EMISSION SPECIALE : BFM Business en direct de la REF

Published: Aug 25, 2024 Duration: 00:46:20 Category: Entertainment

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la durée prendre des risques et faire avancer le pays c'est donc l'engagement que je suis venu prendre devant vous aujourd'hui vous pouvez compter sur moi vous pouvez compter sur nous pour veiller au côté du président de la République à la stabilité institutionnelle du pays comme pour veiller à la qualité de notre débat parlementaire en pensant toujours à l'intérieur supérieur de pays à la France et aux Français avant de réfléchir à ce qu'il convient d'entreprendre demandons-nous d'abord ce qu'il convient d'éviter et ce qu'il faut éviter vous l'aveis dit c'est d'abord une politique qui détruit par dogmatisme ou par électoralisme les réformes qui ont produit des résultats car s'il faut 10 ans pour construire la confiance il suffit de quelques jours pour la défaire et la France ne peut pas se permettre aujourd'hui de jouer aux apprentis sorciers de l'économie il faut être clair ce sont les plus fragiles ce sont nos services publics ce sont nos petites et moyennes entreprises qui seraient d'abord les victime du chaos économique notre économie a besoin de visibilité pas d'idéologie de stabilité pas de grand soir de rationalité pas de populisme et vous l'avez dit cher Patrick Martin on ne peut pas faire comme si le monde n'existait pas mais si nous devons repousser l'isolationnisme ou l'irréalisme économique nous devons aussi refuser le défétisme nous devons être des adeptes du parler vrai et parler vrai c'est d'abord reconnaître les succès obtenus depuis 2017 chers Bruno les succès d'une politique de l'offre conduite avec constance depuis une décennie une politique dont vous êtes nombreux à reconnaître les avancées les avancées pour l'emploi et vous l'avez rappelé monsieur le Président avec la création de de millions d'emplois si au dernière législative le chômage n'était pas le sujet de préoccupation majeure de nos compatriotes ce n'était pas le fruit du hasard des résultats tangibles ont été obtenus pour la réindustrialisation de notre pays ou son attractivité puisque pour la 5e année consécutive la France a conservé son titre de championne d'Europe des investissements étrangers mais il ne faut pas se voiler la face par les vrais c'est aussi reconnaître que des obstacles importants se dressent devant nous il y a d'abord un obstacle imminent l'obstacle budgétaire sur ce sujet il faudra parler en responsabilité nous ne devons surtout pas abandonner l'objectif de rétablissement de nos finances publiques pour revenir à 3 % de déficit il ne s'agit pas d'une simple cible comptable c'est aussi la condition nous en sommes tous conscients de notre capacité à agir à emprunter à investir pour nos écoles pour nos hôpitaux pour la transition climatique pour nos enfants il faudra donc trouver des économies avec pour seulle règle celle de l'efficacité de la dépense au service du bien public mais il est tout aussi essentiel de ne pas reproduire les erreurs commises au tournant des années 2010 et c'est pourquoi la consolidation budgétaire ne devra ob ni la croissance ni la compétitivité de toutes nos entreprises et de même qu'il nous faut conjuguer efficacité et équité il nous faut aussi conjuguer le court et le long terme et pour cela miser sur la productivité cette productivité c'est l'éléphant dans la pièce car il y a aujourd'hui une crise de la productivité française elle a reculé de 3,5% entre 2019 et 2023 la redresser est un objectif incontournable pour cela il est nécessaire de continuer à investir massivement pour l'innovation avec le plan France 2030 nous avons investi comme jamais 56 milliards pour l'intelligence artificielle notamment l'espace le nucléaire nous devons aussi continuer à miser sur la politique éducative la formation pour favoriser l'accession à l'emploi le retour à l'emploi et l'emploi des seniors c'est une question de productivité oui mais avant tout il s'agit de tenir la promesse de notre République cette promesse républicaine contenue dans le préambule de la Constitution de 1946 la nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaire à leur développement elle garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction à la formation à la culture chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi et c'est précisément cet esprit qui a justifié la réforme du RSA en cours d'expérimentation les 15 heures obligatoires d'activité d'accompagnement et de formation sont avant tout un moyen pour permettre à chacun de retrouver un emploi de retrouver sa place dans la société comment responsable des restau du cœur je l'ai vu quand on accompagne une personne éloignée de l'emploi quand on lui redonne confiance on lui rend sa place sa juste place voilà pourquoi le budget devra être celui du courage des choix difficile mais également le budget de l'équité car les Français en votant massivement au législativ ont exprimé des attentes fortes nous devons apporter des réponses à nos compatriotes au fin de mois difficile nous devons rassurer les Français qui ont peur pour l'avenir de leurs enfants ceux qui vivent dans l'insécurité l'absence de soins l'isolement familial ou géographique nous devons entendre ces chefs d'entreprise et ces artisans qui se battent jour après jour ceux qui ne bénéficie d'aucun dispositif d'aucune aide malgré leur travail et leurs efforts non seulement il nous faut entendre ces Français mais il faut encore répondre à leurs attentes en terme de justice sociale et puisqu'il sera beaucoup de questions de pouvoir lors de cette rencontre nous ne devrons pas oublier ce pouvoir d'achat qui demeure au sommet des préoccupation des Français pour y répondre il faudra que le travail paye plus et mieux en France est-il par exemple soutenable que pour augmenter de 100 € le revenu d'un employé au SMIG l'employeur doiv débourser deux ou trois fois plus poser cette question c'est y répondre il faudra réfléchir au coin fiscal au social et en lisser les effets de seuil mais il existe encore d'autres injustices ressenties par nos concitoyens il juge que les efforts ne sont pas partagés équitablement c'est pour cela que la taxation des super profits a tant marqué l'opinion publique et si je peux dire oui à la taxation raisonnée je dis non à la surtaxation tout court la fiscalité doit encourager l'audace pas punir la réussite [Applaudissements] il existe encore une autre injustice qui me tient à cœur et vous ne serez pas surpris que j'en parle à cette tribune ce sont les inégalité homme-femme en entreprise est-il encore acceptable qu'en 2024 Quend de travail égal le salaire des femmes soit inférieur de 15,4 % à celui des hommes et à postees comparable de 4 pour est-il encore acceptable qu'en 2024 en France malgré les progrès que je veux saluer trois entreprises seulement du CAC 40 soi dirigé par des femmes cette situation n'est pas seulement injuste elle est économiquement irrationnelle et vous le savez très bien et je sais que le MDEF poursuit des efforts résolus en la matière toutes les études le montrent la parité est une source de performance pour l'entreprise alors je vous le dis franchement cet objectif de parité il est de notre responsabilité à tous de le concrétiser c'est la responsabilité du législateur bien sûr mais c'est aussi votre responsabilité et celle de vos mandants ce combat nous devons le mener ensemble pour le gagner ensemble [Applaudissements] mesdames et messieurs la grande coalition dont notre pays a besoin ne doit pas se limiter aux seuls acteurs politiques nous avons besoin d'une coalition qui rassemble les Français leurs élus les acteurs économiques patronaux syndicaux associatifs j'en appelle donc aux entreprises à vous je sais que beaucoup le font déjà mais il est temps d'intens nos efforts prenez toute votre place dans cette grande coalition du pays assumons ensemble nos responsabilité mesdames et messieurs nous devons poursuivre les grandes transformations pour notre pays pour les engager pour les poursuivre nous avons attendu un mois mais nous ne pouvons attendre un an l'horloge tourne et vous l'avez dit monsieur le Président le monde ne nous attend pas et pourtant face à cette urgence il y a ceux qui préparent déjà la prochaine dissolution et qui ferment les yeux sur l'urgence ceux qui préfèrent l'inaction et leur intérêt partisan à l'intérêt général ils ignorent où ils feignent d'ignorer que ne pas bouger c'est faire reculer le pays d'un autre côté il y a ceux qui considèrent que l'inaction est un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre ceux qui considèrent qu'il faut agir sans plus attendre et en responsabilité agir pour nos entreprises agir pour vous agir pour les Français et je vous propose donc d'ouvrir ensemble dès à présent ce chemin d'action ce chemin c'est celui de l'unité et de la stabilité c'est celui du bon sens et du compromis c'est celui du réalisme mais aussi celui de l'optimisme et de l' l'audace c'est tout simplement celui de la France ce est esarpé la voix est étroite comme on dit en montagne le fond n'est rien sans la méthode et nombreux sont ceux qui l'ont oublié et leurs projets sont depuis tombés aux oubliettes la méthode oriente le vent et nous n'avons pas besoin de vent contraire pardonnez-moi cette métaphore marine il me revient donc de vous parler à présent du comment c'est sans doute aussi pour cela que vous m'avez invité aujourd'hui nous avons des réponses cell que nous avons trouvé à partir de 2022 mais mon propos sera plus large le contexte le requierre il a été question de concertation oui bien sûr il nous faut davantage concerter faire confiance aux partenaires sociaux nous le savons aujourd'hui pour qu'une réforme soit acceptée elle doit être concertée certains s'en plaignent nostalgiqu qu'ils sont d'une époque où l'on pouvait tout décider d'en haut c'était peut-être plus efficace mais ça ne marche plus on peut le regretter mais c'est aussi la marque je le crois d'une démocratie plus mûre où les citoyens ont pris la place des sujets du roi d'ENT temp il faut désormais fédérer les forces autour d'un projet commun vous me direz que cette culture du compromis existe déjà dans vos entreprises c'est vrai et c'est tant mieux elle n'a même jamais été aussi dynamique et vous l'avit rappelé le nombre de nouveaux accords d'entreprises et de branches a atteint des niveaux sans précédent l'emploi des seniors la formation continue la parité l'insertion des personnes en situation de handicap la transition climatique vous n'avez que l'embara du choix oui les réformes devront être largement concertées avec les partenaires sociaux et je sais que le président l'arché nous en parlementa car je connais et nous connaissons tous son attachement à la démocratie sociale celle-ci lui doit beaucoup au-delà de la loi qui porte son nom le meddeef a bien sûr une position incontournable dans ce dialogue néanmoins je ne suis pas là pour vous tenir des propos convenus on ne dialogue réellement qu'avec ceux qui écoutent ceux qui proposent ceux qui s'entendent ceux qui sont prêts à bouger car dans le cas contraire la concertation n'est qu'une figure de style qu'un passage obligé il appartient donc aux partenaires sociaux de donner du sens à cette méthode de surcrois le dialogue social n'est pas une boîte noire ignorant ce qui se passe à l'extérieur faisant fille des autres voix qui s'expriment et qui sont légitimes à le faire au premier rang desquels se trouve la voix des citoyens depuis 2017 la démocratie participative se trouve sur le dessus de notre boîte à outils et cet outil n'est pas dans un placard et est d'entre nos mains il y a eu la Convention sur le climat le grand débat la Convention sur la fin de vie et toutes ces consultations dont on parle peu mais que nous avons réussi à organiser avec succès dans nos chambres bien sûr tout n'a pas marché mais on apprend en essayant que je sache le principe c'est imposé j'en appelle à plus de démocratie participative autant qu'au dialogue social ces deux approches doivent ne pas s'opposer mais se rencontrer se conjuguer aussi je vous le redit avec force la grande coalition à construire pour le pays ce n'est pas seulement une coalition politique c'est une coalition économique ce front économique que vous appelez de vos vœux c'est aussi une coalition sociale plus largement c'est une coalition démocratique et l'Assemblée nationale dans tout ça j'entends ici et là des voix qui s'élèvent et qui nous disent que c'est ici que se trouve le problème j'écoute j'observe aussi ça n'a pas si mal marché durant les deux années au cours desquelles nous avons expérimenter ce qui est une assemblée sans majorité absolue l'Assemblée nationale n'est pas le problème elle est la solution ou en tout cas l'un des éléments de la solution car cette culture du compromis elle y existe aussi et nous l'avons prouvé l'ingénierie institutionnelle n'a jamais été aussi créative ensemble avec tous les groupes politiques nous avons travaillé pendant 2 ans loin des camé nous avons inventé des règles pour organiser dans ce nouveau contexte les fameuses semaines de la l'ordre du jour dit transpartisan nous avons expérimenté de nouvelles pratiques par exemple pour les questions gouvernement nous avons encadré les semaines de débat les horaires de Séan toutes ces heures passées avec les 10 présidents de groupe on en parle peu mais je voulais justement vous en parler et au-delà de cette mécanique il y a le fond en 2 ans 40 textes ont été définitivement adopté à l'unanimité et sur ces 40 textes de 90 % étaient des propositions de loi c'est-à-dire qu'elles émanaient de parlementaires de tout bord ce fut le cas par exemple de la loi que vous devez connaître interdisant la publicité sur les fast fashion pour protéger la souveraineté de notre industrie textile ce que nous avons fait pour le textile dans cet esprit transpartisan nous devrons le faire pour d'autres secteurs économiques car il faut le dire ouvrir une usine innover gagner de nouveaux marchés augmenter le chiffrre d'affaires et les salaires ce n'est ni de droite ni de gauche c'est servir l'intérêt général ce travail de coconstruction de compromis nous le l'avons mené avec le Sénat connaissez-vous le nombre d'accords ces fameuses commissions mixtes paritaires qui ont été conclusives sous la dernière législative 85 % les faits les chiffres en dit souvent davantage que les discours durant ces deux années je le crois nous avons fait l'apprentissage de ce qu'est une une assemblée sans majorité absolue et après tout 2 ans pour apprendre ce que l'on na jamais fait ce n'est pas si long et le résultat n'est pas déshonorable il faut regarder ce qui s'est passé car ma conviction profonde et que la précédente législature n'a pas été une parenthèse pas plus que ne le sera celle qui a débuté au mois de juillet dernier le temps des coalitions est venu la majorité absolue c'est terminée la France doit apprendre à fonctionner comme le font toutes les grandes démocraties du monde en réunissant des forces politiques qui ne sont pas d'accord sur tout mais qui trouve des [Applaudissements] accordse manque encore des règles qui nous font défaut au premier rang desqueles une réforme du mode de scrutin la proportionnelle nous en avons déjà les effets pourrionss-nous en avoir les bienfaits j'avais relancé le débat sur ce sujet au début de l'année précédente je suis prête à remettre l'ouvrage sur le métier par ailleurs C qu'on a commencé à faire il faudra le faire davantage puisque le seuil de la majorité absolue s'est encore éloigné il est vital que la coconstruction s'amplifie et pas seulement dans les mots dès les Bauches d'une réforme dès l'avant projet de loi les parlementaires doivent être associés de façon sincère en somme nous y revenons il nous faut à tous les niveaux rassembler ceux qui sincèrement ont envie de se donner les moyens de vivre ensemble pour leur famill leurs amis leur outil de travail pour leur pays dans l'Europe et dans ce monde qu'il nous faut regarder tel qu'il est et tel qu'il pourrait être l'entente entre les partis entre les nations l'Europe le travail en commun vous ne serez pas surpris si je termine mon propos avec jean- Monet je me suis toujours concentrée sur une même chose disait-il faire travailler les hommes ensemble leur montrer qu'au-delà de leur divergence par-dessus les frontières ils ont un int intérêt commun ce que jean-monet a fait était impossible disait-on à l'époque je crois que ce que nous devons faire est possible à condition de le vouloir et de bien s'y prendre on dit parfois que quand le vent souffle il y a ceux qui construisent des moulins et ceux qui construisent des murs ensemble construisons des moulins franchissons les murs aussi immense soit-il je vous remercie [Applaudissements] madame la [Musique] Présidente merci beaucoup cher yelon PIV merci beaucoup madame la Présidente pour ces quelques mots adressés aux entrepreneurs de France aujourd'hui à l'invitation de Patrick Martin et du Medef bien sûr mesdames et messieurs votre autre invité pour cette ouverture monsieur le Président du Sénat monsieur Gérard Larcher nous rejoint tout de suite [Musique] monsieur le Président du MF cher Patrick Martin madame la présidente de l'Assemblée nationale mesdames et messieurs les ministres ici présents j'ai vu le succès que BR le maire a eu tout à l'heure que je partage même si nous avons eu beaucoup de débats et discussion je voudrais saluer tous mes collègues parlementair que je vois ici députés et sénateurs saluer tous les Mesdames et Messieurs les Présidents et les représentants des partenaires sociaux Mesdames et Messieurs les chefs d'entreprise tout d'abord merci monsieur le Président pour votre invitation j'ai été très sensible me semble important cette période si particulière de pouvoir échanger de renforcer nos contacts notamment avec les forces économiques et sociales de notre pays ce que nous faisons régulièrement je dois le dire au Sénat et à la présidence du Sénat j'ai écouté avec attention vos analyses sur les jeux économiqu et sociaux cela nourrira nos rencontres pour les semaines qui viennent il était important également de manifester comme vient le souligner la présidente de l'Assemblée nationale par notre présence commune ce qui parfois étonne ce qui parfois dérange mais qui est une réalité que nous vivons ensemble au-delà de la diversité c'est vrai de nos opinions nos sensibilités nous sommes unis et je le dis publiquement par la même volonté d'être utile et de contribuer à l'émergence de solution nous avons chacun notre personnalité notre histoire nos convictions mais fort de notre légitimité d'élu fort de Cell et de ceux que nous représentons et en ce qui me concerne les sénatrices et les sénateurs nous voulons contribuer à l'apaisement des esprits à la continuité de l'État républicain avec la préoccupation de l'intérêt général et de notre pays et je le dis après la présidente quand l'essentiel est en cause nous exprimer d'une voix forte et qui ne renonce pas s'interroger sur le pouvoir c'était la question que vous m'aviez posé monsieur le Président c'est s'interroger sur la démocratie aujourd'hui c'est s'interroger sur notre capacité collective à donner du sens à la citoyenneté et à ce qui nous unit vous l'avez évoqué nous avons une réponse très positive à l'occasion des Jeux Olympique moment de cohésion nationale je suis certain qu'il en sera de même à partir de mercredi avec les Jeux Paralympique si ces moments sont par définition éphémèr il démontr néanmoins une capacité à se retrouver à se rassembler capacité dont nous doutions un peu il y a quelques semaines encore s'interroger sur la démocratie en cette rentrée c'est aussi s'interroger sur les moyens de faire face aux enjeux économiques sociaux et budgétaires auquel nous sommes confrontés c'est bien sûr aussi dans l'immédiat sortir de la crise politique nous a plongé une dissolution hasardeuse mais vous comprendrez que je ne vous en dirai pas beaucoup plus en ce début d'après-midi c'est la fin d'après-midi qui sera occupé par cette ce sujet sinon pour souligner devant vous le caractère préoccupant de nos finances publiques ce qui exige d'avoir un gouvernement prêt faire face et un parlement assumant ses responsabilités vis-à-vis du pays la situation dégradée des finances publiques vous l'avez tous en tête une dette supérieure à point de PIB un déficit public de l'ordre de 5,5 points de PIB nous impose d'une part de réduire ce déficit et cela sans alourdir encore une pression fiscale vous l'avez rappelé monsieur le Président qui nous place en tête des pays de l'OCDE et en même temps établir une trajectoire de retour à l'équilibre à la fois crédible et de nature à garantir la croissance ne nous y trompons pas mesdames et messieurs un pays incapable de respecter ses engagement européen risque de ne pas garder le contrôle de son endettement de faire face à une hausse brutale des taux d'intérêt tel est bien le principal défi que le prochain gouvernement devra relever et d'ici le premier octobre non déplaise au populistes la tentation de laisser filer les déficits de pourraitamener à une crise financière majeure à une perte de souveraineté dans la crise politique que nous traversons aujourd'hui il peut sembler un peu incongru de s'interroger sur le rôle respectif de l'état du Parlement et des partenaires sociaux en matière de régulation des rapports sociaux mais justement cette crise s'explique aussi par la verticalité du pouvoir par la centralisation qui reste excessive dans notre pays et par l'ignorance et parfois un certain dédin accordé par un certain nombre de responsabl politique aux corps intermédiaires [Applaudissements] oui tout cela a renforcé le sentiment de perte de confiance dans nos institutions de perte de confiance dans la capacité des politiques publiques à répondre aux attentes de nos concitoyens et aujourd'hui nous devons répondre à ces attentes nous devons recréer un lien de confiance sur lequel il n'y a pas de société de vivre ensemble mon propos devant vous vous sera donc consacré à cette question à mon avis centrale comment rétisser la confiance la confiance n'est-elle pas nécessaire à tout exercice démocratique du pouvoir dans ce contexte quel doit-être quel peut être le rôle respectif du gouvernement du Parlement et des partenaires sociaux dans la définition et la mise en œuvre des politiques publiques c'est un sujet toujours sensible dans un pays centralisé attaché à l'égalité sansant plus attaché à l'égalité qu'à la liberté un pays qui traditionnellement se remet avant tout à l'action de l'État dont il attend beaucoup et certainement trop sujet d'actualité avec les controverses c'était à l'automne dernier sur la contribution de l'agir Carco au financement du régime général avec l'échec récent de la négociation de la sur le PACT de la vie au travail et la poursuite ou non de la réforme de l'assurance chômage vous l'avez évoqué monsieur le Président et cela sans parler de ceux qui veulent à rebour des des évolutions imposées par la démographie et par pure démagogie revenir sur la réforme des retraites sujet enfin qui me tient à cœur car si je crois au rôle de l'État je crois tout autant au rôle des corps intermédiaires que sont les collectivités territoriales et les partenaires sociaux vous savez en effet combien je crois rôle des partenaires sociaux c'est il el Bron PIV l'a rappelé le sens de la loi de modernisation du dialogue social du 31 janvier 2007 une loi qui a tenté avec des résultats de réguler le champ des réformes sociales une loi qui a donné en quelque sorte ces lettes de noblesse à la norme négociée c'est votre premier pilier monsieur le Président que vous avez évoqué cet après-midi ceux qui me connaissent savent que je n'avais pas attendu d' notre ministre en charge du travail j'ai d'ailleurs été formé assez rapidement par Ernest Antoine fellier sur une tentative avorté de simplification du Code du travail mais j'en profite pour saluer les les anciens présidents du MF avec qui j'ai beaucoup échangé je les vois ici et directeur que je vois ici c'était quelque chose d'important oui je m'intéresse à cette question sociale car je ne réduis pas l'individu à la seule économie je crois au progrès à la croissance économique à la liberté d'entreprendre mais pour moi ils doivent s'accompagner du progrès social or cette articulation de la croissance et de la cohésion sociale repose pour une partie importante sur votre action sur l'action des partenaires sociaux pour le que je suis le principe de participation ça n'est pas simplement et seulement les dispositions qui existent en matière de participation intéressement au résultat de l'entreprise c'est le principe de participation tel qu'il figure dans le préambule de notre Constitution 1946- 1958 et je cite tout travailleur participe par l'intermédiaire de ses délégués à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu'à la gestion des entreprises cet alinéa du préambule recouvre ainsi deux droits fondamentaux qui me paraiss au cœur du pacte républicain et nous avons encore plus besoin aujourd'hui qu' hierier d'un pacte républicain le droit à la négociation collective et le droit de participer à la gestion dans des entreprises cette participation à la gestion des entreprises je sais qu'elle rencontre un certain nombre de résistances y compris parmi vous c'est pourtant un moyen d'implication des salariés donc de compétitivité cette compétitivité si fragile de notre économie comm en témoin de la dégradation de notre déficit commercial et la diminution de la part de la le rajouter de l'industrie qui est un baromètre quand même à mon avis tout à fait essentiel il ne s'agit pas de contraindre au moyen de nouveaux textes je le dis il s'agit d'inciter de jouer la carte de la confiance cette carte et c que de la confiance qui doit partir du terrain donc des entreprises dans le champ économique et social et donc pour le champ politique dans les collectivités territoriales carte de la confiance pour le droit à la négociation collective oui ce droit qu'il prenne la forme du paritarisme de négociation ou le paritarisme de gestion paritarisme de négociation c'est à mes yeux une condition de faisabilité des réformes Philippe segin affirmait que l'adaptation du droit du travail implique une réduction de la part du législatif au profit du contractuel am méditer en ces temps d'hyper production législative à méditer aussi pour la complexification progressive du Code du travail lui-même c'est me semble-t-il la voix qui doit nous permettre enfin d'entrer dans ces simplifications pas simplement du code mais aussi normative vous avez tous en tête les chiffres de l'OCDE sur le coûp du normatif dans nos collectivité pour nos entreprises et dans la réalité des citoyens en effet et je redis je crois pas qu'on peut réformer sans les acteurs sociaux on réforme avec eux c'est parfois impossible c'est vrai parfois mais il faut l'avoir tenté sérieusement et sans faux semblant j'ajoute c'est fondamental que cette négociation collective se joue toujours à tro patronat syndicat gouvernement c'est ainsi donc il faut trouver entre ces trois partenaires une règle du jeu la loi 2007 en est un élément je veux simplement rappeler que l'article L1 du Code du Travail a un rôle central d'abord symboliquement c'est le premier article du code du travail il est la base de notre droit de notre droit du travail qui a vocation donc à reposer sur la négociation collective il fixe une méthode de réforme reposant sur une négociation collective préalable elle donne la priorité aux partenaires sociaux pour mettre en œuvre une réforme s'ils le souhaitent et s'ils le peuvent pas plus certes pas moins non plus c'est dit autrement prendre un peu de temps pour concerter dialoguer éventuellement négocier entre partenaires sociaux ce temps de la concertation d'une éventuelle négociation n'est jamais du temps perdu cela permet de refroidir lespulsion un peu comme le Sénat dans un pays qui s'échauffe vite cela permet lorsque cela marche de trouver des solutions acceptables pour les deux côtés entreprise et représentant des salariés et en plus il faut l'analyser et vous ne le dites pas assez des solutions qui venant des acteurs euxmêmes sont des solutions souvent plus opérationnelles et plus concrètes que ceux qui ont été construites entre ministère et Parlement il y a à mes yeux au moins TR avant dans cette procédure de renvoi la négociation le premier c'est d'éviter la précipitation deuxè avantage c'est qu'elle met au prise des spécialistes on sait de quoi on parle et quand on parle des choses qu'on connait l'idéologie parfois s'éloigne un peu et les excès d'idéologie sont moins présents et on essaie tout simplement de trouver des solutions pratiques le trè avantage c'est que prori à la réforme une certaine stabilité on sait combien la stabilité juridique est le fléo de notre pays un accord entre partenaires sociaux donne une légitimité à la réforme et évite des modifications systématiques en cas d'alternance politique cette méthode aortter ses bruits souvenons-nous rupture conventionnelle 2008 avec les interrogations les défauts ça peut avoir nouveau régime des plans de sauvegarde de l'emploi en 2013 pourtant des sujets par nature conflictuels rupture du contrat de travail et licenciement économique et vous l'avez évoqué monsieur le Président plusieurs accords ont été signés ces dernières années et je pense que peut-être ou à cause de la crise du covid pour être complet je dois aussi mettre en évidence et les ministres m'en voudront pas que l'article peut être aussi utilisé comme un paravant de l'inaction gouvernementale il peut y avoir une tentation pour un gouvernement quel qu'il soit et j'ai soutenu des gouvernements qui ont eu cette tentation de ne pas prendre ses responsabilités ou se contenter au mieux de demiéforme et d'un renvoi pas toujours très glorieux à des partenaires sociaux dont on sait que leur négociation peut aboutir un résultat d'aisement je prends un exemple le sujet de la formation professionnel très complexe a longtemps illustré ce travers celui de l'assurance chage pour d'autres raisons et je vais y revenir montre que l'articulation état et partenaires sociaux fonctionne mal je pense là là aussi madame la Présidente chriel que le Parlement peut jouer un rôle un dialogue plus structuré avec les commissions parlementaires pourrait favoriser cette articulation éviter aussi les propositions de loi ayant pour objectif de contourner l'article etin du code du travail pour rendre plus facile les négociations mais aussi la transposition législative des accords je le dis devant la rapporteur travail du Sénat Frédéric puissa qui est là cet après-midi et qui suit ses dossiers avec attention et je le dis au Sénat je ne peux pas prôner la majorité relative je suis dans le bonheur d'une majorité mais aussi d'une opposition qui souvent est dans le dialogue et un dialogue positif j'ajoute monsieur le Président puisque vous avez évoqué c'est votre 3ème pilier que le MF comme l'ensemble des organisations patronales doit pouvoir jouer pleinement son rôle de laboratoire d'idées et de proposition économique et social afin et je crois que c'est tout à fait essentiel afin de sortir des affrontements stériles ou des polémiques inutiles qui font la joie de notre débat c'est le sens de cette rencontre des entrepreneurs de France j'evens maintenant au paritarisme de gestion il va s dire que les deux formes de paritarisme par s'enrich mutuellement assumer des responsabilité gestionnaire c'est devir sortir des postures de revendication c'est trouver des solutions faire des compromis oui sortir de l'affrontement stérileagî un bon exemple et un système de retraite en équilibre financier quelle exception quel exemple pour le régime général ou le régime de fonctionnaire alors c'est vrai aussi qu'il faut le relativiser car il ne va pas sans une certaine diversité de langage les partenaires sociaux désident de mesure qu'ils contestent parfois et parfois vigoureusement pour le régime général hausse des cotisations pour les uns bonus malus pour les autres incitant à partir après l'âge du t plein et Infiné ce sont bien les réformes du régime général et le Sénat n'a pas manqué à ce moment-là sur le décalage de l'âge légal de départ en retraite ou l'augmentation de la durée de cotisation qui ont garanti et Contin continu de garantir l'équilibre il serait donc je le dis totalement irresponsable de revenir en arrière sauf à menacer tout l'équilibre du système et on arrivait à accroître la charge des actifs et diminuer le niveau de vie des retraités il suffit d'ailleurs de regarder autour de nous pour constater que tous nos voisins européens ont choisi sous une forme ou sous une autre de reculer de l'âge de départ en retraite je le dis tout de suite c'est l'application de la constitution de 58 le Sénat sera particulièrement vigilant dans cette période je ne vous dévoilerai pas toutes mes batteries et toutes les batteries du Sénat cet après-midi sur la question de la nécessité d'avoir une stabilité de la réforme des retraites quand à l'assurance chômage le triparti su est dès l'origine tellement évident la réforme de 2018 en supprimant les cotisations salariales pour les remplacer par la CG en prévoyant une l de cadrage avec une trajectoire financière a naturellement renforcé la main de l'État j'avais approuvé au printemps les initiatives du gouvernement de Gabriel Atal tout en regrettant qu'il n'y ait pas davantage de dialogue et d'écoute dans la forme des annonces je persiste et signe cette réforme est nécessaire nécessaire notamment pour mettre fin à une forme de schizophrénie française qui voit un taux de chômage qui certes a baissé j'en suis heureux encore à 7 % alors que les entreprises pour un certain nombre d'entre elles continuent à peiner à recruter il faut que nous sortions de cette schizophrénie là bien française alors l'échec assez inattendu de la négociation au printemps dernier je dis bien inattendu sur le PACT de vie au travail les polémiques sur la réforme de l'assurance chômage on montré à quel point au fond un climat de méfiance était présent à quel point on a le sentiment que la règle du jeu que j'aiévoqué tout à l'heure n'est plus respecté il faut que le gouvernement soit bon joueur et je ne suis pas certain qu'il cherchait à aider au compromis à cette période là je dis ça avec pudeur et tendresse cette après-midi et bien je crois que tout cela n'est plus possible la crise actuelle va nous obliger à trouver de nouvelles méthodes à rompre avec certaines habitudes et madame la présidente de l'Assemblée nationale vous l'avez rappelé habitude de l'État mais aussi parfois des partenaires sociaux il est tellement plus facile parfois de s'en remettre à gouvernement ou de refuser à exercer ses responsabilités de nombreux sujets sont pourtant traité je ne reprendrai pas tout ce qu'a évoqué elbron Pivet je citerai pour ma part quelques-uns d'entre eux qui me semble important le maintien dans l'emploi des seniors sujet que nous avons devant nous la formation tout au long de la vie bien sûr mais aussi la question du pouvoir d'achat et sont corollaires la redéfinition de la politique d'exonération des charges sociales afin d'accroître le salaire net et d'éviter ce qui est quand même une réalité la smigardisation plus qu'une illusoire augmentation du Smic sur lequel il faut bien mesurer les conséquences c'est le sujet de l'articulation salaire coût du travail prime d'activité sur lequel il faut se pencher avec courage et le regarder réellement voilà monsieur le Président Mesdames et Messieurs quelques pistes de réformes nécessair qui sont loin des promesses démagogiques ou des recettes magiques de certains suppose je l'ai dit participation de tous et au premiers chefs des partenaires sociaux il est clair par conséquent que cela suppose aussi un renforcement vous l'avez équé la représentativité des acteurs syndicaux et patronaux les lois de 2008 sur laésent activité syndicale et 2014 sur la représentativité patronale n'ont pas encore épuisé le sujet tant le taux de syndicalisation la baisse de la participation aux élections professionnelles et les divisions reste un frein un dialogue social de qualité il en est de même de l'absence de culture de la négociation dans notre pays sans représentativité sur le terrain sans négociation actif dans les entreprises alors le dialogue social au niveau des branches ou interprofessionnelles manque de force car ça léitimité est alors contestée s'interroger sur la façon d'y remédier s'interroger sur les mécanismes permettant d'éviter que se décompose le lien re syndicat et salariés entreprise le représentant voilà un sujet de réflexion collectif que nous devons mener c'est me semble-t-il aussi la condition du maintien et du renforcement du paritarisme nous avions avec le président de la commission des affaires sociales du Sénat le projet non pas d'un grand barnom monsieur le Président don vous vous méfiez tant et vous avez raison d'une très grande conférence mais d'un colloque sur le renforcement du paritarisme l'actualité liée à la dissolution a conduit à son report mais nous reviendrons vers vous monsieur le Président comme vers les autres partenaires sociaux le moment venu pour organiser cette table ronde avec les partenaires sociaux c'est pour moi une priorité c'est une priorité des deux présidents de groupe notamment de la majorité sénatoriale qui nous l'avait suggéré et je salue le président Marseille qui est à l'origine de cette idée dans un de nos fameux petit déjeuner du mardi il est présent ici et je voulais le saluer je sais que le président retaillot aussi vous rejoindra je crois demain en guise de conclusion je vais pas prendre jean-monet je vais pas prendre Gérard Larcher je ne vais pas prendre le général de gauche mais j'ai nous sommes dans la 50e année de la disparition de georgees Pompidou et j'ai retrouvé dans le N gordien un passage qui me semble le particulièrement d'actualité rien de plus déprimant que mackiavel en démocratie on ne gouverne pas longtemps par la force ni par la ruse mais seulement par la confiance qu'on inspire et l'on inspire durablement confiance qu'en s'adressant et en répondant au besoins des hommes de croire à quelque chose alors ensemble je vous propose de croire à quelque chose et notamment pendant ces journées de croire au rôle et à la place de l'entreprise et autour de l'entreprise de ses salariés et de ses acteurs vive le BDF

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