À la recherche d'un nouveau Premier ministre : Emmanuel Macron dans l'impasse • FRANCE 24

c'est l'heure du face- à faceace entre Pierre Jacquemain du magazine politice et David revudallon de la revue hémicycle bonjour à tous les deux bonjour bonjour et vos une respective comme chaque semaine et bien en ce qui concerne hémicycle c'est toujours les jeux puisque après les Jeux Olympiques nous sommes en plein paralympique et très des jeux très politiques puisque bien évidemment le président après avoir utilisé la séquence des Jeux Olympiques utilise celle des paralympiques pour ne pas nommer de Premier ministre mais nous allons bien sûr en parler c'est un trimestriel c'est qu'on a la même une depuisis quelques mois depuis quelques mois vous en revanche en revanche une double couve on rend hommage au grand avocat Henry Leclerc avocat des liberté et évidemment on s'interroge sur la stratégie de Macron et peut- diviser fracturer la gauche alors justement la semaine dernière rappelez-vous sur ce même plateau nous disions que l'hypothèse d'une personnalité de droite s'éloignait au profit de Bernard casenu de gauche et hier c'était l'hypothèse Xavier Bertrand à droite qui revenait en for après avoir lancé l'idée d'une personnalité de la société civile Thierry baudet du ce conseil économique social et environnement donc possibilité aussitôt évacuer mais hier le RN avait déjà le doigt sur la gâchette de la mention de la motion de censure si c'était Xavier Bertrand ou Bernard casazenu donc on en est où désormais après 12 jours de consultation bah écoutez Emmanuel Macron nous sommes aujourd'hui au 50e jour sans gouvernement puisque celui-ci a démissionné il y a 50 jours euh précisément et on a l'impression pour reprendre cette métaphore que Emmanuel Macron il continue à jouer au casino et à la roulette c'est un peu un par un père passe et manque un jour casneu jeanmise 3 un jour thry baudet le président du Conseil économique et et social jeanmise 4 le lendemain Xavier Bertrand puis c'est cas9 qui revient et à nouveau Bertrand voilà c'est un c'est un balai une chorégraphie qui s'installe depuis depuis plus de 15 jours avec des berlines qui arrivent à l'Élysée qui part des noms qui fuitent dans la presse pour être immédiatement victime de bal trrappe le président euh donne l'impression veut donner l'impression bah qu'il est un arbitre qu'il essaie de composer et de trouver la meilleure solution on a surtout l'impression que il ne veut pas lâcher finalement le dernier pouvoir qui lui reste c'est celui de la nomination du Premier ministre puisque on le voit une fois que un premier ministre installé à Matignon il aura forcément beaucoup moins la main puisqu'il n'a plus la majorité et qu'il sera dans une espèce de cohabitation ition il y a eu le terme de voilà coalitation ou coalitation coalitation qui qui a circuler dans la presse ces derniers jours on a l'impression que le président voilà joue C joue ces dernières cartes puisque je reviens à la métaphore du casino après c'est quand même pas terrible et tout ceci donne surtout le sentiment d'un chef de l'État acculé coincé et complètement bloqué oui parce que y a y a un blocage de toute façon si ça va pas sur sa gauche ça ça ça va pas sur sa droite euh donc il est il est c'est un un président dans dans dans l'impasse euh aujourd'hui il peut sortir un un nom du chapeau c'est-à-dire que ce serait ni casaz neu ni Bertrand mais un nom qui sort de de de nulle part il est un peu c'est un peu la méthode Macron c'est-à-dire qui surprend ça méthode c'est surprendre mais aujourd'hui est-ce qu'on en est aujourd'hui on en est plus à surprendre on en est à trouver une on un truc qui tienent debout oui ça serait ça serait une bonne chose je trouve que euh plus plus ça va plus euh il fait du mal à la fonction présidentielle il fait du mal à la fonction de Premier ministre parce que celui ou celle qui sera nommé Premier ministre vous rendez compte de la fragilité avec laquelle il devra prendre ses fonctions moi j'ai le sentiment qu'il y a deux options en fait pour Emmanuel Macron il y a vraiment deux options il s'est dit vouloir être le garant de la stabilité donc son non têtement à réfléchir à attendre pour nommer un un premier ministre c'est en vue de d'imposer une stabilité gouvernementale pour imposer une stabilité gouvernementale il y a pas 36 options il y en a que deux pour moi et de en plus compte tenu de l'argument qui était le sien à ne pas vouloir nommer Lucy casté qui était de dire si elle est nommée elle sera directement balayée par par une censure s'il nomme Xavier Bertrand il sera balayé par une censure ça a été annoncé par l'extrême droite la gauche on a vu même les socialistes n'ont pas voté pour non pardon le NFP votera évidemment pour la censure et si c'est un cas neuve même la gauche pourrait voter la censure l'extrême droite aussi donc je dire les deux options qui sont aujourd'hui sur la table ne sont pas bonnes donc je dis il y a deux options pour Emmanuel Macron c'est de deux demander mais voter la censure sans sans même savoir ce que fera le Premier ministre parce qu'on sait ce qu'ils feront enfin je dire Emmanuel Macron il a pas nomé il pas nomé la pose des conditions sur les retraites par exemple peut-être qu'il y aura certaines des conditions qui qui seront posé mais j'imagine mal que Emmanuel Macron accepte de nommer casenuve avec l'argument qui consisterait à dire je viens uniquement si c'est pour défaire la réforme que vous avez tant voulu dans le quinquena donc ça me paraît peu probable donc je disais il y a deux options je finis là-dessus parce que me paraît vraiment les les deux seules option qui permettent la la garantie de la stabilité c'est un demander à ses députés que le choix qui sera celui du président impose qu'il n'y ait pas de censure de son groupe et donc il y a deux options soit il nomme un Ménard ou un un cioti à Matignon et ça fait plaisir au rassemblement national qui ne pourrait pas voter la censure et il demande à ses députés de ne pas voter la censure soit une nomme casté ou quelquun quelqu'un du NFP et il demande la même chose àes à ses parlementaire c'est-àdire de ne pas faire la censure donc le choix repose sur deux tableaux soit il fait un pacte avec l'extrême droite soit il fait un pacte avec avec la gauche et il y a pas d'autres options possibles toutes les autres options elles sont balayées dans les 40 jours 50 jours par un par par une censure ou enfin vous imaginez si c'est sitil le NFP va grimper au rideauoui sauf que oui sauf que si si Macron demande à ses parlementaires ce qui est peu probable he mais sil demande à ses parlementaires de ne s'abstenir ou en tout cas de ne pas voter la censure vous avez les les la majorité l'exmjorité présidentielle plus l'extrême droite qui ne veut pas il y aura pas de censure alors il y a quand même une un bémol scénario de politique fiction qui est que la majorité on l'a vu enfin la majorité l'ex majorité la minorité absolue macroniste aujourd'hui s'émancipe de plus en plus on va parler du cas d'Édouard Philippe tout à l'heure mais vous avez remarqué que beaucoup de députés qui étaient loyalistes légitimistes à l' Guer des présidents ne le sont plus aujourd'hui ils estiment qu'ils ne doivent leur réélection qu'à eux-mêmes que le président a flingué la majorité pardonnez-moi d'utiliser ce terme et pas du tout certain qu'ils appliquent la consignier quand même une autre un autre scénario qui est celui bah que caresse le président c'est-à-dire d'un bloc central élargi avec d'un côté la droite républicaine de l'autre côté les socialistes agrémenté de du fameux groupe Liot hein les liberté indépendant territoire qui a une sorte de d'alliance un peu bringballante et bricolée mais qui permettrait Bong gré malgré d'atteindre les 289 or en réalité cette ce scénario n'a pas plus de consistance puisque pour l'instant les socialistes ne souhaitent pas y arriver donc les mêmes causes produisant les mêmes effets en réalité ça fait plusieurs semaines qu'on évacue les hypothèses après les avoir envisagés mais les mêmes causes produisant les mêmes effets il n'y a pas de majorité de quelques côtés qu'on se qu'on se tourne et puis je juste très rapidement pour répondre à V question oui Emmanuel Macron bien sûr il peut nous produire une surprise c'est sa spécialité la surprise du du chef la surprise du chef de l'État en l'occurrence la plus grande étant bien sûr la dissolution que personne n'attendait et qui a mis tous l'édifice à bas simplement là je crois qu'il avait utilisé une référence à un grand magicien je sais plus si c'était Gérard majac voilà bah là le magicien il semble que le magicien de l'Élysée il il a plus de tour dans son sac et plus de lapin dans son chapau dans ce moment de confusion et d'impasse politique Édouard Philippe l'ancien Premier ministre annonce qu'il sera candid candidat à l'élection présidentielle mais il ne précise pas 2027 alors est-ce qu'il compte sur une démission d'Emmanuel Macron parce que c'est quand même très curieux d'annoncer ça en plein chaos institutionnel en pleine crise de régime hein puisque c'est c'est le cas de de de plus pouvoir gouverner puisque il y a un gouvernement démissionnaires qui ne fait rien est-ce que c'est une possibilité pourquoi il sort du bois à cet instantlà parce qu'il se prépare et qu'il a raison il a raison d'imaginer que possible écoutez franchement si Emmanuel Macron nomme Xavier Bertrand aujourd'hui et que dans 40 jours il est balayé il renommera un Premier ministre qui sera lui-même balayé ou elle-même balayer donc à un moment donné il va y avoir un blocage et Emmanuel Macron a bien se rendre compte s'il en est pas déjà conscient qu'il est la source du blocage donc il a beau avoir dit lors de son dernière sa dernière allocution je ne démionnerai pas le vote des Français m'a engagé jusqu'au bout j'irai jusqu'au bout à un moment donné cette question va se poser elle se posera d'ailleurs y compris dans ses rang donc effectivement Édouard Philippe se prépare il se prépare mais je trouve que ce qui va pas dans son interview c'est que il nous explique qu'il fera du Macron bis il fera du Macron bis en plus fort parce qu'il explique qu'il va faire des choses des choses j'aime bien l'utilisation du terme je ferai des choses un programme massif sera un programme massif d' dire exactement si vis 2027 on sait pas quel sera l'assation de la France donc son programme massif il a pas beaucoup de sens de de aujourd'hui maintenant si effectivement il doit y avoir des élections présidentielles c'est plutôt malin de sa part de se positionner et dire voilà je serai serai le recours sauf qu'il sera le recours en se présentant même s'il le dit pas comme ça en se présentant comme étant la suite logique nonême' il postule à l'héritage macroniste pour la campagne présidenti juste pour rebondir sur votre point sur la démission du Président je crois qu'évidemment l'hypothèse se pose elle se pose un peu partout dans tous les rangs sauf dans la tête du principal intéressé qui à mon avis n'a pas du tout l'intention de démissionner en avance sur Édouard Philippe on se pose quand même la question pourquoi ce timing on est quand même en train de chercher un premier ministre et notre discussion de tout à l'heure le montre et on ça fait un certain temps qu'on est sur ce point et lui il arrive en disant benah voilà moi je veis être président donc on se pose la question je rappelle quand même qu'en juillet il nous avait expliqué que c'était un grand moment pour sa jeune formation politique je cite alors qu'en juillet c'était plutôt un moment de bascule pour la France en général ça faisait un petit peu boutiquier ou du moins petit entrepreneur politique donc oui effectivement vraie question de timing vous avez raison il essaie d'incarner l'héritier du macronisme sachant qu'il y a quand même beaucoup de monde sur les rangs à commencé par Gabriel Atal et donc il essaie de jouer la rupture vous avez vu la première réponse à la première question c'est très intéressant il explique non seulement que la dissolution était une énorme erreur à l'époque il l'avait déjà dit en expliquant que Macron avait tué ou dissous la majorité mais là il remonte même dans le temps en expliquant que c'était une énorme erreur d'avoir démis Elisabeth Bourne installer Gabriel Atal voilà il fait le procès un peu du du macronisme il explique lui qu'il est un homme de droite il revient à sa famille d'origine qu'il faut en faire gros sur les déficits publics sur la sécurité l'autorité mais enfin on va quand même lui poser la question mais que que N vous fait tout que n'avez-vous fait tout cela quand vous étiez à matinon entre 2017 et 2020 et encore une fois je crois qu'après 10 ans de macronisme en 2027 si le macronisme tient jusque là et si le président ne démissionne pas effectivement les Français auront pas forcément envie de confier les les clés du camion à l'un de ses barons ou à l'un de ses héritiers là on sent que on sent que c'est l'alali hein comme on dit en en chasse chasse à cour euh c'est vrai qu'il y a le bouquin de blanquire quand même très très à charge un diton un Gabriel Atal furieux de ne pas avoir été informé de la dissolution là Édouard Philippe qui se positionne on dit on a coutume de dire qu'un président est seul mais là il est très très seul vous oubliez brud de le maire qui annonce des mauvaises mauvais n déficite un petit cadeau à son successeurade voilà un petit cadeau au successeur mais qui dit aussi de l'héritage que de celui d'Emmanuel Macron quand même donc ça s la fin bah le le fait est que quand même la la la la dissolution et la l'échec de de d'Emmanuel Macron a marqué la fin du macronisme et que aujourd'hui tous sont en train de se préparer moi je dirais même pas d'ailleurs je l'ai dit tout à l'heure mais en en réalité il ils se prépar pas à incarner la suite du macronisme parce que je pense qu'ils ont plutôt intérêt à s'en distinguer et à critiquer comme le fait Blanquer comme le fait un peu finement éedard Philippe mais plutôt à revendiquer le leadership de la droite à un moment donné il va falloir que cette famille se reconstitue je ne cesse de le dire je l'ai dit plein de fois ici dans cette émission mais il y a une forme d'hypocrisie à ne pas imaginer qu'aujourd'hui le macronisme n'est pas soluble avec les républicains l'électorat des républiquains il est parti chez Emmanuel Macron il va falloir qu'à moment donné les républicains il ils réagissent enfin je dire soit ils font le pas il ils rejoignent aveotti comme comme il l'a fait en allant avec Marine Le Pen soit ils reconnaissent que la ligne politique d'Emmanuel Macron et la leure elle est quand même assez similaire et s'il veulent reprendre le pouvoir il va falloir qu'ils fasse quelque chose ensemble donc je dirais que Gabriel Atal Gérald daranin Bruno Lemire Édouard Philippe ils postulent tous à à prendre le leadership l'héritage de ce qu' toujours oui enfin l'héritage les ruines ce qui reste les ruines de de du macronisme en fait après Macron le macronisme n'existe pas c'était une vraie question qu'on se posait souvenez-vous en 2017 parce que ça va quand même constituer une petite révolution c'était d'ailleurs le tixtre de son ouis de son livre programmatique on se demandait si les fleuves socialistes et républicains allaient regagner leur lit à la fin du macronisme et si le macronisme allait continuer à exister je crois qu'on a quand même un début de réponse assez clair et effectivement cette dissolution à 3 ans de l'échéance présidentielle elle a accéléré la dissolution du président lui-même on le voit et c'est la raison pour laquelle j'expliqué tout à l'heure que son dernier pouvoir son dernier petit pouvoir le seul la seule 11 de pouvoir qui lui reste c'est la nomination du Premier ministre et donc voilà pourquoi il en joue voilà pourquoi il fait durer le plaisir mais je pense qu'il va avoir de de grosses surprises puisque le président jupitérien va devoir descendre de l'Olympe et composer avec un Premier ministre qui vraisemblablement va s'autonomiser avec un parlement qui lui sera soit vend debout soit une majorité exmajorité qui va elle aussi s'autonomiser prendre ses distances on a vu je le disais des députés extrêmement légalistes légitimistes jusqu'ici qui étai extrêmement dur je pense à quelqu'un comme Benjamin Hadad qui en juin expliquait que le président était fini qu'il était mort euh je pense qu'il il se prépare des des des jours assez compliqués le Président il va falloir qu' il change vraiment sa méthode et sa façon de et sa façon de présider il y a une chose qui me paraîtrait extrêmement grave et qui est de l'ordre de la probabilité parce que c'est c'est ce qu'on entend quand même depuis depuis hier c'est que si Xavier Bertrand devait être nommé à Matignon y compris avec les réserves que le rassemblement national av émise et donc du coup la possibilité de le renverser il est pas improbable qu'il y ait des négociations en cours et il est même sans doute probable qu'il y a des négociations au cours que le rassemblement national mette un certain nombre de points sur la table qui permettrait à au président de la République de ne pas avoir de censure de Xavier Bertrand c'estàdire que si Xav bertr s'engage l' de dire là si attendez attendez si Xavier Bertrand s'engage à faire la réforme institutionnelle mettant le projet de proportionnel pour les élections législatives qui pourrait avoir lieu dans un an mais le rassemblement national il prend il achète tout de suite je pense donc peut-être il ne fera pas la censure peut-être il votera contre ou il votera il s'abstiendra pour le vote des différentes lois mais c'est possible qu'il y ait un accord et donc ça voudrait quand même dire qu'on vient de faire le Front républicain le barrage républicain il y a quand même 2 mois pour avoir Xavier Bertrand qui fait impct avec l'extrême droite quand même exê Xavier Bertrand pourquoi il est allé chercher Xavier Bertrand je veux dire le résultat quand même même s'il y a pas de gagnant enfin il y a des il y a un bloc arrivé en tête mais ça voudrait dire qu'il pense Emmanuel Macron que la France est à droite comme le dit Nicolas Sarkozy oui comme le dit Nicolas SAR parce que il compte les macronistes les l'extrême droite et les républicains en tout cas ce qui ce qu'il ce qui se dit dans l'entourage du président et dans le gouvernement des missionnaires c'est qu' on envisagé j'ai plutôt un gouverne un premier ministre de centre gauche type cas9 ou un gouvernement de centre- droit macroniste et droite ça aurait fait une espèce de patchworth un petit peu acceptable pour une coalition majoritaire bon là encore on voit que c'est construit sur du sable mais Xavier bertrin en réalité effectivement il il fait partie de la 4e il faisait partie de la 4e force de l'assemblée il n'incarne pas vraiment le nouveau monde je rappelle qu'il était ministre de du travail de Nicolas Sarkozi et puis il est pas soutenu par sa propre formation puisque leur envoquier lui a dit qu'il ne voulait pas participer au gouver oui mais qui ferait pas de blocage mais qui ferait pas de blocage mais c'est quand même un peu compliqué je reviens au point de Pierre c'est vrai que le rassemblement national a expliqué depuis hier officiellement Jordan Bardella l'a dit je crois que si jamais la proportionnelle était dans le package et bien il pouvait accepter de ne pas voter donc en fait l'arbitre c'est le RN absolument en tout cas la proportionnelle si on revient sur ce point c'est un point qui satisfait tout le monde pas Édouard Philippe puisquil dit dans son interview qu'il est pas d'accord et qu'il préfère le scrutin uninominale majoritaire à deux tours mais la proportionnelle c'est quelque chose qui serait acceptable je crois pour toutes les formations et ça serait dans le maestrom et le chaos actuel et la et le déchirement parlementaire et politique partisans actuel ça serait le peut-être la seule la seule le seul point sur lequel tous les partis pourraient se retrouver pas forcément parce qu'en réalité vous avez remarqué qu'avec cette assemblée tripartite on a un scrutin un nominale majoritaire à deux tours mais on a le résultat que pourrait donner une proportionnelle avec une chambre ingouvernable et la proportionnelle c'est c'est c'est que s'explique c'est ce qu'expliqu pardon les constitutionnalistes c'est un moyen comme c'est c'est le cas chez beaucoup de nos voisins européens de pousser à des coalitions et de pousser à des gouvernements de compromis qui n'est pas notre culture donc ça va c'est peut-être un moyen de faire de changer la donne institutionnelle et politique c'est pas forcément le le le le sujet du jour mais quand même il faudra à un moment donné qu'on fasse le point sur Emmanuel Macron quand même souvenez-vous il choisit Catherine Vautrin et le lendemain ilit et aujourd'hui on est passé de Édouard Philippe de Xavier Bertrand à LR un socialiste qui est Monsieur casenu en passant par tir franchement a pas de direard Majax n'a plus de tour dans son sac ouais merci merci beaucoup et à très vite sur France 24 [Musique]