80e anniversaire de la Libération de Paris.

[Musique] [Applaudissements] général bravo encore présenter h [Musique] [Applaudissements] [Musique] reposer repos [Musique] monsieur le Président de la République cher Emmanuel Macron Monsieur le Premier Ministre cher Gabriel Attal monsieur le Président du Sénat cher Gérard Larcher madame la présidente de l'Assemblée nationale cher Yael brun Pivet mesdames et messieurs les ministres mesdames messieurs pardon les ministres du gouvernement espagnol et monsieur le secrétaire d'État du gouvernement espagnol Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs les représentants du corps diplomatique à Paris monsieur le Président du Comité international paralympique cher Andre monsieur le vice-président du Conseil d'État madame la Défenseur des droits Mesdames et Messieurs les parlementaires Monsieur le Procureur Général près de la Cour de cassation Monsieur le Chef d'état-major des armées Monsieur le Délégué National de l'Ordre de la Libération messieurs les maires mes chers collègues et amis représentant les communes Compagnons de la Libération Monsieur le Préfet de la Région île-de-fance Monsieur le Préfet de Police monsieur le maire honoraire de Paris cher Bertran de laané Mesdames et Messieurs les élus mesdames et messieurs chers amis il y a 80 ans Paris se libérait et cette libération fut d'abord l'œuvre de son peuple le 18 août depuis son poste souterrain sous la place d'enfer rcher ici même le colonel roll chef des Forces Françaises de l'Intérieur d'île-de-fance appelle à l'insurrection le même jour les forces du travail les syndicats dé Clare la grève générale les postiers les chemineaux passent à la résistance le lendemain les premiers combats rompent le silence ce silence qu'impose la peur les policiers s'emparent de la préfecture de police quartier après quartier rue après rue les parisiennes et les Parisiens se battent pour reprendre leur ville ils savent que Paris est leur destin et Paris sait qu'elle a pour destin la liberté comme lors de la Révolution de 1848 comme lors de la Commune de 1871 comme à chaque fois qu'il est victime d'un pouvoir arbitraire une fièvre s'empare du peuple de Paris et les pousse à ériger des centaines de barricades elles essèe par grappe démultiplié par l'emportement probablement aussi il faut le dire par une forme d'inconscience le 24 enfin la France Libre menée par la deuxè division blindée du général Leclerc roule à grande allure vers la France historique une rumeur se lève doucement sur la capitale on entend le bourdonnement des blindés venu d'outremche d'outreatlantique des rives sud de la Méditerranée les forces alliées se battent aux portes de Paris le soir du 24 août les soldats de la noevet la 9e compagnie de la 2e dbé font une première percée passent par la Porte d'Italie et s'arrête sur le parvis de l'Hôtel de Ville les cloches des églises sonnent à l'heure à tourompre et annonce au parisiens et au monde entier la libération de Paris ces républicains venus d'Espagne ils étaient anarchistes socialistes communistes ils étaient commandé par le capitaine drone et s'illustre par leur bravour ils arrivent les premiers devant l'hôtel de ville et il montre il nous montre encore aujourd'hui que la condition humaine ne souffre d'aucune frontière le 25 août la bataille fitrage autour de la Bastille des Invalides et de la Place de l'Étoile on voit des soldats d'un jour qui se mêlent au combattants aguéris des particuliers qui guident les colonnes de chars et à leur passage des drapeaux français réapparaissent aux fenêtres à midi les pompiers de Paris dressent ce même drapeau sur la Tour Effel et c'est Paris qui sort de sa torpeur puis vient la victoire la ville lumière obscure surci par quatre années d'afront rayonne de nouveau sur la France rappelons-nous que ce réveil s'est forgé à Paris comme aux quatre coins du pays avec le concours de héros de tous âges français ou étrangers car la libération de Paris c'est écrite dans le sang de femmes et d'hommes qui sont morts au seuil de la liberté parmi ces disparus nous saluons la mémoire de ces jeunes parisiens qui pour Paris se sont résolus à mettre leurs 20 ans en péril nous saluons la mémoire des combattants venus d'ailleurs Olga bansik missac manouian ils avaient choisi la République sans avoir d'elle d'ailleurs le statut de citoyen nous saluons aussi la mémoire de ces femmes résistantes de notre très-chère Madeleine Rifo mais aussi Lise London Daniel Casanova jeuneviel de Gaulle Antonios et bien sûr Cécile roltangi beaucoup de ces résistants n'avaient pour seule connaissance des armes que les coups des oppresseurs écoutons aussi Madeleine Rifo cette immense résistante mais également journaliste et poétesse qui nous inspire pour toujours elle qui a connu la torture la privation de liberté la condamnation à mort gardait la force pour écrire elle disait j'ai aimé ma patrie au bruit sec des verrous les parisiennes et les Parisiens savent ce qu'ils doivent à toutes ses vies injustement brisé ils leur sont redevables d'un héritage humaniste que nous continuons de défendre quotidiennement 80 ans après la Libération la cérémonie d' ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 l'a encore montré Paris est fier de son histoire et de ses valeurs paris est une ville de liberté et de diversité où l'art et la culture sont des levierers d'émancipation où l'on parle la langue de la fraternité entre les peuples à l'oré des années 40 pendant 1533 jours les parisiennes et les Parisiens ont subi des privations des humiliations des souffrances déshonorant la France et la République l'antisémitisme la collaboration la délation ont marché à visage découvert dans nos rue et Paris ne dissimule rien de son histoire elle n'oublie rien des 50000 Juifs parisiens déportés et exterminés de l'horreur du veldive de l'immense responsabilité de Pétin dont l'odieux antisémitisme aggrava délibérément le sort des juifs mais elle savait qu'elle devait combattre elle-même pour se libérer de ses chaînes tel était le prix à payer afin de demeurer la capitale des lumières et des droits humains c'est la raison pour laquelle Paris se tient encore toujours au côté de ceux que les guerres accablent les impacts de bal qui balafrent encore les façades de nos bâtiments le montrent tout comme les plaques au fronton de nos écoles rendant hommage aux enfants juifs déportés nous mesurons la valeur sacrée de la liberté et de la vie de chaque être humain monsieur le Président de la République mesdames et messieurs ce soir les Parisiens vouent un hommage solennel à toutes celles et à tous ceux qui portés par cette idée sublime de voir Paris libéré on couru tous les dangers nous commémoronsticulièrement les 130 hommes de la 2e DB les 532 résistants les 2800 civils ayant péri à quelques heures à quelques barricades à quelques souffrances de la Libération enfin nous n'oublions pas non plus le dernier convoi parti le 17 août il emmenait vers la mort 1250 femmes et hommes et 51 juifs du camp de Drancy ce devoir de mémoire nous oblige car comme le disent si bien aujourd'hui nos amis du gouvernement espagnol ici présent il s'agit de notre mémoire démocratique commune mais ce devoir ne doit pas se résumer à une énumération des drames humains dans Paris écrit Camu dans Combat en mai 45 entre le printemps et l'été une prodigieuse clameur s'est élevée qui n'a cessait de retentir dans la nuit cet appel était celui de l'esprit libre qui s'incarnait dans tout un peuple car la Libération a aussi raisonné dans l'esprit de ceux qui l'ont vécu comme une immense fête elle a fait d'un coup jaillir l'espoir trop longtemps comprimé elle a été l'aube d'une nouvelle espérance alors que Hubert Germain dernier compagnon de la Libération nous a quitté récemment il appartient à Paris de conserver au plus près du cœur la chaleur de cette de cette espérance nous inaugurerons d'ailleurs une avenue à son nom en octobre prochain alors que Fred mour aussi n'est plus lui qui fut un immense chancelier de l'ordre il appartient à Paris de suivre son œuvre en chassant la brume qui trop souvent enveloppe les leçons du passé oui c'était il y a 80 ans la durée d'une vie humaine en 80 ans les femmes et les hommes de la libération de Paris ont fait tout ce que commandait chez eux la peur de voir l'histoire se répéter ils ont bâti l'Europe de la paix créant les conditions d'une fraternité entre les nations du continent ils ont garanti partout la liberté de penser de s'exprimer rétablissant des ponts entre les cultures et favorisant leur compréhension mutuelle c'est d'ailleurs ici à Paris que fut signée la déclaration universelle des Droits Humains de 1948 consacrant les droits économiques et sociaux ils ont fondé un nouveau modèle de société un nouveau modèle économique et social inspiré bien sûr du programme des jours heureux du Conseil National de la Résistance sanctuarisant la solidarité mettant fin à l'indigence et aux égoïsmes fortifiant la communauté nationale par-delà les classes sociales plus qu'une simple commémoration c'est cet héritage vivant fait de personnes et d'actes salutaires qui doit sans cesse nous rappeler le prix des combats pour la liberté et je dis bien que c héritage est vivant car il brille sous le regard bienveillant et lumineux d'Edgar Morin parisien résistant d'O 1944 qui est aussi l'un de nos plus illustres penseurs et grand témoin de ce siècle Edgar Morin appelait récemment dans la situation mondiale actuelle à je cite passer à la résistance avec ou sans espérance et il nous disait que la première et et fondamentale résistance devait être celle de l'esprit oui cet héritage est vivant car il persiste ici dans la pierre du musée de la libération de Paris Musée Général Leclerc musée Jean-Moulin sicher à Cécile roltangi j'ai voulu ce musée avec elle ici place d'enfer rocherau où elle passera ces journées glorieuses d'août 1944 cher Francis nous pensons à cet héritage vivant nous l'éprouvons quotidiennement pour lui être fidèle nous devons protéger ce qui fait notre bien commun à chaque fois que la France renonce à protéger le plus faible à chaque fois qu'elle cherche à se départir de son l d'humanité elle se place au bord de laabî céder au renoncement embrasser le populisme et les discours facil oubliez l'enseignement de François mitteran pour qui le tionalisme c'est la guerre revient finalement à accepter des tragédies futures cet héritage enfin Paris ne l'entretient pas seul mais avec les unités militaires compagnons qui ont défilé devant nous et avec les autres communes Compagnons de la Libération Nantes Grenoble vassu en vercor et l'île de Saint qui sont présentes ici aujourd'hui avec leur mère les cinq villes sœurs de cet ordre représente la France dans sa diversité une diversité géographique démographique historique sur laquelle se fonde pourtant l'unité de notre pays elle garde en partage un sens aigu de leur devoir car comme le disait le Général de Gaulle je le cite en 1946 si les individus sont destinés à disparaître les collectivités compagnons continueront à témoigner dans l'avenir de ce qu'a été l'Ordre de la Libération ce soir donc nous renouvelons notre promesse ne jamais oublier que la République fut un jour un acte d'audace nousons renouvelons notre promesse de ne jamais oublier quel fur l'esprit de résistance qui animait les combattants de la libération de Paris alors vive Paris vive la liberté vive la république et vive la france merci merci beaucoup madame le Maire cher Anne monsieur le Premier ministre monsieur le Président du Sénat madame la présidente de l'Assemblée nationale mesdames et messieurs les ministres monsieur le secrétaire d'État espagnol Mesdames et Messieurs les ambassadrices et ambassadeurs monsieur le Président du Comité international paralympique monsieur le vice-président du Conseil d'État madame la Défenseur des droits Mesdames et Messieurs les parlementaires monsieur le procureur général près la Cour de cassation Monsieur le Chef d'état-major des armées Monsieur le Délégué National de l'Ordre de la Libération Messieurs les préfets madame la Présidente du Conseil régional d'Île-de-France messieurs les chefs d'état-major des armées monsieur le gouverneur militaire de Paris Monsieur le Directeur général de la gendarmerie nationale Mesdames et Messieurs les maires Mesdames et Messieurs les présidentes et présidents d'association mesdames et Messieurs les représentants des familles parisiennes parisiens chers amis il y a 80 ans jour pour jour au soir du 25 août 1944 quand le général de Gaulle entra dans Paris enfin libéré il gagna d'abord l'hôtel de ville au milieu d'une foule en liè et le président du Conseil National de la Résistance George Bidau vint le trouver il voulait lui demander de proclamer solennellement la République devant le peuple rassemblée et le général refusa il refusa avec ses mots la République n'a jamais cessé d'être la France Libre la France combattante Comité français de la libération nationale l' tour à tour incorporé non la République n'avait pas cessé d'être le général l'avait sous ses yeux la République était autour de lui gravé dans chaque meurtrissure de l'Hôtel de Ville criblé de bal et pavoisé de drapeau tricolore la République était à la préfecture de police foyer de l'insurrection occupé depuis 6 jours par 2000 policiers résistants la République était sous nos pas à 26 m de profondeur dans le ventre de Paris là où les FFI du colonel rol Tangi avait installé leur étatmajor boyau fortifiés tapissés de plans et de cartes sous les pavés le courage la République se dressait par-dessus les toits avec la tour de la B au encore bellement brisé plein de crevasses qui prouvaient 4 jours de combat sans répit la République saigné au croisement du boulevard Saint-Michel et du boulevard Saint-Germain le carrefour de la mort maculé de flaes écarlat et sous les arcades de la Comédie Française rempli d'un amoncellement de corps la République était dans ses rues éventrées de Montmartre à Vincen de Belleville la République où des Gavroches de 10 à 90 ans femmes et hommes grands et petits avait entassé des pavés des gravass des baignoirs pour bloquer les chars voilà ce que les soldats de la deè dbé le général de Gaulle découvrirent quand ils pénétrèrent dans Paris il y a 80 ans sous leurs yeux dans la capitale le visage de la France résistante le visage de Paris qui n'avait pas attendu leur arrivée pour lancer l'insurrection ce 25 août 1944 sonnait la fin d'un cauchemar de 1532 jours d'un temps que les plus de 80 ans peut-être vous compteront le temps de Paris out tragé le temps où sur la la Tour Effel flottait une croix gamée comme flottait sur chaque mairie chaque monument chaque hôtel changé en commandant tour le temps de Paris humilié des statues détruites par l'occupant des traits de bronze de Victor Hugo fondus pour en faire des canons nazis des privations et des semelles en bois du retour des voitures à cheval du jus de café noirâtre à base de gland des ticket de rationnement pour 4 millions de Parisiens le temps tant de paris martyrisé tant du gouvernement Pétin reclu à Vichi t des persécutions contre les Juifs tant de la rafle du veldive qui arracha à leur foyer 13000 juifs dont 4000 enfants arrêtés par la police française et qui assassinés ne reverront jamais leur foyer tant des collaborateurs et des miliciens complices de la guestapo mais paris brisé jamais tout à car depuis le 18 juin 1940 beaucoup de Parisiens tapis dans les caves ou calfetré dans leur salon garde l'oreille collée à la TSF pour percevoir sur les ondes de Radio Londres malgré les brouillages allemands la grande voie de la France libre celle du général de Gaulle mais aussi celle de Pierre DC ou Maurice Schuman qui chaque jour appellent à la résistance car dans l'ombre se concentre converg les forces de la Résistance intérieur prenant anona l'occupant entre les débarquement de Normandie le débarquement de Provence et leur propre travail de SAP vous en étiez cher Edgar Morin né Edgar Naoum vous qui avez pris pour nom de plume ce qui fut d'abord votre nom de résistance car des volontés françaises se lèvent dès alors pour lutter courageusement contre l'antisémitisme ces voisins qui vous ont unanimement protégé Hélène avec votre famille vous qui avveit passé l'occupation cachée dans votre appartement ce policier français qui vous a fait évader Sarah avec votre frère fuyant Paris pour un village de Lyonne où d'autres justes vous ont ouvert les bras c'est ce combat sans fin contre la haine que nous devons aujourd'hui poursuivre le général de Gaulle se battait pied à pied faisait jouer tout son poids politique face aux Alliés appuyé par le Général Leclerc et convainqué eener le 22 août après plusieurs semaines de pourparler qu'on ne pouvait plus tergiverser il fallait que la capitale fut libérée qu'elle fut libérée rapidement quel que soit le risque de retarder la conquête du rein qui inquiétait tant les Alliés si les libérateurs n'entrai pas dans Paris l'insurrection des Parisiens qui venaient de commencer allait tourner au bain de sang aux yeux de De Gaulle de Leclerc de roltangi l'enjeu n'était pas tactique il était politique il était symbolique pourquoi fallait-il que Paris se lève libéré par son peuple avec le concours de la France entière et des armées alliées parce que Paris ne devait pas brûler comme l'avait ordonné Hitler car la libération de Paris elle est décidée du visage de la France du 20e siècle de la Libération dépendait l'application des principes du CNR d'autant l'état des instrumen de sa souveraineté nationalisant l'énergie créant la sécurité sociale ouv enfin le droit de vote aux femmes de la libération de Paris dépendit son rôle dans le Grand Échiquier international à venir de la libération de Paris dépendit la capacité de la France à parler au monde de demain et quand Paris fut libéré la joie déborda elle déborda largement l'enceinte de la ville elle fut la joie d'un pays elle fut la joie du monde la nouvelle franchit les frontières par-dessus les océans et les barbelés jusque dans les prisons et les camps de concentration du Reich alors en ce 25 août 1944 Paris devint une fête et cette fête est celle de la liberté pour tous les peuples une certaine idée de la France et de l'humanité à laquelle chacun peut vibrer de Paris à l'Amérique du Sud car on danse de joie ce soir-là dans les rues de montevideéo en apprenant que Paris est libéré on danse à la victoire des droits de l'homme sur le nazisme on danse à la liberté l'égalité la fraternité Paris libéré n'a pas brûlé le commandant du Grand Paris le général von scholtitz n'a pas osé incendier la capitale et Paris en colère Paris retroué la lumière dit la chanson mais bien plus Paris retrouve les lumières la France retrouve le feu des droits de l'homme et 80 ans plus tard dans notre été de flamme et de joie cet été marqué par les échos funèbres de la guerre en Europe cet été où les regards encore pour d'autres raisons se sont tournés vers Paris capitale de l'universel et de l'olympisme et des Jeux paralympiques dans quelques jours nous nous souvenons de nos aînés nous nous souvenons de ce cri de tous aux barricades et qu' réveillé des révolutions de 1789 1830 1848 les grands brasiers de la liberté républicaine auquel Paris toujours prêta l'oreille et le cœur nous nous souvenons de de ce moment suspendu où dans la soirée du 24 août 1944 le bourdon de la cathédrale se mit à sonner à toute volée pour la première fois depuis 4 ans de silence le grand bourdon de Notre-Dame le premier à avoir sonné en décembre 39 le toxin de la guerre anentonnait un carillon d'allégresse d'abord une puis deux puis 1000 cloches toutes les églises bayonnées de Paris de chaque quartier de chaque paroiss annoncit à la France que les 15000 soldats de la 2è dB entr dans la ville nous nous souvenons de cette première jeep de la 2è dB à franchir les portes de Paris celle du capitaine drone et de sa compagnie français libérant des Français et sur le capot de la jeep cette inscription en lettre blanche mort au con crânnerie potache et courage vrai nous nous souvenons de ce jeune marin qui s'avança seul désarmé au milieu des canons pour négocier la rédition des nazis qui tenaient le Palais Bourbon il avait nom Philippe De Gaulle nous nous souvenons de Leclerc avec rol tangy signant la convention de rédition de voncholitz sous les yeux de Chaban Delmas le 25 août 4 à 17h Garmon Parnasse nous nous souvenons de l'aide des alliés et de la manière dont on combattu côte à côte les débarqués américains et français deuxè débé du général Leclair et 4e di américaine ceux qui avaient la France pour patrie et ceux qui né ailleurs avaient la liberté pour idéal nous nous souvenons du génér défilant sur les champs éélysées marchant vers le grand carrefour des victoires de France suivi de toutes les forces de la France résistante rassemblé sous la même bannière FFI de toutes les forces de la France combattante et du peuple de Paris nous nous souvenons de cette foule immense libérée et heureuse qui affluait comme une mer sur les traces de De Gaulle sur la place de l'hôtel de ville sur le parvis de Notre-Dame sur les ChampsÉlysées alors que l'on se battait encore ici et là et que les balles toujours siffl ainsi Paris fut-il libéré par les Parisiens oui mais aussi par des résistants goulistes des communistes des radicaux des démocrates chrétiens des syndicalistes desfttp moi camarades de Manouchian par des comptes et des événistes communistes tous unis au sein du CNR fondés par Jean Moulin par deà leur milieux pardelà leur sensibilité ainsi Paris fut-il libéré par des fils de paysans breton et fils de Piednoir d'Algérie des Français évadés par l'Espagne et débarqués par milliers à Casablanca des rescapés du STO comme vous Serge Finot qui êtes parmi nous aujourd'hui qui refusiait de servir Hitler et avait rejoint Leclerc des républicains espagnols de la nouév des volontaires yougoslaves leventins libanais syriens Arméniens des soldats maghrébains tirailleurs professionnels ou engagés volontaire à votre exemple cher Robert ben saidïd né au Maroc d'une famille originaire d'Algérie débarquer à ut Beach dans le soleil levant des jeu des jeunes Juifs spharad d'Afrique du Nord 400 hommes qui avaient pris les armes au côté des chrétiens d'Orient et de musulmans juchés sur ces chars qui portaient des noms de femmes et de provinces françaises tous ensemble inarrêtable et sous les caleots rouges de ce pas les casques à Croix de Lorine les bérés noirs de tankquistes et les bachis de marin se mêlés de futurs ministres comme Robert Schuman ou Jacques chabandmas des gabins et des marais des Jacob et des jeandiel des instituteurs et des ouvriers des mécaniciens et des bergers et venant de la France entière des villes qui au côté de Paris en effet ont ce statut si singulier et précieux de compagnons et dont je salue la présence des mèes ainsi paruut libéré oui Paris fut libéré par tous ceux qui partageaient une certaine idée de la France tous différents parce que venus de s horizon porteur de 1000 contradictions mais rassemblé au sein d'une grande coalition unie par un seul crédau clamé par des millions et des millions de voix en de comme au-delà de nos frontière la grandeur de la France pour la liberté du monde et c'est Ceret d'au que nous rappelle notre capitale Paris que nous rappelle cette place que nous rappelle ce jour la libération de Paris relève la promesse révolutionnaire de la fête de la Fédération par-dà toutes les divisions toutes les contradictions être français c'est être ensemble libre fidèle aux grandes choses faites et déterminé à continuer d'en faire ensemble vive Paris libéré vive la République vive la France [Applaudissements] [Musique] détachement inter armé [Musique] porte disposition préparatoire au défilé [Musique] [Musique] [Musique] pousser là pousser le [Musique] monsieur le Président de la République les honneurs militaires vous ont été rendus par un détachement interarmé composé du drapeau du premier régiment d'infanterie d' garde républicaine de la musique de l'air et de l'espace d'une section du premier régiment de l'infanterie de la garde républicaine et d'une section de chaque unité métropolitaine compagnon de la Libération de l'armée de terre de la Marine nationale et de l'armée de l'espace l'ensemble est placé sous les ordes du lieotenant col Nicolas crou commandant en second le prier régiment d'fanterie de la Garde républicaine [Applaudissements] [Musique] sous le ciel Mar une chansons est aujourd'hui dans le cœur d'un garçon sous le ciel de par che les amoureux le [Musique] et le ciel de pas à son secret pour lui depuis la siè il est esti de lui son mais son ami PL par qui est malheureux [Musique] lorsque des la tout som que je caché il sont te retrouver touché au du mon le pas ch et avons Marti sous les mononds de Paris sous les mon [Musique] deos musicien quelqu ch de jusqu'au soir au chanter [Musique] la un poète [Musique] inconnu s l'espace d'un instant mais il ne l'a jamais u cette chanson il est compose espérant que son [Musique] inconnu un matin de printemps l'entendra quelque part au point d'une rue [Applaudissements] je sens taote qui cherche mon je sens ta poitrine et ta taille fine j'oublie mon Chrin je sens sur T uneur de PI de G nourit et sous ta caresse je [Musique] escaliers de la V sont du au miséin les despouin protège les amoureux c'est notreâ parfois trouver drâ oui mes Apan tout peut s'arranger quel du ciel on la Marie l'pir fleurir l'IR fleurir au ciel de mari au ciel de mari quand il est tr àou le sesion d'Ant il son [Musique] et le Seigneur Marie n pas longemp se fait pas il [Musique] [Applaudissements] le 18 janvier 1946 l'amiral George Thierry d'argentlieu Chancelier de l'Ordre de la Libération s'adressait ainsi au général de Gaulle si les individus sont destinés à disparaître les collectivités compagnons continueront à témoigner dans l'avenir de ce qu'a été l'Ordre de la Libération les C communes élevé à la dignité de Compagnons de la Libération Nant Grenoble Paris Vion verc et l'île de sain sont fiers d'assurer ensemble cette noble mission représentant la France dans sa diversité et son unité elles sont liées par l'héritage exceptionnel de l'ordre que résume la devise gravée sur la Croix de la Libération en servant la patrie il a remporté la victoire elles le sont aussi par un Pact d'amitié passé le 3 décembre 1981 et renouvelé en novembre 2012 et en mai 2010 19 pour que perdure l'esprit de la résistance riche d'enseignement les vies des compagnonss constituent un trésor où se mêle le sens de l'honneur et l'héroïsme de ceux qui ont défendu la liberté la justice et la dignité humaine contre l'esprit de défaite le nazisme et toutes les formes de fascisme transmettre ce trésor c'est non seulement enseigner l'histoire glorieuse de femmes et d'hommes français étrangers de tout âge de toute origine et de toute confession mais aussi affirmer que la dignité de l'individu se joue dans les choix qu'il fait avant de disparaître le 12 octobre 2021 le dernier compagnant Hubert Germain nous a enjoint de conserver rougejoyante les bresses ardentes de la Résistance afin que les jeunes Français viennent y recevoir la flamme première celle de l'amour de la France et du service de la patrie les communes compagnant de la Libération respecteront ce V et le représentant en portant en ce lieu et en ce jour cette autre flamme la flamme des Jeux paralympiques sont heureux de saluer une compétition qui trouve son origine dans des épreuves sportives organisé pour des soldats blessés au cours de la Seconde Guerre mondiale dans notre monde si fragile et si désorienté les communes compagnants avec les unités militaires compagnants avec le délégué national resteront fidèles aux valeurs de ceux qui répondirent à l'appel du général de Gaulle ces valeurs sont pour toujours celles de la devise devise républicaine la liberté l'égalité et la fraternité [Applaudissements] [Musique] vas-y [Musique] [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] pour la première année de cette liberté conquise je m'étais promis de m'offrir Paris je ne connaissais que superficiellement cette ville inépuisable pour m'y être déjà rendu deux fois et je savais qu'un jeune homme y ayant vécu 1 an en emporte pour la vie un souvenir de bonheur incomparable nulle part on ne sentait par tous ses sens éveillés une identité aussi forte entre sa jeunesse et l'atmosphère que dans cette ville qui se donne à tous et dont aucun ne peut faire complètement le tour je sais bien qu'il n plus ce Paris heureux de ma jeunesse ce Paris qui ve communiquit l'Allan dont il était rempli peut-être qu'il ne retrouvera plus jamais cette merveilleuse liberté depuis qu'une poigne de fer la plus tyraninique qui soit sur la terre lui a imprimé sa marque brûlante à l'heure où je commençais à écrire ces lignes les armées allemandes justement les tanks allemands avancé comme un rouleau compresseur comme une masse grise de thermite pour détruire jusqu'à la racine cet organisme harmonieux avec ses couleurs divines sa bienheureuse guetté son lustre et sa fleur que jamais on ne flétrira or maintenant ces choses faites le drapeau à croix gamé flotte sur la tour effffelle les troupes d'assau noir PARAD assolamment sur les champs sur les changélyisés de Napoléon et de loin je sens les cœurs se serrés dans les maisons les regards humiliés de ces Parisiens autrefois si bienveillants à présent que les bottes des conquérentss Martel le sol de leur bistr et café familier aucun malheur personnel ne m'a jamais autant touché bouleversé désespéré que l'humiliation de cette ville bénit entre toutes pour faire le bonheur de quiconque s'en approcher sera-t-elle un jour en état de donner à de nouvelles générations ce qu'elle a donné à la nôtre la meilleure leçon de sagesse l'exemple le plus admirable par sa façon d'être à la fois libre et créatrice ouverte à chacun tout en s'enrichissant de cette belle prodigalité [Musique] [Musique] [Musique] [Rires] [Musique] [Musique] 1524 jours 36576 he 21945060 minutes 1524 jours marqué par le rationnement marqué par la fin marqué par le manque d'électricité manqué marqué par la peur les bruit des vot sur les pavés la collaboration les arrestations les rafles la déportation des Juifs des résistants des étrangers les otages fusillés les massacres mais 1524 jours marqués par l'espoir j'ai 17 ans elle 22 lui 50 et eu 30 il est polonais je suis française tu es flamand je suis anglaise je suis juive catholique protestante sans ancrage confessionnel militant ou non marié célibataire ménagère diplômé étudiant enseignant ouvrière fille et fils de bonne famille communiste Gauliste appartissant mais surtout je suis parisien surtout je suis parisienne un J je me lance pas grand-chose mais déjà beaucoup je déchire discrètement les affiches de propagande je couvre les murs de petitte croix de Lorine et de V de la victoire je suis contacté un jour dans la pénombre d'un cinéma et je deviens agent de liaison de planque en planque je transporte des messages au rau ou taper à la machine mais aussi des armes cachées dans la doublure de mon Monteau sous mon bébé dans le landau glisser dans les pages d'une revue publicitaire entre mon sommier et mon matelas dans mon cartable dans mon pantalon une grande enveloppe en craft contenant des tractes et des consignes recopierz et fait fait fait faites circuler je le fais langant les murs les mains enfoncées dans mes poches pour cacher les taches d'ancle qui imaculle mes doigts et avec mon camarade lorsquon en croise ses policiers iste à vélo nous faisant semblant d'être des amoureux rapprochés enlacés s'embrassant l'amour pour nous sauver tu assures la liaison avec Londres l'arrièreboutique de sa librairie sert de lieu de réunion clandestine mon grenier est une imprimerie discrète du journal clandestin résistance ma cave sert de refuge à des évadés des recherchés des persécutés que je nourris cache et pour vequ je fabrique des faux papiers avec minuie j'agis par sentiment j'agis parce que nous sommes vivants et tant que moi je le serai j'agirai je résiste sans rien dire à personne je résiste avec ma famille je résiste dans un réseau mais se taire mentir F les regards de l'ennemi simplement pour pouvoir ger la tête haute changer de nom régulièrement devenir successivement ODIL Jeanne Tintin Lucy Charlot Michel le silence me coûte j'ai peur de la réaction de mon entourage méfiance réciproque certains amis ont disparu aspirés par le violent tourbillon des arrestations des déportations des tortures et les fusillades d'autres ne font rien ou pire dénonc la peur sûrement qui pousse à la passivité générale mais moi aussi j'ai peur mais pourtant c'est vrai c'est dur mais je tiens nous tenons nous résistant attendant quelque chose sans for forcément savoir quoi et puis en ce début de l'été des murmures se font de plus en plus fort la tension plus palpable les Alliés ont débarqué en Normandie en Provence et le Général Leclerc n'est pas loin avec sa deuxè division viennent-ils nous libérer il faut préparer leur venue faire sentir à l'ennemi que le temps est venu pour les parisiens de reprendre le contrôle de leur capitale [Applaudissements] la fin le la peur la peur des bombardements la fin parce qu'on avaitement rien à bouffer et la peur le froid moi je me souviens on habitait la rejournée pas loin l'hiver il y avait de la glace à l'intérieur on mettait le doigt comme comme ça ça fondait ça faisait des petits dessins on était dans le fond de la marmite vous savez on avait les les Allemands qui faisaient couvercle hein et puis on était au fond de la marmite on éit vraiment plus rien hein je me souviens de des amis qui avaient réussi à faire des frites alors c'était c'était c'était bouleversant pour moi CIT bouleversant de de savoir qu'il y a des gens qui avait pu avoir assez d'huile pour faire des frites quoi en zone occupée tout était raflé par les Allemands hein on savait pas ce que les Allemands allaient faire on savait pas ce que ça allait donner et donc euh on est allé à la cave des plusieurs jours suivants notre abri à nous c'était le métro pelport il descendait très très B sous terre m tropelp et la plupart des femmes elles venaient avec un Chichu sur la tête bien sûr et ma mère elle elle mettait son chapeau d'ailleurs un chapeau qu' avait une plume et ça faisait rire ça faisait rire tout le monde quoi parce que non on avait dans chacun notre masque à gaz tant pis pour toi et puis un jour on a ouvert les masqu à gaz enfin bon on a ouvert le truc on et qu'est-ce qu'il y avait dans le dans la boîte de masque à gaz de mon frère des jouets il avait envé le masque à gaz il descendait avec ses jouets tous ceux qui sont rentrés dans les mouvements de ristant savait qu'il prenait des risques des risques de s'il se faisait arrêter c'était c'était la Mortin donc on peut avoir que beaucoup de respect pour tous ces gens-làin il me donnait mon kilo de pomme de terre et je sortais mon petit porte-monnaie pour le payer il me disait mais qu'est-ce que tu fais toi tu m'as déjà payé alors je j'étais surpris je d mais monsie je vous ai pas payé mais si je te dis que tu m'as payé c'est que tu m'as payé allez fous-moi le camp vous voyez c'était des petites choses comme ça Z une aide comme ça tout à fait voyez voilà il se mouillait pas et il nous aidait quand même je pense qu'il y a beaucoup de gens comme ça qui ont essayé ne pas risquer grandchose voilà mais ça il y en a eu beaucoup quand même il y avait les FFI il y avait les milices patriotiques vous voyez parce qu'à ce moment-là tout tout le monde tous les voisins tout ça tout le monde rentrait dans la Résistance vous voyez c'était avant c'était plus compliqué il y en avait moins il y avait moins de volontaire et ils nous ont dit bah voilà faut venir nous aider parce que nous construisons une barricade au carrefour Belleville alors les gamins ça a été la joie ça été vous rendez compte mais vous savez on avait l'impression qu'on reprenait une tradition historique qui s'était illustrée pendant le 19e siècle et avec la commune et c'était ça qui était particulièrement émouvant on continue à notre façon l'histoire l'histoire de France moi-même j'ai pu édifier une barricade qui n'a malheureusement servit à rien qui parce qu'elle n'a pas été attaquée mais j'ai on a construit avec tous les débris possibles de tous les une belle barricade et donc c'est c'est c'est c'était quelque chose qui avait sa poésie extraordinaire en ce caniculaire mois de juillet 1944 les deventures des épiceries en disent long sur le calvaire des 4 millions de Parisiens aujourd'hui pas de viande pas d'œufs pas de chocolat n'attendez pas inutilement le débarquement allié a beau monopolisé les conversations dans toutes les têtes il n'y a qu'une seule obsession survivre depuis quelques semaines les rations officielles tombent à des niveaux de di tandis que le marché noir prospère plus que jamais l'essence a pratiquement disparu alors on roule à vélo au en cours après le métro qui circule avec seulement 4 rames par heure faute de matière premièr de nombreux usines sont contraintes de fermer mettant au chômage des milliers de travailleurs les Parisiens semblent tabou mais une colère sourde s'installe dans les rues presque désertes de la capitale on s'apprête à célébrer tristement et pour la 4e année consécutive la fête nationale sous le jou allemand bien que toute cérémonie soit interdite un mouvement inédit se met en marche le comité parisien de la Libération dirigé par André toet responsable de la CGT parisienne entré en clandestinité et Jean de voget chef du mouvement ceux de la résistance distribu des traes incitant les parisien à défilé contre l'occupant le travail de terrain est payant malgré les avis d'interdiction plus de 100000 Parisiens descendent le 14 juillet sur les Champs-Élysées mais aussi à Belleville rue de la Convention ou sur la place Mauer on défile on s'embrasse on se drape des couleurs nationales et l'impensable se produit la Marseillaise l'hyne Oni de la République la gueuse renvoyé aux oubliettes de l'Histoire par Vichi est tantonné par une foule galvanisée pourtant l'insurrection n'est pas encore pour aujourd'hui mais l'étincelle symbolique de ce 14 juillet de combat raisonne déjà comme la promesse d'un soulèvement la répression policière particulièrement faible lors de ces manifestations ne passe pas inaperçue chez les résistants et en particulier auprès du colonel tongy pour lui pas de doute le fruit est mû l'enthousiasme général est tempéré par Chabon Delmas intermédiaire entre les Alliés et de Gaulle d'un côté et les FFI de l'autre le jeune général de 28 ans sait que sans une aide de l'armée l'insurrection serait vouée à l'échec mais il est déjà bien tard pour calmer la fièvre qui s'empare de la ville depuis le 10 août les front tireurs et partisans les FTP un mouvement intégré au FFI ont déjà commencé à placarder dans toute la capitale un appel intitulé en avant pour la bataille de Paris des mouvements de Greff se déclenche d'abord les chinau puis les employés de métro les postiers les métallurgistes le 17 août mis à part le téléphone dont les centraux restent aux mains des allemands plus aucun service public n'est assuré mais surtout les résistants ont reçu entreetemps un soutien de taille la police elle aussi se joint à la grève le 18 août malgré les avertissements de Kenig commandant en chef des FFI à Londres et l'absence des troupes allié r Tangi lance officiellement au nom des FFI l'appel à l'insurrection depuis son PC souterrain place d'enfer rocher Alexandre parodie bien que réticent ne s'y oppose pas au nom de l'unité de la résistance et pour ne pas se couper d'un irrésistible mouvement populaire la bataille de Paris aura bien lieu le 19 août à 8h plus de 2000 policiers parisiens en civil passés à la résistance investissent sans violence la préfecture de police sur l'île de la Cité sur l'injonction de r Tangi arrivé sur les lieux tous revêent le brassard des FFI le drapeau tricolore est tissé sur l'édifice en parallèle dans la ville les FFI entrent en action plusieurs mairies d'arrondissement et d'autres lieux stratégiques sont pris dans la journée depuis l'hôtel Meuris nveau gouverneur militaire de Paris le général lance une contreattaque à la mijournée les 20 et 21 août les mots d'ordre contradictoire succèd la confusion s'installe malgré une tenttive avé de trêve pour s'organiser la Guer urbaine continue 5000 FFI armé Atta les bastions des Allemands qui rép par desid de tank et d'autitrailleuse le 20 au matin l'Hôtel de Ville est pris les premières barricades apparaissent au carrefour des boulevards Saint-Germain et Saint-Michel ell prolifèrent les jours suivants jusqu'à atteindre le nombre de [Applaudissements] 600 entends-tu le bonir des sur T am entendu ces crour du pays B enchîn oh les partisons ouvriers paysans c'est la lalme ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des les montez de la ville descendez les collines malade s de la p [Musique] fusit tueur à la B et au couteau tu es [Musique] vite et saboteur attention à ton pardon [Musique] dynamite c'est qui prisons les paraues et prisons pour nos frères la haine à notre c'est la fin qui nous pousse la misère il y a les pays où les gens les Liv font des rêves ici nous BTU nous March et noustu nous trê [Musique] ici chacun sait ce qu'il veut ce qu'il fait quand il passe ami si tu tombes un ami sors de l'OM à ta place demain schera au grand soleil sur les routes si les compagnons dans la nuit nous écoute [Musique] [Musique] [Applaudissements] après les tragiques le rafles du Bill vert en 1941 et la rafle de veldive des 16 et 17 juillet 1942 la politique de répression et de déportation allemande connaît son paroxisme au cours de l'été 1944 les exécutions et massacres sauvages se multiplient tout en intensifiant également les convois à destination du Dra pour évacuer les prisons et centres d'internement situés sur le sol français fin juillet 1944 de nombreux prisonniers se trouvent encore aux mains des Allemands dans les lieux de détention de la capitale et sa et sa périphérie malgré les tentatives de négociation du consul de sued nording et du Directeur de la Croix-Rouge française Ron Chabot les déportations depuis Paris et la région parisienne se poursuivent le 31 juillet le convoi 77 kit Drancy pour achwitz à son bord 1309 personnes dont 36 enfants et 18 nourrçons il et elle représent à eux tous 35 nationalités le 11 août 750 personnes sont également déportées depuis Lyon pour achwitz 15 août 1944 Gard de pentin qui au bestio le dernier convoi depuis la région parisienne est formé dans l'après-midi du 17 août 1944 les prisonniers de royaauliieu sont sortis du camp et transportés à bord de camion jusqu'aux environs de rotonde ou en pleine forêt ils sont entassés dans des vagons à bestiaux du convoi portant à présent le numéro 99 à Drancy le SS Alois Bruner sa charme a déporté jusqu'au dernier les Juifs internés dans son camp alors que l'insurrection est sur le point d'éclater à Paris et que les Alliés se rapprochent de la capitale avec ces hommes il profite de ce convoi pour y intégrer1 juifs il réquisitionne aussi trois vagons de batterie desca pour que les SS puissent quitter dranc avec leurs 51 prisonniers depuis la gare de bobini et rejoindre compine au moins 1255 résistants et victimes de la reprpression parmi eux 168 aviateurs alliés sont ainsi embarqués pour être déportés vers Buchenvald et ravensbrck le train quitte la forêt de Compiegne le 18 août au matin sa progression est difficile zipi alias Alfred Frenkel membre d'un Réau de résistance néerlandais à Paris arrêté interné à Drancy et embarqué dans ce train témoigne la Résistance française voulait empêcher le départ du train et avait bombardé les voies ferrées c'était le 4e jour nous étions à quelques dizaines de kilomètres de Paris et dès le départ du train nous avions décidé de nous échapper nous avions réfléchi à la meilleure façon de le faire et avions pris nos dispositions notre était le dernier devant nous celui des policiers nous avons ouvert un côté depuis l'arrière du wagon et devions sauter dans l'ordre nous avions organisé une loterie j'avais reçu le numéro 23 toutes les 5 minutes quelqu'un sautait mais au numéro 19 l'évasion a dû s'interrompre car les voies ferrées avait été bombardé le train s'est immobilisé et les Allemands sont sorti pendant quelques heures et quand ils ont rentré dans notre wagon pour nous surveiller ils ont découvert que plusieurs passagers avaient disparu pour échapper au bombardement alliés le train reste stationné une journée entière dans un tunnel au cours du voyage les wagons sont inversés pour brouiller les esprits celui comportant les 51 juifs et placé en queue de train le rendant plus vulnérable le convoi arrive finalement à bchenvald le 22 août 1944 tous les déportés sont mobilisé en faveur de l'effort de guerre allemand en rejoignant des commandos de travail seul la moitié envirant des personnes déporté par cet ultime convoi rentrera à la fin de la guerre sur les 51 juifs et on rejoint le convoi numéro 79 depuis Drancy 35 seulement reviendront dans quatre [Applaudissements] [Musique] femmesit le grandage [Applaudissements] [Musique] cisons de chante sur les [Musique] [Musique] anges pour nous de mon [Musique] pr BR des armes son qui le jour [Musique] l'arme la mort pour se lui [Applaudissements] [Musique] autress où nous devons sans C focher é mais un jour dans notre vie le [Musique] P liberté liberté chée je dis tu es à moi [Musique] [Applaudissements] en liv [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] la situation des insurgés parisiens est fragile dès le 19 août Chaban Delmas presse de nouveau le général Kenig de demander aux Alliés l'occupation rapide de Paris rol tangy inquiet lui aussi comprend que le coup de force populaire n'a aucune chance d'aboutir seul le 20 août de Gaulle arrivé d'Alger rencontre près de saint-lot le général aanauer ce dernier lui expose son intention de contourner Paris pour filer vers l'Allemagne de Gaul réplique en demandant l'envoi des troupes pour libérer Paris comme convenu entre les deux hommes fin 1943 mais rien n'y fait Leclerc range son frein dès le 21 août il envoie un détachement léger en reconnaissance au sud-ouest de Paris sans le consentement de sa hiérarchie américaine sa division de choc forte de 15000 hommes a précisément été créé en Afrique en 1943 dans le but le moment venu de libérer Paris et d'y ouvrir la route à de Gaulle arrivé en Normandie le 1er août 1944 comme seule division française engagée dans les débarquements la division attend l'ordre qui ne vient pas prendre la capitale le 22 août aaner reçoit une nouvelle demande pressante de de Gaul sous la forme d'un courrier qui insiste sur la faiblesse des Allemands à Paris la pénurie alimentaire et la menace d'une situation de désordre qui gênnererait la progression des alliés eanauer cède dans l'après-midi du 22 il ordonne au général Bradley principal chef de l'US armée sur le front ouest de lancer deux unités à Paris la 4e division d'infanterie américaine et surtout la 2e division blind des Françaises dirigé par le Général Leclerc pour ce dernier le temps est venu à 18h le général Bradley lui transmet enfin l'ordre d'isanauer de foncer sur la capitale le lendemain à 6h les 4000 véhicules et de son char cherman portant l'insigne de la 2uxè dbé une croix une croix de laorine sur une carte de France se mettent en branle Paris est à 200 km et il faut faire vite dès le cheminement le 23 la division Lecler prend des herdes de défilés la colonne est accueillie dans les villes et villages qu'elle traverse par une foule en joie de même d'ailleurs que la 4e division d'infanterie américaine qui avance en parallèle plus à l'est le soir sans rencontrer de résistance le CLER atteint Rouillet au matin du 24 1944 le général écrit sur son ordre d'opération du jour premièrement s'emparer de Paris il faut porter lese fors principal au sud de la ville via Longjumeau Antony et la porte d'Orléan et mener une offensive secondaire plus à l'ouest de la Vallée de Chevreuse au pont Sèvre le 24 au soir les soldats doivent être dans la capitale mais la résistance allemande est plus forte que prévue von scholtitz a placé le gros de ses forces dans la banlieue sud-ouest pour eff friner les Alliés c'est là qu'on lieu sous la pluie les combats les plus durs et les plus meurtriers de la libération de Paris à touss le noble sur le plateau de saclé à arpagon Massie wisou Anthony freine la croix de Bernie pour autant cela ne décourage pas l' liesse populaire mettant en danger des civils qui sont tués par balle alors qu'ils félicitent les soldats sur les chars à 18h30 Leclerc envoie un petit Piper Cub larguer dans le ciel parisien le message tenez bon nous arrivons mais il doit se faire une raison son objectif du jour ne sera pas atteint le 24 au soir ses éléments les plus avancés arrivent tout juste aux portes de la capitale une fois de plus le général trépigne vers 20h à La Croix de Berny il avise le capitaine le capitaine Raymond Dron et lui ordonne de filer sur la ville avec sa compagnie la 9e à bord de sadip orné de l'inscription mort au con suivi par 150 hommes dont une grande majorité de républicains espagnols drone parcourt la dizaine de kilomètres qui le sépare de Paris puis rejoint l'hôtel de ville il prend des chemins détournés afin d'éviter les Allemands et les barricades mais n'échappe pas au Viva de la population prévenu depuis la veille de l'arrivée des Alliés à 21h30 le capitaine est reçu par George bdau le successeur de Jean Moulin à la tête du Conseil National de la Résistance se rencontrent alors les deux branches armées de la France résistante celle de l' le Conseil National de la Résistance les FFI et celle de l'extérieur la France libre de degoule la radio tombé aux mains des résistants annonce la nouvelle les cloches de la ville sonnent à tout volé mais le plus die reste à accomplir [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] [Musique] d'après un passage du livre d'Eveline miskida je vivais clandestinement depuis 4 ans dans un petit appartement dans la capitale à l'instant de ces événements et en ce 24 août 1944 j'écoute la radio le silence est étendu lentement dans la fin de l'après-midi parisienne un silence indéfinissable surprenant rompu seulement par le murmure de la radio traversant diverses résonances un speaker donne des conseils de prudence tout en annonçant l'arrivée imminente des troupes alliées de temps à autre on entend des explosions des tirs et des rafales de mitrailleuses les sess luttent encore et en même temps on voit partir de grands camions chargés de Valis matelas bicyclett et paquets divers conduit par des Allemands au visage dur et inquiet qui quitent la capitale depuis plusieurs semaines sur le mur de ma chambre tendu de papier au motifs florau de rose anémon et pivoine j'avais fixé plusieurs cartes géographiques que je marquais de point rouge il me permettait de visualiser la proximité des troupes alliées à la radio les nouvelles avaient confirmé que la police parisienne s'était rangé au côé de la résistance que les résistants occupaient peu à peu Paris et qu'un appel à la grève générale avait été lancé l'insurrection séit étendue à travers tout Paris du boulevard Saint-Germain au pantthéon la place de la République ou la place de la Bourse accompagné de barricad de tir et d'explosions la pondule aussi monotone la tristesse recommence à m'envahir malgré les nouvelles d'espoir j'ouvre la fenêtre et respire profondément l'air est un peu plus frais les arbres proches haut et toutou fu filtre dans la soirée la chaleur de la terre j'ai besoin d'appeler mes amis j'ai besoin d'information de calmer l'angoisse l'obscurité de la nuit recommence à m'étouffer je m'approche du téléphone et fais un numéro tandis que la radio continue d'émettre des voix inaudibles et des bruits soudain je reste paralysé le combiner dans la main de la radio surgissant d'un gros tumulte une voix halente et beaucoup plus claire explique que les tentes les tankes de la division Leclerc viennent d'arriver à l'hôtel de ville qui sont entrés dans la capitale qu'il avait été difficile et émouvant d'arriver jusque-l que pendant tout le trajet les troupes du Général Leclerc ont soulevé des vagues d'enthousiasme le cœur excité parle rapidement les véhicules de la division Leclerc sont conduits par des Espagnols je m'appuie contre le mur conduit par des Espagnols je couvre mon visage des mains des Espagnols des Espagnols dans la division Leclerc j'avais compris je l'avais entendu clairement les hommes des premières troupes libératrices entrés dans Paris n'étaient pas les Américains attendus c'était les hommes de Leclerc des républicains respag une intense émotion empli mes yeux de larmes que de choses payé en un instant quelques instants plus tard une immense clameur de cloche sonnant à toute volé aller en se multipliant et se multipliant encore dans tout Paris je ne pouvais plus rester enfermé je ne voulais pas je sors et je vois les embrassades se succéder entre l'arme Viva les soldats de Leclerc les hommes du capitaine drone et les soldats de de Paris ne cache pas leur émotion ils étaient arrivés en zigzagant rapidement depuis la Porte d'Italie après avoir traverser le pont de sterlitz la 9e compagnie s'était engagée sur les bords de scène prenant le quai de la Rapée le quai Henri puis celui d' Célestin jusqu'à déboucher sur la place de l'Hôtel de Ville les hommes de la nouev occupèrent rapidement le terrain il est 9h du soir passé de 22 minutes et soudain par-dessus l'allégresse générale les strophes de la Marseillaise on recommence à entendre la sonnerie des cloches d'abord le son grave du bourdon de Notre Dame et peu après en échou lumineux toutes les cloches de Paris pendant un long moment d'intense émotion plus de 200 clochers tinèrent par toute la ville pour annoncer la libération l'enthousiasme se prolongera une partie de la nuit Paris qui pendant 4 ans avait connu l'obscurité d'un coup sempli de lumière [Applaudissements] [Musique] que l'on touche à la liberté et Paris se met en Paris la [Applaudissements] Guer prison [Musique] façon il faut voir les paris sauter quand Paris se met en col les voir sur les Ch [Musique] n au chapeau [Musique] pour li li li li à Paris Paris attention ça va toujours loin quand Paris se met enreè en [Musique] Paris Est enangé [Musique] il deéré c'est l' fait à la liberté et Paris est plus en [Musique] Paris lprs la [Musique] et de foi Marie est en FA et [Musique] [Applaudissements] [Musique] Marie pour l'occasion ils se sont tous rasés et changés ce jour-là sous le soleil les soldats de la 2uxème division blindé au complet pénètrent dans Paris divisés en trois groupements ceux des colonels Biot et dio AR par le sud et celui du colonel Langlade par la porte de saintclou à l'ouest les hommes decler doivent reprendre le contrôle des grands axes et mener l'assaut contre les points d'appui Allemands les soldats du Rail sont désormais en infériorité mais la bataille n'en est pas moins violente et confuse les Allemands combattent farouchement des tireurs ou des petits groupes embusqués svissent dans les rues les soldats français eux peuvent compter sur l'appui des FFI comme en banlieu la lièe populaire se mêle à la bataille on compte les avancées et les prises de principaux symboles vers midi le drapeau tricolore flotte sur la tour effffel et 1 heure plus tard sous l'Arc de Triomphe Leclerc lui rentre à bord de son scoc par la porte d'Orléan établissant son poste de commandement à la gare Montparnasse sa priorité reste la rédition de von scholtitz le général allemand comprend bien qu'il n'est plus en position de force sa situation est critique il ne contrôle plus qu'un périmètreoss serré autour de la Concorde le reste de son armée est désorganisé et injoignable quelle autre solution que se rendre son honneur de soldat lui interdit pourtant de capituler sans se battre face à l'absence de réponse à l'ultimatum qui lui avait été adressé les soldats français lancent l'attaque contre l'hôtel Meuris vers 13h et brise rapidement les défenses allemandes 1h45 plus tard il débarque dans le bureau de von scholtitz qu'il se rend avec une dizaine de ses officiers le général en déroute est mené à la préfecture de police où Lecler le reçoit dans la salle de billard entouré de Chaban Delmas rol Tangi Crig valrimont billot et quelques autres blê von scholtitz signe l'acte de rédition conduit jusqu'à la gare Montparnasse il y signne à la vavite une vingtaine d'ordrre de cesser le feu destiné au postes de résistance allemande à l'intérieur et autour de Paris pendant ce temps la prise de contrôle de la ville se poursuit l'hôtel majestique siège du commandement militaire allemand en France capitule à 14h30 peu avant la commandature à l'angle de l'avenue de l'Opéra et de la rue du 4 septembre au milieu de la journée les groupements de la 2è dB font leur jonction place de la Concorde tandis que la population se réapproprie le pavé brisant les panneaux indicateurs érigés par l'occupant l'asserrant les drapau à Croix gamé de Gaul franchit enfin les portes de la capitale avec la volonté de rassembler les âmes en un seul élan national mais aussi à faire paraître tout de suite la figure et l'autorité de l'État comme il résumera plus tard dans ses Mémoires après un passage garmontparnasse au ministère de la guerre puis à la préfecture de police il se rend à 19h à l'Hôtel de Ville siège des organes de la Résistance intérieure et où il improvise mais chaque mot compte son discours le plus célèbre paris paris outragé paris brisé paris martyrisé mais Paris libéré au matin du 26 la population apprend par la presse et la radio que de Gaulle prévoit dans l'après-midi un défilé sur les ChampsÉlysées de tout Paris de sa banlieu la foule afflue vers la grande avenue sous un soleil de plomb le général rend rend hommage au soldat inconnu sous l'Arque de Triomphe salue la deuxième débé de Leclerc puis entame sa descente des champs suivi d'un cortège hétéroclite au milieu du peuple forique Claude mademassi pupille de la nation à la fois enfant d'Afrique et de la République engagé au sein des ffel à 19 ans pendant la campagne de Tunisie et entré dans Paris la veille sur son char le Pantagruel souvient alors que nous progressions une femme me tend son petit enfant pour que je l'embrasse moi moi qui suis un petit métiss orphelin et que retrouve Paris après tant d'années c'est beaucoup d'émotion arrivé à la Concorde de Gaulle monte dans une voiture suit la rue de Rivoli fait un bref arrêt à l'hôtel de ville puis file vers Notre-Dame les chars de Leclerc sont postés tout au long du parcours sur le parvi de la cathédrale des tir isolé éclate et même une fusillade la deuxième dbé et les FFI réplique à des tireurs postés en hauteur la foule est gagné par la panique des hommes cheett au sol de Gaulle lui reste imperturbable le Magnifica commence à raisonner sous les voûtes le 26 au soir l'aviation ennemi toujours implantée à l'aérodrome du Bourget à 10 km au nord de la capitale se rappelle au bons souvenir des Parisiens vers minuit 150 avions bombardent de la ville de nombreux arroudissements et communes de banlieu sont touché on compte près de 200 morts et 400 immeubles détruits malgré les scènes de liè de la journée l'occupant n'est pas tout à fait chassé ma décision a été prise de rejoindre le général de gaaule quand j'ai vu aux actualités qui passaient à l'époque ça devait être en 41 quand le maréchal Pétin a rencontré Hitler à Montoire quand j'ai vu la poignée de main là il y a quelque chose qui va pas bon ça c'est mon père quand je me suis engagé il m'a dit bon moi j'ai fait la guerre de 14 je sais ce que c'est tu fais ce que tu veux mais attention c'est très dangereux c'est tout j' 17 ans et 3 mois c'était nous étions 11 dans un Smith cheniller là je suis là moi 11 personnes dans un altrac avec matériel et tout bazar attention hein le 24 août au soir j'étais avec mon blindé à la au pont de Sèvre donc je j'ai franchi la scène le 25 août au matin alors que drone avait était déjà à l'hôtel de ville avec avec son peloton de de combat là je suis dans un plotant de combat du 4e escadron voilà la vedette là tous mes camarades sont morts hein là la place de l'Opéra je me rappelle c'était noir de monde là-dedans oh là on était bloqué on était arrêté hein parce que puis tout le monde montait dedans tous les civils et tout qui venaient qui étaient libérés ben il s'amenaient il nous attrap tout oh là ouais je n'avais jamais connu un enthousias une joie pareille et ce que je remarque c'est que les les sentiments qu'on a quand on est petit ou quand on est jeune même si après on se on raisonne on connaît les choses elle reste une semaine comme ça on la on la revivra plus beaucoup samedi 19 c'est la début de l'insurrection samedi 26 le général de Gaulle donc on est passé de l'occupation allemande à la Libération voilà ça c'est la Semaine fabuleuse il avit une foule énorme attention le voilà voilà de Gaulle qui arrive le voilà il arrive il arrive et puis au moment où il arrive il arrive PAF des coups de feu de partout tout le monde s PL c'est plavante sauf de Gaul qui est resté là en train de fumer parce qu' l'épque qui fumait on disait voilà voilà j'ai vu ça mais il y avait la foule la foule presque autant que pour la victoire de la France en 98 pour le championnat du monde je suis allé aussi là vous voulez que je le mette voilà là vous aurez vous aurez le SP centenaire tous les soirs il y avait des balles tous les soirs et toute la journée hein tout le monde dansait comme des comme des fous quoi comme des fous et puis nous on en profité aussi puisqu'on était là hein je n'ai jamais autant embrassé les femmes la libération de Paris alors là c'est mon épouse et puis mon moi quand on s'est connu voilà c'est un an tous les deux et vous êtes marié depuis combien de temps ça fait 50 combien d'années qu'on est marié 78 ans de mariage le 24 août c'est la libération de Paris c'est la c'est c'est la le jour de notre mariage [Applaudissements] [Musique] grand c'est le JO [Musique] sal ch [Musique] le faire et [Musique] ils ONU des sees merveilleus ame [Musique] pourentre mon c'est mon [Musique] ch [Musique] ch ch [Musique] texte d'Albert Camu tandis que les balles de la liberté siffle encore dans la ville les canons de la Libération franchissent les portes de Paris au milieu des cris des fleurs dans la plus belle et la plus chaude des nuits d'outes le ciel de Paris mêle aux étoiles de toujours les balles traçantes la fumée des incendies et les fusées multicolore de la joie populaire dans cette miit sans égal s'achève qu ans d'une histoire monstrueuse et d'une lutte indicible où la France c'était au prise avec sa honte sa fureur ceux qui n'ont jamais désespéré deeux même ni de leur pays trouve sous ce ciel leur récompense cette nuit vaut bien un monde c'est la nuit de la vérité la vérité en armes et au combat la vérité en force après avoir été si longtemps la vérité aux mains vides et à la poitrine découverte elle est partout dans cette nuit où peuple et canon grandent en même temps elle a la voix même de ce peuple de ces canons elle a le visage triomphant et épuisé des combattants de la rue sous les balafres la sueur oui c'est bien la nuit de la vérité et de la seule qui soit valable celle qui consent à lutter et à vaincre il y a 4 ans des hommes se sont levés au milieu des décombres et du désespoir et on affirmé avec tranquillité que rien n'était perdu ils ont dit qu'il fallait continuer et que les forces du Bien pouvaient toujours triompher des forces du mal à condition de payer le prix ils ont payé le prix et ce prix sans doute a été lourd il a eu tout le poids du sang l'affreuse paisanteur des prisons c'était le prix qu'il fallait payer mais ces mêmes hommes s'il pouvaient ne nous reprocherit pas c de cette terrible et merveilleuse joie qui nous emplit comme une marée car cette joie ne leur est pas infidèle elle les justifie au contraire et elle dit qu'ils ont eu raison unis dans la même souffrance pendant 4 ans nous le sommes encore dans la même ivresse nous avons gagné notre solidarité et nous reconnaissons avec étonnement dans cette nuit bouleversante que pendant 4 ans nous n'avons jamais été seul nous avons vécu les années de la fraternité de durs combats nous attendent encore mais la paix reviendra sur cette terre éventrée et dans ses cœurs torturés d'espérance et de souvenir le bonheur la juste tendresse auront leur temps mais cette paix ne nous trouvera pas oublieux rien n'est donné aux hommes et le peu qu'il peuvent conquérir se paye de mort injuste mais la grandeur de l'homme n'est pas là elle est dans sa décision d'être plus fort que sa condition et si sa condition est injuste il n'a qu'une façon de la surmonter qui est d'être juste lui-même notre vérité de ce soir celle qui plane dans le ciel d'outte fait justement la consolation de l'homme et c'est la paix de notre cœur comme c'était celle de nos camarades mort de pouvoir dire devant la victoire revenu sans esprit de retour ni de revendication nous avons fait ce qu'il fallait dans la nuit je crois du 23 du 24 août avec mes camarades qui on occuper place cliché la maison du prisonnier on était sur le toit il faisait très chaud et on voyait les incendies des ministères où les Allemands brûlaient les archives ce qui était un bon signe et soudain dans la nuit toutes les cloches de Paris sont sonnit ça a été un moment extraordinaire nous avons compris que quelque chose se passait et nous avons quitté la place clichie et à pied au cours de la nuit nous sommes arrivé au petit matin à l'hôtel de ville on a vu les premiers chars Lecler avec leur conducteurs et épuisé épanoui on s'est embrassé cétait l'impression sublime que nous étions libérés et il y a eu un deuxième moment merveilleux qui était le grand défilé parti de l'étoile et qui devait se rendre la tel de ville en tête le général de gaau le comité de la résistance les FFI et moi dans un groupe FF on était dans une voiture découverte je tenais le drapeau tricolore et nous roulions jusqu'à ce que soudain des tirs de snipers est venu frapper la foule qui s'est dispersée épouvanté alors ma voiture conduite par mon camarade George Beauchamp elle a pris le boulevard Osman où les Parisiens sous les eant malgré les balles nous applaudiss parce que je tenais toujours le drapeau ferme ça c'était la la deuxème journée extraordinaire que j'ai vécu aussi bien l'insurrection que la libération de Paris furent des moments d'ivresse collective de communauté je dirais de poésie politique nous sentions tous unis nous sentions tous frères nous sentions nous avions peut-être des illusions mais on pensait qu'on allait vers un naenir meilleur et ces moments de grande poésie sont rarissimes dans une vie et c'est pour ça qu'il reste de façon indélébile dans ma mémoire j'aime m'en souvenir très souvent et je suis heureux de me rouvenir ici [Applaudissements] maintenant la patri de contre de [Musique] son son entendez-vous dans les campagnes F ce so ils viennentnent jusque dans mon et on B par [Musique] par cityen B [Musique] la quand nos é nous y tournerons le et la for de la la de leur vure de chalau de leur survive fe de partager ver cil nous somons le suppli de les danger de les suivre au citoyens mar [Musique] amour sacré de la patrie pouri soutien la liberté lité ché combat avec tes défenseurs avec tes défenseurs sous nos drapau que la victoire à tes [Musique] malles que tes ennemis expirant VO ton triom et notre [Musique] [Applaudissements] [Musique] gloirech marchz [Musique] Bion [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] merci j'espère que vous pas és président de la fond merci à vous ci [Musique] arrêtez là est par [Musique] peut-être ceux qui sont arrê est-ce que vous les VO madame est-ce que vous les VO â merci vous êtes gtil [Musique] [Musique] onte pas all [Musique] ah ouiz bien merci merci à vous allez bien comment allez-vous ça va merci d'être là une fois encore je cont derouver oui et vous génér m' comz ell éternell avec [Musique] [Musique] [Musique] com ça va PLA [Musique] que les por drapeau et no artistes puissent être salués solennellement je voudrais s'il vous plaît demander de bien vouloir laisser la place libre devant le pronc merci infiniment pour les AR ah merci d'être [Musique] là j'avais invité tout le monde novembre et on va remettre ça novembre prochain merci à vous ça é [Musique] [Musique] elle revient à Paris [Musique] je vais faire le ir pass c faudrait un couloir passil vous PLT pass non Mo [Musique] [Musique]