Hugues Renson : "Toutes les candidatures qui ont été imposées à Paris ont échoué"

[Musique] rfi et france 24 présente mardi politique [Musique] [Musique] bonsoir c'est l'heure de mardi politique sur france 24 et rfi bonsoir frédéric rivet alors osez nous on sera tous ensemble nous recevons eu grand son député de la république en marge vice président de l'assemblée nationale et candidat à l'investiture pour la mairie de paris aux prochaines municipales dont bonsoir à vous bonsoir et merci d'être là mais avant de parler de paris un mot sur la ville de marseille où étaient hier emmanuel macron le président cherche un candidat mais pas seulement ils cherchent peut-être aussi à faire alliance avec la droite le maire actuel jean claude gaudin a l'air favorable parce qu'il faut noter qu'aux européennes le rassemblement national est arrivé en tête avec 26% est ce que la droite et la république en marche sont en train de comprendre que seuls les républicains ou la république en marche ne pourra pas contre et le rassemblement national sans faire d'alliance et en clair à ce que marseille est le nouveau laboratoire des alliances écoutez moi je me garderai de faire d'avoir un jugement sur ce qui se passe à marseille je suis élu de paris je suis candidat à paris on ya vu mais je n'apprécie pas plus que les parisiens du reste quand des élus d'autres régions portent des jugements sur ce qui peut se passer jugement c'est à paris donc je me garderais d'avoir des régies des avis sur ce qui peut se passer à paris ce que je crois c'est que il y à des candidats de la république en marche à marseille qui porteront avec beaucoup de vigueur et beaucoup d'enthousiasmé le projet progressiste de la république en marche à marseille comme ailleurs moi je ne souhaite pas nécessairement que nous fassions des alliances avec les républicains les républicains c'est la principale force d'opposition à emmanuel mâcon c'est la principale force d'opposition à l'assemblée nationale contre les projets que nous menons et contre les projets de transformation que nous votons depuis deux ans républicains se sont construits à l'occasion des élections européennes une nouvelle doctrine qui est une doctrine de lentilles macron ils se sont construit donc sonné le tout sauf macron macron à les amener dans le mur et je ne suis pas sûr qu'il faille pour gagner des villes s'allier avec la principale ce d'opposition pour autant quitte à perdre la vie loupe alors autant la question du rassemblement national est une question qui se pose ou c'est moi j'ai travaillé pendant 10 ans auprès de jacques chirac je considère que les digues contre l'extrême droite et le rassemblement national est sans aucun doute une force d'extrême droite et bien les digues doivent être infranchissable elles se sont érodées depuis quelques années je souhaite qu'elles soient reconstruites et s'il y avait un risque d'une victoire du rassemblement national à marseille évidemment il faudrait que notre morceau politique puisse juger de lutter contre l'extrême droite mais je crois qu'au premier tour said hamada qui a annoncé son intérêt pour cette élection municipale qui est un député de la majorité lequel j'ai amitié et pour lequel j'ai dû soutien et bien je crois que nous devons mener le combat sous nos propres couleurs les digues dont on les construit pour lutter contre des phénomènes naturels en principe est ce que la montée de l'extrême droite est un phénomène contre lequel finalement on ne peut rien et contre lequel on peut juste essayé de se protéger par des artifices et la montée de l'extrême droite elle n'est pas nouvelle n'est pas récent ouais ouais mais vous dites les tigres ont commencé à céder les digues vont commencer à céder parce que quand je vois la composition de la liste du rassemblement national aux élections européennes avec la présence de thierry mariani comme d'autres élus qui n'étaient pas des élus du front national mais qui se sont rapprochés petit à petit du front national du rassemblement national et de ce que porte l'extrême droite aujourd'hui dans ce pays je suis évidemment inquiet et vous savez lutter contre l'extrême droite ce n'est pas de l'incantation ça ne doit pas être que des paroles on lutte contre l'extrême droite en ayant des résultats dans ce pays des résultats en matière de politique économique en matière de politique sociale des résultats quand on met des services publics partout sur le territoire et que les français ne se sentent pas abandonnés c'est comme ça que nous arriverons à lutter contre l'extrême droite en ayant des résultats alors on va parler paraît puisque savons cancer puisque vous êtes candidat donc à la à l'investiture mais vous êtes si sur la liste à attendre ce sera à mi juillet dans l'impression que c'est vraiment ok corral à paris pour votre parti vous serez départager mi juillet mais vous contestez la façon dont ce sera fait est pas la façon nous et fédérer je conteste nous sommes plusieurs à contester le calendrier tel qu'il nous a été récemment annoncée nous sommes six 6 candidats qui ont des profils différents des identités politiques différents je voulais dit j'ai travaillé pendant dix ans avec jacques chien nous avons des rapports à la ville qui sont des rapports différents - paris j'y suis né j'y ai vécu grandi je les trois enfants j ai toujours travaillé c'est ma ville c'est ma vie nous avons des visions de cette ville qui sont différentes quand vous avez six concurrents parce qu'il n'y a pas de drame à considérer que nous sommes concurrents nous ne sommes pas adversaires mais nous avons des projets différents je crois qu'il est bon qu'il est sain et qu'il est naturel que nous puissions en discuter en discuter entre nous sans aucun doute en discuter avec les marcheurs et en discuter avec ce que cela regarde à savoir les parisiens les parisiens ont le droit de savoir ce que sont nos solutions ce que sont nos propositions pour améliorer leur quotidien et leur ville à paris alors quel est le problème aujourd'hui puisque vous dites montrons nous exemplaire dans la désignation du candidat fidèles à notre promesse de faire de la politique autrement s'il faut que vous vous montriez exemplaires ça veut dire qu'aujourd'hui le processus n'est pas exemplaire ce qui n'est pas exemplaire c'est ce qu'il ne faut pas faire c'est ce qu'il ne faut pas suivre je connais ça aujourd'hui qui se passe je crois qu'une décision rapide verticale prise entre les quatre murs d'un bureau de la rue sainte anne ne paraît pas complètement conforme à une nouvelle façon de faire de la politique on a vous pouvez pas le dire de manière plus explicite on a dit il y a deux ans je vais vous le dire de manière plus indécis on a dit il ya deux ans qu'on allait faire de la politique autrement on s'est bâtie il y a deux ans contre les partis politiques contre les méthodes étriqué les partis politiques contre les frontières partisanes ne réintroduisons pas deux ans après les méthodes que nous avons nous mêmes dénoncé il y a deux ans si emmanuel macron était passé devant un processus d'investiture il ne serait pas aujourd'hui président de la république et je serais le premier à vous le regrettez vous donc ce que je souhaite c'est que nous ayons du débat ce que je souhaite c'est que nous puissions échanger ce que je souhaite c'est que nous puissions associer les marcheurs et les citoyens à ce processus de décision mais entre la décision prise oui entre la décision prise par une commission d'investiture dans un bureau et une primaire que je ne souhaite pas et que personne ne souhaite il y a une voix cette voix c'est celle du débat démocratique confrontant aux idées confrontons nos propositions parlons aux parisiens de ce que nous avons comme idée pour eux j'aurais moi-même ap a présenté demain un manifeste pour paris avec des propositions très concrètes et c'est de cela dont je veux parler parce que il n'ya que cela qui m'intéresse est-ce que vous pensez que quel que soit le candidat il pourra boutet il est anne hidalgo horde son siège vous savez moi je les dis je ne suis pas complètement convaincu que battre anne hidalgo soit en soi un projet politique ce qui m'intéresse c'est de savoir comment on pourrait faire plus différemment et 1000 milles hier qu'elle est quel bilan ça vous pouvez le dire quel bilan faites vous des années et d'algos empare mais le bilan des années hidalgo pardonnez moi mais nous le ferons l'année prochaine au moment de l'élection municipale il reste un an à la majorité municipale comme à l'opposition pour travailler moi je ne souhaiterais pas qu'on m'interroge sur mon bilan un an avant la fin de mon mandat pour autant aujourd'hui il y a à l'évidence un échec un échec sur les questions du quotidien ce que je dis c'est que paris est une ville dans le cadre de vie se détériorent paris n'est plus une ville où il fait bon vivre vous avez la pollution la propreté la sécurité l'anarchie dans les rues aujourd'hui la cadre devient une qualité de vie qui se détériore et parallèlement vous avez un coût de la vie qui explose un coût de la vie qui explose notamment à cause du logement et quand vous avez un cadre de la vie qui se détériore et à coût de la vie qui explose ce sont c'est une ville qui se vit donc certains avaient milan douze mille ans est bien sûr que doute lorsque vous avez une ville qui se chante rifi avec des familles qui ne peuvent pas si à grandir avec des jeunes qui ne peuvent pas s'y installer avec des classes populaires et des classes moyennes qui ne peuvent pas y rester non plus je crois qu'il faut qu'on puisse proposer quelque chose au parisien des solutions très concrètes ce sera mon obsession mais mon obsession n'est pas de bouter anne hidalgo hors de paris mon obsession est d'apporter des réponses aux parisiens quelques marqueurs de votre candidature c'est la question du logement c'est la question j'ai les jambes en tout cas deux gros marqueurs la première sa question en effet du coût de la vie à marie j'ai une proposition qui est celle de déduire coût du logement de la tarification des services publics municipaux si vous déduisez si on retrouve ces tarifs municipaux sont calculées sur la base du revenu disponible il prêt logement c'est des crèches moins cher ce sont des cantines moins cher des activités périscolaires moins cher c'est du pouvoir d'achat immédiat pour les familles et puis j'ai une deuxième conviction c'est que les solutions aujourd'hui à paris elles se perdent dans un enchevêtrement politico administratif absolument incompréhensible il ya trop de strates l'arrondissement la mairie centrale la région le préfet de région le préfet de police bientôt le grand paris il y a trop d'élus à paris 527 élue à paris c'est quasiment autant qu'à l'assemblée nationale ce que je propose c'est qu'on supprime le niveau des arrondissements pourquoi parce que le niveau des arrondissements créer du conflit de l'inefficacité et de la dilution des responsabilités lorsqu'il ya un problème à paris les parisiens qui nous écoutent le savent jamais personne n'est responsable c'est tout le temps la faute de l'autre je crois qu'il y à un niveau de trop à la mairie centrale d'assumer sa politique est de pouvoir rendre des comptes et au quartier et aux parisiens eux-mêmes tg gr qui leur avenir juste à une mairie de paris et aux parisiens eux-mêmes par des conseils de quartier redessinée je crois en la démocratie participative de coin la démocratie locale et je pense qu'aujourd'hui c'est au parisien par des conseils de quartier qui auraient des moyens financiers et politiques de pouvoir décider eux mêmes de leur quotidien parisien d'avoir le pouvoir de décider sur on parle beaucoup on parle beaucoup d'écologie en ce moment bien sûr on va continuer à en parler longtemps l'un des points noirs quand même à paris c'est la circulation l'objectif d'annie galgo c'est d'en finir effectivement avec la voiture en tout cas d'embêter les les parisiens qui par dizaines qui hurlent que l'objectif d'ousmane embêté et parisien l'objectif d'anne hidalgo c'est très certainement de réduire la place de la voiture à paris jacques sibérie bertrand delanoë ni avant elle il y a une politique constante de réduction de la place de la voiture a pris un air de famille que je suis 100 satisfait j'entends bien mais est-ce que s'ils ont reçu aussi on essaie de voilà de minimiser le la voiture à paris ce qui n'a pas là un impensé c'est à dire est ce que on offre d'autres alternatives yahia pas et rien qui a été développée regardez par exemple le problème des trottinettes bon les trottinettes ça a été il ya eu un drame voilà qu'il ya quelques jours puisqu'un homme a été renversé il y en a partout et c'est ça devient un fléau mais voilà comment on peut chez les sens parisien calais il y a un problème de méthode je partage complètement l'objectif de réduire la place de la voiture dans paris je pense en revanche qu'il faut que nous créions consensus sur la question des mobilités à paris ma proposition celle qui figure dans le document que je rendrai public demain c'est de créer une conférence des mobilités à paris dès le lendemain de l'élection municipale pour mettre autour de la table les élus bien sûr les transporter les usagers les opérateurs des nouvelles mobilités pour qu'on puisse décider de manière immédiate d'un certain nombre de mesures d'application directe et qu'on puisse dessiner à l'échelle de 10 ans collectivement par la voie du consensus ce que doit être le transport comme un collectif ou individuel à paris je crois qu'il faut que nous puissions vivre dans une ville apaisée et dans une ville qui n'ait assemblée et c'est aujourd'hui la malchance de ma candidature pour en finir d'un mot vous êtes sûr que à l'heure qu'il est les jeux ne sont pas déjà fait et que c'est pas benjamin griveaux qui va être désigné parce que c'est le préféré du président de la république si les jeux étaient faits je ne serai pas aujourd'hui devant vous et je vais vous dire quelque chose dans la vie publique parisienne et dans l'histoire politique à paris toutes les candidatures censé être naturel toutes les candidatures qui ont été imposées ont été des candidatures qui ont échoué parce que je crois dans cette nouvelle façon de faire de la politique parce que je suis authentiquement et passionnément parisien lorsque je crois qu'il s'agit ici d'une élection locale avec des préoccupations locales et que nous devons apporter des solutions concrètes aux parisiens je suis aujourd'hui candidat pour devenir le prochain maire de paris et c'est en tout cas ce que je plaiderai dans les prochaines semaines emmanuel macron macron 2 y at il vraiment un un nouveau mac rond et si oui lequel écoutez on sort d'une séquence qui était quand même pour le pays une séquence à la fois intense et compliqué c'était la crise des gilet jaune ça a été le grand débat je crois que le président de la république a su tirer les enseignements de cette période considérant et en faisant lui-même mea culpa qu'il fallait près certainement redonner du souffle à son action redonner de l'humanité dans les politiques que nous conduisons et en changeant de méthode c'est aujourd'hui le sens de ce qu'on appelle l'acte 2 sur lequel nous allons nous mobiliser au parlement omettre l'écologie au coeur de notre action va mettre la solidarité la justice sociale au coeur de notre action changer de méthode pour écouter toujours davantage et mieux et français corps intermédiaires les syndicats les élus locaux je crois que ça va dans le bon sens c'est en tout cas ce que j'avais appelé de mes voeux il ya plusieurs semaines aujourd'hui c'est une d'un diagnostic qui est partagée par beaucoup et je crois que c'est ce qui va nous permettre de relancer la machine alors il ya en tout cas quelque chose qui ne va pas dans le bon sens du point de vue de la cour des comptes c'est d'évolution de la dette et des déficits la cour des comptes estime que la trajectoire budgétaire du gouvernement revu à la baisse depuis le grand débat comporte de nombreux risques les sages pointe en particulier le coût des mesures qui ont été annoncées pour répondre à cette crise des gilets jaunes vous parlez de faire de la politique autrement c'était vrai que c'est vrai que c'était l'un des grands arguments des manuels mâcon est ce que finalement la dans cette affaire il n'a pas fait comme tous les autres c'est-à-dire face à une crise sociale eh bien on sur le carnet de chèque ce qui aurait été grave c'est de ne rien faire c'est de ne pas réagir cette année une était peut-être envisageable de faire autrement se sont mobilisés il ya eu des corrections sans aucun doute on a vu sur la csg pour les retraités ont ils des baisses d'impôts qui ont été annoncées c'est de ça que s'inquiète la cour d'école des baisses d'impôts survenue la baisse d'impôt vous et moi je l'assumé assez bien on était dans un pays dans laquelle pression fiscale est très importante aujourd'hui il ya une action volontaire pour que cette pression fiscale diminue on peut difficilement reprocher notre action lorsque la pression fiscale est trop haute et nous le reprocher également lorsque vraiment une majorité s'efforcent de la diminuer aujourd'hui j'entends les inquiétudes qui sont donnés par la cour des comptes mais je suis pleinement confiant dans la volonté du gouvernement à la fois de réduire la pression fiscale parce que c'est ce qui bénéficiera aux ménages comme aux entreprises et à la fois d'essayer de trouver des mesures d'économie bien sûr qu'il faut réduire la dépense publique mais ce qu'on a usé d'un côté ce qu'on va pas le reprendre de l'autre à un moment on ne le on ne le vous savez on aura ce débat budgétaire à la rentrée c'est le sens justement de ce calendrier budgétaire n'est arbitrage définitivement fait au cours de l'été je crois que ce qui a été annoncé par le parlent par le gouvernement par cette réforme fiscale pour le fait aussi de revenir sur un certain nombre de niches fiscales va évidemment dans le bon sens c'est en tout cas ce qui nous a été dit par les français et quand les français disent quelque chose avec autant de force qu'ils l'ont dit pas forcément au moment dé gilet jaune mais à l'occasion du grand débat il faut savoir l'entente dernière question peut-être est-ce que est ce que c'est que cet apaisement dgd gilet jaune qui sont plus très nombreux dans les rues est ce que vous pensez que la situation sociale reste encore fragile et inflammable situation est on est dans un pays qui n'a jamais su vraiment se transformer et je le dis vous connaissez mon parcours on a encore beaucoup de chantiers devant nous chantier de l'assurance chômage qui était annoncé par le gouvernement le chantier de la réforme des retraites la dépendance on a des points de transformation très important à l'agenda politique devant nous tout est toujours très inflammables ce qui compte c'est de pouvoir avancer avancer dans l' écoute dans le respect et avancer en entendant on appelle les corps intermédiaires des partenaires sociaux ceux qui vont devoir enrichir amendé confronter nos idées je crois dans la démocratie sociale c'est une des grandes forces de ce pays et c'est évidemment ce que j'appelle de mes voeux sur ces grands de grandes réformes et ses grands sujets sociaux est-ce que vous avez apprécié comme vous ai pas parlé de la canicule ont été recueillies selon la vie oui aujourd'hui si on en parle beaucoup mais on en parle beaucoup je crois qu'on a raison on en a trop fait maintenant on en aurait pas de trous vous savez moi j'étais dans un ehpad à paris dans le 18e arrondissement ce matin pour aller à la fois la rencontre de nos aînés qui souffrent de la canicule pour aller aussi salué la mobilisation du personnel qui travaille aux côtés de ses aînés la canicule on en a beaucoup souffert en 2003 il ya eu des dizaines de milliers de morts je crois qu'aujourd'hui le pays a su merci être résilients se reconstruire mais quand il ya un épisode aussi grave que celui là il faut se mobiliser parce qu'il en va de la santé de nos coûts merci grand saut c'est la fin de cette émission merci beaucoup merci avec aminé rang et à charles terriens thomas cas d'avoir préparé cette émission merci à toute l'équipe technique a très vite [Musique]