Je lis un livre de mon autrice préférée 💜

Published: Oct 14, 2023 Duration: 00:28:08 Category: Entertainment

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qui est Alice Zeniter ? [Musique] bonjour on se retrouve pour une vidéo un petit peu spéciale et que j'avais trop hâte de fait je vais donc lire un nouveau livre de mon autrice préférée ou plutôt devrais-je dire de mon autrice préféré en littérature blanche littérature contemporaine parce que vous le savez que en FFF c'est sûrement l'indétronnable Becky chambbers qui a mon cœur ma passion et en littérature blanche contemporine il s'agit de Alice Zeniter dont je vous ai déjà parlé je crois sur cette chaîne mais pas énormément puisque j'ai lu ses romans les plus connus avant de débuter cette chaîne bref qui est Alice Zeniter elle est née le 7 septembre 1986 à clamar dans les haut de scèes c'est une romancière traductrice scénariste dramaturge et mettais en scène de théâtre français elle fait plein de choses elle est multiasquette et c'est trop bien elle obtient le Prix concours des lycéens en 2017 pour son 4e roman l'art de perdre et elle a publié son premier roman 2 - 1 = 0 à l'âge de 16 ans je sais pas si vous vous rendez compte à l'âge de 16 ans il est publié dans aux éditions du Petit Véhicule en 2003 elle a je le rappelle 16 ans que dire de plus comme je l'ai dit dans la courte biographie de l'autrice Alice zenitaire a de multiples casquettes donc elle a écrit des choses de très diverses très variés elle a publié 7p romans donc son premier à l'âge de 16 ans 2 - 1 = 0 son 2è roman en 2010 publié chez Albin Michel jusque dans nos bras 3è roman sombre dimanche toujours chez les mêmes éditeurs publié en 2013 un autre roman de qui aurais-je crainte publié aux éditions le bec en l'air en 2015 puis juste avant l'oubli publié aux éditions flamarion en 2015 et après les deux que j'ai lu donc l'art de perdre qui est son livre le plus connu et qui est quand même très joli publié aux éditions flamarion en 2017 là c'est l'édition de poche j'ai lu et mon livre préféré mon livre chouchou mon livre que j'aime d'amour et que j'ai trop hâte de relire comme un empire dans un empire publié initialement aux éditions flamarion en 2020 et là toujours aux éditions J'ai Lu elle a aussi écrit deux essais je suis une fille sans histoire que j'ai trop envie de lire publiée aux éditions de l'arche en 2021 et le livre qui fait donc l'objet de cette vidéo toute une moitié du monde publié initialement chez flamarion en 2022 et que là j'ai dans l'édition j'ai lu et c'est parce qu'il est sorti au format poche que je l'ai acheté le mois dernier en courant septembre et que je vais m'empresser de lire dans cette vidéo elle a aussi écrit quatre pièces de théâtre enfin voilà elle est très prolifique pour notre plus grand plaisir en même temps elle a commencé à 16is ans 16is an forcément et je vais vous faire des courts résumés de l' de perdre d'abord l'Algérie dont est originaire sa famille n'a longtemps été pour Naima qu'une toile de fond sans grand intérêt pourtant dans une société française traversée par les questions identitaires tout semble vouloir la renvoyer à ses origines mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui ne lui a été racontée son grand-père Ali un montagnire kabil est mort avant qu'elle ait pu demander pourquoi l'histoire avait fait de lui un AR Yema sa grand-mère pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naima comprend quant à Hamid son père arrivé en France à l'été 62 dans les camp de transit activement mis en place il ne parle plus de l'Algérie de son enfance comment faire ressurgir un pays du silence j'avais adoré et franchement les questions identitaires les questions de racisme les questions d'histoire les questions de qui écrit la destination de qui multitude de questions qu'on va retrouver il me semble dans tout une moitié du monde m'avait vraiment bouleversé moi c'est le deuxième roman que j'ai lu d'elle et il m'a moins touché que comme un empire dans un empire dont je vais vous lire le résumé il me semble que je vous en avais déjà parlé dans la vidéo pourquoi je lis en vous disant que c'était un de mes livres chouchou et franchement je vous invite très très très fortement à aller le lire c'est beau c'est original c'est grandieuse c'est des questions qui sont hyper importantes hyper intéressantes qui sont en fait nécessaires dans notre société qui peuvent rejoindre en partie cell posé dans l'art de perdre ou dans toute une moitié du monde mais à mon sens elles sont posées différemment sous un autre angle ici et ça fait du bien de lire ce genre de fiction donc pour le résumé il s'appelle Antoine elle se fait appeler elle il est assistant parlementaire elle est accueuse ils ont tous les deux choisi de consacrer leur vie à un engagement politique officiellement ou clandestinement et vont se rencontrer autour d'une question comment continuer le combat l'ennemi semble trop puissant pour être défait dans ce grand roman de l'engagement an génitaire mais enseigne une génération face à un monde violent qui cherche avec une contagieuse obstination à en redessiner les contours et s'empare audacieusement de nos existences ultra contemporaines pour interroger ce que signifie aujourd'hui faire de la politique lisez-le du coup avec tout ce que je viens de vous raconter sur l'autrice j'avais envie de la découvrir davantage et comme je le disais précédemment ce livre était sorti au format poche et qu'il est plutôt petit ça m'a donné l'occasion de de le faire surtout que c'est un essai et que je n'ai pas lu d'essai de sa part je l'avais entendu au micro à la fois de Lauren bastide dans la poudre et c'était génial et en fait elle revenait plus sur le livre l'art de perdre sur ces questions de racisme d'histoire identitaire de qui raconte l'histoire l'histoire du point de vue des gagnants ou des dominants et je l'ai aussi écouté au micro de Guillaume mis dans son podcast Guillaume Meuris recrute et elle parlait donc de ce livre là et ça m'a donné envie d'aller le lire donc on est dans un essai quelque chose d'assez différent de ces deux précédents romans même si encore une fois je pense qu'il y aura des thèmes communs parce qu'en fait c'est des thèmes je pense qu' lui sont chers je vais vous lire un court résumé de cet ouvrage pour vous donner en fait un aperçu de ce qu'on va pouvoir y trouver s'il y avait un message diffusé dans des haut-parleurs avant l'entrée en territoire de fiction il ressemblerait curieusement à celui des assurances ou des banques jointes par téléphone patientez quelques instants vous allez être mise en relation ce que je cherche sans doute depuis le début en tant que lectrice et en tant qu'écrivaine ce sont des récits qui me permettent d'entrer en relation avec des êtres qui me sont inconnus et me deviendront proches tout comme des récits qui leur permettent à l'intérieur de la fiction des relations riches complexes et fragiles en fait dans cet essai elle va parler de son expérience en tant que lectrice et aussi autrice et elle va à mon sens nous montrer en pour quoi la littérature est quand même une littérature d'homme fait pour les hommes par les hommes et que cette absence de femmees pour le formuler comme ça initialement peut être préjudiciable à la fois aux lectrices et aux autrices donc vous le savez c'est des thèmes qui me sont chers donc thèmees qui me sont chers plus anenit je suis sûre que je vais adorer voilà donc pour le projet l'introduction de cette nouvelle vidéo alors moi j'ai lu 38 point lecture n°1 pages sur les 214 donc c'est un livre assez court j'ai donc lu hier ce qu'elle appelle le propos préliminaire où en fait il y a des réflexions autour de la lecture de la littérature et notamment des références à son enfance elle explique pourquoi elle aime lire et qu'est-ce qu'elle recherche dans la lecture donc là ça fait référence à ce que je vous ai lu comme résumé et pour le dire plus simplement elle explique que pour elle la littérature lire c'est un moyen à la fois de s'évader et de comprendre le réel et si vous avez lu cette fameuse vidéo pourquoi je lis vous savez que c'est un peu ce que je recherche dans mes lectures et c'est pour ça que je lis beaucoup de fiction notamment de SFF mais que j'adore aussi la littérature engagée les essais pour mieux comprendre le monde qui m'entour nous entour et j'ai aussi entamé le chapitre 1 ou la première partie du livre qui s'appelle donc une moitié du monde et là on va parler de la représentation des femmes dans la littérature à la fois en tant que A mais surtout en tant que personnage et donc elle revient sur le testte bdell donc qui a été développé notamment par Alison bchdell qui est une bédiste c'est si vous connaissez pas l'idée que dans un roman il faut qu'il y ait deux femmes identifiées très clairement donc notamment qu'elles a des prénoms un nom enfin qu'on puisse vraiment les identifier en tant qu'individu que ces deux femmes parlent entre elles et troisème point qu'elle parlent d'autres choses que d'un homme et en fait la majorité quand même des livres ne permettent pas de remplir les conditions du test Beig d' la route du temps c'est que tu passes par là voilà et elle parle par exemple d'un autre test que je connaissais pas c'est le test du lampadaire ou de la lampe de chevet qui consiste à remplacer le personnage féminin par une lampe de chevet et si cela ne change pas l'histoire vous comprenez que ce personnage là n'est que figuratif qui n'a que peu d'importance malheureusement et en fait elle explique que elle dans sa scolarité donc une scolarité assez prestigieuse vu qu'elle a fait une classe prépa Cagne puis normel sup il me semble elle a beaucoup étudié la littérature notamment le théâtre qu'il y avait peu de femme représenté dans ce corpus de littérature dit légitime malheureusement et qu'elle a remarqué ça que très tardivement un peu quand elle a sorti le nez de ce corpus réglementaire légitime légitimé qu'elle devait étudier et en fait ça va poser la question de l'identification à la fois pour Alice enitter mais aussi pour les petites filles qui elle s'identifie à des personnages qui sont uniquement passives voilà ou à des héros masculins qui eux sont actifs et ça pose une question en fait de de l'identification genrée les petites filles prennent l'habitude de se de s'identifier à des garçons alors que les garçons ne font jamais cet effort là de s'identifier aux petites filles parce qu'en fait leur genre est toujours très bien représenté elle développe cet argumentaire en expliquant que cela reflète en fait les stéréotypes dans notre société avec peu de femmes hautes fonction elles sont peu représentées ou avec des stéréotypes négatifs et on pourrait élargir ce trait là avec l'hétérosexualité qui est la norme dans notre société donc peu d'autres relations amoureuses sont représentées dans les fiction et aussi une prédominance de l'amour sur l'amitié donc peu de relation amical entre femmes présenté de manière positive donc voilà où j'en suis je vais essayer de le lire assez rapidement vu que c'est court et je reviens vers vous vous faire des updates de lecture assez régulièrement ou plutôt régulièrement si j'y point lecture n°2 [Musique] arrive coucou Je vous reprends on est mercredi et je crois que je vous ai pris juste hier pour vous parler du projet de cette vidéo d'Alise éditeur de ce que j'avais lu d'elle et du premier chapitre il me semble de ce livre là toute une moitié du monde bon j'ai énormément avancé j'ai lu quasiment le 2 tiers du livre il me reste 60 70 pages à peu près sur les 210 donc plutôt chouette c'est une très bon lecture je vais essayer de vous résumer un petit peu les idées j'aime bien vous parler comme ça au fil de ma lecture un petit peu de ce livre surtout qu'il y a tellement de choses à dire et que je suis embarqué dans ce livre là donc pour rappel ça reste un essai donc c'est pas une histoire c'est pas une fiction mais le style se lit de manière très mais le style est très abordable les idées aussi et c'est une bonne synthèse en fait de ce qu'on peut avoir lu entendu sur le féminisme dans la fiction dans les romans dans les représentation ça peut s'élargir et Alire le fait aux séries aux films et donc c'est vraiment très intéressant dans le chapitre numéro 2 qui s'appelle être une autrice aliceitaire revient sur la représentation très genrée de ce domaine là de la littérature puisqu'elle remarque elle nous fait remarquer même si c'est pas la seule à l'avoir fait qu'il y a peu de femmes qui sont récompensés par des prix prestigieux environ 30 % des personnes récompensées par ces prix sont des autrices alors qu'il y a énormément d'autrice qui écrit et au-delà de la récompense il y a aussi une séparation très vertical très très hiérarchisé entre les auteurs et les autrices parce que on considère ou surtout les auteurs les critiques de ce milieu les maisons d'édition considèrent que les femmes écrivent des sujets de bonne femme donc des sujets qui ne sont pas dignes d'être lu par les hommes par exemple sur le domestique sur l'enfant l'avortement et cetera sur la maternité et cela contribue en fait de par leur sujet à délégitimer ces femmes autrices et donc cette division très genrée du milieu littéraire àénitaire remarque également que elle disparaît quand les femmes écrivent sur des sujets sérieux des sujets masculins comme par exemple la guerre et dans ces cas-là on oublie que l'autrice c'est en fait une femme et on va juste la considérer comme un comme une représentante d'une nationalité d'une cause et cetera et alitaire explique que ça a souvent été le cas notamment avec elle-même quand elle a écrit l'art de perdre avec d'autres tres notamment face gain elle est devenue en fait la porte parole d'une certaine histoire algérienne d'une certaine minorité en France et plus comme une autrice et une personne singulière mais la représentante de cette cause elle revient très longuement aussi sur le sexisme dans ce milieu littéraire sur les commentaires par exemple que les femmes subissent lorsqu'elles font des photos sur les attitudes très sexualisante objectivante que ces femmes autrices subissent et elle note qu'il y a une double pression à la fois une pression économique pour pouvoir vivre de son écriture mais aussi une injonction à la beauté et à la douceur et ces deux éléments se confonde dit-elle pour fragiliser les autresses dans le chapitre suivant le chapitre numéro 3 c'est un chapitre qui m'a le plus intrigué déjà par son titre parce qu'il s'appelle l'apparade virile et sûrement parce que là on sort un peu de l'analyse sociologique de la société du champ littéraire pourendre les termes de Bourdieu pour aller davantage sur la théorie littéraire sur l'étude en fait des lettres des livres de la fiction et alitire montre et à chaque fois c'est ça qui est vraiment très bien c'est que c'est pas que son avis même si serait super intéressant je pense elle s'appuie en fait sur des textes sur des sur des essais sur des critiques sur des publications sur des exemples voilà c'est vraiment très dense très construit très argumenté et donc dans ce chapitre elle va aussi montrer que les hommes qui écrivent sur des sujets des sérieux viriles avec des héros virilistes matchistes violents ces auteurs là subissent eux-mêmes en retour ses injonctions et en fait ici on retrouve une partie de ce que les féministes et les sociologues ont mis en évidence à savoir que les normes genré et la division genrée de ces normes induisent également une pression chez les hommes à se conformer à ces stéréotyes type là et que ça peut être coûteux de renoncer à cette virilité ou en tout cas à ce modèle de masculinité dit hégémonique et là elle développe énormément ce qui s'est passé pour les auteurs américains aux États-Unis écrire était considéré comme un loisir peu virile et donc les auteurs américains ont performé leur genre ont performé cette virilité en écrivant par la force vraiment tout ce champ lexical de la force de l'alcool de l'alcoolis de la drogue et elle revient longuement sur les travaux d'emigway je passe le chapitre 4 qui était quand même très intéressant et pour pas que ce point lecture dure 100000 ans au chapitre numéro 5 que je viens juste de terminer qui s'appelle aimer pleurer ou être un personnage Anita revient très longuement sur la question de la disparition annoncée du personnage dans la fiction notamment dans le roman et elle revient sur les travaux du théâtre poste dramatique avec notamment la disparition de certains personnages chez Becket de cette question là elle va en tirer pour moi deux fils importants le premier c'est la question de l'identification au personnage ou en tout cas de l'empathie ou ou pas que ces personnages peuvent nous faire ressentir elle explique que c'estes conna elle explique que les personnages vont en fait devenir des connaissances qu'on va vivre avec eux qui vont pouvoir s'insérer dans notre monde dans notre réel on va va penser à eux et surtout et elle explique qu'elle adore ça et que moi aussi c'est un peu ce qui m'anime et ce qui explique pourquoi j'ai cette chaîne Youtube c'est le fait de parler de ces personnages de ses histoires avec les gens de notre entourage et c'est vraiment quelque chose que elle et moi adorons et dans cette optique là de connaître les personnages elle revient sur le fait que certes on ne dispose pas à notre sens peut-être de toutes les informations sur un personnage mais comme ce sont toutes les informations qui a bien voulu de nous donner l'auteur ou l'autrice sur les personnages il s'agit de l'ensemble des des informations que nous connaissons et elle revient longuement sur son personnage de elle donc comme un empire dans un empire et elle explique qu'elle en a marre qu'on lui pose la question de son vrai prénom que si elle a choisi de l'appeler juste avec la lettre L c'est parce que pour elle elle s'appelle juste comme ça et qu'il a pas de prénom qu'elle aurait caché au lecteur et au lectrice de ce cet ouvrage et le deuxième point important qu'elle développe dans cette analyse c'est la question de la représentation et de la représentativité elle explique qu'en fait la disparition des personnages dans les roman c'est une question qui peut se poser uniquement pour les personnes qui ont l'habitude d'être représenté on en revient au titre du livre et à ce que je vous disait initialement et les personnes qui ont l'habitude d'être représentées ce sont les personnes hommes blancs hétérosexuels riches occidentaux et pour les autres il y a vraiment un enjeu de représentation de représentativité et donc va revenir longtemps sur les sensitive readers qui sont des personnes qui vont aller lire les romans les fictions pour s'assurer que ce qui est dit ne véhicule pas de stéréotype ou en tout cas que ça soit conforme à ce que les personnages voulaient dire parce qu'elle rappelle que la fiction pour certaines représentations c'est la seule manière qu'ont les gens d'appréhender ce phénomène et là elle donne deux éléments donc par exemple pour la représentation des maladies mentales mais sinon un exemple plus simple qu'elle développe on a l'impression du fait des films queun voiture qui prend feu va exploser alors que c'est absolument pas le cas et ça montre bien à quel point en fait la fiction va venir forger des stéréotypes et que c'est parfois la seule manière qu'on a d'appréhender les choses et donc c'est important d'avoir cette question de la représentation et de la représentativité et dans ce chapitre elle revient sur la différence entre empathie et identification au personnage souvent on peut avoir de l'empathie pour eux et ça arrive que certaines FO on s'identifie pleinement à ces personnages et le cas le plus typique même si en fait qu'en fait on a a très peu de preuves historique de sa survenance c'est la vague de suicide après la publication des souffrances de jeune verter par gut et voilà où j'en suis dans le livre il me reste donc quelques chapitres et je pense le finir d'ici ce soir en tout cas je reviendrai très vite vous faire un petit point sur ma lecture et vous résumer les idées essentielles de l'autrice à très vite [Musique] point lecture n°3 rebonjour on est toujours mercredi le même jour que le clip d'avant il est juste 19h et je viens de terminer donc toute une moitié du mononde d'IS éditur je vous propose de faire ça en deux temps tout d'abord vous reparler des idées que j'ai lu dans les chapitres qui me restait puis après vous donner mon avis global sur cette lecture dans le chapitre 6 la forme et le chaos j'ai beaucoup apprécié et j'étais peu étonné d'ailleurs qu'elle le fasse parce que je trouve que c'est un thème récurrent dans ces interviews et danst ces deux livres ces deux romans que j'ai lu donc l'art de perdre et comme un empire dans un empire en effet elle revient sur le fait que les fictions sont souvent écrites du point de vue des dominants des vainqueurs et des gens ayant desid idéologie plutôt de droite et une des conséquences de tout cela c'est que ça entretient les stéréotypes elle met également en avant un peu en opposition que les récits les plus polyphoniques les récits où il y a multitude de galériies de personnages diversifiés sont en fait les récits écrits par des personnes dominées marginalisées donc des personnes racialisé des femmes des minorités de genre et cela en fait on peut l'expliquer tout simplement par le fait que ces personnes là ont subit la silenciation et la domination et donc sont plus enclins sont plus à même à ne pas reproduire ça dans leur R et la conclusion un peu de tout ça c'est que tout texte est forcément politique parce que soit c'est un texte engagé et là la dimension politique est plutôt claire évidente soit c'est un texte politique en ne s'engageant pas parce que il reflète les normes et valeurs d'une société et on sait que ces normes et valeurs sont forcément situées socialement et donc politiquement marqué et dernier élément dans le chapitre 7 la mise en relation qui m'a marqué c'est l'idée qu'une multitude de récit y compris les récits dit pour les femmes sont marqués par une relation de conflits entre les protagonistes donc des conflits soit un versus 1 soit une bande versus une bande et que c'est quand même un thème une manière d'être une mise en relation qui est très répandu dans notre champ littéraire et de la même manière elle montre et elle démontre que les relations entre les humains et les non humains sont quand même peu fréquentes qu'il y a peu de livres centré sur les non humains et qu'en fait tout ça ça pose la question que les auteurs et autrices ne se posent peut-être pas forcément de la prise en compte de la diversité de la faune et de la flore dans leurs écritures et aliceénitire explique que c'est un point qu'il a beaucoup marqué dans ses recherches notamment lorsqu'elle écrivait l'art de perdre o il y a comme ça une temporalité sur plus plusieurs générations et elle voulait prendre en compte cette dimension de la fun de la flore notamment parce que le père travaille et vit il me semble initialement dans un champ d'Olivier en Algérie donc voici pour un avis très détaillé de ce court livre mais premier j'ai pas tout dit vous pouvez aller le lire ne serait-ce que pour découvrir la plume d'alisénitire et mon avis général c'est que j'ai vraiment passé un très bon moment de lecture c'était plutôt agréable à lire elle nous a pris par la main et nous a montré s'il y avait encore nécessité à le faire la l'obligation on peut le formuler comme ça à prendre en compte d'autres éléments dans nos manières de raconter des histoires de lire des romans que les stéréotypes véhiculés par la fiction dite classique ou plutôt masculine donc j'ai trouvé que le propos était très intelligent très bien construit bien amené c'est TR fait de référence et c'est pas que des références élitistes déjà il y a des extraits de ces romans elle parle d'elle et ça j'ai vraiment apprécié notamment parce qu'elle se remet en question on est peu amené à lire ce genre de doute ce genre de remise en question dans les récits et aussi parce qu'elle prend des exemples populaires dans le sens connu par la majorité il y a tout un passage sur Avatar de James Cameron par exemple donc j'ai trouvé que c'était très accessible pas élitiste même si évidemment il y a une analyse de la littérature et du champ littéraire et que elle se réfère à des spécialistes des essayistes sur ces questionsl j'ai vraiment impression ma lecture et encore une fois ce livre est nécessaire si vous ne savez pas pourquoi il est important d'avoir des récits polyphonique pourquoi la représentation dans les récits est un sujet central capital et pourquoi en fait tout simplement le champ littéraire est dominé par le sexisme par le racisme et comment et pourquoi il faudrait changer cela encore une fois c'est une porte d'entré assez différent mais sommes toutes accessibles aux luttes et aux questions sur le sexisme et sur le reste bref je vais arrêter là de blablater sur ce livre la conclusion c'est que vraiment j'aime toujours autant àisinitaire et j'ai trop hâte de me procurer ces premiers romans que je n'ai pas lu et aller la découvrir dans d'autres univers d'autres styles aussi d'autres histoires d'autres construction de personnages et essayer de voir bah justement elle explique dans ce livre qui a la cheminée pour arriver à ses livres les plus récents et voir si on arrive comme ça à re constituer son parcours à voir comment elle a évolué dans son écriture et c'est quelque chose qui m'intéresse énormément j'espère que cette vidéo point lecture et découverte d'une autrice que moi j'affectionne beaucoup vous aura plu j'espère que vous allez découvrir Alice denitire en tout cas vraiment je vous le souhaite comme un empire dans un empire c'est un de mes livres préféré un des livres qui m'a le plus marqué j'ai qu'une hâte de le relire mais voilà voilà il y a plein de livres à lire donc c'est un dilemme cornélien pour moi et n'hésitez pas du coup à me dire dans les commentaires si vous avez lu un livre d'Al éiteur si oui lequel ce que vous en avez pensé et je vous laisse avec un petit bonus je vous présente ma prochaine lecture donc le voleur qui est le tome 2 de la maison des jeux écrit par Claire norf et après Venise au 16e siècle nous sommes à Bangkok en 1938 et à a priori on va avoir le même système de double jeu et de géopolitique donc j'ai qu'une hâte c'est d'aller me plonger dans ce nouveau livre et encore une fois il est très court je vous dis donc à très vite pour une prochaine vidéo au [Musique] revoir [Musique]

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