Dissolution : Gabriel Attal était contre (info LCI)
Published: Jun 09, 2024
Duration: 00:09:48
Category: Entertainment
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[Musique] ce qui est sûr c'est que les avions ont divergé lorsque Emmanuel Macron fait venir les principaux cadres de sa majorité notamment son premier ministre hier soir beaucoup ne s'attendent pas à un tel retentissement un tel séisme le Premier ministre a d'ailleurs marqué en privé sa désapprobation vis-à-vis de la l'idée émise par le Président de la République il a essayé de le dissuader de procéder à une dissolution mais rien ni fait le président de la République Emmanuel Macron avait déjà pris sa décision c'était trop tard tous ceux qui l'ont vu dans les minutes entre cette décision et son annonce à 21h assure qu'il était trop tard pour le faire changer d'avis même il a elbron Pivet la présidente de l'Assemblée nationale a bien tenté de solliciter un tête- à-tête pour lui dire sa position une coalition plutôt qu'une dissolution en 20ain et donc ce matin même les plus rétisents doivent prendre acte de cette décision repartir au front reprendre leur fusil pour partir à la bataille face aux oppositions de gauche comme de droite et d'extrême droite avec une campagne qui s'annonce très courte Mathilde Guénégan en parla à l'instant seulement quelques jours pour présenter des candidatures en coulisse beaucoup de tractations ont commencé pour identifier les députés de la majorité sortant qui accepteraient de repartir lesquels aussi libéreraient des circonscriptions et puis aussi pour identifier les députés républicains ou socialistes qui accepteraient un accord de coalition avec le gouvernement puisque le parti de Stéphane séjourné a prévenu hier que s'ils acceptent un pacte en quelque sorte avec Emmanuel Macron ils n'auront pas de candidats de la majorité face à eux dans leur circonscription merci Mathieu des moulin depuis l'hôtel de de Matignon et merci à Damien furau de nous avoir rejoint est-ce qu'on sait Damien comment il a justifié le chef de l'État auprès de ses équipes les plus proches et notamment le Premier ministre de son choix de dissolution oui en fait le le le résultat de l'élection européenne a été jugé comme trop important pour passer outre et donc le chef de l'État a pris cette décision une décision effectivement comme nous le dit Mathieu des moulin qui a été mûement réfléchi parce que on a senti la vague monttere ces derniers jours et même ces dernières semaines au sommet de de l'État et et donc euh ne pas faire comme si de rien n'était même si Emmanuel Macron nous avait expliqué il y a peu de temps que un scrutin européen ne pouvait pas avoir de déclinaison européenne il était en fait voilà de de de répercussion nationale il était simplement dans une stratégie de de de communication de de campagne euh mais il savait que et bien l'action de son exécutif emmené par Gabriel Atal ne pouvait pas durer plus longtemps c'est pour cette raison qu'il a pris cette décision dans un certain secret en mettant dans la confidence quelques personnalités seulement de son plus proche entourage et certains jusqu'à la dernière minute ont tenté effectivement de l' disuadé Valérine ta bonjour à vous merci d'être d'être avec nous si on comprend bien comment ça s'est passé ça vous voudrait dire en fait que le chef de l'État qui n'aime pas réagir sous la contrainte et au dernier moment on en on l'a beaucoup beaucoup dit depuis le temps qu'on le connaît maintenant il aura pardonnez-moi de mon expression mais un peu grillé la cartouche à tal qui ne serait au cas où rester à Matignon que 4 mois finalement alors ça on verra d'abord parce que les élections législatives n'ont pas eu lieu qu'on ne sait pas comment va se passer cette campagne il faut pas non plus se dire que tout est perdu forcément pour le camp présidentiel ou que tout est gagné pour le camp du rassemblement national ou des autres for formation on va c'est court 20 jours euh on va voir comment comment ça va s'organiser et le côté il ne fait rien sous pression il attendra il va enjamber cette élection que nous avons tous en tout cas moi la première répété comme élément de compréhension du personnage présidentiel et ben évidemment il nous a pris à contrepied donc voilà pour la tactique si j'ose dire maintenant la stratégie de la dissolution il y a sans doute beaucoup plus à en dire que cela euh et quand je lis là dans dans le monde de cet après-midi que pour le patron de renaissance Stéphane séjourné toujours ministre des Affaires étrangères mais revenu plutôt aux affaires de politique intérieure que certes Renaissance est mal en point mais que laanupè est va exploser que les LR sont divisés donc nous on sera soit éliminé là où on était soit éliminé soit battu dans des triangulair en 2022 on a une chance voilà euh voilà comment bon donc on prend tout ça ça évidemment c'est c'est pas comme argent comptant mais ça ça permet de comprendre aussi comment l'engrenage de la pensée c'est c'est c'est c'est c'est actionné c'est pas gagné c'est un Paris extraordinairement risqué mais il y a un autre scénario du même type même si c'est pas les mêmes systèmes même si c'est pas les mêmes émetteurs en Espagne il y a eu un désaveux du pouvoir en place de Pedro Sanchez avec des élections municipales en 2023 il a sous l'assemblée il a fait des élections très rapides derrière avec un une campagne contre la droite et l'extrême droite et il a gagné sur le fil oui c'est ça gagner sur le fil ARL il y a quand même quelque chose effectivement alors bien sûr il avait le choix il aurait très bien pu ne pas faire ne pas prendre cette cette décision mais politiquement avait-il le choix est-ce que c'est pas Brigitte Macron d'ailleurs je crois il y a 2 ans qui avait dit après les résultats des élections législatives on on va pas pouvoir tenir 5 ans comme ça finalement ça tenait plus mais certain que la question de la dissolution est posée depuis longtemps hein à force de 493 répétitions les souffrances répété aussi d'Élisabeth borne c'était compliqué mais Brunau cè rappelait tout à l'heure que à chaque fois que la question a été posée y compris au président de la République ou au Premier ministre il répondait mais regardez c'est difficile c'est dur mais à chaque fois sauf évidemment 493 notamment sur les budgets on a réussi à faire passer beau aucoup de projet de loi et on avance et on continuera à avancer donc la difficulté était prévue pour l'automne c'est-à-dire qu'à l'automne Gabriel hatal même jeune premier ministre don la popularité est encore quasiment intacte a est lui aussi a affronter la séquence budgétaire extrêmement difficile cont tenu de la situation économique de la France donc on imaginait plutôt que à l'automne dans cette séquence budgétaire avec le risque d'une motion de censure déposée par lesl qui aurait pu être voté à l'assemblée là le président de la République aurait pu réagir avec une dissolution maintenant c'est compliqué parce que encore une fois on voit bien à quel point l'agenda est contraint on a pardon de rappeler il y a le rou de foot bah oui il y a les Jeux Olympiques qui demandent quand même un énorme travail à beaucoup de membres du gouvernement à commencé par le ministre de l'Intérieur qui va devoir consacrer beaucoup de à la préparation des des élections législatives et puis le chef de l'État lui-même a un agenda extrêmement chargé on sa réunion du G7 dans quelques jours en Italie et puis il assistera à la conférence sur la paix en Ukraine en Suisse donc tout ça était très contraint donc il y avait une possibilité pour le président non pas de faire comme s'il ne s'était rien passé parce que c'est quand même il faut le dire le premier échec politique et il est très lourd pour Emmanuel Macron qui depuis qu'il est entré en politique en 2016 a tout gagné tout réussi même ce qui paraissait impossible là c'est un échec vraiment très lourd il y avait une possibilité effectivement de d'adresser un message au français mais en tout cas de ne pas se lancer dans cette dissolution qui encore une fois tombe un moment un peu particulier donc la réponse est très forte le risque est très grand et le temps est réduit est très court Bruno cot sont fini quand même par se demander si le problème c'est c'est ça n'est pas Emmanuel Macron lui-même c'est-à-dire qu'on a l'impression quand même que quoi qu'il fasse et que quoi qu'il décide en fait les Français n'en veulent pas enfin ne vont pas voter enfin pour la moitié d'entre eux hier un pres pas nouveau sur les européennes me direz-vous il y en a eu plus qu'avant à la limite c'est pas plus c'est pas forcément un bon exemple mais que finalement c'est la personnalité le personnage même du chef de l'État qui est effectivement rejeté par les français pour une partie du pays oui incontestablement pour une partie du pays il y a effectivement une image d'Emmanuel Macron qui en fait s'est à la fois cristallisé solidifié très vite dès le début de son premier mandat qui n'a jamais fondamentalement dévié qu'aucune aucune épreuve traversée par le pouvoir n'a permis de corriger pas plus le covid et les mesures qui ont été prises à ce moment-là que la guerre en Ukraine il y a à la fois une image qui s'est cristallisé figé très vite il y a l'épisode évidemment de la crise des gilets jaunes qui a percutter le premier mandat d'Emmanuel Macron on peut même dire que d'une certaine manière il s'en est jamais complètement remis ça n'a jamais été exactement la même histoire qu'au début depuis la crise des gilets jaunes il y a une partie du pays qui effectivement voit Emmanuel Macron comme quelqu'un qui structurellement ne peut pas comprendre le pays une autre partie du pays beaucoup plus minoritaire qui continue de voir Emmanuel Macron comme un réformateur audacieux et qui va d'ailleurs mettre au crédit de cette image héroïque d'un réformateur audacieux de quelqu'un qui fait preuve de bravoure de courage la cision d'hier quelle audace quelle courage mais ça il y a une bonne partie du pays qui tout simplement n'écoute plus le chef de l'État ou qui a au fond qu'il écoute en disant de toute façon il va faire ce qu'il voudra et et qu' ne se retrouve pas dans ni dans le personnage d'EM Ju ni dans les décisions qu'il prend