Manifestation d'enseignants grévistes contre les évaluations en primaire - 10 septembre 2024, Paris

bah déjà parce qu'on partage les mêmes revendication c'est-à-dire déjà se battre contre la destruction de l'école publique parce qu'on en est là on a une école publique qui est qui est comment dire dans un état lamentable elle tient encore grâce je dirais à l'engagement des profs à l'engagement de tout le personnel de l'éducation nationale mais qu'est-ce que c'est inquiétant de voir qu'il y a encore des milliers de poste supprimé de surveillant que en Senne sa il y a qu élèves sur 10 en situation de handicap comp pas d'Es voilà c'est ça la situation qui manque des médecins scolaires des infirmières scolaires des assistantes sociales il manque de tout en fait dans l'école publique on a des bâtiment délabré par manque de moyens mis par le gouvernement donc déjà je suis là pour ça et ensuite si nous sommes là élus de la France insoumise du nouveau front populaire c'est aussi parce que nous sommes désormais la seule opposition à la macronie seule opposition à l'extrême puisquil viennent de impact et cette résistance et cette alternative que l'on construit et on espère bien gouverner très vite avec le nouveau front populaire parce qu'on a gagné les élections ça cette victoire là on l'aura aussi parce que nous l'amènerons nous mènerons ces combats avec les forces syndicales associatifes populair toutes les forces de résistance de ce pays voilà ah ben non moi je pense que ça va encore les empirer je pense qu'il est 200 % macroniste en fait il est là pour empirer la politique exemple la retraite à 65 ans et en plus il est l'obligé de l'extrême droite donc qu'est-ce qu'il va faire plutôt que d'apporter des vraie réponse à l'école publique en terme de moyens d'augmentation des salaires des profes ah et cetera plutôt que de faire ça et ben qu'est-ce qu' va donner comme gage à l'extrême droite il va nous parler de ces méchants migrants de ses étrangers de va nous faire il va nous refaire un coup d'Aba et cetera bon tout pour faire diversion mais comme comme il estobligé extrême droite évidemment qu'on peut craindre qu'il va encore amener de la division et de la peur à l'intérieur de l'école publique voilà le TR social et du prix du prix pour l'école publque du FR du Frix alors aujourd'hui donc on a une semaine de la rentrée scolaire les personnels sont massivement mobilisé là donc à l'image de la manifestation pour deux raisons précises la première c'est le rejet d'une partie de la réforme du choc des savoirs à savoir les évaluations ont été généralisé du cpocm2 et et là ça me concerne directement en scenne saintny la demande d'un choc des moyens pour le service public de l'école donc au lycée face à une situation une rentrée qui a été catastrophique nous on a dans les établissements du second degré donc collège et lycée 68 % des établissements où il manquait au moins un professeur à la rentrée c'est 10 points auudessus de la moyenne nationale dire que la crise de la pénuerie du nombre de de d'enseignant manquant et cetera elle est particulièrement exacerbée chez nous et et donc donc il y a voilà il y a il y a deux caractères un peu inédit à cette mobilisation c'est donc on est vraiment au lendemain de la rentrée donc ça fait plus de 20 ans qu'on a pas vu ça dans l'éducation donc c'est un signal fort dans une période aussi de crise politique je pense que c'est important que l'éducation elle se responsabilise et elle prenne sa place voilà pour porter un message et puis le deuxième caractère c'est que l'année dernière on était très mobilisé en Saint-Denis puisqueon a été pendant plus de 100 jours en grève en manifestation pour cette demande du plan d'urgence un plan d'urgence qui correspond à peu près 1000 € par élève c'est pas tant mais qui nous permettrait de redresser la barre de lutter contre le fléo des non remplacements et d'assurer la réussite de nos élèves parce que voilà on a un département qui a énormément de besoins c'est un département hors norme c'est le plus pauvre de France mais qui est aujourd'hui sousfinancé nous ce qu'on dénonce c'est qu'en effet l'État il met moins la main à la poche quand il s'agit d'un élève de SC saint qu' national puisqueen moyenne la dépense elle est de 6200 € par élève contre 8800 € national donc ça fait 2600 € de moins et que derrière nous toutes les réformes on va dire un peu régressives dans le dans l'éducation et ben commence en premier en 93 un exemple on a aujourd'hui 10 % de contractuel dans les écoles donc collèges qui arrivent qui sont embauchés d'une manière souvent assez scandaleuse et qui sont balancés dans les classes alors qu'au national le chiffre on est à 2% de collèg contractuel donc on va dire que on est à la fois un miroir grossissant mais aussi un laboratoire c'est pour ça qu'il impératif pour nous qu'on règle la question deéducation en saint pour pouvoir aussi redresser la barre pour toute l'école de France çate en effet très fort ça montre l'étendue des problèmes l'étendue du GAO aussi dans lequel nous laisse ce gouvernement on a commencé sans ministre dans SC on a commencé sans directeur académique parce qu'en fait personne voulait pouvoir le poste le côté repoussoir chez les enseignants il se retrouve y compris dans la haute administration y compris chez nos chefs et bien il y a un problème au niveau de la scè sa parce que ils savent très bien que c'est un service public qui tient à bout de bras nous les personnels on doit souvent coupenser les manques faire des miracles avec des bouts de ficell c'est ça aujourd'hui la réalité des écoles alors on a la vocation on tient mais sauf que laaccorde elle suuse Michel Barnier va vous entendre vous écouter nous pour nous l'éducation la nomination de Michel Bernier c'est une très très mauvaise nouvelle autant sur les orientations de son parti politique sur l'école plus de privatisation plus d'autonomisation que sur les déclaration personnelle qu'il a pu faire qui aurait une faillite morale qui aurait une faillite pédagogique donc qui renvoie collègue qui les responsabilise sur les difficultés de notre service alors que c'est notre employeur qui est responsable de nos conditions de travail du fait qu'on n'est pas assez rémunéré qu' a pas suffisamment d'enseignants aujourd'hui l'école française c'est un triptique c'est d'une part les enseignants les moins payés de l'OCDE et d'Europe d'autre part les enseignants pront plus d'élèves et enfin c'est les enseignants qui ont plus d'heur de cours donc autant dire ce que disait d'ailleurs l'oc2 dans un rapport qui est paru en août c'est qu'on est les enseignants les plus stressés et que la pénurie elle est plus importante qu'ailleurs bah ça sen ressent aussi derrière sur sur nos élèves et en scne saint on va dire c'est amplifié encore ces phénomènes national nous n'organiserons pas le tri social ni ch nous n'organiserons pas le tri social ni chaque des je me [Musique] [Musique] dis du cas pour les on ve du du du C pour les on ve du [Musique] non on ne se résignera pas à appliquer une politique nationale qui met à mal nos élèves nos familles ni choc des savoirs ni é national nous n'organiserons pas le tri social et ni choc des savoirs ni national nous n'organiserons pas le tri social et ni choc des savoirs ni les vales national nous n'organiserons pas le tri social on est là et on continuera d'être là un privilège étud t droit pas un privilège ettud t droit pas un privilège drit pas un privilège [Musique] tu SAB inscritce qu'on ve qu'est-ce qu'on veut pour T [Musique] et est [Applaudissements] là pour un choc des moyens faire front pour l'école et nous ce que l'on réclame c'est du FR du FR pour l'école publique on veut du P du pè pour nos élèves on veut du cash du cash pour les Aes on veut du blé du blé pour les AED on veut du fric alors les profs sont dans la rue dès maintenant parce que B le choc des savoirs ce n'est pas nouveau et là ce qui s'est passé c'est que depuis lundi depuis hier les des élèves du cpocm2 doivent passer des évaluation nationale standardisée partout en France donc nous il nous semblait important de marquer cette journée pour dire que non on ne veut pas du tri social on ne veut pas de voilà d'une mise au pas nos pratiques enseignantes dans le premier degré c'est quoi le problème avec ces évaluations qu'est-ce que de dernière le problème de ces évaluations c'est qu'elle n'évalue que des des des éléments quantifiables sur la lecture par exemple c'est savoir 50 savoir lire 50 mots à la minute et pour nous la lecture ce n'est pas ça lire c'est pas ça la lecture c'est appréhender son environnement comprendre sur quel document on travaille et c'est pas seulement savoir lire ba ça fait B oui tout le monde sait ça nous on veut vraiment former des citoyens et c'est pas le l'objectif du gouvernement la que sitation politique bar qui ét don Premier ministre est-ce que vous cinez que ça serait pire les condition alors que ça sent pire non parce que là elles sont déjà lamentables mais qu'il y ait de nouvelles orientations ben on ne pense pas c'est pour ça qu'on a maintenu cette grève bon on l' on l'avait décidé en fin d'année mais là elle tombe à trop à pique parce que avec un voilà un gouvernement de droite qui commence déjà à parler de l'autorité en disant que l'éducation va être le centre de sa politique on a très peur en fait onrait qu'il nous oublie qui nous laisse travailler on est l'expertise de terrain et on sait faire notre métier maintenant qu'il forme des vrais enseignants c'est pas avec des contractuel voilà informé pendant un mois qu'on a des des enseignants dans dans les classes qui peuvent voilà apporter des des éléments proband dans à nos élèves donc oui on se bat contre ça il faut un vrai plan pour l'éducation mais un plan qui prenne l'expertise des enseignements de terrain av beaucoup de bon rô et LEC de professeur du 93 dans cette manifestation oui alors al le 93 parce queon est mobilisé depuis le mois de février l'année dernière parce que l'année dernière on avait en école élémentaire du de la maternelle au CMD on avait 600 classes non remplacées par jour de l'aveu de la ministre donc c'est pas nous qui l'inventons on a 1000 contractuels encore sur le terrain qui ont été recrutés donc évidemment je mettrai des guillemets la rentrée c'est bien passé mais avec un adulte dans chaque classe et non pas avec un enseignant nous ce qu'on veut c'est un enseignant formé et nous on est en fait un prisme on est le départ le plus défavorisé de de la France hexagonale évidemment on est un zoom 1000 contractuel dans un département ça ne se voit ailleurs pas nulle part ailleurs dans en France hexagonal le fait de voir des professeurs la prière semain la c'est le symbole la colèreassation critique mais oui c'est le symbole d'une pressurisation des enseignants depuis 2017 dans le prier degré c'est la mise au pas des pratiques enseignantes dans le second degré c'est aussi des évaluations c'est un des profs qui manquent par matière partout dans le 93 c'est un collège un collège sur deux qui où il manque des des profs donc là c'est pas possible nos élèves en scè saint perdent 15 mois pendant une année de de à l'école ils perdent 15 mois d'enseignement c'est presque on en était à 12 mois il y a quelques années on est monté à 15 mois c'est pas possible il y a des élèves qui ont des spécialités français n'ont pas de PR de français donc là on ne peut plus se satisfaire de ça c'est pas possible [Musique]