde en France aux États-Unis plutôt aux États-Unis quand il y a un type qui roule avec une une cadiaque àouge j'ai d aussi un jour j'aurai une cadiia entrepreneuriat en France il a un type qui arrive qu'est-ce qu'il fait avec cette grosse bagnole il peut pas rouler en de chevaux comme tout le monde il y a il y a il y a cette je je cite souvent cette référence mais c'est c'est tellement et paradoxalement il y a les startupers et Elisabeth Assayag en fait la démonstration tous les soirs à 21h sur Europe 1 qui sont là des gens qui montent leurs boîtes qui sont aidés par des entreprises par la BPI il y a aujourd'hui et on c'est une information qui est tombée plus 18 % de faillite d'entreprise c'est-à-dire que sont des sont des PME des TPE des ETI des des patrons qui sont là qui n'arrivent pas à se pays qui n'arrivve pas qu'est-ce qui se passe avec les patrons est-ce qu'on écoute encore les patronsux vous rassurer je ne viens pas dans ce studio le couteau entre les dents et pour moi l'univers patronal n'est pas uniquement un idiot à Paris quand monsieur deer convoque un peu ses ouvriers en grève en leur disant fini la petite auto fini le tout ce qu'il dit en disant allz au boulot que ça que ça que ça que ça que reprenait l'activité je n'ai pas cette image là ça saute et que ça saute mais je n'ai pas cet image là mais j'aimerais quand même qu'on puisse demander à Monsieur le patron des patrons du MF est-ce que la politique de l'offre qui est mené depuis 2017 qui pour résumer est une politique pro business avec la réforme de la fiscalité qui a été très favorable qui aurait dû amener du ruissellement aujourd'hui je vois qu'il y a 200 milliards par an d'aide aux entreprises est-ce que toutes ces aides aux entreprises ont leur efficacité aujourd'hui je vois que la politique de l'offre soustrait à nos recettes fiscales 60 milliards par an est-ce que c'est véritablement raisonnable alors il y a en effet des patrons vous venez les citer qui se battent qui sont ce tissu de PME PMI quiire grande majorité qui ne ser qui se ce pas toujours dans les discours tenus sur la pelouse de Longchamp je je peux vous l'assurer ça serait intéressant d'ailleurs le monde patronal ça n'est pas que le MF en terme de de représentativ même chose du côté des agriculteurs il y a la FNSEA et puis a les autres ex et donc je le trouve sur certaines de ces intervention si ce n'est dogmatique en tout cas nous disant surtout ne toucher à rien mais il y a il faut peut-être questionner l'efficacité de cette politique depuis 2017 oui Jill Boutin tout n'est pas parfait effectivement par exemple vous avez les fonds àouer à à l'apprentissage qui sont réduits donc effectivement les les soci les entreprises ne sont pas toujours soutenu après maintenant on a quand même les chiffres du chômage qui étaient en N amélioration ces derniers temps et ce que je trouve qui qui est vraiment visible c'est surtout cette dichotomie entre le dogme porté par le discours de gauche face au principe de réalité qui est présenté par le MDEF parce que vous le le le libéralisme dans certains de ces aspects N pas un dogme puisque il peut l'être effectivement vous avez raison il peut l'être on peut avoir une croyance extrêmement poussée là-dedans cependant je trouve que compris des économistesbéraux y compris des économistes libéraux qui sont pas des kénésiens qui disent sur répartition travail capital il va falloir un peu rééquilibrer on va dans le mur absolument mais on est quand même dans la confusion entre la quantité qui est proposée par la gauche c'està-dire le augmentation des impôts augmentation du nombre de fonctionnaires et qui ne prend pas en compte le facteur humain en face on est d'accord que c'est pas le nouveau front populaire qui va rétablir ce cet équ libre absolument pas on va le creuser de manière monumentaleerez pas cette réponse vous ne m'arerez pas cette réponse je pense qu'il existait par le passé un compromis historique ouais le père d'assaut par exemple quand il convoquait les syndicat il disait bon il y avait vousz dire que c'est du paternalisme ça je peux ça je peux pas et il y avait un intérêt de de un conflit de classe mais des fois ça atterrissait sur du compromis les choses étaient plus simple je suis désolé de dire ça je joue au vieux combattant mais peut-être qu'on avait pas les fonds de pension qui pas c'était mieux avant c'est que c'était une autre époque Ctait oui mais elle avait sa forme d'efficacité et puis il y avait un modèle unique dans l'entreprise aujourd'hui les entreprises sont sont sont multiples c'est pas exactement les gens allaient regarder c'était vous me parlez des vous me parlez de Marcel d'asso c'est on l'impression d'être dans un film de claud sa avec les assierries quoi c'est le capitalisme dans sa forme aujourd'hui il y a trois il y a trois startuppers qui ont une idée une sortte de Polytechnique qui vont voir une banque ils ont ils ont ils ont un ordinateurdi est-ce qu'aujourd'hui un capitalisme dans sa forme financiarisée courttermiste je connais des entreprises en barne qui ont été racheté par des fonds de pension qui n'ont jamais vu le représentant de ce fond de pension et qui se sont fait euh faire du mal par ce type de d'investissement cependant en face la gauche ne propose pas de réflexion sur l'efficience de la de de de de l'argent public c'est ça c'est ça c'est le l'angle mort absolu c'est-à-dire qu'il ne croi que à l'impôt l'impôt il ne nous explique pas comment ils vont l'utiliser