Présidentielles 2024 : l'eau et le business, les priorités oubliées en Algérie

j'espère que vous allez bien j'espère que vous vous portez bien soyez les bienvenus le débat consacré aux élections présidentielles en Algérie le studio spécialement dédié élections présidentielles en Algérie du 7 septembre prochain les débats se poursuivent les analyses se poursuivent et cette fois-ci nous allons parler d'un dossier extrêmement concret extrêmement important pour toutes les Algériennes et les Algériens c'est un sujet qui les touche chaque jour euh c'est un sujet qui les préoccupe chaque jour c'est un sujet qui les rend malades aussi chaque jour notamment depuis 2020- 2021 on va parler de l'eau de l'eau de la crise de l'eau et nous allons la lié à la question du business à la question de l'investissement et à la question des libertés économiques dans le pays et des perspectives économiques de l'Algérie nous parlons nous sommes en pleine campagne électorale bientôt nous somes pratiquement nous sommes déjà en pleine campagne électorale pour les élections présidentiell du 7 septembre prochain justement lors d'une élection présidentielle il y a quand même les sujets économiques qui sont malheureusement des PR qui sont oubliés des priorité oublié malheureusement dans notre pays alors que ça constitue l'oxygène du citoyen l'Oxy du citoyen comment avoir un bon salaire comment avoir un confort de vie comment avoir de bonnes conditions de vie est-ce normal dans un pays de la taille de l'Algérie un pays continent avec ses richesses avec son sous-sol avec ses potentialités financières et économiques est-ce qu'il est normal d'avoir une crise de l'eau est-ce qu'il est normal d'avoir des problèmes économiques des problèmes sociaux c'est ce qu'on va essayer de comprendre aujourd'hui et pour cela j'ai l'honor et le plaisir d'accueillir avec moi notre ami l'économisteman merci beaucoupir notre invitation merci et on salue tous nos amis algériens professeur à l'Université de Sorbonne oui consultant euh pour plusieurs entreprises internationales et qu amoureux de l'Afrique peut dire ça c'est une oui c'est c'est une vraie passion pour moi et et c'est comme ça qu'on m'appelle maintenant l'Africain blanc l'Africain blanc parce qu' y a les Africains blancs en algéri on oublie souvent que on fait partie de l'Afrique certains algériens et algériens pensent qu'on sont suédois pas du tout le contraire c'est plutôt c'est l'exacte contraire voilà on parlera aujourd'hui et de tout cela avec aussi en présence d'un invité pour une fois nous allons il n'est pas avec nous sur le plateau parce qu'il est très loin de des locaux de ce studio mais nous avons pas l'habitude de le faire mais on est obligé des fois de le faire voilà à distance par téléphone nous avons monsieur dédier qui est avec nous est-ce que vous nous entendez monsieur dédier oui bonjour je vous entends très bien voilà dédier à un investisseur français il va nous parler de sa société qui s'appelle paradoxalement l'été et ce n'est pas une blague c'est une société française spécialisé dans l'exploitation et les proposition des solutions pour le traitement de l'eau et c'est une société qui est très présente sur le continent africain euh Didier va nous expliquer donc quel est son regard sur l'Algérie comment il va s'intéresser à l'Algérie comment autant qu'investisseurs européens et français quelles sont les solutions qu'il pourrai apporter à l'Algérie pour améliorer à la fois le quoti de sa population et améliorer aussi proposer des solutions pour démocratiser l'accès à l'eau potable qui euh encore une fois constitue une grosse problématique dans notre pays mais avant cela je commencerai avec notre ami sur le plateau monsieur dédier soyez patient on arrive vers vous alors honnêtement est-ce que je vais te ttoyer amis maintenant est-ce que tu n'as pas l'impression que les sujets économiques encore une fois sont occultés alors que nous sommes en plein campagne pour les élections présidentielles c'est bien de parler des on parle que de politique que de politique mais on oublie que ce qui fait l'âme d'un pays c'est quand même l'économie et nous avons un gros problème peut-être je moi j'ai identifié en tout cas je sais pas si tu seras d'accord avec moi j'ai identifié deux euh problématiques majeurs deux obstacles majeurs qui on qui peuvent menacer l'Algérie bientôt la crise de l'eau qui se pose avec beaucoup d'accuité et la crise au niveau des investissements étrangers sans investissements étrangers est-ce qu'on peut développer le pays on peut pas on peut pas le développer mais là personne n'en parle est-ce que c'est normal est-ce que c'est c'est logique de ne pas en parler alors que c'est le cœur battant de ce qui peut être le développement du pays alors c'est très très bien tu as très très bien vraiment c'est surtout le la place et le rôle des investisseurs étrangers c'est une des clés majeures pas uniquement au niveau économique Mme au niveau psychologique du peuple d'être au contact d'autres choses d'ailleurs tout le monde tu l'écris beaucoup de gens l'écrivent en ce moment tout le monde commence à prendre conscience de l'isolement de l'Algérie l'isolement au niveau diplomatique l'isolement au niveau économique l'isolement à tous les niveaux bon il y a des spécialistes qui peuvent se pencher est-ce que cet isolement est imposé par les faits par la réalité internationale par la conjoncture internationale ou au contraire il y a c'est un choix délibéré qui peut-être politique ou autre euh ce que tu viens de dire est très intéressant parce que euh un des plus grands célèbres c'est auteur économiste ce que tu veux et cetera c'est Carl Marx je pense pas il y a quelqu'un qui va dire c'est l'ennemi de l'extérieur ou quoi que ce soit car capit c'est un monument qui a visité l'Algérie qui est tombé sous le charme de l'Algérie à son absolument 182080 81 82 il a été babas pour se faire traiter du côté de Bejaya et pour se faire traiter pour sa tuberculos alors max qu'est-ce qu'il dit il dit en dernière instance comme tu viens de le dire qui est- ce qui détermine le pouvoir c'est l'économie c'est de production il les dit autrement c'est toute la relation entre la superstructure et l'infrastructure en dernière instant c'est l'infrastructure qui détermine la nature du pouvoir la nature de la superstructure ça c'est premièrement deuxièmement c'est vrai qu'en Afrique d'une manière générale je suis je parcours l'Afrique je discute avec beaucoup d'Africains c'est vrai qu'il y a une la politique est devenue quasiment un sport africain euh tu peux aborder n'importe quel sujet il va se débrouiller pour te donner une explication politique mais en aucun moment comme on se disait tout à l'heure d'attaquer le sujet au fond et cetera nous on va essayer de le faire n on va essayer de le faire d'une manière très simple d'abord je voudrais commencer par une une vérité d'un auteur puisqu'on y est dans dans dans dans l'auteur aussi quelqu'un qui connaît très très très bien l'Algérie c'est saint exupéri saint exupéri il a parcouru des déserts il a parcouru il a beaucoup travaillé sur ces sujets là et il nous sort quelque chose de magique d'extraordinaire où il dit l'eau ma l'eau n'est pas nécessaire à la vie mais c'est la vie parfaitement dit d'accords c'est ça et c'est d'une actualité brûlante en Algérie c'est pas uniquement en Algérie c'est pas uniquement en Algérie je t'ai écouté tout à l'heure dire ça et cetera et il y a un autre sujet d'actualité é mais personne n'ose poser ce problème là c'est tous les conflits qui qui se déroulent au Moyen-Orient le problème numéro 1 du Moyen-Orient c'est l'eau la bataille sur le frrat la bataille de la canalisation de l'eau qui arrive de la Turquie vers les côtes vers l'enjeu l'enjeu principal c'est l'eau on on couvre ça sur d'autres choses mais le le jour on va régler le problème du partage de l'eau comme le partage de la terre le problème du conflit de tous les conflit sert réglés juste pour te dire que la question de l'eau elle est fondamentale comme vient de nous le rappeler tout simplement cet exupér c'est la vie l'être humain lui-même il est composé de combien de 80 à 90 % d'eau maintenant quel est le problème aujourd'hui sur les quantités d'eau que nous disposons au niveau global il y a combien de pourcentage quel est le pourcentage d'eau potable que nous consommons tous les jours il y a 2 % 2 % d'eau potable à l'échelle planétaire comment faire vivre comment consommer comment donner à boire avec 2 % de la consommation potable et cetera à 8 milliards d'humains je prends cette statistique je la ramène à l'Algérie pour qu'on soit dans notre sujet je veux faire simple je veux faire simple juste par image aujourd'hui j'ai fait mes calculs grosso modo en confondant en essayant de confondre toutes les sources et cetera on a a 22 millions d'Algériens qui ont de l'eau tous les jours dans le robinet il y a 22 millions d'Algériens qui n'ont pas une goutte pas une seule journée sur 365 encore celle et ceux qui ont de l'eau courante ils sont censés l'avoir mais à des rythmes absolument saccadés et interrompu voilà je fais juste pour ça parle aux gens mais aujourd'hui on a une absence de statistique sur réellement le taux d' accès à l'eau quotidiennement de la part de la population algérienne je rappelle qu'à la capitale dans la capitale à Alger a des quartiers et a des coupures d'eau par 3 4 jours sans oublier ce qui s'est passé au dans une ville importante de 400000 habitants quand même il y a eu pas d'au pendant un mois la population disons-le avec un langage familial pété les plans à la veille de au mois de juin il y a eu pratiquement une semaine de contestation donc c'est quand même oui mais si tu veux c'est ce que tu dis sur la sur Alger on a des statistiques sur l'algéroi et la Kabilie l'algéroi et la cabili uniquement ces deux régions euh elles ont aujourd'hui un déficit de 55 % d'eau potable je parle uniquement d'eau potable c'est pour ça que j'ai donné cette idée qui est très facile à comprendre par tout le monde j'ai fait la synthèse de ce que tu viens de dire certains une semaine d'autres un jour d'autres et cetera et cetera moi toute l'été mes sœurs m'appellent il me disent écoute voilà là ça fait une semaine qu'on a pas d'eau ça fait 3 semaines qu'on a pas d'eau c'est quand même inaccep ça c'est le problème le deuxième problème qui est très très très grave c'est que d'une manière générale scientifiquement toute l'eau potable algérienne même celle qui descend des mental n'est pas propre à la consommation c'est-à-dire elle nécessite tout un traitement pour qu'elle devienne totalement potable direct de la montagne je parle pas celle qui se balade dans les rues d'alg et C celle qui VI direct mental justement là justement parlant de traitementau c'est une belle transition vers dédier est-ce que dédier nous écoute oui je vous écoute très bien alors didy justement on a vous avez entendu ce qu'on a ditjà d'abord est-ce qu'on peut savoir en tant que opérateur économiquere est-ce que vous est-ce que vous pouvez présenter juste votre société brièvement desjens qu'on la connaissent parce que voilà euh on connaît violia on connaît la franise des EAU on connaît il y a des sociétés françaises qui sont connues mais en Algérie plus ou moins est-ce que vous pouvez vous d'abord nous parler de votre société et est- nous expliquez un peu est-ce que vous avez un intérêt particulier pour le marché algérien en clair est-ce que avez-vous pensé ou envisagé ou imaginer d'investir sur le marché algérien alors je vais essayer de pas vous prendre beaucoup de temps en fait la société et c'est une une PME qui est indépendante des grands groupe qui existe depuis 40 ans on va fêter là cette année nos 40 ans euh c'est une société donc qui fabrique certains matériels et qui développe en fait des des des solutions fonction de l'usage de l'eau si effectivement on veut utiliser l'eau pour la boire si c'est pour un élevage si c'est pour un hôpital un hôtel effectivement la qualité de l'eau sera pas toujours la même et nous notre métier c'est en fonction de la ressource disponible ben rendre la qualité conforme à l'usage voilà c'est c'est ça notre métier donc nous on existe ici on travaille en France et en Europe depuis 40 ans on travaille sur sur l'Afrique essentiellement subsaharienne depuis une trentaine d'années euh sur le Sénégal le Gabon l'Angola donc sur différents pays euh nous malheureusement on n jamais travaillé directement en Algérie on a fabriqué du matériel pour d'autres opérateurs dont je donnerai pas le nom mais des opérateurs qui ont ensuite envoyé le le mat en Algérie du matériel de pompage et de traitement mais pas nous directement voilà mais effectivement on a le souhait euh grâce à Monsieur Damani effectivement ben de de pouvoir de pouvoir investir et travailler en collaboration ensemble à améliorer l'accès à l'eau des populations justement alors Monsieur Didier est-ce que vous pouvez nous dire honnêtement quel est votre regard sur l'Algérie comment vous percevez l'Algérie parce que souvent la le premier pas qui facilise un invtisement étranger c'est le niveau de perception du pays est-ce que pour vous l'Algérie est un pays compliqué est-ce que c'est un pays qui vous fait peur honnêtement qu'est-ce qui vous plaît qu'est-ce que vous connaissez du marché algérien qu'est-ce qui vous plaît qu'est-ce qui vous déplaît qu'est-ce qui vous encourage qu'est-ce qui pourrait vous décourager alors ce qui nous encourage en fait c'est la proximité c'est l'histoire commune aussi et c'est effectivement les axes de réflexion qu'on a mené avec Monsieur Damani depuis depuis quelques temps euh sur effectivement le marché algérien on peut pas je peux pas dire que je on connaisse le marché algérien on le connaît pas bien on sait effectivement qu'il y a des problématiques et à partir du moment où il y a des problématiques dans un pays qui est si proche bah effectivement on on ne peut que contribuer à à améliorer effectivement le quotidien des gens et le fait qu'il a qu'il y ait une élection présidentielle en ce moment est-ce que ça vous fait peur est-ce que ça pourrait vous décourager est-ce que vous tant qu'investisseur étranger vous êtes regardant honnêtement monsieur dédi est-ce que vous êtes regardant sur la situation politique du pays sur son évolution sur son actualité avant de décider d'investir et de s'implanter dans un pays alors honnêtement on le regarde mais comme de toute façon euh vous savez les les Français la majorité ils ont peur de tout mais malheureusement bon il faut faire fille de cela et euh il faut y aller quoi nous on fait confiance effectivement à Monsieur manie qui euh qui nous a dit bon mais c'est le bon moment il y a des besoins vous avez des compétences du savoir-faire des de de l'expérience donc donc il faut y aller et donc à partir du moment où on nous sollicite nous on va pas on va pas y aller en marche arrière on dit oui effectivement on est prêt et et comment vous imaginez monsieur ddier votre implantation en Algérie vous cherchez des partenaires locaux vous cherchez à vous associer avec des opérateurs locaux ou vous cherchez à monter un projet en cavalier seul avec vos propres financement ou vous cherchez un financement international vous voulez faire quoi exactement en Algérie créer une usine ou proposer juste commercialiser un produit ou faire de la formation ou vendre un service alors de toute façon de toute façon nous dans notre métier notre vision c'est on ne peut on passe forcément par un partenaire local on a des technologies mais euh l'application de terrain nous on la connaît pas ce sont les partenaires locaux qui le connaissent voilà euh effectivement on a des technologies il faut les adapter et il faut travailler ensemble voilà donc forcément on va travailler avec un partenaire local créer sûrement une donc créer une société commune une JV et travailler ensemble nous avec notre savoir et le partenaire local avec sa avec sa connaissance de la réalité du terrain et ça c'est très important sinon on on va à l'échec est-ce que vous avez identifié des partenaires locaux pour le moment est-ce que vous avez une idée d'éventuels partenaires locaux avec lesquels vous vous aimeriez entrer en discussion pour euh vous implanter en Algérie alors on a quelques pistes que l'on a commencer à explorer avec Monsieur Damani mais on doit effectivement euh aller euh de l'avant en toute honnêteté on attend effectivement un petit peu de voir comment se déroulent les les élections parce que on a l'impression que que peut-être les gens ont pas la tête à ça donc on préfère attendre un petit peu comme on l'a fait par exemple au Gabon comme on l'a fait par exemple au Sénégal où effectivement ben les élections ont fait que les gens ont changé donc on on est resté un petit peu sur l'attente pour voir ce qui allait se passer voilà attendre le moment opportun très bien je reviens vers vous monsieur déd très bien mer voilà on a déd a été quand même d'une grande honateté voilà on s'intéresse à l'Algérie on cherche des partenaires locaux et cetera mais on attend quand même que l'élection se déroule gu se déroule bien on va verra qu'est-ce qui va se passer après quand même une élection c'est important c'est un moment clé pour les investisseurs étrangers h un investisseur étranger ne peut pas mettre son argent dans un pays qui est instable est-ce que l'Algérie rassure sur ce plan-là honnêtement est-ce qu'elle est rassurante sur ce plan-là al euh tu as évoqué qui qui concerne Didier directement tout à l'heure tu as dit comment peut-on quel cadre qu'on peut créer parce que sans eux on ne pourra pas évoluer c'est les investissements tous les investissements directs étranger c'est la clé l'élection présidentielle est importante pourquoi parce que dans toute élection présidentielle à l'échelle planétaire dans tous les pays du monde le candidat le président ou les candidats sont porteurs d'un projet économique d'accord regardez vous prenez l'exemple de la France au début on commencé les systèmes et cetera mais après on a tout centralisé sur le débat économique le chiffrage économique et cetera le pouvoir d'achat l'inflation mais d'abord d'abord au niveau qu'est-ce que propose les taxes les impôts tout ça on écoute parce que les bourses la bourse les marchés financiers tout le monde qu'est-ce qu' l'ennemi numéro 1 ce qu'il faudrait dire c'est le prochain candidat si tu veux vraiment qu'on accélère qu'on gagne des années qu'on gagne des taux des des taux très élevés dans de de de de production c'est il faut qu'on arrive il faut que quelqu'un ait le courage de mettre totalement fin à cette inepsie inepsie je pèse mes mots de ce code 51 49 c'est une chose c'est simple c'est une disposition contraire au développement de l'Algérie c'est inacceptable inadmissible au 21e siècle vous prenez Didier qui vient de vous parler vous avez entendu que c'est ce qu'ils font et cetera demain on est prêt tout est prêt on doit passer un temps fou à trouver quel est le cadre légal pour qu'il puisse aller s'installer en Algérie vous suz alors que demain si on était dans un cadre clair net ils ont ils ont les machines ils ont tout ce qu'il faut ils débarquent en Algérie s'installe les collectivités les mairies les investisseurs privés et cetera après si on peut mettre en place des partenariats en toute liberté voilà on est tous les deux je suis étranger et cetera tu veux 20 % tu veux 30 % tu veux 60 peu importe ça se négocie tout le monde se retrouve mais le 51 49 est tout simplement un blocage al je rappelle quand même que le normalement le 5149 depuis l'arrivée de tboun pouvoir a été levé partiellement sauf dans les domaines stratégiques mais visiblement l'eau est considéré comme un domaine stratégique et selon toi ça cause problème le fait qu'un investisseur étranger soit en minorité dans le la gestion du capital ou dans la gestion dere enfin dans la souvent en fait il est minoritaire dans le la possession des actions voilà dans la gestion du capital ça va beaucoup plus loin ça va sur parce que ça la Constitution il y a deux choses parce que généralement ce sont les étrangers qui gèent ils sont minoritaires mais c'est à eux de gérer oui mais toute l'hypocrisie est là voilà toute l'hypocrisie elle est là il y a le problème du contrôle il y a le problème des décisions il y a surtout à un moment ou un autre le problème des transferts parce que tu as transf des dividendes c'est ça transfert des dividendes trans ça veut dire le transfert des bénéfices qu'un investisseur étranger éventuellement va créer dans le pays grâ exploitation et cetera normalement dans toute système qui se respecte les la répartition des dividendes en fin d'exercice se fait en fonction du pacte d'investissement 51 49 et ben 51 pour l'Algérien 49 pour l'autre et c lui qui les 49 il peut les réinvestir en Algérie même ou au contraire il a la liberté de les transfér et là il faut une autorisation de la Banque d'Algérie et le problème en Algérie c'est que la banque centrale algérienne elle est très restrictive elle délire pas facilement ces autorisations pour ne pas dire c'est vrai mais en même temps tu as posé l'autre question tout à l'heure disons qu'est-ce qui fait peur quelle est l'attractivité moi j'en fais ça tous les jours concernant les investisseurs étrangers euh aujourd'hui moi quand je discute je je trs quand je discute d'investisseur pour tel ou tel pays africain les investisseurs étrangers me disent tout ça ah est-ce qu'il y a les fonds d'accord quand je dis tiens il y a tel projet à réaliser et cetera je le mone je l'explique en Algérie personne me parle de fonds ils sont tous rassurés les fonds existent voilà mais mais il y a l'autre montagne de problèm qui c'est toutes les démarches c'est ça et Cera il faut monter tout un truc pour pouvoir monter après il y a un autre sujet mais on en parlera une autre fois on on fera quelque chose de spécial c'est la contrainte mais ça c'est le concert de toute l'Afrique d'alg jusqu'en Afrique du Sud de l'Est en l'ouest et cetera c'est la corruption mais ça c'est un autre sujet qui est aussi un fléo fondamental parce que ça bloque beaucoup ou beaucoup beaucoup de décisions tu prends l'exemple de l'eau tu prends l'exemple de l'eau la politique algérienne depuis une trentaine trentaine d'années on a privilégié l'offre à la demande ça veut dire quoi ça veut dire qu'on connaît la demande connait la demande de l'eau qu'elle soit industrielle agricole potable et on connaît l'offre dans les décisions dans la politique publique en matière de gestion de l'eau dès que nous sommes confrontés à un problème de l'eau on ne regarde pas du côté de la demande on regarde du côté de l'offre c'est-à-dire il faut tout de suite investir créer des barrages créer des trucs et cetera sans tenir compte de la réalité de la demande c'est pas sans tenir compte sans regarder voir qu'est-ce qu'on peut gagner est-ce qu'on ne peut pas rationaliser et cetera faire moins de gaspillage et cetera pour essayer de rattraper de compenser le TR c'est là qu'il faut réfléchir pourquoi aller vers les grands projets hydrauliques et autres comme partout comme l'autoroute comme et cetera donc il y a cette maladie a cette facilité je disais tout à l'heure c'est quoi c'est pas un problème on a de l'argent premièrement on a de l'argent nous on peut payer justement j'imerais bien avoir associé dédié est-ce que honnêtement est-ce que la loi du 51 49 vous vous met mal à l'aise en tant qu'investisseur étranger est-ce que vous vous seriez pas d'accord ou est-ce que vous avez un inconvénient pe à a partager ou à à céder 51 % 5 51 % ou la majorité du capital à un partenaire local est-ce que cette exigence pourrait éventuellement vous gêner ou vous décourager alors c'est sûr que ça ça va pas dans le bon sens parce qu'effectivement le problème c'est que on se retrouverait effectivement à à gérer en minorité et euh à à un peu faire de ingérence quoi dans dans dans une société qui qui est qui est basée localement donc c'est vrai que ça nous gêne un petit peu euh mais bon c'est pas insurmontable mais c'est vrai que c'est c'est un frein et c'est peut-être une des raisons pour laquelle ben depuis 30 ans qu'on travaille en Afrique ben on a on a plus travaillé en Afrique de l'Ouest ou en Afrique centrale que effectivement en Algérie qui pourtant est plus proche je pense que ça a joué effectivement ça ça n'a pas aidé dans les autes pays africains comment ça se passe Didier dans les autes pays africains vous avez investi vous avez vous êtes vous avez des partenaires locaux ou vous êtes propriétaire à 100 % des capitaux des entreprises et des filiales africaines que vous avez créé est-ce que vous nous donnez un petit peu un tableau de de de vos activités africaines alors en fait on est partenaire on crée des partenariats 5050 on pense que effectivement il faut travailler gagnant gagnant donc on n'est pas propriétaire effectivement alors on a eu un bureau à Dakar pendant 10 ans euh c'était une filiale où il y avait effectivement un Français qui était là-bas libanais enfin un Français d'origine libanaise né au Sénégal mais euh ça a pas vraiment marché voilà et euh depuis ben on a créé des partenariats des partenariats forts où chacun amène ce qu'il sait faire euh donc au Sénégal au Gabon notamment en Angola on a en train de d'y travailler et euh ben grâce à Monsieur Damani on on espère effectivement faire de même sur l'Algérie mais voilà effectivement je pense que ça a beaucoup freiné ça a beaucoup freiné ça a beaucoup freiné donc donc Didier le 550 est pour vous euh un partenariat gagnant gagnant et souhaitable mais le 51 49 est pour vous gênant défavorable et potentiellement inquiétant quoi ça voilà c'est voilà voilà vous vous l'avez vous avez résumé c'est ça c'est ça et c'est sûrement pour ça qu'on l'a pas fait avant et et sur la question des fonds monsie dédier est-ce que votre société vous apporteter des fonds dans les pays dans lesquels vous investissez ou vous transférez uniquement un savoir-faire est-ce que vous utilisez des fonds locaux est-ce que ça vous arrive de dépenser aussi de ramener vos propres devises comment ça se passe alors en en fait euh bah sur l'implantation qu'on avait au Sénégal ben on avait investi puisqueen fait effectivement on avait quelqu'un qui qui était là-bas euh donc là là là pour l'instant en fait le nous not notre investissement c'était du transfer de technologie voilà donc effectivement on amène de la technologie on fait de la formation des gens en France là-bas sur là-bas localement et ensuite on recherche des bailleurs pour pour les projets voilà alors si c'est des projets privés bah si peut y avoir des bailleurs type BPI si ce sont des projets publs ça peut être des bailleurs comme au Gabon CIT la Banque mondiale ça peut être la FD ça peut être la la la GIZ allemande voilà donc effectivement on on travaille ensemble à aller chercher les fonds là où ils sont voilà it merci beaucoup de dire on revient vers vous hein mon mon cherr il y a un débat en Algérie aussi c'est que le pays comme tu l'as dit si bien tout à l'heure on n pas eu des investissements étrangers on a eu des opérateurs étrangers qui sont implantés en Algérie mais qui ramenaient pas de l'argent avec eux c'est toujours les banques algériennes qui fin là par exemple cette année donc il y a eu le chaque année on a géré une cérémonie que je trouve pas bizarre je comprends pas le trophé du meilleur exportateur voilà on estime qu'il faut récompenser le meilleur exportateur bon voilà d'abord s'il expor c'est parce qu'il gagne de l'argent il attend pas un profit des aut c'est pas c'est pas un sport d'exporter c'est un métier mais c'est pas grave on organise cette cérémonie et à chaque fois il y a des gagnants cette année c'est un groupe turc mais le groupe tur ch s constitué a beaucoup prospéré en Algérie effectivement mais grâce à des fonds et des fin financement donné par les banques algériennes dans ce cas-là c'est pas un investissement direct étranger je veux dire si la société française été elle arrive en Algérie elle transfère qu'une technologie on peut peut-être dire que c'est bénéfique pour le pays mais s'il n'y a pas un transfert financier s'il n'y a pas une création d'emploi avec des fonds qui viennent en devise qui alimente l'économie locale est-ce que l'Algérie ne pourrait pas être gagnante c'est ce modèle là l'Algérie l'a déjà testé des investisseurs étrangers viennent en Algérie ils s'enrichissent en Algérie ils vendent des services et des marchandises en Algérie ils transfèrent des dividendes depuis l'Algérie mais ils ne mettent pas assez de billes en économie algérienne est-ce qu'on n'est pas perdant à frèc ce modèle là on est très perdant mais tu sais tu as soulevé des problèmes extrêmement sensibles très sensibles toute cette démarche on en a parlé la dernière fois quand je te dis on peut cette muraille verte qui peut coûter si on paye si l'Algérie doit payer ça peut chercher jusqu'à 200 milliards j'ai expliqué la dernière fois comment via le bilan carbone on peut faire appel financé par le bidon carbone l'intégralité de la muraille verte algérienne et ils m'ont dit non nous on paye je peux te citer d'autres sujet c'est ça pourquoi moi je fais tout je fais tout chaque négociation chaque je mè c'est d'abord de baisser au maximum le Pr et de facil de rechercher le modèle économique qui puisse comme vient de le dire Didier pour qu'on puisse arriver que l'investisseur soit gagnant et que l'Algérien soit gagnant pour cela un état n'a pas le droit sauf s'il y a d'autres arrièrepensées politiques de contrôler jusqu'à la constitution du capital d'une société entre un Algérien un étranger tu peux fixer le cadre général en matière de fiscalité une fiscalité attractive au contraire une fiscalité régulatrice ou qui bloque et c s oui on peut réguler mais tu ne peux pas dire tu l' c'est une question de liberté l'économie a besoin de confiance si tu ne permets pas tu permets à Didier de se mettre autour d'un Algérien à son avec son patron qui s'appelle Sofian ils sont ensemble ils discutent qu'est-ce qu'on fait 30 70 20 30 c'est chacun met là tu vas régler le problème de ce que tu soulèves bah oui moi je peux apporter ça moi je peux apporter ça moi je suis sur un modèle sur l'Afrique je suis en train de développer qui est très simple où je dis aux investisseurs pour parce que j'ai compris où est le problème je suis sur un nouveau modèle qui consiste à dire tout simplement il faut Bayer tout ça essayons de construire un modèle économique où l'investisseur africain qui soit algérien qui soit marocain qui soit tunisien qui soit malien et cetera prend en charge tout ce qui est en monnaie nationale dans le projet et tout ce qui est en devise soit assuré par l'étranger d'accord si c'est 10 % si c'est 15 % si c'est 20 % si c'est et cetera ce qui fait qu'il y a un arrangement concret concret et pratique pour les deux investisseurs la monnaie peut en trouver chez lui et lui aussi peut dire voilà moi je peux prendre tel t telle machine je peux participer avec mes machine et cetera à 20 % à 30 % et cetera tant que tu ne remets pas Abdou tant que tu ne remets pas l'économie ne peut jamais fonctionner sans liberté et sans confiance dans aucun pays au monde tu peux avancer tu peux créer de la richesse et cetera et pourtant et pourtant nous avons aujourd'hui pas loin de 90 % de matières premières sur le continent africain qui part vers l'Europe pour être transformé ou c'est des autres pays qui captent qui captent la valeur ajoutée je te donne un exemple très concret quand tu exportes une tonne de boxit de la Guin con tu l'exportes à 62 dollars quand elle arrive en Allemagne en Hollande en Europe quand elle est traitée en aluminium et cetera pour l'exporter on est à 6500 dollars et et on peut et on peut dupliquer cet exemple avec le pétrole et le gaz algérien le gaz brut qu'on exporte par gazoduc ou même en GNL il est transformé en produit à forte valeur ajoutée et les pays industrialisés nous les revendent beaucoup plus cher alors qu'ils ont utilisé notre propre matière première c'est aussi le cas avec le pétrole avec le phosphate c'est en plein c'est plein cas pleinemp tu le connais là c'est le c'est le scandale que personne ne donant jusqu'à présent c'est exactement le scandale qu'on connait en ce moment je finis c'est le scandale qu'on connait en ce moment et cetera sur le marbre on vend tout notre marbre et cetera aux Italiens qui le taille qu' le prépare et qui nous le revendent une fortune en ce moment justement pourquoi on n parle pas en Algérie pourquoi ces thèmesl sont c'est ça le plus important moi j'ai pas B bon il en parle tant que Président il est là il dit promet il fait des annonces et cetera mais c'estes détracteurs même ces détracteurs ne parlent pas suffisamment de l'économie ne parle pas suffisamment de leur programme économique mais tout à l'heure en off je te parlais de l'existence de la présence d'une élite c'est ça le rôle de l'élite il est capable de prendre sa plume et cetera et d'écrire et cetera les les qu son les de mal qu sont les deux facteurs qui aujourd'hui détruisent la santé des Algériens c'est le pain et l'eau ce sont les deux facteurs qui sont quasiment dans la mythologie qui sont sacrés l'eau et le pain le le pain par sa farine et l'eau par tout ce que je te disais tout à l'heure la thyroïde le quîre le fer l'acide les bactéries tout tout dédiier pour pour pour conclure est-ce que est-ce que c'est possible que vous nous donniez un exemple en quoi vous pouvez aider aider l'Algérie à améliorer l'accès à l'eau potable et à réduire l'impact de la crise de l'eau potable dans notre pays un exemple concret juste vraiment un exemple très concret une solution concrète qu'on peut pratiquer qui peut nous permettre à nous les Algériennes et les Algériens d'avoir plus de l'eau plus d'eau potable alors en fait nous si vous voulez on a depuis notre expérience nous a montré que un des problèmes qui qu'il y a c'est la détérioration de la qualité de l'eau à partir moment où on le où on la pompe on la traite on la stock mais après sa qualité se détériore dans les réseaux de distribution peu importe où ils sont que ça soit en Algérie que ça soit en France partout parce que souvent les réseaux sont fragiles donc nous on a effectivement on on pronne des solutions autonomes au lieu de faire des grands réseaux on va effectivement aller chercher l'eau à un endroit la traiter sans ajout de produit chimique parce que c'est notre philosophie voilà par filtration des systèmes électrique et on va à cet endroit-là fournir de l'eau à la population mais fournir de l'eau aussi pour des activités comme de la poule pondeuse du maréchage qui vont permettre bah de faire travailler les jeunes et de fournir en plus de l'eau parce qu'il faut boire mais il faut manger effectivement de la nourriture saine qui va être produite localement voilà ça c'est un c'est un concept qu'on a appelé suwp several uses water project que l'on a appliqué à au Sénégal notamment et qu'on est en train de diffuser effectivement sur différents pays et on pense que c'est adapté également aux problématiques de l'Algérie qui sont pas fondamentalement très différentes des autres pays nous on habite dans un département les PIREN orientale en France on est le seul département à être en restriction d'eau depuis 18 mois voilà donc il y a des coupures d'eau dans des communes où on distribue l'eau avec des bouteilles ça existe ici aussi voilà donc voilà ça c'est un exemple concret effectivement produire l'eau localement et la donner à la population en même temps que des activités pour les gens d honnêtement qu'est-ce qui pourrait quels sont les obstacles ou quels seraient les problèmes que vous aimeriez résoudre vous voyez résoudre en Algérie en fait ma question je vais être d'être le plus direct possible le plus Fran qu'est- est-ce que vous aimeriez que ça change ou que ça évolue en Algérie pour que des investisseurs comme vous puissent s'y installer plus rapidement et plus énergiquement et et plus facilement effectivement il y a y a ce problème effectivement de de de du 4951 je pense que ça c'est c'est c'est un frein hein on va pas se le cacher euh c'est sûrement une des raisons pour laquelle pour l'instant on n pas investi en Algérie après effectivement voilà il y a il y a effectivement bon bon les pour l'instant la l'échéance électoral qui fait que on est on est en attente mais on est sur les starting blocks avec Monsieur Damani pour effectivement ben faire recnaître ces ces nos technologies ce concept et travailler avec les gens localement parce qu'en fait c'est ensemble qu'on arrivera à améliorer euh pour que les gens et de l'eau tout le temps tout le temps et de bonne qualité voilà à tout à tout dans tous les endroits euh du pays pas que dans les villes partout merci beaucoup diddiier merci pour votre temps merci pour votre franchise merci pour votre participation et j'espère que on vous retrouvera bientôt à Alger ou à aon dans une autre grande ville algérienne euh les besoins sont là et j'espère que vous avez dit que cette élection en tout cas pourra aboutir à des ouvertures d'esprit à des facilitations pour les investisseurs étrangers merci beaucoup àer pour ta participation pour ta présence bien sûr on peut pas tout dire dans un seul débat absolument voilà c'était un cas concret nous avons voulu donc vous exposer un cas concret vous avez vous l'avez entendu par vous-même c'est un investisseur étranger qui a parlé qui s'est exprimé qui a fait preu qui a fait part de ses espoirs de ses attentes de ses craintes et cetera on aurait aimé que ces thème-là soit abordé dans en Algérie par les politiques algériens mais il vaut mieux tard que jamais peut-être que lorsque la campagne électorale va commencer euh nos candidats vont se ressaisir en attendant nous ici depuis ce depuis cette tribune depuis cet espace nous continuerons d'exercer des pressions et de faire du lobbying dans le bon sens du terme pour que les thèmes liés strictement liés directement liés à l'intérêt général dans notre pays soient abordé analysés proposé décrypté merci beaucoup merci beaucoup à merci à Didier et je vous donne rendez-vous euh pour un autre débat pour d'autres thèmes d'autres sujet toujours dans le cadre des élections présidentielles du 7 septembre prochain merci à vous à