27/08/2024 #laref24 La Présidente du MEDEF Nouvelle-Calédonie expose la situation au Comité OutreMer

euh comme l'a dit Marie- Christine à partir du 13 mai des destructions d'abord d'entrepris en en rafale ont commencé donc des incendies euh dans la des cette première nuit qui se sont poursuivis pendant sans interruption pendant presque 2 semaines et je peux vous dire queeectivement en tant que présidente du meddeef être parfois en première ligne avec des adhérents qui voyaient leur outil de travail parfois le fruit d'une vie leur salariés désespérés devant leur entreprise qui brûlaient et des entreprises qui étaient là parfois de depuis très longtemps d'autres d'autres moins ça a été extrêmement difficile parce que tout simplement nous n'avions pas les moyens d'y résister donc nous a très vite été dit qu'il fallait laisser brûler que la priorité c'était de sauver des des vies humaines et que le matériel et bien ce serait réglé dans un second temps donc le temps que les renforts arrivent et bien nous avons assisté chaque jour chaque nuit à la destruction de plus de 400 entreprises euh tout secteur confondu le commerce euh l'industrie également les mais également les services publics les écoles les services médicaux des centres de dialyse des centres de pharmacie Des des stocks de médicaments l'accès aux hôpitaux a été interdit au aux malades donc tu évoquais le lourd bilan humain il faut ajouter à ça les morts qui ont été la conséquence directe de de l'impossibilité d'accéder aux hôpitaux et de se faire soigner donc ça était un épisode extrêmement traumatisant euh pour l'ensemble de la population il faut savoir que les entreprises et vous le savez dans vos propres entreprises c'est le lieu du vivre ensemble il y a pas de différence on on travaille tous ensemble on prend le café le matin on se quitte le soir on se retrouve le lendemain quel que soit son ethnie quel que soit son grat bien souvent enfin nous dans les îles c'est comme ça que ça se passe en tout cas moi j'en est 10 dans mon entreprise tout le monde se connaît donc c'est voilà ça a été un grand traumatisme aujourd'hui on est encore à pe à l'heure du bilan on a les premiers chiffres des expertises d'assurance 2,2 milliards d'euros de dégâts c'est évidemment considérable en quelques semaines la Nouvelle-Calédonie a détruit ENF en tout cas les hmetiers ont détruit près de 30 % de l'emploi salarié du secteur privé 40 % de la distribution alimentaire de la nouvelle enfin de la zone de numea grand Nea et puis une certaine idée du du vivre ensemble euh aujourd'hui on a des écoles détruites certaines viennent peine de réouvrir des collèges on ont été détruits des églises ont été brûlées des centres sociaux des centres médicaux les médecins qui ont été pris pour cible quittent massivement la Nouvelle-Calédonie ce qui rend les choses très difficiles pour se soigner euh et on se retrouve maintenant avec des déserts médicaux dans un grand nombre de communes l'hôpital de conet dans le nord de la NouvelleCalédonie ouvert il y a à peine 3 ans va probablement fermer ses PES dans les toutes prochaines semaines les aides sociales euh disparaissent les unes après les autres puisque les ressources fiscale de la Nouvelle-Calédonie se sont effondré euh donc ça veut dire plus de transport en commun euh plus d'AD logement ou en tout cas dans les prochains mois certainement plus plus de d'aide médical gratuite euh pour une partie de la population donc tout ça évidemment à des conséquences qui vont qui dépassent de très loin le simple préjudice économique des entrepreneurs que nous sommes et des conséquences pour nos salariés leurs familles euh et qui qui qui sont qui qui se qui sont derrière chacun de ces chômeurs nouvellement créés il faut savoir qu'en Nouvelle-Calédonie le les dispositifs de chômage sont évidemment pas aussi favorables que dans un département le chômage en NouvelleCalédonie c'est pendant maximum une durée de 9 mois et c'est 70 % de votre rémunération quel que soit votre rémunération euh dans la base du SMG hein donc c'est-à-dire que si vous avez euh une rémunération à 6000 € par exemple et bien à 70 % de 2 smmg bah vous allez vous reetrouir à 2500 € du jour au lendemain euh et pas un frend de plus et au bout de 9 mois plus rien donc évidemment al l'URE où je vous parle ça n'est pas fini puisque une première usine métallurgique à fermé dans le nord de la Nouvelle-Calédonie deux sont à l'agonie et représentent à elle seul près de 5 à 6000 salariés et et sous-traitant donc voilà quand on a dit ça c'est étivement rajouter la misère sociale grandissante c'est quand même un terme fortemploi oui parce que en fait avec une rapidité saisissante la Nouvelle-Calédonie était un pays euh globalement euh avec des des infrastructures une qualité de vie importante euh des aides sociales également et puis un taux d'emploi important on avait très peu de chômage hein on était on était quasiment en plein emploi et bien se retrouve avec 30 % de chômage et puis une situation de misère sociale quasiment immédiate et qui va simplifier comme je disais dans les mois qui viennent avec la fin des dispositifs de de chômage et la fin des aides sociales en cascade peut-êre dire un mot également sur les aides de l'État à noté que l'État n'a pas lâché pendant cette période que la ministre des outremes est venue et la conseillère de Bruno LEM était récemment dans le territoire et a apporté tout le soutien au territoire ce qui est normal même si on le rappelle l'actualité oblige le gouvernement démissionnaire mais la Calédonie fait partie de l'une des priorités mais peut-être dire un mot sur les aides de l'État et les aides et le soutien du mdeef National pour les entreprises absolument donc en fait toutes tous ces toutes ces aides se sont manifestées quasiment immédiatement alors déjà au niveau sécuritaire les les renforts sont arrivés donc auj aujourd'hui la situation sécuritaire c'est c'est très nettement améliorée même si elle n'est pas encore tout à fait réglée on a une partie du territoire qui est coupée propuse de barrage routiers donc ces 12000 habitants qui sont aujourd'hui uniquement reliés à l'agglomération de Nea par la mer donc ça c'est la zone du Mondor d'un point de vue économique tout de suite effectivement l'État a mis en place des dispositifs calqués sur ceux mis en œuvre par le covid donc qui ont été très rapidement actionnés pour venir en aide aux entreprises avec un financement notamment des dispositifs de chômage partiel un fond de solidarité pour les entreprises les plus touchées euh et puis des des dispositifs de prè àau zéro et de et de de prèrelais euh pe dire un mot également sur la la problématique des assurances lourde problématique ça c'était la la la première étape cette aide immédiate elle a été absolument nécessaire parce que là où on pensait être assuré et bien et là je vous le souhaite vraiment pas c'est que on a réalisé que l'assurance cétait très compliqué pense que les assureurs les assureurs pourrai prendre en charge beaucoup plus rapidement notamment par voie d' compte les choses alors le fait d'être à 20000 km et la quantité de sinistre a évidemment rendu les choses très difficiles il a fallu faire venir des experts en masse pour faire des expertises dans un territoire qui était pour ainsi dire en guerre dans des zones difficilement accessibles on a quand même ça c'est quand même il faut dire un mot la clause qui s'appliquait à la Nouvelle Calédonie et bien N pas toujours joué les assureurs aujourd'hui en fait seul moins de 10 % des indemnités sont aujourd'hui à 3 mois après le début des émeutes arrivés en Nouvelle-Calédonie et donc évidemment ça ça crée des problèmes énormes en fait tous les sinistes dont je vous parle ces entreprises brûlées bah es sont encore dans numea il y a pas une seule on n pas commencé à raser ni à nettoyer parce qu'on a tout simplement pas les moyens de le faire et ça c'est vrai que ça pèse sur le moral évidemment ça pèse très très lourdement sur l'économie parce que les dispositifs d'aide avaient été calibrés pour faire tampon dans l'attente financement d'assurance mais surtout compte tenu de l'amplitude des dégâts et ben on a plus la possibilité de s'assurer aux mêmes conditions c'est-à-dire plus de d'assurance anti-émeute parfois plus de possibilité de s'assurer dans certains quartiers et donc plus de possibilité de reprendre une activité économique ou de louer un nouvel espace quand votre entreprise a été détruite donc face à ça les entrepreneurs sont extrêmement démoralisés évidemment on espère que qui vont rester que certains ne vont pas jeter l'éponge certains l'ont déjà fait beaucoup sont repartis le feront peut-être mais dans l'emble dans l'immense majorité il veulent se battre et rester et c'est le message que je suis venu faire passer à Paris c'est qu'il faut continuer on a on a de toute façon besoin de l'aide de l'État le MDEF a été à nos côtés dè les premiers jours enfin on a eu avec Bery notamment et donc je je soulligne d'ailleurs Bruno Lemire et Patrick Martin ont mis en place tout de suite des réunions hebdomadaires avec leurs équipes les équipes de ber sont venus en Nouvelle-Calédonie accompagné à la à la reconstruction et et à la définition de dispositif au plus près des des des enjeux du terrain euh aujourd'hui c'est 250 millions d'euros quand même que l'État a alloué aux collectivités et aux entreprises calédoniennes parce que les collectivités elles-mêmes ont été des soutiens avec la caise de dépôt la banque des territoires sur des entrepris absolument et puis un soutien technique aussi parce qu'il a fallu aller très très vite dans la mise en œuvre des dispositifs et c'est vrai que Ben localement on avait pas forcément toutes les compétences pour y faire face on s'inscrit maintenant dans le temps long on sait qu'il va falloir que cette aide perdure qu'on enclenche maintenant la reconstruction de notre territoire mais pas sur les mêmes bases il faut réformer en profondeur la Nouvelle-Calédonie et c'est les discussions qui se poursuivent