[CNL] Entretien musical avec Grégoire Bouillier pour "Le cœur ne cède pas"

Published: Nov 30, 2023 Duration: 01:02:02 Category: Entertainment

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[Musique] [Applaudissements] monsieur Bouillet avoir accepté de vous rencontrer éit une erreur quelques jours on passé depuis notre rencontre et je vous informe que je m'oppose fermement à votre projet de lit sur ma grand-mère vous m'avez fait part de votre inexplicable passion pour l'histoire de ma grand-mère cela vous regarde moi ce que je ne m'explique pas c'est votre insistance et les recherches extrêmement intrusives que vous avez mené sur ma grand-mère dans l'optique de votre livre je les trouve déplacé et [Musique] [Applaudissements] choquante je vous dis donc mon refus le plus ferme à ce que vous écriviez un livre concernant ma grand-mère ou qui appliquerait n'importe quel autre membre de ma famille je suis certaine que vous respecterai ma décision je ne doute pas que vous trouverez ailleurs matière à exercer vos talents littéraires et à investir vos inexplicable passion avec mes [Musique] salutations ce Meil il était signé i une console puis une voyère il était signé roulement de tambour vais-je le dire courer le risque braver la menace sachant que la décision que je vais prendre modifiera tout ce que je vais écrire à partir de maintenant irrévocablement sachant qu'il ne s'agit pas seulement du livre à venir mais de la société tout entière de ce qu'il est possible de dire ou non de la réalité voilà qui dépasse largement mon cas personnel même si je me retrouve impliqué au premier [Musique] chef c'est une émission de radio que j'ai entendu dans les années 80 mais impossible de me rappeler de quelle émission il s'agissait je ne me souviens même pas sur quelle sonde elle fut diffusée ce que je sais c'est qu'il était question d'une femme comment dire elle avait été mannequin vedette chez un grand couturier elle avait eu son he de gloire dans les années 50 elle avait été admirée courtisée choyée enviée entourée aimée une belle vie en apparence pourtant on avait retrouvé son cadavre mommifié dans son petit appartement c'est l'odeur qui avait alerté les voisins elle était morte depuis 10 mois elle était morte depuis 10 mois sans que personne ne s'en aperçoive pendant 10 mois nul ne s'était inquiété de ne plus avoir de ses nouvelles ni parents ni amis ni voisins personne n'avait été là pour elle elle n'avait manquit à personne comme si elle avait fait le vide autour d'elle ou que cela faisait longtemps qu'elle avait tiré sa révérence et qu'elle soit là ou pas ne faisait plus aucune différence tout comme moi ou n'importe qui pas la peine de nous raconter d'histoire [Musique] dis-moi dis-moi des mots d'amour à côté de son corps décomposé mommifié sur le lit loque affreuse charnier obsène on avait retrouvé un cahier d'écolier cahier dans lequel expliquait le typ la radio cette femme racontait s'être laissé mourir de faim cahier dans lequel au jour le jour elle avait consigné sa lente agonie notant de façon clinique et lapidaire sans la moindre émotion qui ne soit justement cette absence d'émotion la détérioration de son corps les effets de la privation de nourriture l'horreur que c'est de mourir de faim à petit feu pendant des jours et des semaines pendant un temps abominable à l'antenne un passage du cahier avait été lu mardi 18e jour de jeune la langue comme un escargot ce n'était peut-être pas mardi mais 33 ans plus tard je me rappelais encore cette phrase je me la rappelais comme si c'était hier en moin elle s'était gravé ces mots je l'avais vu les écrire dans son cahier j'avais vu l'escargot j'avais vu sa langue dégorger dans sa bouche et je l'avais senti enfler et boursouffler et déglutir dans ma propre bouche et cette sensation m'avait poursuivi cette vision m'avait glacé comme une sansf une [Musique] tentation qui était cette femme comment on était-elle arrivée là comment avait-elle pu qui se suicide en y mettant un temps fou et qui se suicidant en y mettant un temps fou raconte son agonie en [Musique] direct ce n'était pas tant le fit d'hiver qui venait lentement me hanter à interval plus ou moins régulier que le journal que cette femme avait écrit et laissé après sa mort en témoignage de de quoi que signifiait avoir écrit sa mort était-ce pour qu'on lise qu'on se rende compte était-ce pour qu'on s'épouvante qu'on la pleure faire honte à ceux qu' l'irait pourquoi écrit-on pourquoi [Musique] écrit-on [Musique] il faut dire qu'à l'époque je n'allait pas très bien j'étais même au plus mal la véritable raison de ma dépression la raison intime et réductible c'était mon dernier livre il m'avait vidé de toute ma substance j'ai lui avait tout donné et il m'avait tout pris en portant avec lui mes forces vives sans m'en laisser aucune j'étais rincé vidé ralbol j'avais créé un monstre de 2000 pages et ce monstre m'avait avalé tout entier j'avais créé un monstre et que devenait jeunas après que la baleine l'a [Musique] recraché il faut dire que l'écrire avait été une euphorie à nulautre comparable j'avais beau être assis à ma table de travail je ne tenais pas en place je chantais je dansais je faisais rouler le monde dans le de ma main je réinventais l'univers à chaque phrase je créais au plus haut des cieux ma conscience fonctionnait à 1000 à l'heure branchée sur 100000 V tout à fait électrifier ces vannes grandes ouvertes 24h sur 24 j'étais heureux j'étais fabuleux je jouissais infiniment au-dessus de la ceinture et c'était mieux que faire l'amour les contingences de l'existence les factures ODF la misère du monde la laidur partout voici qu'elle n'avait plus pris sur moi je payais toujours mes factures d'df mais cela n'avait plus aucune espèce d'importance j'avais mieux à faire tandis que j'écrivais je savais que je ne pouvais pas mourir c'était impossible ce que la suite a d'ailleurs démontré écrire c'est opposer des forces de vie aux pulsions de mort du monde c'est créer du temps et de l'espace c'est créer un temps et un espace qui n'ont rien à voir avec l'espace et avec le temps de la société c'est vivre une vie intense car c'est renoué avec l'intensité de sa vie intérieure avec la temporalité qui est la sienne ce n'est pas seulement littéraire c'est aussi existentiel et j'aurais voulu me tenir éternellement dans cet état de vitalité formidable dans cette Jouvance interrissable exactement comme lorsqu'on tombe amoureux mais tout à une fin j'avais terminé ce livre il avait été publié des articles lui avaient été consacrés il avait même reçu un prix et 3 mois plus tard il vivait sa vie de par le vaste monde tandis que je demeurais sur place exang et déchu comme si toute lumière c'était éteint en moi voici que je n'avais plus aucun but dans l'existence plus aucune mission sur terre plus aucune force ni désir ni le psychisme j'avais brûlé tous mes vaisseaux et de retour sur Terre proie de nouveau des contingences les plus stupides et du bordel ambiant j'étais redevenu mortel une Loog comme une autre un être qui sent en lui un vide immense et qui ne cesse de tomber dedans une épave une [Musique] exhuie on ne se doute pas de ce que font les livres à ceux qui les écrivent dans quel état il les laissent on n a pas la moindre idée ce n'est pas un reproche mais un constat je parle bien sûr des livres qui ne se contentent pas de raconter une histoire cela entretienent la flamme mais n'allume aucun feu la vérité c'est que mon livre n'avait été qu'un bouquin parmi des millions d'autres un livre que 500 autres ouvrages non moins exceptionnels feraient oublié à la prochaine rentrée littéraire la machine avalant tout à quoi bon alors à quoi bon écrire c'est pour que le monde continue de tourner comme si de rien n'était autant être boulanger électricien sage-femme au moins ses professions sont àutile la dernière fois que j'avais dédicacé mon livre j'avais griffonné Sigi l'auteur on était prévenu qu'on ne me demande pas ce que j'allais écrire maintenant assez de cette question qui m'était systématiquement posée aurait-on demandé à prou ce qu'il allait écrire après la recherche alors Monsieur servantes qu'alz-vous écrire après donquichot on a hâte j'avais depuis longtemps l'habitude de dire que si le chemin se perd en cours de route c'est donc qu'il y a une route je n'y croyais plus à présent je n'y croyais plus du tout la route conduisait à une impasse mais ça c'était 9 mois plus tôt c'était avant que Marcel Pichon fasse effraction dans mon [Musique] existence si la presse s'empara du fait divers de Marcel Pichon la télévision ne fut pas en reste à midi le samedi 24 août 1985 le journal d'antne 2 décide carrément d'ouvrir les actualités du jour j'allais dire les hostilités avec la mort de Marcel Pichon Noël maamère est à la manœuvre un grand moment de journalisme je le cite bonjour à tous dans son quartier le 18e arrondissement de parisiss par l'appelait la petite dame au cheveux gris Marcel Pichon vivait seul dans son studio au milieu d'un immeu de cet étage elle avait 64 ans elle vivait certainement dans le souvenir de l'époque heureuse où elle avait été mannequin chez Jacques F le grand couturier la petite dame aux cheveux gris était abandonnée de tous et ne supportait plus cette vie de chien elle décida alors de se laisser mourir en écrivant jour par jour son agonie ces dernières notes datent du 6 novembre 1984 date probable de sa mort et pendant 10 mois oui je vous dis bien pendant 10 mois mois personne ne s'apercevra de cette disparition après 10 mois d'indifférence on a retrouvé hier matin le corps momifié de Marcel Pichon qui de la petite dame aux cheveux gris dans le quartier on l'appelait la petite dame aux cheveux gris non mais sans déconner alors que tout le monde parle d'une grande dame brune ce que confirme les images montrant Marcel Pichon peu avant sa mort notamment dans le documentaire d'anaya dont Noël ma mère a forcément eu naissance puisque le reportage qui suit en diffuse des extraits il en sait quoi le Mamère si Marcel vivait certainement dans le souvenir de l'époque heureuse où elle avait été mannequin de quoi est-il certainement certain que c'est-il d'une vie de chien elle ressemble à quoi sabille de journaliste si le ridicule tuait ce ne serait parfois pas plus mal dans l'édition de 20h c'est autour de Daniel Bilalan de balancer des confettis dans tous les sens lui aussi ne retient de de la mort de Marcel que l'indifférence dans les grandes villes la solitude dans nos sociétés évolué le fait qu'on ait découvert le cadavre de Marcelle 10 mois plus tard qu'une ancienne mannequin se soit laissé mourir de faim ou qu'elle ait écrit le journal de son agonie en direct aucun intérêt rien à ce qui choque bilaliant c'est je le cite que Marcelle soit morte seule au milieu des autres indifférents les autres les indifférents c'est tout le monde sauf Daniel bilalon et je ne parle pas de Pierre belmard parce que là on a attend des sommet encore un autre grand moment de télévision que l'on ne croit pas que cela m'amuse de me moquer des belles Mar ma mère et consort je n'ai aucun doute sur le fait qu'il vaut mieux un monde avec des journalistes qu'un monde sans journaliste cela ne souffre aucune discussion sans les médias nous ne saons rien nous ne saus du monde que ce qui se passe dans notre rue et dans notre quartier et encore le problème c'est que les journalistes ne peuvent pas s'empêcher de donner une information sans ce qu'il convient d'en penser sans un récit qui se substituant à l'information devient le message et dispense une morale à croire que leur mission n'est pas de dire ce qui se passe mais de remédier au chos en le parant de certitude en mousse et vite vite vite d'éteindre la mèche que la réalité a allumé afin que vite vite vite le monde reprenne son cours normal le problème c'est que les médias ne voient dans un fait divers que le fait de société alors que la littérature voit dans le fait divers le fait humain or le fait humain comprend le fait de société l'intègre alors que le fait de société exclut le fait humain il ne veut pas en entendre parler c'est cela le problème ce n'est pas le seul et par parenthèse je voudrais lancer une pétition visant à interdire la pratique du micro trottoir dans les journaux télévisés parce que les micro trottoirs à propos de tout et de n'importe quoi matin midi et soir c'est tout de même la le prétendre informer les gens en demandant à l'homme de la rue ce qu'il pense de ceci ou de cela dont il n'a strictement aucune connaissance c'est juste pas possible c'est jour journalistiquement honteux c'est propagé l'ignorance la plus Crass et tu parles d'une information pour ma part je vote pour la suppression pure et simple de cette pratique qui fin de donner la parole aux gens alors qu'elle la manipulle à l'antenne le temps ainsi dégagé d'une durée proprement fantastique obligerait certains à faire leur boulot et nous à mieux comprendre peut-être ce qui se passe ici- bas et ailleurs qui signe en attendant c'est par les médias que nous avons accès à ce qui se passe dans le monde avons accès à au [Musique] juste le berceau de la famille Pichon se situe dans le centre de la France en plein Berry entre ambreau et baumier dans le département de l'Indre là où les arrièrees- grands-parents de Marcelle pierre Pichon et Marie ribud nakakir lui le 7 août 1818 elle le 15 mars 1829 la vie largement greégère se déroulait alors dans un tout petit périmètre valant pour le monde entier et Pierre ne chercha pas très loin sa femme ni elle son mari peut-être leur famille se fréquentait-elle tout le monde connaissant tout le monde dans un rayon d'une ou deux lieux peut-être se rencontrairet-il à la foire de baumier où la famille Pichon va rapidement s'installer lui raccompagnant marie à prugier un soir de clair de lune ne voulant pas qu'elle travers seul la nuit peuplée d'arbres griffus de bêes tapis d'ombres menaçant de farfadet diabolique et de bon gars en profitant pour compter Florette pierre Pichon fut toute sa vie journalier comme l'était son père Denis avant lui et son grand-père avant lui et cetera journalier cela signifie que les pichons étaient de père en fils gens pauvre très pauvre même avec tout ce que cela implique inutile de faire un dessin il serait trop vaste et amer c'est drôle Bier se trouve à un jet de pierre du village de morog lui-même situé à un jet de salive du hameau de là où mes par nous envoyit mon frère et moi passer la fin des vacances d'été chez nos grands-parents maternels j'avais entre 12 et 16 ans cela se passait au début des années 70 et nous envoyer chez Papi et Mamie étaient les pires vacances que de préadoau en pleine effervescence horbonale pouvait passer cela ressemblait à une punition car il n'y avait rien à faire à 20 km à la ronde strictement rien la maison était moche et sommaire on dormait dans une petite chambre pourrie aménagé dans le garage et infesté d'araignées et de bêtes vicieuses qui grouillaient dans le noir il fallait mettre des patins dans la maison pour ne pas abîmer le linonéum à partir de 18h Mami regardait la télévision et c'était son feuilleton à l'eau de rose en permanence et interdiction absolue de la déranger si au petit déjeuner je mettais deux sucres dans mon escig c'était un de trop le soir il y avait soupe de potiron ou betterave du jardin de légumes qui sont devenus mes pires ennemis culinaires le hameau surtout déprimait si maure replié sur elle-même façade grise de ciment nu largement crevassé avec une cour servant plus ou moins de dépottoir à ferraille des molosses se jetaient contre le grillage en écumant de rage au moindre passage les voisins avaient une fille que tout le monde appelait la débile il se racontait qu'elle était le fruit d'un inceste entre le frère et la sœur qu'a--elle bien pu [Musique] devenir je me souviens de la mer du pont elle faisait peur impossible de deviner son âge elle semblait avoir toujours été vieille et affreuse très grand des homas avec de la moustache et du poil au menton elle était édentée de partout c'est bien qu'en plus de parler un ptoi incompréhensible on ne comprenait rien ce qu'elle disait une vraie sorcière habillée comme une crève lafim alors qu'elle possédait des vignes à perte de vue et était riche à millions un jour que je la croisais sur le chemin elle me salua avec le bateau en bois de Jeunet qui lui servait de canne et me baragouina je ne sais quoi et moi bien poli tout petit devant elle je ne compris pas tout de suite mais mais si pas de doute elle pissait sous elle éta misise à pisser debout comme une vache sans cesser de baragouiner des trucs incompréhensibles là devant moi sur le chemin sans même relever ses jupes comme si c'était la chose la plus naturel au monde mon papi m'avait dit qu'elle était coutumière du fait où le problème on ne pissait donc pas à Paris ce que je pouvais être chochotte la mère du pont elle ne portait donc pas de culotte avec mon frère nous en avions longuement débattu le soir même secoué de fourrir et de blagues graveleuse il m'avait dit que c'était dommage que je n'ai pas d'odorat car la grosse vache qu'est-ce qu'elle puait la PI et la VI impossible de la louper une véritable infection on était en 1970 et c'était ça le Berry un pays rude réfractaire rébarbatif peuplé d'ennuis et de pecn de rebouteux de sorciers et de birettes pays d'un autre âge et et pas la peine que les gens du coin m'assassinent sur les réseaux sociaux hein je ne parle pas d'eux je parle du berceau de la famille Pichon je parle des origines de Marcel de la preté rustique de ses origines oui on ne comprend peut-être rien Ren à Marcel Pichon rien à la férocité de son suicide par inénition si on néglige le poid mémoriel de l'extrême pauvreté que connu au départ sa famille cette misère sur plusieurs générations reçu en héritage ce combat opiniâtre mesquin dur au mal pour seulement manger à sa fin chaque jour d'ailleurs la région connue de graves émeutes de la fin en 1847 impliquant des journaliers dont peut-être des membres de la famille Pichon si les autres l'ignoraient Marcel savait qu'elle était l'arrière petite fille d'une boniche et d'un croquant duberry jusqu'à dissimuler tandis qu'elle défilait dans des robes luxueuses et buvait une coupe de champagne dans des soirées clinquantes parmi des gens qui n'avaient aucune idée de ce qu'était le travail puisque c'était leur argent qui travaillait pour eux sa généalogie et en avoir honte ou bien se félicitait-elle du chemin parcouru des barreaux de l'échelle sociale gravis grâce à sa beauté la seule marchandise qu'elle pouvait monayer ne disposant d'aucun autre capital ni matériel ni culturel je l'ignore mais je pose la [Musique] question [Musique] le père de Marcel s'appelait Charles son grand-père aussi autrement dit celui-ci donna son prénom à son fils et quand Charles le père parlait à son fils c'était comme s'il se parlait à lui-même comme sil se voyait dans un miroir avec fierté peut-être ou déception à mesure que son fils grandissait et devenait un homme quand à sa femme Marie Lemoine cela lui plaisait-il d'avoir deux Charles pichons à la maison un grand et un petit l'un qu'elle avait sorti de son ventre et l'autre à qui elle ouvrait son ventre s'y retrouvait-elle quand elle appelait Charles en criant dans la maison le père et le fils devaient tourner la tête en même temps chacun pensant qu'elle s'adressait à lui avant de se rendre compte qu'elle s'adressait à l'autre quel bordel [Musique] lorsque Charles le père mourut en 1859 Marie dut emmener le petit Charles sur la tombe du défunt et tandis qu'elle voyait le nom de son épou gravé sur la pierre à côté d'elle en culotte courte son fils lisait aussi son propre nom comme si c'était lui qui était enterré là à quoi pensait-il [Musique] alors je rappelle que je parle ici du père de Marcelle lequel je l'apprendrai beaucoup plus tard était si avare qu'il marquait au styob les part de camber afin que nul ne s'avise de prendre plus que sa portion un vrai trouble identitaire et à la fin Marcel s'est privé de manger jusqu'à en [Musique] mourir la psychanalyse insiste beaucoup sur le désir des fils de tuer leur père pour coucher avec leur mère sur ce point j'ai toujours pensé que Freud avait tout faux et plutôt trois fois qu'une d'abord parce que tout petit le fils vole au Père l'amour de sa femme l'expulsant du giron dont il avait jusqu'ici la jouissance exclusive et de quoi il se mêle le sale petit étard baveux et pleichard pasatouche petit homme dégage rends-moi ma femme déjà que tu l'as déformé qu'elle t'adore plus que moi premier conflit de jalousie ensuite parce que deeven V Pubert le fils commence à surclasser le père en force et en puissance sexuelle au moment même où la vigueur de celui-ci diminue et qu'est-ce qu'il croit le petit salico qu'il peut rivaliser qu'il en a une plus grosse que papa deuxème conflit de [Musique] jalousie enfin parce que devenu un homme le fils nargue le père en convolant avec une femme jeune et fertile et là ce sont carrément les mâchoires de la convoitise qui se referment sur le père cette fois on est trop le père n'en peut définitivement plus de son fils il lui vient des véritables envies de meurtre qu'il lui faut cependant reférainer car il s'agit de son fils et il aime son fils et quoi c'est son fils c'est son héritier celui qui porte son nom il lui faut donc refouler ses envies de mortre d'où le conflit car sous les joies et la fierté des pères la jalousie est là le désir d'éliminer le fils pour coucher avec sa Brue et là et quelle belle fille n'a pas surpris dans le regard et peut-être même l'attitude de son beau-père la folle l'envie qu'il avait de la serrer dans un coin de la trousser de la violer de la voler à son fils je serais curieux de connaître les statistiques et si je parlais un peu de moi pour changer si je creusais ma propre généalogie car tout indique que j'ai du sang berbère dans les veines lorsque j'étais gosse certaines réflexions à l'école ne laissit aucun doute à l'adolescence les flics ne s'y trompaient pas non plus qui me contrôlent volontiers au fciè et mon frère lui-même m'avait dit que je n'étais pas un vrai Baltimore il en était persuadé bon j'avais haussé les épaules à l'époque je ne voyais pas l'utilité d'en apprendre davantage les gens qui s'interrogent sur leurs origines ils recherchent surtout l'origine de leur malaise les gens qui cherchent leur racin on dirait des végétaux je ne suis pas un végétal je ne suis pas une de plantes vert surtout que personne dans ma famille n'a jamais émis la moindre remarque sur le fait que j'avais la pomate et ne ressemblait physiquement pas à un Baltimore pas une seule fois pas même une allusion tout était en apparence normale silence radio sur toute la ligne silence absolu et c'est bien ça le problème je n'ai aucun doute sur le fait d'avoir été aimé comme un vrai petit Baltimore sauf que je n'en était pas tout à fait un on m'aimait mais pas au point de crever l'absès d'où cette gène diffuse imperceptible que je sentais flotter autour de moi comme un cordon sanitaire ne disant pas son nom d'où mon incompréhension comme si j'avais tout le temps un bout de salade coincé entre les dents mais que tout le monde feignait de ne pas s'en apercevoir que tout le monde disait mais non tu n'as pas un bout de salade entre les dents pas du tout quelle idée que vas-tu inventer arrête de faire chier il n'y a aucun problème quel problème et moi finissant par m'en convaincre sans être dupe cependant mffçant de l'être néanmoins allant chercher ailleurs des raisons d'exister mais quand je me regardais dans la glace je voyais bien que j'avais un bout de salade coincé entre les dents je voyais bien qu'on me racontait des salades pourquoi m'avoir fait naître c'était pour me reconnaître à moitié c'était bien la peine et je songeais en comprenant soudain mon sentiment depuis toujours de n'avoir pas ma place sur terre de n'avoir aucune place à titrée aucune légitimité jamais en me rendant compte à quel point j'étais devenu solitaire tout à fait réfractaire incapable de faire confiance aux autres comme à moi car cela me stupéfie et me détruit depuis plus de 60 ans mais il faut que je sois avec des gens qui ne m'aiment pas pas avec des gens qui me détestent non non non avec des gens qui très sincèrement parfois très chaleureusement ne m'aime pas ne m'accepte pas comme je suis ne me reconnaisse pas pas vraiment pas du tout mais sans me le dire surtout pas en me faisant croire tout le contraire en croyant eux-même tout le contraire je suis peut-être piégé mais je ne suis pas débile je sais ce que je ressens je sais que ma partie bououle personne n'en a jamais voulu personne n'en veut il y a toujours un secret dans les familles mais jusqu'à aujourd'hui je ne m'étais jamais dit que le secret de famille c'était moi je peux dire que cela fait bizarre on m'a parfois demandé si j'avais cherché à savoir qui était mon géniteur cela ne me tracassait donc pas n'avais-je pas envie de le rencontrer on trouvait curieux que je me soucie si peu de le savoir ce n'était pas normal mais qu'imaginait-il car lui SAJE retrouvé à part lui demander de me montrer sa je ne vois pas ce qu'il aurait pu m'apprendre de plus concernant mes origines en revanche si cela les intéressait je pouvais leur montrer mon côté bounoule ils voulaient voir non sans façon vraiment ok la dernière fois que j'ai eu mon père au téléphone il venait de faire repeindre sa cuisine avec une gazinière flamban neuf et le dernier cri de l'électroménager à 83 ans il était tout content il m'a dit je cite comme ça si tu hérites tu auras une cuisine tout équipée si j'hérite alors que ma mère et mon frère sont morts et qu'il ne reste que moi si j'hérite d'où ceci mais je sais bien pourquoi ce conditionnel il m'a démoli sur l'instant il a rouvert d'un coup la plie le feu la glace la foudre et l' rage le pire étant que mon père ne l'a pas fait exprès il n'a pas dit ça pour me blesser cela lui a bonnement échappé il n'a fait qu'exprimer de façon fortuite l'air de rien sans même y songer à quel point il ne me reconnaît pas comme son fils pas vraiment pas foncièrement pas de façon inconditionnelle mais au contraire de façon conditionnelle enfin bref comme le disait le regrettter rachita elle j'ai rien à elle j'ai rien à [Rires] [Musique] déclarer [Musique] on le sait les déterminismes sociaux là où on est ici dans la soie ailleurs dans laadche pèse fortement sur l'existence des individus il les assigne à une vie à un corps à des croyances à des goûts et à des mentalités à des comportements et même à des maladies à des destins mais il y a en chacun de nous peut-être pas chez tout le monde mais chez certains individu un désir une force un rire une vitalité une légèreté un je ne sais quoi un presque rien qui fait qu'il ne restitue pas la totalité de leur conditionnement Sartre appelait cette force la liberté j'appelle cette force la joie de vivre non la joie de vivre du ravis de la crèche non la joie de vivre du bon vivant qui rotte et qui pète je parle de la joie de vivre qui sa la saloperie sociale et qui sa le tragique de l'existence et cependant sa joie de vivre demeure elle est plus puissante que la souffrance plus puissante que la colère je parle de la joie de vivre qui est parfois chagrine parfois ivre mais toujours irrésistible toujours pleine d'allégresse à la fois consubstantielle et incommensurable je parle de la joie de vivre qui s'oppose à la tristesse dans le pouvoir a besoin pour exister car la tristesse lui permet d'apparaître nécessaire c'est pourquoi tout est fait pour entretenir et valoriser les drames et les horreur qui se produisent à chaque instant alors que la joie de vivre se moque de tous les pouvoirs puisqu'elle est partout en son royaume je parle de la joie de vivre qui fait qu'un prolo peut lire prou avec plaisir et un fils de bonne famille se regaler de réparer un moteur de ses mains pleines de cambouille alors que ce n'est pas prévu c'est même interdit je parle de la joie de vivre qui émancipe bien davantage que toutes les gueres de libération car elle est ce qui rendant libre intérieurement rend libre dans le monde voici que l'être voyage il fait danser les casseroles que la famille la société et l'époque accroche à ses basques au lieu que ce soit elle qui le mytonne et le cuise à petit feu je parle de l'oiseau bleu et qui possède l'oiseau bleu qui prend soin de son oiseau bleu au lieu de l'étouffer dans son point qui préfère le voir s'envoler plutôt que le mettre en cage [Musique] [Musique] avant d'être abandonné de tous Marcel fut d'abord abandonné par sa mère ceci expliquant peut-être cela elle avait 8 ans et sa mère Eugénie landendr pouf envolé disparu après son divorce avec le père de Marcel disparu sans laisser d'adresse à tel point que lors de son mariage en octobre 1940 Marcel ne savait pas où se trouvait sa mère non plus son père qu' pas seul son père qui était un petit coiffeur de quartier et qui était havare on vu au-dessus d'un berceau de meilleures faits se pencher il manque un mot pour dire le manque de repère lorsqu'il s'agit de la mère pourquoi serait-il inconcevable ou même interdit de parler de manque de remère il serait temps que cette expression entre dans le dictionnaire avec tout ce qu'elle signifie et implique de déplorable tous les psychologues le disent l'absence de mère engendre c'est le mot des enfants en colère distant tristes anxieux parfois apathiques toujours dépressifs des enfants qui ont si peu confiance en eux que pour survivre il porte un masque derrière lequel il dissimule l'abîme qui les habite le vide qui les aspire la case qui leur manque le manque qui les dévore et qui au fil du temps ne sait même plus de quoi il est le manque car le manque devient leur être même jusqu'à s'inventer une personnalité tantôt sympathique tantôt insensible dans tous les cas fabriqué par leur difficulté à être eux-mêmes puisqu'ils n'ont été là pour personne tous ces hommes et toutes ces femmes qui n'ont que leur mère adoré à la bouche que leur petite maman chérit à chérir à qui il tient des couronnes de rose blanchees énamouré dont il les affirme qu'elle fut est et sera à jamais leur promesse de l'aube rain gar leur seul amour profond sincère et inaltérable Alexandre du mafis la plus belle du monde Luis Mariano Tino Rossi Dalida Georgette plana celle dont les bras sont plus réconfortants que n'importe quels autres bras les didis sans oublier que tout ce que j'ai de bon c'est à ma mère que je le dois Albert Cohen et ne parlons pas de prou tous ces fils à maman comme il devait faire atrocement ricaner Marcel toutes ces fille à maman comme elle devait la faire grincer des dents jusqu'à ensanglanter ses gencives rouvrit encore et encore l'ideuse blessure et l'obliger à patoger dedans à jamais incomprise des autres atrocement envieus de leurs certitudes enchantées et contraintte de broyer sans fin propre amertume seule dans son coin enfermé dans ses sarcasmes sa détresse merci maman malédiction sur ce monde pourri amour maternel mon cul en même temps quand on connaît certaines mèr quand on voit certaines mèr à l'œuvre quand on souffre la méchanceté de certaines mères la violence de certaines mèr la folie de certaines mères quand on sait que Madame johnouie enduisait de harissa l'anus de son fils lorsqu'il avait fait une bêtise et le petit Amida s'en souvent plus tard il assassina en 1977 une jeune fille de 22 ans après l'avoir torturé pendant des heures lui en disant notamment le sexe et l'anus d'essence avant de craquer une allumette merci maman quand on sait ça n'avoir pas de mère peut s'avérer une chance la meilleure chose qui puisse arriver à un enfant pour une fille il existe un lien entre sa mère et son rapport à la nourriture c'est de notoriété publique un trouble maternel peut aisément dégénéré en trouble alimentaire et à l'adolescence Marcelle fut-elle anorexique chercha-t-elle en rejetant la nourriture à rejeté sa mère qu'il avait rejeté si oui cela lui permet-il d'avoir une taille mannequin et dans un premier temps de réussir dans le milieu de la mode comme si le problème avec sa mère se révélait tout à coup un atout car la société se nourrit volontiers de nos manques et des arrois elle nous les rachète pour pas grand-chose avant de nous les revendre au centuple nos victoires dans le monde cachent toujours des défaites intimes elle nous donne l'illusion de surmonter nos problèmes alors qu'elle les amplifie et les consolide en nous jusqu'à les rendre [Musique] insurmontables pour abandonner sa fille de 8 ans et s'en aller comme une voleuse sans même laisser d'adresse Eugénie landr devait avoir ses raisons ses propres démons elle devait en tout cas avoir du caractère du cran un certain cour un désir irrépressible de vivre sa vie la volonté inflexible de disposer de son corps et de son existence quoi qu'il en coûtâ aux autres et quoi qu'il lui en coûta qui peut le lui reprocher hormi Marcel les gens qui osent s'inventer leur propre destin sans doute ne sont-ils pas aimables au regard des chagrins et des cruautés qu'ils causent mais ceux qui trop faibles envers eux-mêmes suivent à la lettre les règles et les lois et pour justifier leur incapacité à être voudrait que personne ne soit libre sont pire eux sont des assassins aux mains propres ils vous à la chandelle Eugénie préféra manifestement avoir les mains sales elle qui à 20 ans avait quitter son Bourbonnais natal pour tenter l'aventure de la capitale elle devait penser qu'elle méritait mieux que d'être la gentille petite femme d'un coiffeur de quartier la parfaite mère au foyer la femme se sacrifiant elle-même sur l'hôtel de la maternité du patriarcat et de l'épicerie tant pis si elle avait tort la claustrophobie souoquait de la famille c'était non être la bobonne à son bonbon sétiolant dans l'oppression domestique passer sa vie à faire la popote et le ménage à torcher sa fille à tenir la caisse du salon de coiffure et à vieillir lamentablement en prenant du poids ses rêves n'ayant pas disparu mais à Fort de s'amollir en elle s'accumulant en paquet de graisse autour de sa Tage jusqu'à n'être plus que leur tombeau de cellulite leur Boué bien visible leur cadavre à dit peu voilà qui lui apparaissait peut-être plus désastreux que de tenter l'aventure de sa propre vie dont elle serait l'héroïne les hommes et les femmes ont toujours été libres dans l'exacte mesure où il et elle conquèrent leur liberté et tant pis si le prê à payer s'avère exorbitant qui s'approche d'une flamme ne peut pas s'étonner qu'elle brûle il ne peut pas venir ensuite se plaindre ce n'est pas seulement la faute du feu ou bien Eugénie Landré était une femme sans cœur tout simplement une femme chez qui le sentiment de sa propre liberté se confondait avec l'absence totale du souci d'autrui une femme n'en faisant qu'à sa tête et s'en flattant alors qu'elle était surtout égoïste et irresponsable et de ce fait ça liberté ne valait pas grand-chose elle n'était que l'expression d'une servitude exaspérée de tels individus existent mieux vaut se garder deeux dans le prénom Eugénie il y a le mot génie elle ne pouvait l'ignorer jusqu'à se persuader qu'elle en avait eff fonder son existence sur cette conviction reste à savoir s'il s'agissait d'un bon ou d'un mauvais génie pour Marcel la question ne se pose pas [Musique] le jour du mariage de Marcelle et Victor en cette heureuse journée du Mardi 1er octobre 1940 Pétin ratifiait sans même que les nazis le lui demandent le projet de statut des Juifs jetant les bases de la politique antisémite de l'État français comme un symbole il se produisit ce jour-là dans l'hémisphère sud une éclipse du soleil une éclipse total du soleil et c'est ce jour-là que Marcelle et Victor choisirent comme plus beau jour de leur vie jour d'une éclipse totale de Soleil jour de gloire antisémite 5 jours avant la cérémonie célébré le mardi 1er octobre 1940 la presse recommandait de manger des orties un ma délicat qui peut remplacer un plat d'épinard et être servi en potage et le jour de leur Noos après s'être passé la bague au Doig et Victor écoutèrent-il Radio parisent Radio Paris est allemand elle en robe blanche et lui en costume de marié tout en dégustant de délicieux petits fours aux Ortis ce n'était pas la période la plus propice pour convoler dans la joie et la bonne humeur le mariage dû se dérouler dans une ambiance bizarre quasiment catimini en raison du couvre-feu imposé par les autorités la noce ne pu s'éterniser et chacun devant réintégrer ses pénates avant 22h au risque de se faire pincer par par une patrouille et passerit la nuit en prison voire pire tel cet ami de Marcelle jouando parti chercher dans la nuit un médecin pour sa femme qui allait accoucher il fut arrêté et pas de peau un soldat allemand ayant été assassiné vers minuit il fut exécuté à l'aube avec une fournée d'autres prisonniers rafl bêtement comme lui l'enfant naqui cependant et bienvenue sur terre mais j'ai soudain l'image de Marcel et Victor se retrouvant seul le soir de leur nos elle heureuse sensuelle excitée un peu pompète elle s'empressant de tendre une grande couverture devant la fenêtre pour respecter les consignes obligeant chacun à se calfutrer chez soi afin que des habitations aucune lumière ne filtre qui pourrait guider les bombardiers anglais et cette nuit-là rien ne pouvait sans doute mieux se prêter à la situation que de se confiner dans la plus stricte intimité comme s'il s'agissait de ne plus laisser entrer les horreurs des temps chez soi et à l'abri bien au chaud dans leur nid d'amour après avoir allumé une bougie voici que Marcelle saute sur le lit encore vêtu de sa robe de marié qu'elle retrousse vivement et dépoitraille pour s'offrir à Victor se jeter amoureusement sur lui se lever contre son corps l'embrasser partout sentir sa peau sur la sienne sentir son sexe durcir dans sa main avant de se redresser et tout humide s'empaller délicieusement sur lui pour leur donner à tous deux un plaisir n'appartenant qu'à eux et quoi Marcelle eut aussi une vie sexuelle nous ne saurons jamais si celle-ci fut heureuse mais nous le lui souhaitons en même temps ce n'est pas rien la guerre et entre 1940 et 1945 plus de 4 années durant 4 années ce ne fut pas rien à l'âge de seulement 20 ans de vivre dans un monde devenu du jour au lendemain dangereux violent imprévisible arbitraire brutal incompréhensible criminel de bout en bout un monde où faire confiance était devenu impossible et faire profil pas une nécessité où il fallait se battre pour sa pitance pour un bout de pain ou de charbon après avoir fait la queue pendant des heures parfois pour rien ou votre voisin votre conjoint votre progéniture ou n'importe qui pouvait par jalousie par rencur ou par intérêt vous dénoncer et vous envoyer en prison ou des sirènes prévenant des bombardements de la RF faisait de vous des chiens de pavelov apurés et Marcel courait-elle alors se réfugé dans les profondeurs du métro dans ses bas fonds surpeuplés crevait-elle alors de trouille se mettait-elle dans un coin pour lire un livre à la lumière d'une langue pigeon ou d'étrange D lui venait-il avec Victor ou même avec un inconnu car cela c'est vu il existe un dessin humoristique montrant que pour passer le temps dans l'abri on papote on complote on belote on bécote on pelote si Marcelle fut la fille de ses parents elle fut surtout une enfant de la guerre elle fut la fille d'une débacle généralisée d'une faillite des adultes d'une faillite de la société d'une faillite de la civilisation d'une faillite de l'humanité d'une faillite de tout quand on sait que les événements qui traumatisent notre existence modifient notre ADN au point de se transmettre de génération en génération on ne s'étonne pas qu'un individu sur tris souffrirait aujourd'hui 80 ans plus tard de problèmes hérités de la Seconde Guerre mondiale une partie des jeunes nés dans les années 1960 et 1970 témoignent d'angoisse inexpliqué et d'un sentiment d'insécurité qui ne trouvent pas sa source dans leur propre vie ils connaissent d'étranges blocages qui les ont empêche de s'épanouir peut-être Marcel Pichon eut-elle peur toute sa vie peut-être creva-t-elle de fin toute sa vie n'étant jamais rassasiée peut-être fut-elle toujours frigorifiée peut-être sa vie fut-elle entièrement placée sous le signe du manque manque de maman manque de nourriture manque de chaleur humaine peut-être ne fut-elle jamais en paix au point de devenir une femme inapte au bonheur une femme vouée à la mort et à la destruction jusqu'à s'enfoncé silencieusement dans la solitude et l'indifférence générale tandis que le monde danserait sur son cadavre comme de l'huile sur une toile cirée oublieux qu'il avait épuisé en elle jusqu'à Satan lui-même 1 2 2 3 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 le temps de compter ici même jusqu'à 60 15 personnes sont mortes de faim dans le monde 15 personnes voilà qui donne un peu de prix au temps qui passe à chaque minute qui passe c'est tout de même dingue l'homme a inventé la roue il a maîtrisé le feu et le fer il a domestiqué la nature et bâti des cathédrales il a trouvé des vaccins et édifier des villes immenses il est parvenu à aller sur la lune et se dirige maintenant vers Mars il a réalisé laaffission nucléaire et il s'est manipulé le génome des êtres vivants comme la lumière à l'échelle du photon mais concernant le fait que certains possèdent beaucoup op et d'autres quasiment rien aucun véritable progrès aucune volé réelle de résoudre ce problème socialement l'humité s'éclaire toujours à la bougie et c'est dingue non poures personnes commence dans un de ces sketch la vie se résume à mourir de il naissent ils ont il meurent voilà tout et pendant temps moi j'écoute de la musique au volant de mon Rena nissaninity je passe du BS et je dors comme un bébé et la salle d'éclater de rire Louis seekka laisse les rires se déployer il sourit en regardant le public qui se gondole un étrange sourire un sourire dans lequel il y a une espèce d'efarement un sourire qui semble dire mais ce n'est pas drôle c'est affreux ne comprenez-vous pas bon Dieu à quel moment allez-vous cesser de rire jusqu'où faut-il que j'aille dans le sinisme pour que vous ouvriez les yeux qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans la phrase malédiction sur ce monde pourri ou alors non ne me dites pas c'est vous le monde pourri c'est nous [Musique] tous mais j'allais oublier j'ai eu beau consulter les archives des écoles de filles maternelles primaires et secondaires situé dans un rayon de 1 km et plus autour du 144 rue jabel celle de la rue violet de la rue la corder l' ven félixfort et de je ne sais quels autres établissements je n'ai trouvé hélas aucune trace d'une élève Pichon Marcel scolarisé entre 10 ans 1923 et 1938 une vraie déception sachant que j'ai trouvé dans l'orgine de l'école de la rue violet une Pichon Denise née le 28 mars 1918 à guot finisterè elle est ainsi décrite très bonne tenue caractère excellent intelligence vive progrès satisfaisant travailleuse toutes les appréciations ne sont pas si flatteuses ainsi Marguerite Le Pen née le 12 février 1920 d'un père employé apparaît d'une faible intelligence paresseuse progrès l ira au cours de préapprentissage rumiolis pour sa part edit juif né le 12 décembre 1923 à andouillet Mayenne dont je redoute ce qu'elle a pu devenir notamment en 1940 alors qu'elle avait 17 ans et davantage apprécié bonne conduite intelligence agréable envoyé en province à cause d'une maladie grave de la mer il y a des noms plus difficiles à porter que d'autres car je ne parle pas de Jacqueline cocu enfant mol d'Arlet venin caractère fermé et peu souple ou de Michel péd qui à l'école de la rue Sextus était peut-être la condisciple de Marcelle Pichon et peut-être même était-elle copine Marcelle justement quelles appréciations quel caractère quelle intelligence quelle tenue d'après ses professeurs était est-elle je cite d'une intelligence médiocre paresseuse romanesque deise Moulinier fille d'un père employé au h et d'une mère concierge était-elle une enfant charmante très bien élevée excellent cœur Denis pivonet son père était sous-directeur chez pard était-elle une élève indisciplinée avec un caractère faux et sournois moyennement doué et prétentieuse devant être tenue sévèrement à cause de son mauvais esprit Giselle Robert père postier mère employé était-elle très peu douée mais fort vaniteuse et d'une moralité douteuse Henriette Alain père infirmier ou bien intelligente douée pour l'enseignement littéraire très bien élevé aimable et original madè Fontana père maître d'hôtel je lis ces appréciations qui semblent d'un autre âge et qui en effet le sont on n'imagine pas aujourd'hui des maîtres et des maîtresses juger moins les résultats scolaires de leurs élèves que leur caractère agréable ou déplaisant leur nature sincère ou fausse leur cœur bon ou mauvais leur tenue soignée ou négl igé surtout que les meilleures appréciations concernent les enfants des classes les plus aisées et que disait Bourdieu déjà sur le rôle de l'école dans la reproduction du capital culturel et social d'un autre côté les élèves sont aujourd'hui évalués selon des objectifs pédagogique non atteint partiellement atteint atteint ou dépassé cela n'a plus rien de personnel on croirait qu'on parle de machine quoi qu'il en soit je lis ces appréciations je me demande ce qu' a bien pu devenir chacune de ces petites filles nées dans les années 1920 quel destin fut le leur quelle vie que devint le côté romanesque de Denise bouignier l'excellent cœur de Denise pivonet le caractère faux et sournois de Giselle Robert l'originalité de Madeleine Fontana je me pose la question et puis j'oublie je me dis que depuis le début il ne s'agit que d'une chose transformer l'impossibilité de savoir qui était Marcel Pichon en possibilité d'écrire sur elle je peux répéter cette phrase s'il le faut car elle est au cœur de notre enquête saviez-vous Penny que Marcelle avait la passion des odeurs chez elle le Tora était très important d'ailleurs elle possédait un petit appareil sorte d'org à parfum dans lequel elle glissait des cartouches odorifères pour après avoir actionn une petite manivelle respirer les senteurs qu'elle ait capturé ici ou là celle d'une robe qui avait appartenu à sa mère d'un lit dans lequel elle avait fait l'amour avec Paul des marais entourant bomers et même les effluves d'une pissotière les effluves d'une pissotière comme je vous le dis P mais pas n'importe quelle pissotière bah non il s'agissait de la pissotière qui se trouvait boulevard malzerbe à l'angle de la place de la Madeleine il s'agissait de la pissotière que Prost qui habitait juste en face voyait de sa fenêtre il faut que vous sachiez PNY qu'avant de disparaître à la fin des années 70 les pissotières servait de lieu de rendez-vous aux homosexuels qui venaient se retrouver là pour se faire des gâies tremper furtivement leur biscuits lequel était parfois un morceau de il ne s'agissait pas seulement de faire pipi et prou adorait observer le manège interlope qui se déroulait juste sous ses fenêtres il avait une vue imprenable sur cette pissotière que les familiers appelai entre eux la petite madeleine et qui paraî-il était très fréquenté bon je dis pissotière le nom officiel était Vespasien du nom de l'empereur Vespasien qui imposa une taxe sur l'urine des Romains au 1er siècle de notre ère et oui plus trivialement les vespasienes étaient baptisé Ginette ou TASS je ne vous explique pas pourquoi ou bien voulez-vous que je vous fasse un dessin faon B merci ok en 1900 Paris comptait pas moins de 4000 urinoires il y avait une Ginette tous les 200 m et vous comprenez maintenant vous faites le lien la tasse la Madeleine trempé son biscuit prou ce n'est pas par hasard si Marcel a choisi cette pissotière elle connaissait son prou elle ne s'appelait pas Marcel pour rien vous voulez dire bimort que la page la plus célèbre de la littérature française le passage que les écoliers de France apprennent depuis des générations à l'école dissimule un soutexte graveleux accessible seulement aux iniicier vous faites marcher celle-ci avouez pas du tout relisez ce qu'écrit prou il parle du plaisir délicieux qu'il envahit après avoir porté à ses lèvres une cuillérée du thé où il a laissé samolir un morceau de ses gâteau courts et dodu qu'on appelle petite madeleine il parle d'une puissante joie au contact de son palais d'une essence précieuse que vous fait-il de plus en plus pardon mais tant d'émotion boulversifiant pour un simple gâteau trempé dans du thé vous y croyez vous alors que s'il s'agit d'autre chose s'il s'agit d'une autre sorte de gâteau et et d'une autre sorte de thé tout s'éclaire tout prend sens et dire qu'il existe des bibliothèques entières sur l'édifice du souvenir qui a édifié justement prou dans cette page et pour l'édifier on peut dire que c'est édifiant mais vous êtes un grand malade luort vous ne respectez vraiment rien vous salissez décidément tout vous savez qu'on fait cette année le centenaire de la mort de prou et et vous vous vous ne comprenez pas Penny je suis en train de vous dire que la littérature c'est prodigieux je suis en train de vous dire que Prut est un génie c'est une dernière photo elle n'est pas datée prise au parc de saut elle montre Marcelle lorsqu'elle avait 10 ou 11 ans en tout cas c'est elle c'est Marcelle enfant en petite Rob blanche à manche courte coiffée à la jeune d' c'est elle avec sa mère avec Eugénie landr enfin la voici la fameuse Eugénie la mère parti sans laisser d'adresse qui abandonna sa fille de 8 ans et on connait la suite sur la photo qui est un peu floue elles sont toutes les deux assises dans de hautes herbes au loin une rangée d'arbre touffu c'est manifestement l'été Marcelle se tient à genou et de ses deux bras elle enlasse le coup de sa mère l'embras sur la joue tout en fixant l'objectif Eugénie sourit son visage est radieux c'est une jolie femme très jolie même elle porte une robe en tissu satiné de couleur sombre qui laisse ses bras nus elle aussi regarde l'objectif c'est un moment heureux par une belle après-midi [Musique] ensoleillé je comprends que Marcelle a gardé cette photo quand elle la regardait elle pouvait voir sa mère lui sourire lui sourire d'un sourire qui jamais ne s'effasserait qui disait que sa mère l'aimait et l'aimerait éternellement tandis qu'elle- même l'enlçait et l'embrassait l'avait tout à elle pour toujours sauf que non car la photo n'est pas seulement floue elle jette aussi le trouble c'est dans les corps que ça se passe leur attitude ce qu'ils expriment Marcel se pend au coup de sa mère de ses deux bras l'enlassent avidement dans un geste qui l'emprisonne et l'étouffe jusqu'à obliger sa mère à se pencher à subir cette étreinte alors queugénie ne veut [Musique] pas car on sent qu'elle résiste c'est très visible son corps dément son sourire ou plutôt son sourire est la forme que prend à cet instant son embarras sa répugnance pour sa fille au vrai Eugénie ne fait que consentir à l'étrâ de sa fille tandis que Marcel l'embrasse sur la joue son visage penche de l'autre côté il se rédit c'est indicible mais c'est très net c'est pourquoi Marcel s'agripe d'autant plus férocement à elle parce qu'elle sent que sa mère la rejette même si elle le cache et pour la photo fait mine d'être heureuse et [Musique] aimante le pire c'est le bras gauche de génie il pend le long de son corps inerte en retrait occupé à rien occupé en fait à ne témoigner aucune tendresse à sa fille à ne surtout pas la toucher ce bras il est terrible il dit tout la cruauté et son mensonge dans ce genre de situation le bras de la mère vient naturellement prendre la taille de son enfant venu se jeter à son coup pour une étrreinte réciproque et chaleureuse un bonheur partagé pas ici pas Eugénie c'est plus fort qu'elle elle ne peut pas prendre sa fille dans ses bras elle ne peut pas lui donner ce qu'elle veut ce que Marcel embrasse c'est un mur c'est un refus on imagine une fois la photo prise Eugénie se levait vivement et s'écartter au plus vite de sa fille secouer sa robe pour faire tomber les brins d'herbes comme si c'était sa fille elle-même soulagé que ce soit fini heureuse d'être enfin débarrassé de cette gamine pendue à son coup comme un petit singe sa fille qui cherche à la voir tout à elle veut l'acaparer toute entière sans cesser de sourire pour la galerie de sourire afin que nul ne se doute de rien afin de préserver ses apparences car elle ne peut pas faire mieux Eugénie elle n'a qu'une façade de mère à offrir elle n'aime pas sa fille elle n'y arrive pas alors qu'elle le devrait elle ne le sait sans doute que trop mais c'est ainsi elle n'a pas la fibre pauvre Marcel pauvre [Musique] génie bien sûr une seconde plus tard la photo pourrait montrer Eugénie couvrant Marcel de baiser élément de tout son cœur mais je n'y crois pas qu'est-ce qui est le pire une mère qui bat sa fille parce qu'elle la déteste ou une mère qui sourit à sa fille pour les faire croire qu'elle l'aime alors que c'est complètement faux entre une mère avare en sentiment et un père avare avec l'argent Marc était mal barré dans l'existence définitivement on connaît la suite chacun en pensera ce qu'il veut nous à laabimot et investigation on a fait ce qu'on a [Musique] pu ce qui manque dans la vie titué de Marcel Pichon ce sont les instants de bonheur ceuxa qui manque cruellement Marcel dû pourtant connaître il dû lui arriver de rire elle fut pendant des périodes non mesurables que celle-ci durasse une seconde une semaine ou une année être heureuse juste heureuse heureuse en toute lettre à cause du soleil un matin de juin ou d'un bouquet de fleurs d'un petit lapin d'une soirée joyeuse et réussie d'une nuit d'amour la laissant ravie ce n'est pas possible autrement son existence ne put être de bout en bout une longue nuit sans fin sauf que les archives ne conservent rien du bonheur les moments heureux ils ne font pas date et ainsi sont-ils les grands oubliés de l'histoire l'histoire elle retient les drames et les catastrophes jusqu'à faire croire que les drames et les catastrophes sont les moteurs de l'histoire alors que c'est un BIA des archives c'est parce que le bonheur ne laisse pas de trac visible et qui peut dire si le bonheur ne représente pas 90 % de l'histoire de l'humanité sauf que les historiens n'en savent rien puisqu'ils n'ont accès qu'au 10 % de l'histoire visible à quand une histoire du bonheur quel historien relèvera ce défi quand serons-nous le meilleur qui eu lieu et non seulement le pire qui eu lieu ce que le bonheur provoqua et son rôle dans le cours des événements il y a urgence non en attendant j'aimerais que l'on garde présent à l'esprit que Marcelle fut parfois joyeuse même si aucun document ne la teste ni ne l'attestera jamais mais l'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence qu'on se le dise

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