🔴 EMISSION SPECIALE Retrouvez l'allocution de Christine Lagarde

Published: Sep 11, 2024 Duration: 01:27:10 Category: Entertainment

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la garde he pour pour ses commentaires oui c'est ça alors déjà il faut savoir que c'est une réunion où l'on actualise les projections de croissance et d'inflation et c'est ça qui va être regardé notamment parce qu'on on sait que ce qui embête la BCE c'est pas forcément l'inflation globale he qui elle revient bien sur les 2 % on est à 2,2 % pour le mois d'août c'était le dernier chiffre sur un an c'est à peu près euh ce que prévoyait la BCE c'est même complètement ce que prévoyait la BCE mais c'est plutôt cette inflation sous-jacent donc hors alimentation et énergie elle était qualifiée de dans le dernier communiqué de de stubburn obstiné hein cette cette inflation euh et c'est elle est encore à 2,8 % et euh selon les les projections euh du mois de l' dernière hein qui était disponible c'était au mois de juin elle devrait être encore de 2,2 % l'an prochain il faudra voir si ce chiffre il est euh révisé à la baisse ou non ça voudra euh montrer ou pas un certain optimisme de la part de la BCE donc c'est ça qu'on va surveiller et évidemment aussi les prévisions de croissance elle devrait être légèrement revue à la baisse déjà pour cette année c'était seulement 0,9 % on s'attend donc que soit un ou 2 diè de moins et aussi pour l'année prochaine 1,4 et 1,6 % on verra évidemment aussi si c'est révisé à la baisse et puis évidemment Christine Lagarde aussi qui sera interroger bah pendant cette conférence sur les baisses de taux à venir oui d'autant que c'est peut-être ça ça aussi qui est nouveau c'est qu'on attend non seulement une décision mais aussi des signes qui montrent qu'on entre dans un cycle et pas seulement une décision isolé là on est vraiment sur une anticipation de cycle de baisse de taux oui alors c'est ces signes et pas sûr quand même qu'elle les montre tout à fait à Christine Lagarde elle devrait toujours parler de ses expressions habituelles réunion par réunion dépendance aux données data dépendant et on dépend ça dépendra donc des donné qui ressortent du terrain d'ici le mois d'octobre alors on sait quand même qu'elle dira sûr elle ne fermera pas la porte à une une baisse de taux au mois d'octobre elle devrait dire que la décision est ouverte comme elle l'a fait d'ailleurs en juin sur juillet et en juillet sur sur le mois de septembre alors on sait quand même qu'il y a des divergences au sein du Conseil des gouverneurs les faucons tirés par l'Allemagne sont plutôt rétisant à ce qu'on baisse les taux à chaque fois mais ils sont ouverts il faut le savoir à ce qu'on baisse les taux à chaque trimestre ça se passe graduellement une réunion sur deux comme c'était le cas de finalement depuis juin alors qu'on a évidemment de l'autre côté les colombes plutôt les pays du Sud qui eux veulent un soutien plus appuyé à l'économie et donc baisser les taux plus rapidement merci ha on vous retrouve bien entendu tout au long de cette édition spéciale et notamment au moment du du rendu de décision du communiqué hein qui devrait intervenir dans une dizaine de minutes euh on passe par la salle des marchés de saxobanque avec Andrea Tueni pour parler un petit peu de la la réaction des des marchés action pour l'instant Andrea on attend cette décision de la BCE avec beaucoup d'optimisme on a des indices en forte hausse le CAC 40 quasiment en hausse d' 1 % leur tech leaders en en hausse d'un et5i % donc pour l'instant tout semble aller bien oui pour le moment c'est plutôt tranquille les anticipations elles sont assez ancrées he sur les marchés on le sait qu'on va avoir une baisse de taux de 25 points de base et l'enjeu de cette réunion il se joue pas sur cette baisse de taux de 25 points de base il se joue sur l'avenir même si on sait que la Banque centrale européenne est pas vraiment adepte de la forward guidance et qu'on risque d'avoir toujours un discours très orienté sur la data donc les données macroéconomiques à venir qui vont euh qui vont dicter on va dire les décisions de politique monétaire de la Banque centrale européenne on a un marché qui reste extrêmement optimiste on on a toujours on price les marchés obligataires pr price à 65 points de base de baisse encore d'ici la fin de l'année donc il n'y aura pas qu'une seule hausse de taux après celle de septembre d'après le marché obligataire nous on estime que c'est un peu trop optimiste on price plutôt une seule baisse de taux suite à la réunion du mois de septembre donc plutôt une deuxième baisse de taux au mois de décembre et c'est ça l'enjeu de cette réunion de voir s'il va devoir y avoir un réajustement notamment sur le marché obligataire du côté des marchés action bon bah il y a ce qui s'est passé hier aux États-Unis qui crée encore aujourd'hui un gros mouvement sur les marchés européens c'est pas tellement la la réunion de la Banque centrale européenne qui génère cet optimisme mais c'est plus le rebond assez spectaculaire qu'on a observé hier sur les marchés américains et notamment sur le Nasdaq avec les valeurs de la tech mais l'enjeu aujourd'hui pour les marchés action c'est peut-être davantage les projections en terme de croiss cence qui vont être mis à jour c'est V que si on a des projections qui sont mises à jour de manière assez brutale à la baisse là ça peut avoir peut-être un petit impact sur le marché action mais sinon il y a de fortes chances que le marché action continue ça marche assez tranquille c'est plutôt du côté du marché obligataire et des devises qu'on peut s'attendre à un mouvement si justement on réajuste un petit peu les anticipations qui sont aujourd'hui qui peuvent être considérés aujourd'hui comme un petit peu optimistes en sachant qu'on a toujours une inflation corp qui est résistante en Europe et notamment une inflation dans les services qui elle aussi montre toujours des pressions qui sont relativement importante donc du coup à suivre mais en tout cas sur le résultat qu'on aura dans dans quelques minutes ce sera a priori donc une baisse de taux de 25 points de base et l'enjeu de la Réunion c'est plus dans la conférence de presse de Christine Lagarde et les questions-réponses qui lui seront posées autour de l'avenir justement de cette politique monétaire est-ce qu'on peut attendre en terme de baisse de taux donc des marchés action bien orientés et puis du côté des taux justement alors des taux longs sur le marché obligataire sur les 10 ans on reste stable depuis ce matin à 2,83 sur la dette française 10 an 212 sur sur la dette allemande et puis tout cela pourrait aussi avoir un impact sur l'eurod doollar qui pointe toujours à ind 19 on est sur les plus bas du mois d'août John Plassard est avec nous spécialiste en investissement chez mIRABO bonjour John alors évidemment on va regarder la BCE prochaine étape next toop c'est la Fed et du coup tout cela est imbriqué et tout cela s'enchaîne parfaitement cette rentrée boursière quel impact selon vous ce qui va se passer cet après après-midi bon de toute évidence une baisse de taux de de 0,25 % quel impact ça peut avoir sur sur la conduite de la politique monétaire de la Fed bah écoutez d'abord c'est assez rare pour le noter mais le différentiel de taux sera de 50 points de base pendant un peu moins d'une semaine puisque la la Réserve fédérale américaine va se réunir jeudi prochain mercredi prochain pardon et sans surprise baisser ces taux de 25 points de base mais il faut souligner ici que c'est plus ou moins normal parce que on on en parle trop peu mais on oublie de dire que le seul mandat de la Banque centrale européenne c'est la stabilité des prix alors que de l'autre côté de l'Atlantique et bien c'est la stabilité des prix et le plein emploi et lorsqu'on regarde les chiffres en tant que tels on voit que l'inflation a baissé plus rapidement en Europe qu'aux États-Unis et que l'emploi aux États-Unis a mis du temps avant de se dégrader et puis on peut ajouter une chose et bien c'est bien évidemment la croissance économique on a un problème aux États-Unis c'est que cette croissance économique est bien trop vigoureuse je vous rappelle quand même Antoine que le au deuxème trimestre la croissance américaine était de 3 %, elle est passée de 1,4 au premier trimestre à 3 % et donc on est pas dans une situation réelle aujourd'hui où on veut relancer l'économie américaine donc évidemment la fête va baisser ces eau la semaine prochaine un tout petit peu plus de pression sur la Fed mais c'est pas pour ça c'est pas parce que le message sera ou pourrait être deviche aujourd'hui de la part de Christine Lagarde que la semaine prochaine la fête baissera ses taux de 50 points de base oui ça reste ça reste un petit peu le ça pourrait être un signe noir pour les marchés quand une baisse soudaine de 50 points de base enfin peut-être de nature à à déstabiliser un peu tout le monde plutôt que d'apaiser les dynamiques de politique monétaire Alexandre baradz chef analyste Chig et Bastien économiste chez CPR am sont avec nous en plateau en quelques minutes là la la décision de la BCE quel est votre regard Alexandre baradz est-ce que c'est le point marquant de cette rentrée ou est-ce qu'il va falloir en fait considérer ça comme un cycle comme une sorte de de verrou qui va débloquer un petit peu les choses sur les marchés ces prochaines semaines les marchés sont quand même plutôt assez stable malgré tout he quand on regarde des indices le CAC a une posture un peu différente par rapport à des problématiques plus franco-françaises qu'on a eu au au deème trimestre et et les questions de dissolution sur un indice comme le Dax par exemple il a il il y a quelques temps encore il marquait des records historiques il y a pas si longtemps que ça donc les indice européens même le MIB italien reste assez PROE de ses plus haut également en tout cas du dernier rally j'entends donc c'est je dirais qu' y a une situation de marché qui est relativement stable par rapport à ça on a quand même l'impression que la la Banque centrale européenne c'est ce qui est ressorti après la première baisse d'Utau c'est qu'elle a vraiment privilégié l'aspect croissance à l'aspect inflation ça é très bien dit c'est qu'effectivement l'inflation globale en Z euro c'est qui inclut tout l'énergie l'alimentation c'est 2,2 % donc on est très proche de l'objectif de 2 % mais la sous-jacente qui exclu ces éléments les plus volatiles elle est toujours à 28 28 on rappelle c'est quand même des niveaux qui ne sont qu'on peut pas qualifier de confortablebl malgré tout pour l'inflation et hier on a eu un écho de ça du côté des États-Unis on s'y attendait parce c'était le consensus mais l'inflation sous-jacente américaine la CPI donc une des mesures d'inflation aux États-Unis c'est 3,2 % donc on voit bien quandême ce thème de l'inflation sous-jacente n'est pas évacuée de part de l'Atlantique ce qui peut effectivement ce que dis carsul continuer à entenir un discours de réunion par Réunion on verra donc on on lance pas un cycle on dit pas qu'on est dans un cycle même si très probablement nous y sommes après il y a la question aussi du des différents taux parce qu'aujourd'hui contrairement à la fois précédente là nous aurons très probablement des taux qui baisseront à des vitesses différent par exemple le taux de dépôt qui est donc le taux de référence au niveau européen effectivement il sera ajusté de 25 points de base comme à la réunion précédente seulement 25 points de base en revanche le taux de refinancement c'est le taux auquel les banques de la zone euro se financent auprès de la BAN européenne ce tau est attendu en baisse de 60 points de base après déjà 25 points de base précédemment et donc il y a quand même un message qui est envoyé là je pense he c'est que si on abaisse plus rapidement le T de refinancement c'est qu'on on là encore une fois c'est la dynamique un peu de de dynamique de croissance en zone euros qu'on veut relancer par le crédit notamment si les banques peut emprentter moins cher au guichet de la BCE elles donc fourniront du coup du crédit aussi moins cher aux acteurs économiques ménages et entreprises de la zone euro et on voit bien que c'est une composante je pense que la BCE va un petit peu stimuler sans relancer l'inflation non plus mais on voit bien que les les composantes de de croissance du crédit aux entreprises au ménag on est à peine à des 02 03 quelque chose un peu 05 06 pour la partie entreprise mais sachant que près près durcissement monétaire la croissance des prix au ménages en euro c'était en 20212 on éta à plus de 4 % de croissance c'est pas entreprise des niveaux supérieurs encore et on SME contracté la avec les opérations de durcissement monétaire de la de la BCE il y a quelques mois M en 2023 on était un peu contracté sur le crédit de entreprises et la masse monétaire globale en zone euro c'est également contracté à des niveaux qu'on nait pas vu même pendant la crise des subprime donc ce qui montre bien que la BC verrouiller les choses dans ce dissement monétaire et que maintenant en abaissant ce taux de refinancement de manière assez sensible c'est on sent bien qu'une dynamique de crédit qui va être unu euros et donc on voit bien qu'on veut toujours privilégier plutôt la croissance et que l'inflation sous-jacente sert toujours à de8 pour l'instant c'est pas encore trop un problème mais ça pourrait en revanche guider le rythme des prochaines réunions pas forcément aujourd'hui mais peut-être un message pour la fin d'année sur l'inflation sous-jacente Bastien drud oui on sent ce sorte de déverrouillage très progressif mais qui va avoir pour effet justement de changer les dynamiques monétaires dans chaque dans chaque branche du marché du refinancement finalement il y a un risque d'exécution de ce de ce de ce dédurcissement si je puis m'exprimer de d'exécution non je pense pas ce qui est ce qui est intéressant c'est que c'est on a plutôt une dynamique qui est mondiale on a la BCE qui va baisser ces eau pour la deuxième fois il y a la fête qui va baisser C eau la semaine prochaine la Banque Nationale de Suisse qui a déjà baissé ces taux deux fois la Banque d'Angleterre qui a baissé ces taux une fois et là on voit qu'il y a une sorte de Corp recoordination consensus mondial voilà exactement qui fait que finalement il y aurait pu y avoir un risque au niveau de l'exécution s'il y avait eu des des mouvements de change qui aurait été un petit peu abrupt si avec un euro doollar par exemple qui augmente ou qui baisse de de 5 % ou de 10 % en revanche là si on a une coordination plus ou moins des des des politiques monétaires enfin des assouplissements de politiques monétaires ben on Nura pas justement de mouvements trop pas brusque en ce qui concerne le marché deséchanges à l'exception près évidemment de la Banque du Japon j'allais vous le dire il quand même de TR hypoèques là c'est le seul pays développé qui lui est dans un cycle de durcissement monétaire alors que tous les autres sont dans un cycle d'assouplissement on a vu que début août ça avait justement les mouvements du côté du Japon avent provoqué des débouclements de position de de carry trade qui avait mis un petit peu le chantier sur les marchés est-ce que vous pensez pas que justement ça peut être la fausse note qui peut faire on va dire pas dérailler mais ne pas avoir les effets escomptés quand on mène les dynamiques de politique monétaire de l'AB et de la Fed le y seul non je pense pas donc a eu un épisode de marché qui a été très mouvementé lors du du mois d'août mais c'était parce que les marchés financiers étaient avac des positions vendeuses extrêmement fortes sur sur le yen on avait jamais vu des positions aussi vendeuses sur le yen et ça ça s'est complètement appuré donc maintenant si la la Banque du Japon B continuait dans son cèle de hausse de taux il y aurait pas il y aurait pas de mouvement de change aussi important que ce qu'on a pu voir en tout cas aussi abrupte que ce qu'on a pu voir lors du du mois d'août allez direction Francfort ça y est on vient d'avoir le communiqué de la BCE et on a évidemment à peu près tout sous les yeux hade qu'est-ce que vous pouvez nous dire ha carul vous êtes en direct avec nous de la BCE donc effectivement sans trop de surprise on baisse d'un quart de points les trois taux directeurs principaux du côté de la BCE ouais de baisse oui le deème assouplissement monétaire de la BCE depuis celui du mois de juin ça y est - 25 donc euh point de base basé sur le le Conseil le Conseil des gouverneurs a donc estimé que les prévisions d'inflation la dynamique aussi de l'inflation sousjacante et la force de la transmission de la politique monétaire était nous il était approprié de prendre un pas supplémentaire dans la modération de du degré de la politique monétaire restrictive donc on parle bien toujours de politique monétaire restrictive donc on a une baisse de 25 points de base des taux ce qui nous donne un taux de dépôt à 3 5 % qui va devenir le taux principal de la BCE 4 % pour le taux ri il va baisser techniquement la semaine prochaine comme vous l'a dit Alexandre tout à l'heure mais ce sera uniquement technique pour favoriser la le dynamisme des marchés monétaires et le taux de facilité marginale qui va être à 4,25 % donc après cette baisse de taux confirmé pour la BCE merci ha on se retrouve dans dans quelques minutes Alexandre baradz très enfin ça ça parle banquier central hein dans les communiqués toujours mais une modération de la politique restrictive on parle toujours de d'environnement restrictif en matière de en matière de crédit et ça faut pas se tromper là-dessus oui ça ça reste restrictif parce que c'est je pense enc une fois c'est toujours cette question du mandat encore une fois il faut faut bien regardarder le côté un peu symétrique c'est il faut se rappeler la période par exemple 2015 2016 2017 avant l'épisode covid la Banque centrale européenne on peut le dire en terme direct galérer à ramener l'inflation à 2 % c'était un un vrai problème et donc il y avit ce Quing qui avait été lancé en 2015 qui av des taux de dépôts qui av été mis négatif faut pas se pas oublier queon on est passé dans autre chose post covid mais avant covid les taux de dépôts de la Banque centrale européenne pendant des années avait été négatif c'est que les banques étaient punies quand gros modo quand ell déposaient la liquidité au guichet de la banque centrale européenne justement pour les pousser à à faire circuler exactement donc de la même manière que la banque centrale avait eu beaucoup de mal à ramener l'inflation à 2 % et du coup le covid post covid avait explosé les les les les les objectifs désormais il va falloir quand même ramener cette inflation sous-jacente aussi à de % alors l'idée effectivement c'est pas d' trop brutalement et de sacrifier la croissance européenne parce que ce serait idiot de le faire d'aller trop rapidement faut pas oublier que le le covid ça été le quoi qu'il en coûte les États sont fortement dtés pour faire tout ça la BCE a beaucoup contribué à tout ça en en achetant des obligations à tour de bras donc c'est un peu comme pour la Fed il faut réussir le soft landing ou en tout cas il faut réussir cette transition entre beaucoup d'inflation et l'inflation retour retour au niveau normal mais surtout en prenant garde de pas faire rentrer les zones économiques États-Unis et zone euro en récession parce que ça obligerait les états à remettre la main au au portefeille alors qu'on voit bien que les débats qu'on a aujourd'hui et qu'on a vu plein po pas dissolution de l'Assemblée nationale c'est les débats sur le budget 5 % de déficit on peut pas imaginer qu'il y a une récession dans les dans dans l'année qui arrive et qu'on a un déficite toujours à 5 % c'estd que on va refaire du 6 7 % de déficit ce sera inconcevable donc la BCE doit faire le rôle premier je pense même s'il n'est pas dit comme tel c'est bien de faire attention à la croissance en zone euro pour ne pas mettre en difficulté les États et puis l'inflation bah c'est quandême un mandat qu' va falloir respecter on a un mandat si on veut plus ce mandat il faut le changer mais il faut le dire mais pour l'instant le mandat c'est toujours de alors l'impact sur les marchés obligataires sur leschange vraiment minime on a une très légère détente du 10 ans allemand à 2 11 on est toujours à 2,82 sur la dette française puis les taux les taux 2 ans hein qui sont traditionnellement les plus réactifs au dynamique de politique monétaire on est à 2,39 sur le 2 an français 217 sur le 10 an allemand la réaction sur l'euro-dollar elle aussi est vraiment minime pour le moment on descend à 1116 légère descente de l' dollar mais on reste a priori sur les niveaux de la mi-août euh justement tiens Bastien drud ce ce ce niveau de l'eurodollar est-ce que vous pensez que justement il va être dépendant de ce de ces micro décalages entre la Fed et la BCE c'est-à-dire que globalement là on reste sur des points de stabilité mais que le dollar va finalement comparativement reprendre un petit peu d'attrait en fonction des étapes que la Fed emprunte pour sa politique monétaire c'est exactement ce qu'on a vu de toute façon sur le mois d'août et même plus généralement sur toute la phase de de de recessinement monétaire depuis 2022 la parité euro-dollar elle est extrêmement liée au différentiel de taux 2 ans entre la Fed et la enfin entre l'Europe et les États-Unis et dès qu'on a un petit changement d'anticipation sur la fête ou sur la BCE ben l'euro-dollar réagit très fortement ce qui s'est passé cet été c'est qu'il y a eu les les anticipations sur la BC n'ont pas beaucoup changé en revanche les anticipations de baisse deutau de laaffed on vraiment beaucoup baissé on a anticipé beaucoup plus de baisse de taux de la Fed pu ça a été très volatile au cours du temps ça continue à l'être d'ailleurs oui et du coup le fait que on anticipe beaucoup plus de baisse de taux mais c'est ça qui avait fait remonter la parodllar donc le dollar s'était déprécié là depuis quelques jours on va direut-être depuis une semaine on a un mouvement inverse on avait été presque cherché 112 on est en train de revenir sur sur 110 parce que justement on commence à avir un peu un peu plus de reconvergence finalement des anticipations de de la BCU et de la Fed mais au-delà de ce qui va se passer aujourd'hui la semaine prochaine donc pour cette semaine donc là on a une baisse de taux de 25 points de base puis la fait ce qui est anticipé c'est une baisse de taux de 25 points de base aussi ça sera de voir comment la BCE réagit finalement à ce que va faire la fête si la fête se lance comme ce qui est en partiellement anticipé sur la suite sur des baisses de taux de 50 points de base est-ce que la BCE sera prête à accepter une parité Euro Dollar qui augmente peut-être un petit peu plus donc ça ça ça ça sera partie des des grandes questions finalement de d'ici d'ici la fin de l'année peut-être un argument de plus aussi pour se dire que c'est pas le moment de déstabiliser le marché alors que tout justement suit le suit le scénario pour le moment Alexandre baradz on oui vous vouliez réagir oui par rapport à l'euro il y a aussi quelque chose qu'il faut regarder mais qui est très lointain pour l'instant mais qui peut quand même changer dans les mois à venir et qui peut influencer favorablement l'euro aussi mais sur l'aspect plus macro c'est l'aspect un peu Asie un peu Chine c'estàd que l'Allemagne est aussi largement difficulté par rapport à tout ce qu'elle a subi comme choc énergie au niveau de de post Ukraine la concurrence chinoise et cetera mais on voit on voit que ça ça ça fourmie en Chine là de de de d'information sur le marché de l'immobilier sur des abaissements globaux de taux de crédit même pour les Chinois qui ont déjà des crédits immobiliers en cours donc ça veut dire quoi c'est qu'on sent que la Chine est prête pour respecter C objectif de croissance peut-être aller stimuler un peu la demande intérieure en en allégeant le fardeau des charges financières pour les Chinois sur leur crédit immobilier ce qui soutiendrait le marché mobilier et de l'autre côté rendrait du pouvoir d'achat au consommateurs chinois et du coup si ça stimuler les importations qui on bénéficierit la France l'Allemagne et cetera par leur exportation donc ça à un moment donné si la Chine boug positive qu'on avait un signal sur les marchés asiatiques et bien ça aussi par aspect d'adhésion en fait plutôt à l'euro plutôt que de de que l'aspect dollar comme driver ça pourrait être aussi on achète de l'euro parce que finalement B on se dit que l'Allemagne AA peut-être un peu mieux aussi dans les 6 12 mois qui arrivent si la Chine redémarre un peu donc il y a l'aspect aussi macro global à prendre en compte but ça peut être un Game changer on peut assister au début d'un d'un game changer à ce niveau-là sur l'intérêt l'intérêt de l'euro c'est-à-dire le le le fait qu'on qu'on a un euro qui qui puisse progresser fortement oui voilà euh moi je j'ai j'ai un peu de mal à y croire euh B parce que justement cette économie allemande elle est vraiment très en difficulté quoi donc je pense ça reste le le principal problème pour le moment oui le le gros problème de l'économie européenne actuellement c'est vraiment l'économie allemande je regardais tout à l'heure le la croissance de l'Allemagne sur les 5 dernières années c'est zéro donc c'est c'est le pire pays de du G20 avec l'Argentine he sur ces 5 dernières années si on prend par exemple juste la période avant le covid et on a quand on regarde les chiffres allemands pas du tout de redémarrage de l'économie allemande donc à un moment donné il va falloir peut-être bah aider un peu cette entre indirement cette économie allemande avec un peu de de desserrement monaétaire parce que c'est ça fait partie des choses qui pourra relancer cette économie allemande actuellement c'est vraiment l'économie malade de l'Europe quoi c'est ça qui est paradoxal d'ailleurs c'est pas souvent c'est pas souvent qu'on parle d'Allemagne comme l'homme malade de l'Europe quoi la zone euro c'était ça et puis après il y avait la crise de la zone euro où c'était au contraire les pays du sud de l'Europe o l'Allemagne était le le grand champion et puis ça s réinversé ce qui est paradoxal c'estement l'Allemagne qui a par la VO de ses fauons encore entendu à Jackson hall par exemple qui plaide pour une politiqueement qui est pas trop souple pourtant s' y a bien pay en ce moment qu' pour en avoir besoin c'est par effet de change plus fait pour s exportation ou autrre c'est bien l'Allemagne justement donc il a espèce de paradoxe un peu de d'histoire qui la pousse à rester faucon alors qu'en ce moment c'est bien elle qui a besoin peut-être le moment de négocier des trucs hein sur lesquels ils étaient extrêmement fermes je pense aux eurobands et ca h euh mais n'allons pas trop vite on va retourner un petit peu à Francfort parce que H car sulec notre envoyé spécial pour BFM Business à les chiffres de projection on a bien vu dans le commentaire et la BCE était très explicite dessus que ce sont les prévisions vraiment qui ont qui ont motivé cette décision qu'est-ce que ça donne concrètement dans les chiffres et bien c'est vrai que les prévisions réserve plutôt de de bonnes surprises et d'ailleurs c'est écrit hein dans le communiqué les don d'inflation sont ressorties comme prévu donc celle notamment des mois précédents et les projectionction donc d'inflation sont confirmé par rapport au mois de juin donc pour cette année on attend toujours 2,5 % d'inflation sur un an alors vous allez me dire c'est plus que ce qu'on a en ce moment ce qu'on a eu au mois d'août notamment mais la BCE explique hein que l'inflation devrait repartir à la hausse dans la 2è partie de l'année en partie à cause des fortes baisses des prix de l'énergie donc c'est des effets de base défavorable et puis l'inflation devrait ensuite se rapprocher de l'objectif sur le la fin du second semestre pour l'année prochaine on est toujours à 2,2 % d'inflation de prévision et 1,9 % en 2025 la core inflation donc l'inflation sous-jacente elle elle a légèrement augmenté pour pour cette année pour l'année prochaine on est passé de 2,8 à 2,9 % et là c'est vrai qu'on est à 2,8 % en ce moment et en revanche pour c'était attendu une légère révision à la baisse de la prévision de croissance 0,1 % pour cette année et l'année prochaine on serait plus qu'à 0,8 % cette année donc pas de grossse surprise du côté des prévisions économiques de la BCE ce qui serait quand même bon signe oui ça c'est plutôt une bonne nouvelle qui est pas de qui a pas de mauvaise surprise merci beaucoup ha Bastien drud on parlait de l'Allemagne aussi bon qui pose problème et qui est sans doute à l'origine de cette révision à la baisse des des prévisions de croissance en zone euro j'allais dire il y a l'Allemagne ensuite il y a nous l'instabilité politique en France la faiblesse de notre croissance et deux trois autres détails qui font que on est en droit de de s'inquiéter là c'est ça deviendra peut-être aussi un sujet de préoccupation pour la BCE à l'avenir la la croissance ou la la la croissance le déficitou oui oui tout à fait de toute façon là ce qui est intéressant dans ce que vient de dire e sur les projection de la BCE c'est que certes il baissent les prévisions de croissance mais c'est pas que pour cette année ou la les prévisions de croissance pour 2024 2025 et 2026 et le faire sur les TR années donc n n + 1 N + 2 ça ils le font quasiment jamais donc il y a vraiment on peut imaginer qu'au sein du Conseil des gouverneurs il a quand même de bien plus de pessimisme sur bah les le le cycle conjoncturel euh et effectivement quand on regarde les indicateurs avancés comme les PMI par exemple les enquêtes au près des directeurs d'achat on voit qu'il y a eu finalement il il y avait eu plutôt un premier semestre qui se passait bien il y avait une embellie un petit peu les pied maill remonté donc on pouvit s'imaginer d'avoir une petite accélération de la croissance et finalement c'est retombé sur les mois de juin juillet août là on continue à avoir d'avoir des des enquêtes qui indiquent quelque chose de très mitigé donc c'est pas on va pas vers une récession massive en zone euro bah d'autant plus que le marché du travail tient pour l'instant extrêmement bien euh néanmoins ce ce ce manque de croissance finalement va vraiment poser de plus en plus problème et va de plus en plus aussi inquiété de la Banque centrale européenne ça c'est c'est de plus en plus clair alors que le focus sur les deux ou trois dernières années c'est uniquement l'inflation et là on passe un peu comme pour la Fed bah d'une focalisation qui sera un peu plus sur le cycle sur la croissance sur le marché du travail alors que auparavant c'était vraiment que l'inflation on continue ce débat dans quelques instants on fait une petite pause on retournera évidemment à Francfort un petit peu plus tard pour résumer un petit peu tout ce qui a été décidé donc baisse des taux directeurs de la BCE comme prévu de 25 base légère abaissement des prévisions de croissance aussi pour les années à venir à tout de suite pour cette édition spéciale PC édition spéciale sur BFM [Musique] Business BFM Business c'est toute l'information économique et financière gratuitement à la télévision sur toutes les boxes internet chez SFR sur le canal 31 Cheze sur canal [Musique] 228 chez BCK Telecom sur le canal 242 chez Free sur le canal 339 et chez Canal en [Musique] 171 retrouvez toute l'actualité économique au bureau sur bfmbusiness.com ou en mobilité avec l'application BFM [Musique] Business BFM Business première chaîne Cho de [Applaudissements] France BFM Business édition spéciale retour dans cette édition spéciale BCE la BCE qui baisse donc son taux directeur d'un/art de point qui abaisse légèrement ses prévisions de croissance pour les années à venir et des marchés B des marchés qui comme rarement nonont euh absolument pas réagi à tout ce qui a été annoncé he le CAC40 reste sur une hausse de 0,9 % les taux d'intérêt sur le marché obligataire reste globalement à leur niveau de de ce matin et puis l'euro-dollar l'euro dollar reste sur ces plus bas de la mi-août he mais pas de pas de pression baissière enfin si une très très légère à 11 13 on on est avec Andrea teny dans la salle des marchés de saxoban euh je disais rarement les marchés auront autant rien fait après un rendu de décision de la BCE quand même c'est vrai que c'est le calme plein il s'est strictement rien passé suite à l'annonce on a eu un petit mouvement sur l'euro il y a un petit mouvement aussi sur les taux notamment le booun qui qui qui est repassé audessus des 135 vers 13520 mais vraiment pas grand-chose comme comme mouvement sur sur le marché c'est vrai que c'était globalement une décision très attendue et qu' a eu aucune surprise hein on a bien eu cette baisse de 25 points de base on a eu un ajustement de l'inflation corp à la hausse on a eu des révisions à la baisse de la croissance donc pour le moment pas de grosse surprise sur cette annonce de la Banque centrale européenne et encore une fois l'enjeu ça va être sur la suite on a l'habitude de ne pas avoir de Forward guidence de la part de la Banque centrale européenne mais tous les signaux qui permettront de confirmer euh ou pas hein d'ailleurs les les les anticipations des marchés hein pour le moment le marché obligataire il price encore deux baisses de taux donc baisse de taux à chaque réunion euh jusqu'à première moitié de 2025 donc est-ce qu'on va revoir un petit peu ces prévisions à la baisse est-ce qu'on va estimer que ces prévisions sont un petit peu trop optimistes parce qu'on aura des signaux de Christine Lagarde dans le jeu de questions-réponsse qui va commencer dans quelques minutes c'est un petit peu ça l'enjeu et c'est ce qui peut être un moteur pour faire bouger les marchés pour le moment on n' pas ces mouvementsl que ça soit sur les taux sur les devises ou sur les indices ça reste très très calme euh sur les sur les indices on a évidemment du mouvement hein depuis ce matin mais il est plutôt lié à la la séance qu'on a eu hier aux États-Unis et le rebond assez spectaculaire euh des indices et notamment du Nasdaq avec les valeurs de la tech mais voilà sur les devis c'est typiquement assez symptomatique on voit qu'il y a pas du tout de mouvement pas de réaction parce qu'encore une fois c'est une réunion qui a été largement anticipée et on n pas de surprise pour le moment mais les surprises peuvent venir un peu plus tard avec la conférence de presse et il faudra suivre voilà encore une fois notamment ces projection c'est cet engagement de la Banque centrale européenne sur un cycle de baisse de taux à venir forte chance qu'on a qu'on ait pas grand-chose mais en tout cas le le moindre signal ou le moindre phrase de Christine lagard peut amener à revoir un petit peu ses anticipations et provoquer un mouvement de marché donc à suivre du coup cette conférence de presse pour pour en savoir plus Andrea euh effectivement ce seront les les points importants à suivre pendant la conférence de presse euh Bastien drud de CPR am nous disait à l'instant que les les prévisions euh à long terme euh ben pour la première fois courent quand même sur plusieurs années est-ce que vous pensez pas que ça c'est de nature à attirer encore plus la vigilance des marchés sur euh vraiment le les projections à la décimale prê quoi finalement si comp complètement et puis on a une baisse des prévisions de croissance sur 2024 2025 et 2026 donc il y a quand même une baisse qui est généralisée de ces prévisions de croissance nous alors c'est un mouvement qu'on avait un petit peu anticipé he ce cette révision à la baisse des prévisions de croissance le marché aussi un price c'est quand même un mouvement plutôt des révision de des prévisions de croissance à la baisse pour le moment ça a pas généré de réaction donc ça montre quand même qu'on avait des attentes qui étaient qui étaient assez bien placé assz bien positionné sur sur ses prévisions de croissance mais en tout cas c'est sûr que ça appelle d'autant plus à la vigilance qu'on a une économie du coup en Europe qui reste extrêmement fragile et que les prévisions qu'on a aujourd'hui sur les marchés qui sont assez agressives en terme de cycle de baisse des taux de la part de la Banque centrale européenne moi elle me paraisse encore aujourd'hui un peu trop optimiste et on devrait avoir une révision à un moment donné pour le moment c'est pas le cas peut-être que ça interviendra après dans une phase de digestion on va dire de ces annonces de la Banque centrale européenne et de la conférence de presse de Christine Lagarde mais c'est vrai que au regard des prévisions de croissance au regard de cette inflation qui se maintient notamment la partie corps et la partie inflation sur le secteur des ser il y a pas de raison d'être aussi optimiste sur le cycle de baisse des taux de la Banque centrale européenne très bien merci beaucoup andréinii merci d'avoir été avec nous s trader chez saxoban pour scruter la la réaction des marchés le CAC 40 qui qui baisse un petit peu de d'intensité hein sur la Haus on est en hausse de 0,74 % toujours à 7451 points l'euro-dollar s'est stabilisé à ind21 et puis les principaux taux d'intérêt sur le marché obligataire ont assez peu bougé 2,82 pour la dette française 10 ans le boun allemand 10 ans c'est vrai un petit peu corrigé à 211 et puis sur les taux 2 ans 239 pour la dette française 2 ans et 218 pour la dette allemande retour à Francfort avec Audrey kersulek qui est toujours avec nous peut-être pour refaire un petit point sur la décision en elle-même sur la révision des projection de croissance rien de nature a déstabilisé le marché mais au contraire suit CIT quand même de l'optimisme face au aux décisions à venir dans les prochains mois oui c'est vrai c'est tout comme on avait on espérait he les 25 points de base de baisse de taux donc elles sont confirmées on n pas forcément d'éléments sur la suite dans le communiqué ça ce sera tout l'enjeu de la de la conférence à venir mais dans les projections qui sont données par la BCE dans son communiqué on n'a pas de mauvaise nouvelle en soi pour l'inflation c'est tout comme on avait prévu l'inflation corore elle est légèrement supérieure cette année et l'année prochaine mais c'est 0,1 % et ça a visiblement été pris en compte en revanche pour la croissance c'est une révision quand même à la baisse sur les trois prochaines années enfin 2024 compris et c'est peut-être ça qui pourrait euh donner un peu matière à alors pendant la conférence on va évidemment poser des questions sur euh qu'est-ce qui va devenir pendant les réunions pour les réunion de octobre et décembre elle devrait pas dire Christine lagard devrait pas fermer la porte à une prochaine baisse de taux en octobre mais évidemment elle va être titillée he pour savoir quelle quelle formule exactement elle va adopter pour une possible baisse au mois d'octobre estce qu'elle va dire que tout est ouvert est-ce qu'elle va dire encore que elle on n connaîtra pas assez en octobre mais on en connaîtra beaucoup plus en décembre ça va être vraiment ces mots-là qu' seront qui seront surveillés et puis sur le ritthme on sait d'abord qu'il y a aussi des divergences he au sein du Conseil des gouverneurs c'est frrait les Faucou et qui sont plutôt conservateurs sur les baisses de taux alors même que les faucons ce sont généralement les Allemands les banquiers centraux allemands il sont d'ailleurs plusieurs au sein du Conseil des gouverneurs il y a évidemment le gouverneur de la Banque centrale de l'Allemagne Joakim Nagel mais il y a aussi Isabel Schnabel qui est présente au bord ils ont donc un point de vue assez dominant encore pour le moment et c'est peut-être eux qui freineront la baisse de taux en octobre alors que c'est eux qui ont quand même l'économie la plus problématique en ce moment merci ha merci pour ces pour ces précisions peut-être un petit mot de John ça spécialiste en investissement chez mIRABO on l'a vu avec ses avec ses projections détaillées pluriannuell de la BCE qui constitue peut-être quand même la nouveauté du moment lors de cette décision de de la Banque centrale européenne est-ce que vous ne pensez pas que ça entérine un petit peu une optique un petit peu plus proactive en terme de croissance de la BCE un petit peu comme ce que fait la Fed finalement oui d'une certaine man elle est en train la Banque centrale européenne est en train de de s'aligner sur les projections de la fête non pas sur le dynamisme ou sur les chiffres mais ce que je dirais c'est que on a avant la réunion de la Réserve fédérale américaine on va avoir un mot qui va ressortir ces prochaines heures et ses prochains jours c'est le phénomène de la stacflation pourquoi parce que les projections qui nous sont données notamment sur l'inflation corp nous donne des projections détaillées à la marge un peu plus élevée que prévu et d'un autre côté côté vous avez la croissance qui se détériore c'est une surprise pour personne bien évidemment mais on est dans une situation où effectivement on peut craindre que si la Banque centrale européenne ne baisse pas les taux plus rapidement c'est-à-dire à chaque réunion comme l'a dit ce matin Goldman sax et bien potentiellement on pourrait être en retard sur le cycle économique et ça c'est la grande crainte notamment la crainte au niveau des États-Unis je vous rappelle quand même que c'est la Banque centrale européenne qui a ouvert la voie en baissant des déjà une fois les taux et c'est pour ça qu'aujourd'hui les marchés ne bougent pas ils attendent la Réserve fédérale américaine qui elle pour la première fois va baisser les taux la semaine prochaine savoir si c'est un mouvement continu qui va se faire si c'est un mouvement qui va se faire lors de chaque réunion et combien de temps il va le durer alors évidemment on aura pas toutes ces réponses mais on aura une tendance qui va se dessiner et on espère que Christine lagard ne va pas utiliser les mêmes mots qu'elle utilise à chaque fois en disant que elle est dépend des statistiques économiques parce que à travers les les projections qu'on a eu aujourd'hui sur ces trois prochaines années on esterait aussi que dans son discours on ait aussi une projection sur l'évolution des taux merci John Plard on est en direct aussi avec Hervé amourda économiste chez ProBTP finance membre du comité stratégique de BSI économiste mais merci d'être avec nous bonjour bonjour je vis réagir à ce que disait John Plard sur les mots c'est il est toujours question de mot he chez les banquers centraux sur cette data dependency cette dépendance au chiffres pour motiver les décisions je vous voyis sourcer ouais ça paraît quand même difficile pour Christine Lagarde de sortir de ce canva précis quand même surtout dans ce moment particulier c'est un moment où ses confrères de la Fed sont très pressés par les marchés il a un pricing très agressif contre eux alors que pour la Banque centrale européenne et bien on est plutôt en ligne c'est que le pricing des économistes le pricing de marché et les annonces globalement du consensus de la Banque centrale européenne converge tous à peu près vers le même nombre de baisses de taux donc pour l'instant c'est une je c'est une méthode qui fonctionne bien d'être data deppendent on n pas d'urgence contrairement aux États-Unis on n pas de crise qui qui qui est très menaçante alors on a toujours le secteur industriel qui qui est à la peine mais globalement on parle pas de grandes récession ou de grands chocs récessionnistes on a toujours les ménages qui ont une épargne très abondante on a les ménages qui vont avoir un pouvoir d'achat de plus en plus important avec la baisse de l'inflation donc ça c'est plutôt positif pour les salaires réels et donc globalement finalement on n pas vraiment besoin de baisser les taux pour soutenir le cycle et l'inflation elle elle converge lentement c'est vrai graduellement pas aussi rapidement qu'on l'aurait voulu mais elle converge malgré tout vers la cible de 2 % donc rester data dépendant à ce stade du cycle c'est plutôt une bonne stratégie alors ça c'est assez extraordinaire ce qui est en train de se passer parce que globalement on a une BCE qui est en train malgré sa data dependency comme on dit de se focaliser un petit peu plus sur la la croissance et un scénario goldilx un scénario idéal d'atterrissage en douceur bah qui passe finalement du côté de la zone euro c'est c'est c'est une sorte d'inffusion directe de ce qui se passe aux États-Unis chez nous finalement oui alors c'est plutôt une bonne chose je dirais mais c'est la raison principale c'est qu'en fait le l'excès d'épargne a été très fortement et très rapidement consommé aux États-Unis et dans d'autres pays avancés alors qu'en zone euro il ne l'a pas été si vous regardez les taux d'épargne ils ont pas été normalisés on a maintenu des taux d'épargne assez élevés et sur tout le S1 on a une progression du taux d'épargne au niveau supérieur à celui qui prévalait avant le covid alors comment vous expliquez que ce taux d'épargne reste aussi élevé la rémunération des taux de dépôt la rémunération des taux de dépôt on voit une corrélation très forte entre ces mouvementsl de volume qui ont été placés donc sur les comptes d'épargne et en même temps l'augmentation des taux de dépôt qui a été et il faut le dire la transmission de la politique monétaire sur ce point-là a été plutôt entière d'accord et finalement ils ont fait comme les marchés ils ont vu que bah ça rapportait plus de de laisser de laisser dormir l'argent il faut dire que le enfin ce que ça donnait en matière de taux sur le sur le marché monétaire ça a provoqué des mouvements quasiment jamais vu et ça continue maintenant est-ce que voilà le moment qu'on est en train de de vivre et pas le moment où justement l'argent qui est cash on the sidelines l'argent qui reste en réserve qui reste là pour être investi ne va pas commencer doucement à à infuser l'économie réelle si absolument et c'est vraiment l'anticipation et je pense que c'est aussi ce qu'il y a derrière les préision économique de de la BCE parce que on parle de révision à la baisse sur la croissance on a quand même une accélération de croissance entre 2024 et 2025 et cette accélération de croissance et bien elle doit être stimulée elle doit avoir un moteur et pour moi aujourd'hui c'est la consommation des ménages que l'on attend et qui devrait arriver enfin alors Hervé amourda quels sont c'est la question que je posais à Alexandre baradz quels sont les les secteurs d'activité de l'économie réelle qui pourrait justement le plus bénéficier dans les semaines et les mois à venir de ce qui est en train de se passer c'estàd de la baisse des taux ouais voilà alors à mon sens et de cette optique un peu plus proactive de la BCE alors pour moi la baisse des taux c'est que les 25 BP que l'on a que l'on a là ceux que l'on a eu en juin et éventuellement ce que l'on pourrait avoir par la suite pourquoi pas en décembre s'il y est bien une pause le mois prochain et bien ça va mettre du temps à se diffuser ça va mettre du temps déjà à se diffuser à la courbe des taux et ensite on dit généralement 6 mois voilà alors on a vu que à la hausse c'était un peu plus long que ça donc à la baisse on a de bonnes raisons de penser que ça pourrait pour les mêmes raisons être aussi un petit peu plus long euh les secteurs bah ce sont tous les secteurs sensibles au taux d'intérêt donc l'immobilier la construction tous les les secteurs où les investissements sont massifs qui sont très intensifs en capitaux donc ceux-là vont en bénéficier mais ils vont en bénéficier à terme pour moi ce qui compte c'est vraiment le la ligne d'arrivée c'estàd que aujourd'hui bon on va avoir un rythme de baisse des taux qui qui peut fluctuer pour la Banque centrale européenne il semblerait que ça soit trimestriel à voir peut-être que christineer nous donnera des des éléments dans quelques instants mais mais ce qui compte vraiment c'est à quel moment elle va s'arrêter et là les sons de cloche sont très différentsou si on entend bah les les faucons entre guillemets donc Isabelle Schnabel en tête de fil elle nous dit qu'à partir de 3 % il va falloir vraiment s'arrêter se poser et réfléchir parce qu'on ne sait pas où est le tau neutre et on veut pas passer trop en dessous du T neutre parce qu'on veut pas stimuler délibérément l'économie entre guillemets quand il' n en a pas besoin et créer des bulles et créer des bulles voilà donc ça c'est vraiment le grand risque aujourd'hui et puis on a d'un autre côté les les des qui nous disent oui mais le tau NRE il est resté très bas il a baissé à cause de facteurs démographique à cause de la productivité très faible ces deux éléments là et bien le covid n'a rien fait pour changer cela et et la pardon la guerre l'invasion Ukraine de pardon russe de l'Ukraine non plus n'a eu aucun impact donc a priori ces deux effets là structurels vont se maintenir et donc ça maintient et ça tire les taux le taux naturel en tout cas vers le bas donc il devrait rester assez bas donc ça laisse un peu de marge de manœuvre pour la suite mais tant qu'on est pas à 3 % on peut rester en pilote automatique dès qu'on se rapproche des 3 % là il va y avoir des débats alors un autre aspect évidemment qu'on qu'on regarde de près c'est c'est les taux de change avec 1 euro dollar on le disait qui reste au plus bas depuis la mi-aot he on est à aux alentours d'indice 15 indice 20 et ça bouge relativement peu indice 25 là c'est remonté un petit peu hein depuis une une dizaines de minutes est-ce que vous pensez que ce sera aussi un des facteurs à surveiller ces prochains mois pour éviter juste ement les les éventuelles conséquences néfastes de d'un taux de change défavorable absolument et c'est c'est toujours un petit peu l'élément secret c'estàd que la banque centrale se refuse à parler de la parité et à parler de l'euro-dollar mais on sait que ça a un impact on sait que ça a un impact sur l'inflation importée on sait qu'il y a le problème chinois on a l'économie chinoise qui aujourd'hui peut exporter sa désinflation mais aussi si on a un contre-choc pourrait finalement changer la donne sur l'inflation en zone euro donc c'est un c'est un véritable enjeu je pense qu'à partir du moment où la la Réserve fédérale américaine va enclencher ses baisses de taux alors ça va pouvoir rééquilibrer un petit peu et soulager les pressions que l'on a sur le T de change allez direction Francfort la conférence de presse de la BCE commence on y va surprise on attend Christine la garde mais allons-y bonjour à toutes et à tous et bienvenue à cette conférence de presse nous sommes ici avec la présidente Lagarde et le vice président de gindos je m'appelle nous avons également des journalistes en ligne lorsque vous prenez la parole je vous demande donc d'allumer votre caméra et votre micro sur ces mots je donne la parole à la présidente Christine lagard merci beaucoup bonjour alors le vice-président et moi-même vous souhaitons la bienvenue à cette conférence de presse le Conseil des gouverneurs a décidé ce jour d'abaisser le taux d'intérêt de la facilité de dépôts à travers lequel nous pilotons l'orientation de la politique monétaire donc de 25 points de base sur la base de son évaluation actualisée des perspectives d'inflation de la dynamique de l'inflation sous-jacente et de la force de la transmission de la politique monétaire il est aujourd'hui opportun de faire un nouveau pas dans la réduction du caractère restrictif de la politique monétaire les données récentes relatives à l'inflation sont globalement conformes aux anticipations les dernières projections des services de la BC confirme les perspectives d'inflation précédentes selon nos services l'inflation globale s'établirait en moyenne à 2,5 % 2024 2,2 % 2025 et 1,9% en 2026 sans changement donc par rapport au projections de juin l'inflation devrait à nouveau monter en fin d'année notamment parce que de fortes baisses précédentes des prix de l'énergie sortiront du calcul des taux annuels l'inflation devrait ensuite se rapprocher de notre objectif au cours du second semestre de l'année prochaine s'agissant de l'inflation sous-jacente les projections pour 2024 et 2025 ont été légèrement révisées à la hausse en raison d'une augmentation des prix des services plus importante que prévu dans le même temps nos services continuent de tabler sur un rétablissement rapide de l'inflation sous-jacante de 2,9 % cette année à 2,3 % 2025 et 2 % en 2026 l'inflation interne continue d'être élevée alors que les salaires continuent de progresser à un rythme soutenu cependant les coûts de la main d'œuvre s'atténue et les bénéfices amortissent en partie l'incidence de la hausse des salaires sur l'inflation les conditions de financement demeure restrictive et l'activité économique reste à tone reflétant la faiblesse de la consommation privée et de l'investissement nos services TBL sur une croissance économique de 0,8 % en 2024 puis elle atteindré 1,3 % en 2025 et 1,5 % 2026 ces chiffres donc sont légèrement revus à la baisse par rapport aux projections de juin en raison principalement d'une contribution plus faible à la demande intérieure au cours des prochains trimestres nous somm déterminé à assurer le retour au plus tôt de l'inflation au niveau de son objectif de 2 % à moyen terme le plus rapidement possible nous conserverons les taux directeurs à un niveau suffisamment restrictif aussi longtemps que nécessaire pour atteindre cet objectif nous maintiendrons une approche s'appuyant sur les données pour déterminer de manière appropriée réunion par réunion le degré et la durée de cette orientation restrictive plus particulièrement ces décisions relatives au taux directeur resteront fondés sur notre évaluation des perspectives d'inflation cont des données économiques et financières de la dynamique de l'inflation sous-jacente et de la force de la transmission de la politique monétaire nous ne nous engageons pas à l'avance sur une trajectoire de taux particulière les décisions prises aujourd'hui sont disponibles dans un communiqué de presse sur notre site internet comme annoncé le 13 mars 2024 certaines modifications du cadre opérationnel pour la mise en œuvre de la politique monétaire entreront en vigueur à partir du 18 septembre 2024 ainsi l'écart entre le taux des opérations principales de refinancement et le taux de la facilité de dépôt sera ramener à 15 points de base l'écart entre le taux de la facilité de prix marginal et le taux des opérations principales de financement restera quant à lui un changé à 25 points de base à présent je vais rentrer en détail dans notre analyse de l'économie et nous expliquerons ensuite les conditions monétaires alors les activités économiques l'économie a cru de 02% après uneroiss 0 3 % au dernier trimestre ce qui suit nos projections de baisse cela est en partic d aux exportations nettes et aux dépenses des états les ménages ont moins consommé les entreprises ont moins investi et les investissements en logement sont baissés également les services augmenté cependant selon nos enquêtes la reprise continue d'être confronté à des difficultés nous attendons que cette reprise se consolide à travers le temps alors que les salaire réel permettent au ménages de consommer plus les effets de cette politique restrictif devrai soutenir la consommation et l'investissement les exportations devra également continuer a contribué à la reprise alors que la demande mondiale augmente le marché du travail est résilient le taux de chômage n'a pas changé par rapport à juillet à 6,5 % dans le même temps la croissance de l'emploi a baissé de 0,5 % donc elle est passé de par rapport à 0,3 % les enquêtes montrent qu' il y a une plus de demande pour l'emploi et nous en sommes à des niveaux prépandémiques ou proches les politiques structurelles et budgétaires doivent rendre l'économie plus productive et compétitive pour aider à faire monter la croissance potentielle Mario dragi est son rapport sur l'avenir de la compétitivité européenne et le rapport de roletat sur le marché unique souligne l' le besoin important de réforme et offre des propositions concrètes pour y parvenir la mise en œuvre du cadre révisé pour la gouvernance de l'Union européenne de manière complète et urgente va aider à réduire les dettes de manière durable les gouvernements les pouvoirs public doivent à présent faire des efforts dans leur politique de restructuration budgétaire urgemment selon les estimations de l'Eurostat l'investissement a baissé de 2,5 % en août par rapport à juillet les prix de l'énergie ont baissé à 3 % au niveau annuel après augmentation de 1,5 % les mois précédents les prix de l'alimentation ou l'inflation des prix de l'alimentation ont augmenté légèrement de 2,5 % en août les prix des biens et services eux sont allés dans la direction opposée puisque les biens ont décliné euh par rapport à juillet alors que les services l'inflation a monté de 4 5 5 % contre 4 % en juillet la plupart des facteurs de l'inflation sousjacente n'ont pas mangé les tension sur les prix est élevé en particulier à cause de des salaires élevés les le rôle signifiant des paiements exceptionnels dans certains pays et le caractère progressif de l'élévation des salaires auront donc un impact alors que le la croissance globale est modérée en conséquence c'est le 4è déclin consécutif et le marché les marchés du travail devrai reprendre progressivement l'année prochaine malgré une productivité faible le coût unitaire de main- d'œuvre a augmenté à 4,5 % alors qu'il était plus faible au premier trimestre nous nous attendons à ce que ce coût unitaire de la main d'œuvre décline progressivement à l'avenir alors que la productivité devrait continuer à augmenter enfin les bénéfices continuent de d'atténuer partiellement la l'effet inflationniste de l'augmentation des salaires nous devons soutenir cela par la réduction des tensions sur les coûts de production répercutés sur les la consommation des ménages les mesures du marché et s'proche du 2 % depuis notre dernière réunion de juillet parlons à présent des de l'évaluation des risques les risques à la croissance économique sont à la baisse à moyen terme à moyen terme il y aura donc une économie mondiale plus faible ou une escalade des tensions la guerre injustifiée mené par la Russie contre l'Ukraine et le conflit tragique au Moyen-Orient constitue des sources majeures de risque géopolitiqu ce qui pourrait apporter une baisse de confiance des entreprises et des ménages dans l'avenir et amener des perturbation du commerce international la croissance pourrait aussi être plus faible si les effets de la politique monétaire s'avèent plus marqué qu'anticipé mais la croissance pourrait aussi être plus élevée si l'inflation baisse plus rapidement que prévu ici le renforcement de la confiance et la hausse des revenus réels se traduit par une augmentation des dépenses plus importantes queéendu ou si l'économie mondiale croit plus fortement que prévue l'inflation pourrait être plus élevé qu'anticipé si les salaires ou les bénéfices augmentent plus qu'attendu les risques à la hausse pour l'inflation proviennent également des tensions géopolitiques accrues qui pourrai entraîner un renchérissement de l'énergie et un accroissement des coûts de Fra à court terme et perturber les échanges mondiaux en outre des événements météorologiques extrêmes et l'évolution de la crise climatique plus généralement pourrait conduire à une hausse des prix des produits alimentaires en revanche l'inflation pourrait surprendre à la baisse si la politique monétaire freine davantage la demande qu'anticipée si l'environnement économique dans le reste du monde se détériore de manière inattendue conditions financières et monétaires les taux d'intérêt des marchés ont décliné depuis notre réunion de juillet principalement dû à des prévisions plus faibles de la croissance des tensions dans les marchés mondiaux cet été ont amené un endurcissement des conditions financières dans les parties des marchés les plus risqué en général la le panorama reste restrictif alors que notre nos politiques continuent de se transmett tout au long de la chaîne de transmission les nouvelles les nouveaux crédits aux entreprises et les nouveaux prés reste élevé la dynamique de crédit reste plutôt faible à la avec une demande faible également les prêts bancaires aux entreprises ont progressé à un rythme annuel de 0,6 % en juillet donc avec une faible baisse par rapport à juin euh et la progression des prix au ménage c'est quant à elle maintenu et à même euh cru la croissance annuelle de la monnaie euh est passée à à 0,9 euh pour à 1,3 % donc pareil qu'en juillet pour euh conclure nous avons décidé donc d'abaisser le taux d'intérêt de la facilité de dépôt à de 25 points de base nous allons garder nos politiques de taux les plus restrictifs possibles euh pour atteindre cet objectif aussi longtemps qu'il le faudra nous contiendrons nous maintiendrons une approche s'appuyant sur les donné pour déterminer de manière appropriée réunion par réunion le degré et la durée de cette orientation restrictive plus particulièrement nos décisions relativ au taux d'intérêt seront fondés sur notre évaluation des perspectives d'inflation contenu des données économiques et financières de la dynamique de l'inflation sous-jacente et de la force de la transmission de la politique monétaire nous ne nous engageons pas à l'avance sur une trajectoire de taux particulière en toute hypothèse nous nous tenons prêt à ajuster l'ensemble de nos instruments dans le cadre de notre mandat pour assurer le retour de l'inflation au niveau de notre objectif et pour préserver la bonne transmission de la politique monétaire et nous sommes maintenant prêts à répondre à vos questions Christine sa conférence de presse en direct depuis Francfort sur BFM Business comme c'est la tradition et on vous rappelle donc sans surprise que la BCE annonce une nouvelle baisse de taux de 25 points de be tout de suite c'est les questions des journaliste la président de la B on su tout cela en direct alors pourquoi avez-v avez-vous décidé de 25 points de base de baisse et deuxème question à l'avenir puisque vous continuer ses baisses le paysage macro-économique avec un retour de l'inflation est-ce que le marché a raison d'anticiper que vous allez encore faire une baisse de 20 de 50 points d'ici la fin de l'année merci pour ces question bonjour à toutes et tous c'est bon de vous revoir après l'été alors sur votre question sur notre décision nous avons décidé la baisse euh du taux de dépôt de 25 points de base et il s'agit d'une d'une décision unanime entre nous nous avons procédé comme d'habitude avec évidemment une étude des données par le prisme de nos trois critères clés donc quand vous penchez sur l'information euh disponible elle confirment nos projections antérieures et cela nous conforte dans notre certitude que nous allons atteindre notre objectif euh dans les temps donc tout au long de l'année 2025 en particulier l'inflation devrait baisser vers l'objectif de 2 %. et étant donné l'aspect graduel euh de ce processus de désinflation il était approprié de baisser notre taux de dépôt de 25 que je vais donc appeler le DFR il s'agit donc du taux de dépôt de 25 points de base donc alors quand j'ai dit qu'on s'est penché sur toutes les informations disponibles au travers d'exercices de projection à travers donc ces trois perspectives bien s je parle de la perspective de de l'inflation l'inflation sous-jacente et la force de transmission des politiques monétaires en ce qui concerne la perspective de l'inflation lorsque nous recevons ces projections de notre équipe pour septembre elle est pratiquement inchangée par rapport à juin et on continue de voir un retour vers les 2 % avant la fin de l'année 2025 et d'ailleurs c'est la 5è projection consécutive qui donc donne lieu de penser que nous arriverons à ce cet objectif en 2025 pourquoi je le dis parce que cela renforce notre confiance que dans la robustesse de notre politique alors en ce qui concerne l'inflation sous-jacente de l'autre côté nous nous penchons sur les différents indicateurs dont nous disposons qu'il soit interne ou autre et il y a un particulier l'indicateur euh interne qui est passé de 4,5 à 4,4 par rapport à juillet et ce n'est pas satisfaisant il résiste et persiste et c'est pour cela qu'il faut faire preuve de résilience dans notre approche et faire attention aux différentes composantes de l'inflation sous-jacente telle que mesurée par ces divers indicateurs le troisème prisme de d'analyse c'est celui de la force de la transmission de la politique nous avons tous observé que cette politique continue d'être restrictive et que ces effets dans l'économie réelle sont visibles sur cette base donc de l'analyse des données de l'analyse de nos équipes du fait que il y ait une une continuité dans nos projections et bien nous avions considéré que qu'il était opportun de faire une baisse de 25 points comme je l'ai dit c'était une décision unanime à l'avenir et bien l'avenir j'aimerais citer ici une citation espagnole indct espagnol quea puisque nous l'avons dit à nombreuses reprises et nous le répétons que nous allons dépendre des données pour ces décisions donc nous nous appuyons sur les données he nous déciderons réunion après Réunion et la trajectoire dont la dont la direction est assez évidente il s'agit d'une trajectoire à la baisse n n'est pas prédéterminé qu'il s'agisse donc de séquen ou de volume dans la durée ou ou dans l'ampleur et j'aimerais ajouter une autre chose cette dépendance au données cela ne veut pas dire que nous dépendons des points de données on va pas rester euh bloqué sur un chiffre en particulier mais nous évaluons toutes sortes de données je le dis parce que en septembre il y aura certainement une lecture à la baisse de l'inflation c'est ce que nous attendons en particulier parce que euh les chiffres de l'inflation devrai être élevé lors des TR derniers mois le dernier trimestre 2024 mais il y aura une lecture à la baisse donc parce que justement on s'appuie sur toutes sortes de données disponibles merci Madame Lagarde prochaine question merci bonjour à toutes et à tous La Réunion d'octobre est dans 5 semaines à peine et si je reprends vos propres mots du mois de mars est-ce que vous pensez que vous en saurez beaucoup plus ou juste un tout petit peu plus par rapport à aujourd'hui et puis deuxème question la BCE défend cela depuis des années c'est-à-dire la consolidation transfrontière entre les banques il semblerait que cela se passe enfin est-ce que la CBE salue cette cette évolution merci beaucoup pour ces deux questions vous savez sur votre première question on peut tous bien sûr compter sur notre demain c 5 semaines c'est une période très courte par rapport à d'autres intervalles entre nos réunions précédentes mais je vais simplement répéter ce que j'ai dit nous allons nous appuyer sur les données nous allons prendre des décisions une réunion à la fois je ne vous en je ne m'engage pas d'aucune manière et notre trajectoire n'est pas prédéterminée du tout sur l'autre problématique que vous avez évoqué en général nous ne faisons pas de commentaires sur des institutions individuelles comme vous le savez nous avons des procédures claires qui impliquent notre instance de supervision avec des seuils de propriété d'équité de d'équity de de par comme vous le savez tout cela doit être fait en consultation doit être autorisé et bien sûr je sais que les autorités de cette institution en particulier euh donc seront au courant évidemment de des critères réglementaires qui leur incombent et sauront ce qu'il faut faire évidemment mais ces fusions transfrontière sont souhaité et sont attendus par beaucoup il sera intéressant donc d'obser ce processus dans les semaines à venir merci merci tout d'abord vous avez dit que les taux doivent rester restrictifs pendant un moment combien de temps encore peut-on baisser ces taux jusqu'à ce qu'il ne soit plus vraiment restrictif deè question sur l'effet de cette baisse des taux que cela aura un vrai effet à la zone euro à l'économie de la zone euro puisque la plupart des problèmes sont structurels en réalité alors merci pour ces deux questions j'ai passé un peu plus de temps sur la deuxième question parce que sur la première vous savez combien de temps est-ce qu'on va-être restrictif suffisamment et bien jusqu'à ce que nous le soyons suffisamment parce que ce que nous voulons c'est atteindre C C objectif de l'inflation à notre objectif de 2 % donc dans Cees 5è exercice de projection nous devrions atteindre l'objectif de 2 % dans la 2è moitié de l'année 2025 et si vous voule c'est la base sur laquelle nous faisons nos projections et nous observons donc l'évolution de cette référence à travers le temps alors que nous recevons de plus en plus de données pour des décider combien de temps et bien il va falloir continuer ces baisses et à quel moment et nous aurons été restrictifs suffisamment restrictif donc je ne peux pas vous donner plus d'éléments alors qu'il s'agit d'un élément qu'on ne peut pas observer pour l'instant et plus nous aurons de donné nous en saurons plus comme vous le savez nos équipes ont produit des document très intéressant euh mais comme je le disait nous saurons nous en saurons plus alors que nous nous approchons donc de de cette période et des facteurs deème question est-ce que cette baisse de 25 points de base va relancer notre économie puisqueutant des problèmes auquels elle est confronté sont plutôt structurels alors alors je sais que je prêche au convaincu ici mais évidemment il y a un délai entre le moment où nous prenons une décision et le moment où les conséquences sont ressenties et observé dans l'économie ce que nous observons pour l'instant c'est l'impact de notre décision de durcissement d'il y a plus d'un an presque 2 ans maintenant cela continue à avoir un effet nous pensons que le le pic de l'effet a été atteint en ce qui concerne le PIB mais il y aura encore des effet visible de cette décision et ce sera le même type de délai qui s'appliquera aux décisions que nous prennons aujourd'hui premier point donc il y a un vrai délai de temps qui ne satisfait pas le le résultat immédiat qu'on aimerait voir dans l'impact de notre décision deuxème partie de réponse vous parlez de cause structurelles cela me donne l'occasion de féliciter le rapport dragi nous n'avons pas encore le temps de l'analyser complètement je crois que personne n'a le temps parce qu'il vient d'être publ pu qu'il est très complet et qu'il demande de temps et d'attention particulière mais c'est un rapport formidable puisqu'il établit un diagnostic grave mais juste selon nous et il donne des pistes de réformes structurelles avec des propositions concrètes pour atteindre ces réformes structurelles qui pourrait être extrêmement utile pour renforcer l'Europe mais pour nous aussi en tant que banque centrale pour atteindre des meilleures résultat dans notre politique monétaire si la productivité s'élève en conséquence de réformes structurelles par exemple et bien il s'agit d'une excellente nouvelle pour nous si l'union des marchés des capitaux peut se mettre en place et qu'il y a plus de financement disponible pour financer l'innovation c'est une excellente nouvelle pour nous aussi en ce qui concerne l'inflation la stabilité des prix et tout ce que nous faisons dans notre travail Christine Lagarde en direct depuis Francfort qui répondait donc aux questions des des journalistes à l'issue de cette décision de politique monétaire sans surprise la BCE a annoncé tout à l'heure une nouvelle baisse de son principal taux 25 points de base on poursuit cette spéciale avec nos invités Bastien dru CPRM toujours avec nous Alexandre baradz également pour IG messieurs dans un instant votre analyse et puis aussi en direct la réaction des marchés Antoine larigoder en fil rouge bien sûr Antoine comment Wall Street Wall Street non dans quelques minutes ce sera l'ouverture comment l'UR digèret-elle cette décision de la BCE ben déjà on on perd quelques petits points du côté des des indices européens mais enfin on reste quand même bien orienté he plus 0,61 % pour un CAC 40 qui côte à 7442 points plus 0,78 % pour le Dax à Francfort et même une hausse vigoureuse de l'eurostock 50 + 1,02 %. c'est calme sur les taux d'intérêts un 2,82 pour la dette française 10 ans pour la dette allemande de même échéance son est à 212 c'est calme aussi sur l'euro-dollar relativement on a repris quelques forces depuis quelques minutes à ind 39 non en fait le vrai actif qui bouge c'est l'or aussi étonnant que ça puisse paraître alors il faut dire qu'il y a quelques minutes on a eu aussi les les prix à la production américain l'inflation sortie d'usine qui était quand même un petit peu supérieure aux attentes et du coup ça a provoqué des réalignement c'est-à-dire que l'euro reprend un peu de force mais alors surtout on a l'on d'orpin qui a touché un plus à 2572 dollars donc nouveau plus haut historique là on redescend à 2560 enfin c'est un mouvement significatif dans l'environnement à court terme c'est c'est assez inéressant effectivement c'est peut-être là qu'on a le mouvement le plus spectaculaire aujourd'hui sur long d'or donc vous nous disiez il y a quelques instants nouveau records historique la BCE pas de surprise donc une baisse de taux de 25 points de base et pour la suite elle dit pas grand chose si elle dit quand même Christine Lagarde c'est ce qu'elle a expliqué dans la conférence de presse la trajectoire est baissière après sur le volume et le rythme on ne s'engage pas encore voilà c'est ça qui est un peu comique quoi c'est que la la BCE dit qu'elle ne se préengage pas enfin Christine Lagar dit qu'elle se préengage pas mais que la trajectoire des tau d'intérêt elle est assez évidente et qu'elle est orientée à la baisse donc on peut quand même un peu y voir le le début d'un cycle de baisse de taux en tant que tel quoi c'est elle commence à à insinuer cette idée d'un d'un cycle de baisse de taux donc pour l'instant ils sont extrêmement vagues évidemment sur un rythme éventuel de de baisse de taux mais voilà cette idée commence à à s'insénuer un petit peu plus et notamment ce qu'on peut dire c'est que la BCE peut-être dans ce qu'on pourrait analyser là c'est commence à croire ses économistes parce que ce qu'elle a dit euh pendant la conférence de presse c'est que c'était la 5e fois euh consécutive que les projections indiquaient que l'inflation atteindra 2 % au cours de l'année 2025 et le fait qu' qu'elle disent ça ça montre bien quand même que euh auparavant bon il y avait euh des prévisions qui étaient difficiles à faire sur sur l'inflation et là et comme il commence collectivement je pense un peu plus à croire que l'inflation va converger vers 2 % euh sur les trimestes car ouais cette perspective là est manifestement en train de s'encrer c'est ce qui ressort du discours de Christina qu'est-ce que vous retenez quels enseignements alors oui une baisse de taux de 25 points de base mais au-delà de la baisse de taux Alexandre qui a un focus que qu'on a déjà décelé en en juin sur les première baisse qui était vraiment minime 25 points de base sur les trois taux principaux de la BCE et là on voit donc des divergences un peu plus fortes il y a le taux de dépôt c'est 25 points de base mais le tau de refinancement c'est 60 points de base d'un coup donc on sent quand même que ça accélère et ce qu'on disait tout à l'heure c'est que le refinancement bah c'est ce qui concerne les banques le canal bancaire le canal crédit ensuite donc on voit bien qu' une volonté quand même première de de préserver la croissance à tout prix et on voit bien la la la le bon mél ce fait que le rapport dragi cette semaine effement ça tombe très bien on baisse les taux et Christina garde elle-même à plusieurs reprises a rebondi sur le rapport dragy qui montre une volonté voilà de de de de de secouer l'Europe de de la ligée plus sur une politique un peu américaine où on s'endette et on fait de l'investissement stratégique on relocalise des activité stratégique pour l'Europe ça peut être les médicaments les ça peut être les les les les puces les batteries tout ce qu'on veut de stratégique pour pour une zone donc on voit bien qu' il y a quand même un projet global pour les années à venir qui est en train de se dessiner la seule petite chose si vous voulez qui qui reste enfin que les marchés vont surveiller c'est évidemment la la croissance un peu ce qui a mis le feu poudre sur les marchés cet été il les person de car trade et cetera mais pas seulement il y a eu des statistiques côté US qui avaient un petit peu effrayé les ISM en premier quelques datas sur l'emploi alors après c'est un peu corrigé par des données un peu plus rassurante mais je pense que pour l'Europe ce qui va driver les marchés je pense un peu ça c'estàd que toute stat macro ou chiffr soit un PMI ou on a une state allemande ou française qui serait moins bonne qu'attendue on sentirait un peu cette course de vitesse désormais entre la né que la croissance soit préservée à tout prix ne pas tomber en récession mais avec quand même une espèce de force de rappel qui qui est désormais un peu plus lointaine mais qui est toujours là qui est que l'inflation sous-jacente est quand même l'objectif le mandat de la BCE et bien on rappelle est toujours à 28 côté Europe et à 32 on est le chiffr hier côté US donc c'est ça veut dire qu'on on doit priviléger la croissance mais qu'on ne peut pas totalement tourner à la page de de l'inflation et et que donc il ne faut pas faire attention à ce que l'on fait parce que si on est trop sou trop rapidement oui ça va préserver la croissance mais ça PE c'est l'inflation donc il y a toujours je pas une ligne de crête elle un peu plus large maintenant c'est plus une ligne c'est un petit chemin de crête mais qui va falloir quand même tenir parce que l'inflation est un sujet moins présent mais toujours un peu en arrière-plan quand même ouais effectivement on est on est on est on avance un petit peu sur des ufs encore quoi on reste un tout petit peu prudent la B on le rappelle abaisse un tout petit peu sa prévision de croissance pour cette année pour 2025 mais aussi pour 2026 donc 2024 2025 2026 et ça c'est assez rare d'avoir une bête des prévisions de croissance sur les 3 années donc n n + 1 N + 2 et je rejoins Alexandre sur le le fait que on on sent que il y a plus de focalisation sur la croissance dans le discours introductif de Christine Lagarde elle précise bien que les risques pour la croissance sont baissiers alors que les risques pour l'inflation elle dit bon il y a des risques positifs il y a des risques négatifs au final la balance des risques l'équilibre des risques n'est pas précisé et on peut imaginer que il juge que les risques sont maintenant équilibrés sur l'inflation donc ça fait maintenant une BCE qui va plus se focaliser sur la croissance que sur l'inflation par rapport à ce qu'on a pu voir sur les deux ou trois dernières années où c'était que l'inflation c'est exactement ça et c'est ce qu'on disait juste avant la conférence de presse en fait on a l'impression d'un basculement de l'optique américaine c'est de l'optique Fed vers la zone euro c'est-à-dire des autorités monétaires qui sont peut-être un petit peu plus focalisé sur la croissance peut-être un petit peu plus proactif que leur mandat habituel et ça c'est peut-être quelque chose de nouveau en tout cas dans le contexte actuel c'est encore quelque chose d'intéressant à surveill mais en sous-jacant donc on arrête pas de parler de cette baisse du principal taux de 25 points de base mais en sous-jacant elle baisse carrément la BCE de vous disiez 60 points de base quoi les taux de refinancement refinancement donc c'est le c'est le pour pour les gens qui nous écoutent c'est le taux auquel les banques les banques de la zone euro socié général ou autre empreunte de l'argent à à la BC donc si elles empruntent moins cher cet argent bah elles sonont t de le prêter aussi moins cher elles ont leur marge évidemment par-dessus mais il y a une volonté claire de la BCE CHR garde a fait comme le fait à chaque fois une parenthèse sur le crédit elle a quand même bien souligné que les rythmes de croissance du crédit au ménages et aux entreprises on est toujours dans la zone des Z0 point quelque chose donc c'est très faible j' tout le monde à regardé une courbe de ce qui était le crédit au ménag entrepris en terme de rythme dans la pode qui a suivi le covid c'était des des sala de pour les ménages on était sur des niveaux de de de 4 5 % pour entreprises cétait niveaux supérieur donc on est vraiment tombé m c'est Mme brièvement je crois pour les entreprises contracté en terme de crédit donc il y a quand même une urgence comme ça à à redonner une capacité aux entreprises à emprunter et au ménag à emprunterter ce serait déjà bon pour l'immobilier et ça ça créit une petitte Bouffet d'oxygène pour le secteur mais au-delà de ça c'est pour soutenir l'activité l'activité économique et on voit que la masse monétaire aussi Christina Gard on parlait d' croissance de 13 je CIS la masse monétaire il faut quand même rappeler ça c'est c'est c'est des choses sont pas très comment dire on on parle pas tous les jours mais dans la phase de durcissement monétaire de la Banque centrale européenne quand elle était plein pot dans le durcissement on a eu P plusieurs mois consécutif en en données annuelles une contraction de la masse monétaire qui a dépassé les 1 % c'est des niveaux de contraction qu'on avait même pas atteint lors de la crise des suprême aux États-Unis donc ça montre bien à quel point le durcissement a était brutal et donc il y a aussi une volonté comme ça de montrer que voilà la basse monétaire il a peu plus de croissance à attendre et que le crédit aussi va suivre donc ça c'est quand même plutôt bien pour la croissance en zone euro mais on par emplo qui est très bas qui montre qu'on a vraiment freiné fort quand même sur l'aspect monétaire et et crédit elle dit elle le dit elle-même notre politique auto actuelle reste restrictive et ses effets sur l'économie réelle ces effets sont visibles voilà voilà c'est c'est exactement elle le dit dans ces momentl c'est-à-dire que on va vers une modération du contexte restrictif maintenant effectivement dans nos agendas sur les chiffres de croissance les chiffres d'inflation faudra aussi surveiller mass monétaire M3 euh et vraiment être attentif à ce genre de paramètres techniques mais qui qui seront très intéressant à suivre la c'est prochain on a face à nous le roi de la pédagogie Bastien dru la masse monétaire M3 en 20 secondes comme ça un truc une explication très intelligible pour que chacun comprenne pourquoi c'est capital alors grosso modo c'est le stock de monnaie disponible pour acheter des biens et des services c'est tout simplement ça voilà ça suffit bon et plus il y en a mieux c'est alors comment plus il y en a mieux c'est euh ben oui oui plus plus il y a de monnaie disponible dans l'économie plus il peut y avoir effectivement bah des des des achats et de la consommation effectivement donc s'il y a moins de monnaie ben ça fait moins moins de de dépens alors il y a un autre point qu'on surveille de très très près à chaque fois qu'on a une réunion de la BCE et une décision politique monétaire c'est de savoir quel pays ont votait pour contre on tirait dans un sens dans l'autre là Christine lagard nous dit cette baisse de taux de 25 points de base elle a été décidée à l'unanimité à l'unanimité ben généralement les les faucons ceux qui réclame une politique monétaire restrictive c'est ce sont les Allemands or là on en parlait dans l'édition spéciale euh le le pays pour lequel la croissance est vraiment en panne en Europe c'est vraiment l'Allemagne quoi donc les euh les les membres de la Bundes Bank ne peuvent plus vraiment réclamer une politique plus restrictive parce que ça se fait quand même au détriment de leur croissance et on le disait tout à l'heure la croissance allemande sur les 5 dernières années c'est zéro c'est dans les pays du G20 c'est le pire pays du G20 avec l'Argentine il y a une croissance de zéro sur les 5 dernières années he depuis la période juste avant le covid là on a vu que sur le deème trimestre la croissance était négative en Allemagne c'est pour ça que les faucons finalement bon sont ça les dérange pas queon baisse un petit peu les taux directeurs effectivement unanimité donc sur cette décision ça veut dire que personne n'a poussé pour une baisse de taux de 50 points de base tout le monde est aligné sur 25 parce qu'il y avait la question est-ce que la BCE pourrait re tenté par le 50 non c'était 25 et pour tout le monde c le 50 points de base il rappelle vraiment à tout le monde que soit les marchés notamment à la B il faut aussi attention au comportement de marché comme probablement le fra jonpul la semaine prochaine mais le 50 points de base est associé dans dans l'histoire pas forcément très proche des dernières années mais les deux grosses crises qu'on a traversé précédemment que la CR suprime et la bulle Internet si on prend le cas de la Fed elle avait démarré ses deux cycles de baisse de taux à ce moment-là en 2000 et 2007 2008 par une BAE de 50 points de base ce qui acté déjà la la force du ralentissement économique et donc c'était plutôt un signal d'alarme que que et que les banques éent bien the cur é donc derrière en retard par rapport au ranement économique alors que là voilà si on arrive à caler comme ça des 25 points de base à chaque réunion c'est plus linéaire c'est plus souple et ça panique pas les acteurs économiques et surtout les acteurs de marché et on voit à travers la réaction des marchés vous nous disiez Antoine c'est plutôt calme voilà il y a pas d'énorme réaction ni sur l'obligataire ni sur le marché action non pas du tout juste quand même not un petit manque de souffle en fin de séance pour les marchés européens on est plus qu'en Haus de 0,42 % on est allé jusqu'à 0,8 de hausse tout à l'heure sur le CAC 40 donc oui effectivement on a tendance à à avoir un peu de pression à la baisse enfin pas grand-chose l'euro doollar est remonté un tout petit peu à ind 10 35 on était descendu à ind 10 15 après le le rendu de décision et ça reste calme sur l'obligataire on parlera de longe d'or tout à l'heure par que l'on vous nous le disiez vous l'avez détecté a battu un nouveau record il y a quelques minutes figurez-vous ce sera au cœur de BFM bourse dans un instant un grand mer merci aux invités de cette spéciale consacré à la Banque centrale européenne Alexandre baradè pour IG Bastien deue pour CPR ass management bon retour messieurs dans un instant Antoine vous restez avec moi on va vivre ensemble l'ouverture des marchés américains en direct c'est à suivre après la pause à tout de suite édition spéciale sur BFM [Musique] Business à suivre dans BFM bourse l'ouverture à Wall [Musique] Street rendez-vous exceptionnel souveraineté industriel réindustrialisation innovation les régions s'engagent BFM Business vous invite dans la région Grand Est et mett en lumière les savoir-faire les talents et les entreprises qui font la renommée de l'Est de la France la région Grand Est a tout pour réussir samedi à 12h25 sur BFM Business le Grand Est à tout pour réussir avec la région Grand Est [Musique] [Musique] montrez aux yeux du monde qui vous [Musique] êtes choisisse la marque pionère de l'hybride passb Toyota nveau Toya chant les journéesite d'un Toya jus 5000 € sur l'emble de la gamme disponible rid des appels d'offrees publi qui concernent votre entreprise et offrez-lui de nouvelles opportunités de développement klion spécialiste des appels d'offres dématérialisés les étoiles pour les uns elles ne sont rien que des petites lumières pour d'autres

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