Abbé Pierre : levée du délai de communicabilité des archives

en 1958 l'archevêque de Paris le cardinal Feltin écrit au ministre de la Fonction publique pour le décourager de lui accorder la Légion d'honneur il décrit la baé pierre comme un grand malade ça fait quand même beaucoup pour un seul homme monsieur pépin c'est enfin tout ça c'est très vrai on l' lu tous dans dans les journaux tout le monde enfin visiblement des historiens le savaient des historiens aujourd'hui le savent mais personnellement en 58 je n'étais pas né je suis n en 62 excusez-moi donc je ne sais rien de tout ça aucun évêque aujourd'hui en fonction en France n'avait plus de 10 ans à cette à cette époque là donc honnêtement nous n'en savons rien de tout cela et les biographies nombreuses qui ont ét écrites sur la BA pierre que je sache ne disent rien de de tout cela donc la question la question pour moi aujourd'hui si vous permettez on peut toujours parler du passé mais je vais pas refaire le passé dans lequel je n'étais pas ce que je peux vous dire c'est que ce qui est impressionnant c'est que des femmes n'ont pas pu parler à cette époque et ce que nous pouvons constater c'est que aujourd'hui il est enfin possible de parler je crois quand même que les décisions prises par l'Église catholique avec notamment lacia sous la pression il faut le reconnaître de la parole libérée mais néanmoins nous avons mis en place un certain nombre de dispositifs qui permettent à des personnes qui ont été agressées de parler ce qui n'était pas possible en 56 57 58 l'est aujourd'hui nousons poursivre ce qui est vraiment pour nous je trouve un pour nous je veux dire pour l'Église mais je dirais quand même pour toute la société un fait un faire réfléchir c'est comment est-ce qu'on a pu tellement s'intéresser à cet homme et que jamais des personnes qui en ont été victimes qui ont eu à souffrir de lui a réussi à se faire entendre c'est pas pas donc aujourd'hui nous sommes capables de créer nous je dis un peu l'église mais aussi la société un climat dans lequel des personnes qui ont été victimes peuvent enfin parler et ça c'est un pas en avant considérable et c'est sur ce pas là que nous évêque de France aujourd'hui en responsabilité nous nous nous bâtissons nous agissons et nous travaillons pour que de manière durable de tels comportements ne puissent pas se produire en tout cas que le suivi soit assurée