AUDITIONS LÉGISLATIVES 2024 | Edouard Philippe - Horizons

Published: Jun 20, 2024 Duration: 00:46:57 Category: News & Politics

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[Musique] bonjour éouard Philippe bonjour à tous vous savez que nous sommes pas en 2027 on est en 2024 oui ça m'a pas échappé je vous propose de considérer que l'heure est grave et donc de se concentrer sur les enjeux non si je vous pose la question c'est pour savoir si que vous êtes le chef de votre parti que vous avez créé s'appelle horizon horizon fait partie de la majorité ensemble est-ce que ça veut dire que vous vous avez un programme qui est différent de celui que propose la majorité présidentielle et en quoi est-il différent est-ce que vous pensez sur les questions de fiscalité de pouvoir d'achat de retraite qui sont vraiment au cœur on voit bien de cette de ces élections législatives est-ce que pour vous vous avez une différence alors écoutez je vais vous dire les choses assez simplement le dimanche 9 juin dernier le président de la République a choisi de dissoudre l'Assemblée nationale ça n'a échappé à personne ici c'est sa décision elle est souveraine il l'a prise il y a beaucoup de gens qui peuvent se poser la question de savoir si c'était une décision opportune ou inopportune si c'est une chance ou si c'est un risque si c'est bien ou si c'est pas bien je pense que dans cette salle il y a beaucoup de gens qui ont un avis je peux vous dire que j'ai un avis extrêmement précis sur le sujet mais la question c'est pas de savoir si on débat de cet avis la question c'est de savoir comment est-ce qu'on saisit l'enjeu et comment est-ce qu'on saisit le moment auquel notre pays est confronté et ma conviction c'est que le pays doit répondre le 30 juin et 7 juillet prochain une question qui est redoutablement importante pour lui en dissolvant si je dire en prononçant la dissolution le président de la République a mis un terme à la majorité présidentielle c'est pas des frondeurs qui ont mis un terme à la majorité présidentielle c'est pas des ambitions comm c'est lui qui a décidé donc mon objectif aujourd'hui c'est de construire non pas l'ancienne majorité présidentielle mais une nouvelle majorité parlementaire beaucoup plus ouverte politiquement que celle qui a prévalu jusqu'à présent qui irait de la droite conservatrice jusque à la partie de la gauche socialdémocrate avec laquelle je crois on peut considérer qu'il y a un bloc central et donc et donc pardon je sais que je parle un peu de politique et vous voulez qu'on parle d'économie enfin cela dit une élection législative c'est aussi une élection politique he et donc mon objectif c'est c'est d'essayer de construire un socle une base politique qui n'est pas la reproduction de ce qui a existé qui va au-delà qui plus large et qui est donc plus solide pour permettre de faire avancer le pays pour construire une France qui soit plus prospère et on va en parler plus puissante plus libre et plus juste c'est ça l'objectif que je me fixe je le fais évidemment en bonne intelligence avec celles et ceux avec qui j'ai travaillé depuis 2017 ils étaient dans la majorité présidentielle j'ai aucune raison de m'en défier mais j'essaie de le faire avec d'autres plus large donc si votre question c'est qu'est-ce qu'on fait pour avoir une politique plus prospère c'est un peu c'est un peu le sens de votre question et plus large ah plus large mais plus large non mais parce que vous voyez notamment sur les questions de fiscalité vous voyez bien que entre si vous regardez à gauche ou si vous regardez à droite la réponse n'est pas la même donc vous quelle est comment vous vous situez alors moi j'ai j'ai j'ai si j'ose dire un bilan et des conviction justement euh je pense pouvoir dire je pense pouvoir dire que depuis 2017 la politique qui a été mise en œuvre et probablement la politique la plus pro business je dirais pas forcément la politique plus pro patron mais la politique la plus pro business qu'on a vu depuis longtemps et si je voulais être un tout petit peu euh euh comment dirais-je euh facécieux je dirais même que cette politique qui est la la plus prousiness depuis 2017 elle a commencé un tout petit peu avant il faut bien reconnaître euh sous François Hollande en 2014 et je ne veux pas je je je ne pas le dire trop fort parce que je pense que je vais gêner sa nouvelle étiquette Front populaire euh mais enfin il faut reconnaître qu'il a lancé cette politique pro business et et d'une certaine façon il faut lui en être reconnaissant il y a plein de choses que je peux critiquer ensuite mais enfin ça au moins il faut le dire depuis 2017 qu'est-ce qui s'est passé il s'est passé quand même il faut le dire et je pense que c'est la bonne logique et que la question qui va se passer le 30 juin et le 7 juillet c'est de savoir si on sort de cette logique c'est passé une politique où on a considéré que en faisant des réformes et des réformes courageuses du droit du travail en baissant la fiscalité que ce soit sur la la remunération du capital ou sur l'impôt sur les sociétés en transformant l'apprentissage en créant des systèmes qui permettent plus facilement de venir investir en France nous avons essayé de rendre le marché du travail plus fluide l'attractivité plus grande la réindustrialisation plus réelle et nous avons essayé donc de permettre la croissance en France est-ce que tout a été bien fait on peut parfaitement discuter la vérité c'est que tout n'a pas été bien fait tout n'est jamais très bien fait tout n'est jamais parfaitement fait mais reconnaissons aussi s'il vous plaît Mesdames et Messieurs que depuis 2017 le taux de chômage c'est considérablement considérablement diminuer la capacité àtirer des investissements compris étranger a considérablement augmenté et que nous nous sommes placer dans une situation où la création de richesse est plus volontiers assumé il ne faut pas perdre ça et un des enjeux du 30 juin du 7 juillet c'est de perdre ça de perdre le fil de cette politique qui est une politique de l'offre et encore j'entends parfaitement ceux qui disent qu'il faudrait aller plus loin dans la politique de l'offre mais l'enjeu du 30 juin et du 7 juillet c'est d'abord s'agissant des entreprises celui-là mais est-ce que vous considérez au regard de la situation politique actuelle est-ce que vous considérez peut-être que vous avez été trop loin dans cette politique pro business est-ce qu'on a donné trop aux entreprises est-ce que les résultats sont là ou pas et je parle et j'imagine que dans leur tête il y en a certains qui se disent mais pourquoi elle pose cette question mais on voit bien que cette question elle va être posée tout au long de cette matinée mais vous avez d'abord vous avez tout à fait le droit de poser cette question euh et ensuite je je crois que je dirais plusieurs choses d'abord je crois pas qu'on été trop loin en disant que la ligne qu'on devait se fixer c'était de faire attention à créer des conditions qui permettent aux entreprises françaises de ne pas être totalement largué par les les les systèmes étrangers et les économies en compétition avec les nôtres limiter la pression fiscale sur les entreprises et elle reste élevée c'est pas rendre un service au chefs d'entreprise c'est créer les conditions dans lesquelles on vient plutôt investir en France qu'en Allemagne qu'en Belgique qu'en Italie ou qu'en Espagne c'est permettre aux entreprises françaises d'être à peu près dans des situations de compétition équitable à peu près parce qu'on sait qu'on a encore beaucoup de travail en la matière face aux entreprises qui sont situées dans d'autres pays donc l'enjeu il est là il s'agit pas de faire plaisir à tel ou tel il s'agit de se dire qu'on est dans un pays qui est ouvert qui est en compétition très forte avec des voisins et je parle pas seulement de la lointaine Chine ou du dynami Vietnam je parle de nos voisins allemands de nos voisins belges nos voisins italiens dans la petite industrie on sait bien que la compétition elle vient d'abord de nos voisins qui sont dans le même système économique que le nôre dans l'Union européenne et qui pourtant parfois ont des dispositions fiscales notamment ou sociales qui semblent plus profite plus favorable pour eux donc ça veut dire que par rapport à ce que vous avez mis en place on revient sur la flat taxe la réforme du marché du travail la réforme de la fiscalité vous dans le casre de cette majorité élargie que vous recherchez vous ne changez rien vous changez pas le curseur moi je pense qu'il faut absolument pas changer la logique c'est un peu différent non je je je vais vous dire dans la gestion d'une ville comme dans la gestion d'une entreprise il faut savoir bouger vite mais il faut aussi savoir être constant et cohérent et pour que les résultats produisent des effets il faut être constant et cohérent la ligne consistant à dire attention nous ne devons pas pressurer d'impôt les entreprises la ligne consistant à dire nous devons essayer de garantir un environnement le plus stable possible aux entreprises la ligne consistant à dire nous sommes en compétition avec d'autres elle doit être tenue on peut même aller plus loin que ce qui est fait aujourd'hui moi je seraai assez partisan et c'est quelque chose qui se discute avec d'autres forces politiques je serai assez partisan de mettre sur la table un principe probablement comme une règle d'or qui aurait à la fois mérite de dire que l'on ne peut pas augmenter la pression fiscale au-delà d'un certain taux et Dieu sait qu'on en a besoin en France et peut-être aussi de créer une règle juridique qui contraint et qui contraint notamment l'état et l'ensemble de ses partenaires à ne pas ne pas laisser dériver la dépense publique au-delà du nécessaire est-ce que la règle d'or comme l'a suggéré Gabriel Atal de dire on n'augmente pas les impôts est-ce que ça aussi vous considérez que c'est quelque chose qu'il faudrait faire ah je je je j serai extrêmement favorable je je je pense si vous voulez si si dans si si en France on était dans un pays où dans le débat public on était capable d'intégrer ce qui se passe à l'extérieur du pays je pense qu'on y viendrait naturellement tellement la pression est forte il se trouve que le débat public français est caractérisé par un enfermement hexagonal qui me sidère toujours et donc je crois que chez nous on a besoin d'une règle d'une règle ferme d'une règle forte d'une règle à laquelle on peut pas déroger qui permette de fixer un fond et si possible un plafond assez bas s'agissant de la fiscalité donc oui je suis assez favorable à cette règle sur la question parce que il y a la question de la fiscalité bien sûr la question des rémunération qui sont qui est aussi au cœur de pouvoir d'achat au cœur de cette campagne qu'est-ce qu'il faut faire pour augmenter le pouvoir d'achat est-ce que vous trouvez que les salaires en France sont trop bas est-ce que vous êtes favorable à une aut du SMIC ou est-ce que vous avez d'autres propositions à faire je voudrais prendre 3 minutes pour vous répondre euh et j'espère monsieur le Président que vous n'yerez pas là une grande envolée monsieur les présidents vous y a beaucoup de présidents dans la salle il y a pas beaucoup de présidentes mais il y a des présidents PAF au moins à cette au moins sur cette scène il y a la parité ouais euh je n'ai pas été premier ministre euh dans les grands sujets que je vois pour l'économie française demain évidemment pour le monde des entreprises il y en AEL quelquesuns qui qui sont centux et que vous voyez bien il y a évidemment la question de la compétitivité cette question de la compétitivité elle a beaucoup à voir avec la formation elle a beaucoup à voir avec le marché du travail elle a beaucoup à voir compétitivité j'espère pouvoir y revenir il y a la question de l'appauvrissement des classes moyennes populaires nous vivons dans notre pays en France comme en Italie comme aux États-Unis comme en partie euh au Royaume-Uni un moment où dans notre pays les classes moyennes populaires c'est-à-dire la moitié la plus basse on va dire des classes moyennes voit son niveau de vie et son pouvoir d'achat relatif baisser ma conviction c'est qu'il n'y a pas de stabilité y compris de stabilité démocratique si durablement dans le pays la classe moyenne populaire a le sentiment de s'appauvrir si durablement dans le pays elle a le sentiment et qui n'est pas simplement un sentiment qui est une réalité que ces enfants vivront moins bien qu'ell et donc du point de vue de la politique économique il faut à la fois créer les conditions d'une économie compétitive mieux former les gens il y a énormément à faire je suis heureux qu'on ait fait la réformme de l'apprentissage mais il y a beaucoup encore à faire mettre en place un marché du travail beaucoup plus fluide il y a encore beaucoup à faire mais reconnaissez qu'on a avancé dans le bon sens permettre les investissement et notamment transformer le financement de l'économie je je je trouve que on se prive de capacité française d'investissement soit avec tes règles prudentielles soit avec une mauvaise orientation de l'épargne et je trouve ça désespérant il y a rien de plus désespérant que des entrepreneurs qui ont démontré leur qualité qui veulent investir qui ont des projets et qui souffrent quand même d'une difficulté d'accès au financement quoi qu'on en dise euh c'est extrêmement frustrant pour eux et c'est extrêmement appauvrissant pour l'économie française et donc on fait quoi donc beaucoup beaucoup donc beaucoup d'abord on on on on fait venir du capital on fait venir du capital étranger et on libère du capital français pour investir dans les entreprises je je je suis convaincu de ça je vous en donne un exemple je vous en donne un exemple à cause de règles prudentielles à mon avis mal faites qui concerne notamment les compagnies d'assurance on s'est privé de la capacité d'acteur institutionnel susceptible de pouvoir investir puissamment dans la construction im iaire tout ça vient de règles prudentielles qui sont simplement l'intérêt du régulateur qui veut garantir que il on a privilégié le très court terme et rendu complètement impossible l'investissement en capital notamment des grandes compagnies d'assurance dans le marché immobilier à long terme je trouve ça désastreux c'est des mesures qui ont été prises au lendemain de la crise de 2008 B ça se justifi à l'époque ce sont des mesures de régulation je ne ni pas la nécessité qu'il a des mesures de régulation simplement ce que je souhaiterais c'est qu'elle soit intelligente et et et je pense que privilégier le long terme plutôt que le court terme y compris en matière de régulation c'est plutôt intelligent et de ce point de vue-là je trouve queon est très très loin du compte avec les les les régulations européennes à la fois bancairees et et des comp il nous reste une minute et demi pardonnez-moi de vous interrompre est-ce que vous êtes quand même pour augmenter les salaires ou pas alors je suis convaincu que la solution à l'enrichissement nécessaire des classes moyennes populaires ne passera pas par la mesure magique de l'augmentation du SMIC à 1600 € net je pense que je laisserai défendre leur programme mais je pense que l'aventure proposée par fi et ses alliés euh qui est rédigée et qui me paraît infiniment dangereuse et l'aventure qui est proposée par le rassemblement national et ses ralliés qui est pas complètement rédigé parce que manifestement ça change tous les jours me paraît également extrêmement aventureux c'est le loin pu dire s'agissant de l'économie française je pense que si on veut faire en sorte que les classes moyennes populaire s'enrichisse ça doit passer par plusieurs facteurs le premier et peut-être que ça choquera quelques-uns ici c'est de façon plus systématique et peut-être plus incitative l'association des salariés à la valeur du capital créé dans l'entreprise il y a beaucoup d'instruments qui qui existe 17 secondes certains sont très utilisés sousour dans les grandes entreprises c'est beaucoup plus difficile de le faire dans les petites entreprises j'en suis conscient mais si on narrive pas à associer les salariés à l'augmentation de la valeur de l'entreprise susciter notamment par eux alors ce mouvement d'approvissement des classes moyennes populaires va se poursuivre et s'il se poursuit il n'y a aucune hypothèse que quiconque d'entre nous ne s'en trouve plus heureux c'est certain donc je pense que ça passe notamment par ça merci beaucoup éard philiip évidemment j'ai encore beaucoup de questions mais vous allez avoir maintenant pendant une petite demi heur les questions des différents présidents représentants des patronats je propose tout de suite que Alexandre Sobo pose une question sur une question d'économie il est là bonjour Alexandre sobau posez votre question bonjour Monsieur le Premier Ministre donc Alexandre sobau directeur général d'uneti industriel et à mes heures perdu président de France industrie quand on regarde sur un peu plus long terme la situation de la France on voit qu'on est quand même passé en pipe par tête en 95 de la 12e place pardon à la 25e euh ça interroge pour un pays qui se veut à la pointe de beaucoup de sujets euh je quand j'essaie de regarder aussi ce qui s'est passé on est quand même plus doué pour augmenter la dette publicque que pour créer de la richesse on est plus doué pour créer de la norme récemment qu'on aille de la loi climat résilience à CSRD de du macf jusqu'à au devoir de vigilance européen on a dans le monde économique quelques exemples récents assez douloureux plutôt que de régler les problèmes comment est-ce que vous expliquez que malgré la volonté que vous avez décrite on soit capable de faire tout ça et qu'est-ce que vous mettriez en avant comme deux ou trois mesures fortes pour nous rassurer sur notre capacité à faire de la création de richesse et du développement économique la priorité absolue d'une nouvelle politique merci la question est vaste mais elle est bonne d'abord sur le décrochage en terme de PIB par habitant vous avez raison les chiffres sont cruels vous pouvez regarder par rapport à nos voisins suisses qui ont pas exactement les mêmes contraintes que nous qui on pas non plus les mêmes avantages mais par rapport à nos voisins ou par rapport aux Américains le décrochage est réel vous avez évoqué dans votre question la capacité qu'on a à faire de la dette elle est exceptionnelle j'ai 53 ans donc la dernière fois qu'on a voté un budget en équilibre c'était 74 j'avais 3 ans je m'en souviens pas mais depuis 74 ce qui est clair c'est que tous les budgets ont été en déséquilibre et que la dette publique a beaucoup augmenté est-ce qu'il y a un moment où la dette publique à un niveau important c'est dangereux la réponse est oui quand est-ce qu'on sait que c'est dangereux la réponse est on ne sait pas c'est pas 110 % du PIB c'est pas non plus 200 % du PIB les Japonais vivent avec 200 % du PIB il continuent à vivre il se développent pas très vite mais il continue à vivre le vrai moment dangereux c'est quand on ne garantit plus à ces prêteurs et à ses partenaires qu'on est capable de tenir ses engagements là ça devient un moment dangereux et nous racontons pas de blague si l'instabilité politique venait à s'installer en France ou si nous donnions le sentiment que la question des finances publiques n'est pas sérieuse qu'elle n'est pas grave alors nous aurions à faire face à des difficultés considérables comment est-ce qu'on réduit l'endettement français pendant très longtemps j'ai considéré que il fallait se fixer une règle qu'il fallait s'y tenir dans la durée que si on fixait la taux de progression de la dépense publique à Unau inférieur au taux de la croissance on arriverait petit à petit sérieusement durablement à abaisser cette addiction française à la dépenses publiqu je ne crois plus ça je ne crois plus du tout à notre capacité à dans la durée respecter cette règle qui est une règle de bon sens et qui est une règle de retenue je pense donc que si on veut réduire la dette et si on veut réduire la démense publique il va falloir regarder la réalité en face ça veut dire contenir l'évolution de la dépense sociale ce sera plus difficile sur la maladie que sur d'autres sujets ça veut dire trancher dans des politiques publiques qui coûtent cher et qui fonctionnent pas bien et si on se dit les choses dans les politiques publiques qui coûtent cher et qui fonctionnent pas bien il y en a un certain nombre qui concerne le monde de la production je pense notamment à la politique du logement je dis pas qu'il faut arrêter la politique du logement je dis que 40 milliards en matière de politique du logement pour ce résultat c'est très cher payer il faut donc qu'on débarrasse l'état d'un certain nombre de sujets dont il n'a pas à s'occuper ça fera du bien à tout le monde et je vais même vous dire ça fera du du bien à l'état il en a besoin s'il veut se concentrer sur l'essentiel s'il veut se concentrer sur ce sur ce sur ce sur quoi personne d'autre ne pourra intervenir de façon crédible il a besoin de se dégager de toute une partie de son action et c'est facile à dire et c'est pas facile à faire ce qu'on peut vous dire parce que la pression y compris la pression de la société civile y compris la pression parfois du monde économique c'est aussi parfois plus de régulation et à plus de dépenses mais il est clair qu'on ne s'en sortira pas et qu'on ne pourra pas être compétitif par rapport à nos voisins avec ce niveau d'endettement et avec cette addiction à mon avis extrêmement dangereuse à la dépense publique merci Édouard Philippe deè question une question de l'Institut d'entreprise et de sa représentante Flora don Simoni question des impôts donc vous pourrez poursuivre votre réponse madame bonjour Monsieur le Premier Ministre ma question porte sur les impôts de production que pensez-vous de la situation actuelle qui place la France dans un dans une situation bien moins favorable que ses voisins en Europe merci les impôts de production c'est pas les impôts les plus malins qu'on connaisse hein pour autant qu'il y a des impôts malins enfin il y en a qui sont plus malins que d'autres les impôts de production sont pas les plus malins qu'on connaisse deux petit sujets sur les impôts de production d'abord il y a des impôts de production qui financent des politiques locales et des collectivités territoriales y toucher ça veut dire pour l'État si on veut les baisser ça veut dire nécessairement s'interroger sur la façon dont on va pouvoir compenser vis-à-vis des collectivités territoriales cette baisse de rémunération c'est particulièrement clair pour le VT le versement transport c'est l'instrument de financement de toutes les politiques publiques de transport au niveau local qui sont des politiques extrêmement importantes je dis pas que c'est un bon impôt le VT mais je dis que si on y touche on a sérieusement intérêt à conserver une recette C dynamique pour financer des politiques publiques locales de transport qui sont absolument essentielles pour la vie et d'ailleurs accessoirement pour la relation entre le travail et domicile pour tous les aspects de la vie publique ensuite vous me demandez s'il faut baisser les impôts de production oui la question c'est est-ce qu'on est capable de le faire de façon crédible moi je vous ai dit ce que je pensais sur la baisse nécessaire des impôts je vais pas changer un mot de ce que je pense et de ce que j'ai fait entre 2017 et 2020 en la matière je vous ai dit aussi que les gens qui explique que c'est possible de raser gratis m'inquiète et comme en ce moment il y a manifestement une épidémie ça m'inquiète beaucoup raser gratis ça n'existe pas raser gratis ça veut dire raser gratis et ensuite payer très cher donc je veux bien qu'on baisse les impôts de production mais je veux que toutes les baisses d'impôt elles soi m au regard d'une baisse réelle de la dépense publique et ça honnêtement c'est un tout petit peu plus compliqué donc moi ce que je vous propose c'est un Pact où on se fixe comme objectif de baisser les impôts de continuer dans le même sens c'est-à-dire d'essayer de faire en sorte par la baisse de la pression fiscale de rendre le pays plus prospère vous êtes pour la suppression de la CVAE totale mais que on mette systématiquement en face de la baisse d'un impôt y compris d'un impôt de production un programme de baisse réelle de la dépense publique si on fait ça et si on se met d'accord là-dessus pas de problème si on me dit on baisse la CVAE on enlève 20 milliards en matière d'impôt de production et en face de 20 milliards d'impôts de production en moins on baisse 20 milliards d'euros dans la politique du logement qui fonctionne pas mal qui fonctionne pas bien je prends je suis d'accord mais il faut que tout le monde soit d'accord il faut pas qu'on vienne ensuite demander à gauche ce qu'on a baissé à droite ça n'est pas gauche et droite politique hein c'était géographique là en l'occurrence voilà ma réponse merci et pardon je sais bien que vous dire ça c'est moins facile que de dire oui bien sûr il faut baisser la CVAE je sais mais permettez-moi de vous dire que je vais pas changer d'opinion sur la façon dont je veux présenter les choses et sur la façon dont je veux essayer de proposer quelque chose de sérieux et de crédible au pays merci on va RA vous êtes ma du donc évidemment c'est de sujet c'est ça vous touche de très près une question sur l'éducation une question de marieur Colet pour le MF Marie lorcolet est-ce que vous êtes là oui vous êtes là mais il vous faudrait qu'on vous donne un micro bonjour Monsieur le Premier Ministre Marie lorcolet chef d'entreprise dans le domaine des ressources humaines en Bretagne et vice-présidente de la PEC au nom du MF au niveau national la France décroche continue à décrocher dans les classements internationaux et vous aviez fait de l'école une de vos priorités votre Ministre Jean-Michel Blanquer avait mené réforme en son temps avec du recul qu'auriez-vous fait de différent et que feriez-vous aujourd'hui pour enrayer ce décrochage qui nous pénalise tous et qui nous inquiète grandement merci de souligner que non seulement en 2017 je considérais que le sujet était un des plus sérieux mais que aujourd'hui encore je considère que c'est la principale priorité et c'est intéressant de dire ça devant ce panel si vous me permettez je suis convaincu que la première priorité de ce pays si on veut d'être plus puissant et plus prospère et plus libre et plus juste à long terme c'est de refaire une école qui fonctionne bien j'en suis convaincu il y aurait beaucoup à dire sur le constat mais vous avez raison le niveau est plutôt un niveau qui baisse et surtout surtout pour un pays qui se gargarise de son école républicaine nous constatons quelque chose qui se gargarise à juste titre parce qu'elle est presque elle est presque fondamentale dans notre pacte républicain l'école française et de tous les pays de l'OCDE celle qui reproduit le plus les inégalités sociales alors c'est facile de se gargariser d'un côté sur l'école républicaine la réalité c'est qu'elle est totalement non républicaine dans le dans le résultat qu'elle propose à la société c'est ça la vérité donc il faut changer ça comment est-ce qu'on fait d'abord ça n'est pas une question de moyen si vous regardez la masse d'argent qui est consacré à l'école depuis 2000 depuis 1980 jusqu'à 2022 la dépense publique d'éducation la dépense d'éducation intérieure c'est-à-dire l'ensemble de ce qui est consacré aux dépenses lié à l'école par l'État par les collectivités territoriales par les ménages n'a pas bougé on est à un niveau de dépens qui est supérieur à la moyenne de l'OCDE et qui n'a pas bougé depuis 1980 ça veut dire qu'on dépense pas moins qu'ailleurs et ça veut dire qu'on dépense pas moins qu'avant et pourtant notre système il fonctionne moins bien qu'ailleurs et moins bien qu'avant donc on doit le changer ça passe par quoi ça passe d'abord et j'en suis convaincu par plus de liberté pour les établissements scolaires la liberté ça veut pas dire faire n'importe quoi hein j'ai jamais pensé que la liberté ça voulait dire faire n'importe quoi mais ça veut dire beaucoup plus de liberté dans la capacité de s'organiser pour trouver des projets et des équipes qui correspondent à ce qu'on a décidé localement en terme de d'organisation ça marche remarquablement bien il faut donc faire confiance il faut faire confiance aux chefs d'établissement il faut leur donner les moyens de leur faire confiance il faut leur donner plus de moyens en l'occurrence il faut faire confiance aux professeurs il faut faire confiance aux communautés éducatives il faut faire confiance donc plus de liberté deuxième sujet il faut qu'on accepte l'idée que les professeurs doivent être mieux payé et nettement mieux payé il y aurait quelque chose d'extraordinaire dans cette salle à dire l'école est la première préoccupation et à vous qui savez tous que pour garder les meilleurs dans vos entreprise ou pour les attirer vous devez leur proposer des choses qui sont attirantes et notamment attirantes financièrement un projet bien sûr parce qu'on vient pas simplement pour l'argent un projet un état d'esprit une aventure entrepreneuriale c'est vrai mais aussi une rémunération digne pourquoi ce serait différent dans l'école donc on doit augmenter les professeurs on doit modifier leur formation leur formation est insatisfaisante aujourd'hui et un certain nombre de choses ont été engagé en la matière et c'est tant mieux on doit aller beaucoup plus loin on doit réviser leur carrière pardon est-ce qu'on a les moyens de les augmenter c'est ça le problème c'est qu'on a pas de marge de manœuvre vu l'état des déficit on a pas de marge de manœuvre parce qu'on ne s'encit pas si vous voulez continuer à faire tout comme avant vous n'avez pas de marge de manœuvre puisque vous en avez plus donc il y a des choses qu'il va falloir arrêter il va falloir se consacrer à ses priorités mais non de non c'est la vie ça quand vous êtes face à un problème vous vous consacrez à ce qui est le plus important et puis vous mettez de côté ce qui est un peu moins important ça veut pas dire que vous arrêtez complètement parfois mais ça veut dire que vous mettez de côté c'est pas ça le plus important si on considère que l'école est le plus important alors on y consacre des moyens et à mon avis ce sont des moyens qui vont payer je termine juste s'il vous plaît liberté pour les plus grande liberté pour les écoles meilleure formation meilleure rémunération transformation des carrières des professeurs c'est complètement dingue de de proposer aux professeurs de commencer à 23 ans leur métier et de l'exercer dans les mêmes conditions jusqu'à 62 63 64 ans c'est fou il faut transformer les carrières il faut qu'il y ait des bifurcations il faut que à un moment ou un autre on puisse changer la façon dont on exerce avoir des toutes petites classes parfois faire de l'encadrement pour les plus jeunes ces choses-là es sont possibles mais simplement il faut les penser il faut les accepter face à un corps social dont je reconnais qu'il a une certaine capacité à être inquiet lorsqu'on lui propose de se transformer c'est vrai c'est vrai bon mais après tout je pense qu'on est capable aussi de discuter avec des professeurs qui quel que soi leurs orientations personnelles et citoyennes sont toujours extrêmement attaché à ce qu'ils font donc je pense que c'est possible et puis il faut qu'on accepte de se poser des questions qui sont compliquées question des rythmes scolaires est compliqué voilà mais je suis certain et pourquoi je suis certain que c'est possible parce que d'autres pays l'ont fait quand il y a une prise de conscience dans un pays que le système éducatif décroche on sait réparer le problème mais il faut avoir conscience que le système décroche et s'y attaquer avec beaucoup beaucoup d'intensité pour moi c'est vraiment un sujet absolument prioritaire en même temps lorsqu'on voit la Vals des ministes de l'éducation nationale on dit que c'est pas tellement simple d'avoir une seule ligne une question maintenant de Jean-Christophe repond de pour l'UDP bien sûr sur la la sécurité sociale les comptes de laacq Monsieur le Premier Ministre Jean-Christophe Ron donc vice-président de l'UDP président de la CAPEP TPE les TPE du bâtiment une question donc sur la protection sociale et son système l'UDP comme les Français je pense est très attaché à ce système là et et source de cohésion sociale la question que je vous pose c'est comment vous voyez son avenir sa pérénité sonans redressement des des comptes bien évidemment de la sécurité sociale et bien évidemment sans sans obligation sans contribution obligatoire supplémentaire pour les entreprises quand je regarde les comptes publicqus c'est-à-dire à la fois les comptes de l'État des collectivités territorial et les comptes sociaux je vois que l'essentiel de la croissance de la dépense publique c'est une dépense sociale ce qui quand on y pense est intéressant parce que ça veut dire que l'essentiel de la dépense publique finance la protection sociale et il faut la financer mais que par définition les moyens qui sont attribués à des compétences qui sont purement régaliennes en part relative de la dépense public diminue nettement c'est ça qu'on a fait dans notre pays he dans les 50 dernières annéesut faut en être conscient on a privilégié et après tout si c'est un choix pourquoi pas je sais pas si c'est toujours un choix on a privilégié l'augmentation de la dépense sociale au détriment d'une certaine façon de la dépense régalienne publique qui vient financer des choses que personne d'autre que l'État ne peut financer ça c'est le premier élément le deuxème élément et il faut pas se raconter de blague si on a envie de maîtriser l'évolution de la dépense publique il va falloir qu'on contienne l'évolution de la dépense sociale vous allez me dire il est dingue de dire ça dans une campagne électorale oui oui mais je je me permets de vous dire que ceux qui pensent queon peut continuer comme ça me paraissent au moins aussi euh enfin vous avez le droit de vous poser les questions quoi euh donc je crois pas qu'on puisse continuer comme ça au sein des dépenses sociales il y en a qui sont encore plus difficile que d'autres à équilibrer la maladie ça va être compliqué à équilibrer c'est très compliqué et la tendance longue c'est quand même l'augmentation de la part de la dépense maladie dans le PIB c'est vrai en France c'est vrai partout ailleurs et et je pense qu'on peut beaucoup mieux dépenser l'argent je pense qu'on peut faire beaucoup plus sur la prévention que ce qu'on fait aujourd'hui je pense qu'il y a des voies qui permettent de contenir cette évolution mais je crois pas pour être très honnête qu'on réussira à la contir je crois même pas d'ailleurs que ça puisse être un objectif en terme de politique publique je crois pas donc je vous dis sincèrement ça veut dire qu'il faut regarder les autres évolutions de la dépense sociale on pourrait évoquer le sujet qui est un sujet traditionnel j'ai pas envie forcément de revenir beaucoup là-dessus mais qui est évidemment le sujet de la rémunération après le travail et donc de la question des retraites oui ben allons-y bah dire j'ai pas mal cotisé si j'ose dire en matière de de réforme des retraites bon là aussi disons les choses clairement après tout tous les pays d'Europe absolument tous tous ont choisi pour équilibrer leur système de retraite d'augmenter la durée de l'âge enfin la durée du travail et notamment l'âge auquel on peut faire valoir ses droits à la retraite tous un certain nombre de partis politiqu ont remis en cause dans ces pays cet engagement le dernier en question c'est Madame mélodie qui nous a expliqué que 67 ans en Italie cétait pas possible elle l' expliqué jusqu'au moment où elle est devenue présidente du conseil et là elle a expliqué qu'en fait on pit pas faire autrement donc pour moi les gens qui viennent vous voir et vous disent il faut baisser l'âge de départ à la retraite vous disent quelque chose dont il considèent que les Français ont envie de l'entendre je peux concevoir ça mais ne vous disent rien qu' soit possible rien qu' soit crédible et il vous dis surtout quelque chose dont je vous garantis que si il le pense et que si il le faisait déclencherit chez nos prêteurs et chez nos partenaires un sérieux doute sur notre capacité à tenir nos engagements autrement dit compte tenu de l'incroyable transformation de notre démographie on vieillit de plus en plus et on fait de moins en moins d'enfants imaginez que le système par répartition inchangé tel qu' il existe permettra de faire face à la question des retraites dans 20 ans est une absurdité enfin c'est pas une absurdité on aimerait que ce soit possible mais c'est pas vrai ouis ça n'est pas vrai il va falloir donc changer de système en créant et en conservant une base de redistribution sociale et de solidarité c'est indispensable c'est la base du pacte social bien entendu et Philipe il y a encore deux questions il y a encore deux questions avant votre conclusion une question aussi qui va qui va nécessiter une réponse sans doute un peu longue parce que vous avez un peu titill déjà c'est la question sur le logement c'est une question de Franck perraot de la Fédération Française l'immobilier si on peut lui donner un micro merci bonjour Monsieur le Premier Ministre franc Perou donc entrepreneur de bâtiment dans le département de lin et donc VI président de la Fédération française du bâtiment vous avez déjà évoqué le logement vous savez que les professionnels du bâtiment alert depuis des mois sur la crise du logement qui nous touche elle était attendue on est aujourd'hui en pleine crise une crise qu'on a pas connu depuis depuis l'après-guerre et qui se transforme maintenant en véritable bombe sociale puisque sans sans logement pas d'emploi on a eu successivement la fin du du PTZ notamment enfin des coups de rabau notamment aujourd'hui dans les zones rurales on a plus de de prête zéro on eu ensuite la la fin du soutien aux investissements locatifs et puis une véritable croisade contre la maison individuelle donc voilà j'ai j'ai deux questions est-ce que la majorité actuelle que vous représentez est conscient de de cet enjeu et la deuxième question que faut- il penser des déclarations du du président de la République l de sa conférence de presse qui a fait son maculpa sur le logement et je vais en rajouter peut-être une troè que vous avez évoqué tout à l'heure les 40 milliards de dépenses publiques visé sur le logement aujourd'hui on est plus qu'à 37 milliards 137 milliards je vous rappelle il y a 20 milliards qui sont des aides publiques et en face de ça nous avons 97 milliards de recettes fiscales donc on est d'accord pas être de P mais avant de tout arrêter il faut peut-être quelque chose prévoir une transition style statut de bailleur privé et C voilà mes tr question merci Monsieur Merci beaucoup alors d'abord un mot pour dire que j'ai bien conscience que la politique du logement c'est environ 40 milliards d'euros d'argent public et c'est un peu plus de 90 milliards de recettes peut-être un peu moins cette année parce que je vous avez parfaitement raison la crise qui affecte secteur est absolument considérable bon mais c'est pas parce que on met 40 milliards d'euros qui a 90 milliards de recettes je pense que on peut faire avec beaucoup moins peut-être même beaucoup mieux j'en suis convaincu mais je je comprends très bien ce que ça représente dans l'économie française accessoirement du AR je vois très bien ce que ça veut dire une crise du logement un faible taux de construction et l'insatisfaction considérable d'une partie de la population s'agissant de la politique du logement d'abord je pense que elle est grvée par une fiscalité qui est absurde et elle estvé par des règles qui affectent le marché de l'immobilier qui sont contreproductives la fiscalité vient ponctionner au moment de l'acquisition au moment de la détention au moment de la session c'est beaucoup honnêtement c'est beaucoup c'est trop et les règles du marché de l'immobilier font que nous avons nous-mêmes créé toutes les conditions qui permettent au maximum de propriétaires de ne pas mettre leur bien en location alors il y a plein de gens qui trouvent ça scandaleux mais quand vous êtes pas sûr de récupérer votre logement au moment où vous en avez besoin quand vous prenez beaucoup moins de risque en fais de la loocation de très courte durée plutôt que de laallocation de longue durée bah vous faites de laallocation de très courte durée et donc vous asséchez le marché de la location de longue durée quand vous enlevez les investisseurs immobiliers pardon les investisseurs institutionnels de la détention du patrimoine immobilier vous créez aussi une certaine forme d'insatisfaction on a une fiscalité et on a des règles du marché de l'immobilier qui ne sont pas satisfaisantes qu'il faut corriger à mon avis dans le sens d'un peu plus de liberté ça ne fera de mal à personne pour rendre ce marché de l'immobilier un peu plus fluide et là encore ça ne fera de mal à personne c'est la première chose la deuxième chose c'est qu'à mon sens il faut que nous passions en matière de politique du logement d'une logique de subvention et fonctionnement à une logique d'investissement je parle pour l'argent public il faut qu'un euro de la politique du logement dépensé par l'État ou pour le compte de l'État puisse être valorisé comme 1 € de capital susceptible d'être mobilisé le jour de la session 20 30 ou 40 ans après pour pouvoir faire du désendettement de l'État c'est un changement de pied complet qu'il faut faire sur la politique du logement pas pour pas pour ennuyer les entreprises qui vivent du logement on en a besoin mais pour sortir de cette espèce de multiplication de canaux et d'hyper complexité qui donne il faut bien reconnaître un résultat qui est assez décevant pour utiliser une litot je je pense que entre guillemets c'est votre intérêt c'est l'intérêt du pays et que donc il faut qu'on arrive à se MRE d'accord sur une transformation totale de la politique du logement qui passe par une logique d'investissement et pas une logique de subvention qui passe par une logique de confiance dans le propriétaire dans le locataire ou plus exactement dans le propriétaire qui met à disposition son logement je pense qu'il faut changer la régulation j'en parlais tout à l'heure pour faire revenir les grands acteurs institutionnels pour qu'ils puissent investir dans du logement de très longue durée un investisement de très longue durée dans du capital immobilier qui sera ensuite mis en location c'est une formidable réponse douard Philippe est-ce que vous êtes pour les la construction 300000 logements comme le propose Gabriel Atal oui bien sûr mais je vais vous dire pourquoi 300000 moi je vous propose de construire des logements autant qu'on en a besoin et je suis pas sûr que ça dépende d'une décision je je c'est très bien c'est un super objectif je partage totalement je plus soi comme on dit mais mais mais franchement si on pense que l'organisation et que le marché qu'on va dire bah tiens à Paris on va décider cette année on va 300000 logements très bien on va les mettre où c'est l'État qui décide aussi où est-ce qu'il met les 300000 logements enfin vous voyez bien que ça marche pas bien c'est c'est une logique qu'on connaît elle produit pas des très bons résultats elle permet de construire bien sûr mais elle produit pas des très bons résultats donc je propose qu'on change totalement de logique s'agissant de la politique du logement et si vous voulez monsieur il y a beaucoup de choses qui vont jouer le 30 juin et le 7 juillet mais la vie politique va pas s'arrêter le 30 juin et le 7 juillet il y a d'utres échéances qui viendront et je Seris ravi qu'on puisse discuter de savoir comment est-ce qu'on peut goupiller une politique intelligente du logement parce que vous voyez je considère que la suite ça se prépare aussi Édouard Philippe une dernière question oui sur la simplification une question au nom du CJD de Mathieu etner bonjour matthieuzer je prends la présidence du CGD entre les deux tours Monsieur le Premier Ministre une question le le dispositif an zéro artificialisation nette imaginé par la Convention citoyenne pour le climat et créée par la loi climat et résilience de 2021 encourage la sobriété foncière tandis que le ZFE les zones à faible émission plus anciennes ont été rendu obligatoir dans toutes les agglomérations de plus de 150000 habitants la même année ces dispositifs en faveur de la transition écologique et adopté par vos successeurs ont un impact direct sur l'activité des entreprises et le quotidien des Français quelle est votre position aujourd'hui après quelques années d'application le zan est un irritant majeur de la vie des mairres et de la vie des promoteurs et de ceux qui veulent construire irritant majeur les maires considèrent que en limitant leur capacité à construire et aménager leur territoire on limite leur liberté on limite les possibilités pour eux de construire l'ensemble immobilier qui va permettre de sauver l'école et ça se prend au sérieux parce que c'est un vrai sujet donc je sais pas si le zan est parfait je crois pas mais il a une chose sur lesquelle je suis absolument convaincu c'est que on a bouffé en France pardon je devrais pas dire ça comme ça c'est que on a consommé du foncier en France de façon totalement déraisonnée dans les 50 dernières années la la surconsommation foncière l'étalement urbain euh l'incroyable développement des zones commerciales euh horizontale et très très vaste tout cela ne me paraît pas être un aménagement du territoire intelligent et donc se dire qu'à l'avenir il va falloir créer une forme de pression pour qu'on transforme les sols déjà utilisés avec des nouvelles fonctions et pour qu'on limite la consommation foncière pas pas simplement pour le plaisir de se dire queon est écologiste mais pour préserver un cadre de vie pour préserver la possibilité d'avoir des productions agricooles qui ne sont pas trop loin et qui ne sont pas trop compliqués pour me semble un vrai objectif donc je partage l'objectif j'ai je suis en train de le mettre en œuvre au Avre je suis parfaitement conscient des difficultés de mise en œuvre voilà je suis d'autant plus conscient des difficultés que parce qu'on est en France on n pas totalement peur de la surréglementation donc en plus duusan on a créé des logiques de compensation on a créé donc il y a un moment où on peut pas ajouter toutes les couches et on peut pas dire à une ville comme Le Havre qui a une grande zone industrielle qui a une grande zone industrial auoportuaire où il y a énormément de projets d'industrialisation et de création d'entreprise on peut pas leur dire à l'extérieur de la communauté on va limiter la pression foncière donc on ne va pas pouvoir construire mais à l'intérieur là où vous avez une zone industrielle déjà existante ben on va pas pouvoir construire non plus pour d'autres raisons il y a un moment où on va avoir besoin d'investir donc il faut limiter la pression foncière mais essayer de avoir un dispositif cohérent je pense donc que la bonne solution ça n'est pas nécessairement aujourd'hui de revenir sur le zan mais c'est d'assouplir très largement les réglementations à l'intérieur de ce zan et notamment les les réglementations applicables en matière de compensation quand vous avez un terrain qui est constructible alors même qu'il est dans le zan et que vous devez par ailleurs compenser avec des terrains que vous stérilisez pour y compris pour l'activité agricole parfois voilà pardon je sais pas si je suis clair enfin tous ceux qui ont réfléchi à comment est-ce qu'on construit une usine quelque part voit très bien ce dont je je veux dire ce ce dont je veux parler Édouard Philippe merci en tous les cas de toutes ces réponses on arrive au terme de cet échange si vous aviez un mot de conclusion en une minute si vous nous avez demandé de venir vous parler c'est parce que vous êtes conscient que quelque chose de sensible se joue dans le pays et vous avez raison quelque chose de sensible et quelque chose de risqué se joue dans le pays euh je crois fondamentalement que un dispositif un modèle une économie a besoin de stabilité de prévisibilité et si possible de cohérence ce qui a été fait depuis 2017 est pas parfait mais elle mérite au moins d'être organisé selon une ligne consistant à dire on a besoin d'un pays qui crée plus de richesse si ensuite on veut pouvoir soit les redistribuer soit les accumuler sortir de cette ligne là me paraît extrêmement dangereux extrêmement dangereux parce que notre niveau d'endettement nous a rendu fragile et extrêmement dangereux parce que le monde se transforme à une vitesse telle qu'évidemment il ne nous attendra pas donc la responsabilité qu'à chaque citoyen pas simplement chaque responsable dans une entreprise mais chaque citoyen c'est de bien mesurer le caractère sensible du moment et ensuite de faire le bon choix responsabilité à moi c'est d'essayer de faire en sorte qu'après l'élection législative il y ait un bloc central suffisamment fort pour permettre de construire une France plus prospère plus puissante plus libre et plus juste c'est l'engagement que je prends c'est ce à quoi je consacre beaucoup de mon temps en ce moment et c'est ce que je continuerai à faire après l'élection je vous remercie merci beaucoup Édouard Philippe

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