Daniel Picouly & Miguel Bonnefoy, 6e Lauréat du Prix Patrimoines | En Privé by Louvre Banque Privée

en privé le podcast de Louvre Banque Privée chers auditrice et chers auditeurs aujourd'hui un épisode absolument exceptionnel dans privé j'en veux pour preuve Daniel bicoli président du jury va interviewer Miguel Bonnefoy 6e lauréat du Prix patrimoine Louveau banque privée avec son ouvrage l'inventeur par rucher rivage très bonne écoute à toutes et à tous Miguel Miguel bonfort on va se on va se vouvoyer ça va être complètement complètement nul je voudrais se poser une question qui est en relation avec le discours que tu as fait à la réception du prix patrimoine à la Monnaie de Paris et je me suis posé cette question est-ce que tu as parlé un peu de cette façon qui avait eu ton héros Augustin Bouchaud des problèmes d'argent et je me demandais si Augustin avait rencontré Louvre banque privée et donc les dirigeants est-ce que justement aujourd'hui ce ne serait pas un héros oublié ce serait dommage absolument je suis sûr que la banque privée l'ouvre banque privée aurait été suffisamment généreuse pour pouvoir donner à Mouchot et à la chaleur solaire toute son application industrielle alors il y a quelque chose dans ta dans ta biographie qui m'a intéressé c'est que tu es né un 22 décembre et j'ai je me suis toujours dit que quand on était né le 22 décembre on était un peu comme privé de Noël et qu'on était à vie un enfant qui n'avait pas eu de Noël et qui sait contrario ce qui fait garder je trouve une âme d'enfant ce que tu as à l'évidence qu'est-ce que tu penses du de cette analogie avec ce 22 décembre bon j'adore j'adore non seulement c'est une date spéciale parce qu'en effet mon anniversaire et Noël sont très proches et mes parents toutefois ont eu l'intelligence et l'élégance de me faire toujours deux cadeaux et pas qu'un seul pour les deux mais en plus c'est aussi à cheval entre le signe Sagittaire et Capricorne et je me suis souvent demandé lequel des deux GT et donc fatalement j'ai essayé de prendre le meilleur des deux je suis également né un 21 octobre c'est-à-dire entre deux signes balance et scorpion sauf que ma mère a toujours pensé que j'étais scorpion comme mon père et donc mal lu comme horoscope Scorpion j'ai été scorpion pendant 15 ans donc tout ça alors autre chose quand je t'ai rencontré il y a pas très très longtemps au Clos vous je t'ai posé une question sur que je pose à des personnalités si toi tu avais la possibilité d'être champions du monde tu serais champion du monde de quoi et alors ça sent hésiter tu m'as dit champion du monde avec le Venezuela ce qui est quand même de l'ordre de l'utopie alors raconte-nous un peu d'abord ton rapport avec le vésuella le coup dont on parlera également là ma mère rêver les éolienne de maracayo elle est arrivée en France dans les années 80 et c'est ici qu'elle a rencontré mon père qui était un exilé politique chilien après la dictature de Pinochet donc moi je suis né à Paris et ensuite j'ai été fils de diplomate donc j'ai suivi le travail de ma mère de frontière en frontières de capital en capital or lorsque les diplomates reviennent à leur pays d'origine au bercail au Quai d'Orsay et l'équivalent pour le Venezuela c'est la Chancellerie la Quincy élire et bien revienne au pays deviennent fonctionnaires normaux et ça fait que moi j'ai vécu presque 14 ans au Venezuela je vivais à Karaka alors que ma mère elle est et donc j'allais très régulièrement à malacary vous faire les allers-retours pour tous les Noël et très souvent également en été pour repasser du temps avec ma famille là-bas donc fatalement le Venezuela a été pour moi véritablement mon pays et l'endroit où j'ai eu mes premiers souvenirs était l'endroit où je me suis senti le plus confortable là où j'ai à la fois mes racines et à la fois mes fruits enfin là où je tire également tout le terreau de de mon imagination là où il y a l'imaginaire collectif l'idiosyncrasie d'un peuple vénézuelien qui fait écho dans mon cœur donc c'est là où je me sens le mieux disons et puis après bien sûr à force de voyager tu ramifies toutes ces cultures ces traditions c'est langues et tu finis par avoir quelques porosités au niveau de ta propre identité mais ce Venezuela et il est le héros déjà d'un roman c'est le voyage d'Octavio et tu en parles tu parles aussi les femmes venez les ULN qu'on a qu'on a la bêtise de considérer comme seulement belle mais en même temps j'ai l'impression aussi que dans les personnage oublié ou disparu il y a la littérature vénézuélienne et on a l'impression aussi que tu écris pour parler de ce héros oublié qui est la littérature vénée je trouve ça très beau mais merci beaucoup de de me tendre cette idée cette question parce que pendant un temps même je m'étais demandé si je ne voulais pas me lancer dans une grande entreprise qui serait celle d'une sorte d'anthologie de poésie ou de passage de romans vénézueliens traduit en français avec une préface pour essayer de mettre un petit peu en lumière cette littérature qui semble entièrement enfouie dans l'oubli un peu comme en gardant bien entendu les proportions ce qui avait fait Léopold Sédar Senghor avec son anthologie de la poésie noire et malgache était très célèbre avec une sorte de préface sublimissime de Sartre leur fait noir et qui donne toute la puissance à cette littérature et qu'il a véritablement il a réussi à donner une voix au grand silence de cette littérature et au Venezuela nous avons des poètes sublimes je pense par exemple et au crayon monte je pense à et je pense également à gourtaro Pereira mais nous avons notre Victor Hugo qui est homologué qui a écrit un grand livre qui s'appelle Donia et également canaille je pense aussi à l'hôtel aussi qui a écrit un livre dont le c'est le plus beau titre de l'histoire de l'humanité à mon sens quand je veux pleurer je ne pleure pas et qu'un titre absolument délicieux et aussi bien sûr où la rapillatrique a écrit d'hier à peut-être un jour et avec brivage ou avec quelqu'un d'autre il serait possible d'imaginer un livre de constellation dans lequel tu reprends toute la littérature vénézuélienne et d'essayer de montrer qu'elle peut elle aussi être au même niveau et tutoyer les mêmes auteurs que la littérature colombienne mexicaine ou Argentine ou brésilienne qui sont bien sûr beaucoup plus connus quand on t'entend on comprend alors que tu fais des romans manifestes c'est à dire que tu défends à travers le romanesque des causes des causes supérieures et on le sent et j'ai eu le sentiment aussi et je me suis demandé si entre ce voyage d'Octavio et Octave ce qui est la machine est-ce qu'il y a un lien est-ce que dans ta tête ces choses-là quand tu écris chemin absolument et il y a une passerelle que j'ai voulu faire une trabouille une galerie souterraine entre ces deux j'ai été en train de lire Suétone à l'époque de l'écriture de et l'inventeur et je suis tombé sur cette belle phrase dans laquelle il parle d'Auguste premier premier empereur en disant il était si beau aussi beau que même le soleil devait plier le genou devant lui je me suis dit en effet qu'il y avait là une belle phrase sur le soleil que je pouvais isoler et parallèlement à ça j'ai observé également dans les lectures que j'avais fait la ludothèque numérique de la BNF avec les périodiques du 19e siècle que beaucoup d'inventeurs et de découvreurs donnés un nom à leur plus belle machine donc je m'étais dit que peut-être Augustin Mouchot aurait pu sa machine Octave avec cette idée bien sûr de chezton que le soleil devrait baisser les yeux devant lui puisque c'est une machine solaire et il se trouve que dans tout ça mon premier roman le personnage s'appelait octario et j'ai trouvé l'idée pertinente comme ça et audacieuse de pouvoir glisser une sorte de fil vers là-bas en imaginant que l'ouvrier de la machine d'Octave qui travaillait avec Augustin mouchaud ce serait retrouvé malgré lui dans un transatlantique au Venezuela et aurait peut-être été le papa donné naissance à ce personnage du premier roman mais c'est une coquetterie non mais c'est pas moi j'aime bien ces lignes qui se tracent inconsciemment ou consciemment parce que il y a le soleil bien évidemment d'ailleurs les chroniqueurs d'époque parlaient de machines soleil je trouvais que c'était assez joli aussi ce terme-là mais dans ton travail il y a déjà 8/4 il y a déjà eu car c'est à dire que on pourrait dire que ton Augustin ces syndicats et s'est brûlé les les ailes au soleil et il a chuté tout à fait et vous faites très bien le lien entre les deux je pense que la figure d'Icare m'a passionné pendant très longtemps non seulement pour son aspect mythologique de héros provid ancienne et toutes l'épaisseur universelle que donne les mites Grecs mais également car j'ai écrit cette nouvelle lorsque j'habitais au Venezuela que je travaillais pour la révolution bolivienne on est on n'aime pas et aujourd'hui bien sûr ce sont des idées qui sont parfois indéfendables et donc c'est très délicat mais à cette époque je croyais énormément à ça et Icare et un des rares personnages de la mythologie grecque qui est profondément dans la révolte c'est-à-dire qu'il est dans la révolte paternelle puisqu'il est le premier en effet à se dresser devant le père et à lui dire écoute bah puis tu m'as dit de rester dans une marge ne pas trop t'approcher de la mer parce que les plumes vont se remplir d'eau et donc tu vas te noyer ne pas trop également t'approcher de soleil parce que la cire d'abeille va fondre et les ailes vont tomber donc il faut que tu restes dans une sorte de marge qui est bien sûr symboliquement la marge des codes sociaux en disant et bien ne soit pas trop bas ne sois pas trop non reste discret et fais ton affaire et il est le premier à rompre ça et bien sûr je pensais à Hugo Charles à l'époque qui avait été des présidents qui a été un des premiers à se dresser face à l'empire américain en disant et bien nous nous allons travailler sur la souveraineté de notre peuple et donc nous allons nationaliser énormément dans l'entreprise couper les ponts avec vous vous vendre le baril du pétrole au prix le plus élevé alors que à coup on le vendait au prix le plus bas et changer complètement la disposition de l'économie de marché et donc il avait il avait quelque chose d'hyperesque je m'étais donc intéressé à cette figure à un niveau politique ensuite bien sûr je m'étais permis une réécriture et puis je pense qu'elle était restée un peu tatoué dans mon cœur au point que lorsque j'ai découvert ce personnage d'Augustin mouchaud avec le soleil j'ai vu non seulement l'histoire d'un inventeur mais également une sorte de mythologie révoltée disons est-ce qu'il te reste encore des idées indéfendables que tu défends quelle belle question tu sais pour être tout à fait honnête je je me sens aujourd'hui dans une situation très délicate vis-à-vis par exemple de la politique vénézuélienne puisque d'un côté je l'ai défendu pendant longtemps et aujourd'hui je ne veux plus tout à fait associer mon nom avec ça et donc je me retrouve dans cette idée de d'être un homme de gauche mais qui n'a pas envie non plus de suivre cette espèce de révolution presque de dictature marxiste qui s'est installé donc d'être dans une situation véritablement de conflit interne et moi pendant si longtemps qui me suis dit que les livres que la langue française et que mon travail allait être le cheval de Troie en France pour pouvoir défendre des idées de demain j'ai un peu peur aujourd'hui que ce cheval de Troie ne soit devenu qu'une statue au milieu d'une place je vais venir vers côté soleil vers un écrivain je sais pas ce que quel rapport tu as avec Camus est-ce que Camus t'interroge parce qu'il y a dans dans ton ouvrage il y a un moment quand le gosier croyait pas les apparences je suis je suis pas mort j'ai cette phrase là je la trouve absolument sublime et m'a fait penser bien évidemment au début de l'étranger maman est morte est-ce que tu est-ce que par exemple des choses comme ça ça sinue dans ta tête est-ce que ça ce sont des comment dirige les associations que tu peux faire bien sûr bien sûr que oui Camus a été une grande lecture comme comme pour nous tous bien entendu c'est le grand écrivain après Louis Aragon du 20e siècle et pour moi c'est un personnage étonnant non seulement étonnant par sa littérature par son travail par ce le combat qu'il a mené également les luttes intérieures qu'il a eu et l'apothéose fascinante du plus grand discours de l'histoire de l'humanité quand il reçoit le prix Nobel mais également parce que c'est une figure qui me rappelle beaucoup à celle de Gabriel Garcia Marquez dans le sens ce sont des enfants qui viennent de l'analphabétisme des enfants qui viennent du fin fond du ventre de la misère et qui simplement par génie par talent arrive petit à petit et à monter vers la lumière et conquérir les auteurs les plus splendides et dans ce sens j'ai toujours été fasciné par cette figure là peut-être en effet qu'il y a également des fascinations avec ce qui naissent dans une bourgeoisie qui grandisse dans des bibliothèques comme par exemple et là bien sûr la dichotomie est évidente avec Sartre puisque lui il raconte dans dans le mur et le racontent également dans les mots et où il dit qu'il a grandi dans une bibliothèque dans une grande famille bourgeoise qui a toujours été illustre et qui s'exprimait avec recherche et dans quelque part il n'a été que dans un il y a une beauté là-dedans mais je trouve encore plus prodigieux cette idée de pouvoir venir d'en bas pour aller vers le haut et tout ça simplement avec les mots et là dessus Camus est très inspirant et je finirai en disant que je viens de d'achever la lecture d'un très beau livre qui s'appelle un homme sans titre de Xavier Leclerc dans lesquels il essaye de mettre son histoire en parallèle avec celle de Camus et montre une quantité de passage de texte de de son journal de ses correspondances qui sont moins connues et dans lequel on sent véritablement un d'une très grande fragilité personnelle et sentimentale et ça le rend bien entendu encore plus touchant mais est-ce qu'il y a aujourd'hui encore de la place pour une littérature qui a ses origines dans la nafalbitisme mais souvent de la mer est-ce qu'aujourd'hui par exemple on trouve et je parlerai de d'ouvrages venant par exemple de la deuxième génération des migrer maghrébins et souvent dont les parents étaient analphabètes et qui produisent une littérature qui a grande vitalité je pense qu'il y en a en effet beaucoup de jeunes je pense à certains je pense à Fatima das par exemple en effet qui avait montré comment elle arrivait à déconstruire la langue en lui faisant une sorte de coup de poing né ici mais bien entendu issu de l'immigration par rapport à l'analphabétisme ce que je trouve intéressant et je reviens un peu à l'Amérique latine qui est un continent que j'ai mieux connu et surtout que je connais très bien toutes les missions sociales qui se sont faits pour al le peuple c'est que il y avait une mission qui s'appelle la mission de drawing Song qui était une mission dans laquelle on ne faisait l'alphabétisation de des bidons villes et moi j'ai participé pendant un temps à ces activités c'était des personnes qui avaient parfois des grands-mères et des grands-pères qui étaient là qui avait traversé la vie sans savoir lire ni écrire et qui pour la première fois était en train de découvrir les mots et je me souviens d'avoir pour la première classe écrit tout simplement le mot Mama ma et je me souviens une dame dans la salle qui regardait le mot je suis arrière-grand-mère grand-mère j'ai été maire j'ai autour de moi tout ça j'entends ma main depuis toujours et jamais je n'avais imaginé que ce sera un mot aussi simple et qu'un mot si petit puisse compte tenir autant de choses à l'intérieur je sais mais c'est ça la magie de la de la langue ce qui s'est passé avec l'alphabétisation c'est qu'au Venezuela mais également je pense à la Bolivie plus spécifiquement parce que et au moral et a fait exactement le même travail c'est que l'alphabétisation c'est fait en espagnol mais nous nous avons beaucoup de langues indigènes et donc par exemple les gens en Bolivie disaient mais 85 % de notre population parle quels choix et personne n'a alphabétisé ok choix donc la littérature que vous vous aurez demain de ce travail que vous avez fait de mission sociale qui part d'une bonne idée d'alphabétiser le est en espagnol donc vous aurez encore une fois une littérature en espagnol et pas une littérature en quel choix et je pense que ça peut s'appliquer beaucoup à l'Afrique aussi oui et d'ailleurs on sent on sent aujourd'hui montrer les langues autochtones et des mouvements autochtones jusque jusqu'au Québec même et ça c'est c'est intéressant alors mais aujourd'hui parce qu'il va falloir conclure on a on a tout le soleil pour nous mais pas tout le temps au milieu justement ta course vers le soleil tu en es où là et quels sont les projets qui se profilent l'ombre de des projets l'OM le projet des projets littéraires à venir et bien et c'est toujours beau de publier un livre parce que non seulement on observe qu'elles sont les lecteurs autour et le Rebout que ça fait mais également parce qu'on se libère de ce livre on s'en sépare il ne t'appartient plus et appartient ensuite à une sorte de labyrinthe et de Dédale tu vois du monde et ça te donne la place d'une certaine manière pour intégrer un nouveau projet et commencer à le mûrir et je trouve c'est presque les plus beaux moments en littérature lorsque le projet est encore embryonnaire que tout est possible que tu peux encore tout à fait le modifier que tu peux encore le nourrir et l'alimenter qu'il n'est pas figé et que tu n'as pas encore fait comme à la fin de l'écriture d'un livre le deuil de la perfection puisque une fois que le livre est déjà écrit et bien il ne peut plus être parfait et tu te rends compte qu'il y a toujours de livres celui que tu as imaginé celui que tu as écrit en général n'ont rien à voir là avec l'autre et aujourd'hui j'imagine le prochain livre j'ai la première phrase en tête qui qui me plaît beaucoup et qui me donne une sorte de moteur enfin je m'accroche à cette phrase comme l'ivrons s'accroche à son réverbère non pas pour s'illuminer mais pour ne pas tomber et je pense en effet que ça peut être la première marche d'un très beau projet qui bien sûr me semble immensément ambitieux aujourd'hui et plus le temps va passer plus il va se réduire et finalement dans deux ans lorsqu'on se verra je te dirai oui non livre peut-être correct enfin mais le prochain je t'assure qui sera grand non alors je t'entends est toujours les références mythologiques et d'ailleurs le labyrinthe Minotaure tu avais dit tu as déjà exploré cette forme et j'étais en train de me demander si si l'écrivain c'était pas tout simplement un minotaure qui se promenait avec son labyrinthe pour la vie c'est beau ça bravo alors je dirais même plus loin dans dans ta métaphore qui est sublime je pense que l'écrivain est en un minotaure dont on n'a pas enfermé dans un labyrinthe mais que le labyrinthe étant fermé à l'intérieur de lui tu vois c'est à dire que on enferma le labyrinthe à l'intérieur du Minotaure ça me paraît une belle conclusion merci Miguel vraiment et je pense que et j'espère que que ces entretiens a fait comprendre ce qu'il en était de toi et de ton œuvre qui vaut la peine d'y mettre un petit coup de lumière merci [Musique] chers auditrices si cet épisode vous a plu ce dont je ne doute a absolument pas n'hésitez pas à partager autour de vous à commenter à très bientôt pour un nouvel épisode dans privé le podcast de Louvre Banque Privée [Musique]

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