🎧 Le Déclic de Stéphane Houdet : un accident, une pulsion de vie : devenir champion 🎾 | Decathlon

rencontre rupture joie échec transformation bonheur tout commence par un déclic bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode vous écoutez le déclic de Stéphane Houet bonjour Stéphane bonjour Manon comment tu vas très bien merci beaucoup de me recevoir je suis ravi je suis ravi de te recevoir et aussi de te rencontrer de rencontrer un ch comme toi pour te présenter à celles et ceux qui ne te connaissent pas je vais commencer par parler de ton lieu de naissance est-ce que tu sais pourquoi peut-être pour la chanson de Michel Sardou le France la France et puis puisquon va accueillir le monde entier peut-être que ça commence à saint-azer avec les paqueb ça aurait pu mais en fait que je suis aussi né à saint-azar comm des nazériens c'est ça exactement on se retrouve finalement alors aujourd'hui on se retrouve chez toi à Paris pour te présenter Stéphane tu tu tu joues au tennis depuis tout petit je crois et puis tu es devenu vétérinaire il y a quelques années maintenant tu as vécu un événement important un accident de moto à l'âge de 25 ans à la site de celui-ci tu perdsâge de ton genou gauche et puis tu décideras quelques années plus tard de te faire amputer de cette même jambe mais on en reparlera dans cet épisode de cet accident tu puises une force assez exceptionnelle tu décides de t'investir d'autant plus dans le tennis et puis à l'envie le talent et les choses aussi qui font que bah tu performes aujourd'hui tu es genouur de tennis professionnel mais surtout entre autres champion du monde triple champion au Jeux Paralympique de tennis et le vainqueur de 23 grands schlem tu es aussi papa 24 j'ai fait une pause 24 oui 24 c'est vrai récemment 24 c'est vrai tu pris bien de le préciser et aussi papa je crois que c'est quelque chose qui est important pour toi alors je me permets d'en parler papa de qu enfants deux jumeaux en plus c enfants C enfants mais je suis pas à jour je suis pas à jour bon alors parmi toutes ces victoires et ce parcours de vie que j'ai brièvement résumé finalement c'est quoi ton plus grand triomphe ah bah c'est cette vie de famille et puis l'histoire elle commence puisque tu connais bien osnos à côté de la soucoupe grand parc sportif à saint-nazer puisque ma maman qui était à l'époque professeur d'éducation physique et sportive prof de gym m'a emmené au club de foot à côté de la souscoupe pour m'inscrire un mercredi et je sais pas pourquoi parce que c'est pas du tout moi aujourd'hui mais en arrivant devant ce grand établissement j'ai fait machine arrière et je lui dit non en fait je veux pas m'inscrire dans ce club de foot et elle elle est retourné dans son établissement scolaire le lendemain elle a parlé avec ses collègues prof de gym également il y en a un qui lui a dit écoute siil veux pas jouer au foot alors que je joue au foot régulièrement avec les copains essae de me l'amener au tennis samedi et puis on verra si ça lui plaît et c'est comme ça que je suis arrivé au tennis le samedi et que j'ai adoré que le prof desel que j'adorais et c'était le début de mes aventures tennistiques et tant d'années plus tard tu es toujours autant passionné est-ce que tu l'entretiens cette passion oui je pense que en fait ce qui se passe c'est et là on fait un bon loin en avant mais ça aussi été ma formation de vétérinaire d'avoir appris à apprendre et d'avoir cette curiosité sur tous les sujets où j'ai envie de une fois que je les découvre d'en apprendre plus et aujourd'hui je continue à apprendre du tennis en fauteil volant que ce soit sur la partie innovation technologique ma raquette mon faute le jeu qui évolue qui est de plus en plus puissant qui qui a changé depuis mes débuts c'est magique donc j'ai pas de voilà j'ai fait ceci j'ai fait cela et puis je contemple le passé je pense que le passé il aurait pu s'interrompre quand j'avais 25 ans avec mon accident sur une route magnifique en Autriche donc tout est un peu comme un bonus et et je le découvre avec des yeux d'enfants j'aiécoutéis il y a pas très longtemps une une DRH qui disait à quel point l'adulte avait besoin besoin de se remémorer ou de vivre des premières fois et ça m'a parlé comme un un message important c'est vrai que faire des choses pour la première fois il y a cette cette excitation ces petits papillons dans le cœur qui bah qui vont aussi me remémorer quelques années en arrière où en fait moi ça faisait j'ai donc eu deux paires de jumeaux qui sont grands aujourd'hui et je pensais plus d'enfants plus de vie en couple pas dans le même appartement pas de remariage pas de choses comme ça et puis j'ai rencontré Marie et ça a tout bousculé et je me suis dit si cette femme j'étais sur ce même canapé si elle veut des enfants si elle veut se marier si elle veut qu'on vive ensemble je j'aimerais vivre tout ça avec elle et puis voilà c'était un renouveau c'était une première fois avec les papillon dans le ventre donc je pense que c'est ce qui anime nos vies et d'ailleurs je continue je suis désolé je suis très bavard on est là pour ça il se trouve que je travaille depuis mon retour des Jeux de Tokyo pour une fondation une fondation qui va créer un bâtiment entièrement dédié à l'innovation au service du handicap et de la perte d'autonomie et hier on était avec le Grand mécin qui a mis ça en place et qui faisait une présentation à toutes les équipes et il y a un monsieur qui lui s'occupe de formation qui nous a conté une histoire autour des pulsions de mort et des pulsions de vie et en fait nous ce qui nous arrive ce sont des pulsions de vie et le jour où on prend conscience que on peut euh inverser un éventuel cercle vicieux en cercle vertueux simplement parce qu'on a envie de vivre et ben c'est ça qui m'anime et c'est ça qui euh je pense nous fait euh continuer à faire des choses malgré les différences malgré les modifications morphologiques malgré euh les troubles psychologique associé au moment euh et et et ça m'a bien plu la pulsion de vie donc ça c'est d'hier et puis euh viv des premièr fois c'est de la semaine dernière mais voilà c'est c'est c'est nouveau h et donc à chaque fois je me dis pas que je me repose sur mes lauriers sur un passé je regarde ce qui va se passer aujourd'hui et demain je suis ravi de te découvrir et puis qu'on puisse échanger sur le sujet c'est aussi une première fois c'est sûr par que tu parles de pulsion de vie ce podcast il s'appelle le déclic et je me dis finalement un déclic c'est aussi une pulsion de vie qu'on a d'un coup quoi ouais c'est exactement ça on a tous deux vies et la deuxième commence le jour où on prend conscience qu'on en a qu'une et c'est ça le déclic en fait c'est moi 25 ans où je suis invincible j'ai pas le souvenir en dehors d'avoir perdu des matchs de tennis d'échec dans dans ma vie la vie est toute rose et puis boum je fais une erreur je double une voiture qui se déporte pour doubler des vélos je touche la voiture carrément en face de moi bah je prends conscience que l'invincibilité elle est imaginaire que je suis vulnérable et à ce moment-là je me dis aussi c'était court parce que je me vide de mon sang et je pense que c'est la fin c'était court mais c'était bien puis finalement je vais avoir 15 jours de coma provoquer et me réveiller et je prends ça comme un bonus donc c'est ça la pulsion de vie c'est de se dire ah en fait tu as une deuxième chance sauf que maintenant tu as conscience que c'est très fragile que ça peut s'arrêter du jour au lendemain et que donc vois plutôt le verre à moitié plein parce que le monde entier te proposera un verre un moitier vide donc si tu veux que ce soit joyeux essaie de le faire autrement qu'est-ce qui a fait que tu t'es tourné vers le tennis après cet accident enfin retourné tu avais jamais vraiment arrêté il me semble mais tu tes avavantage consacré si si j'ai quand même arrêté quand j'étais vétérinaire en exercice le le sport social dans les petits villages c'était le foot ouais et puis mon histoire avec le tennis où j'avais rêvé d'être un joueur professionnel finalement appartenait au domaine du passé donc j'avais tourné la page je jou avec des amis mais comme je suis très branché au compétition j'avais j'avais mis ça de côté je retrouvais ça la compète avec le foot après mon accident j'ai retrouvé la compétition avec le bridge puisqueau début je pouvais pas me déplacer donc je m'asseyais autour d'une table et je trouvais la compète avec les compétitions de ce jeu de cartes qui est assez incroyable qui est le bridge ensuite j'ai retrouvé le le golf comme sport de compétition et pourquoi je suis revenu au tennis parce que je pense que dans le processus de reconstruction bah au départ j'avais un besoin de reconstruction personnelle est-ce que on va m'aimer est-ce que je vais être aimé est-ce que je vais pouvoir travailler à nouveau en tant que vétérinaire donc la sal construction professionnelle et puis serise sur le gâteau c'était de me dire l'image de moi que j'avais quand j'étais quand j'étais plus jeune c'était celle d'un sportif plutôt d'un sportif qui faisait des compèes et d'un sportif qui faisait des compèes qui gagnait donc pour retrouver ça je me suis tourner vers la compette donc le bridge le golf et puis ensuite bah quand j'ai découvert le tennis qui était mes premiers amours ça m'a semblé être évident d'autant plus que le circuit de tennis est juste incroyable le circuit de tennis enans fauteuil roulant et donc j'ai tenté cette expérience en me disant j'essaye de devenir un joueur de tennis pro puis si ça marche pas de toute façon je redeviens vétérinaire donc c'est assez facile et c'est comme ça que j'ai décidé de tenter et très vite tu es monté en compétenence ça a été rapide oui j'avais des repères et en fait bah le premier tournoi auquel je participe qui un tournoi national je le gagne je bat un joueur qui avait été 12e mondial et qui avait participé au jeu de cet au bout d'un an je suis 9e au bout de 3 ans puisque mes premiers jeux à Pékin je suis 3e mondial en fait j'avais un besoin d'apprentissage du déplacement avec le fauteuil rouant mais j'avais un bagage tennistique qui même si je l'avais interrompu pendant quelques années existait déjà donc je dirais que j'ai joué au tennis pendant 17 ans et puis au tennis en fauteuil pendant quelques années pour gravir cet échelon et par la suite même devenir mondiale après ton ton accident donc tu as perdu l'usage de ton genou mais la décision de te faire amputer c'est toi qui l'a prise plusieurs années après est-ce que tu l'as fait par passion pour le sport est-ce que c'était uniquement pour le tennis comment ça s'est passé pour toi non non non c'est pas du tout une démarche tennistique en fait en terme de temporalité au mois de septembre 2004 je rencontre un joueur de golf qui joue en bermuda et dont on voit la prothèse et c'est le premier amputé que je vois super bien marcher moi dans mon parcours médical ma jambe a été récupérée sur la route on m'a mis un clou depuis le haut du fémur jusqu'au bas de la cheville où je n'ai pas du tout la possibilité de plier mon genou et en plus j'arrive pas à relever mon pied donc j'ai une jambe raide je marche avec une jambe raide qui mett pas mal d'ailleurs pour le golf puisque tous les amputés avec leur prothège je vois des difficultés en revanche ce jeune Anglais marche super bien et c'est le premier qui me fait rêver en me disant ah mais ça c'est mieux que ce que j'ai vu jusqu'à présent donc on sait que mon parcours médical est plus ou moins à terme et que j'ai des douleurs parce que je marche avec une jamb rette des douleurs dorsal et qu'un jour il va falloir qu'on évolue sur ce ce ce plan là et ce sera probablement une amputation en septembre je le renc compte au mois d'octobre je le revois et à cette occasion je rencontre Yan cruff le jouur de foot qui me fait découvrir le tennis fauteuil parce qu'il me parle de tennis fauteuil au mois de novembre je filme j'échange avec mon chirurgien de l'époque où je lui dit que j'ai vu cette prothèse et que sur le plan fonctionnel c'est bien mieux que ce que j'ai on se met d'accord et il me dit oui tu as raison on fera pas mieux que ce qu'on en a aujourd'hui avec ta jambe raide et en plus elle est à risque donc au mois de décembre je vis cette amputation comme un un cadeau de Noël parce que ça va se passer le le 28 décembre et l'objet est fonctionnel c'estd qu'on fait un bilan fonctionnel en disant voilà avec un membre prothétique tu vas faire ceci cela tu vas t'asseoir alors que auparavant moi avec ma jambe raid je pouvais pas aller au cinéma parce que je mettais mon pied entre les oreilles ou près de l'oreille de mon voisin de devant le resto si je me baladais toujours avec un petit touret que la démarche c'était l'enfer donc on fait vraiment un bilan fonctionnel et assez simplement comme feraient les Anglo-Saxons on dit ça c'est mieux que ce membre physiologique très abîmé donc on décide plutôt que de l'AMP en fait je décide de supprimer un point mort pour le remplacer par un membre prothétique hyper fonctionnel et je fais ce choix dans une un souci de bien-être physiologique et il se trouve que par la suite où de façon concomitante je découvre le tennis en fauteuil mais mon mes débuts sont autour de jouer au golf je veux jouer au golf avec ma prothèse OK et d'ailleurs au début je vais faire les deux je vais jouer au golf et au tennis est-ce que après tout ce que tu as vécu depuis C accident que ce soit sportivement parlant même dans ta famille enfin émotionnellement parlant tout ça est-ce que l'accident c'est quelque chose auquel tu penses souvent mes enfants m'ont un jour posé la question les plus beaux jours de ma vie et cherchais un moment clé dans ma vie qui m'avait permis de vivre mon rêve d'enfant qui était probablement d'être un sportif professionnel d'un joueur de tennis professionnel j'avais vu Yannick Noa gagner en 1983 Roland Garos je l'avais vu à la télé mais cétait aussi à saint-lazer un jour de fête des mères chez ma grand-mère à un moment où je suis vétérinaire en exercice où ma carrière est presque tracée l'accident va me permettre d'envisager de revivre ce rêve d'enfant donc j'y pense dans le sens où c'est le moment qui l'a permis et puis tout ce qui en découle depuis hier je réfléchissais avec une une géographie qui était limitée quand on est vétérinaire on a une patientèle une clientèle une zone de chalandise qui fait à peu près 12 km de diamètre et on on vit dans cet univers là je découvre le monde et tous les projets sont autour du monde entier donc je change et la bascule vers le sport bah elle découle de ce jour donc ça c'est de façon très positive que je pense à ce 9 août 1996 qui m'a permis de vivre tout ça est-ce que tu penses que ça a changé ton regard sur le sport et ton rapport au sport oh je crois pas non parce que cétait vraiment justement tout ce que je voudrais faire évoluer dans le mouvement paralympique découle de mon passif de sportif et comment j'aimerais qu'on ait des jeux universels ou on trouve des sports qu'on pourrait pratiquer tous ensemble si toi tu t'assiis dans un fauteuil quelle que soit ta différence ben d'un seul coup on peut jouer ensemble au lieu de se dire dis-moi d'abord à quel point tu as un problème et quel est ton problème pour que tu puisses participer au Jeux Paralympique et si et seulement si tu as un problème tu as le droit de participer moi j'aimerais bien qu'on chamboule tout ça et au contraire qu'on dise bah si tu t'assi tu joues avec moi h et c'est fini et ton rapport au corps est-ce qu'il est différent alors au tout début c'est sûr que quand on se regarde dans un miroir et qui manque un bout c'est un cheminement qu'on doit avoir de se dire je j'ai prononcé cette phrase tout à l'heure mais puisqu'on s'aime moins ou qu'on s'aime plus est-ce que quelqu'un d'autre va nous aimer h et puis petit à petit on remplace donc le le bout qui manque par une prothèse puis finalement on trouve la prothèse jolie comme presque il y a des gens qui l'image avec un tatouage ou un piercing moi je relis ça deux moments clés allez trois trois où ce joueur que j'ai rencontré en jouant au golf qui était en bermuda c'est parce que sa prothèse était visible que j'ai compris ce qu'il était possible de faire donc j'ai voulu aussi marcher avec un bermuda et prothèse nu sur le plan fonctionnel c'est mieux aussi donc au départ j'osais pas le faire en France donc je faisais ça plutôt j'en profitais quand j'étais à l'étranger en me disant j'entends pas ce que les gens disent donc cette image de pas de soi-même mais de ce que les autres peuvent c'est toujours le plus compliqué le regard des autres je suis pas sûr ah ouais non je suis pas sûr parce que aujourd'hui je pense que la communication agit en effet miroir donc si tu es à l'aise avec toi-même tu renvoies cette image et pour les autres c'est facile de te renvoyer un sourire si tu as un sourire comme c'est facile de demander de la compassion je sais pas je prends l'exemple du conducteur quand tu quand tu te fâches au volant les autres vont se fâcher alors que si tu fais un sourire tu dis ah excusez-moi je pas fait exprès hop ça se passe plutôt bien et donc au début je me baladais en bermuda comme ça et puis ensuite mes parents sont venus sur des tournois à l'étranger je pense en Australie et mon père me disait ah tu sais c'est ça me fait bizarre de te voir avec le bermuda et je lui disais oui mais je voulais te raconter quelque chose qui est très importante pour moi dans un hôtel en Australie je marchais et puis j'ai un monsieur qui m'a interpellé qui m'a tapé sur l'épaule et qui m'a dit merci et je lui dis mais merci pourquoi vous êtes venu voir le tennis vous avez vu des choses dit non non en fait j'ai la même prothèse que vous et j'ose pas faire ce que vous faites là d'un seul coup vous me libérez alors je dis à mon père c'est comme un un message important à véhiculer il faut pouvoir montrer aux gens que on peut bien marcher avec une prothèse et puis l'autre histoire mais je sais pas pourquoi oua j'adore l'Australie mais je crois que c'est aussi en Australie où je suis assis à l'aéroport et puis un petit garçon qui arrête pas de d'interroger sa maman et qui je vois bien qu'il demande c'est quoi ce truc c'est quoi ce truc et la maman n'ose pas répondre donc je réponds je lu dis mais ce truc ça c'est une prothèse magique c'est une jambe robot c'est la jambe de l'homme qui va les 3 milliards ça me permet de courir plus vite et de de sauter plus loin il me dit ah bon c'est vrai j'ai oui si tu veux on fait la course il était tout jeune si tu veux on fait la course tu vas voir et hop je me lève et je fais la course avec lui je gagne évidemment je reviens je m'assier il regarde sa maman et dit maman est-ce que je peux avoir la même voilà et donc voilà c'est un peu comme ça aussi que on éduque sur la différence que on partage et qu'on modifie son rapport à soi-même et donc sonans rapport aux autres parce que le début de l'histoire c'est quand même comment je communique mieux avec moi-même pour mieux communiquer avec les autres éduquer partager expliquer tu penses que c'est ça qui fait un mental de champion est-ce que tu penses déjà avoir toi un mental de champion c'est quoi le mental de champion alors je vais définir le mental de champion je sais pas ce que font les autres mais pour moi le mental de champion c'est celui qui se concentre en permanence qui a des filtres et qui se concentre sur le verre à moitié plein ouais donc c'est comment tu améliores et ça c'est valable pour des entrepreneurs pour des journalistes finalement pour tout le monde pour des enseignants comment tu aidees l'autre à avir le verre à moitié plein ouais ça pourit être ça le le mental de champion donc c'est quelque chose qui s'apprend finalement contrairement à ce qu'on pourrait penser on n'est pas forcément champion en fait on devient alors il semblerait qu'il y ait quand même un un dosage d'hormone qui oriente h vers des gens qui sont positifs et des gens qui sont négatifs vers des gens qui sont euh dans la procrastination et d'autres qui sont dans l'organisation comme tout je pense qu'on peut l'apprendre et basculer d'un cercle vicieux vers un cercle vertueux donc euh je pense que cette pulsion de vie voilà j' revient on l'a tous au fond de nous et on n' pas tous la chance de l'expérimenter et et c'est vrai qu'il y a des parcours forcément euh j'en fais pas abstraction et je l'ai vécu hein où c'est difficile ou tu peux avoir des phases dépressives addictives suicidaires en revanche si on t'éclaire sur un autre monde des possibles je crois que ça peut s'apprendre et que tu peux aller vers ça avec la valeur de l'exemple j'aime beaucoup la valeur de l'exemple tu penses que c'est ce mental là qui t'a amené à gagner à remporter toutes ces victoires et tous ces prix oui oui forcément parce qu'il y a un moment où aussi il faut apprendre à se détacher de ce qui est en train de se passer pour exceller dans ce que tu es en train de faire donc il y a un jeu entre l'automatisme et puis la réflexion autour de ce qui est en train de se passer en fait c'est on a tous des monologues ou des dialogues en interne avec soi-même est-ce que est-ce que je pose cette question est-ce que j'y vais est-ce que là maintenant je suis en finale c'est balle de match mais si je gagne je vais soulever le trophée puis je vais devoir faire un discours où je vais gagner telle chose et puis après je vais avoir tel sponsor tu es ailleurs tu es pas du tout dans ce que tu dois faire et à mon avis c'est la raison pour laquelle on voit des sport qui ont beaucoup de routine et un Raphaël Nadal qui est l'exemple plus typique qui va se toucher le front les ailes du nez le short qui pose ses bouteilles c'est comment tu occupes ton cerveau à autre chose pour être dans l'instant présent et revenir à tes automatismes et lui il sait pas qu'il est en train de gagner pour la 13e fois la 14e fois et c'est le premier une fois qu'il a gagné célébrer mais à rejouer le lundi ou le mardi suivant avec des advers qui sont là pour le battre donc les trophées appartiennent au passé il est dans comment je peux progresser pour mieux jouer la semaine suivante et toi alors justement c'est quoi ta stratégie pour rester dans l'instant présent est-ce que toi tu te touches le nez c'est quoi ton truc à toi le truc que je préfère c'est de trouver des lettres qui sont soit inscrites sur le cours là par exemple j'étais à Melbourne et donc je joue avec les lettres pour me relier à la famille OK et donc je fais un petit tour comme ça en me disant ils sont avec moi et puis si elles sont pas sur le cours je vais les chercher sur les bâches ou bien je les je les imagine c'est un truc que tu fais depuis longtemps c'est un truc que je fais depuis longtemps ouais ouais c'est ce qui me plaît bien sur le cours pour me rattacher ou balle de match moment important ben moi je vais toucher ces petites lettres et je dis ils sont là et on joue ensemble est-ce que tu tu dirais que tu es superstitieux du coup non même pas spirituel plus certainement h une forme de de spiritualité qui n'est pas religieuse mais qui est encrée dans l'humain h c'est quoi ton plus grand rêve maintenant ouh là euh ben là on va avoir un petit garçon bientôt et donc c'est toujours rattaché à la santé au fait que tout se passe bien et et que mon moteur c'est le plaisir et le bonheur c'est la somme des moments de plaisir partagés donc mon rêve est autour de du bonheur est-ce que tu les enfants ils font du tennis ils en ont fait un peu mais après ils sont partis dans d'autres disciplines et je crois que c'est important aussi de se construire avec autre chose que ce que tes parents ont fait tu leur transmets quand même cet amour du sport mais pas forcément celui du tennis ou je pense que c'est plutôt cet amour de la vie ouais c'est qui pour toi passe par le sport aussi qui pour moi est passé par le sport parce que c'est un vecteur de communication mais ça peut être l'art ça peut être l'entrepreneuriat ça peut être le le question philosophique journalistique chacun je pense est construit par rapport à ce qu'il a vécu petit et à mon avis ce sont les meilleures fondations la construction autour du du rêve d'enfance h d'ailleurs c'est une autre question d'un autre philosophe que j'adore mais c'est est-ce que vous faites le métier qui vous animait enfant et si vous vous rapprochez de vos rêves d'enfance est-ce que c'est ça qui vous anime le plus moi j'aime bien aller vers ça moi je crois que je dirais oui tu vois je me pose la question du coup donc c'est cool ou il y a une question que je pose souvent dans ce dans ce podcast qui s'appelle le déclic c'est que je demande à mes invité ce que c'est pour eux un déclic est-ce que du coup on reste sur cette idée de pulsion de vie ou tu as une autre définition à nous apporter à nous partager pour moi c'est euh une route qui est tracée professionnelle personnelle sportive avec un un point final là quand j'ai 25 ans et que je suis sur la route et puis dé clic boum je touche une voiture ben non ça peut s'interrompre la vie est per fragile donc il faut partir sur autre chose et cette autre chose c'est vivre au moment où peut-être tu es en train de comprendre que tu es en train de mourir donc c'est le c'est ça le déclic c'est le switch entre la pulsion de mort et la pulsion de vie sachant que ben on est mortel donc ça se terminera un jour et et encore une fois je pense que toutes nos vies quoi qu'il arrive es sont trop courtes surtout si on est en bonne santé le le le rêve aujourd'hui c'est de vivre longtemps en bonne santé donc le déclic qui est la pulsion de vie j'aime bien ou on va pouvoir finir cet épisode sur ça sur les pulsions de vie ça m'aura marqué tu vois ah benah tu vois c'était trop court oui ah ouais c'est trop court encore plein de questions à te poser mais peut-être une autre fois merci beaucoup Stéphane merci est-ce que tu peux nous redire peut-être où on peut te suivre ton actualité sur tes réseaux sociaux ou le plus facile c'est Instagram et après je suis très WhatsApp même si tu m'envoies un mail j'en reçois beaucoup et j'ai du mal à y répondre à tous donc faut essayer de choper mon numéro pour m'écrire sur whatsappage Non non non j'ai une équipe dédiée il y a des relais qui sont parfaits super et ben merci beaucoup Stéphane et puis à bientôt merci à bientôt si cet épisode vous a plu n'hésitez pas à le partager et à en parler autour de vous qui sait il n'est peut-être pas si loin ce [Musique] déclic