Bien, monsieur
le Premier ministre, cher Gabriel, tout d'abord,
bienvenue à Matignon. Au moment où
je te passe le relais, je voudrais d'abord dire
toute ma reconnaissance. Ma reconnaissance au président
de la République, bien sûr, qui m'a fait confiance
depuis 2017, et je suis fière d'avoir,
à ses côtés, pendant près de sept ans, servi notre pays et nos concitoyens, en tant que ministre,
puis Première ministre. Ma reconnaissance, aussi, envers l'équipe
gouvernementale, que j'ai eu l'honneur
de diriger, qui a porté, avec force
et détermination, les réformes nécessaires, y compris
les plus difficiles. Je veux vraiment dire
un grand merci à chacune et à chacun. Je veux dire ma
reconnaissance aussi aux parlementaires
de la majorité. Dans un contexte inédit, souvent face aux attaques
les plus brutales, ils ont tenu. Alors, je serai bientôt l'une d'entre eux, en tant que députée
du Calvados, et je me réjouis de continuer
à servir mon pays, à leurs côtés, avec détermination et exigence. Et puis,
je veux remercier aussi les parlementaires
des oppositions, qui ont fait le choix
du dialogue et du compromis, plutôt que du blocage
et de l'obstruction. Je tiens aussi à remercier toutes les administrations
que j'ai dirigées, au cours
de ces sept années, les équipes de Matignon, et tout particulièrement
mon cabinet. Je mesure le travail
qu'ils ont accompli, à toute heure du jour
et, souvent, de la nuit, et j'ai été particulièrement
bien entourée, donc je veux leur dire
un grand merci. Je veux également
rendre hommage à tous les partenaires qui sont essentiels pour notre action
au service du pays. Je pense aux élus locaux, qui s'engagent au quotidien
pour nos concitoyens. Je pense aux acteurs
de la société civile, et notamment
aux associations, qui portent
des combats essentiels, de la transition écologique
à l'égalité des chances, et puis, je pense
aux partenaires sociaux, avec lesquels
j'ai toujours entretenu des relations de confiance
et de respect. Moi, je crois au dialogue, à la co-construction, à la force du collectif. Alors, il y a eu
des moments difficiles, mais le dialogue
n'a jamais été rompu. Enfin, je veux dire
aux Françaises et aux Français que chaque jour, en tant que ministre, puis Première ministre, j'ai mis toute mon énergie
à les servir. J'ai travaillé sans relâche, sans chercher
les coups d'éclat, et partir du réel vécu
par nos concitoyens, partir de leur quotidien, et chercher à apporter
des résultats rapides et tangibles, c'est ma méthode d'action,
et je l'assume. Alors, monsieur
le Premier ministre, cher Gabriel, j'ai parlé
de reconnaissance, et je veux aussi
parler de fierté. Je suis fière
du travail accompli au cours
de ces presque 20 mois, pendant lesquels
je me suis, en particulier, dans des conditions
inédites à l'Assemblée, attelée à faire adopter
nos budgets, la réforme des retraites, la loi immigration et plus de 50 textes, pour répondre aux défis
de notre pays et aux attentes
de nos concitoyens. Nous avons réussi
à construire des majorités de projet,
dans l'esprit du dépassement porté par le président
de la République, en 2017. Et puis, je suis fière aussi que notre pays
soit désormais doté d'une planification
écologique concrète et solide. Tout au long de ces années,
tout au long de ces mois, je n'ai jamais reculé
devant aucun obstacle. Je n'ai jamais reculé
devant aucune réforme. J'ai mené des projets
qui me semblaient justes et nécessaires
pour notre pays, et j'ai tenu, sans trembler, le cap fixé par le président
de la République. Enfin, bien sûr,
je ressens aujourd'hui beaucoup d'humilité. Je suis consciente
de tout ce qu'il reste à accomplir. Je connais les enjeux
devant nous. Nous devons y répondre
et rassembler. Nous devons,
plus que jamais, veiller à donner sa chance et des perspectives
à chacun, bâtir une France
plus forte et plus juste, dans une Europe
plus souveraine. Monsieur
le Premier ministre, cher Gabriel, au moment
où je te passe le relais, je suis confiante. Nous nous connaissons bien. Tous les deux,
tous nous sommes engagés, dès la première heure, derrière le président
de la République. Tu as la détermination
et l'énergie pour mener une équipe et porter les projets
nécessaires pour notre pays. Tu as aussi
cette volonté de tenir, de respecter
la parole donnée. En te sachant
dans cette fonction, j'ai confiance, et je t'adresse
tous mes vœux de succès. Tu peux compter sur moi
pour t'y aider. Il en va de la réussite
de notre pays, et c'est, finalement,
la seule chose qui compte. Et, peut-être,
je voudrais terminer sur un mot plus personnel. En prenant mes fonctions, j'avais adressé un message
à toutes les petites filles, en leur disant d'aller
au bout de leurs rêves. Je pense que mon parcours
démontre que quelle que soit
son histoire, tout est possible. Mais j'ai aussi pu mesurer,
assez souvent qu'il reste du chemin
pour l'égalité entre les femmes
et les hommes. Alors, je le dis
à toutes les femmes : « Tenez bon.
L'avenir vous appartient. » Et puis, plus largement,
il reste du chemin pour que chacun, quelle que soit son origine, quel que soit
son milieu social, quelle que soit son adresse, ait toutes ses chances, par son mérite
et son talent. Alors, à toutes et tous,
je veux le dire : à vos côtés,
je continuerai le combat. Je vous remercie. Madame la Première Ministre,
très chère Élisabeth, mesdames, messieurs, depuis 1936,
depuis Léon Blum, c'est d'ici,
depuis l'hôtel de Matignon, que nos Premiers
et nos Premières ministres ont œuvré
à bâtir la France. Chère Élisabeth,
pendant près de 20 mois, c'est la France de demain
que tu as contribué à bâtir. Aux côtés du président
de la République, tu as été
une Première ministre d'action et de courage. Ton histoire personnelle, tout autant
que ton éthique politique, ont fait de toi
un exemple... pour tes ministres,
pour les parlementaires que tu as évoqués,
et plus largement, je le crois
très profondément, pour les Français. Nous savons tous
ce que nous te devons. Élisabeth, madame
la Première ministre, merci pour tout. À l'heure où je prends
mes fonctions, c'est d'abord au président
de la République que j'adresse
mes remerciements les plus sincères. Cela a été dit
ces dernières heures, j'ai pu le lire
ou l'entendre : « Le plus jeune président
de la République de l'histoire nomme
le plus jeune Premier ministre
de l'histoire. » Je ne veux y voir
qu'un seul symbole, celui de l'audace
et du mouvement. Le symbole aussi,
et peut-être surtout, de la confiance,
celle accordée à la jeunesse, cette
génération qui mérite que l'on se batte
pour elle sans relâche. Ces derniers mois,
j'ai consacré toute mon énergie
à redonner espoir, à chercher à redonner
espoir à cette génération, à ses parents,
en œuvrant pour l'école
de la République. Je le dis d'emblée,
mesdames et messieurs, j'emmène avec moi ici,
à Matignon, la cause de l'école. Je réaffirme l'école
comme étant la mère de nos batailles,
celle qui doit être au cœur de nos priorités
et à qui je donnerais, comme Premier ministre,
tous les moyens d'action nécessaires
pour sa réussite. Elle sera l'une
de mes priorités absolues dans mon action
à la tête du gouvernement. Il y aura de ce point de vue
une forme de continuité, car en prenant des décisions
fortes sur l'abaya, en prenant des décisions
fortes sur la laïcité, c'est pour la liberté
que je me suis engagé. En prenant
des décisions fortes sur l'exigence et
sur le choc des savoirs, c'est pour l'égalité
que je me suis engagé En prenant
des décisions fortes dans la lutte
contre le harcèlement, c'est pour la fraternité
que je me suis engagé. Liberté, égalité,
fraternité, cette devise de l'école
est aussi celle de la République et ce sera
toujours ma boussole. Mais mesdames et messieurs,
j'ai conscience du contexte dans lequel je prends
mes fonctions. Trop de Français
doutent encore. Trop de Français
doutent de notre pays, doutent d'eux-mêmes,
doutent de notre avenir. Je pense en particulier
aux classes moyennes, cœur battant
de notre pays, artisan de la grandeur
et de la force de notre nation française. Ces femmes,
ces hommes, ces familles qui se lèvent
tous les matins pour aller travailler,
qui peuplent notre territoire et que
l'on n'entend pas souvent, mais qui sont toujours
au rendez-vous de leurs responsabilités. Cette classe moyenne
qui travaille et qui finance par son travail
nos services publics et notre modèle social,
ces Français, qui parfois
ne s'y retrouvent plus. Des Français doutent,
mais au fond, je sais
qu'ils espèrent aussi. Car au fond de nous,
au plus profond de nos consciences
de Français amoureux de notre pays,
nous le savons, la France ne rimera jamais
avec déclin. Car la France,
elle rime avec sursaut, elle rime avec audace,
elle rime avec grandeur. Et c'est précisément
à cette tâche que je vais m'atteler
sous l'autorité du président
de la République. Il a été réélu
sur un projet clair, un projet d'action,
de transformation, un projet de reprise en main
de notre destin et de préparation de celui
de la prochaine génération. Avec le président
de la République, j'aurai donc
un objectif : garder le contrôle
de notre destin et libérer notre
potentiel français. Garder le contrôle
de notre destin, c'est lutter
pour la maîtrise de notre modèle social,
c'est agir pour la solidarité
entre les Français, c'est assumer de faire
de l'autorité et du respect de l'autre une valeur
politique de premier ordre et de la sécurité
un objectif absolument prioritaire,
c'est agir pour le renforcement
de nos services publics, au premier rang
desquels l'école, - j'en parlais
il y a un instant - mais aussi la santé
et en premier lieu, évidemment,
notre hôpital. C'est renforcer notre
souveraineté nationale et celle de l'Europe
en maîtrisant mieux notre immigration,
c'est garantir l'avenir de notre planète,
qui est le bien commun de notre humanité. Libérer le potentiel
français, cela veut dire continuer
à transformer notre économie autour de trois axes
majeurs. D'abord, la priorité
donnée au travail. Travailler doit toujours
être mieux valorisé que ne pas travailler,
alors que l'inflation, je le sais,
continue de peser sur la vie
des Français. Ensuite, c'est l'acte II
de la libération de notre économie,
notamment avec la simplification
drastique de la vie de nos entreprises
et de nos entrepreneurs. Et c'est enfin
l'action résolue que nous devons
mener pour notre jeunesse, dont le talent ne demande
qu'à s'exprimer. Dans ce chantier, avec le
président de la République, nous ne partons pas
de nulle part. Depuis plus de six ans,
tant a été fait, tant a été engagé,
et déjà des résultats
sont perceptibles dans la vie
des Français. Nous avons
un taux de chômage historiquement bas
depuis un certain nombre d'années, et
tu y as largement contribué en tant que ministre
et Première ministre. Mais pour les années
à venir, tant reste encore
à faire. C'est la tâche à laquelle
je consacrerai toute mon énergie, avec la même méthode
qui est la mienne, celle que j'ai toujours
utilisée dans mes fonctions, poser des diagnostics clairs sans jamais mentir
aux Français et mettre en place
des actions fortes, concrètes,
sans tabous. Dire la vérité,
agir sans attendre, voilà ce que sera mon action
à la tête du gouvernement de la France. Mesdames et messieurs,
avant de conclure, je veux avoir à nouveau
une pensée pour le président
de la République, lui redire
toute ma gratitude, toute ma fidélité. Je veux avoir un mot
pour notre Parlement. À la majorité,
je dis ma reconnaissance et ma promesse
de toujours rester l'un des leurs. Aux oppositions,
je leur dis que nous avons en commun
le destin de notre nation, que nous ne serons
évidemment pas d'accord sur tout,
que nous nous opposerons, mais aussi
je leur fais la promesse de toujours les écouter,
toujours les respecter, parce qu'à travers eux,
c'est la voix de millions de Français
qui s'exprime. Je veux avoir un mot
pour nos élus locaux, qui sont eux aussi les garants
de notre République. Pour nos partenaires
sociaux, oui, ils sont
nos partenaires, avec tout ce que cela
emporte d'exigence et de franchise. Parce que chaque jour
compte, je réunirai toutes
ces forces vives du pays dès cette semaine
pour enclencher ensemble cette nouvelle étape. Avant de conclure,
je veux avoir une pensée pour Édouard Philippe,
qui fut le premier à me faire confiance
en me nommant au gouvernement
il y a plus de cinq ans. Une pensée évidemment
pour toi, Élisabeth, que je remercie à nouveau
pour ta confiance, et je pense évidemment
à Jean Castex, avec qui j'ai tant appris
ici à Matignon, en tant que secrétaire
d'État auprès de lui, porte-parole
du gouvernement. J'ai appris ici avec lui,
à ses côtés, le fonctionnement
de Matignon, l'exigence de la tâche
de Premier ministre et aussi l'importance
de l'amitié en politique. Je veux lui dire que je sais
ce que je lui dois, ce que notre famille
politique lui doit et ce que la France
lui doit. Je veux,
pour conclure, m'adresser directement
aux Français, à tous les Français,
où qu'ils vivent, dans l'Hexagone,
dans les outre-mer ou à l'extérieur
de nos frontières, quel que soit
leur parcours de vie, quelles que soient
leurs opinions politiques, peu importe qui ils aiment
ou ce en quoi ils croient. Je veux leur dire
qu'ils pourront toujours compter sur moi,
leur dire qu'avec le président
de la République, chaque jour, chaque minute,
chaque seconde leur sera consacrée,
parce qu'il n'y a rien de plus beau,
rien de plus fort, rien de plus grand
que de servir la France et les Français.
Je vous remercie.
Voilà. monsieur le premier
ministre, bonjour. je suis très impressionné
par votre nombre et l'intérêt que vous portez
à l'énergie solaire. qu'est-ce que vous vouliez
dire aux français, en venant ici, précisément,
aujourd'hui ? il y a plusieurs choses
que signifie cette visite ici,
à technolac et en... Read more
Reposez armes. repos. armes. reposez armes. repos. garde-à-vous. mesdames et messieurs
les ministres, mesdames et messieurs
les préfets, mesdames et messieurs
les parlementaires, monsieur le président
du conseil départemental, madame la maire, mesdames et messieurs
les maires et les élus, monsieur le... Read more
Bonjour. - bonjour.
- bonjour. bonjour,
comment vous vous appelez ? manuel et lui,
c'est liam. moi, c'est liam. tu veux prendre une photo
avec moi, peut-être ? - oh, ouais.
- oh ouais ! on va prendre un selfie.
tu vas te débrouiller. tu sais comment tu fais ?
non, tu sais plus ? - mais si, ils savent... Read more
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