Vincent JEANBRUN : « La France du chaos gagne du terrain »

[Musique] bonjour Vincent jeambbrin bonjour vous êtes le maire de laîose vous êtes aussi porte-parole du parti des républicains et j'ajoute vous êtes petit fils d'immigré italien vous publiez les deux France c'était le 2 juillet 2023 vous êtes devenu une sorte de symbole lorsque votre maison votre famille votre femme vos deux enfants ont étai attaqués une attaque à la voiture bélier en feu dans votre jardin pendant les émeutes pour Naël et lorsque à ce moment là la violence vous a frappé en tant qu'élu vous avez lancé un cri d'alarme vous publiez les deux franceces aujourd'hui vous dites il y a de France oui il y a la France du chaos celle qui a émergé explosé pendant les émeutes cette France du Chao qui toute l'année chaque jour rend prisonniers dans les quartiers populaires de nos banlieux des millions de Français il y a 5 à 6 millions de Français qui habitent dans les quartiers populaires et qui sont en permanence les victimes de cette France du chaos et pendant les émeux de cette France du chaos est sorti des quartiers populaires pour aller ravager les cent-villes il y a cette France du chaos et en face je veux le dire il y a la France du sursaut celles et ceux qui ne baissent pas les bras face à ces menaces que d'ailleurs ce soit la menace physique celle des gangs des caïdes ou que ce soit la menace des séparatistes qui attaquent aussi notre République à travers cette fois des courants idéologiques qui sont néfastes et l'objectif pour moi à travers ce livre c'est d'abord à titre très personnel ça a été comme une thérapie mais c'est aussi l'objectif était de faire un constat un constat des réalités que nous affrontons aujourd'hui dans notutre pays et dire une chose c'est que là où j'ai longtemps pensé que la République était une évidence en réalité c'est une chose fragile qui peut mourir qui peut disparaître demain et dans ce livre j'ai voulu faire le constat de ça de dire que la République si on ne la défendait pas si on allait pas planter le drapeau de la République dans le cœur et dans l'esprit des gens elle risquait de disparaître c'est déjà le cas dans beaucoup de quartiers dans beaucoup de zones de notre pays il y a des quartiers de non République qui des quartiers de non France oui vous racontez sont des heures terribles dans dans ce livre qui est publié chez Al Michel vous y racontez comment à 1h30 du matin votre femme vous appelle et il y a ses enfants et des cris il y a le feu dans le jardin et elle vous dit ils veulent nous tuer et vous entendez ça et c'est sont des heures terribles pour vous j'ai j'ai choisi ça c'était pas une évidence de décrire aussi toute l'émotion qui peut vous vous parcourir vous dévaster dans des moments comme cella et je l'ai fait en me disant il fallait surtout pas que ce soit oublié euh vous le voyez les événements sont passé il y a un peu plus de 6 mois on a l'impression que c'était comme s'il y avait 10 ans comme si maintenant on pouvait passer à autre chose comme si ça été condamné pour tout ce qui vous est arrivé hein effectivement il y a pas eu de condamnation et donc c'est évidemment très dur pour nous puisque les auteurs de de cette attaque n'ont pas été n'ont pas été interpellés pas plus que les émetiers qui ont ravagé ma ville pendant 4 nuits pas plus que beaucoup d'hémetiers partout en France donc évidemment il y a une vraie frustration et puis une forme de colère chez les élus locaux mais je pense que tous les élus qui ont été victimes dans leur ville et parfois dans leur cher de ces attaques ne peuvent pas supporter l'idée qu'on passe à autre chose ce qui s'est passé c'est pas juste des violences urbaines auquels il faut s'habituer il s'est passé quelque chose qui était plus profond dans la société il y avait une volonté d'insurrection il y avait une volonté de cibler les symboles de la République c'est vrai dans ma ville c'est vrai dans beaucoup de villes où des collègues me racontaient qu'à deux bâtiments identiques celui qui était attaqué c'était celui qui était pavoisé du drapaau Tricolore on attaquait les symboles de la République ces nuit-là et je crois que collectivement il faut faut être capable d'avoir ce sursaut ce sursaut républicain et de se dire j'aime la liberté l'égalité la fraternité j'aime ma République mais justement parce que je l'aime je dois avoir le courage de dire elle a des adversaires il y a la France du chaos et il faut la combattre oui alors on va dire qui sont ces adversaires mais un mot des études ont dit qu'au fond Naël n'était que la raison à 8 % des émetiers de de de ce qui était commis donc la raison elle est ailleurs elle est où la raison est-ce qu'elle est comme l'a dit Emmanuel Macron parce que que ce sont des populations jeunes qui ne vont pas assez à la mer non écoutez là il faut être très clair ce qu'on a vécu cet été c'est une insurrection au sens où il y avait une volonté de conquête de territoire les gangs sont sortis de leur tanière pour aller mener la bataille et aller planter leur drapeau leurs stigmat dans d'autres quartiers où jusqu'ici ils n'avaient pas le droit de citer que à ce ce phénomène de base ce soit aggloméré plein de jeunes qui échappent à l'autorité parentale et qu' soit venu faire un peu les spectateurs ou les profiteurs quand il y avait des pillages c'est possible et c'est d'ailleurs ce qui à mon avis tronque beaucoup et rend un petit peu déformé les statistiques qu'on évoque dans les études parce qu'en fait la police complètement débordé qui a fait encore une fois son maximum et moi je veux leur rendre hommage mais débordé comme elle était elle a attrapé quoi elle a attrapé elle a elle a mis à l'arrêt ce que j'appelle les queue de comète c'est-à-dire effectivement les très très jeunes qui filmaient d' d'un peu plus loin et ceux qui étaient vraiment les organisateurs au cœur de la bataille ceuxl la plupart du temps se sont échappés nous on a sur les sur les images de caméas de vidéosurveillance des premières nuits des bataillons organisés je le raconte dans le livre c'est c'est c'est poustoufflant de voir la stratégie l'organisation il y a les éclaireurs il y a l'infanterie il y a la logistique vous dit d'ailleurs que ce qui vous est arrivé personnellement était prémédité il y avait la veille sur un mur des menaces directement contre vous le maire de la ville qui disit on va vous planter on a vos adresses on on va vous brûler vivant et c'est vrai que sur le coupf j'aurais toujours cette culpabilité de ne pas avoir pris au sérieux ce message euh mais mais ce message montre bien que tout ça était planifié avec une logique de progression et ils ont été jusqu'à faire l'impensable en attaquant ma maison mais je voudrais pas que ça se résume à ça le défi que nous avons c'est pas juste d'empêcher que demain un maire soit attaqué chez lui bien sûr qu'il faut le faire mais le le le vrai sujet c'est d'empêcher les citoyens d'être attaqués par ses gangs et plus largement de libérer tous ces millions de Français qui vivent à la mercie de ces gangs faut-il rappeler les morts qui régulièrement sont les victimes dites collatérales de ces trafics partout en France maintenant vous êtes en train de réviser vos cours chez vous dans votre chambre au calme vous pouvez vous prendre une balle perdue c'est ça la réalité de notre pays aujourd'hui c'est une petite réalité et je le dis par pour dire il faut arrêter de minimiser les choses et en même temps se dire que ce mal si on s'y prend maintenant et qu'on a le sursaut républicain auquel j'appelle les Français alors on peut encore le faire disparaître on peut le guérir on peut sauver notre pays mais par contre c'est ces tâches de non France de non République sont en train de grandir de grandir physiquement les quartiers pris sous le contrôle des drogues des des trafiquants des mafieux et des séparatistes sont de plus en plus nombreux mais je crois aussi que la bataille elle est idéologique et qu'il y a de plus en plus de de nos jeunes de nos citoyens qui sont en train de perdre foi dans la République j'ai je raconte dans dans dans le livre il y a il y a un moment donné un un père de famille qui me dit mais en fait j'ai j'ai arrêté d'appeler la police parce qu'elle me dit toujours que il y a plus d'équipage on a plus les moyens et donc j'ai fini pour protéger ma fille qui est rentré tard le le soir et qui éta embêté par les petits voyou qui guettent là au pied de la cité j'ai fini par aller faire comme dans le parrain comme dans le film de mafia j'ai été voir le dealer du quartier parce queil faut être honnête tout le monde sait où ils sont les quartiers tout le monde le sait j'étis le voir en lui disant est-ce que vous pouvez protéger ma fille on en est là aujourd'hui dans notre pays dans certains quartiers où c'est le le trafiquant qui fait la loi et qui protège c'est pas acceptable d'où mon appel au sursaut oui et et vous croyez que Gabriel Atal va réussir ce sursaut il veut réarmer l'autorité j'ai entendu beaucoup le mot réarmement et c'est un mot qui me plaît j'ai entendu beaucoup le mot sursaut c'est un mot qui me plaît maintenant nous avons besoin des actes nous avons fait en tant qu'élus locaux beaucoup de propositions moi j'ai eu l'occasion d'en faire au Conseil national de la refondation euh les mots vont dans le bon sens maintenant il est urgent de passer aux actes parce que je veux le dire aussi très calmement mais très fermement les flammes se sont éteintes mais les bresses sont toujours là bien chaudes prêtes à repartir et la vérité me pousse à dire que bah depuis ces émeutes pour l'instant rien n'a changé les discours se sont musclés mais sur le terrain nous sommes toujours au même stade et c'est évidemment pas acceptable oui oui lorsque Emmanuel Macron s'est adressé à vous à votre famille à un moment donné euh à après ce que vous avez subi et il vous a dit quoi et au fond vous lui avez dit quoi vous lui avez dit ce qui arrive aujourd'hui vous en êtes responsable vous savez d'abord moi je veux qu'on gagne cette partie là et pour moi la France du KO a gagné la première manche et collectivement il faut qu'il a ce sursaut pour qu'on gagne la bataille ça veut dire que moi vous me trouverez pas dans la petite critique sur les uns et les autres je veux qu'on gagne collectivement et pour ça on a besoin de tous ceux qui se reconnaissent dans la France du sursut moi j'ai eu un président de la République qui a pris le temps de de nous appeler ma femme et moi et euh dans ces moments-là vous savez c'est quelque chose qui qui apporte mais c'est vrai que ce que lui a dit ma femme à ce moment-là c'est dire à quel point elle s'était senti seule cette nuit-là mais aussi à quel point on s'était senti seul les nuits précédentes toutes les nuits d'émeutes et je crois que ce qu'il faut briser si vraiment Gabriel Atal ve veut briser cette cette espèce de déliquissence de la confiance qu'on peut avoir collectivement dans la République il faut redonner le sentiment de faire partie d'un collectif et notamment que les élus locaux qui sont en première ligne mais comme les policiers comme les médecins comme les enseignants ne se disent plus on est totalement seul parce que c'est ça qu'on vit aujourd'hui sur le terrain on se sent abandonné et quand la République vous abandonne c'est c'est le règne de la violence quand la violence avance c'est la République qui recule et c'est toujours les plus fragiles qui en P lespocassé moi qui suis un enfant desbar ch LEM de ma ville je le raconte un peu dans le livre j'ai grandi avec pas grand-chose mais la certitude qu'on allait s'en sortir voyez il y avait de l'espoir on débordait d'espoir et d'ambition aujourd'hui dans ces mêmes quartiers plus personne ne croit dans la promesse républicaine et quand vous n'avez plus cet espoir quand il y a plus d'espoir il y a le désespoir qui mène en général à la violence et au délitement social je crois qu'il est encore possible de l'enrier j'ai j'ai cet espoir moi devant vous aujourd'hui et je dis simplement au français chacun doit prendre sa part il y a pas de petit geste qu'on est 67 millions à les faire j'ai j'ai eu l'occasion de raconter cette cette histoire que je raconte souvent à mes enfants vous savez la lég du Colibri ce petit colibri qui prend deux gouttes d'eau pour aller éteindre un incendie tous les autres animaux disent mais qu'est--ce que tu fais là tu sers à rien il dit oui mais moi au moins je fais ma part et ça ça motive les autres animaux et à la fin ils éteignent l'incendie c'est c'est ça que j'ai envie de dire au français faites votre part il suffit de gouttes d'eau mais si on est 67 millions à les faire alors on éteindra cet incendie qui nous brûle et cette France du chaos elle nous elle nous dévore de l'intérieurou et elle peut gagner parce qu'au fond il y a aussi peut-être un jour une menace quoi de guerre civile vous dites ça c'est certains le disent chez les républiques dans vot par il y a enfin mon idée c'est pas d'être alarmiste mon idée c'est dire soyons honnête sur le diagnostic il y a ces adversaires ces adversaires ils peuvent gagner même si aujourd'hui ils sont trop peu nombreux pour le faire mais ils grandissent ils se renforcent vous savez le mal n'a besoin que de l'inaction des hommes de bien pour triompher et à force de regarder ailleurs de de se dire non c'est pas mon problème ou ça va se résoudre tout seul on va laisser ces gens gagnerut passer derrire souvenonsnous de l'histoire la la la révolution en Russie ou les nazis en Allemagne sont une toute petite poignée et les hommes de bien disent non mais c'est ridicule jamais ces gensl arriveront au pouvoir c'est la même chose aujourd'hui on a cette France du chaos qui est celle des chaïdes on a cette France du chaos qui est celle des séparatistes qui veulent briser nos règles de société on a des politiques qui aujourd'hui s'amusent à jeter l'huile sur le feu moi je n'oublierai jamais jamais Monsieur Mélenchon qui s'amusait à faire la liste de ce qu'on avait le droit de brûler et pas le droit de brûler et rappelez-vous qu'il il navait pas mentionné qu'on pouvit pouvez pas brûler la maison des élus il y a aujourd'hui c'est politiques qui mettent de l'huile sur le feu et je pense que collectivement on doit s'engager y compris dans la vie et dans la sphère politique pour dire maintenant ça suffit la France du sursaut c'est maintenant et la bataille contre la France du chaos on l'engage et on la gagne parce que vous dites au fond contrairement à ce qu'a pu dire Mélenchon il n'y avait pas de raison objective de malaise social ou de de désespoir qui pouvait justifier ces événements pardon mais rien ne justifie ça rien brûler la maison de quartier qui sert à toutes les mamans du quartier pour faire évaluer leur cotion familiale avoir des aides rien ne le justifie à aucun moment on se on peut justifier de de de poursuivre des pompiers avec des piolets des barres de fer des cocktails molotop à aucun moment on peut recouvrir des policiers d'essence avec le seul espoir de les les transformer en torche vivante ça ce n'est pas acceptable quel que soit le motif moi je je regardez la différence avec les agriculteurs qui ont 1000 raisons de se plaindre qui travaillent jour et nuit pour des des salaires de misère ils se sont fait entendre ils ont créé un rapport de force mais à aucun moment ils n'ont fait de victime c'est eux les victimes collatérales c'est certainement pas les autres on ne poursuit pas un pompier avec une pioche quelle que soit la raison voilà qui a des choses à à transformer à changer dans ces quartiers populaire je le crois j'essaie de le faire en tant que maire je fais des propositions et je continue à travailler un plan antirelégation pour qu'on sorte justement les hnêtes citoy des plans banlieu il y a eu beaucoup d'argent qui a été investi dans les banlieux la priorité la priorité c'est quand il était président avait dit on va vous débarrasser tout ça au car cher saluons saluons la volonté du président Sarkozy mais surtout la la la pertinence de Jean-Louis borlau qui à l'époque cré un formidable outil qui s'appelait l'Agence nationale pour la rénovation urbaine parce que la situation serait tellement pire s'il y avait pas eu ces investissements après ces investissements parfois ils ont été dévoyés et puis sous le gouvernement Hollande on a acheter l'argent par les fenêtres ù on repignait l'immeuble au lieu de changer la vie des gens mais de l' argent pour casser les les les les quartiers populaires il en faudra mais c'est pas ça que je demande aujourd'hui moi je demande du courage politique qu'est-ce qui nous disent les bailleurs sociaux dans ces quartiers mais que ils ont la famille qui pose des problèmes une famille sur une barre de d'une centaine de familles qui pose des problèmes à tout le monde et ils n'ont pas les moyens de s'en séparer vous dans le privé vous avez si vous êtes locataire ou propriétaire vous êtes contractuellement sur des bails 3 6 9ose la question tous les les HLM doivent être provisoire exactement ça ne coûte pas 1 € d'argent public d'avoir le courage de dire dans le le logement social comme dans le logement privé le propriétaire qui est un bailleur social qui qui a le cœur sur la main encore une fois qui qui fait en sorte que les gens soient mieux mais de pouvoir lui dire tous les 3 ans 3 6 9 on remet en cause le bail et on se dit bah s'il y a des troubles de jouissance pardon mais vous n'êtes plus prioritaire par rapport à une famille qui dort à la rue et qui elle respectera le vivre ensemble et les règles de société ça ça coûte pas un centime moi je je suis même pour aller plus loin je pense que il faut un parcours résidentiel qu'effectivement le le logement social soit une étape de vie donc ça ça passe par un certain nombre de mesures qu'on pourra expliquer longuement et je vais même encore plus loin et et j'interpelle là-dessus le gouvernement je pense qu'il faudrait aussi penser au parcours de la résidence elle-même c'estàdire que pourquoi on a des ghettos parce qu'en fait on a construit pas cher moche juste du logement sans vraiment créer la vie autour et puis on dit de toute façon c'est comme ça pour l'éternité au pire de temps en temps on va déverser des milliards pour repindre un peu le hall changer le bloc de douche ou l'ascenseur ça ça ne marche pas moi je crois à un logement social ce qu'on appelle en flux c'est-à-dire qu'on construit du beau de l'équilibré c'est le bâtiment est social pour quelques années et au bout de 20 ans par exemple priorité aux habitants dedans pour le racheter et si c'est pas le cas on le met à la vente pour que ça redevienne du privé et on continue comme ça le mouvement ça changerait considérablement le concept même du logement social et ça casserait les ghos oui Vincent jambbrun vous avez peur aujourd'hui quand on est mère on a peur au quotidien beaucoup de collègues M ont peur euh forciuie après ce qu'on a vécu on peut pas faire comme si de rien nétait je dois vous avouer que on continue à avoir des des des tirs de mortiers qui durent des heures le soir dans ma ville ou la ville voisine et forcément ça rappelle les émeutes donc ça crée un cri d'angoisse quand on a entendu à nouveau sonner l'alarme de la prison de freine qui est myoyenne qui n'avait moi en 40 ans presque de de vie à laero jamais j'avais entendu sonner la la l'alarme de la prison de freine elle a retenti pour la première fois lors des émeutes là on l'a elle a été redéclenchée par erreur il y a eu une panique générale donc bien sûr que la peur elle est encore présente mais il y a plusieurs façons de réagir à la peur il y a se figer se détourner s'enfuir et puis il a trouvé la force de de combattre et moi cette épreuve et je dois dire le courage de ma femme euh me donne une détermination euh totale à faire en sorte que euh euh la peur change de camp et qu'on puisse demain euh retrouver cette cette force cette vitalité presque de se dire la France elle est pas fichue au contraire elle a des ressources merveilleuses et c'est à nous collectivement d'aller les faire vivre les faire rayonner et de de de gagner cette partie contre la France du chaos je je le crois vraiment euh de manière très très forte et puis je vous dire moi j'ai besoin de donner du sens à tout ça ma famille a payé le prix fort ma commune a payé le prix fort si je suis encore là aujourd'hui investi en politique c'est pour que ça ça ne soit pas arrivé pour rien j'ai besoin de donner du sens à tout ça merci Vincent jeambun le maire de Laï les Ros et aussi porte-parole du parti des républicains été notre invité pour les deux France le livre qu'il publie chez Albain Michel merci beaucoup d'avoir été merci à vous merci infiniment