Quête d'un nouveau gouvernement : Carole Delga raconte son échange avec Emmanuel Macron

on retourne du côté de l'Élysée ou Carole Delga la responsable socialiste vient de sortir et s'apprête visiblement à prendre la parole Carole delgaard qui sort de d'une discussion avec le président Macron et qui répond aux questions des journaliste on l'écoute de la France de la France apaisée et positive que que nous voulons parce que nous représentons les présidents de région de France et nous sommes conscients du péril grave parce que à travers l'exaspération des Français à travers le désespoir des Français ce sont les montées des extrêmes qui nous préoccupent et donc nous voulons que la France elle puisse être dans un esprit combatif qui soit aussi compétitif et nous avons rappelé que les présidents de région nous sommes là pour faciliter la création de richesse avec les entreprises pour la question aussi de la réindustrialisation c'est absolument indispensable en matière de souveraineté c'est absolument indispensable aussi en matière de transition écologique développer les mobilités investir massivement dans les transport en commun en particulier dans dans les LGV mais pas que hein vraiment développer les les mobilités et puis aussi être dans l'expérimentation être dans l'expérimentation parce que il y a des spécificités dans nos région métropolitaine il y a des spécificités aussi pour la Corse ou pour les territoires d'outrer nous devons également être très attentif à la Nouvelle-Calédonie ou ou à la Guyane donc c'est cela que nous avons dit que nous voulons une France forte qui soit une France bien sûr généreuse une France profondément attachée à à la République et c'est par une action qui est déterminé par un partenariat par une équipe de France et euh nous souhaitons que nous ayons plus de relations mais plus de responsabilité donc nous avons plaidé également pour plus de décentralisation avec bien sûr chacun de nos sensibilités sur les priorités économiques soit de droite soit de de gauche mais dans tous les cas de dire c'est que nous sommes dans une position constructive et il faut qu'il y ait un meilleur partenariat moins de centralisation plus de pouvoir localement pour les communes pour les régions ou pour les départements et que nous soyons à la hauteur de des Français c'est-à-dire de comprendre leur réalités et être dans une dynamique positive donc une écoute attentive et qui a été voilà respectueuse et constructivemanuel Macron cherche toujours un premier ministreors par rapport par rapport à par rapport à l'Assemblée nationale on a bien entendu parler de l'Assemblée nationale et des rapports de forces politique qui existent à l'Assemblée nationale on a Rapp Rappelz quand même que le nouveau front populaire n'a pas gagné hein ils n'ont pas gagné les élections et que la présidente de l'Assemblée nationale c'est le Front républicain qui a gagné les élections exactement enfin à l'Assemblée nationale dans ce front républicain la présidente de l'Assemblée est issue d'un bloc central et donc demain il faut trouver une solution dans un accord de gouvernance bien entendu et parallèlement à ça un accord de non censure ce qui bien entendu amène mécaniquement à la discussion sur qui comment quelle équipe pour quoi faire et donc on a bien entendu abordé le nom d'me de personnalité en terme de méthodologie de travail comme sur comme l'a rappelé la présidente Delga sur le fond et ce qu'on veut pour notre pays quelle personnalité beaucoup que vous avez suggéré comme nom ou comme profil au chef de l'État pour aller à Mach non mais tout d'abord je n'étais pas là pour ce sujet moi j'étais là pour parler au nom des présidents de de région euh qui sont voilà des partenaires essentiels pour la création d'emploi pour relier les gens et en tant que socialiste il avait lu mon interview dans le le Parisien il avait eu un résumé de ce que j'ai dit euh ce matin sur sur TF1 donc il avait voilà cette liste en tête de de noms que j'ai aussi pu compléter comme par exemple par le maire de swinin ou par euh Laurent Berger mais nous avons avant tout passé le message que nous étions toutes et tous les présidents de région profondément attachés à la République et que pour que les Français sera respectés dans leurs votes c'est-à-dire qu'il ont dit non à l'extrême droite oui au front républicain il fallait savoir travailler ensemble il fallait savoir s'extraire des logique de parti ou des logiques également d'ego ou de de carrière personnelle et que nous tous les présidents de région j'insiste bien tous les présidents de région les 18 présidents de région nous voulons être des partenaires efficaces nous demandons plus de moyens pour pouvoir répondre plus efficacement pour pouvoir aussi tester de nouvelles façons de de travailler sur des politiques économiques sur des politiques de réindustrialisation sur de des politiques aussi de transport parce que les Français veulent un changement veulent une réforme et nous avons dit nous serons au côté parce que nous n'acceptons jamais que la République puisse être bafoué par les populistes vous imaginez vos deux partis là travailler dans le même gouvernement pardon vous vous voyez vous vos deux partis travaillez dans le même gouvernement c'estàd il faut en premier que le premier ministre présente sa feuille de route et à travers la feuille de route j'ai indiqué que voilà que je n'étais candidate à rien parce que pour moi je ne suis candidate à rien pour moi moi l'essentiel c'est de dire ce qu'on fait pour les Français et comment et c'est pour ça que j'ai dit qu'il était nécessaire de mettre en place une proportionnelle pour que le vote des Français soit mieux représenté qu'il est nécessaire d'avoir plus de pouvoir localement et qu'on doit aussi réinventer la démocratie participative il faut savoir donner la parole plus souvent au au peuple et associé à la prise de de décision il y a une envie de de politique mais il y a un RB des prtiques de la classe politique c'est forcément Premier ministre de gauche pour moi bien sûr là en tant que socialiste c'est un premier ministre oui en effet de gauche parce que ce qui ont gagné ce sont tous les républicains qui sont attachés voilà il y a 65 % des Français qui ont dit oui au front républicain dans ce front républicain la tendance je reste et modeste la tendance est plutôt à gauche et donc je pense que ce doit être un premier ministre de de gauche vous ne serez pas surpris que dans la discussion que vous avz le président de la République j'ai prêché un peu pour l'autre côté hein donc voilà en tout cas ça ça c'est vous qui tirez la conclusion la réalité c'est que il y a des personnalités qui qui peuvent émerger et qui de toute façon doiv apporter un profil d'apaisement et de capacité d'addition voilà donc la de et après il y a le volet de ce pacte de gouvernement et à côté de ça il y a le la noncensure et donc c'est vrai que les socialistes notamment les socio-démocrates ont la nécessité aussi d'arriver à à à à prendre une certaine liberté par rapport à leur lien avec les insoumis et donc on a parlé aussi de la proportionnelle on a parlé aussi du cumule des mandats de façon à ce que justement une capacité aussi d'avoir une liberté de respiration et de réflexion et d'engagement est-ce que vous avez parlé justement des questions programme voilà vous venez d'entendre successivement Carole Delga la présidente socialiste de la région Occitanie et Renaud Muselier le président renaissance du conseil régional Provence Alpe Côte d'Azur syvino vous êtes à à quelques mètres de ces deux responsables politiques qui sont candidats à rien mais tous les deux partisans d'une gauche qui serait Macron compatible he oui c'est ça effectivement ils ont tous les deux insisté déjà sur le sur le poids des régions sur l'importance qu'elles ont la décentralisation et cetera et ils ont également insisté sur un point il faut sortir des logiques de parties il faut sortir des agendas individuels pour trouver un premier ministre alors effectivement Carole Delga qui est au Parti socialiste estime et bien que la gauche étant arrivé en tête des élections législatives il faudrait que ce premier ministre soit de gauche mais elle insiste elle a également insisté sur le fait qu'il n'y avait pas de majorité qu'il faudrait pouvoir que il faudrait attendre de voir en fait quelle serait la feuille de route de ce premier ministre ministre pour qui c'est à lui en fait de rassembler c'est ça qui nous ont qui nous disent en filigrane c'est que c'est vraiment il faut nommer un Premier ministre et qu'ensuite ça sera au Premier ministre de rassemblé de faire ces coalitions ils ont également mis la pression sur Emmanuel Macron bien sûr en disant que cette situation ne peut pas durer éternellement Sylvain Rousseau aux abord de l'Élysée merci beaucoup Sylvain affire à suivre on se retrouve dans une dizaine de minutes sur cette antenne