Procès des viols de Mazan: "Ce procès est un cas d'école" assure Sandrine Josso, députée

alors ce procès c'est vraiment un cas d'école alors ce qui était très marquant ce matin en écoutant Giselle péic c'est son son ton juste la force de cette femme il faut encore souligner en fait ce qu'elle a fait c'est que c'est vraiment remarquable de permettre que ce procès soit public et ça permet certainement à la France entière et et je pense un peu plus loin au monde entier de se rendre compte à quel point la soumission chimique est vraiment en fait on pourrait dire comme l'arbre qui cache la forêt des violences sexuelles elle a elle a eu des vraiment des mots très très forts elle a dit que voilà c'est C ces personnes qui sont violées de cette manière elles sont vraiment jetées en pâure sur l'Hôtel du vice c'est vrai que c'était vraiment très émouvant très bouleversant je le je le suis bien évidemment mais tout le monde l'est ici à Avignon aujourd'hui vous dites que c'est un cas d'école oui parce que comme la soumission chimique est très peu connue tant on va dire dans dans le public tant au niveau de la cour c'est c'est en fait une on va dire une expression des violences faites aux femmes qui qui est qui était un angle mort donc c'est un cas d'école parce que on comprend mieux ce qu'est la soumission chimique c'est d'ailleurs à l'occasion de ce terrible procès de faire une une information une sensibilisation massive à la soumission chimique et comme une plus d'une victime sur deux ne se rappelle de rien ce qui est vraiment son cas et bien on se rend compte à quel point euh tout tous ces toutes ces Modus opérandis des des prédateurs font des ravages en fait des ravages dans dans sa vie des des ravage dans sa famille et c'était vraiment très touchant d'entendre tout ça très très bouleversant ce matin et moi j'ai envie de dire plusieurs choses mais il faut vraiment que ça s'arrête qu'on puisse endiguer ce phénomène je rappelle quand même qu'il y a une augmentation des signalements selon les statistiques entre 2021 et 2022 une augmentation de 69 % des signalements les victimes pour beaucoup ne se rappellent pas de grandchose donc c'est très compliqué pour elle parfois de déposer plainte et parfois aussi de mettre en place des choses pour qu'elle puisse se réparé les professionnels lors de ma mission gouvernementale sur la soumission chimique demandent à ce que tout le monde soit former tout toutes les personnes qui approchent les victimes pour qu'on puisse endiguer ce phénomène qui est vraiment un fléau de santé publique encore une question sandR Josso quand vous entendez que sur les 50 accusés il y en a 35 Kini en disant non non c'était pas un viol c'était pas un viol quand vous entendez hier les questions de la partie adverse s'interroger est-ce que Madame pelic pouvait vraiment pendant 10 ans être inconsciente de ce qui était en train de se passer comment vous réagissez h ben c'est ça c'est que vous le dites très bien en fait il y a du dénis on banalise alors que c'est c'est c'est en fait c'est le musée des horreurs tout ce qu'elle tout ce qu'elle a pu vivre tout ce qu' a pu voir les clichés euh qui sont en possession de du de la cour c'est aujourd'hui inadmissible d'entendre des paroles pareilles inadmissible de devoir se justifier quand on est victime il faut tout simplement reconnaître les choses les prédateurs ils existent ils ont des Modus opérandis ils font des choses qui sont inadmissibles condamnables il faut vraiment vraiment des peines exemplaires pour tous ces auteurs vous avez eu euh l'an dernier le courage de témoigner tout de suite Jiselle pellicot a le courage de de témoigner face à cette face à cette cours c'est que quelque chose aussi est en train de changer pour vous heureusement heureusement et et merci à elle merci aussi à toutes les personnes qui en fait réussissent à parler et et et bravo il faut les encourager il faut les croire on a besoin d'accompagner toutes ces personnes victimes à tous les endroits donc il faut aussi que la société fasse bloc pour que enfin enfin on les croit qu'on soit solidaire avec elle au nom de la réparation collective parce que les ravages sont épouvantables terribles et ça ça peut plus durer non plus que peut changer ce procès vous rendez compte 4 mois de procès où on va parler des victimes on va parler des psychologie des des agresseurs en fait on lève énormément de de tabou on comprend un un peu mieux comment s'opère le vice comment apporter de clic certains prédateurs utilisent Internet et plein d'autres moyens pour assouvir en fait leur leur pervers é parce qu'on on en est vraiment là donc moi je me pose beaucoup la question aussi de de la sécurité interpersonnel comment faire en sorte qu'on puisse tous se sentir aussi en sécurité comment on peut repérer les signaux faible de tous ces prédateurs comment tout de suite poser les limites quand quelqu'un commence à avoir un comportement qui pose question c'est aussi tout cela tout cela qu'on doit faire tous ensemble pour se sentir en sécurité dans dans notre pays et et vivre voilà un peu plus sereinement parce que tout le monde n'est pas pervers heureusement mais les pervers il faut les identifier il faut faire corps ensemble pour euh pouvoir nous tous en être protégé merci Sandrine joso d'avoir été en direct avec nous