Fusillade à Grenoble : la parenthèse sécuritaire des JO déjà refermée ?

et fusillade guerre des gangs règlement de compte Grenoble connaît une flambée de violence quotidienne un nouveau commissariat déjà fermé à cause d'un incendie dans le quartier pisevin anim fusillade également à sur fond de règlement de compte semble-t-il la parenthèse sécuritaire des JO est déjà refermée on en débat avec vous messieurs Arna bénedetti et Antonin André mais on est aussi avec Jean-Christophe couvi du syndicat Unité police bonsoir Jean-Christophe couvi oui bonsoir alors on évoque ce ce commissariat àim qui venait d'ouvrir et qui devait être d'ailleurs officiellement inauguré vous en parliez d'ailleurs dans dans les médias quelques jours avant alors on ne connaît pas encore les causes de cet incendie s'il est d'ailleurs volontaire mais forcément ça interroge bah oui ça interroge bon après j'allais dire on savait très bien que on allait être testé entre guillemets effectivement dès mardi on en parlait euh l'inauguration devait avoir lieu lundi prochain là le 26 août donc on savait très bien que voilà ça allait faire Tage dans le quartier que certains allaient voir ça d'un ma d'uil en revanche les je peux vous dire que les les habitants étaient très contents et quand on discutait un petit peu avec eux il nous disait que déjà depuis quelques jours voir peut-être quelques semaines ça a baissé un petit peu on sentait que ça s'apaisait et surtout c'est que on a construit alors ce commissariat pour reprendre le terrain mais en même temps j'allais dire c'est le quartier qui qui qui se transforme aussi on fait tomber des bars enfin des bares de de d'immeuble on refait on refait un petit peu le le la logis parce que nous quand on doit rentrer dans les quartiers c'est comme des châteauxforts il y a une entrée une sortie donc il faut repenser aussi un petit peu le le le vivre ensemble dans ces quartiers et pouvoir à ce que les policiers puissent intervenir plus rapidement en meilleure sécurité alors avant évidemment de d'avir les conséquences vous avez des informations sur sa réouverture non on a eu alors on effectivement on est en train de voir les les dégâs il y a une enquête qui est menée bon moi je pense que ça ça laisse pas trop de doute quand même sur l' dit c'est je crois pas trop au hasard vous savez il n'y a pas de hasard dans laasie et puis JeanChristophe couvi c'est 1 an après la mort du jeune Fayed lors d'une fusiade sur fond de trafic de drogue et il faut préciser que c'est un lieu très important vous l'avez dit pour pour les habitants de ce quartier c'est l'un des plus pauvres de France he gangrainé par le le trafic de drogue les règlements de de compte c'est alors c'est un quartier de reconquête républicaine c'est très important parce que parce que déjà ça av identifié effectivement comme un quartier avec des des problématiques euh faut savoir dans les quartiers de de reconquête républicaine il y a davantage de vol et de violence que sur le reste du territoire c'est deux fois plus de vol et de violence donc on voit bien qu' la délinquence àé à ancré et effectivement nous ça fait depuis des années qu'on demande à revenir sur une police de proximité police de proximité ça veut pas dire la police bisounours ça veut dire juste de reprendre le contact avec les gens de refaire de la présence sur le terrain c'est glaner de l'information en direct euh et puis c'est c'est du renseignement opérationnel quoi qu'on appelle et au fur à mesure c'est gagner les cœurs voilà dire que les policiers ce sont des gens des papas des mamans comme les autres on a les mêmes ennuis mais on est là pour que le le les habitants se sentent en sécurité reprennent goût à la vie concrètement quelle est l'action de la police dans dans ces quartiers de de de reconquête est-ce que vous vous avez le sentiment que vos hommes ont la possibilité la capacité de de travailler correctement la capacité ça va être les effectifs c'estàd qu'au début effectivement à la la création 2018 de ces quartiers de de au conquête républicaine il y a eu des effectifs qui ont été mis et au fur et à mesure bah les effectifs ont été redispatchés et souvent ont tombé à des effectifs presque négatif j'allais dire donc en fait si vous mettez des effectifs de façon pérenne et que vous occupez le terrain de façon pérenne au bout d'un moment vous le jeis dire les policiers vont connaître tout le sociogramme du quartier on va connaître pratiquement les enfants par leur prénom on sait qui fait quoi qui habite où et en fait on peut déjà j'allais dire déminer certaines tensions et puis après le l'idée c'est aussi d'interpeller les dealers euh et ça il y a la le côté répressif qui doit bien sûr être maintenu donc c'est les effectifs c'est un triptique effectif euh derrière c'est répressif avec des officiers de police judiciaire qui sont en nombre et qui peuvent travailler et derrière enfin la justice avec des moyens une réponse pénale ferme et aujourd'hui on a un déficit de juge et de procureur quand on se compare aux autres pays Arnaud MTI on a l'impression qu'on en parle depuis enfin je sais pas on on était jeune il y a quoi 20 ans c'est ces places net enfin à chaque fois les opérations changent de nom mais mais on y arrive pas quoi c'est pire d' l'enjeu sécuritaire il traverse la vie politique française depuis presque allez 4 décennies bon mais alors ave avec des sujets avec des sujets qui sont évidemment variables on voit bien que la question aujourd'hui du trafic de drogue est devenue un sujet saillant dans un certain nombre de de territoires qui sont en en phase en tout cas qui sont censé être en phase de reconquête républicaine mais enfit ce que mène ses gangs c'est une guerre de territoire contre contre l'État clairement contre l'ordre public contre les forces publiques il faut des moyens certes il faut en effet des moyens à la fois policiers des moyens judiciaires mais il faut aussi des sanctions clairement et finalement c'est ce TripTic là qui permettra vraéement à terme de pouvoir reconquérir ces quartiers qui sont des quartiers quand même pour l'instant un peu perdus pour la République alors Gérald d'an Antonin André vous direz là il l'a pas dit en l'occurrence puisqu'on a pas de de preuve he que qu'il s'agit d'un règlement de compte ou d'une d'une poste mais euh vous direz c'est parce qu'on les dérange justement ces trafiquant de drogue c'est parce que notre action est efficace je mettrai un je j'ajouterai un un aspect quand même à ce sujet parce que effectivement on parle du sujet sécuritaire depuis 40 ans et de ces quartiers avec des forces de l'ORD plus de moyens pour la justice enfin le sujet n'est pas que sécuritaire on peut très bien se lancer dans une guerre sans fin euh uniquement un coup de matraque à coup de procédure judiciaire de démantellement des trafics qui verront réapparaître à un autre moment en il faut comprendre que dans ces cités euh l'économie et la vie des gens et oui tourne beaucoup autour du trafic de drogue donc c'est aussi des quartiers qui concentrent de la misère de l'exclusion l'absence de service public la désertion des services sociaux et des commerces qui depuis longtemps ont baissé pavillons donc si on se contente de la simple réponse sécuritaire et je je rends hommage à Jean-Christophe kouvi aux forces de l'ordre parce que je trouve qu'elles ont le dos large c'estàd que la République leur demande de résoudre un nombre de sujets sur lesquels les autres services publicqus sont parfaitement défaillants et c'est pas la police qui va tout pouvoir résoudre avec toute la bonne volonté du monde on a entendu jeanist kovi dont je trouve le discours est assez sage en réalité quand il parle de faire du lien avec la population d'être là pour assurer la sécurité de gens dont le premier droit c'est de vivre en sécurité en réalité et donc c'est bien nécessaire mais ça n'est pas suffisant ça ça marche avec la populationon Andr mais enfin le dealer là il va aller faire du lien avec lui je pense qu'il va mais qu'on continue à considérer que le problème n'est que sécuritaire et ben on le résoudra pas et vous aurez en face de vous des cartels de drogue qui aujourd'hui ont des moyens bien supérieurs dans certains pays oui mais qui sont même pas en France qui sont qui sont bien supérieurs aux état eux-mêm excusez-moi mais la politique du du coup de point et de déployer des forces dans les quartiers ça fait 40 ans que ça dure avec quel résultat la politique publique de la ville ça fait aussi 35 ans que ça dure on peut vous retourner la question avec quel résultat ou question de la mise c'est pas juste suis d'accord avec vous mais le discours que vous tenez c'est un discours enfin l'analyse que vous faites c'est une analyse que l'on fait depuis 3 DESC oui sans en tier conclusion s sans entir enfin il y a eu quand même des moyens en terme de politique publique qui ont été mis budgétairement depuis 30 c'est pas seulement le question d'argent non mais je suis d'accord mais le problème c'est que les populations et là je vous rejoins qui sont exposés ce sont les populations les plus exposé sont les populations qui vivent dans ces quartiers c'est eux qui en souffrent et aujourd'hui quand on les écoute aussi quelle est leur demande bien évidemment c'est la demande de service public bien évidemment c'est la demande d'avoir un maillage territorial qui soit plus efficace bien évidemment ça c'est un c'est un c'est c'est une demande économique mais qu'est-ce qu'ils vous disent aujourd'hui ils vous disent essentiellement il faut rétablir la sécurité rétablir l'ordre dans ces quartiers donc il y a quand même quelque part eu un déficit dans ce domaine-là depuis un certain nombre d'années et c'est ce qu'on paye vraisembblement parle des transports mais quand quand on sait que certains policiers enfin je je parle sous le contrôle de Jean-Christophe cou kouvi pardon se font caillasser jusqu'au pompiers je dis je vous dis pas qu'il faut pas réprimer ces actesl je vous dis pas que la question de la sécurité n'est pas un sujet je vous dis si vous ne faites que du sujet sécuritaire que la seule réponse à apporter à des problèmes structurels qui sont bien plus lourds bah on va continuer à se bagarer mais enfin pardonnez-moi les moyens sécuritaires qu'on a mis à Marseille qu'on a mis dans les grandes villes et sur lesquelles on se focalise en attendant à la Planoise à Besançon dans les villes moyennes le trafic de drogue continue de prospérer à l'aigrement donc si vous voulez tant qu'on aura que le prisme uniquement de dire faut envoyer les forces de l'ordre là où ça castagne je suis pas sûr qu'on problèmein c'est juste j' une réserve sur le Simp fa l'arbitre jechistophe ben faites le 17 hein si vous êtes pas content faites le 17 etjà on intervient non non mais mais effectivement le le on on fait un bilan le bilan actuellement c'est que dès qu'il y a un problème sociétal on appelle le 17 justement c'est la police qui doit gérer c'est la police alors la police historiquement elle est au centre de la société c'est moi je dis souvent que c'est le ciment de la société déjà grec en grec police c'est c'est ça c'est le c'est la ville c'est la ville la société et cetera et donc donc c'est normal qu'on soit au centre mais en même temps on nous a donné des missions très répressives et donc on a une image vis-à-vis de ces quartiers où on est vu comme une bande j'allais dire une bande enfin des adversaires entre Guill en même temps c'est votre rle de policier j'imagine que voilàouiit en fait la prévention la prévention la répression c'est deux jambes obligatoires c'est comme la police et la justice c'est la même chose c'est les deux jambes de la République et donc en fait il faut qu'on ait les deux il faut être ferme courtois mais ferme ça c'est normal et après il peut pas y avo effectiv qu'une réponse policière l'État est capable de d'avoir une réponse on l' vu notamment sentiment Jean-Christophe couvi sur le terrain est-ce que vous avez le sentiment qu'il n'y a qu'une réponse répressive et pas assez préventive qu'est-ce que qu'est-ce que vous constatez alors oui effectivement la prévention mais on a laissé la prévention à la police municipale quelque part et donc la police nationale doit être aussi là pour occuper ce terrain là les gamins vous savez l'été on les emmène souvent avant on avait des crédits on emmenait gamins un petit peu bah oui faire du sport faire des journées j'allais dire chlorophil on les aérit et puis les gamins il disaient bah tiens c'est marrant les policiers ils sont avec nous on a une autre image de la police voilà c'est c'est centre loisir jeunesse ça il faut il faut le continuer après attention c'est pas euh c'est c'est pas le monde des bisou nours effectivement il faut qu'il y ait la répression mais surtout c'est qu'effectivement on a vu dans l'année dernière par exemple pendant les dernières émeutes qu'est-ce qui a brûlé les bibliothèques les lieux de savoir en fait les lieux de savoir les lieux d'expansion les les lieu où on pouvait se se désenclaver un peu les quartiers or aujourd'hui on voit bien qu'il y a une partie de la délinquence qui veut justement éviter ce désenclavement ils veulent garder les gens dans la cité et quand on met par exemple un commissariat on ouvre un commissariat on voit bien qu'on gêne parce que du coup on est vu comme une bande j'allais dire agressive par rapport merci Jean-Christophe couvi du syndicat Unité police d'avoir été avec nous André vous aussi bon courage pour la journée de demain j'imagine que vous allez être au première loge à 10h3 sur le P j au petitsons absolument et Arnaud beneditti merci à vous aussi