J'ai réussi! C'était comme si je revivais
le moment. - A.-E.Lemoine: Bonsoir, D.Rassam. Heureux producteur du "Parrain"... Non, "Le Prénom"! Ca commence... Vous êtes aussi le producteur
du "Comte de Monte-Cristo", qui vient de dépasser? - D.Rassam: Les 7,7 millions. - A.-E.Lemoine: P.Niney
avait promis... - D.Rassam: On a tous,
dans un moment d'abandon, fait une série de paris de tatouages. On va tous devoir l'honorer. C'était à partir de 5 millions. - A.-E.Lemoine: C'est un truc
vraiment embarrassant? - D.Rassam: Ca dépend pour qui. Il y avait 2 paris qui ont été
honorés. Le premier, c'est un navire. Le 2e tatouage, c'est E.Philippe. E.Philippe dans le dos. On s'est demandé
ce qui était le plus absurde. - A.-E.Lemoine: Et vous,
c'est quoi? - D.Rassam: Ca sera un acronyme
du groupchat WhatsApp avec Matthieu et Alexandre, les 2 réalisateurs. On travaille ensemble depuis
15 ans. On a ce groupchat commun. Nos acronymes, c'est "Mad",
ce qui veut dire "fou". - A.-E.Lemoine: C'est votre bébé,
ce "Monte-Cristo". - D.Rassam: Notre bébé. - A.-E.Lemoine: C'était une idée
folle? Vous trembliez en vous disant
que si vous dépassiez les 4 millions, c'était
extraordinaire? - D.Rassam: On était très fébriles. On a eu un moment d'abandon commun. C'était nourri par une envie
de cinéma qui faisait écho aux films qui nous ont bercés
enfants et qui nous ont donné envie de faire ce métier. Il y a eu des moments de vertige
quand on s'est rendu compte, a posteriori, du risque. On ne l'a pas évacué,
mais ce risque nous a nourris. C'est dans la dernière ligne droite
qu'on a commencée à avoir peur. - A.-E.Lemoine: Vous Dites
que vous aviez besoin de ce succès. Pas seulement à cause
des risques financiers. "J'en avais besoin"? - D.Rassam: Quand on est très fier
d'un film et qu'on en a très envie... J'avais besoin qu'il rencontre,
au-delà des chiffres, cet accueil. Je ne sais pas ce que j'aurais fait
si ça n'avait pas été le cas. J'aurais eu du mal... On se remet toujours en question. Il y a toujours des choses
qu'on peut mieux faire. Ca encourage. Ce qui nous arrive avec ce film
nous encourage à continuer à faire mieux, à s'emparer
de projets de plus en plus ambitieux. Il y avait une vraie fébrilité. On avait terriblement envie... - A.-E.Lemoine: Vous jouiez
votre vie? - D.Rassam: Professionnellement
parlant, c'était un rendez-vous pour nous tous. - E.Tran Nguyen: Il y a du niveau. P.Niney nous a raconté comment
ses parents ne l'avaient pas reconnu quand il joue
un de ses avatars. Voilà ce que ça donne
quand il est au maquillage. - Dès que je reçois un planning
plus précis de ma préparation sur le tournage de "Monte-Cristo". - E.Tran Nguyen: Ce sont des heures
de travail avec les plus grands professionnels. Il vous est arrivé d'être soufflé? - D.Rassam: Surtout la 1re fois
qu'il a fait des essais caméras. Il était en maquillage. Je savais que c'était lui. C'était bluffant. On y croyait. C'était la 1re fois... C'était la 1re fois qu'on jouait
la transformation. Il y a peut-être cette convention
de cinéma de "le personnage se grime à peine
et on ne le reconnaît pas". On voulait s'emparer
de la transformation. La frontière est ténue entre
la réussite et le ridicule. Il y a beaucoup de recherche. La précision aussi de Pierre... Jouer avec ce maquillage,
c'est compliqué. C'est compliqué d'être
aussi naturel. C'est un acteur prodigieux. On a eu beaucoup de chance. - A.-E.Lemoine: Vous l'avez vu? - F.-X.Demaison: Bien sûr. Je l'avais vu avant la sortie. Je les adore. On a travaillé ensemble
sur la pièce "Par le bout du nez". C'est une épopée incroyable. On a besoin de films comme ça
et de producteurs comme vous. Vive le cinéma français! - M.Bouhafsi: On a envie
de vous dire merci pour autre chose, Dimitri. J'ai relu
"Le Comte de Monte-Cristo". Mes neveux et nièces l'ont lu
pour la première fois. C'est réjouissant. Le livre d'Alexandre Dumas se vend
de nouveau comme des petits pains. Nous sommes allés
dans une librairie à Paris. C'est bluffant. - Qu'est-ce que vous êtes venue
chercher? - Ca. - Le film vous a donné envie
d'acheter le livre? - Oui. Je suis allée le voir
2 fois. Je me suis dit que c'était
un classique, que c'était épique. - Je n'avais jamais lu celui-là. C'est un grand classique. Le film m'a donné envie
de redécouvrir. - Un peu plus de 300 ventes. En juillet, 3000. - A.-E.Lemoine: C'est fou. - M.Bouhafsi: Il
y avait une opération caritative il y a quelques jours
autour de la lecture. - D.Rassam: On a récolté
35 000 euros. On voulait honorer la mémoire
également d'Alexandre Dumas. C'est d'un auteur que tout ça
est possible. On voulait trouver un moyen
d'honorer sa mémoire. Bibliothèques sans frontières fait
un travail magnifique pour amener l'accès à la culture. - M.Bouhafsi: On a été pointus. Les éditions Gallimard ont réédité
ce classique. 90 000 exemplaires vendus en juin,
des 2 tomes. La 2e semaine d'août,
le film continue... En une semaine, le livre s'est
écoulé à l'équivalent d'une année entière. - D.Rassam: C'est merveilleux. Je dois beaucoup à Alexandre Dumas. 180 ans après... C'était aussi la date anniversaire
de la parution. Qu'il soit un des best-sellers
de l'été, c'est merveilleux. Quand on connaît sa vie, son talent
et son histoire, je pense qu'il en serait très heureux. - P.Lescure: Dimitri,
avec "Monte-Cristo" et un budget colossal,
vous vous inscrivez dans la lignée de ces producteurs qui osent
prendre des grands risques financiers
avec des grandes histoires. Du cher, mais du grand. Votre ambition, c'est aussi un peu
celle de votre oncle, C.Berri. Ecoutez-le en 1998. Il avait produit
5 films cette année-là, dont "L'Ours", de J.-J.Annaud. - C.Berri: Je ne crois pas
aujourd'hui que la crise du cinéma, c'est le public
qui en est la cause. Je crois que ce sont les produits
qui sont en cause. On fait des petits films
avec 10 ou 15 millions. On fait des téléfilms,
on se couvre, et les gens s'ennuient au cinéma. C'est un défi que je relève
avec ces 5 films: voir si les spectateurs
vont se déranger. Aujourd'hui, il y a la télévision,
mais le plaisir du spectateur est en salle. - P.Lescure: Et on se souvient
de ses paris fous. Vous nous avez dit
sur le même plateau que, depuis "Les Mousquetaires",
vous faisiez du C.Berri. - D.Rassam: C'est clairement
une inspiration. Ce qui est formidable, c'est
qu'on pourrait dire ça aujourd'hui. Le cinéma va de crise en crise. C'est peut-être aussi
qu'il est en forme. Charge à ceux qui le font
d'avoir envie et de proposer. On s'inspire de ce qui a été. "L'Ours" est mon 1er grand
souvenir de cinéma. Ca m'a marqué. Je devais avoir 7 ou 8 ans. Avec Matthieu et Alexandre, c'est le dialogue autour
de ces films-là qui a nourri l'envie de faire des films comme
"Les Mousquetaires" et "Monte-Cristo". La grande joie, au-delà
des chiffres, c'est la qualité des retours. C'est merveilleux,
ce que vous dites sur le film. - P.Lescure: Il y avait des moments
où il y avait déjà ce budget, et vous avez remis au pot. La scène de la découverte
du trésor... La scène coûtait trop cher
et vous avez remonté la barre. On l'a dans le film
et on est heureux. - D.Rassam: Matthieu et Alexandre
ont été malins. Ils m'en ont parlé
en étant en bateau. J'étais de très bonne humeur. Il faut savoir aller
au bout de la promesse. C'est des oeuvres collectives,
où on a besoin de tous s'entraîner. Matthieu et Alexandre
sont des camarades fantastiques car ils sont très sincères. Ils ont vécu
et vibré Alexandre Dumas pendant des années. - A.-E.Lemoine: Le seul problème,
c'est qu'on ne peut pas faire de suite avec "Monte-Cristo". - D.Rassam: Il ne vaut mieux pas. Si on fait les mousquetaires
contre Monte-Cristo, c'est qu'on a lâché la rampe. - A.-E.Lemoine: Patrick rêvait
d'être un mousquetaire. Lequel? - P.Timsit: Porthos. - A.-E.Lemoine: A l'époque,
c'était d'Artagnan. - P.Timsit: C'est vrai
que le cinéma... En ayant fréquenté des grands
producteurs, ils m'ont toujours dit: "C'est
quand on prend des risques qu'il y en a moins." Quand on ne veut pas prendre
de risque, on se prend une tôle. - D.Rassam: "Un p'tit truc
en plus", c'est une prise de risque. C'est une année où on croit
que les films peuvent être de vrais événements. Ca a toujours été des cycles. C'est troublant, cette archive
de Claude. Il parle de la crise du cinéma
il y a 40 ans. Charge à ceux qui le font... On a envie de voir
des choses ensemble. Les gens veulent venir vous voir
au théâtre. On a envie de partager
des émotions, de se retrouver
Bonsoir laurence ! mais je vous entendais crier en
coulisse c'est qu'est-ce qui se passait je voulais du galhydroalcoolique mais pourquoipocondri oui
oui ça ça ça s'améliore pas si si bonsoir et bravo bravo pour ce film laurence on rit beaucoup
et on réfléchit aussi sur la complexité vous avez... Read more
La bande annonce de 2e acte le 13e longmétrage
de quentin dupieux qui sera projeté mardi prochain en ouverture du festival de calne
le jour de sa sortie en salle prolonge donc le mystère sur l'intrigue de ce film de quoi
évidemment titiller la curiosité on tente d'en savoir un peu plus avec... Read more
Guillaume canet est en pleine crise
existentielle dans hors saison le nouveau film de stéphane brisé en salle mercredi
prochain ils sont tous les deux ce soir nos invités hello guilla salut stéphan bonsoir
monieur on est ravi de parler avec vous de ce film doux subtil touchant drôle aussi et... Read more
[applaudissements] le film présenté demain
en séance spéciale cos scénarisé réalisé et interprété par daniel auteuil qui
affronte alice bellaid tribunal ce soir il monte pour nous les marches de cette
avo [musique] [applaudissements] [musique] [applaudissements] bonsoir à t les deux
voilà le... Read more
Bonsoir cher sandrine !
bonsoir ! bienvenue à tous les deux sur le plateau de c
à vous pour parler de cette petite vadrouille hommage évident à la grande vadrouille il y
a aussi question d'évasion mais à une vitesse beaucoup plus réduite 7 9 kmh en moyenne c'est la
vitesse maximale autorisée... Read more
Bebe vio a été éliminée
en demi-finale du fleuret. elle a connu
des petits problèmes techniques. - a.-e.lemoine: on l'adore. c'est une femme très inspirante. dans l'actualité,
un mois et 3 semaines après avoir été inculpés
pour viol aggravé en réunion sur une femme, les 2 rugbymen du xv
de france, h.auradou... Read more
- a.-e.lemoine: bravo! "qui j'étais",
titre extrait de "la pieva", disponible demain. nouvel album de b.pravi. vous serez en tournée
dans toute la france, en novembre à la cigale. c'est déjà complet. je signale ou pas? - b.pravi: on signale! a l'olympia en avril 2025. - a.-e.lemoine: on assiste
au changement... Read more
Vous restez dans l'ombre et cette place de l'ombre
elle vous a toujours convenu alors il y a ombre et ombre parce que j'ai quand même été opérationnel
pendant un certain temps il y a autour de la table pierre lcur qui sait que à ce moment-là je
n'étais pas tout à fait sous la table lui non plus... Read more
Le prochain maire de paris
fera ce qu'il veut... - a.-e.lemoine: une autre
belle histoire des jeux. c'était grandiose, noir de monde
et dans son rêve, il devenait à nouveau
champion paralympique de triathlon, comme à tokyo. son rêve est devenu réalité
hier matin, sur le pont alexandre-iii,
où tout... Read more
Le président de la république
aurait d'ailleurs eu sûrement un meilleur score pour ses couleurs
à l'issue d'une telle dissolution. tandis que là, il est évident
que demander aux français de s'exprimer une 2e fois pour dire
ce qu'ils venaient de dire ne pouvait pas mener à grand-chose
d'autre que ce... Read more
Les gens de châteaudun
sont très sympas. - a.-e.lemoine: on passe
à benjamin. la scène, vous la vivez
comme une performance d'athlète. après chaque concert, vous êtes
dans le même état qu'un joueur de foot. en gros,
vous n'êtes pas très frais. dans quel état étiez-vous
après votre performance au stade... Read more
Il y avait un petit truc en plus mercredi sur le
tapis rouge du palais des festivals un peu plus de spontanéité un peu plus de bazar et beaucoup
beaucoup plus d'émotion se réjouissait catherine balle dans les colonnes du parisien au lendemain
de la montée des marches des actrices et acteurs... Read more