Henri Guaino : "Le parti Les Républicains n'a plus rien à dire aux Français"

[Musique] ici Sud Radio les Français parlent au français les carottes sont cuites les carottes sont cuites Sud Radio berkov dans tous ces états et bien juste avant de recevoir Henry gu nous sommes plaisir toujours le recevoir vous allez écouter quelque chose qui ne date pas d'hier qui date de allez de 20 ans ou de 30 ans et vous allez écouter une des plus belles analyses de l'entreeux électorale de ce que nous vivons aujourd'hui et pourtant ce n'est pas ça na pas été fait aujourd'hui écoutez Sud Radio berkov dans tous ces états voilà c'est Raymond de vos en 1979 donc avant les années 80 et les années mitéran écoutez parlons de la situation par de la situation sans préciser laquelle si vous permettez je vais faire brièvement l'historique de situation quelle qu'elle soit il y a quelques mois souvenez-vous la situation pour nêtre pas pire que celle d'aujourd'hui n'en était pas meilleur non plus déjà nous allions vers la catastrophe et nous le savions nous en étions conscients car il faudrait pas croire que le responsaable d'h était plus ignorant de la situation que le sont ceux d'aujourd'hui d'ailleurs ce sont les mêmes oui la catastrophe nous le pensions était pour demain c'estàdire qu'en fait devrait être pour aujourd'hui d'ailleurs si mes calculs sont justes que voyons-nous aujourd'hui qu'elle est toujours pour demain alors je vous pose la question mesdames et messieurs et s'en remettant toujours au lendemain la catastrophe que nous pourrions faire le jour même que nous l'éviterons je vous signale entre parenthèses que si le gouvernement actuel n'est pas capable d'assumer la catastrophe il est possible que l'opposition s'en empare voilà si le gouvernement n'est pas capable d'assumer la catastrophe il est possible que l'opposition s'en empare ça n'a pas pris une ride Raymond Devos en 1979 et on se demande d'ailleurs si Macron ne l'a pas écouté on peut se poser en tout cas la question Harry guenau bonjour bonjour euh vous êtes écrivain essist vous avez été l'ancien conseill vous avez été le conseiller Nicolas Sarkozi et l'un des artisans il faut le dire de son accession à la présidence euh et vous êtes l'auteur le plus récent livres vous en avez écrit plusieurs à la 7e fois les mur tombère aux éditions du Rocher alors g viit comme nous effectivement cette entre de tour vous avez vécu les élections européennes et on va pas on va pas nous faire on va pas faire les prédictions ici quand même mais on assiste quand même à à deux ou trois choses quand même qui sont frappants c'est ce clivage de plus en plus fort cette haine vous avez eu certains rap certaines chansons et cetera ces invectives je dirais pas ces violence ces invectives et puis ce côté on a l'impression que ça ce qui m'a frappé c'est que depuis avanthier depuis les désistement de l'Endre de tour on entend oui je sais ça fait pas plaisir j'ai aucune envie pour de voter pour tel mais il faut faire barrage à et puis non non oui oui je sais je suis ma Chroniste mais j'ai voté pour un communiste mais oui mais c'est comme ça il faut choisir et cetera cette espèce de qu'on entend de Gabriel Atal à DSK en passant par Édouard Philippe cette espèce de de chant je dirais de de de chant presque lugubre mais vous comprenez on pe pas faire autrement qu'est-ce que vous av vous inspire Henry go alors d'abord ce n'est pas ce n'est pas nouveau je ve dire que c'est ces tractations manœuvre d'entre deux tours pour les législatives sont un grand classique de du scrutin uninominal à de Tours simplement il y a des périodes ou des circonstances où elles sont moins supportables que qu' d'autres que d'autres et je pense que c'est le cas c'està-dire que quand même quelque chose d'extraordinaire aujourd'hui les les les partis se parlent entre eux les politiciens se parlent entre eux font leur leurs affaires leurs manœuvres leurs calculs leur touille oui voilà et personne ne parle des Français personne ne se demande euh ce que nous dit ce que nous disent les résultats des européennes et du premier tour de des législatives sur l'état de notre sociéé é sur à la fois l'état d'esprit mais aussi la situation morale matérielle de du pays euh c'est c'est c'est ça qui est le le dire le le plus inquiétant finalement parce que les gens ont voté pour pour quel que soit d'ailleurs le le enfin beaucoup de gens ont voté euh pour dire on en peut on en peut plus ça peut pas continuer comme ça alors ils ont voté soit pour le RN soit pour les lrrn soit pour soit soit pour l'extrême gauche mais mais il y a il y a dans tout ça quand même le cri de d'une bonne partie du des Français euh adressé au adresser à ceux qui dirigent adresser à ce que général de GO appelé le système qui est un qui est un un cri qui qui qui veut dire mais nous sommes là nous ENF nous voulons vivre et répondz pas vous ne répondez pas c'est répondez enfin c'est un CR c'est un CR qui appelle une appelle une réponse répondez et et au lieu de répondre euh bah on assiste au euh aux habituels manœuvre de la politique encore une fois elles sont pas elles sont pas normales elles sont font partie de ce qui est le jeu de la démocratie mais mais là elle elle en occultant tout le reste elle elle pose quand même un vrai problème alors il y a un deème problème c'est que en ayant fait la dissolution dans les circonstances en ayant prononcé la dissolution dans les circonstances où elle a été prononcée elle elle crée une situation qui est qui est très problématique parce que 20 jours pour organiser les élections donc ça veut dire une semaine déjà pour désigner les candidats à la va vite on prend ce qu'on trouve je suis pas sûr que la qualité de la prochaine assemblée sera la meilleure qui soit parce que on prend les candidats que qu'on qu'on on a sous la main chacun improvise bien ça prend une semaine et puis ensuite il y a 15 jours de de de campagne donc une semaine pour le premier tour une semaine pour le second tour dans dans un tel lapse de temps on peut pas discuter réellement des des visions des uns et des autres des des projets des uns et des autres des voilà donc on ne fait que bah que de la politique partisane on pourrait dire politicienne et ce que ce dont précisément les les Français ne veulent plus qui viennent dont ils viennent d'exprimer en rejet très profond mais deux choses hen d'abord vous disez c'est comme d'habitude c'est vrai mais il y a quand même une ence en tout cas depuis déjà quelques temps c'est que comme vous le savez les les depuis le quinquena les élections législatives suivaent les présidentielles on avait tendance effectivement choisissant tel ou tel président de choisir une une chambre qui lui permettrait d'agir et de gouverner là pour la première fois en tout cas depuis quelques temps ce sont des des des élections totalement décorré décorrélé de l'élection présidentielle est-ce que justement compte tenu de ce que vous venez de dire de ce qu'on voit de de de du ralbol des Français de se dire de mais qui nous parle qu'est-ce qu'on fait on ne sait plus où on habite on ne sait plus les repère est-ce que ça donne pas justement ce côté encore plus clivant et encore plus je dirais pas violent mais encore plus aigu de de de de ces élections mais si si si c'est c'est elle se situe dans un dans un contexte de polarisation de radicalisation des des tous des discours des comportements des attitudes des des des attentes encore une fois des des des Français c'estàdire que pour pour comprendre ce qui se passe il faut pas regarder simplement le système politique la vie politique il faut regarder la société or la société elle est totalement occultée c'est il se passe une autre chose qu' a qu'on minore à mon avis beaucoup c'est que les élections de l'élection présidentielle de 2017 a été un rendez-vous démocratique tronquéou biaisé raté voilà raté pour pour un tas de raisons qu'on qu' qu'on connaît bien l'épisode Fillon et ceteraépisode Fillon le le le les résult enfin le le les conséquences des des des primaires des des deux côtés qui qui bon enin bref le le on on peut pas dire qui que elles a elles a été elles a débouché enfin ces campagnes présidentielles sur sur des des débats minimum de de de sérénité de clarté bon voilà donc les choix des choix ont été en partie très contraint premier premier rendez-vous raté 2uxème rendez-vous raté 2022 euh où que le président de la ré ne fait pas a mon compagne où on joue sur le clivage ou sur le rejet de la peur de Mar Le Pen et finalement euh à la fin l'élection se fait sans sans choix politique réel c'estàdire que une partie des des des des Français qui ont élu le président de la République ne voulait absolument pas c'est pas au second tour il on se fait toujours un peu violence pour pour pour pour dégager une majorité mais là c'est c'était une violence beaucoup plus forte que d'habitude il y a ceux qui ne voulaient pas de de Madame Le Pen mais qui ne voulaient pas non plus du tout de de président de la République bon mais ce sont donc une partie des Français s'est senti piégé ça a donné quand même troisème rendez-vous problématique la la les législatives d'après présidentielle qui n'ont pas dégagé de majorité absolue ce qui est la première fois depuis l'instauration du du quinena et bon et là dans dans le contexte juste après les européennes dans en 20 jours euh coincé entre eux les les européennes 14 juillet le les Jeux Olympiques et ca bon dans un climat qui n'est qui qui franchement pas bon qui s'est beaucoup détérioré depuis depuis quelques années il était déjà pas bon avant mais là il s'est beaucoup détérioré euh on on va vers même s'il y a une forte participation vers un un un 3è rendez-vous manqué démocratique manqué c'est-à-dire que il y a pas de débat il y a enfin il y a pas de vrai débat il a voyz c'est c'estou oui est-ce est-ce est-ce que le rendez-vous démocratique ne sera-t-il pas intéressant parce que après tout quand même revenons basiquement à rigueno bah c'est des gens qui vont aller voter après s'il vont pas voter tant pis pour eux euh et s oui mais pour la démocratie suppose le vote un peu éclairé éclairé c'est-à-dire on on on pendant temps on débat on discute alors il y a des passion ne sont pas absentes mais et puis on fait un choix là c'est c'est c'est c'est un choix qui Inter qui intervient en fond sans sans véritable débat donc il est c'est c'est un choix qui est qui est qui est encré dans les enraciné dans les dans les passions les plus les plus violentes alors il faut les passions elles existent hein de toute façon évidemment ça donnera un résultat qu'il faudra faudra bien respecter mais on y reviendra sans doute dans dans l'émission mais mais mais la la légitimité du du pouvoir qui sortira des urnes sera pas la même qu'après un débat j'allais dire serein en tout cas un débat qui prend son temps vrai débat démocratique on va en parler tout de suite après une petite pause on est avec nous sommes avec Henry gu nous en parlons on se retrouve tout de suite l'état de la France oou la France dans tous ces états Sud Radio berkov dans tous ces états 14h André Berk ici Sud Radio les Français parlent au français je n'aime pas la blanquette de veau je n'aime pas la blanquette de Sud Radio berkov dans tous ses états et nous sommes toujours avec Henry g pour décrypter effectivement les lieux le le paysage le tableau le tableau dans dans dans son entièreté vous parliez justement du débat de l'alité d'un débat ser et le moins que l'on puisse dire évidemment c'est qu'on n pas eu le temps de l'avir si tenté qu'on pouvait l' voir mais c'est vrai que par exemple c'est assez étonnant on parle à peine d'économie on parle à peine d'Europe même je sou VLAN et c'est on parle de rien on parle de rien en réalité et quand on parle d'économie on fait des additions des soustractions de de de de de de plans qui pour les uns et les autres ont été faits à la bavite sur sur un coin de table enfin tout ça on parle de rien en réalité on parle de rien votre euh votre indicateur indicatif là de d'émission là c'est français parlent français il personne qui parl français je dire qui parl au français de de leur de leur vie de leurs problèmes euh et et et qui est qui est capable d'articuler réellement euh des des des des des solutions des réponses euh pour en pour en sortir parce que euh ça ça mérite ça mérite une discussion euh on dit bah voilà mais mais j'ai trois priorités j'ai deux priorités mais d'accord ord mais mais enfin on sort quand même ça ça c'est pas quelque chose qui a commencé hier ça fait ça fait 40 ans que que les choses se détraquent que que que une partie des gens se trouvent de plus en une partie de plus en plus grande de la population se trouve marginalisée on parlait hor micro là de la de la carte de de des résultats que ça soit l'élection européenne ou du premier tourélection européen c'est le rassemblement national arrive en tête dans 93 % des communes plus de 93 à ma connaissance jamais arrivé qu'un seul parti arrive en tête alors ça fait pas une majorité d'arriver en tête mais c'est c'est quand même à votre avis c'est la première fois qu'un parti arrivrive en tête comme ça dans 93 % des communes et et dans tous les départements français sauf l'Île-deFrance sauf en île-defance mais euh voilà et quand vous regardez dans dans le temp vous voyez bien vous avez les les vous avez les campagnes vous avez vous avez les petits des billes moyennes et puis vous allez il faut regarder aussi la la dans dans les banlieux dans un certain nombre de de banlieux le l'autre enfin l'autre protestation notre radicalisation donc voilà donc tout ça est la radicalisation elle est elle est très forte moi je on me dit souvent que la France se droitise de la France elle se radicalise mais c'est pas la seule société regardez les États-Unis regardez la Grande-Bretagne regardz même l'Allemagne enfin c'est quelque chose qui monte dans toutes les sociétés occidentales qui sont fracturé qui subissent et qui ont subi les contrecoups alors pour les pays européens à la fois de de la façon dont on a construit dont on construit l'Europe de la mondialisation on a mis en contact des des économies qui avaient des niveaux de développement de protection sociale et ce très différents donc on a et c'est vrai aussi pour les États-Unis encore une fois le petit blanc trumpist c'est pas une invention de Trump Trump c'est une conséquence péérique ce qu'on app les élites méprisantes et condescendantes appellent le petit blanc mais c'est la révolte de ce petit blanc qui peut pas être méprisé qui ve pas qui ne veut pas être méprisé au de l'autre côté de l'Atlantique comme de celui-ci voilà et et et et ce qui me frappe dans dans ce qui se passe en ce moment c'est que au lieu d'essayer de de de se remettre en cause parce que tout le monde a finalement sa part de responsabilité depuis très longtemps au lieu de se remettre en cause tout le monde cherche à instrumentaliser cette cette radicalisation voilà cette polarisation de la société et et ça devient quand même très inquiétant parce que si vous si vous attisez en plus les les les braises vous allez finir par mettre le feu si est-ce qu'à votre avis ho là dire l'absus intéressant est-ce que Macron a attisé les brises est-ce que Macron a mis de luui sur le feu avec cette la dissolution oui ça on aé mais la dissolution dans ce contexte là est un je dire un accélérateur ou un amplificateur de de d'opposition et de radicalité mais encore une fois il est pas tout seul hein puisque tout tout le monde s'y met je je tout le monde s'y met et et et sans se poser la question de savoir où on va où on va comme ça si tout le monde on va mais on y va ouis oui enfin il y a quand même de quoi être même de quoi très inquiet sur la suite à la fois parce que les institutions s'affaiblisse parce que la société ce qui est déjà fracturé se fracture encore plus parce que l'agressivité la violence monte moi je je répète sans arrêt quand aussi bien quand je je viens chez vous qu'ailleurs depuis anné c'est c'est une constante de l'histoire humaine parce que la nature humaine elle change pas c'est c'est c'est c'est que les sociétés trop divisées finissent toujours par essayer de rétablir leur unité par la violence bon donc si on si on accentue les divisions et les fractures on on se rapproche encore plus de cette de cette violence qui un jour finit toujours par sortir du ventre des hommes mais quand elle sort celle-là elle dévore tout sur son passage et qui ne voit à quel point depuis des décennies et de et de plus en plus la violence monte dans la dans dans dans nos sociétés dans la notre en parti parulon donc instrumentaliser cette instrumentaliser ces clivages est extraordinairement dangereux pour pour pour notre avenir commun voilà je alors justement rentrons dans le vif du sujet sa ça nous renvoie à l'art de gouverner si on avait dit le nouveau monde et on on est dans le plus vieux monde et notamment dans le plus vieux monde politique possible vous savez divisé pour régner bon mais divisé pour régner ça marche un peu mais ça finit toujours très mal et c'est la plus vieille façon et la pire de de de de gouverner je veux pas refaire l'histoire des dernières années mais quand même regardez parce qu'il y a une bombe une bombe identitaire il une bombe migratoire et tout ça bon c'est vrai il y a aussi une bombe sociale il y a aussi une bombe sociale qui est en train de nous sauter à la figure voilà pouvoir d'achat je pense que il y a des ça çaement pas la dolution de 97 la disolution de 97 le le le pouvoir de l'époque pensait qu'il avait dis s alors avit la majorité bon pens que alle gagner qu'il a plus de sièges je m'en souviens très bien bon et et et en fait dans la population il y avait il y avait la rancœur des des des réformes Jup 95 qui venait quand même après une campagne auquel moi j'avais beaucoup contribué céit la campagne de Chirac sur la fracture sociale au lieu de N s gain n Jup et il y a a les réformes de 95 qui mettent des millions de gens dans la rue bloquent le pays jusqu'à ce que Shirak sonne la fin de la récréation mais ça il y avait une rancœur chez gens qui n'étaient pas qui n'étaient pas éteintes voilà et et qui voulait d'ailleurs comme aujourd'hui beaucoup de gens on une ranqueur visà-vis du président de la République avait une ranqueœur vis-à-vis de d'Alain Jupé le Premier ministre ça s'est retrouvé dans les la gauche est unie en quelques jours alors que tout le monde pensait qu'elle s'unirait pas comme comme aujourd'hui et ça s'est traduit par un nafrage de la majorité en de la majorité en place bon là par exemple la réforme des retraites elle n'est pas oubli c'est-à-dire c'est pas parce que les gens manifestent plus elle est elle elle est elle est intérie cette fracture même chez certains les gilets jaunes sont pas oubliés mais non parce que cette histoire là en fait c'est c'est la version électorale de grand ampleur des gilets jaunes voilà c'est c'est une c'est un mouvement de gilets jaunes électoral c'est c'est alors les gens vont pas sur les rond-points ils cassent pas les mais on verra ce que les gens cassent après mais pour l'instant mais c'est ça c'est c'est c'est parce qu'au début les gilets jaunes je laisse de côté la fin du du mouvement avec mais au début c'est quoi c'est ce sont sont des gens qui ont pratiquement jamais manifesté de leur vie qui se sentent méprisés oubliés écartés dont on s'occupe pas et qui disent on est là enfin pardon on existe et qui qui à un moment donné disent nous on respecte plus les règles parce que parce que vous nous respectez pas voilà mais alors moi je vous interroger on va parler rassemble nationale et on va parler effectivement à la gauche et cet moi il une chose qui me frappe quel que soit ce qu'on peut penser leurassemble national aujourd'hui c'est attention tous disent tous sauf leur Assemblée nationale pas une voix pour leur assemblée nationale bon il y a 10 à 11 millions de Français qui ont voté pour ce rassem national est-ce que ce sont tous des fascistes des nazis ou des FNSS franchement la question pourrait se poser et surtout franchement pour le moment moi il y a une chose que j'ai pas compris qu'on pourrait dire avant où vous considérez vousous que le fr que le r national est un parti pas républicain et à ce momentlà il faut l'interdire enfin je veux dire c'est c'est un peu tard pour le dire aujourd'hui ou alors il joue le jeu démocratique et vous devez aussi le jouer non c'est ça que je comprends pas oui d'ailleurs enfin cette question c'est souvent posée dire un parti qui veut renverser le régime la République la démocratie on l'interdit bon euh alors après quand il commence à faire 25 à 30 % des ça devient très compliqué mais moi je me souvient qu'il y a pas si longtemps le Premier ministre disait l'arc républicain bah c'est tous les partis représentés à l'Assemblée voilà c'est c'est sinon il faut faire la même chose pour les filles il faut bon bon les partis ces partis se sont développés ils ont ils ont acquis des électeurs des groupes parlementaires ben voilà ils sont ils sont ils sont là et d'ailleurs et d'ailleurs je voilà il ils font partie de la vie de la République hein je euh moi je peux comprendre qu'on a'ime pas le rassemblement national qu'on déteste les filles bon très bien tout ça est vous remarquez quand même que on on on ne les on on ne s'y oppose pas aux uns et aux autres euh sur sur le fondement de de mesures ou de de projets qu'on qu'on qu'on qu'on veut écarter on c'est c'est sur une image qu'on les rejette he voilà alors on a on peut avoir on peut avoir plein d'émotions enfin tout ça tout ça est légitime mais c'est c'est frappant le le et l'argument je comprends qu'onon puisse ne pas avoir envie de voter pour le pour le rassemblement national ou même faire des alliances contre pourquoi pas des barrages s'ils veulent mais l'argument du fascisme et du du nazisme et sais aujourd'hui il n'y a sur la scène politique bien sûr dans les candidats vous trouerez toujours des bal mais sur la scène politique française il y a des gens qu'on peut détester qu'on peut il y a y a il y a pas de Hitler il y a pas de Mussolini il y a pas de Franco il y a bon euh il y a pas non plus de Staline bon il y a il y a en revanche une société qui est aussi profondément en crise que l'tait les sociétés européennees dans les années 30 voilà c'est ça la vérité le danger le danger il est il est il est là je je je encore une fois on peut détester madame Madame Le Pen après tout chacun a le droit de détester qui veut mais dire qu'elle enfin la comparé à Hitler si vous voulez c'est c'est absurde mais ça ne fait ça ne fait qu'AC croître enfin c'est c'est ce type d'argument ne ne fait qu'acroître la la la tension parce que B bonne partie d'électeurs le prennent pour eux enfin et 12 millions de FNS surtout oui voilà et puis surtout ça c'est touj l'histoire du camp du Bien et du camp du mal bon oui mais ça c'est c'est c'est dramatique sur dans dans la politique internationale c'est dramatique dans la dans la politique parce que le camp du Bien le problème c'est que le camp du Bien il peut tout se permettre s'il est le bien le bien peut tout se permettre et c'est là que comm problè même des saloperies même des saloperies des saloperies ou des ou des fautes ou des fautes graves ou des fautes gravesou sans parler de saloperie moi on se retrouve tout de suite après une petite pause HRY avec Henry gu et c'est passionnant on essaie d'aller vraiment de creuser ce qui se passe et ce qui se passe c'est très préoccupant avec HRI gu et avec vous bien sûr au 0826 3300 vous nous appelez pour réagir et poser toutes vos questions à tout de suite sur Sud Radio Sud Radio berkov dans tous ces états appelez maintenant pour réagir 0826 3003 ici Sud Radio les Français parlent au français les carottes sont cuites les carottes sont cuites Sud Radio berkov dans tous ces états et je ne suis pas le seul nous sommes évidemment toujours et plus jamais avec Henry gu et on essaie d'analyser ce qui se passe non seulement à propos des élections mais dans cette société française parce que on a tendance à faut toujours raffeler cette phrase de cocko il est temps que les miroirs réfléchissent et si on a un miroir qui réfléchit en ce moment c'est bien celui là justement har est-ce queon est pas dans quelque chose où euh je suis on est frappé de voir deux choses on en parlait hors antenne d'abord l'extraordinaire ce n'est plus ce n'est plus la multipolarité ce n'est plus l'éclectisme ce n'est plus le communisme c'est le n'importe quoi je sais pas comment on peut l'appeler avec des gens qui en fait sont d'accord sur pratiquement rien mais qui se disent étant donné que la situation il faut je vais je vais voter ou voter vous français en vous bouchant le nez parce que c'est vraiment ça l'image que un certain nombre de cassiqu nous conseillent comment réagir les comment réagissent les gens comment réagissent le citoyen citoyen d'abord je pense que la la plupart des Français se moquent des se moquent des consignes électorales VO ça fait ça fait bien longtemps ça marchait un peu quand quand la France avait une paysage politique très structuré avec des affiliations anciennes souvent souvent familial bon mais là c'est c'est c'est terminé depuis longtemps enfin je VO le la la le désistement est un acte politique hein bon il réduit le choix très bien mais après le vote c'est un acte personnel et les Français je crois n'ont plus du tout envie de se laisser dicter quoi que ce soit par euh par la classe politique même par les gens pour lesquels ils votent euh parce que ils ont bon d'abord ils ont plus confiance ils se sentent assez assez grands pour exprimer eux-même le leurs idées donc je suis pas je suis pas convaincu que euh le le les consignes de vote vont changer grand-chose sans doute les les désistements un peu puisque le choix va être plus plus réduit mais les consignes de vote je pas mais quoi qu'il arrive de toute façon le le le système électoral est en ce qu'il est les Français vont vont décider et il y aura un résultat la question est de savoir si ce résultat au fond ne sera pas problématique quel que soit quel qu'il soit dire pas de majorité absolue qui a une majorité absolue qui a pas de majorité absolue euh au fond ça va être très compliqué pour une raison une raison très simple qui est qui est que si nous en sommes arrivé là c'est parce que depuis plus une bonne quarantaine d'années on a cessé de de resserrer le carcan dans lequel on a enfermé nos politique publique et qui a mené à des des politiques qui finissent par se ressembler en tout cas qui sont ressentis comme assez semblables quel que soit le résultat des des des élections alors il y a eu des moments euh c'est sûr quen de 2000 8 2009 ça a été différent par exle parce qu'il y avit la crise financière et que à un moment donné on a ouvert le le carcan c'est c'est quand même ouvert par la force des choses mais sinon si on regarde la la dans la durée si on ne peut pas changer quoi que ce soit alors après il y a il y a les gens qui veulent changer tout tout casser gens qui ve changer la mar ch pas l' he c'est l'Europe c'est c'est tout un système c'est l'Europe la mondialisation donc les traités de libre échange les les juridictions la hiérarchie des normes et c bien donc si on ne peut rien changer après il y a peut encore une fois y avoir des versions radicales des versions moins radicales mais peut-être plus raisonnable si on ne veut absolument rien changer on va faire exactement la même chose ou presque que ce qu'on fait les prédécesseurs et donc on ne va pas personne ne va répondre aux attentes fortes de ceux qui ont exprimé ces attentes très fortes et ils étaient 70 % aux élections là VO et oui oui ils sont ils sont allés beaucoup voter bon et je pense que ça dépasse même les votes des plus les plus radicaux hein cette attente elle elle est très très grand très très fortement majoritaire dans dans dans le pays bon donc si on si on change rien qu'est-ce qui va se passer il va se passer que les ceux qui vont arriver au pouvoir vont perdre le leur base sociale leur base populaire le leur classe moyenne inférieure même les classes moyennes moyennes parce que on Nura pas répondu à leurs attentes la question est de savoir où vont aller ces classes populaires et ses classes moyennees si on ne répond pas à leurs attentes parce que on peut pas changer de cadre et on ne le peut pas dans les circonstances actuelles c'est c'est c'est ça le piège terrible de cette de C de cette dissolution c'est le piège terrible donc où iront-elles moi ma ma ma conviction c'est qu'elles iront pas vers plus modéré hein elles iront vers bien moins bien bien plus radicalisé nous ne connaissons encore ni la forme de cette radicalisation ni son visage mais je le répète partout et tout le temps euh il n'est pas sûr que le visage de cette radicalisation soit très rassurant voilà mais mais Harry gu je ne sais pas qu'elle sera comme vous on ne sait pas ce qu'elle sera cette ce visage radicalisé ou c'est pour après he l'inquiétude aller pour après nous sommes d'accord mais il n'empêche que aujourd'hui quand on voit les tractations les désistement pardon je répète je dis ça moi je suis à titre tout à fait personnel je trouve que le désistement très bien mais le le donner au français demander au français même si suiv n suivent pas mais je trouve ça presque presque unee obscénité mais en quoi vous considérez les Français comme un petit troupeau de Playmobil lobotomisé qui ne savent pas ce qu'ils veulent on leur dit oui attention pas une voix ceci pas une voix C je sais que c'est pas nouveau enfin ou ou moi je voilà je bah il faut arrêter si ça marche ils vous diront qu'il faut pas arrêter mais je suis pas sûr que ça va marcher je je pense que c'est contreproductif après chacun peut avoir le jugement moi je je j'ai j'essaie d'éviter de prendre partie dans cette campagne je j'ai idées je voterai comme je veux je je voudrais c'est pas ça j'ai mon j'ai pris mon parti intérieur mais je voudrais essayer d'apporter une parole qui soit au-delà de l'affrontement de la campag je vous interromp parce que Ortin m'a dit une chose cuide des gens qui auront l'impression qu'onura voilà alors mais ça c'est d'utre problème c'est pas c'est pas le problème de la des consignes de vote si les Français les suivent il les suivre je veux dire bon moi moi je suivrai pas je pense que la plupart ne les suivront pas et que bah il y a des obscénités en politique il y en a toujours eu hein c'est c'est pas au fond ça c'est c'est c'est pas le vrai le vrai sujet le vrai sujet il est dans le fait de savoir si la la politique qui se ramené quelle qu'elle soit après les élections en fonction des choix des français pourra répondre aux attentes sans sans alors qu'on avir pourra pas bouger le pourra pas bouger le cadre pour l'instant en tout cas et dans les circonstances actuelles j'espère qu'un jour on va pouvoir y arriver mais cette dissolution n'offre pas à mon sens cette opportunité et la deuxème c'est euh c'est ce qui va se passer après le 8 c'est-à-dire que si euh des combinaisons de de de parlementairire font que ils ressort ils ressort de la de de de l'Assemblée ce qui est la tentation d'un certain nombre de gens euh une une coalition qui ne correspond pas qui est en décalage par rapport à à au résultat de l'élection c'est-à-dire à au fait de savoir qui a gagné qui sorti vainqueur de de de l'élection même si c'est avec une majorité relative pas pas considérable euh et si les Français ont le sentiment que par ces combinaisons parlementaires on leur a volé l'élection enfin en tout cas si une partie de ces Français alors on on va vers vers des moments très difficiles parce que les C ces françaisl ne le ne le leur pardonneront pas et ne reconnaîtront pas la légitimité on va se retrouver dans des situations peut-être pire que cette situation américaine où ouis malonnaîre légitimité des élections je pense que pour moi il y a c'est une faute à éviter il y a deux fautes à éviter un pour pour ce qui est de certain certains partis de de trop taper sur les institutions parce que quand il y a plus les institutions si celle de la 5e République s'effondre il restera plus de cadres pour maintenir cette société qui qui est en train de partir envoyer bon et d'autre part éviter la faute que qui serait à essayer de détourner d'une manière d' autre même si c'est parfaitement légal détourner le sensverement il faudra bien un gouvernement il faudra bien une union il faudra bien une mobilisation je crois que nous avons des on aura Laurence qui nous appelle juste après cette petite pause restez bien avec nous 0826 300300 on est avec hen jusqu'à 14h à tout de suite Sud Radio berkov dans tous ces états MH 14h Andr berkov ici Sud Radio les Français parlent au français je n'aime pas la blanquette de veau je n'aime pas la blanquette de veau Sud Radio berkov dans tous ces états 13h46 sur Sud Radio toujours avec Henry gu on parle de ces élections législatives et puis nous avons Laurence qui nous appelle depuis la Normandie bonjour Laurence bonjour Laurence bonjour bonjour bonjour monsieur berkov bonjour monsieur gu voilà moi je suis une ancienne RPR ah bra j'ai pas voté depuis très longtemps et là je vous dire quand j'ai vu monsieur sooti qui s'était allié là je suis allé voter j'ai voté pour un député lrrn parce que j'ai pas envie que les RPR disparaissent et quand je vois ce qui se passe cette semaine entre LFI les écologistes et la macronie est-ce que vous ne pensez pas que monsieur STI quand même a fait un choix un bon choix et un choix courageux ah il a fait d'urgence B il a fait il a fait un choix moi je je partage pas ce choix sur la méthode mais je je suis je suis plus l hein donc je je regarde ça de l'extérieur je je suis plus parce que parce que ce ce ce ce ce parti hélas n'a plus rien à dire au aux gens et été cartelé entre eux la tendance qu' veut aller chez Macron la tendance qu' veut aller au RN et je pense aussi que quand on est quand on est de vu petit et qu'on s'allie à très gros bah on disparaît on est avalé par le par le très gros voilà mais mais ça c'est mon choix c'est mon choix personnel après je pas donner des bons points ou des mauvais points aux uns aux uns aux uns et aux autres mais sur le fond voilà non mais sur le fond moi je je rêve de de de reconstruire le RPR voilà c'est c'est parce que qu'est-ce qui s'est passé quand on a fait l'UMP la la toute la base populaire de du RPR elle est elle est par cet espace politique a été occupé progressivement par le rassemblement national qui avait d'abord il faut s'en rappeler qui avait d'abord pris la base populaire quand il quand c'était le Front national du Parti communiste bien sûr voilà les premiers à partir les premiers à partir c'était les les les électeurs du Parti communiste bon ensuite il a pris la base populaire une partie des classes moyennes et de plus en plus il a occupé l'espace politique qu'occupé le qu'occupé le RPR euh en 86 sur l'immigration et l'islamisme très clair faut pas réduire juste l'histoire du rien que rien qu'à cette période raelle simplement mais euh leur père avait avait une histoire avait une culture bon ça a commencé à à se à se gâter quand quand on a assistait à ce qu'on a appelé la jupéisation du du RPR quel au quel pasquis sin et Borotra et quelqu autres se sont ça se sont opposés mais ça sans succès hélas pour r c'est fini pourè franchement sous cette forme oui c'est-à-dire que euh sous cette forme que c'est c'est quoi c'est devenu juste enfin c'est devenu au mieux un mouvement libéral conservateur mais qui n'a qui n'a pas d'originalité particulière qui n'est plus ancré parce qu'on a mis on a mis ensemble des gens qui qui au fond n'avaient pas de ciment ni idéologique ni historique bon voilà c'est un fait hein c'est un fait on voit bien à quel point il est écartelé entre ceux qui veulent rester totalement indépendants ceux qui veulent aller dans la MAC ce qui qui une partie étant déjà partie he dans la macronie depuis depuis 2017 il faut ça n'a pas commencé avec avecic et une autre partie ver le rassemblement national moi je je je pense que la politique l'équilibre de la politique françise ne peut pas se passer et d'un mouvement on va dire golobonapartiste qui s'inscrit dans une très vieille tradition dans un imaginaire collectif et un parti socialiste héritier de Bloom de jores et socialistme humaniste ouis voilà qui dis disparu disparu on en est avec le front avec le Front populaire on en est quand même à déboulonner enfin pour pour c'est Mélenchon qui a fait ça grande surprise à déboulonner la statue de Lon Blom quand même c'est c'est en en racontant n'importe quoi sur sur ce personnage qui est un personnage très respectable et très estimable de notre histoire politique enfin pour ce qui me concerne voilà donc moi je vais pas je vais pas donner des bons points et des mauvais points je je dis simplement que chacun votera comme il entend dans ces circonstances là avec les choix qui sont qui nous sont propos après je crois que ça ne va rien résoudre du tout voilà dans les circonstances où nous nous trouvons on a je crois que nous avons mais viv la renaissance du RPR moi je qui nous appelle depuis basta tiens Bastia où on a appelé à faire barrage au rassemblement national aussi gilloni qui appelé bonjour Chantal bonjour Chantal oui bonjour mais moi je vote pas dans la première circonscription je vote dans mon village dans la deè nous il y a plus de RN s désist toute seule donc comme ça c'est réglé voilà débarrasser d'un choix moral lourd de conséquence oui enfin moi je me culpabilise pas je cétait c'était ironique oui je sais bien je sais bien mais bon alors France alors écoutez vous parlez du RPR moi je je demande à tous vos auditeurs d'écouter le discours de Chirac en 79 où il était contre l'Union européenne quand il y avait un vrai programme et ce qui est même par rapport à mastrich d'écouter Philippe sagin en 92 Assemblée nationale qui est quand même un discours mais exceptionnelous d'accord et donc tous ces gens-là tous ces gens-là nous ne les avons plus à droite là les partis qui se présentent ils sont tous européistes donc tous ceux qui peuvent proposer de la droite de la gauche de toute façon avec l'Union européenne n'arriverons à rien et l'état de la France elle est comme son politique quand on voit que elle est F se désiste face à Madame borne 23 493 devant Darmanin que Monsieur Mélenchon se gargarisit surt tous les médias en parlant de violence policière entre guillemets des gilets jaunes de la réforme des retraites ces gens-là ne valent rien alors j'espère que tous les auditeurs voteront pour la France voteront pour en leur ramé conscience parce que alors là on a touché le fond alors je je je diverge avec vous sur un point c'est que nous n'avons pas encore toucher le fond il est optimiste non mais ce que je ve dire c'est que c'est que là c'est une société qui est en train de se de se défaire comme la plupart des sociétés occidentales d'ailleurs et la notre la notôtre en particulier donc on n pas touché le fond on est en train de d'affaiblir les institutions on est en train de de tout le monde est en train d'instrumentaliser euh les radicalisations les oppositions les violences je voilà et vous vous parliez moi je je m'arrête moins là sur les histoires de de de des hisement et même sur les discours des uns et des autres qui n'ont au fond aucune importance en revanche ce que vous disiez sur sur sur l'Europe il y a pas que l'Europe il y la façonis ce qu'on a fait de la mondialisation ce qu'on a fait un pays qui ne maîtrise plus ses frontières est un pays qui n'est plus un pays enfin qui plus une nation voilà c'est la question est de savoir comment fait sans sans vouloir absolument tout casser parce que c'est c'est ça serait absurde mais comment on fait pour retrouver des marges de manœuvre qui nous permettent de choisir à la fois notre modèle de société notre type de de démocratie notre façon de vivre voilà pour ça on a besoin de la politique et on a besoin que la politique retrouve les leviers qui lui permettent per gouverner oui mais c'est pour ça que là la façon dont ça ne peut pas sortir de cette de ce contexte de ou nous permettent pas d'espérer que de des résultats de cette élection et de ce qui va se passer juste après oui il est minuit docteur gu oui oui il c'est pas moi je suis pas le maîre des horloges le maîre des horloges il se trouve à l'Élysée pu voilà justement le maître des horloges nous dit qu'on a plus trop de temps alors on un accueil manuel rapidement de bonjour manuel bonjour manuel bonjour oui alors déjà première chose merci de merci de me laisser passer à l'antenne et je voulais dire à votre interlocuteur je pouvais pas le voir à l'époque où il était avec Sarkozi il n'empêche que aujourd'hui son discours va tout enfin comment dirais il est frappé au coin du bon sens bref pourquoi j'appelle aujourd'hui j'ai alors j'ai voté au présidentiel pour LFI ensuite j'ai voté pour le RN tout sauf Macron j'ai voté au au législative pour le RN car je voulais un un député RN lorsque lorsqu'ils ont ils ont voté toutes les lois macronistes ou européist j'ai même écrit à mon député qui qui sincèrement ils se sont comment dirais-je débiné face à toutes les lois à la excusez-moi du terme et aujourd'hui j'entends que les LF vont vont faire voter pour Macron le RN c'est tous des dé c'est tous des Satan je je vais vous dire j'ai oublié de commencer par ça je suis noir donc vous vous demandez peut-être la pertinence de ce truc là mais pour répondre à votre question de tout à l'heure on n'est pas tous des bons et si aujourd'hui je veux voter pour pour le RN c'est pour les mettre face à leur face à leuronsabilité exactement parce que c'est bien beau de crier à l'Assemblée ouis c'est nul c'est nul mais finalement on ne rien faire au au moment auortable et donc là aujourd'hui sachant qu'ils sont tous européistes j'attends de voir ce il vont faire sachant que ils sont incapables de faire quoi que ce soit en restant dans ce système mercimanuel HRY on est on est malheureusement arrivé de la fin de l'émission mais on reviendra il y a tellement de choses à dire le mot de la fin en fait ce que vous dites quand même c'est là dans les circonst actuelles dans la structure ça va être très difficile de changer profondément quoi que ce soit on va pas on va rien changer profondément quoi que ce soit dans la mesure où dans dans le meilleur des cas il y a une cohabitation et donc on peut pas faire trancher le peuple on peut pas quoi qu'on pense du programme des uns et des autres encore une fois c'est pas c'est voilà il y a vous allez vous avez deux deux deux pôles en en guerre contre le système mais deux pôles pas seulement de parti mais de de de citoyens de citoyens c'est c'est ce vote est un vote antiystème encore une fois au sens le général de Gaul entendé le système dans les sous la 4e République c'est un système de pouvoir voilà qui a plusieurs dimensions et donc j'ai le système va évidemment résister bah c'est voilà donc et donc dans dans dans ce contexte de de ce qui se passe là ne sortira pas euh le le une solution miracle on voit bien d'ailleurs que certains l'ont compris chacun ayant des positions mlanchement parfaitement compris mais le Ren a parfaitement compris mais pas il y a ça sortira pas de là mais là tout ça va quand même avoir des conséquences qui sont des conséquences très graves à mon sens parce qu'elles entraînent l'affaiblissement des institutions le désordre et probablement la violence au bout si on ne fait rien pour pour répondre aux attentes des citoyens alors tout le monde va être au pied de ces de ces responsabilités et notamment tous les dirigeants tous les responsables et on verra si les murailles continueront de tomber pour l'instant elles tombe peut-être peut-être faut-il qu'elle tombe complètement pour reconstruire voilàci merci HRY Guen d'avoir été avec nous justement je le rappelle ce livre à la 7e fois les murailles tombères aux éditions du Rocher merci Andr berkov on se retrouve demain pour la dernière de la saison déjà déjà entre entre mi et 14h donc soyez bien à l'écoute sur su radio tout su V là et à demain Sud Radio Sud Radio parlons vrai parlons vrai Sud Radio parlons vrai