Sofia | Saison 1 • Ép. 2 | La grande mue de l’administration fiscale • avec Jérôme Fournel

Grand témoin • Jérôme Fournel • IA, data, écologie, lutte contre la fraude, dernier kilomètre [Musique] il manquait son podcast à l'action publique l'État se transforme les attentes à son endroit évoluent ces missions se diversifient non sans suscité parfois des interrogations et même des inquiétudes agents publics chercheurs étudiants ou même simples citoyen nous sommes nombreux à nous interroger quotidiennement sur l'intérêt général et la meilleure façon de le défendre nous sommes au temps à souhaiter comprendre comment fonctionne concrètement les administrations et les services publics comment ils peuvent mieux fonctionner encore à l'avenir dernier kilomètre territorialisation co-construction transition écologique la communication autour de l'action publique mobilise aujourd'hui des notions riches exigeantes qui s'épuisent de ne pas être mise en valeur et traduite dans des initiatives concrètes c'est sur ce constat que nous avons proposé aux nouvelles instituts nationales du service public le lancement de Sofia immersif tourné vers une administration de terrain Sofia c'est le nouveau podcast qui va tenter d'illustrer d'expliquer et d'incarner la profonde transformation que connaît aujourd'hui l'action publique Sofia c'est le podcast qui ouvre la boîte noire de l'État [Musique] quelqu'un qui aujourd'hui télétravail depuis la Thaïlande pour un employeur français ou le fiscalise lutte contre la fraude fiscale fin de la taxe d'habitation prélèvement à la source taxe carbone l'impôt est au centre des débats politiques et administratifs mais également au cœur des préoccupations des citoyens et des entreprises de toutes tailles au milieu de cet océan d'interrogation se tient un paquebot la direction générale des finances publiques la DGFiP avec son réseau de plus de 100 000 agents maillant le territoire cette direction née d'une fusion entre la direction générale des impôts et la direction générale de la comptabilité publique est une administration incontournable qui incarne peut-être plus que toutes les autres la relation ambivalente qu'entretiennent les Français avec l'État en effet l'exigence des citoyens en matière de service public est forte cela impose de s'appuyer sur des financements or personne ne veut voir sa feuille d'impôt alourdi [Musique] notre invité aujourd'hui est le chef de l'administration fiscale le directeur général des finances publiques cette administration qui chaque année collecte des dizaines d'impôts et taxes différents qui viennent financer les politiques publiques bonjour Jérôme Fournel bonjour alors pour commencer cette entretien Jérôme Fournel et pour bien exposer le diagnostic qu'est-ce qu'un Bonin pour comment on le collecte efficacement est-ce que il y a trop d'impôts en France la première chose peut-être c'est de vous demander à vous auquel chaque année 40 millions de Français vous disent au mois de mai combien elle gagne et dont l'administration est chargée de prélever ces dizaines d'impôts qui vous êtes peut-on vous demander de vous présenter comment on arrive à la tête de la DGFiP parce que c'est une vocation de prélever l'impôt non on n'est pas directeur général des finances publiques on le devient on le devient on parcourant parcours de haut fonctionnaires à la fois merci mais à l'étranger aussi je travaillais au fond une telle international dans des cabinets ministériels et puis plusieurs reprises dirigées des équipes parce qu'au fond être patron d'une grande administration c'est diriger des équipes et de construire quelque chose avec elle et c'est ça qui au fond compte et qui fait que à la fin vous arrivez ou pas à délivrer un service public mais il faut c'est vrai avoir un peu le service public cheville au corps ce qui est le cas depuis à vrai dire assez longtemps dans ce podcast on essaie de bien identifier la singularité de l'administration ce qui est le métier des personnes qu'il a dirigent comme vous et à chaque fois parce que ce sont des questions qu'on pose au fonctionnaires il y a la question de la relation avec le pouvoir politique et cette question elle se pose aussi en matière fiscale est-ce que vous pourriez nous dire comment on peut la caractériser pour éviter qu'elle soit fantasmée la relation pouvoir politique elle est c'est à la fois une relation quand on est directeur général d'une grande administration c'est à la fois nécessairement une relation de confiance parce que on est effectivement en permanence appelée à échanger avec des responsables politiques et en même temps ça doit être une relation de franchise c'est-à-dire que il faut que un directeur général il puisse dire ça c'est pas possible et c'est pas possible soit parce que la fin le service il sera mal rendu soit parce que c'est pas possible parce que la loi est le règlement l'interdise je veux pas croiser des données avec telle donnée je peux pas donner à n'importe qui tel type de données il faut que les gens aient en connaître etc et donc faut qu'il se doubler les mots de confiance sur le fait que au fond la personne qui dirige administration elle est là pour mettre en oeuvre des politiques décidées par le gouvernement parce que à la fin c'est bien de le politique c'est bien l'Assemblée nationale qui vote un texte de loi en matière fiscale c'est souvent des textes législatifs et donc il faut derrière je dirais que le politique et le sentiment qui va avoir une administration qui va y aller et qui va foncer qui va faire ce qu'elle doit faire pour faire en sorte que ça se mette en place et en même temps qu'il soit capable de dire bah là non ça marche pas c'est pas possible voilà et puis par ailleurs une administration qui soit force de proposition et ça c'est d'une certaine manière je dirais un travail permanent de proposer des choses aux politiques qui reprend ou qui reprend pas c'est à lui de décider sachant que dans une grande administration comme la digifip il y a une marge de décision et d'autonomie sur plein de sujets qui est énorme y compris sur des sujets de relation à l'usagers d'explication de transparence etc qui ne passent pas nécessairement par le l'intermédiaire politique il est donc une expertise à la dgfi et dès lors je demande au DGFiP qu'est-ce qu'un bon impôts voilà depuis très très très longtemps il y a une invariant fiscalité un très bon impôt c'est un impôt avec une assiette très large et un taux très bas et ça c'est une vérité objectivement qui qui demeure après vous avez raison depuis l'impôt existe depuis très très très longtemps c'est un des plus vieux métiers du monde si je puis dire depuis qu'il y a des sociétés où il y a des constructions sociales que d'avoir une partie de la richesse produite qui soit mise au fond au service du bien commun pour financer des biens communs c'est principalement fiscalité ça existait au Moyen-Âge ça existait dans l'Antiquité ça existait à peu près tous les pays et et tous les univers il y a toutes les époques mais on est effectivement passé au cours du temps de logique qui était des logiques au fond de rendement financés qui existent toujours et en France on sait quelque chose avec des taux de prélèvement obligatoires et qui sont autour de 45 % aujourd'hui pas très loin donc et puis les logiques progressivement qui ont été à la fois notamment au XXème siècle de redistribution qui sont extrêmement importants et notre impôt sur le revenu avec sa progressivité en est un exemple bien entendu et puis des logiques d'incitation qui sont aujourd'hui ce qu'on voit arriver notamment depuis quelques années notamment en matière de fiscalité environnementale pour essayer de modifier les comportements mais il n'y a pas que l'environnement qui ont été l'objet de d'expérience de fiscalité environnementale il y a des taxes comportementales depuis très longtemps pour essayer de dissuader les gens de manger trop de sucreries par exemple ou que je dirais il y a tout ça et c'est effectivement ces évolutions là mais il y a effectivement un élément majeur et d'une certaine manière que ça soit de la redistribution du rendement ou de l'incitation la fiscalité appelle un certain niveau de conscience et donc il y a un bon impôts c'est aussi un impôt qui est accepté par la population qui est vu comme une certaine manière légitime sur le plan social ou sociétal alors justement pour terminer de poser le paysage vous l'avez dit centaine d'impôts et de taxes est-ce qu'on peut faire rapidement un panorama global notre caractérise dans les comparaisons internationales par un taux prélèvement obligatoire élevé quelles sont les principaux impôts quels sont ceux qui rapportent le plus et question stratégique sur qui pèse style alors panorama il est assez simple on a au fond une fiscalité indirecte autour de la TVA qui est l'impôt qui rapporte le plus je sors la partie très française aussi mais des contributions sociales mais qui viennent financer en particulier la protection sociale et différentes branches même si aujourd'hui on était il y a un peu amis parce que même la TVA il y en a une partie qui a fait ta sécurité sociale une partie aux collectivités donc en réalité je dirais l'affectation d'un impôt à telle ou tel récipiendaire a beaucoup diminué on est aujourd'hui dans des zones de de recouvrement de quelle fiscalité va acquis mais si je reste hors contribution sociale globalement on a effectivement la TV avec quel gros impôts et tous les autres impôts indirects qui représentent quand même des montants assez importants que ce soit la TICPE la TIC et sur l'électricité etc donc je dirais cette partie là qui est très significative et puis et ça c'est des impôts au fond qui que ce soit des assises en fonction des volumes ou des impôts sur la valeur comme la TVA ces impôts qui pèsent à la fin sur le consommateur faut pas se tromper il baise à la fin sur le consommateur c'est lui afin qu'ils paye le prix final et d'une certaine manière la cascade même si la TVA est un impôt français et très intelligent dans son mécanisme de fonctionnement et puis on a au fond les deux autres gros paquets qui sont l'impôt sur les sociétés qui a une forte volatilité qui est d'une certaine manière l'impôt sur le bénéfice des sociétés et puis l'impôt sur le revenu d'une certaine manière plus connue des Français même c'est pas le plus gros le plus connu des Français parce que effectivement c'est celui qui suscite une déclaration de revenus au printemps il y a plein d'autres impôts il y a des impôts dit de production qui ont fait l'actualité ces derniers temps et qui cherchent être réduit parce que au fond les impôts de production c'est des impôts qui sont sur les entreprises mais sur l'amour du compte de résultat de l'entreprise et donc d'une certaine manière quel que soit la santé financière de l'entreprise c'est des impôts qui doivent qui sont dues parce que ils sont attachés à l'investissement de l'immobilier fonctions ou de la valeur ajoutée mais plus à mon dans l'entreprise et donc ces impôts là de fait ils ont été réduits au cours des dernières années puis il y a effectivement d'autres impôts qui pèsent y compris sur le citoyen la taxe d'habitation qui vient d'être supprimée sur les résidences principales 2023 est la première année où il y aura pas de taxe d'habitation sur les résidences principales les taxes foncières qui pèsent sur les entreprises mais qui pèsent aussi sur les particuliers voilà grosso modo un paysage avec quand même de très grosses briques à plusieurs dizaines de milliards d'euros si on prend ce que j'ai cité quand on vous pose la question sur qui pestile on a en tête l'idée qu'au fond la majorité peut-être des Français ont l'impression que l'impôt repose sur leurs épaules dans la mesure où les personnes les plus défavorisées en seraient exonérées dans la mesure aussi peut-être ou les plus riches auraient les moyens de l'éviter alors est-ce que c'est vrai que l'impôt repose d'abord sur les classes moyennes alors on masse c'est vrai dans la distribution de revenus comme c'est au progressif ça pèse sur les classes moyennes et moyennes supérieur mécaniquement et ça c'est une réalité il y a moins de 50 % de la population française qui paye l'impôt sur le revenu mais je dirais c'est il faut faire attention et ces sujets d'impôts sont toujours un peu piège si je puis m'exprimer il y a si parce que en réalité à côté de l'impôt sur le revenu il y a un autre prélèvement sur les revenus qui est la CSV et qui est très très large pour le coup que tout le monde paye et encore une fois je le disais la réalité c'est que les Français ils payent de la TVA ils payent plein d'autres impôts d'une certaine manière peut-être moins visible parce que ne faisons pas l'objet d'une déclaration qu'on remet à la direction générale des finances publiques mais qui n'en sont pas moins des impôts qui même en masse sont plus important donc après si on se concentre sur l'impôt sur le revenu qui est d'une certaine manière effectivement et on le voit bien c'est souvent celui qui au fond cristallise le sujet du consentement parce que il y a justement un acte positif de déclaration et donc qui cristallise le sujet du consentement même si il est une toute petite part en réalité des impôts globaux il y a bien sûr dans il dit moins de 50% des français qui payent cette impôts là et par ailleurs parce qu'on a des dispositifs d'incitation assez puissants on a des centaines d'imprimés on a des centaines de niches donc de l'autre côté on a des mécanismes qui sont d'incitation Odon à financer de la rénovation de bâtiments y compris patrimoniaux avec du Malraux etc et donc mécaniquement les réels les gens qui ont les moyens ils ont aussi les moyens d'investir là-dedans donc on a les études le montrent effectivement dans la distribution de revenus quand vous êtes tout en haut vous avez un niveau de fiscalisation qui est plus bas que grosso modo les niveaux juste après mais ça joue quand même sur le vraiment le bout de la distribution [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] les bases de la discussion sont désormais posées et parce qu'on s'intéresse ici dans Sofia aux grandes transitions à bordons le rôle de la DGFiP face aux grandes évolutions sociales économiques et technologiques et c'est plus spécifiquement le thème de la réforme de notre modèle fiscal qui s'impose comme un marronnier avec l'idée que l'impôt ne serait plus adapté à une économie mondialisée un monde en proie au changement climatique aux évolutions de la famille etc mais en même temps les règles fiscales semblent changer tous les ans ou presque quel est votre rôle dans ce processus et la réforme fiscale c'est un vœu pieux ou une révolution permanente alors c'est d'une certaine manière comme on est sur une activité qui est très en lien avec les autres activités humaines que sur les activités de production de consommation ou autre c'est pas illogique que l'impôt il bouge et qu'on vous regardez historiquement la création de l'impôt ici c'est d'abord fait sur notamment des impôts type matière ont accès le sel quand on traversait le Saha à notre chameau au Moyen-Âge parce que d'une certaine manière c'était là où était la valeur et que c'était plus simple il y avait pas de cadastre il y avait pas de déclaration de revenus donc vous faisiez à partir de ce que vous aviez dans le monde d'aujourd'hui c'est clair que on a et c'est d'ailleurs bien pour ça que aujourd'hui on a une évolution majeure qui est en train de se produire autour de la fiscalité internationale pourquoi parce que d'une certaine manière je dirais la mondialisation les entreprises a rendu complexe et je suis bien placé pour le savoir pour avoir beaucoup de discussions y compris avec des entreprises sur ces sujets là a rendu complexe la localisation exacte de la valeur et je dirais même on peut dire il cherche à faire en sorte qui est échapper le plus possible au taux élevé d'imposition au localisant de la valeur là où il y a des taux d'imposition les plus faibles oui ils optimisent bien entendu mais je dirais même au-delà de la logique d'optimisation savoir exactement où est produit la valeur et comment elle est répartie entre le brevet ou la licence le pays dans lequel il y a un centre de recherche le pays dans lequel il y a un hub marketing le pays dans lequel il y a des clients usagers qui vont se connecter derrière un écran etc objectivement c'est juste pas simple du tout et donc ce que fait aujourd'hui l'accord de l'OCDE c'est de dire je fixe des règles au niveau international sur la manière dont je gère la fiscalité et ça par rapport à ce qu'on faisait au fond la fiscalité très nationale même s'il pouvait y avoir une directive européenne sur la TVA où etc en tout cas dans un cadre européen et encore ça fixait les bornes mais derrière la gestion était très nationale on change d'époque et on est en train de passer à de la gestion internationale la même chose probablement et quand on veut administrer ça sur des multinationales bah ça veut dire de créer tout un système de gestion au niveau international de cette fiscalité là avec des systèmes de reporting dans tous les pays qui vont s'échanger etc ça va être de la déclaration de revenus pour les entreprises mais je dirais échanger à un niveau international votre administration pour le compte de la France participe à ces négociations internationales l'accord c'est 2021 alors la France participe pleinement à ça au sein de la DGFiP la direction de la législation fiscale est parti prenante de ces négociations depuis très longtemps maintenant là on a maintenant une directive européenne donc je dirais on a les briques qu'on a à la fois l'accord international OCDE qui a été fait l'ascendant sur un taux d'imposition alors qui s'entend c'est sur le pilier 2 qui dit il doit y avoir un minimum de fiscalisation de 15% des bénéfices qui est un taux alors un toit effectif mais vous imaginez derrière il faut se mettre d'accord sur ce que ça veut dire parce que dans un pays ça veut dire quelque chose est-ce que j'inclus les crédits d'impôts est-ce que je les sors etc et la base donc il faut reprendre au fond et redresser d'ailleurs on l'a fait non pas en partant des concepts par exemple de résultats fiscal tel qu'on le connaît en France dans une déclaration fiscale pour une entreprise mais des normes IFRS sur les entreprises pour avoir un cadre normalisé de fonctionnement au niveau international mais ce que je dis au niveau des entreprises c'est existe potentiellement aussi au niveau des particuliers on a vu avec le télétravail quelqu'un qui aujourd'hui télétravail depuis la Thaïlande pour un employeur français ou le fiscalise et donc ces questions là elles sont appelées à se développer et mécaniquement je dirais elles vont entraîner des modifications de la manière de concevoir et de pratiquer de mettre en oeuvre la fiscalité ce que ça m'évoque tout de suite c'est c'est la notion de justice fiscale une notion qu'on a forgé un peu dans les frontières des États-nations et qui aujourd'hui avec les éléments que vous évoquez me fait penser que on a peut-être besoin d'une justice fiscale internationale et sans gouvernance international est-ce que c'est pas un vieux quand même oui non parce qu'on a quand même beaucoup d'accord si je puis dire entre pays d'abord il y a des conventions fiscales bilatérales ou international qui permettent de réguler une partie aujourd'hui par exemple prenons une entreprise qui vient me voir qui me dit moi j'aimerais sécuriser ma politique de prix de transfert c'est à dire quelle est la valeur produite en France que je vais rapatrier dans ma maison mère ou dans une filiale intermédiaire donc je peux discuter avec elle mais à la fin il faut que je me mette aussi d'accord avec l'autre état dans lequel elle est implantée exactement et pour faire en sorte que tout le monde soit d'accord avec la politique de prix de transfert c'est il y a un côté jeu insomnule donc si moi je prends une plus grosse part du gâteau faut qu'il y a quelqu'un qui accepte de prendre une moins grosse part du gâteau à un endroit et donc et donc on a ces discussions et on discute avec nos amis IR landais avec nos amis américains on a même des des projets où on est en multilatérale à cinq ou six pays pour sécuriser une politique de prix de transfert voilà là aussi c'est des choses qui existent depuis un certain temps mais qui sont en train de croître en volume et en mode de fonctionnement alors c'est pas encore la grande administration fiscale internationale le FMI de la fiscalité non mais néanmoins c'est quelque chose qui objectif effectivement change quand même un peu la donne sur la façon dont nous on pratique fiscalité et qui est un élément d'équilibre aussi justement par rapport au sujet de justice fiscal c'est qu'à la fin tous les acteurs ils doivent il faut qu'il y ait d'une certaine manière une certaine rationalité économique parce que vous pouvez dire moi je veux prendre un gros tiers truc que j'augmente complètement la part que je prélève dans le cadre de la politique de taxation de l'entreprise si ça n'a juste aucune base économique vous allez pas pouvoir le faire après il y a des sujets sur lesquels c'est plus difficile y compris par exemple sur les sujets de recouvrement à l'international ou les accords y a des accords de l'assistance au recouvrement pour aller chercher l'impôt une fois qu'il est dû y compris transfrontière mais parfois ça fonctionne parfois ça fonctionne moins bien mais visualiser que depuis maintenant une dizaine d'années les mouvements la plaque tectonique on a vraiment bougé parce que tous les sujets d'échange d'informations d'échanges de données sur des comptes bancaires vous pouvez aller y compris en Thaïlande Thaïlande va me donner des informations sur les comptes bancaires que vous avez ouvert là-bas et donc mécaniquement je dirais c'est en train de se consolider comme dans toute phase de transition c'est encore un peu granuleux c'est pas c'est pas encore complètement calé mais je dirais on voit bien que le mouvement il est il est totalement engagé là-dessus [Musique] on l'a évoqué on a parlé de fiscalité comportementale on va parler peut-être plus précisément de fiscalité environnementale notamment parce que vous avez comment dire mise en lumière l'une des caractéristiques d'un bon impôt du point de vue de la dgfi une assiette large un taux bas des éléments qui peuvent entrer en contradiction avec les objectifs qu'on donne à peau qui a vocation à changer les comportements et à agir efficacement en faveur du climat en faveur peut-être demain de la qualité de l'air etc est-ce que la fiscalité environnementale est la solution au défi écologique la solution probablement pas parce que je crois pas une mono solution sur une ampleur des défis qu'on a mais peut-être deux choses la première je vais faire un détour c'est que une administration de 100 000 agents paraissant elle a ses propres enjeux environnementaux je suis producteur de service j'ai un réseau sur l'ensemble du territoire français et même des gens qui sont à l'étranger j'ai des gens qui prennent l'avion pour aller y compris parce que j'ai des services outre-mer ou parce que etc et donc la question de comment moi en tant que producteur de service public je contribue aux objectifs environnement et déjà un sujet il faut jamais oublier cette dimension là parce que elle est pas simplement dans les outils qu'on utilise elle est aussi dans la manière dont on produit les services et c'est vrai sur de l'immobilier publique c'est vrai sur plein de choses et on a un plan de transition à la dgfi pour justement faire en sorte d'essayer de coller aux objectifs quand on a fait de la dématérialisation c'est des années j'ai économisé 14 Tour Eiffel de papier tu as dit quelque chose de des capacités qu'on a et j'ai encore plein de Tour Eiffel de papier à économiser si je veux aller plus loin mais après j'ai des sujets de consommation d'énergie dans mes centres dans mes ascenteurs etc donc je dirais comme toute fonction de production je suis au fond dans les mêmes et c'est extrêmement important de visualiser ça dans les mêmes conditions que n'importe quel entreprise opérateur qui doit d'une certaine manière se comporter de façon la plus écologique possible dans sa fonction de production et après j'ai effectivement les outils que je manie qui un peu particulier pour orienter les comportements quand on est sur des comportements de modifications d'incitation le sujet de faible taux large base d'une certaine manière il faut pas et les expériences qu'il y a eu y compris sur des produits très polluants en d'autres pays par exemple en Suède à un moment donné ils avaient émis des taux c'était pas sur carbone mais sur des produits extrêmement Pollux et il a des taux mais juste considérable c'était plusieurs centaines de pour cent juste pour donner un signal qui était extrêmement violent de dire arrêtez voilà et ça a bien fonctionné parce que quand vous montez le prix à un certain niveau ça fonctionne bien on connaît d'ailleurs ça sur la fiscalité du tabac depuis très longtemps pour inciter les gens à diminuer leur consommation de tabac mais on a monté à la fois les prix et la fiscalité pour décourager et ça des effets ça a des effets réels là on a pas un paradoxe excusez-moi parce la fiscalité environnementale elle vise à corriger des comportements mais un des rôles de l'impôt c'est quand même d'être rentable donc très concrètement si la fiscalité environnementale est vraiment couronnée de succès et que par exemple la consommation d'énergie fossile disparaît en France comment on compense la perte de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques qui a un rendement de 30 milliards et c'est pour ça que vous pouvez pas donner un rôle de rendement à une fiscalité qui a vocation d'une certaine manière à une durée qu'un temps mais il y a deux limites à ça la première c'est que un objectif d'incitation chasse l'autre donc et à un moment et puis etc et donc d'une certaine manière ça procure ça procure toujours un certain rendement deux c'est que quand même notre appareil fiscal français le rendement principal il est pas construit là-dessus bien sûr la TICPE est importante bien sûr voilà mais il est pas construit là-dessus et de même si on remplace des produits pétroliers par de l'électricité en espérant qu'elle soit produit de façon décarbonée j'aurais plus de ticfe donc je dirais vous avez parfaitement raison on peut pas assigner un objectif de rendement pur à de la fiscalité incitative sinon effectivement c'est une contradiction et un terme pas trop loin dans ce plantera s'il y a des outils fiscaux des moments qui contribuent à de l'incitation et qui sont raisonnablement dimensionnés ça peut quand même fonctionner et il y a suffisamment d'objets une incitation pour que ça fonctionne dans la durée en même temps on voit et c'est une difficulté on l'a vu au moment de la taxe carbone très fortement c'est que c'est pas facile et que c'est logique on parlait de consentement à l'impôt tout à l'heure autant au fond même si les gens préférais qui est moins d'impôts ils disent OK faut quand même financer la police l'éducation voilà et on est dans un pays où les services publics sont largement gratuits confondus ils offrent un niveau de service public juste incroyable parfois on l'oublie mais ils sont ils sont très présents beaucoup plus que dans d'autres pays la question de savoir si la qualité est peut se poser mais objectivement compris quand on compare parfois des services privés on se dit que finalement il y a peut-être un niveau d'exigence je fais ça et ce public qui est plus élevé mais on n'est pas si mauvais que ça quand même mais en revanche dès qu'on touche à je veux modifier votre comportement vous individu on voit que les gens ont un niveau d'acceptation qui est pas tout à fait le même et qui est plus faible alors à la fois parce que justement on est sur des taux souvent un peu plus forts et on l'a vu à plusieurs reprises dans un passé plus longtemps je m'étais beaucoup occupé du projet dit des kotaxe poids lourds qui à la fin a été abandonné j'en suis personnellement fortement Marie parce que je pense que c'était un projet qui a eu beaucoup de sens à la suite du mouvement des Bonnets Rouges après il y avait eu des choix politiques qui ont été faits et qui sont ceux qui ont été faits mais c'était typiquement quelque chose qui avait du sens en termes de changement enfin on parlait beaucoup d'intermodalité on en parle un peu moins aujourd'hui d'ailleurs mais beaucoup d'intermodalité l'époque de reports vers des moyenne transport moins consommateurs d'énergie fossiles et voilà donc mais on voit bien c'était effectivement un projet ciblé qui ciblait qu'une catégorie et là pour le coup les gens ont toujours à ce moment là un sentiment d'injustice c'est-à-dire qu'ils se disent ok pourquoi moi et on a eu la même chose sur la taxe carbone moi j'utilise ma voiture pour aller au boulot pourquoi moi et c'est ça qui est difficile d'une certaine manière dans ces sujets là c'est de trouver les moyens de rassurer les gens sur à la fois le fait que c'est juste ces transitoire et qui éventuellement il y a des retombées bénéfiques et que c'est la question qui est pas une question simple parce que on voit bien que ça des inconvénients aussi de fléchir les recettes sur des dépenses spécifiques mais on voit bien aussi que si on veut favoriser l'acceptation d'une partie de ses fiscalités il faut accepter d'une certaine manière de jouer ces rôles c'est logique de fléchage pour que les gens aient le sentiment que leur contribution cert spécifique et exceptionnel est plus forte que celle de leurs voisins va à des choses qui les aident à s'en sortir parce que ça va financer des transports collectifs en grande banlieue parce que ça a financé des prix mauvais véhicules des carbonées etc et que donc eux-mêmes ils ont retrouvéont d'une certaine manière un bénéfice c'est toute la difficulté aujourd'hui de ce type de fiscalité alors la question qui me vient elle est purement administrative mais comment on mesure les efficacité d'une telle fiscalité et en gros à partir du moment où vous êtes plus vraiment le rendement qui est mesuré dans le cadre des indicateurs de performance de la DGFiP parce que le DGFiP est prêt à admettre dans son contrat pluriannuel d'objectif et de moyens des indicateurs de changement de comportement est-ce que c'est tout à fait ce qu'il faudrait faire aujourd'hui on les a c'est pas forcément ce qu'on a et compris parce que la granularité parfois nous oblige à faire des choix mais c'est tout à fait ça il faut dans ce cas là accepter que au fond l'objectif c'est pas le rendement de la taxe à limite moins le rendement de est élevé plus le combat est gagné donc c'est il faut se faire violence mais on va y arriver c'est effectivement de se dire ok est-ce que j'ai effectivement significativement peser sur les comportements et c'est ça l'objectif qui est poursuivi à travers la taxe et si à la fin il y a plus de cigarettes qui est consommé si à la fin il y a plus de pétrole qui est utilisé ça veut dire qu'on a gagné le combat et que ça veut pas dire que les sujets de changement climatique et de transition énergétique soit totalement der nous mais en tout cas sur cet objectif là ils sont atteints [Musique] [Applaudissements] [Musique] vous avez rappelé le rôle de la DGFiP dans l'acceptation de la fiscalité et dès lors la relation de la DGFiP avec les usagers est identifié désormais comme un élément central du consentement à l'impôt pour autant l'administration fait face à plusieurs injonctions paradoxales efficience contre maillage territorial individualisation contre simplification recouvrement maximal contre droit à l'erreur des contribuables dans ce contexte est illusoire d'améliorer la relation des Français avec l'administration fiscale je crois pas d'abord parce que je dirais ce que nous disent les Français contre les interroge il y a des sondages et pas que nous hein y compris des instituts indépendants instituts de l'ouvrier et autres ou nos propres sondages internes et sondages BVA on a un certain nombre d'indicateurs qu'on suit et les Français quand même ils nous disent vous êtes une administration ou je dirais on a une relation qui est relativement confiante ils nous font relativement confiance à 82% ils nous disent qui sont satisfaits du service qu'on fourni sur un sujet aussi très fiscalité c'est pas si mal ça veut dire je dirais qu'ils ont le sentiment d'avoir face à eux des interlocuteurs qui sont plutôt dans l'accompagnement dans le conseil on a des taux de décrochés par exemple dans nos centres de contacts téléphoniques qui sont très élevés donc lirez tout ça fait un paysage qui d'une certaine manière est plus favorable que celui qu'on pourrait craindre il en reste pas moins que vous avez raison il doit gérer plein de paradoxes et on essaye de les gérer de la manière la plus intelligente possible en essayant de croiser trois choses la première c'est qu'on a décidé depuis longtemps c'était mes prédécesseurs m'en a continué cette politique une politique dite multicanale qu'au fond on considère que nos usagers pour les atteindre il faut à la fois être capable d'avoir des outils numériques de bons standards et le site impop.gouv.fr en étain et les gens ils deviennent grosso modo et il est bien noté les gens trouvent que c'est relativement simple malgré la complexité de la fiscalité mais ça veut dire aussi que vous le faites évoluer en permanence comme n'importe quel vous travaillez en permanence aujourd'hui on travaille sur mettre on a déjà un site sur portable mais on va accroître les fonctionnalités là-dessus etc pour faire en sorte que on soit au niveau de standard qu'on retrouve voire même peut-être un peu mieux que on trouve sur d'autres sites et ça fait partie du consentement à l'impôt le deuxième c'est que au fond il y a plein de gens ils téléphonent et on voit que le canal téléphonique aujourd'hui il est extrêmement utilisé il téléphone parfois juste pour se rassurer parce que ils ont déposé ils savent plus ils ont touché la date limite ça peut être des gens qui utilisent le numérique mais ils ont besoin un moment donné d'avoir un élément de confirmation un contact humain aussi du contact humain voilà un élément où ils sont pas tout seul face à la machine alors en réalité même face à la machine on les aide on fait par exemple du cobrau c'est à dire que l'opérateur téléphonique à distance il peut prendre la main en même temps sur l'écran et donc aider personne voilà donc et puis on se on sait aussi qu'il y a une partie de la population qui est quand même en rupture de numérique ou simplement loin mais Julien ils peuvent avoir un téléphone portable et utiliser tous les jours mais loin des administrations loin de prendre son de regarder si c'est le numéro de téléphone unique pour appeler le Centre de contact à limite ça leur fait peur de d'appeler comme ça et de se retrouver seul face à un site avec plein de pages qui défilent même bien faites je dirais ils ont peur et donc le sujet c'est d'avoir encore du contact humain c'est ce qu'on fait on est aujourd'hui un des principaux services publics avec un réseau maillet dans énormément de communes de France alors on le fait via France service on le fait via nos propres services d'impôts des particuliers mais la réalité c'est qu'on a plusieurs milliers de points de contact physique sur le territoire mais un réseau qui a aussi payé son Duval à la réduction des peut-être plus que beaucoup d'autres il a plus payé son dû que beaucoup d'autres on a perdu énormément on a réduit grosso modo de 2000 emplois par an sur les 20 dernières années donc au moins 40 000 emplois vous voyez c'est ce que ça peut représenter c'est énorme en termes de de gain de productivité c'est très enfin c'est très lourd c'est très dur y compris pour les agents en termes de pression de productivité qui est joint à fournir là où d'une certaine manière on a essayé de de combiner justement de résoudre les paradoxe c'est de dire au fond j'ai pas besoin pour faire du contact humain de d'avoir le même format de service d'impôts des particuliers qui fait à la fois de la gestion et du contact etc et l'appel téléphonique donc je vais avoir des choses plus légères pour faire ce contact humain et du coup ça peut être moins consommateur de moyens que d'organiser ça comme ça et donc ce qu'on a on a cherché à éclater au fond les fonctions qu'on avait en disant ok j'ai des fonctions de contact téléphonique avec des centres de contact j'ai des fonctions de contact humain avec des accueils de proximité j'ai des fonctions de gestion j'ai des fonctions de conseils aux élus locaux et qui vont être dédiés et cette restructuration profonde du réseau qui est pour le coup et tout très simple objectivement les premiers signaux qu'on en a sont très positifs et quand on fait y compris des des sondages sortis de France service avec tablette atcho je dirais on a des taux de satisfaction des usagers qui sont très élevés donc je dirais on arrive à résoudre les contractions de même qu'on arrive à résoudre les contradictions sur recouvrer plus mais en même temps faire droit à l'erreur et c'est là aussi c'est d'une certaine manière il faut un peu décortiquer la façon dont on gère l'impôt en se disant au fond toujours pareil il y a 98% des Français qui ont envie d'être à jour à limite ça les stress l'impôt et donc je vais pas leur dire qu'ils ont parlé qu'ils ont tort c'est bien qu'il soit un peu mais il faut qu'il soit un peu stressé mais c'est bien qu'ils aient envie au fond d'être en règle sur le paiement de leur contribution au financement des services publics collectifs au fond au financement de l'État tel que nous le connaissons aujourd'hui et des collectivités territoriales parce qu'il y a aussi le financement des collectivités territoriales et donc ce qu'on essaye de créer c'est et d'une certaine manière y compris le contact aux usagers y aide c'est faire en sorte que l'acte de payer ses impôts soit le plus simple possible le prélèvement la source c'est ça c'est une certaine manière vous pouvez faire aujourd'hui de la déclaration automatique vous êtes prélevé automatiquement ces contemporains ça suit vos revenus et du coup je dirais les gens se disent ok bah si c'est simple je le fais et je me mets pas en tort et donc si on aide les gens et c'est vrai pour les entreprises aussi à avoir une relation de confiance avec nous d'une certaine manière je dirais on a traité 95 98%, 99% et après on peut pour le coup se donner les outils un nouveau plan fraude fiscalia il y a quelques semaines de cela se donner des outils de plus en plus pointus pour aller chercher les vrais fraudeurs les comportements totalement anormaux en matière de prix transfert les gens qui dissimulent dans des paradis fiscaux des comptes et où j'ai pas le moyen d'y accéder avec un arsenal qui s'est quand même considérablement étoffé ces dernières années un arsenal qui s'est considérablement étoffé et qui fait appel au fond au même logique d'investigation le ministre a annoncé la création d'un service de renseignement fiscal depuis quelques années on a fait entrer ce qui était pour la DG Philippe quelque chose un terrible fait entrer le juge pénal dans des affaires fiscales en disant il y a des comportements qui en réalité sont tellement anormaux du point de vue de la société qui faut aller les pénaliser et pas simplement reprendre avec quelques pénalités fiscales l'argent qui a été indûment soustrait non c'est un comportement anormal et donc cet arsenal là d'un navigation avec derrière des officiers du fisc que judiciaire avec des pouvoirs d'investigation quasiment équivalent à ceux d'OPG dans le champ qui est l'heure la capacité de faire des commissions obligatoires internationales qu'on trouve à aller chercher de l'information à l'étranger etc mais ça c'est des éléments il me semble qui d'ailleurs contribue à ce que les gens la très très large majorité des gens qui a juste envie se disent ok moi je fais bien mon truc mais eux à la des Gifi ils font leur boulot d'aller chercher les méchants et plus au fond j'ai confiance dans leur capacité d'aller chercher mes champs plus je suis prêt à payer mon dieu et ça vaut je pense sur toutes les fiscalités qu'elles soient de rendement ou incitatives on se demandait le niveau d'acceptation et de consentement à la fiscalité environnementale je pense que ça joue aussi sur cette partie là [Musique] une nouveauté sanit c'est la déclaration mais elle a encore le délai est un peu plus long je crois la déclaration relative au patrimoine immobilier qui impose de réenseigner des éléments très précis surfaces des garages des caves des greniers le la démarche de l'administration fiscale s'appuie vous l'avez dit sur les technologies de pointe avec on l'a vu récemment des dispositifs de détection des piscines par intelligence artificielle dans le cadre du programme foncier innovant donc la DG FIP Hamas de nouvelles données elle est sans doute l'administration en France qui collecte et stocke le plus de données personnelles quelles sont les limites à cette collecte existe-t-il des garde-fous et comment on conjure la tentation de devenir big brothers c'est tout à fait exact qu'on a énormément de données y compris d'ailleurs pour des bénéfices qui peuvent être hors de la sphère fiscale un exemple on a des données sur le revenu fiscal de référence il se trouve qu'il y a plein de sujets donc le niveau de revenus par foyer les gens il y a plein de sujets dans le domaine des prestations sociales dans le domaine de livret défiscalisé etc qui sont en réalité liées à un niveau de revenu et donc on a monté par exemple pour les banques pour leur permettre de vendre le Livret d'Épargne Populaire qui était pas assez connu pas assez développé et qui a un bel outil je dirais d'épargne en faveur des ménages les moins aisés et bien on leur a permis on a fait une API donc qui vient chercher de l'information chez nous enfin et elle c'est un programme informatique qui permet de faire une interface pour parler simplement vers d'autres acteurs donc nous on a beaucoup d'API qu'on construit nous-même qu'on développe on a même maintenant une fabrication API pour passer à l'étape industrielle je dirais de fabrication de ces interfaces pour aller chercher l'apprendre dans notre système d'information et la mettre à disposition l'exposé au bénéfice d'acteurs définis il y a tout un protocole pour des acteurs enfin si vous vous allez me demander l'API pour avoir le RFR de tous les gens de votre rue je vous la donnerai pas parce que vous n'avez pas en connaître mais en revanche si c'est dans le cadre d'un service public ou d'un produit par exemple règle d'épargne réglementé comme le Livret d'Épargne Populaire je peux le faire et donc bien sûr ça est encadré il faut des textes il faut la loi etc dans un certain nombre de cas et donc on met à disposition ces données 2 et effectivement on a un champ majeur à la fois de liens avec d'autres acteurs mais nous d'exploitation de des données c'est ce qu'on est effectivement en train de faire en ayant structuré au fond au sein de la DGFiP toute une délégation à la transformation numérique c'est plus de 200 personnes maintenant avec les prestataires et les forces internes et ça grossit encore pour avoir un lac de données dans lequel toutes nos données sont structurées référencés identifier c'est très contrôlé y compris par les autorités compétents et la CNIL en particulier ou le déléguer à la protection des données du ministère de l'économie et des finances donc c'est ce sont des éléments importants je dirais le risque aujourd'hui compris dans un cadre qui est quand même en France assez liant objectivement j'aimerais avoir plus de liberté que je n'en ai donc avant de devenir Big Brother je pense qu'il y a et d'une certaine manière c'est aussi un élément de réassurance pour les Français sur le fait que je fais pas n'importe quoi de leur donner on est extrêmement vigilant là-dessus et au-delà d'être soumis à plein de contrôles il y a plein de d'acteurs qui qui veillent sur ce que je peux en faire et parfois je me sens plus corseté à vrai dire que que libre il y a un point et c'est un point sur lequel qui est un patrimoine objectivement considérable c'est non seulement la confiance que je fais pas n'importe quoi mais que par ailleurs des acteurs qui sont des acteurs nuisibles à coeur etc qui existe puissance étrangère voyou qui cherche à extorquer de l'argent non pas accès aux données donc le niveau de protection que j'offre moi sur les données que mon que j'ai collecté auprès des Français et que ce soit des données mobilières ou que ce soit des données de revenus ou que ce soit des données de paiement on va passer à la facturation électronique dans quelques années avec là aussi plein de données des entreprises sur les échanges inter-entreprises et bien il faut que je dirais il y ait une confiance sur le fait que je sois un vrai coffre-fort bien bien costaud voilà donc on a tout un arsenal je dirais de défense c'est un domaine compliqué parce que objectivement ces sujets là ça bouge à toute vitesse de même que l'intelligence artificielle l'exploitation des données la capacité des traités Beauge aussi les sujets de cryptage de capacité à freiner des intrusions à les verrouiller c'est des sujets et je pense que pour nous ce capital de confiance là donc grosso modo on vous donne nos données et on sait non seulement vous allez pas en faire n'importe quoi mais il y a éventuellement des des policiers de la donnée qui vont aussi vous assurer mais par ailleurs vous avez pris les mesures qui sécurisent et qui font que les données ne vont pas partir dans le décor partir dans la nature être exposé sur le Dark web ou ailleurs c'est un élément très important et c'est vraiment un sujet de d'énormes attention de notre côté et bien merci Jérôme fournais une dernière aspect qu'on aimerait évoquer avec vous en tant que manager en dernier ressort je dirais de 100 000 agents de 100000 agents avec une moyenne d'âge proche de 49 ans des métiers changeants ça pose un contexte dans lequel on aimerait savoir comment on parvient à continuer d'attirer des talents et fidéliser aussi les agents qui sont déjà qui sont déjà dans les murs de la DGFiP comment on embarque et on forme des agents expérimentés par exemple et souvent spécialisé vers de nouveaux métiers et on comment on leur apprend à utiliser de nouveaux outils et enfin un peu une dernière question quelles sont les qualités que vous identifiez pour bien manager à la DGFiP première chose sur les on a effectivement d'énormes besoins de recrutement donc aujourd'hui je recrute à peu près 5000 personnes par an c'est à peu près mon volume de recrutement actuel chaque année et en réalité j'ai besoin de on a beaucoup parlé de fiscalité parce que c'était un peu le centre du sujet mais à l'intérieur de la maison de Gifi j'ai bien sûr des métiers RH je suis un moyen des métiers immobiliers avec la direction de l'immobilier de l'étage et des matières de gestion comptable j'ai des métiers de valorisation ou de vente aux enchères j'ai des métiers de gestion des successions des errances j'ai des métiers j'ai énormément énormément de chants métiers j'ai des gens qui sont qui versent les pensions de l'État et des sites internet et j'ai besoin énormément d'informaticiens j'ai plus de 4000 informaticiens au sein de la maison donc je dirais j'ai des métiers objectivement dans plein plein de domaines et donc un des premiers éléments je dirais de de se dire au fond il faut que je fasse visualiser à la fois la richesse et diversité et quelqu'un qui entre à digifip c'est quelqu'un qui va pouvoir parcourir éventuellement changer de métier changer de fonction voilà toujours avec c'est la deuxième condition si je puis dire qu'on met avec un sens des valeurs du service public et une déontologie extrêmement forte pour nous ça aussi c'est des éléments fondamentaux je crois qu'aujourd'hui d'une certaine manière avoir des gens qui ont des missions qui sont clés l'infrastructure financière fiscale de gestion publique l'état elle est absolument clé de toutes les évolutions on a parlé tout à l'heure comment se relie aux politiques etc mais il y a plein de choses où on est en réalité c'est nous qui décidons de faire de la transparence on a commencé à publier des informations des études des analyses sur la fiscalité sur la situation comptable des collectivités sur etc et donc on a besoin de gens qui sont faites assez créatifs y compris pour adapter une maison qui bouge beaucoup donc il faut des gens qui adaptent les outils adaptent les moyens de communication avec les usagers et le sens au fond de de cette relation avec les usagers après c'est vrai que y compris notre nos propres agents mais y compris des hall directeur général des finances publiques il a pas baigné dans l'IA depuis qu'il est tout petit donc lui-même il doit on doit sans cesse réapprendre des choses ça veut dire quoi d'une certaine manière de passer effectivement de logique où il y a eu des agents qui avaient un process à des logiques où il y a l'algorithme qui fait 50% du process mais du coup je repositionne des agences sur de la valeur ajoutée plus importante et comment je le fais donc on a des programmes internes de formation de développement de compétences de passeport numérique pour faire en sorte que les agents ils montent en capacité vous dire que c'est simple je le dirai pas parce que c'est objectivement extrêmement compliqué et que chaque individu je dirais il y a des ressorts propres sur ce qu'il a envie de faire ce qu'il a pas envie de faire comment il se positionne comment il est capable d'accepter ses évolutions comment il les vit d'ailleurs même à titre personnel dans son dans son foyer il y a des gens qui restent allergiques utilise peu les outils numériques il y en a d'autres qui ont basculé à titre personnel et donc ils sont plus prêts à les prendre y compris à titre professionnel donc c'est c'est une vraie stratégie de changement de transformation pour essayer d'y arriver je suis directeur général des finances publiques on avait prévu de parler 25 minutes ensemble et en fait la conversation a dure une heure mais c'est l'avantage du podcast les personnes après nous et on veut frustrer personne mais je suis pas certain qu'on va pas continuer un petit peu à discuter ensemble merci beaucoup d'avoir été notre invité dans Sofia merci beaucoup à vous merci [Musique] Parcours d'élève • Florian Bon • Retour d'expérience après un stage sur le terrain en Polynésie salut Florian salut les gars on est dans un lieu que tu aimes bien je crois aujourd'hui tout à fait on est dans la salle de sport de l'inespee on fait une partie de tennis de table avec Théodore le ping-pong je crois que c'est plus qu'une passion pour toi c'est aussi c'est un sport dans lequel tu es plutôt qualifié oui ça fait 20 ans que j'en fais un niveau semi professionnel ce qui implique de s'entraîner à peu près trois quatre fois par semaine et donc d'avoir une certaine discipline pour arriver le conjuguer avec à la fois les contraintes ou les l'intensité de la préparation Aline SP et ensuite des cours dans cette école c'est super exigeant ça t'a peut-être aussi aidé c'est d'apporter quelque chose c'est très exigeant ça suppose d'arriver à conjuguer deux rythme qui sont parfois différents d'avoir une discipline qui est forcément assez intense à la fois d'équilibre de vie de maintien en forme d'entraînement avec des gens d'univers très variés et d'avoir une disponibilité horaire aussi qui a été forte [Musique] la scolarité notamment l'année de stage alien SP est souvent considérée comme très prenante temps il me semble que ton stage territoire tu l'as fait dans un département ultramarin la Polynésie est-ce que tu as pu continuer ta pratique sportive sur ce territoire j'ai réussi à continuer et c'est vrai qu'en fait on a toujours tendance à considérer que dans un environnement professionnel on a plus le temps de faire nos passions ou nos activités sportives et en fait je pense que c'est aussi une façon d'essayer de s'organiser au maximum on peut toujours un peu trouver le temps et en Polynésie j'ai réussi à trouver un club à m'entraîner avec la Fédération Tahitienne de tennis de table ce qui m'a aussi permis sur ce territoire que je connaissais pas du tout de développer des amitiés très fortes et d'avoir des relations humaines incroyables c'est un permis de t'intégrer dans le territoire parce que c'est un vrai défi tu y es sept mois 7 mois sur un territoire qui est quand même à peu près à 18000 km de la France métropolitaine qui est un archipel grand comme l'Europe ça on en a pas toujours conscience quand on est depuis Paris qu'on jette un regard un peu sur sur l'outre-mer donc un territoire absolument incroyable et le cette porte d'entrée par le sport a été totalement bénéfique pour moi est-ce que tu peux nous parler des spécificités des politiques publiques là-bas et notamment nous parler la notion de dernier kilomètre qui est souvent évoqué par les droits on a du mal à appréhender les enjeux d'outre-mer qui paraissent lointain aujourd'hui ce qu'il faut bien avoir en tête c'est que la Polynésie déjà c'est un territoire qui est autonome c'est qu'il y a un champ de compétences ou le gouvernement de Polynésie a des prérogatives que n'a pas le gouvernement français et donc il y a un lien entre le représentant de l'État en Polynésie qui est le haut-commissaire de la République en Polynésie française et le gouvernement de Polynésie ce qui suppose un centre d'action en commun et la spécificité de ce territoire c'est qu'il est donc grand comme l'Europe et donc faut arriver à imaginer les pouvoirs publics la manière dont ils se mettent en œuvre là-bas n'est pas toujours évidente on a beaucoup parlé après les gilets jaunes du fait d'aller vers les populations d'aller à proximité des concitoyens d'arriver à Val des pouvoirs publics qui sont parfois difficiles à percevoir et cette notion d'aller vers les gens elle est d'autant plus forte en Polynésie quand on a quelqu'un qui est malade dans l'archipel des Marquises qui est un des cinq archipels de Polynésie ça suppose d'envoyer un avion aux îles marquis c'est comme si on était à Paris il fallait aller en Finlande donc tout ça en terme d'organisation des pouvoirs publics c'est quand même extrêmement spécifique un autre exemple sur cette proximité qu'on recherche avec avec les citoyens français on a ce qu'on appelle un juge forain en Polynésie qui fait le tour des îles et qui va dans certaines îles où en fait il y a pas forcément de d'aéroports ou celle-ci des moyens militaires pour s'y rendre et ça ce juge va rendre un centre de jugement va trancher des problématiques foncières des problématiques de divorce et il vient une fois par an tous les trois ans dans certaines îles donc il est très attendu et donc ça c'est un besoin de proximité de l'État qui s'exprime au plus fort [Musique] et alors toi quand tu es arrivé c'est à dire en mai l'élection présidentielle venait d'avoir lieu et il a fallu organiser les élections législatives tout à fait donc on a organisé cela les élections législatives sont un événement très fort la vie politique en Polynésie comme ailleurs en France et elles ont donné lieu à une victoire dans les trois circonscriptions de Polynésie à trois députés indépendantistes ce qui était une première et ce qui rend parfois plus compliqué le développement de l'action publique en Polynésie aujourd'hui on a des recettes semaines en Polynésie des élections territoriales donc le gouvernement de Polynésie va être élu et donc le président à la tête également ce qui va peut-être renouveler également le jeu politique là-bas donc ça c'est intéressant parce qu'il faut savoir que la Polynésie est placée au cœur de la stratégie endopacifique du président de la République il a décliné depuis 2018 avec on le voit aujourd'hui une montée en puissance de la Chine à la fois dans le Pacifique Sud au niveau de Taïwan et du Japon et des Philippines bien sûr mais également plus loin au niveau du du corridor presque de sécurité australien ici s'exprime aussi dans nos territoires en Polynésie en Nouvelle-Calédonie et donc ça c'était aussi une opportunité pendant ce stage de voir cette stratégie Indo-Pacifique comment elle s'exprime quels sont ses vecteurs on a un certain nombre de base militaire en Polynésie qui sont en héritage des essais nucléaires d'il y a quelques années et donc c'était vraiment une problématique totalement fascinante pour moi toi tu arrives tu as 18 km 18000 pardon kilomètres de la métropole avec des enjeux aussi lourds que ceux qui viennent d'écrire qu'est-ce que c'est ta valeur ajoutée comment tu te positionnes déjà le stagiaire in SP c'est un œil neuf qui va essayer de regarder les problématiques qui sont pas forcément qui qu'on ne voit pas directement quand on travaille tous les jours sur ces sujets parfois quand on est dans son travail sur un territoire on est habitué et donc la vraie nouveauté c'est de faire savoir quelque chose qu'on voit tous les jours mais sous un autre donc ça c'est un peu la valeur ajoutée de mes camarades et de moi-même c'est d'arriver avec un vent de nouveautés ensuite la grande spécificité aussi je pense de notre formation c'est qu'elle est assez généraliste donc on peut arriver dans nos stages à travailler sur différentes problématiques on va chercher à se positionner une pratique très importante en Polynésie c'est les conséquences et la gestion des conséquences des essais nucléaires donc qui ont lieu entre 1966 et 1993-96 pardon donc une temporalité quand même très longue et aujourd'hui on a encore des conséquences et le président de la République par exemple à monter une mission qui s'appelle la mission nucléaire qui est gérée par le commissaire de la République en Polynésie et qui a pour but d'aller dans les îles les plus lointaines notamment celles qui ont été touchées par les essais au niveau de l'archipel qu'on appelle l'archipel des Gambiers et d'essayer de faire en sorte que les personnes qui ont droit à une indemnisation soit en capacité de le faire c'est à dire qu'on a une équipe de personnes qui parlent le Tahitien ou même le manga rivien qui est une langue locale là-bas on les aide à remplir les formulaires de demande d'indemnisation qui sont créés par la loi qu'on appelle la loi civennes pour faciliter un peu ces démarches administratives et ça c'est quelque chose de très innovant parce qu'il faut quand même avoir en tête que dans ces territoires l'accès Internet est parfois compliqué la barrière de la langue peut être présente et donc cette démarche de facilitation apportée déjà ses fruits on a davantage de personnes qui ont été indemnisées tu es aussi passionné je crois de questions internationales de relations internationales est-ce que le fait d'être à ce moment-là dans l'Indo Pacifique sur un territoire dans lequel la Chine essaie de déployer son influence c'était pas particulièrement stimulant enfin j'imagine que c'était particulièrement stimulant c'était vraiment un vœu de ma part un choix très fort quand on observe un peu au niveau géopolitique ce qui se développe dans la région effectivement c'est là un peu où tout se passe on a les îles Salomon qui viennent de signer un accord de sécurité avec la Chine qui autorise la Chine à déployer des forces de sécurité sur ses territoire c'est un territoire qui a quand même très proche de l'Australie en réponse à cela l'Australie les États-Unis et aussi la Nouvelle-Zélande ont développé une stratégie pour aller davantage aussi vers les pays du Pacifique la mise à faire étrangères australienne madame pennymoung comme la numéro 2 du gouvernement a été dans les différentes îles qu'on connaît pas forcément très bien de très loin mais qui sont quand même importantes niway Thierry bâti Fidji et en partie la Polynésie on l'a reçu et la Chine déploie des stratégies plus offensives dans ces territoires on a un rapport de le dire saine de 2021 qui est l'Institut de Recherche qu'il y a d'école de guerre qui a essayé de montrer un petit peu tous ces toutes ces stratégies un peu d'influence chinoise dans cette région et qui sont qui sont importantes et qui sont importantes de voir aussi et moi c'était vraiment ma volonté de le faire tu as parlé de ton intégration dans le territoire de la rencontre des gens que tu as fait tu as l'impression que les gens qui vivent en Polynésie sentent cette influence comment il la voit ils en ont conscience au niveau notamment de ce qu'on appelle les ressources halieutiques la Polynésie donc une zone économique exclusive extrêmement grande à présent à peu près 50% de la zone économique exclusive de la France et dans cette zone on a une attention très forte qui est donnée à la ressource de la mer aux poissons exclusif qui est la plus grande du monde qui est la plus grande du monde la deuxième plus grande du monde après les Etats-Unis et l'insistance sur la protection de cette ressource à ludique est très forte chez les Polynésiens peut nous définir halieutique oui si les ressources de la mer mais très général et en Polynésie on a ce qu'on appelle le raoui qui est une tradition ancestrale de protection des ressources de la mer un peu sur la forme d'une jachère où on va mettre des zones des airs protégés pendant un certain temps qu'on ne va pas toucher et on perçoit très bien l'enjeu derrière tout ça qui est que on voudrait pas qu'un centre de pays viennent prendre une capture aliotique dans ces lieux aucun navire qui bat pas Vignon autre que celui de la Polynésie française n'est autorisé à venir pêcher dans les eaux et la France à ce titre exerce une protection de cette zone notamment avec des bâtiments militaires avec une surveillance satellite et on s'aperçoit très bien par exemple que les bateaux d'ensemble de pays s'arrêtent aux frontières de la Z2 est-ce que tu as un conseil à donner un conseil à un peu plus culturel ou touristique quant à l'intérêt de la Polynésie ce qui va être vraiment difficile c'est d'en choisir certes la culture de la Polynésie est vraiment incroyable très très riche d'ailleurs on aperçoit en termes de langues on entend très très souvent les policiers en dire nous qui a un vocable qu'on entend peut-être un peu moins ailleurs et si j'avais un conseil à donner ça serait d'aller voir le festival du Eva qui a lieu en juillet et qui est un festival de danse et de chant et qui est extrêmement intéressant extrêmement beau extrêmement touchant Florian on a parlé de ton parcours on a parlé de tes stages on a parlé de ta passion pour le ping-pong et tout ça comment tu l'insères ensuite dans la suite de ton de ta roue de ton de ton parcours pro c'est à dire où est-ce que tu te vois après j'ai choisi la Polynésie c'était pas totalement par hasard et moi j'avais vraiment la volonté d'avoir une première expérience dans cette zone du monde c'est pas toujours fréquent de le faire avec l'idée derrière d'essayer de retourner ou d'aller au ministère des Affaires étrangères on sait que l'Indopacifique va tenir vraiment une dimension primordiale de ce ministère et avoir déjà un peu voilà un premier aperçu de cette zone première connaissance pour moi c'était primordial donc arrivé à y retourner là-bas je serai extrêmement content mystère des finances également dont je viens je suis issu du concours interne c'est que j'ai déjà une expérience à ce titre serait fascinant je vous donne un autre exemple en Polynésie on a travaillé sur un fond qui vient en soutien aux énergies renouvelables l'énergie est une compétence du gouvernement de la Polynésie et donc on aide à ce titre financièrement le gouvernement a déployé un centre de solutions dans des atolls on n'a pas de réseau électrique ou la seule ressource est parfois le soleil on a dû écrire un petit peu le la mise en place de ce fond donc une dimension très économique et financière donc ça ça m'a pas mal plu aussi donc aller dans les ministères qui sont dédiés ce serait vraiment super chouette super merci beaucoup Flo bah de rien pas loin [Musique]

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