La prise de parole intégrale du Premier ministre, Michel Barnier, après son premier déplacement

non je voudrais remercier le directeur du Samu de m'accueillir ici et mavoir permis de rencontrer toutes les équipes qui travaille jour et nuit pour la santé l'accompagnement le secours d'urgence avec des matériels que j'ai découvert compris nouveau matériel comme ce scanner embarqué si je puis dire dans un nouveau véhicule de secours et je viens passer un long moment à écouter plus de temps sans doute et j'ai été très impressionné par le le professionnalisme la franchise aussi le dévouement la disponibilité de ces personnels quel que soit leur leur grade parfois aussi leur inquiétude le moral he l'une d'entre elle m'a dit on a besoin de vision on a besoin de savoir où va la santé publique où va l'hôpital moi je suis pas là pour ni faire des effets d'annonce ni pour faire de l'esbrouf d'ailleurs je n'en ferai pas tout au long de mon mandat de Premier ministre ce n'est pas mon tempérament mais il y a une chose auquelle je crois il y a deux choses auquell je crois c'est qu'il faut comprendre pour agir et on ne comprend pas toujours bien ou mieux en lisant des notes on comprend mieux j'en suis sûr en écoutant les gens en les respectant ici à la base dans un hôpital il y a des progrès à faire dans l'organisation il y a des économies à faire ce m'a été dit ce matin si on écoute les gens et donc je continuerai à essayer de comprendre pour bien agir et ce sera en fonction de cette compréhension que le gouvernement prendra des décisions quand il sera formé dans les jours qui viennent la santé je l'ai dit plusieurs fois depuis avant-hier sera une priorité la santé publique dans les campagnes et dans les villes ça passe par le soutien et la confiance au personnels aux agents pas seulement quand il y a des événements exceptionnels des attentats pour parler de la situation la plus grave on l'a vu à Paris et dans d'autres endroits de France la crise du covid avec des conséquences qui ne sont pas totalement effacées encore et ou les Jeux Olympiques pour parler d'un événement beaucoup plus positif qui a mobilisé toutes les équipes pour assurer la sécurité sanitaire des athlètes et ça fait parti du succès des Jeux Olympiques et qui fait honneur à notre pays et les tous les personnels et les agents de la santé des hôpitaux médecins qui ont participé doivent en être remerciés mais après il y a au-delà des grands événements tragiques positif comme ce que j'ai évoqué il y a la la santé au quotidien je vous le répète la santé sera une priorité du gouvernement et je voudrais que des progrès rapides soient visiblebles dans les campagnes dans l'offre de soins dans les maisons de santé et services médicaux en même temps qu'on continuera à s'occuper de mieux faire fonctionner l'hôpital avec les personnels et donc mon dernier mot est de vous dire que je veux rendre hommage à tous ces agents qui font que le service public de santé fonctionne en même temps que on on l'a dit plusieurs fois il faut aussi assurer avec les médecins de ville avec la médecine libérale une meilleure concertation une meilleure liaison monsieur comment allez-vous faire pour augmenter justement la dépense ou la restreindre dans l'hôpital public qui est sousfinancer est-ce que vous comptez augmenter des impôts ne demandez pas de vous dire aujourd'hui quelle sera le contenu de ma déclaration de politique générale début octobre la situation est très grave je l'ai dit hier je ne veux pas augmenter la dette financière sur nos générations futures ni la dette écologique je pense qu'on peut tout en bien gérant l'argent public en gérant mieux l'argent public l'argent des contribuables l'argent des Français on peut faire des progrès dans l'efficacité de la dépense publique donc c'est ça que je cherche pour préserver le service public le service au public serv citoyens et en même temps ne pas augmenter la dette donnez-moi quelques semaines soyez pas trop impatient aura pas de miracle vous avez dit ça fait beaucoup réagir si vous sur Premier ministre qui vous dit qu'il va faire des miracles méfiez-vous hein méfiez-vous moi je suis pas là pour raconter des histoires aux gens je dis j'ai dit je je veux dire la vérité mais on peut faire dans beaucoup de domaines la santé l'école le logement les problèmes de la vie quotidienne des Français la revalorisation du travail sans faire de miracles on peut faire des progrès alors demandez-moi de faire des progrès ça c'est la réalité même c'est l'essence même de la politique de faire des progrès de créer du progrès collectif pas des miracles il y a la colère du monde médical il y a aussi la colère de la gauche le inquiétude face à l'annonce de la suppression de 1500 postes d'interne oui je j'ai annoncer je je vais pas rentrer dans le détail ne demandez pas de de me prononcer sur la politique de santé publique que devra présenter le gouvernement et le nouveau ministre de la Santé dans quelques semaines mais je j'ai j'ai cette question en tête il y a la colère du monde médical il y a aussi la colère de la gauche aujourd'hui contre votre nomination et qui dénonce un coup de force du président de la République oui mais comment moi je vais pas perdre de temps dans des polémiques j'entends des mots coup de force vous venez de le prononcer ce on n'est pas dans cet état d'esprit là l'esprit c'est de rassembler autour d'un projet d'action gouvernementale coopération le plus grand nombre possible de députés il y a pas de coup de force et vous verrez sans doute que nombre de députés qui d'une manière ou d'une autre exprimeront leur soutien leur confiance sera le plus important dans assemblée qui est très partagée donc je je vais pas faire de polémique je suis pas dans cet état d'esprit là ave le rassemblement national comment vous allez faire comment dites-vous ça veut dire coopérer avec le rassemblement national comment vous allez non j'ai pas dit ça dites que vous êtes un premier ministre auous surveillance rien ne pourra se faire sans le rassemblement national a dit Jordan bardellaa oui la surveillance démocratique mais moi je suis surveillance de tous les Français le gouvernement est sous la surveillance démocratique de tous les Français et et de tous les groupes politiques qui sont constitués de députés représentant du peuple dans sa diversité donc je suis effectivement c'est normal c'est même la règle le gouvernement sous la surveillance démocratique de tous les Français de tous les groupes politiques group de GAE qui disent que pour l'instant ils ne veulent pas participer gouvernement oui je le fer j'ai déjà eu des contacts avec des élus responsable de GAE je vais pas vous détailler mon in du temps mais je verrai en tout cas dans ce travail d'écoute de cons tion je verrai tous les groupes politiques y compris ceux qui ont exprimé une sorte de d'opposition automatique et préalable avant même de savoir qui sera ministre et quel sera le programme du gouvernement donc voilà merci merci beaucoup de votre temps pardon voyez la pluie tombe au moment la c'est déjà un progrès c'est pas c'est pas un miracle