les larmes de Bertrand Latour au moment de rendre hommage à leur ami Didier Roustan

Dominique griau merci d'être avec nous ce soir c'est un plaisir de vous accompagner j'aurais aimé que ce soit dans d'autres circonstances que vous reveniez ça va allz Bertrand Dominique je vais vous laisser un mot sur sur Didier que vous avez parfaitement connu oui c'est un c'est à la fois un confrère un ami un frère on s'est connu il y a près de d'un demi-sècle moi j'étais journalist de press écrite lui débutait à à Téléfoot on est à la fin des années 70 quand il rent quand il rentre à TF1 à cogacg à l'époque il a à peine 18 ans c'est sa maman qui a fait jouer ses ses relations pour faire rentrer Didier didier est accepté immédiatement par l'équipe de TF1 des confrères que qui étaient aussi des amis Georg decône François Janin Jean rinal qui commenter surtout le basket et Jean Rênal qui va pariner en fait Didier et Didier immédiatement se singularise par un ton par une apparence qui ne fait même pas semblant d'entretenir il est lui c'est quelqu'un de libre c'est quelqu'un de d'indépendant et je trouve que c'est dans notre métier une force de savoir être indépendant il a son t il a son langage il a ses mots il a surtout et ça Charles biri le disait je lisais encore parenthèse pour dire que Charles s'accroche encore à la vie qu'on le salue très chaleureusement Charles biri disait dans son tweet que j'ai lu il y a quelques minutes qu'il avait surtout le sens de l'image et c'est vrai qu'il avait le sens de l'image moi je l'ai connu ensuite à TF1 j'ai rejoint TF1 en 88 Didier à l'époque était le réalisateur le metteur en scène de Téléfoot en plus d'être le présentateur et ce qu'il est ce qu'il aimit par-dessus tout c'est de passer ces nuits du samedi au dimanche enfermé dans les cabines de montage bien s c'est qu'il inventait il imaginait ce qu'allait Téléfoot donc voilà et puis ensuite ensuite ça a été un un long parcours on s'est jamais perdu de vue si ce n'est ces ces dernières semaines j'ai encore une j'ai fourmi d'anecdotes le concernant je me souviens aussi de de ce qu'on a fait à l'Olympique de Marseille il y a 15 ans j'avais été nommé directeur des médias et je l'ai engagé je l'ai fait engager par l'Olympique de Marseille pendant une saison au combien saison réussi puisque doublé de l'OM c'était 2009 2010 alors au début on n pas été très très bien reçu par les supporters je me souviens banderol dans le vélodrome qui nous indiquait la direction des toilettes et de et de Paris on était pas marseillais vraiment donc on était pas vraiment accepté et puis les résultats de l'équipe entraînée par deschan et Stéphan ont fait qu'ensuite on est rentré dans le cœur des supporters marseillais voilà je pense à Didier je pense à Didier à Marseille je pense à nos tête à-tête et je pense surtout à nos dîners en tête à-tête où l'on refaisait non pas le match mais les matchs de l'histoire en fait c'était notre passion commune c'était de refaire l'histoire du foot et puis vous Bertrand au moment où vous vous apprêtez à nous quitter quittez la chaîne de l'équipe pour de nouvelles aventures et vous savez qu'on vous souhaite le meilleur vous avez aussi grandi au côté de Didier régulièrement dans dans L'Équipe du Soir avec ses coups de gueule avec ses prises de position avec parfois ses c'est non envie de télé traditionnel vous avez appris beaucoup à ces côtés j'imagine oui forcément il m'a fait chier 100 fois Didi mais je suis fier d'avoir pu travailler avec lui de il m'a forcément appris des choses je pense que des journalistes comme lui avec sa dimension il y en aura plus plus jamais je pense que l'époque et c'est ça que je pouv des point commun avec lui c'est il pas à cette époque et je pense que il y a des choses qu'il a vécu que j'aurais aimé vivre proximité avec les athlète la liberté qui s'est donné il a dit merde à plein de gens il a pour ça qu'il a aussi changé pas mal de fois de de chaî et je pense qu'il s'est il s'est jamais menti il y avait pas de faux semblant avec lui et je pense que c'est quelque chose qu'il faut avoir en tête je pense qu'il peut être fier de d'avoir réussi ça d'avoir touché toutes les générations moi j'ai pas connu l'époque de Téléfoot c'était pas le le mec de l'équipe de soir avec lequel j'allais boire des verrs après mais il restera on s'en souviendra de toute notre vie je pense que quand on le rencontre un jour on s'en souvient et c'est vrai que c'est une immense peine de que on le reverra plus et aussi ce qu'il a fait en dehors ce syndicat qu'il a créé il était là aussi précurseur parce que quand on voit toutes les problématiques dont on parle les mecs qui jouent trop et cetera lui il a voulu prendre la défense des des footballeurs pas avec n'importe qui avec avec Kanto avec Maradona avec tous ces gensl et il a pas pu aller au bout de ce combat là mais il avait il a éveillé les consciences de ce point de vue là et j'espère qu'un jour ça avancera et que à ce moment-là on on lui rendra grâce aussi de de ce point de vue-là et j'ai revu depuis ce matin j'en avais déjà eu connaissance mais tous ces documentaires qu'il avait pu faire et cetera cette manière très singulière qu'il avait bah de parler de foot et de le raconter voilà je il il y a vraiment beaucoup beaucoup de peine c'est très difficile merci en tout cas de d'être venu ce soir alors que je sais que c'est très compliqué vicage de rassou quand on parle je parlais d'homme libre je parlais de liberté d'homme et et bant parlait de proximité aussi avec les joueurs c'était une autre époque un autre temps de réseaux sociaux c'est pas le c'était mieux avant he Didier c'est pas c'était mieux avant c'était différent il a toujours lui aussi cultivé un peu cette cette différence et ce côté j'avance comme j'ai envie d'avancer et qu'il était metteur en scène à la fois de son émission de ses reportages et de sa vie vous l'avez connu aussi très bien vous avez été plusieurs fois à ses côtés F citoyen euh tatane il est venu nous aider il a il a commenté des matchs pour nous euh dès que je l'appelais il répondait on pouvait discuter il était toujours dispo pour les actions pour les les les plus faibles notamment lutter contre les discrimination le racisme évidemment le le syndicat Bertrand en parlait il m'avait raconté tout sur le syndicat c'était passionnant comme il avait convaincu Maradona Cantona et puis après que le système l'avait rattrapé voilà il c'était aussi quelqu'un qui d'une certaine manière était du côté des joueurs évidemment moi ça me touche énormément il était avec nous on savait et c'est pour ça qu'on l'aimait beaucoup et puis aussi il était aussi quelqu'un qui luttait plutôt contre le système et contre le pouvoir donc c'est aussi pour ça qu'il était avec les avec les joueurs et puis moi évidemment je j'ai grandi avec lui c'était les foot c'est les reportages je les ai vu à l'époque j'avais vu car jaabar Michael Jordan pour ça que j'ai séparé entre les moins de 40 ans et les plus de 40 ans je su de faire on a grandi avec lui parce que c'est c'est ça c'est ce que tout le monde m'a témoigné aujourd'hui comme histoire pu on a continué moi je quand je tombais sur les l'équipe du soir et je je je vous écoutais c'est c'est quand même une émission qu'on adore et et de l'écouter lui c'était un ton et c'était aussi comment dire il imposait son rythme c'était lui qui décidait ce qui allait se passer c'est quand même assez assez unique Basil Bolly éta avec nous ce soir dans dans le DG bonsoir Basil merci d'avoir répondu à notre invitation pour parler de Didier Roustan je vux pas être très original dans ma première question quel souvenir vous avez de Didier Basil bah c'était un mec on pouvait rire de tout pas de foot s'il avait une philosophie à part dans le dans le monde du foot bah c été mon mes mes premierers pas au ser mon premier reportage cette amitié qui a duré pendant près de 40 ans euh à Marseille après on a travaillé pendant 7 ans ensemble et puis on a on a lié des une amitié vraiment solide et puis Didier c'était une philosophie du foot CR rivellino Maradona c'était c un amoureux quoi c'est c'est le quoi comme je l'appelle vous étiez tous les deux en train de de rigoler prie 93 puis discute ensemble histoire de souvenir aussi des des jolies choses bonjour tout le monde pour ce questionnaire rouou j'ai à mes côté un joueur petit niveau en niveau Promotion d'honneurision d'Honneur les événements ont fait que une bonne fille a décidé qu'un jour cet homme nul de la tête ferme les yeux que ça arrive sur sa tête et Mach ouvert les yeux et la légende sont fermé tu veux que je s la photo fer les yeux tuétais pas un bon joueur de tête non c'est vrai alors comment c'est possible ça j'ai déjà j'ai déjà j'ai eu la chance d'avoir Carlos Moser et Casoni tous les jours donc on apprend c'est c'est vrai qu'on sent une complicité c'est compliqué aujourd'hui de dire un joueur de foot que vous ne connaissez pas tu étais pas un bon joueur de foot tu fermes les yeux on sent quand même une proximité et vous aviez envie de bah de vous marrer avec lui en parlant d' un moment d'histoire du foot français tout simplement bah c'était le témoin du foot français des années 70 et 90 et c'était quelqu'un qui avait une une mémoire exceptionnelle c'était un voilà euh il m'a raconé une histoire quand même qui est extraordinaire je sais pas si vous la connaissez c'est il avait 17 ans quand Pierre cagoni Le euh l'amène à TF1 euh il est rentré à TF1 grâce au foot parce qu'il jouit à CAN avec dans l'équipe de Pierre Kanoni il a il a magouillé en disant qu'il avait 18 ans en fait il avait pas 18 ans kandoni a la l' imposé à tfin et en même temps euh c'était son Dieu quoi c'était c'était quelqu'un qu'il aimait beaucoup pierreioni il est il m'en parlait et cet après-midi j'ai eu Dimitri son fils euh c'était c'était c'était c'était lourd quoi et c'était un c'est Montier quoi c'était voilà Béranger je sais pas si vous avez vu le le reportation qu'il avait fait en 93 avec le loup il y avait que lui qui pouvait le faire quoi avec son originalité avec sa façon de voir le foot c'est vrai que bon j'étais pas son type de joueur mais il il m'aimait bien parce que je faisais penser à Piazza ass c'est c'est stoppeur rigoureux voilà et puis euh on s euh voilà il il il avait une une une une affection pour moi mais mais [Musique] vraiment il est rentré dans ma vie quoi il a il a vu mes deux buts il m'a voilà il est il était toujours toujours toujours avec moi et c'est un voilà on perd on perd le tier mais on perd on perd un scientifique du foot quoi qui qui avait ses s sa façon de parler sa façon de d'être aussi libre quoi il avait une de liberté dans dans sa façon de de dire les choses et il restera gravé dans nos cœurs quoi vous parlez de scientifique c'est original c'est un mot que j'avais pas encore eu quand on a préparé cette émission mais il y avait aussi ce côté poète avec ses reportages le mot metteur en scène est arrivé dans dans mon texte dans les mots de Dom dans les mots de de vicage de rasso également il y avait ça il était capable de vous entraîner au-delà de ce qu'on pouvait imaginer quand on était joueur vous avvez envie de le suivre de lui faire confiance Basil Boli ouais à l'époque il bossait pour France Télévision donc il a demandé à guirou de venir faire un reportage sur moi guirou était un peu sceptique il est arrivé il a mis voilà il avait son son idée en tête donc il a il a placé mes chaussures il a placé ma mobylette il a il a il a il a tout mis en scène pour que ça se passe comme il avait dans la tête c'était un c'était quelqu'un qui euh qui qui vivait vraiment ce qu'il faisait c'était dans son métier il y avait il y avait pas autre chose que la création le le petit truc qui qui qui qui fait à ce que les reportages ne se ressemblent pas euh il y a pas longtemps il y a 2 mois il m'a remis la cassette de euh des loup 1993 euh voilà c'est franchement ouais c'est bon merci beaucoup Basil d'avoir répondu à notre invitation on vous laisse à votre émotion et on pense tous très fort à Didier Roustan on va continuer à lui rendre hommage évidemment pour ce souvenir de de l'immense journaliste qu'il était de l'empreinte qu'il va laisser merci Basil d'avoir répondu à notre invitation même si je sais que c'est c'est difficile et on apprécie énormément votre votre gentillesse et bravo pour pour être venu malgré l'émotions alici a d'autres hommages évidemment tout ouais notamment notamment de la part des champions d'Europe 84 avec à chaque fois vous le verrez des anecdotes on en parle depuis le début de l'émission ce côté original cette part artistique finalement de Didier Roustan les mots de Michel Platini pour l'équipe il est arrivé après Thierry Rolland et avant Thierry Gilardi avec son propre style sa voix sa passion pour l'Amérique du Sud et sa bonne connaissance du football on était copains mais pas ami j'étais sûrement un peu trop normal pour lui on a déjeuné ensemble à Cassie il y a quelques mois c'était vraiment quelqu'un de bien le témoignage aussi d'Alain Gires qui sera notre invité un peu plus tard dans l'émission il avait le feu sacré du football et le respect on avait une proximité à l'époque pour mon dernier match en 88 il avait fait un reportage avec toujours ce côté original qu'on aimait ce jour-là à Marseille il m'avait fait porter un nez de clown pour montrer que je savais m'amuser et avait fait venir Éric Cantona qui avait signé à l'OM et puis encore un autre hommage avec Luis Fernandez il avait réalisé un film sur moi qui s'appelait Rocky qui était merveilleux il m'a fait connaître Maradona au Parc des Princes dans les couloirs lors d'un France Argentine il était d'une simplicité d'une gentillesse d'une humilité il avait la connaissance du foot je ne l'ai jamais entendu dire du mal de quelqu'un d'autre je suis bouleversé voilà on rendra évidemment on lira d'autres hommages qui voilà affluent aujourd'hui après la disparition ce matin on l'a pris de de notre ami collègue et et respectter voir même vénéré Didier Rusta