2024-08-26 France Info Interview Mimsy DALY Présidente MEDEF Nouvelle-Calédonie à la REF2024 à Paris

et bonsoir mimziid bonsoir merci beaucoup d'être avec nous vous êtes présidente du medf de Nouvelle-Calédonie vous nous répondez depuis ces rencontres des entrepreneurs de France auquel vous participez alors que la Nouvelle-Calédonie se trouve dans une situation économique catastrophique on va largement y revenir ensemble est-ce que d'abord l'incertitude politique nationale ce gouvernement qui se fait attendre vient ajouter à l'angoisse des chaînes entreprise calédoniens où est-ce que vous diriez que c'est presque mineur face au défi qui vous attend aujourd'hui yanouea non c'est clairement un handicap et nous attendons avec impatience la nomination du nouveau gouvernement parce que la Nouvelle-Calédonie euh comme comme la France ne peut pas ne peut pas attendre nous avons besoin que le sujet redevienne prioritaire au niveau de l'État puisque sans l'État et bien nous ne nous en sortirons pas mais cette incertitude ça ne bloque pas les aides de l'État l'État a déjà versé plus de 250 millions d'aides publiques pour faire face à la crise ça n'empêche pas ça non ça n'empêche pas ça mais nos difficultés sont bien supérieures nous parlons de 2 milliards de rou de destruction euh un/ers de l'emploi privé à terre avec des dispositifs de chômage qui ne sont pas financés la Nouvelle-Calédonie française a besoin de l'aide de la France dans ces circonstances particulièrement difficiles et les entreprises en premier lieu sont extrêmement touché donc oui nous avons besoin d'un gouvernement de plein exercice donc vous dites 250 millions d'aidees sur un un coût estimé à 2 milliards 2 c'est euh c'est une goutte d'eau aujourd'hui ben n'importe quel calédonien touché aujourd'hui par cette crise vous dira qu'il fait face à des difficultés considérables quel que soit son origine sociale aujourd'hui ce sont toutes les aides publiques qui sont coupé l'investissement des collectivités le domaine de la santé est en est en faillite et les aides sociales s'arrêtent les unes après les autres donc évidemment l'urgence elle est là c'est une urgence encore une fois qui est sociale euh pas uniquement économique et nous avons véritablement besoin d'avancer sur un grand nombre de sujets i on a appris aussi aujourd'hui que la société immobili de Nouvelle-Calédonie risque la liquidation hein c'est un bailleur qui gère le logement social qui loge plus d'un calédonien sur 10 derrière ça veut dire des familles des salariés aussi qui risquent de perdre leur logement ça va aussi avoir des conséquences j'imagine sur les entreprises ça ça vous inquiète mais bien sûr en fait le problème c'est que où où que l'on regarde où que l'on porte notre regard rien ne va en fait tous nos services se délitent les uns après les autres vous avez parlé du logement j'ai évoqué la santé c'est également le cas d'une partie de l'éducation en nouvelle Calédonie qui est en grande difficulté euh donc oui les les les les chantiers sont immenses et nous ne pouvons pas y faire face seul est-ce qu'il y a un bloc politique parmi ceux qui s'estiment légitime à à gouverner aujourd'hui qui à vos yeux serait plus apte à résoudre cette crise calédonienne mais écoutez aujourd'hui nous avons des élections législatives qui ont désigné déjà deux nouveaux députés Emmanuel chibaou et Nicolas medzdorf qui ont largement été élu et ont une légitimité démocratique certaine aujourd'hui localement bien sûr et nous nous comptons sur eux pour porter le message au National de de cette urgence mais la société civile calédonienne aujourd'hui ne veut plus rester sur le côté et le monde économique veut faire partie des discussions qui vont s'ouvrir sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie puisque cet avenir il doit d'abord être à la fois je l'ai dit économique et social avant avant d'être politique parce que nous avons véritablement besoin d'un plan de sauvetage en urgence et le monde économique souhaite y participer mais est-ce que ça veut dire que vous voudriez un un représentant spécifique au du prochain gouvernement pour ce dossier-là calédonien la Nouvelle-Calédonie mériterait presque un comité interministériel et il faut bien évidemment quand les sujets sont nombreux euh avoir une équipe dédiée ou en tout cas la mobilisation probablement de plusieurs secteur pour se pencher sur nos nos problématiques qui sont à la fois industrielles avec le nickel agricole avec une problématique d'autonomie alimentaire gigantesque la santé l'éducation je l'ai mentionné évidemment toute la refonte de notre système économique et fiscal euh qui va nécessiter euh de l'expertise mais évidemment aussi beaucoup de moyens pour être mis en œuvre qu'est-ce que vous êtes venu dire à vos confrères vos consœurs de métropole aujourd'hui lors de ces rencontres des entrepreneurs que vous avez besoin qu'il reste en Nouvelle-Calédonie par exemple qu'il ne quitte pas de navire qu'il n'abandonne pas ben absolument la Nouvelle-Calédonie va avoir plus que jamais besoin d'in d'investisseur de confiance mais je dirais que la Nouvelle-Calédonie va avoir besoin elle-même de savoir se réformer et évidemment nous avons une immense attente vis-à-vis de nos élus l'État ne pourra rien faire seul en Nouvelle-Calédonie c'est c'est c'est très clair nous avons besoin de l'État mais l'État a besoin de pouvoir compter sur les hommes et les femmes de la Nouvelle-Calédonie et c'est le message que je suis venu porter à Paris nous sommes là mais nous avons besoin nous avons besoin de l'État est-ce que vous aussi vous refuseriez un gouvernement qui penche davantage à gauche comme s'en inquiète aujourd'hui leader du MDF Patrick Martin vous savez la Nouvelle-Calédonie a vu passer de très nombreux gouvernements de gauche et de droite je crois que le sujet n'est absolument pas là la problématique calédonienne intéresse tout le monde à partir du moment où on est démocrate qu'on est sensible à à la situation de ce territoire qui qui touche de près ou de loin tous tous les tous nos compatriotes euh c'est un enjeu pour la France la Nouvelle-Calédonie dans le Pacifique euh ses ressources minières sa zone économique spéciale son sa zone maritime et puis ses population riche varié qui qui font et bien qui font partie de la France euh aujourd'hui bien ça n'est pas tant la couleur du gouvernement qui nous intéresse c'est surtout l'attention qui sera capable de porter à la Nouvelle-Calédonie et nous en avons besoin merci beaucoup mimzi d'avoir pris quelques minutes pour nous répondre dans le 1720 France Info présidente du medf de Nouvelle-Calédonie