Témoignage d’un mental d’acier : faute de pouvoir courir, j’ai pédalé !

[Musique] bonjour à tous bienvenue pour cette septième édition donc de neuro planète se remettre la tête à l'endroit avec comme vous l'avez vu un programme une nouvelle fois très riche et nous sommes heureux de vous accueillir aussi nombreux pendant cette édition des écrivains des médecins des scientifiques des experts des sportifs de haut niveau vont nous parler des nouveaux pouvoirs du cerveau nous enseigner les clés de la réussite nous apprendre à rester zen nous faire découvrir les nouveaux traitements contre différentes maladies nous parler aussi des co d'anxiété ce phénomène un petit peu nouveau et pour démarrer cette très belle journée nous avons le grand plaisir donc d'accueillir marie pas tout y est donc une femme exceptionnelle on peut le dire médecins généralistes sportive handisport de haut niveau marie donc que vous êtes né avec une malformation pied à la cheville une différence de longueur importante entre les deux chambres est votre rêve d'enfant était de devenir donc une sportive de haut niveau ce que vous avez brillamment réussi vous êtes vice championne du monde de paracyclisme sur piste à l'épreuve du 500 m départ arrêté double médaillé de bronze aux jeux paralympiques de tokyo et vous préparer paris 2024 merci encore d'être avec nous nous allons donc évoqué votre parcours moi comme première question j'ai envie de vous demander à quel moment vous avez souhaité faire de ces difficultés de ce handicap une force à quel moment je pense que j'ai pas vraiment réalisé qu'il fallait que j'en fasse une force je suis né avec et depuis tout petit en fait je suis confronté au regard des autres regardez aux enfants ont très vite dans ce qu'on appelle le harcèlement scolaire et ça devient ça a été en fait ma première difficulté à laquelle j'ai été confronté et il a fallu que j'ai pas le choix il a fallu que je rebondisse donc c'était soit je subissais soit j'en faisais quelque chose et aujourd'hui c'est une force alors effectivement on a intitulé notre conférence faute de pouvoir courir j'ai pédalé mais vous êtes arrivé finalement assez tard dans le monde du cyclisme en 2017 comment vous expliquez cette ascension fulgurante alors elle paraît fulgurante parce que je suis arrivé dans le cyclisme et dans le paracyclisme en 2017 donc ça fait cinq ans maintenant mais je pense qu'elle est pas si fulgurante que ça parce que cette force que j'ai c'est une détermination qui est assez hors norme j'ai pas un physique avec des capacités physiques incroyables par contre dans ma tête il ya quelque chose qui se passe et pas grand chose peut m'arrêter donc elle n'est pas si fulgurante que ça je pense qu'elle s'est préparée inconsciemment depuis des années et que là elle explose un peu et puis a eu cette rencontre avec mon entraîneur actuel qui est grégory baugé pour ceux qui connaissent un peu le milieu du cyclisme il est multiple champion du monde double vice champion olympique de cyclisme sur piste et il m'a transmis toute son expérience ses 20 ans d'expérience de haut niveau en l'espace de trois ans et ça a été un accélérateur assez incroyable alors il ya effectivement des rencontres qui l ont beaucoup compté dans votre vie vous venez donc de citer grégory baugé il ya eu je pense aussi votre chirurgien orthopédique vous pouvez nous en dire un mot et en quoi ces rencontres où comptait peut-être justement pour vous forger ce moral d'acier c'est vrai qu'il ya des rencontres qui marquent pas de vie indépendamment des rencontres amicales amoureuses moi y en a eu deux il ya eu celle de mon bas de grégory dont on a parlé et puis celle de mon chirurgien orthopédique qui m'a suivi depuis ma naissance jusqu'à la fin de ma croissance ces deux rencontres je pense qu'elles ont trois points communs la première et la plus importante c'est que les deux ne m'ont pas mis dans des cases mon chirurgien m'a toujours laissé libre de pratiquer le sport que je voulais faire tout en sachant qu'un jour je pourrai plus courir donc j'ai pu faire tous les sports que j'avais envie de faire j'ai surfé j'ai skié j'ai joué en bijoux au tennis j'ai nagé j'ai fait du skate aujourd'hui tout ça je peux plus le faire mais au moins j'ai aucun regret et donc et grigori c'est pareil j'ai pas un gabarit pour faire du sprint j'ai pas des grosses cuisses j'ai pas des gros fessiers et pourtant il me laisse m'exprimer sur le vélo sur le 500 mètres et on a réussi à aller chercher un titre de vice-championne du monde donc il ya cette première chose les deux ne m'ont pas rentrer dans des cases et m'ont laissé libre de faire ce que je voulais selon mon plaisir et selon mes rêves et puis cette rencontre avec le chirurgien c'est lui qui m'a donné envie de faire médecine alors je suis pas chirurgie orthopédique mai je suis médecin généraliste et j'en suis très fier l'anecdote de t'être quand vous lui avez demandé une grève de pied oui c'est vrai tout petit enfin vers 6 8 ans il y avait déjà les premières greffes de mains et je m'étais dit mais une mince il faut il ya de la motricité fine c'est compliqué un pied on s'en fiche suffit de le poser donc pourquoi pas me couper le pied qui est mal formés puis mon maître à un autre et donc je me posais la question et puis m'a gentiment répondu que qu'est ce que j'allais faire c'est une greffe est un pieds poilus en qui chausse du 42 alors que l'autre pied chose du 39 et du coup j'ai accepté de garder mon pied mon pied mal formés et donc comment est-ce que vous concilier aujourd'hui votre activité de médecin avec celle de sportif de haut niveau c'est extrêmement compliqué parce que c'est ces deux domaines assez intense quand on fait une journée de consultation à la fin on est quand même lessivé et quand on fait une journée d'entraînement c'est pareil il faut il faut y être à 300 % je suis extrêmement encadrée pour pouvoir gérer tout ça j'ai un suivi psy j'ai une prépa mental et puis je je compartimente énormément c'est à dire que le jour de la semaine où je travaille je ne touche pas aux vélos et j'essaie de ne pas y penser et quand je suis sur le vélo on parle pas de médecine et comment vous gérez votre mental sur sur la piste et j'ai presque envie de dire comment est ce qu'on à cuire la gagne à tout dépend de la définition de la gagne en fait moi la gagne c'est c'est aller sur la piste et faire ma meilleure performance aller chercher mon record personnel est à partir de ce moment là en fait j'essaye de vider ma tête de toute pensée que je peux pas contrôler donc je ne pense pas aux médailles je ne pense pas à mes concurrentes je pense juste être dans l'instant présent à me rappeler ce que je sais faire et jusque là ça a marché donc voilà très bien est ce qu on peut aussi évoquer des moments peut être un petit peu plus difficile je pense que vous avez à un moment été réformée de l'armée donc là encore comment est-ce qu'on surmonte les difficultés est ce que finalement ces expériences vous ont aidé dans votre carrière d'athlète de haut niveau oui c'est vrai j'ai fait médecine par le biais du l'école du service de santé des armées a santé navale avant que avant que sa ferme et à la fin de mon internat jeu malformations s'est dégradée je n'arrivais plus à tenir une garde à l'hôpital j'arrivais à peine à marcher 400 m et enfin mon quotidien et est devenu assez laborieux donc j'ai été réformés parce que je pouvais plus être apte pour être opérationnel en tant que militaire et donc je suis parti dans la médecine civile ça a été un gros coup dur parce que je me plaisait vraiment dans cette famille de médecins militaires et il a fallu alors je le vis pas comme un échec parce que encore une fois je peux pas le contrôler je pouvais pas agir dessus j'avais juste à l'accepter et moi dans ma dans ma vie le sport et la médecine ont toujours été assez lié c'est à dire que c'est par le sport que j'ai découvert le dépassement de soi c'est grâce au sport que je me suis dit ok personne croit en toi pour faire médecine mais tu vas quand même y arriver et là c'est par le sport aussi que j'ai rebondi c'est à dire que on m'a offert ce dossard pour faire l'étape du tour qui est une course ouverte aux amateurs course de montagne du tour de france et j'ai passé plus de neuf heures sur le vélo j'ai fait la course avec la voiture balai mais en attendant à la fin je m'étais dit ok tu peux plus courir tu peux pas être médecin généraliste mais tu peux encore te dépasser et te surpasser et à partir de ce moment là il y avait un truc qui s'est enclenchée à ma tête et c'était ok ça allait aller peu importe que j'allais faire je j'arriverai à m'épanouir encore alors il ya effectivement quelque chose de très marquant quand on vous écoute c'est que dans les compétitions vous courez en presse presque j'ai envie de dire pour la performance pour votre performance et non pas contre les concurrents vous leur souhaiter même bonne chance je pense à chaque cours je crois que je suis une des seules quand je croise mes concurrentes alors souhaité bonne chance mais en plus je le fais sincèrement c'est à dire que j'ai pas envie de gagner sur leur contre-performance j'ai envie de gagner parce que moi j'ai été chercher ma meilleure perf et donc ça m'arrive de leur souhaiter bonne chance oui effectivement et est ce qu'aujourd'hui vous vous définissez comme une militante peut-être pour mieux faire reconnaître les personnes en situation handicape leurs capacités leurs droits oui je milite milite pour des causes qui me porte qui sont vraiment importante pour moi alors le handicap je fais partie du milieu paralympiques donc rien de participer à des compétitions pour moi ça fait partie du militantisme mais c'est par le sport aussi qu'on peut faire passer des messages concernant discrimination de la femme dans le sport avec encore pas mal de misogynie dans le milieu du cyclisme discrimination aussi vis-à-vis des personnes lgbt qui compte aussi qui compte aussi quand aujourd'hui au jeu on entend des athlètes qui explique ne pas pouvoir parler librement de leur orientation sexuelle alors qu'ils sont dans un milieu de performance on en demande d'aller chercher le meilleur d'eux-mêmes pour moi c'est incompatible en fait avec une recherche de performance et ça montre bien qu'il ya des problèmes encore de d'inclusion dans le milieu du sport paris 2024 on peut en dire quelques mots votre préparation vos espoirs hosties paris 2024 c'est quand j'ai commencé le paracyclisme c'était mon objectif je pensais pas à tokyo je pensais pas que ça allait aller aussi vite ça va être aussi la fin de ma carrière de paracyclisme j'aurai 36 ans puis je pense que j'aurais envie de vivre autre chose alors je resterai je pense dans le milieu du sport mais pas dans la performance et c'est là pour moi où je devrais sortir mes meilleurs chronos c'est là où je pense que mon score et ma tête sera seront les plus près donc j'ai hâte d'y être et en termes d'entraînement vous pouvez nous en dire quelques mots comment vous préparer cette compétition c'est combien d'heures d'entraînement par jour globalement ces 15 à 20 heures par semaine comment je la prépare en fait je m'entoure j'essaye de m'entourer de toutes les personnes qui je peux avoir confiance que ce soit mes préparateurs physiques mon entraîneur prépa mentale psychologues nutritionnistes je vois là j'essaie de déléguer le plus possible et d'être avec des personnes bienveillantes et qui je sème emmèneront vers cette performance très bien et peut-être une dernière question avant de passer la parole à la salle mais vous êtes un modèle peut-être pour les enfants qui sont aujourd'hui en situation de handicap qui se demandent comment ils vont pouvoir réaliser leur rêve qu'elle est un petit peu le message que vous pourriez le leur transmettre comment on arrive à à se dépasser par le sport j'imagine mais il ya d'autres recettes déjà je pense que c'est pas parce qu'on a un handicap que l'activité physique n'est pas forcément possible tout est adaptable et très peu de sport ne sont pas par rapport à un handicap et ensuite c'est pas parce qu' à l'instant t un rêve nous paraît irréalisable moi quand je regardais les jeux d'athlé les jeux olympiques l'athlétisme et que je voyais marie josé pérec courir ça me faisait rêver mais je me disais que mon pied mal formés c'était impossible et 25 ans plus tard j'ai fait le jeux paralympiques je fais deux médailles et puis j'ai rencontré marie josé pérec et on a pu discuter de tout ça est en fait je pense que jouer c'est pas parce que c'est bon bon timing que c'est pas possible il faut juste être patient et puis est avancée et un jour ça se présentera à vous merci beaucoup marie est ce que vous avez des questions alors si on peut mettre un peu de lumière dans la salle je pense qu'il ya des hôtesses qui vont vous passez les micros donc n'hésitez pas on a abordé beaucoup de sujets à la fois le l'enfance de l'école vos études pas de question pour le moment ci alors une question bonjour madame bonjour allez-y on vous écoute je voudrais savoir quelle était la place des parents et de la fratrie si on a une encadrement familial effectivement je suis l'aînée d'une famille de quatre enfants c'est un peu compliqué d'en parler mes parents je pense qu'ils étaient aussi perdus que moi par rapport à la malformation ça leur a été annoncée à la naissance et ils on est décidé de me faire grandir en me disant que bas les moqueries à l'école c'est la vie alors c'est un peu dur quand on est petit mais je pense que c'est ce qui m'a forgé aussi et je me suis construite oui je sais pas trop un peu seul je pense est aujourd'hui la famille c'est le premier supporter il veut c'est pas mal de questions un peu d'accord on peu délicate non ma famille aujourd'hui dans le sport c'est celle qui m'entourent c'est celle que j'ai choisie après ma famille génétique il m'encourage voilà mes mais dans ce que je fais aujourd'hui je suis plus proche de mon entraîneur mon prépa physique ma psychologue ma prépa mental c'est avec eux que je partage tout ça que je partage les difficultés que j'apprécie d'ailleurs très bien merci nous avons une autre question on vous écoute bonjour bonjour je voulais savoir je voulais revenez sur la préparation mentale est davantage un peu développée sur sur comment vous préparer mentalement est ce que vous a fait appel à la sophrologie par exemple parce qu'il ya des accompagnements bien spécifique de préparation mentale pour les sportifs justement si oui comment ça s'est passé comment vous l'avez vécu alors moi ma prépa mental s'est mise en place pendant le coc vide donc c'est assez compliqué ça ça fait que en visio j'ai enfin on a principalement travaillé tout ce qui était la pleine conscience l'identification des dépenses et limitantes et c'est ce que je voulais dire quand je parlais des choses qui n'étaient pas contrôlables en compétition c'est à dire toutes les pensées ou je n'ai pas d'actions de contrôle bas ça sert à rien de perdre du temps et de l'énergie là dessus donc ça a été le gros axes de travail on a aussi beaucoup travaillé sur mon niveau d'activation en fonction de cil était trop trop élevé par rapport à l' approche de la compétition et à ce moment là il y avait quelques outils de sophrologie qui ont été mis en place mais moi je sais que j'ai un plus gros travail à faire sur les pensées limitantes que sur mon niveau d'activation et mon image gestion du stress merci beaucoup nous avons une autre question sur notre droite on vous écoute ressort bonjour bonjour pourriez vous nous faire vivre votre effort lequel compétition vous avez le choix entre une quatrième place au 500 m aux jeux et une troisième place avec les médailles de bronze en poursuite celle qui vous plaît plus alors ce sera la quatrième place oui parce que 4e place parce qu'en fait on peut faire une médaille aux jeux paralympiques et tout en étant frustré et pas satisfaite de sa course ce qui était le cas pour moi et pour autant faire une médaille en chocolat et être la plus heureuse du monde après cette course là c'était une course où j'avais beaucoup de pression où hormis mon entraîneur et mon staff perso percée personnes croyant mois par rapport aux chronos parce que j'ai pas un profil pour faire du sprint et pour autant j'ai réussi à être dans l'instant présent à me débarrasser à me débarrasser de ces fameuses pensée limitantes et quand j'ai pris le départ de ce saint saëns et un départ qui est très explosif le vélo est dans la machine il ya le bipper 5 4 3 2 1 habib ça s'ouvre et là coûte que coûte il faut appuyer sur les pédales sinon sinon on tombe et et à ce moment là j'ai réussi à être connectés un peu comme si j'étais au dessus de mon vélo et je me voyais pas d'aller faire ma course et j'ai pris un plaisir fou malgré le lactique qui rend commencé à la gorge et mes cuisses et qui commençait à me faire mal ça a été incroyable comme sensation et quand j'ai vu le chrono à la fin peu importe que mes trois autres concurrentes en fait de mieux que moi en plus j'ai été très heureuse et même mon entraîneur on avait quasiment une arme aux yeux parce que tout le monde me disait mais moins de 37 secondes marie avec tes cuisses c'est pas possible et au final je suis un 36,5 et je compte bien descendre pour paris merci beaucoup pas d'autres questions alors moi j'ai quand même revenir sur ce que on va revenir là en arrière à l'école parce que c'est vrai que quand les enfants subissent des discriminations des remarques sur un handicap ou une différence ils ont plutôt tendance à se recroqueviller sur eux mêmes et vous au contraire vous avez voulu prouver par le sport que vous pouviez réussir c'est quand même une force dès l'enfance bah oui après je me suis recroquevillé je me suis isolé socialement c'est à dire que créer des liens pour avoir des amis appartenir à un groupe je connais pas j'avais des amis un ou deux mais pas plus des groupes je sais pas ce que c'est d'être en groupe d'amis effectivement c'était à la cour de récré quand il fallait jouer au foot ou au basket que je régler mes comptes parce que je prenais tellement de plaisir et puis j'étais meilleur que tout le monde donc à ce moment là je leur disais mais regardez les gars en fait ouais je suis différente mais vous moquer mais en attendant c'est moi qui ai marqué et et voilà et toute dernière question parce qu'on arrive déjà au au terme de cette conférence mais voilà beaucoup de victoires contre leur handicap contre la différence mais vous êtes vous l'avez évoqué il ya des discriminations qui persistent les femmes les lgbt peut-être conclure là dessus comment est ce qu'on peut faire évoluer les mentalités là aussi vous êtes à un porte parole je pense que le sport est un moyen assez facile de les objective et ces discriminations et puis d'y réfléchir moi quand je vais au jeu sur la piste fut la seule française de l'équipe de france sera la seule athlète féminine et de réaliser qu'il ya pas une seule dans le staff qui a pas une seule femme ne serait-ce dans le staff paramédical en fait ça me choque de me faire masser par des kinés aussi bienveillant soit il au milieu d'athlète masculin je trouve ça gênant d'avoir des tenues de compétition masculine alors qu'on sait qu'on a quand même une anatomie pelvienne quand même différente entre les hommes et les femmes ça me dérange et juste de poser les questions et d'en parler ça commence à faire un peu bouger les choses là je sais qu'ils sont en train de féminiser les staffs et d'arrêter de faire des staffs uniquement masculin et au moins de laisser aux athlètes femmes la liberté de pouvoir s'adresser soit un homme soit une femme au moment des compétitions surtout quand on sait que c'est très chargé émotionnellement et que on a besoin de repères et de confort pour pouvoir se sentir bien marie patrouiller à l'immense partie qu'on a essayé un vrai heureuse de vous accueillir en vous applaudit très plate forme [Applaudissements] [Applaudissements] et on sera tous derrière vous évidemment au moment de paris 2024 merci encore on se retrouve dans quelques minutes pour notre prochaine session au coeur de l'actualité un cerveau dans la guerre merci beaucoup à tout de suite