Législatives : les partis politiques auditionnés par les organisations patronales | Évènements

je vois vous êtes très nombreux à une situation politique exceptionnelle événement exceptionnel à 15 organisation patronnal ont décidé d'auditionner les chefs de partis ou leurs représentants on va avoir une matinée extrêmement chargée ils ont tous répondu oui mais maintenant je propose que on demande à ceux qui ont organisé cette conférence cette audition pour ces élections législatives de me rejoindre sur scène j'appelle pour se faire Patrick Martin françiselin et Michel Picon si vous voulez bien me [Applaudissements] rejoindre Patrick Martin si c'est à VOUS asseyez-vous vous allez pas commencer à vous chamailler c'est ensuite qu'on va chamailler au contraire bien Mesdames et Messieurs les Présidents mesdames messieurs les représentants du monde économique chers amis merci de vous être associé à l'initiative du medf témoignant ainsi de l'importance que nous portons tous aux prochaines échéances législatives nous avons une volonté commune que la voix des entreprises soit entendue trois organisations interprofessionnelles 12 associations patronales ainsi réunis c'est sans précédent c'est un signe fort le signe signe de la mobilisation totale de l'ensemble du monde entrepreneurial à la veille d'un moment démocratique charnière pour l'avenir de la France l'avenir de son économie l'avenir de ses entreprises le signe fort du rôle essentiel des corps intermédiaires et de la démocratie sociale il conviendra que personne ne l'oublie demain nous représentons ici plus de 90 % des entreprises privées de toutes les taille de tous les secteurs partout en France dans l'Hexagone comme les autres mires chacun avec sa sensibilité nous qui assurons 90 % de l'emploi privé en France nous avons toute légitimité à nous exprimer dans ce débat nous avons une ambition commune pour la France faire réussir nos entreprises veiller à ce que les conditions économiques de leurs succès soi réunis pour leur permettre d'assumer toutes leurs responsabilités j'ai tenu à nous réunir car il est impératif de réintroduire dans un débat saturé devenu confus de la rationalité il est impératif de remettre au cœur de ce débat une dimension qui on est dangereusement absente l'économie une économie au service des Français au service de la France car oui nous partageons toutes et tous ici la même conviction il ne peut y avoir de France prospère de société Unies sans social sans entreprises qui réussissent qui recrutent qui forment qui inclu qui partage la valeur qui se décarbon nous partageons la conviction que la réussite des entreprises de France c'est une condition essentielle de la réussite de la France elle-même nous sommes réunis pour que le débat particulièrement limité dans le temps du fait du calendrier électoral ne soit pas un débat tronqué pour que l'économie pour que nos entreprises ne soient pas les grandes absentes ces entreprises que nous représentons avec fierté sont confrontés à un panorama extrêmement exigeant qui demande plus que jamais que nous nous engagions elles font face à une concurrence internationale débridée de la part des États-Unis et de la Chine en particulier une concurrence qui fait peser sur notre pays et sur l'Europe un risque de décrochage structurel elles sont nos entreprises face à des transitions d'une ampleur inégalée bien sûr la transition écologique au premier lieu mais aussi la transition numérique autant de défis que nous voulons relever que nous pouvons relever pour rester dans le jeu de la compé de la compétition internationale pour surmonter cette montagne de défis pour nos entreprises ont besoin qu'on leur garantisse les conditions de leur réussite compétitivité lisibilité stabilité c'est ça la rationalité que nous nous entendons bien porté c'est à la lumière de ces priorités que nous voulons entendre celles et ceux qui se destinent à occuper les mandats républicains de députés celles et ceux qui vont décider conditionner l'avenir des entreprises de France et de notre pays nous ne sommes pas là nous ne sommes pas là pour distribuer des bons ou des mauvais points on nous presse de dire à qui va votre préférence n'inversons pas les rôles c'est aux politiques d'emporter notre confiance nous nous sommes là pour apprécier la solidité la transparence et la cohérence de leurs programme au regard au regard de nos propres d'analyse nous sommes là pour confronter leur programme à nos priorités c'est crucial nous sommes les mieux à même de le faire le moment que nous vivons est majeur notre présence en nombre aujourd'hui dans toute notre diversité démontre que nous en avons tous pris la mesure ni observateurs ni commentateurs nous sommes les acteurs de la réussite économique et social du pays et notre agenda est celui du temps long les entreprises de France comptent sur nous et nous serons toujours au rendez-vous merci à toutes et à tous d'avoir répondu présent merci à François àelin bien sûr merci à Michel piicon bien sûr d'être à mes côtés c'est important que nous soyons ensemble merci tout autant par alphabétique aux présidentes et présidents de l'APM de CCI France du CJD des CMA de croissance plus des entreprises et Dirigeants Chrétiens d'entreprise et Progrès d'éthique des femmes chef d'entreprise d'impact France de l'Institut de l'entreprise duumti nous sommes tous ensemble notre collectif est une force incroyable merci encore François je te cède la [Applaudissements] parole Patrick Michel Patrick bravo pour cette initiative voilà on n' pas hésité longtemps pour bien sûr s'associer euh à cette rencontre d'aujourd'hui bonjour au risque tout je parle au chîn d'entreprise en quiikiné par les risques rien je ne pote personne mais c'est la norme incompréhensible la loi bavarde le règlement inapplicable bref pour que les entreprises de notre pays réussissent réussite réussissent il faut un environnement qui soit porteur à ce quelque chose que nous connaissons bien tous les jours et que nous conjuguons à tous les temps le verbe risquer à la prise de risque sans prise de risque sans initiative économique il n'y aura pas de victoire des entreprise et sans victoire économique des entreprises il n'y aura pas de victoire économique de la France euh deuxème message je sais pas si vous êtes comme moi mais ce qui permet nous avons tous les mêmes nuits en ce moment elles sont peut-être un peu courtes mais ce qui nous permet nous chez l'entreprise de de dormir paisiblement c'est lorsque le carnet de commande est bien rempli lorsque la trésorerie est positive et que l'ambiance dans les entreprises et bien est sereine et réunir les trois en même temps c'est compliqué on le sait et nous luttons d'ailleurs pour cela là mais pour remplir le car de commande pour que la tréserie soit positive l'ambiance c'est notre c'est notre rôle nous chez l'entreprise de faire avec nos salariers de faire en sorte que le corps social de l'entreprise et bien avance dans la bonne direction dans la bonne ambiance mais pour le reste et bien nous avons besoin d'une action politique qui soit cohérente tu l'as dit stabilité visibilité lisibilité stabilité fiscale bien évidemment compétitivité et sans actions stratégique résolu de la part d'un gouvernement sur la réforme de l'action publique et bien nous représentants du secteur marchand nous aurons énormément de difficultés à équilibrer nos comptes à espérer remplir nos carnet de commande et avoir de la trésorerie positive et bien finalement cette journée c'est rappeler que en matière économique a une sorte de science exacte on ne peut échapper au principe de réalité et si on veut s'en affranchir et bien ce principe de réalité nous rattrape c'est de cela qu'il s'agit et nous chefs d'entreprise 4 millions en France 1900000 entreprises qui on au moins salarié c'est une colonne vertébrale cette colonne vertébrale il ne faut pas l'abîmer il faut au contraire la consolider c'est le message d'aujourd'hui que [Applaudissements] j'attends on VO pas trop bien mesdames Messieurs chers amis bonjour l'UDP vous le savez représenteent les toutes petites entreprises près de 90 % du tissu économique national avec des entreprises dans les territoires et qui en ce moment en ce jour en cette période assez assez grave pour l'économie de notre pays et les conséquences sociales que ça peut avoir aussi il nous a paru utile et de rejoindre l'initiative Patrick que tu as eu de faire en sorte que nos trois organisations sachent un instant gommer leurs différences gommer leur leur leur petites euh différence de vue sur un certain nombre de problèmes pour se poser un instant ensemble et d'abord un que l'on réfléchisse chacun à pourquoi nous sommes dans cette situation pourquoi les Français et y compris nos petites entreprises parce que souvent on dit dans une petite entreprise il y a la confusion du patrimoine professionnel et du patrimoine personnel mais cette unité de personnes elle se divise pas entre le chef d'entreprise et le français qui ressent tous les les moments anxiogènes qui qui qui qui guident sa vie et je voudrais prendre deux trois exemples qui sont ceux d'une infirmière qui le matin n'a plus le courage d'aller soigner ses patients dans une cage d'escalier dans laquelle elle ne peut plus elle ne peut plus accéder je pense à un artisan que j'ai vu hier qui s'est fait voler sa camionionnette et tous ces outils alors quand j'ai dit ça c'est du constat mais si nous ne prenons pas en compte bien sûr il y a les grandes enjeux économiques que tu as souligné que tu as également souligné Patrick qui sont vitaux pour notre économie mais il faut aussi que nous prenions en compte les raisons pour lesquelles une partie des notôtres aussi sont prêts à partir dans des chemins dont nous nous pouvons considérer qu'ils peuvent être aventureux dangereux pour notre pays et pour nos entreprises et moi j'attends de cette journée que nous puissions questionner investiguer les les programme et et Madame pardon vous allez avoir un rôle essentiel que nous n'ayons pas des réponses de langue de bois enfin en tout cas les les amis les représentants des petites entreprises qui sont dans la salle vont poser des questions pratico-pratiques et les grandes envolées ça suffit je pense que il faut que nous puissions éclairer l'ensemble de nos ressortissants ce qui nous concerne nous le secteur desun peu plus de 3 millions de petites entreprises qui attendent de leurs dirigeants non pas des positions politiques non pas de dire où est le bien où est le mal où sont les valeurs où ne sont pas les valeurs qui attendent qu'on les protège qu'on protège leur outi de travail qu'on leur permett de travailler de se développer dans un climat social et économique apaisé alors on a beaucoup de de questions des questions qui seront peut-être d'une économie de de proximité qui concerne le risque contre ces petites entreprise de propositions complètement folles sur que l'on entend aujourd'hui une augmentation mig à plus de à 600 à 1600 € net avec peut-être accompagné d'une réduction de de du temps de travail tout ça aura des conséquences économiques pour toutes les petites entreprises il faut qu'on soit capable d'éclairer pour que chacun puisse exercer son choix en toute connaissance de cause voilà merci [Applaudissements] merci merci Monsieur effectivement je vais avoir un travail d'essayer de peut-être d'éclairer les différentes propositions des des candidats pour voir s'ils répondent à ce principe de solidité de cohérence et de transparence qu'a soulevé Patrick Martin 90 % des entreprises privées sont là du moins vous les représenter je vous rappelle rapidement le mode d'emploi mode d'emploi 45 minutes par candidat il y aura 15 minutes d'échange avec moi mais en même temps aussi le candidat ou ces représentants qui seront là qui pourront exposer leur programme économique ensuite je poserai quelques questions et puis surtout vous vous poserez vos questions ça sera pendant 28 minutes le timing est très serré et 2 minutes de de conclusion pour chacun des candidats je vous propose tout de suite d'accueillir le premier chef de parti encien Premier ministre Édouard Philippe [Musique] bonjour Édouard Philippe bonjour à tous vous savez que nous sommes pas en 2027 on est en 2024 oui ça m'a pas échappé je vous propose de considérer que l'heure est grave et donc de se concentrer sur les enjeux non si je vous pose la question c'est pour savoir si que vous êtes le chef de votre parti que vous avez créé s'appelle horizon horizon fait partie de la majorité ensemble est-ce que ça veut dire que vous vous avez un programme qui est différent de celui que propose la majorité présidentielle et en quoi est-il différent est-ce que vous pensez sur les questions de fiscalité de pouvoir d'achat de retraite qui sont vraiment au cœur on voit bien de cette de ces élections législatives est-ce que pour vous vous avez une différence alors écoutez je vais vous dire les choses assez simplement le dimanche 9 juin dernier le président de la République a choisi de dissoudre l'Assemblée nationale ça n'a échappé à personne ici c'est sa décision elle est souveraine la prise euh il y a beaucoup de gens qui peuvent se poser la question de savoir si c'était une décision opportune ou inopportune si c'est une chance ou si c'est un risque si c'est bien ou si c'est pas bien je pense que dans cette salle il y a beaucoup de gens qui ont un avis je peux vous dire que j'ai un avis extrêmement précis sur le sujet mais la question c'est pas de savoir si on débat de cet avis la question c'est de savoir comment est-ce qu'on saisit l'enjeu et comment est-ce qu'on saisit le moment auquel notre pays est confronté et ma conviction c'est que le pays doit répondre le 30 juin et le 7 juillet prochain à une question qui est doutablement importante pour lui euh en dissolvant si jeose dire en prononçant la dissolution le président de la République a mis un terme à la majorité présidentielle c'est pas des frondeurs qui ont mis un terme à la majorité présidentielle c'est pas des ambitions comm c'est lui qui a décidé donc mon objectif aujourd'hui c'est de construire non pas l'ancienne majorité présidentielle mais une nouvelle majorité parlementaire beaucoup plus ouverte politiquement que celle qui a prévalu jusqu'à présent qui irait de la droite conservatrice jusque à la partie de la gauche social-démocrate avec laquelle je crois on peut considérer qu'il y a un bloc central et donc et donc pardon je sais que je parle un peu de politique et vous voulez qu'on parle d'économie enfin cela dit une élection législative c'est aussi une élection politique hein et donc mon objectif c'est c'est d'essayer de construire un socle une base politique qui n'est pas la reproduction de ce qui a existé qui va au-delà qui est plus large et qui est donc plus solide pour permettre de faire avancer le pays pour construire une France qui soit plus prospère et on va en parler plus puissante plus libre et plus juste c'est ça l'objectif que je me fixe je le fais évidemment en bonne intelligence avec celles et ceux avec qui j'ai travaillé depuis 2017 ils étaient dans la majorité présidentielle j'ai aucune raison de m'en défier mais j'essaie de le faire avec d'autres plus large donc si votre question c'est qu'est-ce qu'on fait pour avoir une politique plus prospère c'est un peu c'est un peu le sens de votre question et plus large ah plus large plus lge mais parce que vous voyez notamment sur les questions de fiscalité vous voyez bien que entre si vous regardez à gauche ou si vous regardez à droite la réponse n'est pas la même donc vous quelle est comment vous vous situez alors moi j'ai j'ai j'ai si j'ose dire un bilan et des convictions justement euh je pense pouvoir dire je pense pouvoir dire que depuis 2017 la politique qui a été mise en œuvre est probablement la politique la plus pro business je dirais pas forcément la politique plus pro patron mais la politique la plus pro business qu'on a vu depuis longtemps et si je voulais être un tout petit peu euh euh com comment dirais-je euh fasséciieux je dirais même que cette politique qui est la la plus pro business depuis 2017 elle a commencé un tout petit peu avant il faut bien reconnaître euh sous François Hollande en 2014 et je ne veux pas je ne veux pas le dire trop fort parce que je pense que je vais gêner sa nouvelle étiquette frond populaire euh mais enfin il faut reconnaître qu'il a lancé cette politique pro buusiness et et d'une certaine façon il faut lui en être reconnaissant il y a plein de choses que je peux critiquer ensuite mais enfin ça au moins il faut dire depuis 2017 qu'est-ce qui s'est passé il s'est passé quand même il faut le dire et je pense que c'est la bonne logique et que la question qui va se passer le 30 juin et le 7 juillet c'est de savoir si on sort de cette logique c'est passé une politique où on a considéré que en faisant des réformes et des réformes courageuses du droit du travail en baissant la fiscalité que ce soit sur la runération du capital ou sur l'Impôt sur les société en transformant l'apprentissage en créant des systèmes qui permettent plus facilement de venir investir en France nous avons essayé de rendre le marché du travail plus fluide l'attractivité plus grande la réindustrialisation plus réelle et nous avons essayé donc de permettre la croissance en France est-ce que tout a été bien fait on peut parfaitement discuter la vérité c'est que tout n'a pas été bien fait tout n'est jamais très bien fait tout n'est jamais parfaitement fait mais reconnaissons aussi s'il vous plaît Mesdames et Messieurs que depuis 2017 le taux de chômage c'est considérablement a considérablement diminué la CAP attirer des investissements y compris étrangers a considérablement augmenté et que nous nous sommes placés dans une situation où la création de richesse est plus volontiers assumée il ne faut pas perdre ça et un des enjeux du 30 juin du 7 juillet c'est de perdre ça de perdre le fil de cette politique qui est une politique de l'offre et encore j'entends parfaitement ceux qui disent qu'il faudrait aller plus loin dans la politique de l'offre mais l'enjeu du 30 juin et du 7 juillet c'est d'abord s'agissant des entreprises celui-là mais est-ce que vous considérez au regard de la situation politique actuelle est-ce que vous considérez peut-être que vous avez été trop loin dans cette politique pro business est-ce qu'on a donné trop aux entreprise est-ce que les résultats sont là ou pas et je parle et j'imagine que dans leur tête il y en a certains qui se disent mais pourquoi ell posent cette question mais on voit bien que cette question elle va être poser tout au long de cette matinée mais vous avez d'abord vous avez tout à fait le droit de poser cette question euh et ensuite je je crois que je dirais plusieurs choses d'abord je crois pas qu'on été trop loin en disant que la ligne qu'on devait se fixer c'était de faire attention à créer des conditions qui permettent aux entreprises françaises de ne pas être totalement largué par les les les systèmes étrangers et les économies en compétition avec les nôtres limiter la pression fiscale sur les entreprises et elle reste élevée c'est pas rendre un service au chef de entreprise c'est créer les conditions dans lesquelles on vient plutôt investir en France qu'en Allemagne qu'en Belgique qu'en Italie ou qu'en Espagne c'est permettre aux entreprises françaises d'être à peu près dans des situations de compétition équitable à peu près parce qu'on sait qu'on a encore beaucoup de travail en la matière face aux entreprises qui sont situées dans d'autres pays donc l'enjeu il est là il s'agit pas de faire plaisir à tel ou tel il s'agit de se dire qu'on est dans un pays qui est ouvert qui est en compétition très forte avec des voisins et je parle pas seulement de la lointaine Chine ou du dynamique Vietnam je parle de nos voisins allemands de nos voisins belges de nos voisins italiens dans la petite industrie on sait bien que la compétition elle vient d'abord de nos voisins qui sont dans le même système économique que le nôtre dans l'Union européenne et qui pourtant parfois ont des dispositions fiscales notamment ou sociales qui semblent plus prof plus favorables pour eux donc ça veut dire que par rapport à ce que vous avez mis en place on revient sur la flat taxe la réforme du marché du travail la réforme de la fiscalité vous euh dans le casre de cette majorité élargie que vous recherchez vous ne changez rien vous changez pas le curseur moi je pense qu'il faut absolument pas changer la logique c'est un peu différent non je je je vais vous dire dans la gestion d'une ville comme dans la gestion d'une entreprise il faut savoir bouger vite mais il faut aussi savoir être constant et cohérent et pour que les résultats produisent des effets il faut être constant et cohérent la ligne consistant à dire attention nous ne devons pas pressurer d'impôt les entreprises la ligne consistant à dire nous devons essayer de garantir un environnement le plus stable possible aux entreprises la ligne consistant à dire nous sommes en compétition avec d'autres elle doit être tenue on peut même aller plus loin que ce qui est fait aujourd'hui moi je serais assez partisan mais c'est quelque chose qui se discute avec d'autres forces politiques je serais assez partisan de mettre sur la table un principe probablement comme une règle d'or qui aurait à la fois l'immense mérite de dire que l'on ne peut pas augmenter la pression fiscale au-delà d'un certain taux et Dieu sait qu'on en a besoin en France et peut-être aussi de créer une règle juridique qui contraint qui contraint notamment l'état et l'ensemble de ses partenaires à ne pas ne pas laisser dériver la dépense publique au-delà du nécessaire est-ce que la règle d'or comme l'a suggéré Gabriel Atal de dire on n'augmente pas les impôts est-ce que ça aussi vous considérez que c'est quelque chose qu'il faudrait faire ah je je je je serai extrêmement favorable je je pense si vous voulez si si dans si si en France on était dans un pays où dans le débat public on était capable d'intégrer ce qui se passe à l'extérieur du pays je pense qu'on y viendrait naturellement tellement la pression est forte il se trouve que le débat public français est caractérisé par un enfermement exagonal qui me sidère toujours et donc je crois que chez nous on a besoin d'une règle d'une règle ferme d'une règle forte d'une règle à laquelle on ne peut pas déroger qui permette de fixer un plafond et si possible un plafond assez bas s'agissant de la fiscalité donc oui je suis assez favorable à cette règle sur la question parce que il y a la question de la fiscalité bien sûr la question des rémunérations qui sont de qui qui est aussi au au cœur euh de pouvoir d'achat au cœur de cette campagne qu'est-ce qu'il faut faire pour augmenter le pouvoir d'achat est-ce que vous trouvez que les salaires en France sont trop bas est-ce que vous êtes favorable à une autre du SMIC ou est-ce que vous avez d'autres propositions à faire je voudrais prendre 3 minutes pour vous répondre euh et j'espère monsieur le Président que vous n'yerez pas là une grande envolée monsieur les président il y a beaucoup de présidents dans la salle il y a pas beaucoup de présidentes mais il y a des présidents PAF au moins à cette au moins sur cette scène il y a la parité euh je n'ai pas été premier ministre euh dans les grands sujets que je vois pour l'économie française demain évidemment pour le monde des entreprises il y en a quelques-uns qui qui sont centux et que vous voyez bien il y a évidemment la question de la compétitivité cette question de la compétitivité elle a beaucoup à voir avec la formation elle a beaucoup à voir avec avec le marché du travail allit beaucoup à voir compétitivité j'espère pouvoir y revenir il y a la question de l'apauvrissement des classes moyennes populaires nous vivons dans notre pays en France comme en Italie comme aux États-Unis comme en partie au Royaume-Uni un moment où dans notre pays les classes moyennes populaires c'est-à-dire la moitié la plus basse on va dire des classes moyennes voit son niveau de vie et son pouvoir d'achat relatif baissé ma conviction c'est qu'il n'y a pas de stabilité y compris de stabilité démocratique si durablement dans le pays la classe moyenne populaire a le sentiment de s'ppauvrir si durablement dans le pays elle a le sentiment et qui n'est pas simplement un sentiment qui est une réalité que ses enfants vivront moins bien qu'elle et donc du point de vue de la politique économique il faut à la fois créer les conditions d'une économie compétitive mieux former les gens il y a énormément à faire je suis heureux qu'on ait fait la réforme de l'apprentissage mais il y a beaucoup encore à faire mettre en place un marché du travail beaucoup plus fluide il y a encore beaucoup à faire mais reconnaissez qu'on a avancer dans le bon sens permettre les investissements et notamment transformer le financement de l'économie je je je trouve que on se prive de capacité française d'investissement soit avec des règles prudentielles soit avec une mauvaise orientation de l'épargne et je trouve ça désespérant il y a rien de plus désespérant que des entrepreneurs qui ont démontré leur qualité qui veulent investir qui ont des projets et qui souffrent quand même d'une difficulté d'accès au financement quoi qu'on en dise c'est extrêmement frustrant pour eux et c'est extrêmement appauvrissant pour l'économie française donc on fait quoi donc beaucoup beaucoup donc beaucoup d'abord on fait venir du capital on fait venir du capital étranger et on libère du capital français pour investir dans les entreprises je je je suis convaincu de ça je vous en donne un exemple je vous en donne un exemple à cause de règles prudentielles à mon avis mal faites qui concerne notamment les compagnies d'assurance on s'est privé de la capacité d'acteur institutionnel susceptible de pouvoir investir puissamment dans la construction immobilière tout ça vient de règles prudentiel qui sont simplement l'intérêt du régulateur qui veut garantir que il on a privilégié le très court terme et rendu complètement impossible l'investissement en capital notamment des grandes compagnies d'assurance dans le marché immobilier à long terme je trouve ça désastreux c'est des mesures qui ont été prises au lendemain de la crise de 2008 B peut ça pit se justifier à l'époque ce sont des mesures de régulation je ne ni pas la nécessité qu'il a des mesures de régulation simplement ce que je souhaiterais c'est qu'elles soi intelligente et et je pense que privilégier le long terme plutôt que le court terme y compris en matière de régulation c'est plutôt intelligent et de ce point de vuel je trouve queon est très très loin du compte avec les les les régulations européennes à la fois bancaires et et des companes d' il nous reste une minute et demi pard donnez-moi de vous interrompre est-ce que vous êtes quand même pour augmenter les salaires ou pas alors je suis convaincu que la solution à à à l'enrichissement nécessaire des classes moyennes euh populaires ne passera pas par la mesure magique euh de l'augmentation du SMIC à 1600 € net je pense que je laisserai défendre leur programme mais je pense que l'aventure proposé par fi et ses alliés euh qui est rédigé et qui me paraît infiniment dangereuse et l'aventure qui est proposée par le rassemblement national et ses ralliés qui est pas complètement rédigé parce que manifestement ça change tous les jours euh me paraît également extrêmement aventureux c'est le moins qu'on puisse dire s'agissant de l'économie française euh je pense que si on veut faire en sorte que les classes moyennes populaires s'enrichissent ça doit passer par plusieurs facteurs le premier et peut-être que ça choquera quelquesuns ici c'est de façon plus systématique et peut-être plus incitative l'association des salariés à la valeur du capital créé dans l'entreprise il y a beaucoup d'instruments qui existent 17 secondes certains sont très utilisés sour dans les grandes entreprises c'est beaucoup plus difficile de le faire dans les petites entreprises j'en suis conscient mais si on arrive AR pas à associer les salariés à l'augmentation de la valeur de l'entreprise suscité notamment par eux alors ce mouvement d'approurissement des classes moyennes populaires va se poursuivre et s'il se poursuit il n'y a aucune hypothèse que quiconque d'entre nous ne s'en trouve plus heureux c'est certain donc je pense que ça passe notamment par ça merci beaucoup Édouard Philip évidemment j'ai encore beaucoup de questions mais vous allez avoir maintenant pendant une petite demi-heure les questions des différents présidents représentants des patronnats je propose tout de suite que Alexandre Sobo pose une question sur une question d'économie il est là bonjour Alexandre sobau posez votre question bonjouron bonjour Monsieur le Premier Ministre donc Alexandre sobau directeur général d'une ETI industrielle et à mes heures perdu président de France industrie quand on regarde sur un peu plus long terme la situation de la France on voit qu'on est quand même passé en pipe par tête en 95 de la 12e place pardon à la 25e ça interroge pour un pays qui se veut à la pointe de beaucoup de sujets je quand j'essaie de regarder aussi ce qui s'est passé on est quand même plus doué pour augmenter la dette publique que pour créer de la richesse on est plus doué pour créer de la norme récemment qu'on aille de la loi climat résilience à CSRD de du macf jusqu'à au devoir de vigilance européen on a dans le monde économique quelques exemples récent assez douloureux plutôt que de régler les problèmes comment est-ce que vous expliquez que malgré la volonté que vous avez décrite on soit capable de faire tout ça et qu'est-ce que vous mettriez en avant comme deux ou trois mesures fortes pour nous rassurer sur notre capacité à faire de la création de richesse et du développement économique la priorité absolue d'une nouvelle politique merci eu la question est vaste mais est bonnes euh d'abord sur le décrochage en terme de PIB par habitant vous avez raison les chiffres sont cruels vous pouvez regarder par rapport à nos voisins suisses qui ont pas exactement les mêmes contraintes que nous qui ont pas non plus les mêmes avantages mais par rapport à nos voisins par rapport aux Américains le décrochage est réel vous avez évoqué dans votre question la capacité qu'on a à faire de la dette elle est exceptionnelle j'ai 53 ans donc la dernière fois qu'on a voté un budget en équilibre c'était en 74 j'avais 3 ans je m'en souviens pas mais depuis 74 qui est clair c'est que tous les budgets ont été en déséquilibre et que la dette publique a beaucoup augmenté est-ce qu'il y a un moment où la dette un niveau important c'est dangereux la réponse est oui quand est-ce qu'on sait que c'est dangereux la réponse est on ne sait pas c'est pas 110 % du PIB c'est pas non plus 200 % du PIB les Japonais vivent avec 200 % du PIB il continuent à vivre il se développent pas très vite mais il continuent à vivre le vrai moment dangereux c'est quand on ne garantit plus à ses prêteurs et à ses partenaires qu'on est capable de tenir ses engagements là ça devient un moment dangereux et nous racontons pas de blague si l'instabilité politique venait à s'installer en France ou si nous donnions le sentiment que la question des finances publiques n'est pas sérieuse qu'elle n'est pas grave alors nous aurions à faire face à des difficultés considérables comment est-ce qu'on réduit l'endettement français pendant très longtemps j'ai considéré que il fallait se fixer une règle qu'il fallait s tenir dans la durée que si on fixait la taux de progression de la dépense publique à un niveau inférieur au taux de la croissance on arriverait petit à petit sérieusement durablement à abaisser cette addiction française à la dépense publique je ne crois plus ça je ne crois plus du tout à notre capacité à dans la durée respecter cette règle qui est une règle de bon sens et qui est une règle de retenu je pense donc que si on veut réduire la dette et si on veut réduire la démense publique il va falloir regarder la réalité en face ça veut dire contenir l'évolution de la dépense sociale ce sera plus difficile sur la maladie que sur d'autres sujets ça veut dire trancher dans des politiques publiques qui coûtent cher et qui fonctionnent pas bien et si on se dit les choses dans les politiques publiques qui coûtent cher et qui fonctionnent pas bien il y en a un certain nombre qui concerne le monde de la production je pense notamment à la politique du logement je dis pas qu'il faut arrêter la politique du logement je dis que 40 milliards en matière de politique du logement pour ce résultat c'est très cher payer il faut donc qu'on débarrasse l'état d'un certain nombre de sujets dont il n'a pas à s'occuper ça fera du bien à tout le monde et je vais même vous dire ça fera du bien à l'état il en a besoin s'il veut se concentrer sur l'essentiel s'il veut se concentrer sur ce sur ce sur ce sur quoi personne d'autre ne pourra intervenir de façon crédible il a besoin de se dégager de toute une partie de son action et c'est facile à dire et c'est pas facile à faire ce qu'on peut vous dire parce que la pression y compris la pression de la société civile y compris la pression parfois du monde économique c'est aussi parfois plus de régulation et à plus de dépenses mais il est clair qu'on ne s'en sortira pas et qu'on ne pourra pas être compétitif par rapport à nos voisins avec ce niveau d'endettement et avec cette addiction à mon avis extrêmement dangereuse à la dépense publique merci euh Édouard Philippe 2è question une question de l'Institut l'entreprise et de sa représentante Flora don Simoni question des impôts donc vous pourrez poursuivre votre réponse madame bonjour Monsieur le Premier Ministre ma question porte sur les impôts de production euh que pensez-vous de la situation actuelle qui place la France un dans un dans une situation bien moins favorable que ses voisins en Europe merci les impôts de production c'est pas les impôts les plus malins qu'on connaisse hein pour autant qu'il y a des impôts malins enfin il y en a qui sont plus malins que d'autres les impôts de production sont pas les plus malins qu'on connaisse deux petits sujets sur les impôts de production d'abord il y a des impôts de production qui financent des politiques locales et des collectivités territoriales y toucher ça veut dire pour l'État si on veut les baisser ça veut dire nécessairement s'interroger sur la façon dont on va pouvoir compenser vis-à-vis des et collectivités territoriale cette baisse de rémunération c'est particulièrement clair pour le VT le versement transport c'est l'instrument de financement de toutes les politiques publiques de transport au niveau local qui sont des politiques extrêmement importantes je dis pas que c'est un bon impôt le VT mais je dis que si on y touche on a sérieusement intérêt à conserver une recette dynamique pour financer des politiques publiques locales de transport qui sont absolument essentiel pour la vie et d'ailleurs accessoirement pour la relation entre le travail et domicile pour tous les aspects de de la vie publique ensuite vous me demandez s'il faut baisser les impôts de production oui la question c'est est-ce qu'on est capable de le faire de façon crédible moi je vous ai dit ce que je pensais sur la baisse nécessaire des impôts je vais pas changer un mot de ce que je pense et de ce que j'ai fait entre 2017 et 2020 en la matière je vous ai dit aussi que les gens qui expliquent que c'est possible de raser gratis m'inquiète et comme en ce moment il y a manifestement une épidémie ça m'inquiète beaucoup raser gratis ça n'existe pas raser gratis ça veut dire raser gratis et ensuite payer très cher donc jeux bien qu'on baisse les impôts de production mais je veux que toutes les baisses d'impôts elles soi m au regard d'une baisse réelle de la dépense publique et ça honnêtement c'est un tout petit peu plus compliqué donc moi ce que je vous propose c'est imp Pact où on se fixe comme objectif de baisser les impôts de continuer dans le même sens c'estàdire d'essayer de faire en sorte par la baisse de la pression fiscale de rendre le pays plus prospère vous êtes pour la suppression de la CVAE total mais que on mette systématiquement en face de la baisse d'un impôt y compris d'un impôt de production un programme de baisse réelle de la dépense publique si on fait ça et si on se met d'accord là-dessus pas de problème si on me dit on baisse la CVAE on enlève 20 milliards en matière d'impôt de production et en face de 20 milliards d'impôts de production Mo on baisse 20 milliards d'euros dans la politique du logement qui fonctionne pas mal qui fonctionne pas bien je prends je suis d'accord il faut que tout le monde soit d'accord et il faut pas qu'on vienne ensuite demander à gauche ce qu'on a baissé à droite ça n'est pas gauche et droite politique hein c'était géographique là en l'occurrence voilà ma réponse merci et et pardon je sais bien que vous dire ça c'est moins facile que de dire oui bien sûr il faut baisser la cveae hein je sais mais permettez-moi de vous dire que je vais pas changer d'opinion sur la façon dont je veux présenter les choses et sur la façon dont je veux essayer de proposer quelque chose de sérieux et de crédible au pays merci on va rappeler vous êtes maire du donc évidemment c'est de sujet c'est ça vous touche de très près une question sur l'éducation une question de Marie lurcollet pour le MDF Marie lurcolet est-ce que vous êtes là oui vous êtes là mais il vous faudrait qu'on vous donne un micro bonjour monsieur le Premier min ministre Marie lorcolet chef d'entreprise dans le domaine des ressources humaines en Bretagne et vice-présidente de la PEC au nom du mdeef au niveau national la France décroche continue à décrocher dans les classements internationaux et vous aviez fait de l'école une de vos priorités votre Ministre Jean-Michel Blanquer avait mené des réformes en son temps avec du recul qu'riez-vous fait de différent et que feriez-vous aujourd'hui pour enrayer ce décrochage qui nous pénalise tous et qui nous inquiète grandement merci de souligner que non seulement en 2017 je considèrais que le sujet était un des plus sérieux mais que aujourd'hui encore je considère que c'est la principale priorité et c'est intéressant de dire ça devant ce panel si vous me permettez je suis convaincu que la première priorité de ce pays si on veut être plus puissant et plus prospère et plus libre et plus juste à long terme c'est de refaire une école qui fonctionne bien j'en suis convaincu il y aurait beaucoup à dire sur le constat mais vous avez raison le niveau est plutôt un niveau qui baisse et surtout surtout pour un pays qui se gargarise de son école républicaine nous constatons quelque chose qui se gargarise à juste titre parce qu'elle est presque elle est presque fondamentale dans notre pacte républicain l'école française et de tous les pays de l'OCDE celle qui reproduit le plus les inégalités sociales alors c'est facile de se gargariser d'un côté sur l'école républicaine la réalité c'est qu'elle est totalement non républicaine dans le dans le résultat qu'elle propose à la société c'est ça la vérité donc il faut changer ça comment est-ce qu'on fait d'abord ça n'est pas une question de moyen si vous regardez la masse d'argent qui est consacré à l'école depuis 2000 depuis 1980 jusqu'à 2022 la dépense publique d'éducation la dépense d'éducation intérieure c'est-à-dire l'ensemble de ce qui est consacré aux dépenses lié à l'école par l'État par les collectivités territoriales et par les ménages n'a pas bougé on est à un niveau de dépense qui est supérieure à la moyenne de l'OCDE et qui n'a pas bougé depuis 1980 ça veut dire qu'on dépense pas moins qu'ailleurs et ça veut dire qu'on dépense pas moins qu'avant et pourtant notre système il fonctionne moins bien qu'ailleurs et moins bien qu'avant donc on doit le changer ça passe par quoi ça passe d'abord et j'en suis convaincu par plus de liberté pour les établissements scolaires la liberté ça va pas dire faire n'importe quoi j'ai jamais pensé que la liberté ça voulait dire faire n'importe quoi mais ça veut dire beaucoup plus de liberté dans la capité de s'organiser pour trouver des projets et des équipes qui correspondent à ce qu'on a décidé localement en terme de d'organisation ça marche remarquablement bien il faut donc faire confiance il faut faire confiance au chefs d'établissement il faut leur donner les moyens de leur faire confiance il faut leur donner plus de moyens en l'occurrence il faut faire confiance aux professeurs il faut faire confiance aux communautés éducatives il faut faire confiance donc plus de liberté deuxè sujet il faut qu'on accepte l'idée que les professeurs doivent être mieux payés et nettement mieux payé il y aurait quelque chose d'extraordinaire dans cette salle à dire l'école est la première préoccupation et à vous qui savez tous que pour garder les meilleurs dans vos entreprises ou pour les attirer vous devez leur proposer des choses qui sont attirantes et notamment attirantes financièrement un projet bien sûr parce qu'on vient pas simplement pour l'argent un projet un état d'esprit une aventure entrepreneuriale c'est vrai mais aussi une rémunération digne pourquoi ce différent dans l'école donc on doit augmenter les professeurs on doit modifier leur formation leur formation est insatisfaisante aujourd'hui et un certain nom de choses ont été engagé en la matière et c'est tant mieux on doit aller beaucoup plus loin on do réviser le carrière pardon est-ce qu'on a les moyens de les augmenter c'est ça le problème c'est qu'on a pas de marge de manuvreétat des déf on n pas de marge de manœuvre parce qu'on s'en crit pas si vous voulez continuer à faire tout comme avant vous n'avez pas de marge de manœvre puisque vous en avez plus donc il y a des choses qu' va falloir arrêter il va falloir se consacrer à ses priorités mais non de non c'est la vie ça quand vous êtes face à un problème vous vous consacrez à ce qui est le plus important et puis vous mettez de côté ce qui est un peu moins important ça veut pas dire que vous arrêtez complètement parfois mais ça veut dire que vous mettez de côté c'est pas ça le plus important si on considère que l'école est le plus important alors on y consacre des moyens et à mon avis ce sont des moyens qui vont payer je termine juste s'il vous plaît liberté pour les plus grande liberté pour les écoles meilleure formation meilleure rémunération transformation des carrières des professeurs c'est complètement dingue de de proposer au professeurs de commencer à 23 ans leur métier et de l'exercer dans les mêmes conditions jusqu'à 62 63 64 ans c'est fou il faut transformer les carrières il faut qu'il y ait des bifurcations il faut que à un moment ou un autre on puisse changer la façon dont on exerce avoir des toutes petites classes parfois faire de l'encadrement pour les plus jeunes ces chosesl elles sont possibles mais simplement il faut les penser il faut les accepter face à un corps social dont je reconnais qu'il a une certaine capacité à être inquiet lorsqu'on lui propose de se transformer c'est vrai c'est vrai bon mais après tout je pense qu'on est capable aussi de discuter avec des professeurs qui quel que soient leurs orientations personnelles et citoyennes sont toujours extrêmement attachés à ce qu'ils font donc je pense que c'est possible et puis il faut qu'on accepte de se poser des questions qui sont compliquées la question des rythmes scolaires est compliqué voilà mais je suis certain et pourquoi je suis certain que c'est possible parce que d'autres pays l'ont fait quand il y a une prise de conscience dans un pays le système éducatif décroche on sait réparer le problème mais il faut avoir conscience que le système décroche et s'y attaquer avec beaucoup beaucoup d'intensité pour moi c'est vraiment un sujet absolument prioritaire en même temps lorsqu'on voit la Val des ministes de l'éducation nationale on dit que c'est pas tellement simple d'avoir une seule ligne une question maintenant de Jean-Christophe repond de pour l'UDP bien sûr sur la sécurité sociale les comptes de laacq Monsieur le Premier Ministre jeanchristop donc vice-président de l'UDP président de la CAPEP TPE du les TPE du bâtiment une question donc sur la protection sociale et son système l'UDP comme les Français je pense est très attaché à ce système-là et et source de cohésion sociale la question que je vous pose c'est comment vous voyez son avenir sa périnité son redressement des des comptes bien évidemment de la sécurité sociale et bien évidemment sans sans obligation sans contribution obligatoire supplémenta pour les entreprises quand je regarde les comptes publicqus c'est-à-dire à la fois les comptes de l'État des collectivités territoriales et les comptes sociaux je vois que l'essentiel de la croissance de la dépense publique c'est une dépense sociale ce qui quand on y pense est intéressant parce que ça veut dire que l'essentiel de la dépense publique finance la protection sociale et il faut la financer mais que par définition les moyens qui sont attribués à des compétences qui sont purement régaliennes en part relative de la dépense publique diminue nettement c'est ça qu'on a fait dans notre pays hein dans les 50 dernières années faut faut en être conscient on a privilégié et après tout si c'est un choix pourquoi pas je sais pas si c'est toujours un choix on a privilégié l'augmentation de la dépense sociale au détriment d'une certaine façon de la dépense régalienne publique qui vient financer des choses que personne d'autre que l'État ne peut financer ça c'est le premier élément le deuxème élément et il faut pas se raconter de blague si on a envie de maîtriser l'évolution de la dépense publique il va falloir qu'on contienne l'évolution de la dépense sociale vous allez me dire il est dingue de dire ça dans une campagne électorale oui oui mais je me permets de vous dire que ceux qui pensent queon peut continuer comme ça me paraissent au moins aussi enfin vous avez le droit de vous poser les questions quoi euh donc je crois pas qu'on puisse continuer comme ça au sein des dépenses sociales il y en a qui sont encore plus difficiles que d'autres à équilibrer la maladie ça va être compliqué équilibré c'est très compliqué et la tendance longue c'est quand même l'augmentation de la part de la dépense maladie dans le PIB c'est vrai en France c'est vrai partout ailleurs et et et je pense qu'on peut beaucoup mieux dépenser l'argent je pense qu'on peut faire beaucoup plus sur la prévention que ce qu'on fait aujourd'hui je pense qu'il y a des voies qui permettent de contenir cette évolution mais je crois pas pour être très honnête qu'on réussira à la cont je crois même pas d'ailleurs que ça puisse être un objectif en terme de politique publique je crois pas donc je vous dis sincèrement ça veut dire qu'il faut regarder les autres évolutions de la dépense sociale on pourrait évoquer le sujet qui est un sujet traditionnel j'ai pas envie forcément de revenir beaucoup là-dessus mais qui est évidemment le sujet de la rémunération après le travail et donc de la question des retraites oui ben allons-y bah je j'ai pas mal cotisé si j'ose dire en matière de de réforme des retraites euh bon là aussi je disons les choses clairement après tout euh tous les pays d'Europe absolument tous tous ont choisi pour équilibrer leur système de retraite d'augmenter la durée de l'âge enfin la durée du travail et notamment l'âge auquel on peut faire valoir ses droits à la retraite tous un certain nombre de partis politiques ont remis en cause dans ces pays cet engagement le dernier en question c'est Madame mélodie qui nous a expliqué que vraiment 67 ans en Italie c'était pas possible elle l'a expliqué jusqu'au moment où elle est devenue présidente du conseil euh et là elle a expliqué qu'en fait on pit pas faire autrement donc pour moi les gens qui viennent vous voir et vous disent il faut baisser l'âge de départ à la retraite vous disent quelque chose dont il considèrent que les Français ont envie de l'entendre et je peux peut concevoir ça mais il ne vous disent rien qu' soit possible rien qu' soit crédible et vous dis surtout quelque chose dont je vous garantis que si il le pense et que si il le faisait déclencherait chez nos prêteurs et chez nos partenaires un sérieux doute sur notre capacité à tenir nos engagements autrement dit compte tenu de l'incroyable transformation de notre démographie on vieillit de plus en plus et on fait de moins en moins d'enfants imaginez que le système par répartition inchangé tel qu'il existe permettra de faire face à la question des retraites dans 20 ans est une absurdité enfin c'est pas une absurdité on aimerait que ce soit possible mais c'est c'est pas vraiou ça n'est pas vrai il va falloir donc changer de système en créant et en conservant une base de redistribution sociale et de solidarité c'est indispensable c'est la base du pacte social bien entendu et Philipe il y a encore deux questions il y a encore deux questions avant votre conclusion et une question aussi qui va qui va nécessiter une réponse sans doute un peu longue parce que vous avez un peu titillé déjà c'est la question sur le logement c'est une question de Franck Perro de la Fédération Française l'immobilier si on peut lui donner un micro merci bonjour Monsieur le Premier Ministre Franck Perot donc entrepreneur de bâtiment dans le département de lin et donc vice- président la Fédération française du bâtiment vous avez déjà évoqué le logement vous savez que les professionnels du bâtiment al l'erte depuis des mois sur la crise du logement qui nous touche euh étaé attendu on est aujourd'hui en pleine crise une crise qu'on a pas connu depuis depuis l'après-guerre et qui se transforme maintenant en véritable bombe sociale puisque sans sans logement pas d'emploi on a eu successivement la fin du du PTZ notamment enfin des coups de rabot notamment aujourd'hui dans les zones rurales on a plus de de prête zéro on eu ensuite la la fin du soutien aux investissements locatif et puis une véritable croisade contre la maison individuelle donc voilà j'ai j'ai deux questions est-ce que la majorité actuelle que vous représentez est conscient de de cet enjeu et la deuxième question que faut-il penser des déclarations du du président de la République l de sa conférence de presse qui a fait son méaculp sur le logement et je vais en rajouter peut-être une troisième par que vous avez évoqué tout à l'heure les 40 milliards de dépenses publiques visées sur le logement donc aujourd'hui on est plus qu'à 37 milliards et 37 milliards je vous rappelle il y a 20 milliards qui sont des aides publiques et en face de ça nous avons 97 milliards de recettes fiscales donc on est d'accord pas être de P mais avant de tout arrêter il faut peut-être quelque chose prévoir une transition style statut de bailleur privé et cetera voilà mes trois questions merci Monsieur Merci beaucoup euh alors d'abord un mot pour dire que j'ai bien conscience que la politique du logement c'est environ 40 milliards d'euros d'argent public et c'est un peu plus de 90 milliards de recettes peut-être un peu moins cette année parce que je vous avez parfaitement raison la crise qui affecte ce secteur est absolument considérable bon euh mais c'est pas parce que on met 40 milliards d'euros qui a 90 milliards de recettes je pense que on peut faire avec beaucoup moins peut-être même beaucoup mieux j'en suis convaincu mais je je comprends très bien ce que ça représente dans l'économie française accessoirement je suis mer du Arre je vois très bien ce que ça veut dire une crise du logement euh un un un faible taux de construction euh et l'insatisfaction euh considérable d'une partie de la population euh s'agissant de la politique du logement d'abord je pense que euh euh elle est grvée par une fiscalité qui est absurde euh et elle est grvé par des règles qui affectent le marché de l'immobilier qui sont contre-productives la fiscalité vient ponctionner au moment de l'acquisition au moment de la détention au moment de la session c'est beaucoup honnêtement c'est beaucoup euh c'est trop euh et euh les règles du marché de l'immobilier font que nous avons nous-mêmes créé toutes les conditions qui permettent au maximum de propriétaire de ne pas mettre leur bi en location alors il y a plein de gens qui trouvent ça scandaleux mais quand vous êtes pas sûr de récupérer votre logement au moment où vous en avez besoin quand euh vous prenez beaucoup moins de risque en faisant de la location de très courte durée plutôt que de la location de longue durée bah vous faites de laallocation de très courte durée et donc vous asséchez le marché de la location de longue durée quand vous enlevez les investisseurs immobilier pardon les investisseurs institutionnels de la détention du patrimoine immobilier vous créez aussi une certaine forme d'insatisfaction on a une fiscalité et on a des règles du marché de l'immobilier qui ne sont pas satisfaisantes qu'il faut corriger à mon avis dans le sens d'un peu plus de liberté ça ne fera de mal à personne euh pour rendre ce marché de l'immobilier un peu plus fluide et là encore ça ne fera de mal à personne c'est la première chose la deuxième chose c'est qu'à mon sens il faut que nous passions en matière de politique du logement d'une logique de subvention et de fonctionnement à une logique d'investissement je parle pour l'argent public il faut qu'un euro de la politique du logement dépensé par l'État ou pour le compte de l'État puisse être valorisé comme 1 € de capital susceptible d'être mobilisé le jour de la session 20 30 ou 40 ans après pour pouvoir faire du désendettement de l'État c'est un changement de pied complet qu'il faut faire sur la politique du logement pas pour pas pour ennuyer les entreprises qui vivent du logement on en a besoin mais pour sortir de cette espèce de multiplication de canaux et d'hyper complexité qui donne il faut bien le reconnaître un résultat qui est assez décevant pour utiliser une litot je je pense que entre guillemets c'est votre intérêt c'est l'intérêt du pays et que donc il faut qu'on arrive à se mettre d'accord sur une transformation totale de la politique du logement qui passe par une logique d'investissement et pas une logique de subvention qui passe par une logique de confiance dans le propriétaire dans le locataire plus exactement dans le propriétaire qui met à disposition son logement je pense qu'il faut changer la régulation j'en parlais tout à l'heure pour faire revenir les grands acteurs institutionnels pour qu'ils puissent investir dans du logement de très longue durée un investissement de très longue durée dans du capital immobilier qui sera ensuite mis en location c'est une formidable réponse à apporter à ceux qui ne peuvent pas devenir propriétaires éedard Philippe est-ce que vous êtes pour les la construction 300000 logements comme le propose Gabriel Atal euh oui bien sûr mais je vais vous dire pourquoi 300000 moi je vous propose de construire des logements autant qu'on en a besoin et je suis pas sûr que ça dépende d'une décision je je c'est très bien c'est un super objectif je partage totalement je plus soi comme on dit mais mais mais franchement si on pense que l'organisation et que le marché et qu'on va dire bah tiens à Paris on va décider cette année on va 300000 logements très bien on va les mettre où c'est l'État qui décide aussi où est-ce qu'il mets les 300000 logements enfin vous voyez bien que ça marche pas bien c'est c'est une logique qu'on connaît elle produit pas des très bons résultats elle permet de construire bien sûr mais elle produit pas des très bons résultats donc je propose qu'on change totalement de logique s'agissant de la politique du logement et si vous voulez monsieur il y a beaucoup de choses qui vont jouer le 30 juin et le 7 juillet mais la vie politique va pas s'arrêter le 30 juin le 7 juillet il y a d'autres échéances qui viendront et je seraai ravi qu'on puisse discuter de savoir comment est-ce qu'on peut goupiller une politique intelligente du logement parce que vous voyez je considère que la suite ça se prépare aussi Édouard PHPP une dernière question oui sur la simplification une question au nom du CJD de Matthieu etner bonjour Mathieu Ezer je prends la présidence du CGD entre les deux tours Monsieur le Premier Ministre une question le dispositif zan zéro artificialisation net imaginé par la Convention citoyenne pour le climat et créée par la loi climat et résilience de 2021 encourage la sobr é foncière tandis que le ZFE les zones à faible émission plus anciennes ont été rendues obligatoires dans toutes les agglomérations de plus de 150000 habitants la même année ces dispositifs en faveur de la transition écologique et adopté par vos successeurs ont un impact direct sur l'activité des entreprises et le quotidien des Français quelle est votre position aujourd'hui après quelques années d'application le zan est un irritant majeur de la vie des mères et de la vie des promoteurs et de ceux qui veulent construire irritant majeur les maires considèrent que en limitant leur capacité à construire et aménager leur territoire on limite leur liberté on limite les possibilités pour eux de construire l'ensemble immobilier qui va permettre de sauver l'école et ça se prend au sérieux parce que c'est un vrai sujet donc je sais pas si le zan est parfait je crois pas mais une chose sur lesquelle je suis absolument convaincu c'est que on a bouffé en France pardon je devis pas dire ça comme ça c'est que on a consommé du foncier en France de façon totalement déraisonnée dans les 50 dernières années la la surconsommation foncière l'étalement urbain l'incroyable développement des zones commerciales horizontale et très très vaste tout cela ne me paraît pas être un aménagement du territoire intelligent et donc se dire qu'à l'avenir il va falloir créer une forme de pression pour qu'on transforme les sol déjà utilisé avec des nouvelles fonctions et pour qu'on limite la consommation foncière pas pas simplement pour le plaisir de se dire queon est écologiste mais pour préserver un cadre de vie pour préserver la possibilité d'avoir des productions agricoles qui ne sont pas trop loin et qui ne sont pas trop compliqués pour me semble un vrai objectif donc je partage l'objectif j'ai je suis en train de le mettre en uvre au Avre je suis parfaitement conscient des difficultés de mise en œuvre voilà je suis d'autant plus conscient des difficultés que parce qu'on est en France on n pas totalement peur de la surréglementation donc en plus d'Usan on a créé des logiques de compensation on a créé donc il y a un moment où on peut pas ajouter toutes les couches et on peut pas dire à une ville comme Le Havre qui a une grande zone industrielle qui a une grande zone industrielle au portuaire ou il y a énormément de projets d'industrialisation et de création d'entreprise on peut pas leur dire à l'extérieur de la communauté on va limiter la pression foncière donc on ne va pas pouvoir construire mais à l'intérieur là où vous avez une zone industrielle déjà existante ben on va pas pouvoir construire non plus pour d'autres raisons il y a un moment où on va avoir besoin d'investir donc il faut limiter la pression foncière mais essayer de avoir un dispositif cohérent je pense donc que la bonne solution ça n'est pas nécessairement aujourd'hui de revenir sur le zan mais c'est d'assouplir très largement les réglementations à l'intérieur de ce zan et not les réglementations applicabl en matière de compensation quand vous avez un terrain qui est constructible alors même qu'il est dans leusan et que vous devez par ailleurs compenser avec des terrains que vous stérilisez pour y compris pour l'activité agricole parfois voilà pardon je sais pas si je suis clair enfin tous ceux qui ont réfléchi à comment est-ce qu'on construit une usine quelque part voit très bien ce dont je veux dire ce dont je veux parler Édouard Philippe merci en tous les cas de toutes ses réponses on arrive au terme de cet échange si vous aviez un mot de conclusion en une minute si vous nous avez demandé de venir vous parler c'est parce que vous êtes conscient que quelque chose de sensible se joue dans le pays et vous avez raison quelque chose de sensible et quelque chose de risqué se joue dans le pays je crois fondamentalement que un dispositif un modèle une économie a besoin de stabilité de prévisibilité et si possible de cohérence ce qui a été fait depuis 2017 est pas parfait mais elle mérite au moins d'être organisé selon une ligne consistant à dire on a besoin d'un pays qui crée plus de richesse si ensuite on veut pouvoir soit les redistribuer soit les accumuler sortir de cette ligne là me paraît extrêmement dangereux extrêmement dangereux parce que notre niveau d'endettement nous a rendu fragile est extrêmement dangereux parce que le monde se transforme à une vitesse telle qu'évidemment il ne nous attendra pas donc la responsabilité qu'à chaque citoyen pas simplement chaque responsable dans une entreprise mais chaque citoyen c'est de bien mesurer le caractère sensible du moment et ensuite de faire le bon choix ma responsabilité à moi c'est d'essayer de faire en sorte qu'après l'élection législative il y ait un bloc central suffisamment fort pour pour permettre de construire une France plus prospère plus puissante plus libre et plus juste c'est l'engagement que je prends c'est ce à quoi je consacre beaucoup de montants en ce moment et c'est ce que je continuerai à faire après l'élection jeerci merci beaucoup Édouard Philippe quand même [Applaudissements] vous voyez arriver un deuxiè canapé c'est pour accueillir nos deux invités pour le nouveau front populaire c'est Éric cocrel l'ex-président de la commission des finances à l'Assemblée nationale et Boris valallot député exdéputé des Landes évidemment beaucoup d'attentees sur leur programme sur comment ils comptte vous rassurer on a beaucoup de questions à à leur poser je vous propose de les [Musique] accueillir comme vous voulez B soit vous vous mettez sur le même canapé pour mieux vous surveiller soit vous mettez un sur chaque canapé comme vous voulez merci en tous les cas d'être là j'imagine que l'exercice n'est pas forcément évident peut-être c'est la première fois que vousetrouvez tout à l'heure Patrick Martin disait qu'il avait à peu près 90 % des entreprises privées qui étaient représenté ici dans cette salle je sais pas si ça vous a arrivé souvent mais en tous les cas on a beaucoup de questions à vous poser je vous rappelle rapidement les règles pendant 15 minutes on va échanger et puis vous allez pouvoir exposer ce que vous voulez pour la France et notamment en terme de programme économique c'est l'objectif de cette réunion ce matin et puis après vous vous aurez pendant une petite demi-heure des questions de la salle des représentants des des 15 organisations patronales qui sont là je ne sais pas qui veut commencer moi ma première question alors avec un micro il faudra deux micros vous oui j'ai juste une question peut-être avant et après vous pourrez faire votre intervention au pupit comme vous voulez une intervention comment est-ce que vous pouvez vous imaginez bien que votre programme notamment votre programme fiscalité programme vis-à-vis des entreprises bien inquiète beaucoup de chefs d'entreprise comment puisqu'ils sont devant vous comment est-ce que vous pouvez les rassurer si vous avez envie de les rassurer Boris valallot madame d'abord pour répondre à votre question est-ce qu'il est habituel que nous rencontrions les organisations patronales les organisations professionnelles oui nous le faisons depuis longtemps j'ai eu l'occasion de le faire dans les fonctions que j'ai occupé comme directeur de cabinet du ministre de l'industrie comme secrétaire général adjoint de l'Élysée et je le fais depuis 7 ans dans ma circonscription plus souvent qu'à mon tour au contact des chefs d'entreprise j'ai bien compris la question que vous nous posez et si nous sommes là aujourd'hui c'est en effet pour donner les orientations et les grands axes du projet qui est le nôtre et pour à travers les questions qui seront posées entamer déjà un dialogue avec les forces vives du pays en sortant de ce dilemme appauvri faut-il aimer ou détester l'entreprise et si vous m autorisez puisque c'est ce qui nous a été demandé j'ai précisément formalisé une une introduction qui ensuite évidemment j'imagine ouvrira les questions de celles et ceux qui sont là et ben alors allez-y je sais pas si c'est éocrel ou Boris Vallot vous êtes réparti les tâches difficile tâche je suis un peu plus petit qu'dard Philippe donc je baisse légèrement les les micros d'abord mesdames et messieurs pour vous remercier de nous donner l'occasion d'être là aujourd'hui réuni dans un exercice qui a toutes les les apparences de l'ordinaire puisque c'est un exercice qui précède en général les échéances électorales et qui pourtant je le dis avec force n'a rien d'ordinaire car le moment car au moment où nous nous réunissons nousous présentons devant vous l'heure est grave l'heure est inquiétante l'heure est dangereuse et je veux croire que chacune et chacun d'entre vous ici on a la profonde conscience nous sommes d'abord ici devant vous parce que le président de la la République a décidé d'une dissolution à laquelle il n'était pas tenu et qui a pour conséquence funeste de nous plonger collectivement dans l'abîme et dans l'incertitude et c'est d'abord à lui et lui seul que revient la responsabilité de cette situation et si la gauche fait front aujourd'hui c'est parce qu'il nous faut faire face et ce sont ces portes ouvertes à l'extrême droite par Emmanuel Macron que nous devons refermer et je ne vous le dis pas le cœur réjoui je vous le dis au contraire avec mon cœur de démocrate avec mon cœur de socialiste de citoyens et de hauts fonctionnaires engagés depuis des années au service du bien commun je le dis aussi avec beaucoup de gravité parce que j'entends les uns et les autres dans leurs commentaires que chacun se garde des leçons de morale et d'économie si elles conduisent à consentir au triomphe du pire la question qui nous est posée à cette heure que vous devez vous poser vous aussi comme citoyen mais aussi comme chef d'entreprise et simple dans sa formulation mais je mesure aussi à quel point elle est difficile dans sa réponse avons-nous fait suffisamment pour ne pas vivre dans un pays fracturé dominé par les peurs par la peur de l'avenir et rongé par un sentiment d'injustice un pays dans lequel en définitive chacun des fend sa colère avons-nous fait suffisamment pour ne pas nous retrouver dans la situation dans laquelle nous sommes aux portes de l'extrême droite l'ennemi mortel de la République et de la démocratie l'ennemi mortel de l'Europe c'est-à-dire de nos intérêts économiques avons-nous fait suffisamment pour défendre les services publics notre patrimoine commun celui de celles et de ceux qui n'ont que cela avons-nous fait suffisamment pour défendre l'hôpital tenu à bout de bras par des soignantes et par des soignants avons nous fait suffisamment pour nos enseignants nos hussards épuisés auxquels nous confions chaque matin nos enfants et l'avenir de la France avons-nous fait suffisamment pour les femmes et pour les hommes ouvriers ou patrons qui n'ont que leur travail pour vivre pour qu'ils puissent effectivement en vivre dignement et que les fins de mois ne tapent pas à la porte chaque mois un peu plus tôt avons-nous fait suffisamment pour que nos ouvriers nos infirmières nos caissières nos employés qui aiment leur travail et qui n'aspirent qu'à bien le faire en trouve le goût et le sens avons-nous fait suffisamment pour défendre le travail digne pour défendre la valeur du travail et la centralité du travail dans nos sociétés avons-nous fait suffisamment avez-vous fait suffisamment pour notre pays posons-nous posez-vous cette question en patriote ardent en républicains intransigeents en démocrate mesdames et messieurs ce sont à ces questions parmi tant d'autres qu' nous faut désormais répondre chacun a sa place chacun conscient qu'il peut agir dans cette élection bien sûr mais dans les longues années de reconquête d'un avenir en commun apaisé je voudrais en quelques mots désormais vous donner le sens et la direction de notre projet en commençant d'abord par dénoncer le redemontade du gouvernement qui a échoué qui a été sanctionné par les agences de notation et désormais par la Commission européenne c'est leur bilan ça n'est pas le nôtre la politique d'Emmanuel Macron c'est d'abord la dégradation des finances publiques et le désarmement fiscal dénoncé lisez-le paragraphe 21 par la Commission européenne hier sans embage 50 milliards de recettes fiscales en moins chaque année rendu aux plus riches et aux multinationales sans contreparti qui manque désormais à nos services publics et à nos investissements la politique d'Emmanuel Macron c'est ensuite l'inefficacité d'une tique de l'offre et l'impasse économique la France investit peu moins que ses partenaires européens le décrochage technologique est patent le décrochage industriel se confirme et les résultats en terme de croissance économique ou de productivité sont en berne et enfin c'est l'affaiblissement de notre modèle social de notre cohésion nationale de la confiance dans notre modèle social et l'explosion de la pauvreté et pour répondre à la question avons-nous fait suffisant que je nous adressais tout à l'heure nous voulons en effet avec le Front populaire inverser la logique des choses et rompre de façon claire avec la politique mise en œuvre depuis 2017 nous traçons un cap des grandes lignes dont je voudrais vous restituer la substance en vous disant avant toute chose qu'il est une pratique que nous remettrons en place parce que nous y tenons et nous y croyons c'est celle du dialogue social celle du respect des parten sociaux des corps intermédiaires la nécessité de leur écoute nous ne voulons ni de la caporalisation ni de l'infantilisation des partenaires sociaux et notre premier acte sera sans délai de vous réunir notre projet mesdames et messieurs par des besoins et vise une relance forte de la croissance dans la justice en dégageant les moyens nécessaires pour financer la transition écologique qui ne saurait attendre et engager le réarmement industriel dont nous avons besoin le prier c'est un repositionnement de l'État au centre de l'économie pour distribuer du pouvoir d'achat pour orienter les investissements vers les grandes priorités vers la bifurcation environnementale et entraîner l'ensemble de l'économie nous ne le ferons pas sans vous c'est la planification écologique c'est la relance du logement c'est la souveraineté industrielle c'est l'aménagement du territoire en particulier dans les territoires ruraux et pour financer ce repositionnement le programme m fin un certain nombre de dépenses fiscales improductives sur lequ capital et restaure les marges de manœuvre de l'État tout en gardant je le dis au PME constant le cadre juridique et fiscal qui leur est aujourd'hui applicable comme par exemple parce que je sais que cela compte ce qui a été acquis en terme d'apprentissage cette relance est une relance kénésienne avec un effet multiplicateur très fort comme le soulignent de nombreux économistes en particulier ce qui est notre cas dans un contexte de basse conjoncture et elle s'autofinance largement à travers le retour de la croissance les nouvelles marges de manœuvre financière de l'État doivent également lui permettre de retisser notre modèle social avec l'abrogation d'un certain nombre de réforme injuste et surtout non concerté l'abrogation de la réforme de l'assurance chômage c'est d'abord un acte de confiance dans le dialogue social car nous vous rendrons les clés de la négociation nouvelle marge de manœuvre financière de l'État doiv également lui permettre je l'ai dit de retisser notre modèle social et de reconstituer de défendre nos services publics c'est important pour nos travailleurs c'est important pour nos d'entreprise la santé l'éducation la culture notamment le second levier vous le savez est une relance salariale massive comme en Espagne dans le secteurs public et privé cela aura des effets sur la demande par la hausse du pouvoir d'achat des salariés mais également sur l'offre de travail et nous compenserons pour les PME les surcûts que cela engendre tout le monde s'accorde aujourd'hui et je crois pas qu'ici vous me contesterai sur le fait que les salaires sont trop faibles dans nombreux secteurs et que les difficultés de recrutement persistent notre programme permet de stimuler le retour sur le marché du travail par des emplois et des salaires décents d'une grande partie de la population la politique de l'offre madame je je termine la politique de l'offre doit viser le travail et pas seulement le capital nous voulons une politique de l'offre de travail parler de travail et pas seulement d'emploi et enfin nous voulons une reconquête industrielle une reconquête de notre souveraineté par le protectionisme écologique et social aux frontières de l'Europe par la défense de la base industrielle France j'étais celui qui au nom d'arnaau mondbourg a négocié le décret sur les investissements directs étrangers devant le Conseil d'État un pays qui ne produit pas et dans les mains des pays qui produisent nous voulons être un pays de producteur et pas seulement un pays de consommateur mesdames et messieurs ce projet est séquencé il distingue le temps court du temps long dans sa mise en œuvre il n'est pas aveugle à la situation le temps des ruptures pour répondre aux urgences sociales le temps des bifurcations pour répondre aux urgences écologiques le temps des transformations pour recoudre un pays fragmenté fracturé qui a besoin d'apaisement et nous avons dans ce projet besoin de vous c'est le projet choisi par les démocrates et Biden qui ont théorisé les bénéfices d'une surstimulation dans ce schéma de retour de la croissance d'augmentation de l'emploi notre bouclage macroéconomique prévoit aussi progressivement le retour aux grands équilibres la baisse des déficits et la décru de la dette publique je l'avais dit et j'en conclus promesse sortons du dilemma ma pauvriie faut-il aimer ou détester les entreprises et fondons ensemble un Pact productif nouveau unissant les travailleurs les capitaines d'industrie les consommateurs et nous saons pour cela à vos côtés c'est ainsi je crois que nous ferons suffisamment et que nous pourrons faire barrage merci beaucoup Boris valallot poser de deux trois questions et après vous pourrez répondre aux questions de de la salle juste vous avez une phrase assez forte Boris Vallot vous avez un peu interpellé les chefs d'entreprise vous l'avez vous leur avez dit est-ce que vous avez fait suffisamment la question qu'on peut se poser derrière c'est est-ce que ça veut dire vous avez suffisamment augmenté les salaires de vos salariés est-ce que pour vous parce que il y a deux points clés évidemment dans dans votre programme qui qui qui font peur la fiscalité on va y revenir mais la question aussi de l'augmentation du SMIC il y en a beaucoup ici qui vous disent on y arrivera pas vous avez parlé de compétitiv vous avez parlé de de de programme de de production comment comment est-ce que vous comment est-ce que vous faites pour augmenter des salaires alors que la compétitivité des entreprises françaises elle est très fragile je vais répondre voilà on av prévu de faire une intervention préliminaire donc je vais répondre à travers votre question en réalité moi je crois que les chefs d'entreprises la plupart des chefs d'entreprises de ce pays la grande majorité donc don j'ai été d'ailleurs TPE PME tous ceux qui produisent des richesses et qui quelque part ne regardent pas j'allais dire leur la santé de leur entreprise à l'ône finalement d'action côté en course mais à leur carnet de commande à la satisfaction de leurs clients à la satisfaction de leurs salariés je crois qu'ils ont tout intérêt à ce que les salaires augmentent parce que si les salaires augmentent je rappelle que les salaires réels moyens ils ont baissé de 2,5i % depuis 2017 quand les dividendes du CAC 40 à laquelle je suppose la grande majorité des gens qui sont ici sont étrangers ont doublé passant de 50 à 98 milliards d'euros donc nous ce que nous vouons et ce que nous disons parce que nous pensons que les chefs d'entrepris qui justement produit ces richesses avec leurs salariés ont tout intérêt à ce que ces salariés soient des consommateurs qui achètent leurs produits nous ce que nous disons c'est qu'il faut effectivement faire migrer nous l'assumons une partie de ces revenus qui ont été avec des avantages fiscaux évident nourrir ce que j'appelleraiis ces 30 actionnarial on peut dire ce qu'on veut vers les revenus du travail et si ça migre vers les revenus du travail alors vous verrez que les carnets de commande de ces entreprises se se rempliront donc vous avez raison vousz Raon cour TER voyz bien qu'on rentre dans une spirale inflationiste r surout dans on rentre surtout dans un cercle vertueux qui permet d'avoir une politique qui dope la demande et qui fait que à un moment donné le chef d'entreprise le commerçant le la petite boîte et bien va se retrouver avec davantage de car de commande et surtout va se retrouver aussi parce que moi je pense que je vais vous dire je pense que la plupart des la grande majorité entreprises ils ont envie de bien payer leur salariés voilà c'est ce que je crois je pense qu'ils ont envie pas forcément de devoir sans arrêt abaisser par exemple leur prix par rapport à un univers concurrentiel largement dérégulés qui les oblige à le faire par rapport à leur voisins et donc ces chefs d'entreprise là si ils ont en réalité tout intérêt à ce que ce système-là euh mette en valeur leurs produits leur permettent de vendre bien voilà moi je pense que c'est ça la base et pour répondre aux 1600 € nous le savons bien que pour certaines entreprises ça va être un choc difficile en oui mais je pense que tout le monde n'est pas homogène ici enfin on y reviendra peut-être là-dessus ce qui explique d'ailleurs pourquoi je vois je je vois le président Martin en face de moi qui a eu la franchise hier de comparer notre programme en disant qu'il était pire que le rassemblement national d'un point de vue économique je suis pas sûr président Martin je je je je je je vous remercie de votre franchise quelque part bon c'est un grand classique hein à chaque fois que la gauche va gouverner le patron des des des patrons comme on dit a des réactions et la vote est finalement assez timide par rapport à ce qui s'est passé en 81 97 mais je ne suis pas sûr que dans votre réaction euh il y est quelque chose qui représente l'intérêt de tous les chefs d'entreprise parce que je crois qu'en réalité vous n'êtes pas homogène par rapport à ça certains chefs d'entreprise ont tout à fait avantage par exemple parce que à la politique d de compétitivité euh qui avantage la fiscalité du du capital qui a été prise par Monsieur Macron mais la grande majorité ils ont intérêt à ce que le monde du travail soit mieux payé pour pouvoir acheter leurs produits ça c'est nécessité donc on nous ce que nous proposons par la relance canésienne qui a été importé et également avec la bifurcation écologique qui fait que si on met ses moyens l'État va venir va venir aussi remplir les carnets de commande de ces entreprises si vous rénover plus de bâtiments bah le bâtiment le bâtiment se porte bien le premier choc qui sera peut-être difficile à passer ce que nous allons nous dire clairement d'après France stratégie en 2019 il y a 223 milliards d'euros d'aide ou d'exonération aux entreprises quasiment sans conditions c'estàd qu'une entreprise par exemple qui va réorienter une part de ses profits davantage dans les dividendes que dans les investissements de l'emploi elle recevra ses aides comme une autre nous ce que nous disons c'est qu'il faut les réorienté différemment et il est évident et je m'adresse notamment à tous les secteurs qui se disent bon moi je sais pas comment je vais faire pour faire en sorte d'augmenter le SP nous les aiderons voilà nous prioriserons nous prioriserons dans les aides de l'État les entreprises qui créent de l'emploi les entreprises qui payent le SAL com ça fonctionnera parce que Fabien Roussel donc du PCF a dit qu'effectivement il y aait un fond pour aider les PME les PMI à augmenter le SMIC comment ça va fonctionner il y a plein de façons de faire vous avez un fond on peut aussi agir sur du crédit à tau nul par exemple parce que souvent c'est des problèmes de trésorerie moi je je sais pas vous il y certainement dans la salle moi quand j'étais chef dans entreprise je me tournais vers les banques à un moment donné quand il y avait tout d'un coup une difficulté il y avait plus personne à la porte pour recevoir éventuellement quand tout allait bien oui donc à un moment donné il faut s'emparer y compris par en renforçant le pôle public bancaire de ce qui permet d'avoir pour passer ce moment ce moment difficile de trésorie qui peut aller jusqu'à 2 ans pour permettre à ces entreprises de passer lescueils nous pouvons le faire ces entreprises paiont mieux leurs salariés et tout le monde en bénéficiera Éric ocrel je dois faire un peu la maîtresse d'école vous savez les règles sont là pour tout le monde avvez 15 minutes ensemble donc on c'est un tout petit peu écourté j'ai encore évidemment beaucoup de questions sur le choc fiscal mais maintenant place aux questions de la salle vous allez leur répondre il y a on a à peu près une petite demi-heure d'abord vous avez une question ben sur le budget une question de l'UDP posée par myiam perad où est-elle est-ce qu'elle est elle est là derrière vous avez des photographe voilà si messieur vous pouvez vous asseoir une seconde le temps qu'on puisse voir bonour prez je suis représentante de l'UDP trésorière de l'UNAPL l'Union nationale des professionnels libéraux et comme vous allez le constater à ma question je suis une professionnel du chiffre Valérie Rabo a évalué les dépenses supplémentaires de votre programme à 106 milliards d'euros par an Aurélie Trouvé a indiqué qu'il s'agissait d'une vision personnelle et que ce chiffre était très insuffisant pour financer le programme un chiffrage commun est annoncé pour les prochains jours cette absence de cohérence est-elle bien sérieuse vers combien se dirige-t-on et est-ce que vous pouvez nous au moins nous donner une fourchette de du financement de votre programme alors je vais vous annoncer une bonne nouvelle nous aurons un budget commun qui sera séquencé euh je vous fais remarquer on on a quand même un paradoxe hein c'est qu'il y a des gens qui nous sommes d'avoir un budget extrêmement précis sur les années à venir qui sont les mêmes je parle pas de vous là je parle du gouvernement qui nous ont fait adopter sans vote une loi de finance fin 2023 qui 2 mois après s fin 2023 qui 2 mois après s'est révélé caduc d'accord tant en terme de de de de la manière dont il basé sur la croissance que sur les déficits et bilan 3 mois après on nous annonce qu'on va emputer à nouveau 30 milliards d'argent public donc j'allais dire que on est les seuls à qui on demande finalement une précision absolument euh j'allais dire euh à la virgule près sur le budget qu'on compte mettre en place alors que nous n'avons pas à notre service encore je dis encore vous avez compris mon optimisme les services de Bery et que les autres ne n'ont même pas à à y prétendre la loi de programmation des finances publiques qui a été proposée il y a un mois elle est jugée non crédible par le Haut Commissariat des finances publiques c'est juste pour répondre par rapport à la créilité mais maintenant je vous le dis effectivement dans 2 jours nous présenterons un budget qui sera très détaillé pour les premiers temps un peu moins parce que nous attendons des effets macro-économiques pour la suite vous l'aurez compris mais qui sera cohérent et pour vous répondre sur ce qui s'est passé avec Valérie Rabo c'est simple c'est que nous sommes en train de travailler tous les jours on se réunit moi je vais vous dire j'ai terminé cette nuit à 4h30 mais je suis content de vous retrouver ici pour discuter et nous donnons des contributions Valérie a fait une contribution qui en l'occurrence est budgetée sur 2 ans alors vous savez qu'on part sur 5 ans et nous prenons cette contribution par exemple elle définit aussi un taux de déficit bon qui peut être discutable moi je pense que globalement on fera pas pire qu'en réalité le gouvernement s prête à faire sur la question des déficits dans la réalité et nous serons vous verrez capable dans déplais à certains de proposer quelque chose d'homogène dans d'ici la fin de la ça sera une frchette ça sera entre les deux j'ai envie de dire Boris Valo pardon mais comme commeel vient de vous le dire vous aurez un chiffrage qui nous sera commun sur lequel nous sommes en train de travailler ce qui est important dans ce que dit Valée Rabo c'est que dans le bouclage macroéconomique il y a de la croissance il y a la perspective de la soutenabilité de nos finances publiques qui n'est pas aujourd'hui garanti par les choix fait par le gouvernement pardon je suis parlementaire depuis 7 ans je n'ai débattu je n'ai pu voter aucune des trois dernières lois de finances ou lois de financement de la sécurité sociale et moi président de positionition je n'ai même pas pu présider cela une se je ne sais pas au moment où je vous parle ce que si je peux croire ce que dit le ministre de l'économie et des finances vous l'entendrez tout à l'heure mais il a ces trois dernières années posé sur la table des perspectives de croissance qui n'étit pas le consensus des institutions financière international ni des économistes donc voilà ce qui m'intéresse il sera tout à l'heure je lui poserai la question vous inquiétez pas vous me connaissez là ce que je vrais on aimerait comprendre ou c'est quelle croissance vous privilégiez et surtout sur enfin sur lequel vous appuyez et puis quelles sont vos perspectives de déficit public on s'engage sur l'idée que nous all avoir une croissance plus importante du fait des du fait qu'on est en train de changer en réalité le logiciel de la politique qu' prop en gros on va sur une politique plus de la demande que de l'offre et de la compétitive aujourd'hui et que je vous le rappelle nous nous faisons fort parce qu'en plus c'est nécessaire de faire en sorte que l'État investisse dans la bufurcation écologique qui seront autant de marché pour l'économie je rappelle que après la crise des suprime entre 2009 et 2012 si la France n'est pas rentrée en récession avec deux trimestres consécutif en dessous de zéro c'est parce que à un moment donné la dépense publique est aussi une recette elle a permis de tenir l'économie donc nous nous faisons for nous nous faisons fort de faire mieux en terme de croissance c'est une affirmation que nous vous donnons le chiffre exactement on va voir si nous sommes capables de le faire mais dans les grandes lignes dans la trajectoire nous pensons que c'est possible et la deuxième chose c'est que nous ne comptons pas sur une une explosion je vous réponds aussi des déficits pour financer ce que nous allons proposer nous croyons plus au fait que développant la croissance ça va faire des rentrées fiscales ça va faire des rentrées de cotisation qui vont financer en partie en en plus des des des mesures fiscales que nous apprêtons à prendre qui concernent je le rassure euh qui ne concern pas pas 92 % des Français et la grande majorité des chefs d'entreprise c'est pas eux qui seront concernés par les mesures fiscales et nous nous prenons nous considérons que la question du déficit ne sera pas principalement ce qui permettra de financer ça alors est-ce que pour autant on a l'idée de se dire qu'il faut à tout prix être à 3 % si ça a un effet récessif sur l'économie ça c'est des discussions qu'on va avoir il est possible qu'on qu'on réponde non mais ce n'est pas principalement ce qui va financer notre programme d'accord faut fiscal il sera de combien juste là vous avez mais le le choc fiscal d'abord il faut le dire le cadre fiscal pour les PME c'estàd pour 90 % des entreprises ça ne change pas d'ailleurs l'essentiel de la fiscalité que nous que nous abordons est sur une fiscalité sur le patrimoine des particuliers plus que sur les entreprises mesurez bien une chose parce qu'il faut l'avoir à l'esprit je sais pas combien il y a de milliardaires dans la salle mais en tout cas leur taux d'effort fiscal au titre de liè est à 2 % voyez c'estàd un taux d'effort fiscal inférieur à la première tranche de l'impôt sur le revenu par ailleurs le le l'effort fiscal moyen des Français est à 50 % il est à 27 % chez les milliardaires quand vous regardez les travaux internationaux qui sont faits notamment dans le cadre du G20 porté par le Brésil mais aussi par la France dans des négociations internationales quand vous regardez les travaux de l'Observatoire de la fiscalité européenne les travaux de Gabriel zukman pardon mais quand on dit que en France on si nous devion taxer à 1 2 ou 3 % le patrimoine des milliardaires voy vous pouvez lever la main les milliardaires je m'excuserai auprès de vous de l'effort que je vous demande de solidarité et du patriotisme économique que je vous demande parce que vous avez bénéficié de nos éco parce que vous avez bénéficié de nos services publics parce que vous avez bénéficié de nos subventions publiques et que nous sommes dans un moment de redressement national de réarmement productif d'affirmation de notre souveré et nous le ferons ensemble ce sont des marchés en plus à travers la commande publique c'est aussi la protection contre une mondialisation sans règles et une mondialisation déloyale où nous avons été pendant des années les idiots utiles du village global nous imposant à nous-mêmes des règles cquun ni les Chinois ni les américain oui mais j'avance pour donner l'esprit de ce que nous faisons oui nous allons recréer de la croissance non nous n'allons pas financer par le déf pour la simple et bonne raison que nous créons des recettes fiscales nouvelles ce que ne fait aucun des autres aucune des autres offres politiques le la la la Commission européenne vient de faire le le le reproche euh extrêmement vif fait au gouvernement d'avoir abandonné 50 milliards d'euros sans contrepartie sans contrepartie voilà je le dis et donc on a besoin la réalité qu'est-ce que c'est les classes moyennes payent les impôts des milliardaires qui ne les payent pas mais les PME paye les impôts des multinationales qui ne les payent pas 40 % des résultats des multinationales sont consolidés dans les paradis fiscaux il manque à tous les paysunion européenne 20 % du produit de l'impôt sur les sociétés mais moi je vais vous dire la vérité c'est que avec de la justice fiscale on peut baisser les impôts des PME on peut être à leur côté on peut les protéger Boris Vall et leur réserver un certain nombre de marchés et on pour y revenir sur l'allotissement sur temp malheureusement parce que ça ça va très vite et il y a beaucoup de questions à vous poser une question juste revient à l'instant sur sur les salaires une question qui devait être posée la personne peut pas être là donc c'est moi qui veis vous la poser qui est sur l'indexation des salaires qui est l'autre partie vous avez dit augmentation du Smic sur l'indexation des SMIC l'indexation des salaires c'est ce que vous voulez réinstaurer ça avait été abandonné je crois 1983 non si mes souvenirs sont bons pourquoi est-ce que vous voulez la restaurer sachant que les salaires ils ont plutôt augmenté non les salaires alors le problème c'est que les salaires réels en réalité ils ont baissé en 202 22 2023 du fait justement pe avoir suivi l'inflation la question quand il y a pas d'inflation cette question là j'allais dire elle se pose pas quand il y a de l'inflation elle se pose et toute la question c'est de savoir qu'est-ce qui a provoqué l'inflation bon alors il y a les prix de l'énergie au départ mais nous savons après nous savons après que globalement c'est aussi les marges d'entreprises de certains secteurs d'accord c'est pas les salaires qui ont alimenté l'inflation et si à un moment donné on veut ne pas renier sur le pouvoir d'achat qui je rappelle est la première garantie aussi pour les entreprises de vendre leurs produits et ben il faut que les salariés perd pas de pouvoir d'achat donc cette mesure elle est de bon sens quand l'inflation rebondit alors on verra bien si si l'inflation se réduit là j'ai il y a eu des des des des échos très optimistes là j'ai vu que elle repartait un petit peu à la hausse tant qu'elle est à un certain niveau il faut que les salaires so so vu comme moi les chiffres de l'INC qui montrent que le pouvoir d'achat il a légèrement augmenté de plus 05 pouvoir d'achat global moyen voilà mais quand nouau calcul de quand vous retirez pas de souci mais quand vous retirez les revenus du patrimoine vous apercevez que ce n'est pas vrai voilà donc ça veut dire que c'est exactement ce qu'on explique ça veut dire que les grands gagnants en réalité depuis 7 ans c'est les revues qui se qui se traduisent pas en salaire qui ne se traduisent pas comme sont payés la plupart des Français une question très importante sur l'énergie parce que vous l'avez mentionné Boris valallot dans votre allocution tout à l'heure et c'est vrai qu'on a l'impression que cette transition écologique là on en parle plus du tout elle a disparu dans une trappe lors de cette élection élection législative la question elle est posée par au nom du MF par Christine goubot pardon si j'ai écorché votre nom bonjour je suis présidente de l'Union françaiseélectricité et co-présidente de la commission transition écologique et économique du Medef la compétitivité de nos entreprises et la sécurité d'approvisionnement énergétique et les les conflits et les rapports géopolitiques de plus en plus violents MONT que ce sujet est un sujet d'importance stratégique la réindustrialisation de notre pays aussi vous l'avez évoqué qui est absolument nécessaire requierre exige un mix électrique décarboné et compétitif nous avons besoin d'accélérer le déploiement des énergies renouvelables et nous avons besoin d'énergie d'électricité pilotable du nucléaire de l'hydraulique et nous avons besoin de moderniser nos réseaux donc vous avez dans votre programme un projet de loi énergieclimat effectivement qui donnerait une feuille de route stable et prévisible pour les entreprises et pour le secteur de l'électricité allez-vous réouvrir ce débat qui nous a monopolisé pendant 10 ans opposant les EnR et le nucléaire donc quelle est la place du nucléaire dans votre programme puisque vous ne parlez pas du tout du nucléaire dans ce programme que j'ai pu dont j'ai pu prendre essence pour la bonne raison c'est qu'on ne touche pas au programme actuel voilà c'est ce que nous avons nous sommes entendu là d'accord parce qu'on sait que Fabien Rousel n'a pas forcément la même position ou mais je sais on on n pas forcément Mme nous nous sommes pour la sortie nucléaire on le sait bon mais là le le le le mandat que nous donnons c'est de ne pas toucher à au parc actuel de nucléaire et de remettre certainement les décisions pour la suite B notamment aux élections présidentielles mais je vrais répondre juste c'est important ce que vous dites pardon les nouveaux Pr 6 pr et les 8pr qui sont dans les tuyaux si vous me permettez cette expression vous les suspendez mais vous vous inquiétez pas toute façon là pour l'instant dans les 2 ans à venir ils sont pas en état fonctionn mais je voudrais répondre juste à cette question parce que vous l'avez introduit et regardz grand angle par la bifurcation écologique la bifurcation écologique et y compris du coup la planification écologique de notre économie je parle pas de gos plan hein je parle d'une planification qui est plus dans l'esprit de ce qui a pu être fait par de de Gaulle que dans une économie dirigée elle est au centre de notre programme pourquoi elle est au centre de notre programme c'est que nous revendiquons que nous ne pouvons plus avoir les modes de production et de consommation qui sont les nôtres actuellement sinon c'est au péril en réalité de l'humanité j'espère ne pas avoir à convaincre ici de des gens sur cette nécessité quand nous regardons le rapport Pisan ferry qui était quand même un économiste soutien d'Emmanuel Macron il estime que il faut 6 près de 70 milliards à partir de 2030 d'investissement dont la moitié doivent être des investissements publics on est très loin du compte donc nous ce que nous entendons faire ensemble dans notre programme et nous le disons et c'est pour ça que cette question est centrale parce que moi j'ai coutume de dire que la dette c'est financière c'est problématique mais enfin la dette écologique par contre là je vous assure que si on la lègue à nos enfants on aura ils n'auront que de leurs yeux pour pleurer et elle sera autrement plus mortel donc nous revendiquons d'avoir un investissement massif pour le rail pour le fret pour les énergies durables pour pour l'isolation thermique de bannières séquencé ne serait-ce que pour pouvoir permettre au marchés d'y faire face on sait que parle isolation on peut pas le faire tout de suite si on voulait 700000 la première année on sait qu' on voudrait le faire mais on sait qu'on pourrait pas le faire donc on tient compte de ça mais c'est pour vous répondre que nous le mettons au centre de programme et ça fera marcher l'économie ça créera des emplois et ça remplira vos carnets de commande je juste Mace peut-être sur point là sur la question du nucléaire parce que c'est essentiel vous êtes d'accord avec moi ça va dépendre en fait du résultat des élections législatives savoir si LFI est devant le PS et PC ou si c'est l'inverse et à partir de là vous allez choisir et déterminer votre politique nucléaire je crois que vous êtes dans une forme de caricature on a un mur je vais vous répondre peut-être trop en l'occurrenceis essayer d'tre plus subti il faut quand même une réponse oui je je vais je vais le faire d'abord dire que la question de la compétitivité prix de l'énergie est fondamental pour nos industries et que nous devons aussi revoir le fonctionnement du marché de l'énergie tel que nous avons eu à le subir avec vous savez le prix de l'énergie qui était au montant de la dernière unité de production d'une centrale à gaz ce qui a coûté extraordinairement cher aux finances publiques en l'occurrence et j'étais pour que nous puissions instaurer en effet cette espèce de bouclier tarifaire bénéficiant aux entreprises j'ajoute d'ailleurs que ce sont les députés socialistes avec les collègues du font populaire qui nous sommes battus pour que pour les PME pour les entreprises de moins de 10 salariés et nous avons réussi à convaincre le gouvernement ils puisse avoir le rétablissement du bouclier tarifaire parce que nous étions interpellés partout dans nos territoires je pense en particulier au boulanger parce que leur four consommaient tellement qu'ils étaient obligés de mettre la clé sous la porte donc oui la question de l'énergie est importante et la question de notre souveraineté énerg énergétique on le voit avec la guerre en Ukraine les tout autant la priorité pour moi je le dis comme socialiste et c'est un débat que nous aurons non pas pour savoir qui a gagné qui a perdu mais comment nous arrivons à la neutralité carbone en 2050 qui ne relève d'aucun programme électoral qui relève de réalités scientifique objective et indépassable la décarbonation avant la dénuéarisation et dans les 6 pr dont nous aurons à discuter le défi est d'ors et déjà considérable et il n'est pas prévu d'arrêter la réflexion et le chantier songez que sur il y a 100000 salariés dans ce secteur il y en a 10000 qui vont partir à la retraite chaque année dans les 10 prochaines années il faut en recruter 10000 chaque année il va falloir recruter 10 % des sortants d'école d'ingénieurs pour y parvenir est considérable et nous avons besoin de nous mobiliser quel que soit nos choix parce que ce qui nous est commun qui nous relève d'aucun programme d'aucun projet d'aucun parti d'aucun résultat aux élections c'est le réchauffement climatique et tous les investissements que nous ne faisons pas aujourd'hui vous le savez ils sont à faire aucun tuple dans les 10 ans qui viennent c'est maintenant qu'il faut agir c'est de l'activité pour vos entreprises de fermer un autre fahe non d'accord ben voilà j'ai ma réponse et nous devons aussi travailler sur la question du grand carénage c'estàd de l'extension de la dur de vie des centrales mais vous savez qu'il y a une part d'Ala parce que nous avons par convention dit que c'était 20 ans de plus mais si nous devions découvrir une fissure sur une cuve et bien c'est un mois de plus et pas et pas autre chose c'est clair une question maintenant sur le temps de travail d'Emmanuel Guichard pour le medf mercimanuel Guichard je porte-parole de la Fédération des Entreprises de la beauté qui représente les industries cosmétiques en France euh dans votre programme commun vous proposez de revenir sur les aménagements apportés ces dernières années sur les 35 heures et même d'aller plus loin on abaissant la durée de du travail à 32h dans un premier temps pour certains métiers la question est simple comment conciliez-vous baisse du temps de travail augmentation des salaires et augmentation des prélèvements obligatoires pour les entreprises merci d'abord vous dire sauf si nez pas entendu que pour les PME il n'y a pas de prélèvement obligatoires supplémentairire vous avez même noté que la question question des impôts de production n'est pas dans notre projet puisque nous ne le délions pas de la question tout aussi fondamentale du financement des collectivités locales qui font 80 % de l'investissement public en France et que nous ne devons pas désargenter ou amoindrir les capacités d'investissement dans nos territoire partout en France de ces collectivités locales sur la question du du temps du temps de travail au fond la question que nous nous posons c'est celle de d'une expérimentation autour d'une réduction du temps de travail pour les métiers pénibles parce que vous le savez que dans ces métiers pénibles très tôt arrivent des des de de des maladies incapacitantes qui en réalité pèse sur les entreprises et bien ça nous nous engagerons un dialogue avec vous sur les modalités pour le mettre en œuvre et par ailleurs d'une manière générale je crois que nous aurons une réflexion avoir tous ensemble qu'avait eu Léon Bloom en 1936 qu'avait eu François mitteran en 1981 comment nous articulons le temps libéré avec la question de l'organisation du temps de travail des temps de vie vous savez qu'un certain nombre nombre d'organisations syndicales pose la question des banques du temps ce sont des réflexions que nous devons avoir et quand nous vous disons que nous tenons au dialogue social c'est pas ce sera pas pour nous un exercice de style nous avons besoin de ce dialogue nous avons besoin de cette confiance nous avons besoin de vous vous savez la démocratie sociale elle n'est pas moins importante que la démocratie parlementaire et d'ailleurs je je note une chose dans vre programme vous l'avez remarqué c'est que très rapidement nous ouvrons une conférence sociale sur les salaires avec vous mais également évidemment avec les organisations de travailleurs sur toutes les modalités que nous définissons comme des objectifs à atteindre mais que nous ne comment dire nous ne différencions pas de la question d'une conférence sociale autrement dit c'est pas des passages en force maintenant sur le fond je crois que nous avons à nous interroger à partir du moment où alors même si c'est un peu moins vrai depuis un ou 2 ans mais la compétitivité la pardon la productivité des travailleurs augmente oui nous avons àous vous interroger à un moment donné sur la question du partage du temps de travail pour que tout le monde travaille plutôt que avoir une masse de chômeurs comme nous l'avons aujourd'hui et ça ça se traduit à la fois par le départ à la retraite et à un moment donné par la réduction du temps de travail qui est une vieille revendication de gauche mais la question n'est pas de le faire sans avoir à un moment donné une vue sur sa faisabilité économique et puis et puis par ailleurs je pense que ça n'est pas à dissocier de la question du vieillissement au travail de l'emploi des seniors qui sont des sujets qui nous occupent qui nous préoccupent sur lesquels nous avons des propositions je en donne une si vous me permettez parce qu'elle est importante si vous augmentez de 10 % le taux d'emploi des seniors un certain nombre de nos déficits notamment sur les retraites seront comblés c'est ce qu'essaie de faire Emmanuel Macron il y a Bruno demande et puis nous on Essie on essaie de faire faire de faire effectivement il aurait pu la confier aux partenaires sociaux qui sont pas moins compétents que lui euh juste simplement sur le travail des seniors là où il des taux d'emploi très fort comme dans les pays nordiques regardez est la structure de la dépense de formation professionnelle est au bénéfice des plus âgés de nos travailleurs pour gérer les transitions professionnelles le le l'accumulation de compétences plus que sur les jeunes nous c'est l'inversion que nous avons fait et qui mène en des difficultés considérabl une question on a encore évidemment on pourrait continuer la question des retrait si on attend on dira un mot mais là il y a une question sur l'Europe c'est un point aussi important dont on a pas beaucoup parlé une question pour le medf d'Alexandre far bonjour Merci d'être ici alors le le grand test c'est 10 départements qu pays frontaliers et l'Europe une grosse question avec Strasbourg donc vous dites refuser le pacte de stabilité et les règles budgétaires concrètement ça veut dire quoi sur nos 26 partenaires européens savez-vous qui vous suivra et enfin si vous n'avez pas de majorité cela signifie-t-il que vous souhaitez sortir de la zone euro non merci on souhaite pas sortir de la sortir de la zone euro donc la réponse est claire maintenant il y a une il y a ne pas sortir et à un moment donné ne pas engager j'allais dire un rapport de force pour permettre de de se donner des marges de manœuvre la France c'est la deuxième puissance économique en Europe c'est bientôt le pays qui sera en tout cas le plus peuplé en tout cas le plus peuplé en relation avec avec la jeunesse de sa population donc nous avons un poids et nous aurons des alliés à partir du moment où nous remettrons en question certaines contraintes du budgéire je vous fais remarquer d'ailleurs que ce gouvernement en réalité le fait c'est-à-dire que dans euh la loi de programmation des finances publiques il y a d'un côté ce qu' l'affiche et de l'autre côté ce qui sera la réalité des prix et nous savons tous que il ne sera pas à 2,9 % de déficit comme annoncé euh euh en 2027 donc là-dessus il y a effectivement quelque chose et nous avons des alliés vous savez il y a pas il y a pas très longtemps euh l'ancien président de la Banque centrale européenne expliquit que le système qui vise à faire en sorte que la compétitivité se fait toujours quelque part sur le travail le système qui rend incapable l'Europe aujourd'hui de mettre suffisamment sur d'argent sur lespcation écologiqu était interrogé vous savez comme moi qu'en Allemagne par exemple il y a un débat aujourd'hui sur le fait de savoir si réellement revenir au au cadre budgétaire contraint qui a été celui de Maastrich et quelque chose qui profite à l'économie allemande l' l'an dernier on s'est tous satisfait du fait que la croissance française a été supérieure à la croissance allemande rappelez-vous les économistes pensaient que elle est palê finalement ça a été 0,9 %. pourquoi la croissance française a été bien meilleure que la croissance allemande parce que il nous reste un matelas social dans ce pays qui fait que vaille que vaille la consommation populaire résiste un peu mieux que euh par exemple ça se passe en Allemagne et donc je pense que ces deux modèles sont interrogés on doit être aussi euh quelque part tout à l'heure euh euh Boris Boris oui oui ou mais Boris tout à l'heure a parlé de Biden bien euh il faut quand même regarder ce qui se passe ailleurs on a alors je sais les États-Unis ont le dollar ils ont une puissance extorique mais enfin on a quand même sur le principe l'idée que ils ont mis la question des déficits au second rang pour mettre la question de la croissance au premier rang on doit s'interroger là-dessus on est en train de décrocher en Europe au niveau de la croissance donc moi je pense que ça interroge le modèle de compétitivité le modèle d'austérité qui a ét la la la marque de l'Union européenne et je crois que là-dedans on aura des alliés si on on pèse si on veut peser ce que je regrette c'est que les gouvernements successif du du pays depuis des années n'ont pas voulu peser donc pour vous dire je crois qu'on peut à la fois desserrer les taux les contraintes sans sortir de l'Union européenne et sortir de la zone euro si je peux juste ajouter un un un élément puisque on est là j'ai compris pour vous rassurer les deux seuls gouvernements qui ont réduit les déficits c'est le gouvernement de Lionel Jospin et de François Hollande ce n'est pas celui d'Emmanuel Macron et de je ne sais quel Mozart de de la finance la réalité c'est que tous les objectif que les uns et les autres sétaient F reconnaissez qu'il a eu la guerre en Ukraine il a eu la covid donc il a quand même de chocs Absolum considnaisbut son il avait réussi à réduire les déficits je par ceôle Madame il avait il avait bénéficié de ce qui lui avait été transmis c'estàd une protection sociale excédentaire au au moment où il prend ses fonctions un déficit qui avait largement baissé au moment où il prend ses fonctions et évidemment ce que aujourd'hui la Commission européenne reproche c'est précisément le désarmement fiscal sans contrepartie qui n'est pas productif en terme de croissance et d'investissement la critique que nous formulons sur le pacte de de de stabilité tel qu'il a été conçu ça n'est pas au fond le sérieux budgétaire moi j'ai occuper des fonctions que ce soit dans les collectivités locales ou à l'état où je suis très conscient de la situation quand j'étais directeur général des services du Département de sonéloire avec Arnaud mbourg il nous a fallu faire des économies il nous a fallu aussi augmenter les impôts parce que nous présentons des budget en équilibre et nous l'avons fait et nous avons même remporté les élections en en l'ayant en l'ayant fait la critique que nous formulons c'est celle de jean-pisanif Ferri de dire que ces règles automatiques elles vont nous empêcher de financer la transition environnementale et un certain nombre d'investissements et que nous avons besoin dans le rétablissement de nos comptes aussi de créer de la croissance et d'affronter cette bifurcation écologique qui est impérative et que derrière ces règles sociales et environnementales que nous voulons défendre aux portes de l'Europe à travers un protectionnisme cétait la campagne de Raphael guxman vous le savez que j'ai défendu et et soutenu c'est au fond fixer des règles à une mondialisation qui n'en a pas c'est ne pas être dans la main des Chinois pour les panneaux solaires pour les véhicules électriques au moment où nos constructeurs automobiles français font des efforts absolument considérables c'est de ne pas être dans la dépendance du gaz russe ou du pétrole des pays du Golf de ne pas être dans la dépendance de la Défense américaine c'est un moment de souveraineté que nous sommes en train de de construire elle se fera évidemment au plan européen moi je suis un un un Européen ardent depuis toujours mais une Europe qui s'affirme comme une puissance qui se fait respecter dans ce qu'elle défend parce qu'elle est le plus grand marché du monde une dernière question une question de Pierre Guillet pour les entrepreneurs chétien si où est-il le décès il est là il faut juste lui transmettre un micro et un micro qui marche ce serait encore mieux allez-y allez-y pierre Guillet entrepreneur et président des entrepreneurs et dirigeants chrétiens la subsidiarité est un des principes de la pensée sociale chrétienne que les entrepreneurs et dirigeants chrétiens mettent en œuvre tous les jours dans leurs entre entreprise la subsidiarité c'est laisser la prise de décision au plus près du terrain la subsidiarité c'est créer les conditions pour que chaque organisation apporte le meilleur d'elle-même la subsidiarité c'est libérer les énergies au bon niveau la subsidiarité c'est enfin accepter de n'intervenir que lorsque c'est vraiment nécessaire aujourd'hui les entrepreneurs eux-mêmes ne sont pas ou peu associé aux décisions qui les concernent cela freine la capacité d'entreprendre C exactement l'inverse du principe de subsidiarité pour un dirigeant la subsidiarité s'appuie sur la confiance dans ses salariés et dans ses partenaires pour l'État ou le législateur la subsidiarité s'appuie sur la confiance dans les entrepreneurs comment comptez-vous agir pour instaurer cette confiance nécessaire à la B bonne marche des entreprises merci Réponse vous plongez non c'est une question je je je suis désolé mais la question est très philosophique euh la confiance al d'abord pour moi me permettraz de dire que c'est la confiance dans les entrepreneurs mais aussi dans l'entité entreprise j'inclus tous ceux qui produisent aussi les richesse qui sont les salariés en fait d'accord je pense là-dessus d'après ce que vous dites donc j'allais dire que ce dialogue et cette confiance elle doit considérer l'entreprise comme at tout euh la deuxième chose c'est que confiance oui mais ça n'empêche pas à un moment donné nous le revendiquons de considérer qu'il doit y avoir des lois sociales qui permettent effectivement de réguler le rapport finalement entre le chef d'entreprise et les salariés et c'est quelque chose que nous avons critiqué dans la politique de Monsieur Macron notamment par rapport par exemple au code de travail qui a renversé j'allais dire la prise de décision qui autrefois partait de la loi et après partait vers les branches et les entreprises et qui inversaient ça bon donc on peut travailler en confiance c'est pas le sujet mais il faut et l'histoire nous l'a appris dans toute l'histoire sociale de notre pays il faut des lois pour permettre d'encadrer que les choses ne se fassent pas n'importe comment c'est aussi une réalité on arrive au terme je fais 15 secondes pour rpondre ça servira de conclusion alors ah oui bon oui ah oui c'est la conclusion la fin la réponse à la question mais c'est pas les deux bon ben je désolé désolé mais on on se on se reparler vous discuter après simplement pour vous dire que ce que je comprends dans la question et dans un certain nombre d'interpellations ouais c'est le souci d'être écouté d'être entendu et de trouver des espaces de dialogue et de dialogue social nous en prenons l'engagement la crainte qui est la vôtre c'est que au fond il y ait de la justice fiscale et sociale dans les mesures que nous prenons nous avons dit sur le cadre juridique et fiscal des PME qui sont 92 % de nos entreprises rien ne va changer et nous seront d'ailleurs à vos côtés pour que la représentation des petites entreprises je sais que c'est une des revendications de lut depai soit mieux prise en compte c'est une revendication depuis 2019 et depuis 2019 je la soutiens vous en êtes témoin je sais aussi que il y a des questions liées à la défense de l'indépendance autant que du salariat et le refus du tiers statut nous nous sommes battus contre ce tiers statut qui vous fragilise et nous continuerons de le faire et nous sommes prêts dans le cadre des conférences sociales que nous aurons y compris à interroger le statut des auto-entrepreneurs dont certains souhaitent qu'elle puisse être un tremplin vers l'entrepreneuriat plus classique nous voulons aussi par la commande publique être au côté des entreprises des petites entreprises par l'alotissement intelligent par le la lutte contre la sous-traitance en cascade ce que nous sommes venus vous dire aujourd'hui c'est que nous pouvons faire ensemble que nous créons des recettes fiscales dans la justice pour desserrer les taux qui pèsent sur chacune et chacun d'entre vous par les responsabilités qui sont celles d'éic coqurel aujourd'hui à l'Assemblée nationale par celles qui sont les miennes depuis montemp je connais les entreprises et au moment même où nous nous parlons bien que plus député mais encore conseiller départemental je suis en train de me battre avec la BEI qui est en train de lâcher une très grosse entreprise de mon département dans un projet d'investissement nous les voyons tous les jours nos capitaines d'industrie qui ne dorment pas qui prennent des risques personnels qui ne se payent pas parce que c'était l'histoire de mon père pour payer ses salariés et bien nous continuerons demain dans ce même état d'esprit parce que je crois à la réconciliation de ce pays je crois à l'utilité des entreprises dans ce combat qui est le nôtre et je veux vous dire que vous pourrez nous trouver au rendez-vous de ces enjeux merci beaucoup Monsieur Merci Boris Vallot merci Éric cocrel je peux pas je peux pas laissez-moi 30 secondes juste pour dire quelque chose je pense que je pense que la question du débat je veux pas être démagogique je je pense j'ai dit tout à l'heure je crois qu'ici y compris entre les entrepr prise patronnale vous n'êtes pas homogène CIT pas vrai et que oui nous assumons de dire que dans le partage de la plusvalue ce qui aujourd'hui pose problème c'est qu'on a beaucoup trop avantagé les revenus j'allais dire la financiarisation d'une société et que très sincèrement cette financiarisation elle se fait au détriment des salariés mais elle se fait au détriment de la très grande majorité des chefs d'entreprise de ce pays il y a d'une manière ou d'une autre il va falloir qu'on rééquilibre les choses et je pense que c'est non pas entre les salariés et tous les chefs d'entre prise mais c'est entre tous ceux qui produisent des richesses dans ce pays et ceux qui regardent avant tout des cours de la bourse qui sont parfois déconnectés par rapport à l'économie réelle merci beaucoup merci beaucoup ah ben non mais céit le merci beaucoup merci je vous propose juste qu'on se dégourdisse les jambes 5 minutes on fasse une courte une courte pause et ensuite je vous demande d'être de retour dans 10 minutes nous nous aurons ah c'est petite pause non non non non non non non non dis bon alors alors changement de programme désolé on enchaîne ah ouis c'est pas c'est pas moi qui décide changement programme si vous voulez bien vous rasseoir non mais je voudrais qu'on mett de l'eau s'il vous plaît si tu ch dire oui mais on lance des photos tu veux un cou ou je VO un coup je vais leur dire bonjour attention bonjour vous allez bien oui ça va bien bonjour bonjour ça va très bien j'arrive je prends juste juste besoin de récupérer à quelque chose ouais merci de l'eau et sur la T sur sur scène j'ai besoin d'eau ok je vais dire à Mar rise ou ch on te laisse [Musique] vous ça y est tout le monde s'est rassis là nous avons au départ on devait avoir un invité Jordan Bardella et puis finalement il est venu avec é je crois que c'est la première fois qu'ils vont être ensemble devant nous vous voyez M frères et mes consœurs sont là en mars parce que c'est un peu l'événement vous faites l'événement mais en toutous les cas beaucoup de questions aussi à leur poser sur le programme économique [Musique] bonjourit loocution C bonjour assez-vous là je vous pose d'ord une petite question asseez-vous ensemble c'est la première fois qu'on vous voit ensemble vous avez ces symboles de l'unité c'est ça que vous avez voulu affirmer ici bonjour à tous monsieur le présidentjour chevon écoutez c'est une élection dans un contexte particulier historique et nous avons souhaité réunir nos forces en respectant les sensibilités des uns et des autres mais dans l'intérêt du pays se mettre autour de la table pour travailler à son redressement et à son unité éc chti on vous attendait pas forcément là mais vous êtes là c'est pour ça que c'est important je crois que nous sommes à un moment important un moment décisif pour le pays je disais ce matin dans une interview Figaro que nous sommes en 58 je crois que le pays s'effondre et les différents scrutins finalement ont montré le jugement des Français sur ce déclassement cet effondrement et en particulier au point économique et désormais il faut engager une politique de redressement de redressement et je dirais d'évitement des dangers majeurs qui nous guettent et notamment que demain nous ayons une majorité du Front populaire de l'extrême gauche qui dirigerait le pays ce qui serait pour nous la fin de la démocratie face à ce contexte face à la bipolarisation j'ai fait un choix il est inédit il a pu surprendre mais c'est un choix réfléchi mesuré c'est le choix de la France c'est le choix d'additionner nos forces pour redresser ce pays et c'est ce qui conduit à être là aujourd'hui d'autant que j'ai vu que peut-être les choix des invités a été fait ont été fait pour moi en jugeant qui était Président de ma famille politique ce que je regrette un peu merci à Jordan Bardella de m'avoir associé à ce temps à ce temps d'explication à ce temps de réponse qui est important alors on va justement je vous rappelle rapidement les règles du jeu pendant 15 minutes nous allons échanger et Jordan Bardella vous allez faire une intervention sur votre pour explicité votre programme économique vous savez qu'il y a beaucoup d'attente un peu la question que je posais aussi euh au au représentants du Front populaire du nouveau front populaire les extrêmes font peur Patrick Martin l'a souligné aussi tout à l'heure vous allez nous dire comment vous pouvez rassurer les entreprises ensuite pendant une petite demi-heure des questions des représentants des 15 organisations patronnales que vous avez devant vous là grosso modo 90 % des entreprises privées sont là où représent ou sont représentés c'est vous dire s'il y a beaucoup d'attente moi j'ai j'ai une question juste comme ça'est que vous pouvez dire pour les rassurer pour rassurer les entreprises même question que j'ai posé à er cocrel et Boris Vallot B j'ai compris en venant ici devant vous aujourd'hui qu'il fallait que je rassure euh les milieux économiques je pense que la France est aujourd'hui à la croisée des chemins que la situation budgétaire du pays et que la déraison budgétaire dans laquelle nous sommes plongés depuis 2017 fait peser un risque de décrochage économique que ce bilan de 300 milliards d'euros de dettes supplémentaires depuis 2022 d' état des lieux de 3000 milliards aujourd'hui record également du déficit public et du déficit commercial impose d'abord de l'humilité de la part de ceux qui en sont comptables et surtout un esprit de responsabilité pour ceux qui s'apprêtent à leur succéder je l'évoquerai devant vous mais mes ambitions elles sont très simples c'est remettre de l'ordre dans le pays remettre de l'ordre dans la rue remettre mettre de l'ordre dans les comptes publics et surtout déverrouiller aujourd'hui les contraintes qui pèsent sur la croissance parce que je pense que si on veut affronter ce mur de la dette et réorienter la trajectoire budgétaire du pays on a besoin de nos entreprises et on a surtout besoin de créer de la richesse et et et et je déplore d'ailleurs que pendant la campagne des élections européennes on avait eu l'occasion de d'en parler ensemble mais le mot qui manquait je trouve dans tous les programmes politiques c'était la croissance moi c'est ma conviction et c'est celle que je suis venu vous exposer aujourd'hui alors il y a beaucoup de questions sur le pouvoir d'achat la ite la fiscalité est-ce que vous voulez peut-être exposer vos mesures parce que on vous a un peu reproché ces derniers temps de reculer dans le programme que vous aviez du rassemblement national est-ce que concrètement vous pouvez nous dire qu'est-ce que en quoi consiste votre programme économique bien mesdames messieurs monsieur je le disais il y a quelques semaines j'étais venu devant vous pour détailler notre programme économique dans le cadre de la campagne des élections européennes le résultat historique du rassemblement national a provoqué un contexte politique tout aussi historique certains diront incertain avec la convocation de ces élections législatives anticipées je me souviens que les observateurs tout au long de cette campagne était unanime sur l'impossibilité formelle de ce scénario que nous réclamions et j'y voilà l'une des qualités du du rassemblement national qui celle de réaliser à chaque fois ce que tout le monde pense impossible monsieur le président Martin merci pour votre invitation je vous remercie un peu moins pour les amabilités que vous avez eu à mon endroit ce matin dans Le Figaro ça fait toujours plaisir de se réveiller le matin en étant qualifié de danger par la personne qui vous invite une heure après pour dialoguer mais je ne peux développer et nous le disions tout à l'heure de perspective économique pour le pays s'en rappeler à chacun que le gouvernement qui sera constitué à l'issue de ces élections législatives va hériter d'une situation budgétaire et financière de quasi faillite je l'ai rappelé 3000 milliards de dettes un déficit public record et un déficit commercial de plus de 100 milliards cette situation appelle d'abord à l'humilité ceux qui en sont comptables et à la responsabilité ceux qui vont leur succéder depuis 2 ans au Parlement nos députés se sont heurtés à des rétentions d'information à une volonté avérée de dissimuler la réalité du dérapage budgétaire du pays ma première action sera donc d'engager comme premier ministre un audit des comptes de la Nation pour permettre aux Français d'avoir une vision claire indépendante sinincère de la gestion de l'argent public des sources d'économie mais aussi des capacité financière mobilisable pour réformer lors de notre précédente rencontre j'avais affiché devant vous une conviction et une ambition pour créer de la richesse et payer ses dettes la France a besoin de ses entreprises de toutes ces entreprises et la France France a évidemment besoin de croissance pour vous exposer nos perspectives dans les quelques petites minutes qui me sont imparties j'ai voul me mettre à votre place minut et identifier les critères qui seront les vôtres au moment d'investir de faire fonctionner développer votre entreprise ils sont au nombre de 6 le premier d'entre eux c'est la stabilité fiscale pour produire nos entreprises ont besoin d'une fiscalité de croissance adapté à la réalité de la compétition internationale j'entends poursuivre le réalignement compétitif engagé avec la baisse des impôts de production qui restent en moyenne deux fois plus élevés que ceux de nos partenaires d'ici à 2027 la cvee sera intégralement supprimée et nous engagerons progressivement le chantier de la fin de la C3S les heures supplémentaires défiscalisé seront quant à elle maintenu le second critère c'est l'efficacité de l'État un état trop souvent là où on l'attend pas et défaillant dans les secteurs égaliens nous entendons engager dès l'automne les états généraux de la simplification je vous laisserai 12 mois secteur par secteur filière par filière pour dresser un état des lieux des contraintes qui pèent sur la croissance notre méthode je vous l'avais exposé sera celle de la stratégie tricolore vert orange rouge dans les dossiers verts vous disposerez les normes vertueuses et protectrices dans le dossier Orange vous classerez les normes qui vont dans le bon sens mais qui nécessit d'être modifié ou réécrite dans le dossier rouge vous inscrirez celle qui entrave votre activité et à l'issue de ces 12 mois de travaux je demanderai à mon gouvernement et à la majorité de lever raisonnablement les contraintes normatives qui pèsent sur votre activité durant ces 12 mois je décréterai une pause réglementaire dans les surtranspositions européennes l'efficacité de l'État c'est aussi le rétablissement de l'autorité par un tournant sécuritaire et pénal alors que notre pays subit une dégradation sans précédent de l'ordre public qui pénalise notre attractivité et notre image sur la scène internationale le troisième critère ce sont des infrastructures attractives la France a de nombreux atout nous disposons d'un parc nucléaire que le monde entier nous envie encore faut-il pouvoir profiter de cet avantage compétitif notre ambition avec Eric fotti est de refaire de la France un paradis énergétique le nucléaire est et restera la clé dev de notre souveraineté économique il demeurera le cœur des investissements de l'État en matière énergétique et plutôt que de déployer des boucliers énergétiques coûteux je propose que l'État défende enfin ses intérêts en Europe en rapprochant les factures énergétiques du coût réel de production en France le 4è critère c'est celui du capital humain et de la compétence trop de chefs d'entreprises subissent une double pe comme citoyens ils finance l'école de la République dont les exigences diminuent de l'autre comme chef d'entreprise ils sont contraints de financer leur propre structure de formation pour compenser en plus de recentrer l'école sur les savoirs fondamentaux nous entendons remplacer le collège unique par un collège modulaire qui orientera plusut tôt plus vite les élèves vers des filières professionnelles qui sont aujourd'hui injustement dévalorisées pour fidéliser et récompenser les salariés pour valoriser le travail nous voulons donner la liberté vous donner la liberté d'augmenter les salaires sans que cela pèse sur votre activité jusqu'à 10 % de hausse de salaire exonéré de cotisation patronale et cette mesure doit permettre en partie de répondre à l'impératif des salaires trop bas en France sans menacer la prospérité des entreprises il m'en reste deux le 5ème critère c'est celui de l'accès au capital notre ambition est de flécher l'épargne vers l'économie réelle la France est l'un des pays où l'épargne est parmi les plus élevés de l'OCDE vous le savez nous entendons bâtir un fond souverain un véhicule d'investissement ambitieux au capital garanti par l'État les Français pourront librement souscrire y souscrire et orienter leur épargne au service de grands projets d'infrastructure énergétique ou encore de l'innovation et de l'intelligence artificielle le 6e et dernier critère qui est peut-être plus essentiel c'est celui de la stabilité politique la dissolution de l'Assemblée décidée par le président offre à la France la possibilité d'une alternance raisonnable l'ambition que nous portons avec le président CTI est celle d'une rupture able une majorité de redressement respectueuse des corps intermédiaires et des partenaires sociaux soucieuse de la stabilité des institutions de la paix civile et bien sûr du bien commun dans cette campagne il y a ceux qui veulent l'insurrection et la bordélisation il y a ceux qui vous promettent le grande soir fiscale et le Venezuela sans le pétrole et il y a ceux qui refusent le décrochage économique du pays qui veulent appliquer en France avec bon sens et pragmatisme les recettes qui fonctionnent dans le reste du monde voici donc donc en quelques brèves minutes notre cap il sera clair la croissance et la remise en ordre de l'État je vous remercie merci Jordan [Applaudissements] Bardella deux trois questions à vous poser ensuite donc vous me direz qui veut répondre si c'est Éric chti si c'est vous Jordan Bardella vous voulez dire un petit mot un petit mot rapide parce qu'il nous reste que 4 minutes est de ensemble ah oui mais les règles s'appliquent pour tout le monde merci quelques mots d'introduction pour vous dire ma joie d'être devant vous d'être devant les entreprises de France dans ce contexte politique si énédit et majeur pour l'avenir de notre pays je viens devant vous dans le cadre de l'accord de coalition que nous avons scellé avec Jordane bardéa pour redresser la France quand elle n'est pas orientée mais je l'avoue voir placé sur le même plan notre programme responsable réfléchi qui vise à redresser la situation d'un pays qui s'enfonce dans une forme de chaos budgétaire fiscal social et le programme du Front populaire m'a quelque peu étonné mon cher Patrick ce matin non nous n'avons pas la même vision du pays non nous ne portons pas les mêmes menaces nous avons redresser la France le diagnostic je ne m'y attardai pas vous le connaissez il est grave et il est lourd aujourd'hui comment réer ce déclin on dépense trop et mal je suis désolé je suis très je suis absolument incorrect je termine mais voilà nous portons donc un triple choc un choc de pouvoir d'achat un choc de pouvoir de produire un choc de pouvoir de transmettre mais avant cela et en fonction de l'audite qui sera fait rien ne sera possible si nous ne réduisons pas drastiquement nos dépenses publiques et là nous nous rejoignons choc de pouvoir d'achat sera possible si préalablement nous avons réduit nos dépenses réformer l'État enfin réformer notre millefeuille territorial et de la marge pour donner de la marge à ceux qui produisent et à ceux qui aspirent à vivre dignement parce qu'on a ce double paradoxe de salaire trop faible aujourd'hui et de charges trop lourd pour les entrepreneurs sans oublier bien sûr et je terminerai là-dessus parce que les entreprises de France ce sont aussi ce million de commerçants d'artisans qui font vivre notre nation avec beaucoup de courage et avec beaucoup de difficulté dans un monde surfiscalisé et surnormé merci beaucoup et désolé d'avoir écourté votre intervention mais beaucoup de questions à vous poser moi très rapidement juste vous avez dit Jordan Bardella ne serais pas Premier ministre si j'ai une majorité relative si jamais on est dans cette configuration vous pourriez prendre un peu comme a fait georon en Italie un expert un économiste un Mario dragif à l'équivalent français ou comme a fait en son temps Valé g cardestin avec rmon bar ou un chef d'entreprise présent dans la salle not non mais je vous dire moi j'essaie de et je me suis toujours efforcé à ça dans mon engagement politique c'est de tenir un discours de vérité et et je ne veux pas faire croire à mes compatriotes et faire croire aux Français que si demain nous sommes le premier groupe à l'Assemblée nationale mais en configuration de majorité relative alors on peut changer les choses parce que précisément une cohabitation avec une majorité relative c'est la situation du blocage et c'est en somme le blocage qu'on vit dans le pays depuis 2 ans donc j'irai à Matignon si j'ai les leviers pour Agirc voilà nous avons l'énergie les talents les compétences je crois la solidité du projet pour le faire mais je ne men pas à mes concitoyens et et je pense que la différence que nous avons avec les autres c'est que précisément nous sommes pas comme les autres et et je ne n'ambitionne pas d'être à matinion pour ma gloriole personnelle donc j'irai si j'ai les leviers pour agir mais j'entends bien convaincre une majorité de Français d'avoir cette majorité absolue parce que je pense que notre pire ennemi c'est le temps on a le sentiment puisque vous parlez de franchise on a le sentiment que tout ce que vous qui était un petit peu la colonne vertébrale du programme économique de de votre gouvernement si jamais vous arrivez au pouvoir c'està-dire la baisse de la TVA la réforme des retraites tout ça c'est repoussé au calandre grec pourquoi est-ce que là vous pouvez nous dire qu'est-ce que vous allez faire concrètement vous êtes devant des Chelle entreprise qui qui ont un vrai principe de réalité quasiment quotidien qu'est-ce que vous vous vous allez faire vos premiers vos trois premières mesures l'audit on a compris j'ai une question làd il est fondamentale oui enfin mainmetenant tous les chiffres sont sur la table vous allez aller à la Cour des comptes vous allez au conseil de finances publiques madame les chiffres sont pas sur la table je vous rappelle que les comptes de la sécurité sociale notamment n'ont pas été certifiés par la Cour des comptes parce qu'ils étaient jugés insincères et que à l'Assemblée nationale lorsque nos députés en commission des finances ont exiger un certain nombre d'information le gouvernement a été accusé compris par la presse de faire de la rétention d'information donc je pense que c'est important d'avoir une idée claire de la situation budgétaire du pays d'identifier des pistes d'économie il y a beaucoup de pistes d'économie à faire dans la dépense publique la fraude en est un le fonctionnement de l'État et la multiplication des strates administratives et des agences en estune l'immigration est un coût aujourd'hui considérable pour les finances de l'État et je souhaite et je serai précisément celui qui engagera la réduction des dépenses sociales liées à l'immigration dans notre pays je considère aussi que la contribution française au budget de l'Union européenne qui a augmenté de 44 % depuis 2017 et qui a été multiplié ça ça nous emmène où ça nous amène mois de septembre mois d'octobre et après vous prenez quoi comme mesure j'ai identifié deux temps dans mon action le premier temps c'est celui des urgences j'identifie trois urgences à prioriser naturellement le pouvoir d'achat la sécurité et l'immigration je ferai donc voter trois lois d'urgence sur ces trois priorités qui sont aussi celles des Français sur la question du pouvoir d'achat moi je suis très clair il peut pas y avoir de bonne économie et d'entreprise qui va bien avec des Français qui sont aujourd'hui à la gorge étouffé par l'augmentation des factures et notamment des factures d'électricité de 45 % depuis 2 ans j'ai donc indiqué dans le projet qui était le mien que je ferais de la baisse des factures d'électricité de la baisse des factures d'énergie ma priorité par deux mécanismes la première l'électricité le gaz le fiel et le carburant ça coûte 12 milliards nous identifions les pistes de financement j'ai évoqué j'en ai évoqué certaines ces derniers jours mais c'est une priorité budgétaire que nous assumons parce que je pense que l'urgence c'est de rendre h aux Français les fruits de leur et de leur rendre une partie de ce de de cette fiscalité qui est aujourd'hui confiscatoire en France et deuxièmement j'engagerai auprès de la Commission européenne une négociation sur la base de la négociation qui avait été négociée par l'Espagne et le Portugal pour permettre à la France de retrouver un prix français de l'électricité aujourd'hui les règles européennes de fixation des prix de l'énergie ont considérablement fragilisé le pouvoir d'achat de nos compatriotes et ont aussi réduit l'industrie dans des proportions qui sont extrêmement importantes vous faites une loi de finance rectificative donc ça dire session extraordinaire à condition que le Président de la République l'accepte parfaitement c'est une session extraordinaire qui qui visera un projet de loi de finance rectificatif ouais on va tout de suite aller dans dans les questions qu'il qui que les représentants ici ont à vous poser après on viendra sur la question des retraites parce que on sait que éc chti était même pour la retraite à 67 ans vous vous êtes pour 60 ans donc on va essayer de comprreir Philippe non vous vous étiez aussi 64 ans 67 ah bah je peux reprendre vos vos propos si vous voulez madame juste il faut je pense vous pouvez pas dire vous êtes pour la retraite à 60 ans en balançant comme ça des choses qui sont INEX un teasing Jordan on va revir làdessus parce que c'est trer en disant la vérité c'est très sérieux mais c'est donc si c'est très sérieux il faut dire la vérité nous défendions un départ à l'âge légal de 40 ans et 60 deve 40 anné travailler un départ à l'âge légal de 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans donc il faut être très clair et au-delà il y a une progressivité qui se mettait en place mais je ne suis pas responsable de l'état budgétaire du pays et évidemment que dans les mesures que nous sommes amenés à prendre et à prioriser il faut prendre en compte les les les l'état budgétaire de du pays qui est catastrophique justement une question sur le budget une question posée par quelqu'un du MF qui s'appelle Laurent giovakini si vous vous êtes là si on peut avoir un peu de lumière monieur bonjour euh je suis euh dirig d'une entreprise de service du numérique et président de la Fédération cintec vous avez eu des mots assez durs sur la situation des finances publiques or le montant des dépenses supplémentaires de votre programme a été évalué à tort ou à raison vous nous le direz à plus de 100 milliards d'euros vous avez annoncé vouloir couvrir ce coout par la lutte contre la fraude on sait que notre pays a déjà une des administrations les plus efficaces en la matière par la réduction des sociale il y a l'immigration peut-être 10 milliards d'économie et par 2 milliards de coupes dans le budget de l'Union européenne il manque donc auamo 80 milliards d'euros pour arriver à ce 100 milliards de dépenses supplémentaires alors sans Lang de bois sans peut-être même attendre les résultats de l'audit des finances publiques dont on peut aisément anticiper les conclusions comment comptez-vous financer ces 100 milliards d'euros est par de nouvelles taxes comme celles sur sur le tonnage par exemple au risque de dégrader notre compétitivité est-ce que vous souhaitez revenir sur le prélèvement forfaitaire unique la baisse des impôts de production vous avez évoqué également je l'ai noté la la réforme de l'État qui chiffre notre projet à 100 milliards j'ai vu ce chiffre sortir du du chapeau du gouvernement c'est des économistes des sank non c'est sorti du chape du gouvernement qui indique que le projet du rassemblementtional va coûter 100 milliards bon quand on a fait 300 milliards de dettte en 2 ans c'est quand même assez savoureux je veux revenir à la raison budgétaire par conséquent j'ai indiqué que le programme économique que nous mettrons en œuvre tiendra compte de cette réalité budgétaire et que précisément les marges dont nous allons hériter encore une fois dans lesquelles nous avons aucune responsabilité va nous amené à faire des choix et à mettre en place un calendrier j'ai identifié ce calendrier dans un premier temps ce sont les urgences j'ai évoqué la mesure de baisse de la TVA qui coûte 12 milliards d'euros pour le reste loi d'urgence sur la sécurité et l'immigration à partir de l'automne et à partir du projet de loi de finance 2025 il y aura un étalement des mesures que nous portons et qui prendra en considération la réalité économique du pays mais il est très difficile de demander un mouvement politique de projeter en quelques semaines dans le cadre d'un d'un cohabitation et d'un cadre institutionnel bien restreint un projet politique il s'apprêtait à projeter sur les 5 années du quinena où Emmanuel Macron a été élu donc il y a des économies à faire dans les dépenses de l'État vous en avez rappelé certaines évidemment que il y a des niches fiscales aujourd'hui qui sont attribués à de très grosses entreprises qui font de très très gros profits qu'il nous appartient aujourd'hui de regarder le coût de l'état de la décentralisation et notamment du de de la multiplication des agences publiques dont certaines ont une utilité un petit peu je pense douteuse peuvent être des pistes d'économie envisagé l'immigration est une piste d'économie envisagé et puis derrière il faut recréer de la croissance parce que je suis désolé mais qui s'enrichit paye ses dettes et on affrontera le mur de la dette en luttant contre les gaspillages et en rationalisant la dépense publique Eric siti en a parlé tout à l'heure mais aussi en recréant les conditions de la croissance pour précisément créer de la richesse et rembourser rembourser nos D mais la situation des finances publiques est telle aujourd'hui que le prochain gouvernement sera évidemment appelé à un principe de réalité et surtout un principe de responsabilité merci voulez ajouter quelque choseti une piste peut-être essentielle le le coût de la formation professionnelle vous savez je reviens notre projet il vise à redonner de la compétitivité aux entreprises et du pouvoir d'achat aux salariés puisque finalement c'est notre double peine que nous subissons vous payez des coûts salariaux beaucoup plus élevés que la moyenne européenne et vos salariés les salariés français ont une rémunération beaucoup plus faible que la moyenne européenne donc il faut aujourd'hui pour réparer cette double erreur et bien diminuer à la fois les charges qui pèsent sur les salaires pour augmenter le salaire net et par ce pour cela notre préalable notre postulat de base c'est la baisse des dépenses publiques c'est la réforme de l'État c'est les coûts indus un exemple la suppression des ARS un exemple est-ce que la strate régionale qui pose des normes des schémas est vraiment indispensable voilà je pose ces questions il y a aussi une question essentielle sur la transition énergétique le discours du président de la République à Belfort on peut y revenir l'enjeu c'est 300 milliards d'euros le choix qui a été fait à Belfort si on a un mix différent avec plus de nucléaire 57 % et 21 % de renouvelable c'est la proposition d'André Merlin on gagne 300 milliards d'euros donc pas de leçon de ceux qui ont dépensé sans compter et avec les résultats qu'on connaît en même temps la construction d'un pr c'est grosso modo à 10 milliards on a les 6 pr qui sont dans les tuyaux on les aura que dans 10 ans donc il faut bien trouver des solutions énergétiques et chiffré Fabri une question pardon de Fabrice le sachet du meddef sur l'Europe juste devant au premier rang si on peut vous donner un micro bonjour Fabrice le Sacher vice-président du meddeef en charge de l'Europe vous avez évoqué une baisse de la contribution française dans le budget européen je crois de de 2 milliards comment vous faites pour maintenir des choses qui sont très importantes pour nous comme la PAC Erasmus le liyonurin et est-ce que vous avez l'assentiment des autres pays comment vous les embarquer dans cette proposition merci il y a pas de raison qu'on demande des économies à tout le monde et qu'on rationalise les dépenses de l'État et qu'on ne rationalise pas les dépenses de fonctionnement de l'Union européenne quand je vois que dans des territoires français aujourd'hui notamment en outrem on n pas accès à l'eau potable notamment en Guadeloupe en Martinique ou plus récemment on l'a vu à Mayotte et que je vois l'Union européenne utiliser l'argent du contribuable pour aller financer le réseau d'eau à Gaza alors ça fait sans doute plaisir à nos amis de la France insoumise mais moi je me dis que en temps de crise alors qu'on demande des économies à l'ensemble des collectivités qu'on rationne les budgets des municipalités des maires et notamment des maires ruraux et que on envisage de baisser les dépenses de fonctionnement de l'État il y a pas de raison que l'Union européenne ne fasse pas d'économie aujourd'hui nous sommes contributeurs nets et et ce que je je déplore moi au sein de l'espace européen c'est que la France ne défende pas suffisamment ses intérêts alors qu'elle est pourtant l'un des premiers contributeurs net au budget de l'Union européenne le deuxième elle ne l'a pas fait sur les questions énergétiques et si on avait obtenu une dérogation pour sortir des règles européennes de fixation des prix de l'énergie on aurait pas eu besoin de débourser 70 milliards d'euros dans un bouclier énergétique et dans une logique de chèque qui est à mon sens inflationniste et contre-productive alors qu'on pourrait immédiatement par la volonté politique et par une renégociation des règles pouvoir bénéficier d'un avantage comparatif qui a toujours été est le nôre avec le nucléaire je le disais la contribution française au budget de l'Union européenne elle est pas limite elle a explosé depuis 2017 44 % de Haus je le rappelais tout à l'heure pour la contribution brute et la contribution nette a été multipliée par 3 donc je pense qu'il faut la diminuer et on peut dégager raisonnablement 2 à 3 milliards d'euros sur cette contribution en demandant évidemment à l'Union européenne aussi de rationaliser ses dépenses quand on voit aujourd'hui qu'on finance des infrastructures en Turquie dans des pays qui sont très éloignés de notre civilisation et qui parfois utilisent cet argent pour faire du chantage à notre égard je pense que il y a là une source d'économie intéressante pour les finances publiques et et en la matière le budget moi je l'ai vu au Parlement européen est d'une fuite en avant sans précédent donc il faudra aussi rationaliser de ce point de vue-là évidemment qu'on garantit le budget notamment de la politique agricole commune ou de ce qui est financé sur le territoire français et pour une raison très simple non seulement c'est l'essentiel mais surtout c'est notre argent et donc en donnant moins à l'Union européenne on flèche davantage vers l'économie réelle et l'économie fr justement vous avez proposé d'introduire une préférence nationale dans l'achat public cette mesure elle aura forcément des conséquences direct sur les débouchés des entreprises qui exportent comment ferez-vous face à mesures de rétorsion on le voit bien actuellement dans sur la question des véhicules électrique entre les rétorsions chinoises immédiatement c'est sur le port il y a des mesures de rétorsion des autres il restent pas là les bras ballant en disant merci mais les les autres appliquent des mesures de rétorsion donc la question c'est à partir de quand on va nous même décidez de commercer avec les grandes puissances de ce monde à règle éégal vous évoquez les véhicules thermiques électrique pardonnez-moi 100 % de droit de douane aux États-Unis sur des véhicules électriques chinois Union européenne le tarif extérieur commun c'est 10 % sur les véhicules donc ces mesures de rétorsion elles existent déjà il s'agit juste de commercer avec les mêmes règles mais je je je je l'ai dit je pense que dans l'économie de la connaissance et dans l'économie du 21e siècle avec la réalité de la guerre économique il faut quelques convictions et surtout beaucoup de pragmatisme dans la manière dont on décide économiquement de la pays je pense que la commande publique qui représente 200 milliards d'euros par an doit être un levier sur lequel on doit s'appuyer pour redresser l'économie du pays c'est un cercle vertueux et je pense précisément que l'argent des Français doit pouvoir bénéficier aussi en priorité aux entreprises françaises et ça me semble être un principe de bon sens que de dire que des entreprises qui produisent sur le sol européen qui produisent sur notre sol doivent être prioritaires dans les marchés publics et dans la commande publique j'étais hier à eurosatori à eurosatori on m'a rappeler que 80 % je l'ai dénoncé pendant ma campagne européenne 80 % des hausses de budget lié à la Défense dans les différents États-membres de l'Union européenne depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine sont allés à des prestataires et à des sociétés européenne et en partie à des sociétés américaines lorsqu'on voit on est à quelques semaines des Jeux Olympiques là aussi je vous rassure j'entends pas toucher si j'accède demain à Matignon à à l'organisation des Jeux Olympiques et je fais confiance au service de l'État mais quand on voit que les la la la peluche de la mascotte des Jeux Olympiques pour les Jeux Olympiques de Paris 75 % de ces peluches sont produites en Chine alors qu'on a de merveilleuses entreprise en France bah oui ça me fait mal donc je pense que par l'instauration de critères qualitatifs et de critères environnementaux on doit pouvoir permettre au marchés publics de s'appuyer sur les entreprises françaises et de prioriser ceux qui produisent chez nous avec de l'emploi français et en Europe dans les l'affectation des marchés publiques une question maintenant de pour croissance plus de AEL croissance plus savez c'est l'association des entreprises justement qui qui progresse très vite comme leur nom l'indique bonjour madame bonjour messieurs donc a président de croissance plus et je suis chef d'entreprise une société dans le dans le digital en Bretagne ma question portera justement sur les investissements euh les investissements c'est c'est une condition sineéquanone pour que nos sociétés se développent dans de bonnes conditions l'investissement c'est vraiment le cercle vertueux de la croissance investissement innovation création d'emploi partage des fruits de la croissance avec nos collaborateurs et plus de recettes fiscales maintenant les besoins d'investissement de nos sociétés sont massif aussi bien dans le digital dans la transition énergétique dans l'IA et j'en passe et et ces besoins sont bien au-delà de nos capacités françaises en fait nous ne pouvons pas vivre en en vasclos donc comment comptez-vous favoriser les investissements en France et notamment de rendre attractifs les capitaux le le les investissements de des capitaux étrangers merci c'est naturellement un enjeu majeur nous mesurons aujourd'hui que les niveaux notamment consacrés à la recherche et au développement qui sont les garants de l'avenir et et de la modernité de l'efficacité d'un pays sont plus faibles aujourd'hui que dans les grands pays on voit la la guerre des blocs la Chine les États-Unis les investissements massifs dans l'IRA aux États-Unis les règles spécifiques à la à la Chine et puis nous avons au milieu l'Union européenne avec les faiblesses quiévoquait Jordan Bardella à l'instant et à l'intérieur de l'Union européenne parce que sur certains enjeux la réponse elle est est européenne la réponse la taille de l'efficacité de la réponse doit être européenne mais au niveau français il faut flécher des investissements il faut soutenir les entreprises vers la croissance c'est pour cela notamment que nous évoquons la création d'un fond souverain il y a aujourd'hui 7000 milliards d'euros d'épargne en France débloqué 1% de cette épargne et la fléché vers le secteur productif vers l'Invest ement et donc vers la croissance générerit naturellement un effet multiplicateur vers l'emploi vers la croissance essentielle donc ce sont ce type de réflexion nouvell qu'il faut engendrer moi je ne me résous pas à ce qu'on est cette épargne dormante aujourd'hui qui n'est pas fléché vers la production on a perdu en 40 ans 2 million et demi d'emplois industriel on les regagnera par l'investissement la recherche et le développement est-ce que vous le le crédit imp pour recherche qui est parfois controversé et pourtant si efficace est-ce que vous le maintenez dans les modalités actuelles moi ça c'est un point clair une question maintenant sur les on reviendra sur les retraites ensuite une question de l'UDP avec Véronique langanglais sur la pénurie de mœuvre est-ce que voilà bonjour Véronique langanglais donc je représente l' l'UDP plus précisément la CGAD qui est la l'antenne alimentaire et plus précisément la boucherie artisanale donc nous avons 7,5 de taux de chômage en France et paradoxalement nous sommes nombreux en TPE voir de nombreuses tensions notamment pour recruter aujourd'hui je pense que vous avez un boulanger un boucher les entreprises peuvent tenir la route grâce à nos travailleurs immigrés je voulais savoir quelle serait votre position concernant ces salariés qui sont maintenant même souvent des pièces maîtresses de nos entreprises quelle politique souhaitez-vous mener par rapport à ces travailleurs issus de l'immigration ou même immigrés et ceux qui sont à même d'être des candidats pour ces postes qui sont souvent non pourvus et qui peuvent mettre en pérrié nos entreprises merci de votre réponse alors c'est un débat qui rappelle les termes de la loi immigration tel que nous en avion ont débattu à l'Assemblée nationale avant qu'elle ne soit censurée par le Conseil constitutionnel dans ses dispositions majeures moi je nous en avions souvent parlé notamment avec Patrick Martin euh je ne participais pas à cette idée de dire qu'on peut justifier une immigration supplémentaire nouvelle par une faiblesse de l'offre d'emploi dans des secteurs en tension c'est une fausse solution c'est une mauvaise réponse c'est une réponse de facilité voilà vous avez rappelé le taux de chômage il est plus élevé beaucoup plus élevé c'est aussi un des élément du bilan du gouvernement et de Monsieur le Maire qui je crois va arriver dans quelques instants on est beaucoup plus élevé que la moyenne européenne et il y a il y a aujourd'hui des secteurs qui n'arrivent pas à recruter on a un cout de la formation professionnelle qui est gigantesque presque 30 milliards d'euros donc c'est là où il faut trouver des réponses sur l'immigration il peut y avoir des points qual des points qualitatifs je pense en particulier au médecins pour réparer les erreurs qui ont été commises depuis des années notamment sur le numé dans la restauration dans l'hôellerie dans le BTP mais au niveau quantitatif sur la restauration sur le BTP on doit avoir des solutions nationales une meilleure formation une meilleure rémunération une meilleure attractivité de l'emploi mais parce que les Français n'ont pas envie certains Français n'ont pas envie de faire ce si je me suis engagé madame Chevrillon c'est pour qu'on casse les codes de l'impuissance de l'immobilisme qui paralyse le pays depuis depuis 40 ans on peut les encourager non il ne faut pas forcer les gens il faut les inciter il faut qu'il soit mieux rémunéré d'où la baisse des charges d'où la baisse des normes c'est tout cela le défi qui est devant nous vous savez vous vivez dans un vieux mode avec des vieux codes on va les casser on va changer ces politiques c'est ça qui est devant nous c'est cette révolution non non c'est pas une question d'âge c'est une question d'idéologie rassurez-vous rassurez-vous l'âge n'a rien à voir làdans c'est une question de mentalité de courage de volonté c'est ça à quoi il faut s'attaquer est plus suérieusement la question est grave Jordan Bella si je peux me permettre de compléter ce que tu disais Eric on peut pas réduire le phénomène de l'immigration aujourd'hui 500000 entrées sur le territoire par an aux 40000 titres qui sont son accordé dans le cadre de contrat de travail il y a des manques aujourd'hui évidents indéiables dans des professions qu'on a tu rappelais les médecins on pourrait parler des soudeurs qu'on fait venir des États-Unis aussi parce qu'on a affaibli la filière nucléaire il y a des de de il y a des des sujets ponctuel mais je pense que de réduire cette question pardon comme vous l'avez fait un peu de manière simpliste c'està-dire les Français sont des féants veulent pas bosser ah non moi j'ai jamais utilisé ce mot là je pense que c'est un peu c'est un raccourci un peu court je pense qu'il y a plusieurs là je pense qu'il y a plusieurs sujets il y a d'abord le sujet de la rémunération et c'est la raison pour laquelle on veut permettre au chefs d'entreprises qui en ont la possibilité d'augmenter de 10 % sans cotisation patronale les salaires dans leur entreprise jusqu'à trois fois le SMIC je pense qu'il y a un sujet sur la formation il faut revaloriser les métiers manuels les filières professionnelles et d'ailleurs lorsque il y a eu ce débat sur la loi immigration notamment sur l'article 3 qui était devenu quatre bis je me souviens d'un communiqué commun du MDEF de la CPME et de l'UDP qui disait disait avant le recours à l'immigration il faut tout faire en France pour pousser les les les les conditions en France de l'emploi sur le territoire national avec de la main d'œuvre nationale donc il y a un sujet de rémunération il y a un sujet de formation il y a bien souvent il faut pas le nier un sujet de logement parce que quand vous êtes amené l'été sur la Côte d'Azur à aller chez toi faire un emploi dans un restaurant ou dans un hôtel et qu'il est impossible de se loger parce que l'essentiel du salaire sera mis dans le logement ça pose un sujet et là il faut évidemment que les collectivités aussi se mobilisent parce que c'est vrai que devant cela les patrons n'ont pas d'autres choix que de loger leur leur leur salariés l'été si ils veulent avoir la possibilité de de l'engager mais je pense que c'est un peu réducteur de de de dire parce qu'en fait les Français veulent pas travailler euh voilà je pense que c'est un un peu réducteur donc s'il y a des besoins ponctuels il y a des besoins ponctuel à condition qu'une fois que le contrat donc l'immigration économique main l'immigration de croissance c'estd que quand on a on a pas de médecin on a besoin d'aller chercher des médecins ok on a toujours été très clair sur cette position mais pas de régularisation de d'étrangers en situation irrégulière je suis opposé à ce principe parce que ce principe il est sans fin que c'est un appel d'air pour des filières d'immigration considérable et avec la deuxième condition qu'une fois que le contrat de travail soit parti la personne reparte dans son pays et moi je souhaite que au bout de 6 mois un étranger sur le sol français qui n'a pas d'activité et bien soit amené à repartir dans son pays d'origine parce que je dire sinon on ne s'en sort pas et et l'afflux est tel aujourd'hui que l'immigration n'est plus seulement perçu comme une variable économique mais comme une variable sociale culturelle parfois cultuelle qui bouleverse aussi notre identité et notre sécurité dans d'innombrables territoires de France autre question on revient sur le dossier des retraites une question pour le M deff de Xavier or or je sais pas comment ici pardon excuse je m'attendais à cette question pour la fin évidemment oui j'ai gardé cette question pour la fin bonjour monsieur Xav délégué général de mobiliance vous il y a eu un peu de teasing effectivement tout à l'heure je pense qu'il y a pas de politique publique efficace sans une profonde adhésion une puissante adhésion de l'écosystème entrepreneurial et des salariés et dans l'équation un peu impossible qui est devenu notre contrat social aujourd'hui il y a effectivement la question des retraites ou et en vous écoutant tout à l'heure vous avez parlé d'un discours de vérité vous vous êtes tous les deux devant nous aujourd'hui c'est excellent parce que c'est un c'est un temps de clarification et je vous avoue ma perplexité quelle est votre ligne politique entre 60 ans 62 ans 64 ans 67 ans euh je suis un peu perdu et alors que vous savez que l'ensemble des pays occidentaux si ce n'est la totalité ont reculé l'âge de départ légal à la retraite et il me semble mais vous êtes là pour y répondre que votre programme semble contradictoire avec la réalités démographique et économique ainsi qu'avec les indications qui ont été publiées il y a encore quelques jours par le corps merci pour votre clarification Conseil d'orientation des retraites bon je savais que vous allez me poser la question naturellement moi je je vais pas vous faire de la langue de bois non plus sur ce que je pense je ne décalerai pas l'âge de départ à la retraite parce que je pense que la réforme qui a été mise en œuvre par Emmanuel Macron est une réforme qui est injuste socialement qui a mis des millions de Français dans les rues du pays et qui est est très coûteuse sur le plan économique pour une raison très simple c'est que nous avons aujourd'hui en France 2 tiers des actifs de plus de 60 ans qui sont sans emploi par conséquent ces personnesl qui sont aujourd'hui au chômage en invalidité ou évidemment au RSA reporter l'âge de départ légal à la retraite de manière supplémentaire c'est évidemment augmenter les dépenses sociales de l'État donc cette réforme qui a été mise en œuvre par Emmanuel Macron elle a aussi un coup caché moi j'ai un impératif qui est un impératif de justice sociale que je crois nous partageons qui est celui des carrières longues aujourd'hui il y a des millions de Français qui font des métiers très difficiles qui n'ont pas la chance que nous avons de pouvoir travailler dans des bureaux qui sont chauffés pendant l'hiver et qu' on la climatisation pendant l'été qui font des métiers de force qui font des métiers difficile et qui aimerait pouvoir arriver à la retraite sans avoir le dos cassé et pouvoir profiter un temps soit peu de la vie en bonne santé or aujourd'hui l'espérance de vie en bonne santé dans notre société elle stag elle stagne notamment chez les femmes et chez les plus précaires donc moi je souhaite que ceux qui ont commencer à travailler avant 20 ans puisse partir à 60 ans avec 40 annuitités au-delà il y a une progressivité et c'est normal qu'il y ait une progressivité et cette progressivité elle sera aussi déterminée par les marges budgétaires qui me seront données par l'audit mais je veux donner la priorité aux carrières longues et c'est la raison pour laquelle j'étais opposé à cette réforme Macron parce que aussi je crois qu'il y a deux leviers pour la croissance il y a la productivité et il y a le taux d'activité or je veux permettre aussi aux jeunes revaloriser dans les métiers manuels d'être poussé très tôt sur le marché du travail et je veux aussi pour répondre à ce besoin de manœuvre un système de retraite d'où ma mesure sur les carrière longue qui doit permettre aux jeunes d'entrer très tôt sur le marché du travail pour pouvoir aussi venir alimenter l'économie réelle donc voilà encore une fois mon impératif c'est la croissance pour la croissance il y a de levier la productivité le taux d'activité et un système de retraite qui est juste c'est aussi un système de retraite qui correspond aux besoins du marché du travail et qui pousse aussi les jeunes très tôt sur le marché du du travail avec une revalorisation des métiers manuels et des filières professionnelles et donc je l'ai dit euh dans le temps des Réformes que je mettrai en œuvre dans la 2uxème partie de mon action c'est-à-dire à compter de l'automne je veux permettre à ceux qui ont commencé à travailler très tôt de pouvoir partir plut tôt à la retraite parce que je crois que c'est un un impératif social que nous avons à l'égard de millions de Français êre sûr donc pour être sûr d'avoir bien compris amite vous ne touchez pas la réforme des retraites tel qu'elle existe aujourd'hui 64 ans sauf pour les carrières longues ah bah si de facto j'y touche oui non mais vous dire fact on abroge la la la réforme dans dans dans son système actuel oui mais alors alors le taux général le nombre d'annuité et l'âge de départ à la retraite il sera de combien je vous ai répondu pour la première partie dans la deuxème très clair dans la 2è partie nous avions fixé la progressivité à 62 ans dans le projet présidentiel de Marine Le Pen qui prenait en compte aussi un état financier du pays qui avait 300 milliards d'euros de dette en moins donc au-delà il y a une progressivité nous visons 62 ans c'était le projet présidentiel de Marine Le Pen mais je veux et c'est la priorité que la France du travail et la France des classes populaires puisse pouvoir partir plutôt à la retraite et je ne reculerai pas sur ce point d'accord mais donc l'âge de 64 ans restera l'âge officiel non bah c'est si parce que vous dites progressivement mais progressivement oui mais je comprenez bien qu'avant de vous donner un calendrier je je veux d'abord avoir connaissance des marges budgétaires qui seront en ma possession donc je ne vais pas vendre des choses que je ne pourrais pas faire en revanche faire partir avant 20 ans des gens qui ont commencé à travailler très tôt c'est 16illard 600 million d'euros et c'est peu ou prou le coût aujourd'hui que représente l'aide médicale d'État donc je ferai ce choix budgétaire d'accord une question pour revenir un instant c'est à la toute dernière question du reste sur la question du du SMIC est-ce que vous pouvez nous repréciser osusmic 10 % mais comment éviter parce que vous l'avez dit vous-même la dmic cardisation non alors ça c'est la hausse du SMIC c'est la France insoumise le TER Gabri mais justement juste il faut qu'on soit pointu oui vous mettez où pourquoi est-ce que je pense que ma solution est un peu meilleure que celle que propose le nouveau front populaire c'est parce que il y a beaucoup de chefs d'entreprise qui n'ont pas la possibilité qui n'ont pas les marges pour augmenter le SMIC aujourd'hui et que donc cette solution va se traduire par des destructions d'emploi et va contraindre les chefs d'entreprise à faire des choix donc la solution que je propose c'est un de gagnant gagnant que nous passons avec les chefs d'entreprise vous augmentez vous donne la liberté d'augmenter de 10 % les salaires dans votre entreprise jusqu'à trois fois le SMIC naturellement ces 10 % de hausse sont exonérés de cotisation ça permet à la fois de répondre à la nécessité d'augmenter les salaires qui je crois sont trop bas dans notre pays et en même temps de laisser aux entreprises les marge nécessaire pour respirer lorsqu'elles vont mettre en place ses hausses comment faire peut-être une question avant la conclusion comment faire pour que la France reste un pays attractif et qu'elle limite le fait que vous arrivier au pouvoir ne soit pas un repoussoir le principe de volontarisme voilà je crois que ce qu'on va faire la réforme ce qui n'a jamais été fait par absence de courage va rendre attractif le pays mais un mot si vous le permettez parce que je peux qu'on mette tout sur la table aussi on AR et notamment sur sur la question des retraites mais deux chiffres la réforme des retraites en 2024 en 2025 elle a un coût budgétaire supplémentaire pour l'État donc bien sûr et je n'ignore pas la situation et l'évolution démographiques et les grands équilibres il y aura une réponse à moyen terme à apporter mais par rapport à la dérive des finances publiques c'est pas l'enjeu 2024 c'est pas l'enjeu 2025 un autre chiffre 1 million et demi de net c'est-à-dire de jeunes qui sont ni dans l'emploi ni dans l'éducation ni dans la formation ceuxa il faut les mettre au travail moi je crois à la valeur travail les seniors Jordan Bardella l'a dit le taux d'emploi des seniors est ridicule d'où le contrat senior que vous aviez discuté donc l'enjeu il est aussi dans des réponses beaucoup plus pragmatiques plutôt que dans des oucases ou dans des sujets qui sont pas les sujets de l'urgence on a l'urgence redresser le pays on a le moyen terme le rendre attractif et on a la grande réforme globale pour les décennies à venir qu'on veut porter et qu'on initie dans une rupture totale c'est ça aussi l'attractivité du pays mot de conclusion peut-être enfin mot de conclusion c'est vraiment un mot Jordan Bardella écoutez pour redresser l'économie française et recréer les conditions de la croissance dans notre pays on aura besoin de tout le monde voilà moi je n'entends pas opposer les forces productive entre elles les petits contre les gros les chefs d'entreprise contre les salariés les artisans contre les commerçants je ne veux pas tout cela voilà parce que je pense que c'est mauvais pour l'unité du pays que c'est mauvais pour l'image de la France sur la scène internationale et le choix qui va se poser dans quelques jours il est très simple c'est euh l'extrême gauche avec je sais pas qui vous IR vous aurez à l'économie monsieur Boyard peut-être monsieur Coquerel madame obonos Affaires étrangères qui considère que le Hamas c'est un mouvement de résistance ou l'AL raisonnable et responsable que nous sommes en train de bâtir avec éic cotti mais aussi avec beaucoup beaucoup de gens d'ailleurs qui entrent en contact avec nous depuis plusieurs jours plusieurs mois plusieurs années parce que je pense que la politique c'est une affaire de vague et que le score historique que nous avons réalisé avec le rassemblement national lors des élections européennes est un formidable message d'espoir pour le pays pour la fierté française et et moi je veux remettre le pays sur les rails remettre de l'ordre dans les comptes remettre de l'ordre dans l'État et de la première minute jusqu'à la dernière seconde à Matignon je mettrai mon énergie au service de mes comp rie nous avons un pays avec des atouts incroyables enviés dans le monde entier et nous avons tous les atouts pour réussir ne manque peut-être que la volonté politique et la foi dans la France merci beaucoup merci Jord B merci et dans un instant c'est Bruno lez ch et tout de suite non Patrick Martin il faut vous [Musique] asseoir Bruno Le Maire est déjà là nous allons l'accueillir si vous pouvez vous asseoir je sais que c'est long mais en même temps c'est quand même très intéressant donc voilà bonjour [Musique] Le merci d'être avec nous le Maire ministre de l'économie et des finances on a beaucoup parlé de vous ce matin hein on a beaucoup parlé des des rapages des comptes publics qui paraissent un peu sans doute une des une des pas justification mais en tous les cas qui explique pourquoi nous avons le nouveau front populaire le rassemblement national qui sont venus nous expliquer comment ils allaient faire pour essayer de restaurer les comptes publics lorsque j'ai peut-être une une question un peu directe mais vous me connaissez vous êtes pris un peu un coup de Massu avec l'ouverture d'une procédure pour déficit excessif de la part de l'Europe sur les comptes de la France est-ce que sachant qu'avant il y a eu standard pour qui a eu le rapport du ha conseil pour les finances publiques est-ce que ça est-ce que c'est peut-être une des une des causes de la situation dans lequelle nous nous trouvons aujourd'hui bonjour d'abord Chevrillon je vous a dit bonjour bonjour à toutes moi je avais pas encore dit bonjour ça me manquait on se connait tous bien ici je vous connais vous me connaissez mais j'ai un ami footballeur qui m'a dit avant cette rencontre méftoi les matchs à domicile sont toujours les plus difficiles donc je considère que rien n je vais répondre très franchement à toutes les questions j'entendais le prédécesseurordan Bella de dire on va essayer de voir ce qu'il en est sur les comptes public est la marge de manvre budgétaire la mar de Man budgétaire de la France elle est nulle il faut rétablir les comptes publics nous avons commencé à le faire pour retrouver des marges de manœuvre mais je dire je suis un peu stupéfait des critiques des uns et des autres qui pendant la crise du covid la crise la plus grave depuis 1929 n cessé de me dire faut dépenser plus il y en a dans cette salle qui me demandit de faire plus pour les entreprises plus pour les PME plus pour C vous voyez bien c'est l'argument qui est mise en avant par vos adversaires en disant regardez ils sont pas capables de gérer nous on va faire on est en démocratie je rappelle que j'ai rétabli les comptes publics en 2018 sortant la France la procédure pour déficit excessif dans laquelle elle était depuis 9 ans mais là la boucle est bouclée ben la boucle est bouclée c'est que nous avons connu deux crises la crise de l'inflation la crise du covid nous avons protégé nous avons sauvé les entreprises sauveré les filières sauveré des grands entreprises comme Air France comme Renault comme toute la filière aéronautique les sous-traitants qui sont derrière nous avons payé les salaire avec l'activité partielle et je vais vous dire ça doit être une fierté collective pour nous toutes et pour nous tous vous avez répondu présent nous avons répondu présent et nous avons évité un drame économique et social maintenant il faut rétablir les comptes et c'est bien l'enjeu de cette électionville chevrillonou c'est que les projets de l'extrême droite et de l'extrême gauche sont des projets à cont-ettemps un moment il faut économiser et rétablir les comptes comme nous avons commencé à le faire en sortant du bouclier sur le gaz en sortant du bouc en faisant des économies mais Chevrillon on a affaire ici à des gens qui sont raisonnables et responsables hm je pense que vous toutes et vous tous ici vous faites la différence entre une majorité qui a pris les décisions nécessaires sur le bouclier du gaz le bouclier de l'électricité sur les 10 milliards d'économies et deux autres formations politiques qui sont devant vous aujourd'hui et qui vous disent l'une je vais faire 300 milliards d'euros de dépenses supplémentaires et l'autre il y a quelques instants je vais baisser la TVA sur l'énergie 15 milliards d'euros ça vous rapporte rien car vous ne payez pas la TVA et je vais le financer comment augmente les dépenses nous nous savons que nous sommes à un moment où il faut réétablir les comptes publics je l'ai fait en 2018 je le ferai dans les années qui viennent et nous tiendrons notre engagement de revenir sous les 3 % de déficit en 2027 donc il faut vous croire mais il faut pas me croire sur parole il faut me croire sur les actes quand il a fallu rétablir les comptes publics en 2018 supprimer des emplois aidés coup dans certaines dépenses nous l'avons fait donc regardez les actes plutôt que les paroles je me suis engagé à rétablir les comptes publics nous le ferons et d'ailleurs je constate une chose V chevon vous êtes une spécialiste vous voyez bien que les écarts de taux d'intérêt entre la France et l'Allemagne depuis 2022 n'ont pas bougé d'un millimètre parce que ils font confiance au ministre des Finances pour rétablir des comptes publics et le jour vous avez de nouveaux programmes qui arrivent sur la table de dépenses somptuairire et à cont-temps les marchés s'affolent les taux d'intérêt augmentent et c'est votre financement de principale agence de notation qui vous a dégradé qui a dégradé la note de la France mais il y en a deux autres qui ont maintenu la note de la France c'est pas l'agence de notation très franchement c'est le bulletin de notes qui compte ou c'est le taux d'intérêt que vous allez payer à votre banque quand vous allez emprunter je pense que pour tous les chef d'entreprisees TPE PME commerçants artisans qui sont dans cette salle ce qui compte c'est le taux d'intérêt auquel vous allez payer vos emprunts et vos investissements depuis 2 ans 2022 depuis la réélection du président de la République les écarts de taux n'ont pas bouger depuis que des programmes totalement délirants et à conttemps de la situation des finances publiques sont sur la table ceux du rassemblement national comme ceux du Front populaire vous savez toutes et tous que les taux d'intérêt sont en train de flamber et vous savez toutes et tous qu'en cas d'élection des extrêmes le 7 juillet prochain vous paierez plus cher vos investissements et vos emprunts juste une question après vous allez peut-être nous expliquer vos trois priorités pour le futur lorsque vous voyez dans quelle situation politique nous nous trouvons vous vous avez réussi enfin votre gouvernement à faire que la France devienne le premier le pays le plus attractif au niveau européen est-ce que vous dites pas quand même quel gâchie quel gâchie économique de se retrouver dans cette situation là en train de nous expliquer votre futur programme économique bah ça dépend de vous non ça dépend plutôt du président non c'est pas le présés c'est une voix et ensuite il y a 65 millions de Français 67 millions des dizaines de millions d'électeurs qui vont se prononcer moi je dirais quel Gachie si le 7 juillet les extrêmes l'emportent et dans le fond c'est bien ça l'enjeu de l'élection stop ou encore sur notre politique économique stop à la baisse des impôts que nous avons engagé sans vaciller depuis 2017 enfin je rappelle que nous avons baissé l'impôt ses sociétés de 33,3 25 % mis en place un préement forfaitaire unique à 30 % que je me suis personnellement engagé pour baisser les impôts de production et je vous confirme que si vous nous faites confiance ma détermination est totale à supprimer complètement la contribution sur la valeur ajoutée qui est un impôt de production qui pénalise l'industrie elle doit avoir disparu d'ici 2027 pour soutenir l'industrie de l'autre côté toutes ces baisses d'impôt que nous avons maintenu contre V et Maré pendant la crise du covid pendant la crise de l'inflation l'extrême gauche comme l'extrême droite à l'Assemblée nationale ont voté contre ces baisses d'impôts et contre ces stabilité fiscale le premier élément qui est clé pour vous toutes et vous tous ici le plus important dans une politique économique le plus important pour la réindustrialisation pour la création d'emplois pour l'attractivité de nos pays pour les investisseurs étrangers c'est la stabilité fiscale on ne change pas une fiscalité qui est bonne pour les entreprises qui est bonne pour l'emploi et qui est bonne pour la prospérité française donc poursuite aucune hausse des impôts parce que malgré tout mais non seulement impô et V Chevrillon mais la disparition de la CVAE parce que nous ne pouvons pas avoir des imp décalé ça devait déjà être le cas et vous l'avez décalé la disparition de la CVA n l'avons décalé mais je vous confirme ce matin que nous supprimerons totalement la CVAE d'ici 2027 pour soutenir les industries de l'autre côté vous avez des forces politiques qui avancent plus ou moins masqué mais avec toutes des augmentations d'impôt à la clé une fois encore baisser la TVA sur l'énergie ça coûte 15 milliards d'euros nationaliser les autoroutes ça coûte 50 milliards d'euros la seule façon de payer ça c'est de faire payer les entreprises et croyez-moi ce qu'on FAA payer c'est pas les Français parce que c'est pas populaire c'est les entrepreneurs c'est-à-dire vous juste encore un point sur cette ligne rouge de pas de Haus des impôts c'est ce que vous dites vous Bruno Lemire en même temps lorsqu'on a écouté le président Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse il a entouvert une porte en disant ça dépendra de la majorité sur laquelle nous allons nous reposer dans ce caslà ce sera sans moi moi vous savez j'ai qu'une parole j'ai dit au français je rétablir les comptes publics en 2018 je l'ai fait je leur ai dit que j'allais les protéger face à la crise du covid la plus grave depuis 1929 et face à l'inflation nous l'avons fait nous l'avons fait ensemble collectivement et je salue le travail considérable qui a été fait par les entrepreneurs je vous dis maintenant il faut rétablir les comptes publics quand je rétablis la TI CFE sur l'électricité en février c'est pas très populaire mais c'est responsable et je préfère être responsable plutôt que populaire lorsque j'annonce 10 milliards d'euros de baisse de dépenses publiques c'est pas très populaire mais c'est responsable et je préfère être responsable plutôt que populaire et je maintiens que toute augmentation d'impôt sur les ménages comme sur les entreprises dans un pays qui a le niveau de prélèvement obligatoire le plus élevé de tous les pays développés serait une faute économique une faute politique et une faute sociale si vous aviez si vous avez du moins on espère que c'est plutôt si vous avez trois priorités pour la prochaine législature ça serait quoi la première programme économique he bien sûr la première je le dis c'est la stabilité fiscale et c'est un combat croyez-moi on change rien y compris flat tax tout ça on change mais bien sûr quand j'entends que il faut remettre en cause le prédament forfaitaire unique alors on pense que c'est pour les gros patrons que c'est pour le capital mais d'abord le capital c'est l'industrie l'industrie c'est les ouvriers si on baisse pas la fiscalité sur le capital on tue la classe ouvrière française c'est ça la réalité qu'il faut dire haut et fort et quand je dis stabilité je dis aussi suppression des impôts de production qui pédalise l'industrie la deuxième priorité c'est justement la réindustrialisation enfin regardez ce que vous avez réussi à faire en l'espace de 7 ans et ne tombez pas dans le panneau du rassemblement national ou des extrêmes gauches enfin franchement nous avons créé tous ensemble de nouvelles filières industrielle c'est la première fois depuis 40 ans depuis Airbus vous avez ouvert des gigafactory de batterie électrique vous avez ouvert des usines de véhicules électriques vous vous êtes engagé totalement je prends juste l'exemple de l'industrie automobile dans la transition vers le 21e siècle et vous avez des forces politiques les unes qui veulent taxer le capital donc l'industrie automobile les autres Marine Le Pen en tête qui vous dites il faut abandonner l'objectif de 2035 qu'est-ce que ça veut dire et bien ça veut dire que tous les investissements qui ont été faits par Renault pour produire la R5 à Douet par stellantis pour produire la 3008 électrique à Soo vont tomber à l'eau ça veut dire que vos gigafactory de batterie électrique ne sont plus rentables que les investisseurs ne viendront plus et que les consommateurs français demain seront obligés de rouler soit en BYD importé de Chine soit en Tesla importé des États-Unis contrairement à ce qu'on essaie de vous faire croire les vrais souverainistes ceux qui croient à l'indépendance française ce qui croi à la puissance industrielle française c'est nous parce que nous sommes tournés vers l'avenir vers le futur vers l'industrie du véhicule électriqueez ce qui passe aux États-Unis Jordan Bardella à l'instant le rappelait c'est 100 % de droit de douane sur les voitures électriques nous on est à 10 % peutêre 17 % mais qui a obtenu le changement de doctrine de la Commission européenne c'est Jordane Bardella ou c'est nous c'est clair c'est vous qui êtes au pouvoir non mais qui est-ce qui a mené l'enquête sur les véhiculle électrique chinois qui s'est confronté avec shishingping pour lui dire oui nous allons mettre des tarifs sur des véhicules éle le résultat est-ce que vous pensez qu' faut oui mais% 10% on n pas obligé de tomber dans tous les panneaux de rassemblement national enfin la politique c'est pas tictok la politique c'est la réalité des décisions qui a pris la décision de limiter les bonus sur les véhicules électrique au seul véhicule électrique produit en France et en Europe et plus au véhicule électrique produit à shangh ou à Pékin vousou devant vous c'est ma pomme et vous le savez très bien donc je suis peut-être moins KT un peu plus réalité décision mais la politique économique hélas et vous tout le savez ici c'est pas des images et la représentation c'est des réalités des décisions et des confrontations avec les grandes puissances mondiales la réindustrialisation reste ma priorité absolue et vous risquez de gâcher en quelques instants anné de travail qui peuvent être foutu en l'air par 7 jours de décision imaginez le RN au pouvoir demain baisse de la TVA sur l'électricité baisse de la TVA sur l'énergie nationalisation des autoroutes retour à la retraite à 72 ans s'il y a quelqu'un qui a compris ce que le couple improbable de tout à l'heure vous a expliqué sur les retraites et bien que vous meexliquez parce que moi j'ai rien compris nous au moins on a le courage d'assumer qu'il faut travailler davantage qu'il faut travailler plus longtemps et qu'il faut une réforme des retraites à 64 ans si vous avez compris quoi que ce soit à ce qu'ils vous ont expliquer sur l'indemn du chômage et sur le RSA et bien dites-le moi parce que moi j'ai rien compris ce que je sais c'est que quand on touche le RSA il est bon d'avoir une obligation de travail et de formation ce que je sais c'est qu'il est bon de réduire la durée d'indemnisation du chômage pour que des propriétaires d'hôtel de café de restaurants les indépendants les commerçants puisse trouver les bras dont ils ont besoin pour travailler et pour faire tourner leur entreprise ne CZ pas aux sirènes du rassemblement national on est peut-être moins glamour mais plus efficace euh je ne me prononcerai pas évidemment là-dessus JUSE vous a coupé VI dans votre non pas du tout non non je va retouver mon un discours là mais puisqu'il y a plus de discours continuons sur les questions ça faites vot discours j'essayie de vous demander si vous voulez faire un discours mais vous étiez emporté par votre pas de discours que des décision sur la retraite juste sur votre 64 ans vous avez lu j'imagine encore plus encore plus d'attention que moi le rapport du corps le conseil d'orientation de la retraite il dit qu'en fait les fruits de votre réforme des retraites et ça n seront positifs Queen 2070 peut-être qu'il fallait peut-être faire autrement non pour la réforme des retraites il fallait peut-être trouver une méthode différente faire discuter avec les partenaires sociaux qui qui sont là en parti certainement faire mieux au passage petite remarque personnelle moi je voudrais saluer le courage des dirigeants des organisations patronal qui on pris des positions courageuses sur le programme économique ils ont pas défendu le nôtre mais ils ont dit clairement ce qu'il pensaiit des propositions hasardeuses et à cont-temps de certaines formations politiques et donc je vousux les remercier parce que ça demande du courage et aujourd'hui la France elle a besoin d'une seule qualité le courage vous en avez eu merci enensite sur les retraites oui bah vous avez deux sortes de propositions extrême droite extrême gauche la main dans la main on retourne à la retraite à 62 ans ou à 60 ans peu importe c'est un résumé de ce qu'ils veulent pour la France le retour en arrière le contetemps complet là où le monde là où le monde travaille plus nous allons travailler moins la conséquence inéluctable de cela sera l'appauvrissement de tous nos compatriotes et moi je pense au plus modestes je pense aux jeunes qui s'engagent dans la vie active je pense à ceux qui ont des niveaux de rémunération très faible je pense au retraité dont on va évidemment baisser les pensions parce que le résultat inéductable de cette politique ce sera soit la baisse des pensions des traité soit l'augmentation des impôts de ceux qui travaillent entre deux mots choisissez le moindre celui du courage et de la vérité la réforme des retraites et la poursuite de la réflexion sur ce sujet on a fait la réforme des retraites on a aussi mis en place quelque chose dont je suis très fier qui s'appelle le produit dépin de retraite on a simplifié tous ensemble c'est un travail qu'on a fait collectivement on a simplifié les 18 produits d'pin de retraite qui existaiit on en a fait un seul le produit d'pin de retraite défiscalisé attractif à la sortie vous sortez en rendre vous sortez en capitale ça vous fait un complément de retraite on pensait qu'il y aurait 3 millions de personnes un per il y en a eu 11 millions pour un montant de 100 milliards d'euros ça veut dire que les Français sont plus lucides que les politiques sur la démographie et la situation des retraites si vous aviez avant de passer aux questions de des représentants ici des organisations patronnales si vous aviez un ma à coulepa peut-être Bruno Le Maire à les deux non aun alors saz je suis un bon catholique donc je je connais les m à coule pas non mais quelque chose qui a pas fonctioné je oui je ferai un un qui est majeur à mes yeux et sur lequel il faut qu'on nous engagions fortement rapidement massivement dans les jours qui viennent dès qu'on aura gagné les élections du 7 juillet prochain parce que nous allons les gagner et nous pouvons les gagner le logement le logement je reconnais bien volontiers c'est un sujet qui est très compliqué il y a des enjeux financiers réglementaires qui sont très lourds moyen encin on n' pas tachonné on a pris quelques bonnes décisions he sur le PTZ Guillaume casbarion a commencé à prendre des mesures très fortes et et très justes et le Premier ministre vient d'annoncer aussi des mesures sur les primau accédents mais soyons honnête sur le logement nous n'avons pas fait assez ça coûte cher à l'économie ça coûte cher au salariés ça crée beaucoup de tension sociale dans les zones qui sont tendues ben je pense que ça doit être une priorité absolue lorsque nous aurons gagné le 7 juillet on se met au travail sur le logement il y a eu combien de ministres du logement pendant le prier quinquena le deè quinen enf première partie du 2è quinquéin il y a eu qu'un seul ministre de l'économie et des finances qui explique peut-être les bons résultats économiques de la nation oui ah on va voir ça on va voir ça euh Bruno Le Maire on va reparler de finances publiques dans un instant puisque vous le savez pendant une demi-heure vous allez échanger répondre à des question et la première question qui est posée par Olivier Schiller du MTI c'est justement sur les finances publiques oui oui bonjour monsieur le ministre alors la politiqueour la politique que vous avez mis en uvre depuis 2017 a permis la politique de l'offre a permis de réduire l'écart de compétitivité qu'il y a entre la France et les pays qui nous entourent a permis de rendre le pays plus attractif aux investissements français puis internationaux a permis d'augmenter le nombre detiti on est passé de 5400 ETI à 6200 et surtout a permis de réduire fortement le chômage bon malgré tout aujourd'hui les entreprises se heurent un certain nombre de de difficultés de CR crise qui augmente nos coups de production énergie matières premières sans qu'on puisse transcrire ces augmentations à nos clients on a faire on a à faire face à un mur d'investissement pour la transition environnementale et puis on a aussi la concurrence féroce de pays comme comme les États-Unis avec l'IRA comme comme la Chine qui subventionne ces ces produits alors dans le contexte où vous nous indiquez que vous voulez poursuivre cette politique de de l'offre en limitant en supprimant la CVAE comment est-ce que vous pourrez mettre en uvre cette politique tout en rééquilibrant les les comptes publics puisque c'est aussi un autre de vos objectifs alors je confirme que le rééquilibrage des comptes publics est une priorité absolue c'est ce qui nous distingue des autres projets tout simplement parce que tout l'argent qui est dépensé dans les intérêts de la dette n'est pas dépensé pour soutenir la protection des Français et les investissements futurs moi ça me dérange pas de mettre 56 milliards d'euros dans France 2030 ça finance des investissements d'entreprise et ça prépare laavenir du pays ça ne me dérange pas de mettre plus de 5 milliards d'euros dans le crédit d'impôt industrie verte parce qu'ensuite quand je vais à saint-nazer que je visite une entreprise qui fait des P d'éolienne elle l'ouvre parce qu'il y a ce crédit d'impôt et que quand un chef d'entreprise aujourd'hui fait un choix d'implantation il regarde ce que lui offre l'Allemagne ce que lui offre la France ce que lui offre les États-Unis avec l'inflation reduction Act et il fait son choix en fonction de son intérêt nous avons réussi en 7 ans avec cette politique de l'offre à maintenir et à augmenter l'attractivité de la France on doit surtout pas en bouger et on doit se garder des marge de manœuvre financière pour financer des investissements d'innovation sur notre territoire ça suppose oui de réduire certaines dépenses c'est pas populaire quand nous décidons d'augmenter la franchise sur le médicament de 50 centimes à 1 € c'est vrai que c'est pas populaire mais ça rapporte un milliard d'euros ça évite la surconsommation de médicaments et ça participe au rétablissement des comptes quand nous sortons de bouclier tarifire sur le gaz et sur l'électricité tout le monde nous tombe dessus en disant il faut maintenir impérativement ces boucliers qui coûte 203 milliards d'euros par an mais nous nous refusons de le faire parce que c'est autant d'argent qu' n'ira pas dans l'investissement les usines la prospérité l'attractivité du territoire un point clé que vous avez souligné deux points clés le premier c'est c'est l'énergie si nous voulons être compétitif il faut qu'on vous offre un tarif d'électricité qui soit le plus attractif possible on va y revenir il question probablement y revenir je pense que nous n'y sommes pas encore tout à fait mais au moins entre l'extrême gauche qui ne veut pas du nucléaire et l'extrême droite qui ne veut pas du renouvelable non on a senti quand même qu'il y avait un débat au sein du nouveau front populaire ah ben parnez-moi mais sur nucléaire il vaut mieux qu'il y ait pas de débat il vaut mieux qu' une direction unou dépend la majorité ça dépend du votes mais revenons à la dure réalité de la vie économique ouvrir six nouveaux réacteurs nucléaires va demander des chantiers industriels comme la France on a pas connu depuis 50 ans alors si vous commencez à avoir des divisions au sein de la majorité pour savoir si on les fait ou si on les fait pas on les fera jamais nous au moins on est clair on fait ses hupè on rassemble toute la communauté nucléaire française on crée des compétences on forme des gens on investit et vous aurez ces six nouveaux vous ne les aurez pas si extrême gauche est au pouvoir et du côté de l'extrme droite Marine Le Pen a été très claire ça je lui reconnais la clarteté sur ce sujet pas sur tous mais sur celui-là oui elle ne croit pas aux énergies renouvelables donc quand vous aurez à faire le pont elle croit dans les PR puisqu'elle en veut 10 d'accord mais avant de promettre 10 15 20 pr il faut les réaliser et je rappelle qu'entre la fin des réacteurs existants et les nouveaux réacteurs il y a une période de transition où nous aurons impérativement besoin des énergies renouvelable alors si vous voulez avoir un trou de production de 5 à 10 ans tant mieux nous nous voulons garantir la production électrique décarbonée constante et massive en France dans les années qui viennent c'est pour ça que nous faisons ce choix vous avez parlé de la Chine et les États-Unis nous avons fait évoluer la doctrine européenne sur le sujet et nous avons compris qu'il fallait protéger notre industrie parce que décarboner d'un côté avec le coût que cela représente pour les usines pour la production d'acier de ciment d'aluminium sans avoir des tarifs à nos frontières c'est du suicide du suicide industriel donc il est impératif de mettre en place des protections aux frontières de l'Union européenne et croyez-moi la France sera davantage entendue si elle a une politique économique et budgétaire crédible que si elle cède au folies du moment une question sur les retraites une question qui est posée pour les MDF par Samel Tual est-ce qu'il est là oui il est là bonjour monsieur le ministre vous vous ave mené une une réforme courageuse sur les retraites qui s'imposait pour des questions de démographie et de et de pyramide des âges vous avez aussi augmenter en début d'année de 14 milliards d'euros les les pensions retraite pour pour les retraités est-ce que et vous venez de je crois dans le cadre de cette campagne de de réaffirmer la nécessité d'indexer les retraites sur l'inflation est-ce que finalement cette position ne consiste pas à dire que les jeunes et les actifs vont financer un petit peu plus les retraites de nos aînés et est-ce qu'au moment où le taux de pauvreté des des jeunes des actif et supérieur à ce des retraité cette position est est est raisonnable ou responsable le choix a été fait la question elle peut se poser plus tard ne se posera pas en tout cas sur cette élection législative où la question a été tranchée on continuera à indexer les retraites sur l'inflation mais la question se pose deuxième remarque est-ce que ces réformes des retraites sont pourquoi la question se pose pardon on peut avoir un débat dans les années qui viennent je vais y venir sur le financement de notre modèle social parce que je pense que c'est ça le grand débat qui se pose est-ce que les reéformes des retraites sont efficaces moi j'entends cette petite musique qui se diffuse un peu partout c'est pas efficace ça sert à rien c'est le rapport du corps hein qui dit que c'est pas efficace ou pardon ce n'est pas ce que je constate de la réforme des retraites qui a augmenté l'âge légal le premier effet positif c'est d'augmenter le taux d'emploi des seniors or c'est un des grands défis français tout le monde sait que la France elle a un des taux d'emploi des seniors parmi les plus faibles des pays développés en réformant les retraites il y a plus de personnes de plus de 50 ans qui travaillent et ça c'est une excellente nouvelle pour le pays et c'est pour ça que la réforme des retraites néctit peu plus et pas audelà de 60 ans je suis désolé 5 points de plus pour la dernière réforme et probablement se points de plus c'est ce que nous avons vu au cours des mois passés pour la nouvelle réforme c'est absolument considérable dans le fond toute notre politique économique elle a consisté à quoi à régler des problèmes majeurs que la France n'avait jamais su traiter et que personne navait le courage d'affronter premier problème une fiscalité pénalisante on vou la régler deuxème problème la désindustrialisation nous commençons à le régler trème problème le chômage de masse il est derrière nous et nous approchons du plein emploi notamment pour l'emploi des senniors il reste un dernier problème à régler c'est celui des comptes publics que nous allons rétablir mais c'est pas au moment où nous avons réglé tous les problèmes structurels qui pesaient sur la française depuis 40 ans qu'il faut tourner le dos à l'avenir regarder l'avenir en face continuer à nous soutenir et à soutenir une politique qui a résolu les problèmes fondamentaux de la France enfin sur votre question le vrai sujet qui se pose c'est comment est-ce qu'on finance un modèle social qui a été créé en 1945 et qui reposait sur des équilibres qui n'existent plus peu de prestation beaucoup de cotisants 80 ans plus tard c'est l'inverseoup ation moins de cotisants ça ne peut pas tenir et une des raisons qui explique la montée des extrêmes que j'entends que j'écoute c'est que ceux qui bossent en ont assez de payer pour ceux qui bossent pas c'est que tous ceux qui avaient une usine et qui l'ont vu partir à l'étranger sont révoltés à chaque fois qu'il y a une usine qui ferme il y a une permanence du rassemblement national qui ouvre je l'ai vu sur mon territoire donc nous avons commencé à régler un à un tous ces problèmes le chômage de masse la désindustrialisation les fermetures d'usines l'abandon de la culture ouvrière nous sommes dans la bonne direction il reste à régler ce problème structurel du financement de notre modèle social on encore un peu de temps pour le faire il reste à convaincre les Français peut-être aussi une question alors vous avez déjà répondu brun le maire sur les impôt de production une question de Bruno arcadipan du MF est-ce que on peut lui donner un micro monsieur le ministre cher Bruno un clin d'œil et une question euh un clin d'œil tout simplement parce que je viens d'entendre le mé coule pasa sur le logement et le président euh du groupe AX logement que je suis elle ne peut que être satisfait de de se m à coupa d'autant plus qu'il arrive derrière celui plus petit du président de la République mais il arrive enfin et le retour du logement et notamment du logement des jeunes dans votre programme pour les législatives est une très bonne nouvelle je crois que c'était un un manque important euh lors de la dernière élection présidentielle sur les impôts de production euh évidemment la France est beaucoup plus impactée nous avons des impôts de production plus importants que que nos voisins euh vous avez répondu sur la CVAE j'aimerais euh avoir le le détail si euh si vous le connaissez si vous êtes euh de retour aux affaires le le 8 au matin et puis quelle est la projection que vous avez avec votre future équipe sur justement cet alignement des impôts de production au moins au niveau européen et au niveau mondial puisque nous ne sommes pas sur une une île la France est donc sur une vraie planète économique et c'est bien à ça que qu'il faut qu'il faut s'attaquer merci monsieur le maire al sur le logement je je confirme le maisacoup pas la nécessité de reprendre les choses en main je dis juste que ce sujet ne pourrait être traité avec efficacité que si on est capable de se rassembler tous Action Logement bien entendu et je compte sur vous les responsables des organisations patronales du bâtiment les élus locaux les forces politiques pour regarder des normes qui sont parfois totalement excessives les banques pour le financement il faut que tout le monde se rassemble et se dis une grande cause nationale pouvoir se loger mieux plus vite un coup plus réduit en France j'ai pas la solution tout seul c'est une solution qui ne peut-être que collective chez impôts de production il reste 4 milliards 1 milliard par an et vous avez d'ici 4 ans supprimer complètement la CVAE c'est mon objectif et je vous dire faudra aller encore plus loin pour que les impôts de production français soit aligné sur les meilleurs standards européens et qu'on ne pénalise pas la production industrielle en France France parce que le grand enjeu la vision que je défends je l'ai dit c'était la première nation décarbonée en Europe ça veut dire quoi c'est tourner le dos à des décennies dans lesquelles on a cessé de défendre la consommation et une nation de consommateurs en important toujours plus de produits réalisés en dehors de nos frontières en Chine ou ailleurs pour redevenir une grande nation de production qui produit des voitures des fusées des automobiles des batteries des semi-conducteurs parce qu'être une nation de production c'est une nation indépendante et ça d'avoir des salariés qualifiés mieux rémunérés ça répond au problème du pouvoir d'achat de millions de nos compatriotes désolé de vous bousculer un peu mais nous avons encore beaucoup de questions une question de Pierre-André chalindar de l'Institut de l'entreprise sur l'électricité si on peut lui apporter un micro VO là oui bonjour monsieur le ministre ça marche ça marche vous avez déjà parlé un petit peu de du sujet de de l'énergie et de l'électricité je qui est un qui est un un sujet important pour le pouvoir d'achat des ménages puis ce matin on a surtout parlé de ça mais c'est un coût un facteur de coût majeur pour les entreprises un facteur très important de compétitivité Jordon bardellaa tout à l'heure a expliqué que si on s'affranchissait des règles européennes on pourrait baisser massivement euh les prix de l'électricité en France pour savoir ce que vous en pensiez et vous vous avez vous vous avez indié vous l'avez pas dit là qu' que les tarifs d'électricité allaient baisser de 15 % l'année prochaine c'est j'imagine essentiellement pour les ménages qu'est-ce qu'on peut faire pour les entreprises sachant que quand on regarde le on a toute façon à financer le gros le programme nucléaire de DF qui est important qui est très endetté et dans les arbitrages qui ont toujours été faits jusqu'ici sur les les les prix de l'électricité on parle souvent des ménages donc quelle est votre vision sur les qu'est-ce qui va se passer sur les entreprises par rapport aux discussions vous avez eu que DF et comment vous voyez l'avenir dans ce c'est un c'est un atout euh potentiellement énorme qu'à la France qui aujourd'hui était je pense n'est pas suffisant mis suffisamment mis au crédit de au bénéfice de nos entreprises les fameux contrat long terme de DF oui comparer et juger je pense qu'on est sur un sujet trop sérieux pour s'amuser comparer les programmes juger et voter et de préférence voter bien d'un côté vous avez le racement National qui vous propose quoi concrètement le passage la TVA 55 sur l'énergie 17 milliards d'euros environ résultat pour vous zéro qui Pera vous deuxè proposition sortie du marché européen de l'électricité ça s'apparente très fortement un frxit si vous sortez du marché leectricité vous sortez de l'Europe troisème chose indépendance complète et donc fin des raccordements entre la France et les autres pays je rappelle que cette année grâce à la relance des réacteurs nucléaires et je salue le travail qui a été fait par EDF par lucréon sur ce sujet par les salariés deedf nous avons exporté pour près de 4 milliards d'euros de production électrique nucléaire vers l'Allemagne et vers d'autres pays européens si vous n'exportez plus vers l'Europe parce que vous sortez du marché EUR d'électricité vous perdez 4 milliards pour ODF qui Pera la facture pour ODF vous parce queodf perdant la vente de son électricité et les revenus que ça rapporte mais sera bien obligé de vous faire payer l'électricité plus cher donc c'est pas compliqué ne tombez pas dans le panneau du rassemblement national sur l'énergie comme sur les autres sujets nous ce que nous proposons c'est un produire plus et nous sommes les seuls à défendre l'ouverture de champ éolien offshore les investissements que font sazer NG EDF en la matière avec ses sousstations électriques qui sont des projets formidables pour la France des champs éoliens à 60 km on va transformer le courant alternatif en courant continu avec des milliers d'heures de travail pour des salariés dans les chantiers de l'Atlantique chez ngj chez EDF et au bout du compte une électricité décarboné moins cher Madame Le Pen fait un TR un trait de crayon sur l'ensemble de ses propositions et de ces décision en décrédibilisant les énergies renouvelables en France nous nous proposons le maintien dans le marché europeopin d'électricité tout simplement parce que ça rapporte de l'argent à la France parce que nous produisons de l'électricité je je vois monsieur lefoc Prigent qui ne partage pas ce cette vision mais monsieur lefoc Prigent je vous entends sur la télévision il y a des chiffres il y a des réalités 3 milliards d'euros un peu plus qui ont été dans les caisses de EDF grâce à l'exportation deélectricité nucléaire c'est ce qu'abandonneront les forces politiques qui ne veulent pas du nucléaire enfin troème chose long désolé il y a encore deux questions sur l'apprentissage mais le sujet est absolument majeur parce que si on ne produit pas plus d'électricité décarbonée dans notre pays c'est l'ensemble de notre tissu économique PME commerçants grandes entreprises industrielles qui seront menacées nous avons aujourd'hui proposé des contrats à long terme est-ce que le prix est satisfaisant non est-ce qu'il faudra par conséquent rouvrir la négociation avec EDF ma réponse est oui et donc je vous apporte une réponse très précis sur un sujet stratégique pour la nation française nous nous voulons plus de réacteurs plus de renouvelables et nous rouvrirons la négociation des contrats avec EDF parce que le prix de sortie n'est pas suffisant et pas suffisamment compétitif pour l'industrie française et ça c'est une information merci beaucoup une question sur l'apprentissage de l'UDP avec Laurent munerau oui monsieur le ministre vous savez que l'apprentissage est cher au cœur des entreprises et des métiers représentés par l'UDP et aujourd'hui comment comptez-vous continuer à à soutenir le développement de l'apprentissage et en assurer un développement pérenne et adéquate tout en maintenant les aides aux apprentis au plutôt aux entreprises pour accompagner les apprentis au quotidien alors il est cher à mon cœur l'apprentissage mais il est cher tout court donc oui l'apprentissage est un grand succès collectif un million d'emplois qui ont été créés quasiment un million d'apprentis la question qu'il faut on se pose ensemble il faut qu'on en discute je peux pas vous dire d'un côté je vais rétablir les comptes publics et ne ouvrir absolument aucune piste sur le sujet question qu'il faut qu'on se pose c'est jusqu'à quel niveau de formation est-ce qu'il faut que le contribuable aide les apprentis et les entreprises qui embauchent des apprentis voilà la question que je pose je pense qu'à partir d'un niveau bac + 5 bac + 6 très au-dessus on peut légitimement se poser la question est-ce que de toute façon ces étudiants n'auraiit pas trouvé une place d'apprentissage et trouvé une place dans la société sans difficulté donc je vous propose qu'on ouvre ce débat tout en continuant à soutenir massivement les CFA les apprentis les formations qui vont avec parce qu'on a réussi à faire de l'apprentissage une voie d'excellence et qu'il faut surtout pas perdre ce résultat merci une question dernière question de Mélanie tissrand du CJD est-ce que elle est là oui merci beaucoup donc monsieur le ministre l'enseignement supérieur et la recherche sont parmi les plus touchés parmi les annulations de crédit décidé par le décret de février dernier et ce alors que le Président de la République s'était engagé je cite à donner toujours plus de moyens pour la recherche alors que l'investissement dans l'enseignement supérieur et la recherche est l'une des conditions clés de la réussite économique de notre pays vous avez donc choisi de retirer 904 millions d'euros au budget initialement inscrit dans le PLF 2024 pourquoi s'en prendre à de telles dépenses d'investissement dans un domaine aussi fondamental merci ah pardon c'est pas les dépenses d'investissement qu'on a toucher ces dépenses de fonctionnement et on ne peut pas à chaque fois parce que c'est ça le drame français c'est que tout le monde vous dit qu'il veut faire des économies enfin aujourd'hui même plus hein aujourd'hui on est parti dans le grand improbable avec des propositions de dépenses supplémentair non pardon non non non non sinon on serait pas dans cet état là on va pas refa le débat Bren le maire je vais pasire le débat mais je ne veux pas non plus laisser passer des contrevérités parce que quand vous faites des annonces en début d'année 2024 pour dire aux Français que vous rétablissez la taxe intérieur sur consommation finale de l'électricité pour revenir à des comptes plus justes que ça coûte 6 milliards et que c'est impopulaire je veux bien prendre laopularité mais je veux pas prendre les responsabilités donc nous nous avons le courage de faire des économies et personne d'autre ne veut les faire dès qu'on en anance une ça peut être sur l'apprentissage ça peut être sur les frais de fonctionnement de certaines universités ça peut être sur les médicaments personne n'est d'accord donc moi je vais vous dire faites vos propositions mais si vous voulez des comptes équilibrés il faut bien faire des économies ici ou là sinon on n arrivera pas pr toute dernière question le on en a pas parlé c'est un point important pour vous on le sait sur le choc de simplification est-ce que pouvez nous en dire un petit peu plus comment ça intéresse beaucoup les évidemment leschelle d'entreprise c'est quoi les premières mesur de faire des Assises de la simplification puisquelles ont déjà été faites oui on résultat non mais évitons la perte de temps moi j'entends une fois encore monsieur Bardella juste avant nous dire il faut faire maintenant des assises à la simplification vient d'y passer un an il faut faire un audit des compes public il y a des députés du rassemblement national à la commission des finances qui sont parfaitement informés sur la situation des finances publiques donc au lieu de proposer des dépenses il ferait mieux de réfléchir à des économies il perdrait moins de temps et l'économie française aussi et la nation française aussi donc sur la simplification il faut aller très loin supprimer les SERFAS réduire par deux les délis d'instruction des dossiers quand on veut faire un logement ou ouvrir une usine sortir l'industrie française du zan pour permettre d'ouvrir des usines le plus possible qui feront de la production décarboné dans notre pays simplifier la vie des artisans et des commerçants supprimer les procédures inutiles aller vers une simplification des URSAF tout ça c'est dans le texte de loi maintenant à vous de savoir si vous voulez refaire une année de consultation je pense vous avez mieux à faire ou si vous voulez décider voter le texte de loi qui est sur la table bah tout ça ça dépend que de vous ça se joue le 7 juillet prochain il faut voter pour cette majorité qui a déjà travaillé sur la simplification le texte est prêt il est entre vos mains plus entre les miennes merci Bruno Le Maire un mot un mot de conclusion si vous en avez si vous voulez la faire un message mon mot de conclusion c'est j'aimerais qu'il y ait pas de conclusion jeolie formule merci à toutes et à tous on continue je l'espère et merci pour votre engagement [Applaudissements] merci beaucoup merci merci beaucoup Brunau le maire et tout de suite dernier candidat rester avec nous il est c'est évidemment il représente le rassemblement rassemblement pardon c'est la fatigue les LR VO les républicains c'est Bruno rotillot qui est avec nous qui est le président du groupe parce que lui il reste président du groupe des Républicains au Sénat [Musique] ce que je vous propose Bruno retaillo c'est vous voulez dire quelques mots d'introduction alors allez-y et puis après j'aurai quelques questions vous connaissez la règle du jeu 10 15 minutes ensemble une petite demi-heure avec des questions de la salle et après c'est terminé merciillon donc 10 minutes un quart d'heure 10 minutes ou mais vous ne parlez que 7 minutes sal globalement je saluerai globalement la salle euh en disant que je j'amène une bonne nouvelle même si le temps de Paris le ciel est encore chargé est un peu gris que c'est pourtant la première journée de l'été je suis le dernier intervenant c'est donc la bonne nouvelle que que je voulais apporter euh voilà il y a eu une dissolution il y a quelques jours l'Assemblée nationale a été dissoute dans un moment un peu particulier de notre histoire parce que dans quelques semaines le monde entier aura les regards ses regards braqués sur la France avec les Jeux Olympiques et on ne peut pas parler d'économie parler d'un programme au législative en faisant un pas de côté sans dire aussi quel est l'état du monde quel est l'état de l'Europe on peut pas faire abstraction de cela je voudrais simplement dire que ce qui est devant nous dans le monde en Europe est menaçant il y a trois caractéristiques et trois évolutions qui devraient nous interpeller et qui devrait se traduire d'ailleurs dans les programmes des législatives la première évolution c'est un monde qui n'a jamais été aussi porteur de menacees ceux qui pensaient comme Benjamin Constant référence libéral du 19e que l'âge de la guerre était terminé et que désormais c'était l'âge du commerce qui commençait en sont pour leur frais le monde dans lequel nous sommes entrés c'est un monde qui n'est pas plus civilisé c'est un monde qui est plus dangereux qui est plus barbare ça signifie pour nous très concrètement que nous devons y faire face de façon organisée en Europe au sein de l'Union européenne mais avec une Union européenne qui soit moin vive moins béat qui prennent conscience du rapport de force et qui ne se laisse pas plumé dans une mondialisation désormais qui n'est plus aussi heureuse qu'on nous l'avait promise c'est important de vous dire que depuis hier le premier grand groupe parlementaire qui fera très largement la politique européenne c'est le PPE notre délégation en est et François Xavier bami a été élu vice-président c'est important parce que parfois en politique l'arithmétique est contredite par le talent mais la France aura sa voix et nous la porterons parce que c'est le groupe majoritaire au Parlement et que nous les républicains nous y sommes représentés l'autre évolution c'est le décrochage monsieur le Président num MF décrochage de l'Europe par rapport aux États-Unis et décroch ensuite de la France en Europe le décrochage de l'Europe c'est bien sûr décrochage des revenus mais surtout surtout une politique de décarbonation américaine qui est au service de leur compétitivité de la croissance alors que nous cette politique là est plutôt au service de la production de normes et de la décroissance c'est quand même ce que je voulais vous dire et enfin le décrochage de la France je n'y revient pas pensé dur pour déficit excessif un endettement pharaonique mais ce qui me préoccupe le plus c'est le double déficit les déficits qui ne sont plus jumeaux qui sont si à moi budgétaire et commercial c'est unique en Europe et c'est dangereux c'est l'État qui dépense plus qu'il ne gagne et c'est la France qui consomme beaucoup plus que ce qu'elle le produit une souveraineté qui est abîmée Napoléon disait la main qui donne en matière d'endettement en matière de prêt elle est au-dessus de la main qui reçoit et aujourd'hui on a on a consommé nos marges de manœuvre on en a plus alors qu'on a trois chocs il va falloir y faire passe rreapier le choc géopolitique le choc démographique avec une baisse de la natalité incroyable il nous manque 100000 en franc depuis à peu près une dizaine d'années et la transition énergétique j'espère qu'on aura le temps d'en parler que fait faire puisque c'est ce contexte là pendant ce contexte que le président a choisi d'appuyer sur le bouton de la dissolution reconstruire chers amis reconstruire une prospérité collective un ne pas décourager parce que en Europe au 20e au 19e il y a des exemples de pays qui grâce à des dirigeants courageux ont pris des décisions et qui en quelques années se sont relevés très récemment le Portugal au sud l'Irlande au nord deuxème élément arrêtez de mentir aux Français la dépense publique ne fait pas la croissance la dépense publique ne fait pas la qualité des services publics c'est d'ailleurs tout le contraire nos services publics s'effondre et si c'était le cas d'ailleurs en France on serait à l'avant-garde du bonheur universel et c'est pas ça pas du tout le cas et arrêtons raser gratis on pourra là encore en parler et qu'est-ce qu'on fait pour rebâtir une prospérité collective on agit sur l'accélérateur et sur le frein on change de modèle et ça va nécessiter DUP pour les hommes politiques parce que la classe politique de droite à gauche et au centre partage depuis des années un modèle un modèle que j'appelle moi le social étatisme que Jérôme Fourquet dans une excellente note il y a quelques semaines avait appelé stato consumériste mais il faut plus de croissance et il faut moins de dépenses plus de croissance la croissance potentiel c'est la compétitivité la productivité avec l'offre de travail et on est mauvais sur les deux productivité en chute libre pour relancer la compétitivité l'énergie les impôts les normes bien sûr ne pas toucher euh au crédit d'impôt recherche la recherche et développement ça c'est relancer la compétitivité la productivité parce qu'on est mal par rapport aux États-Unis et puis la croissance potentielle on va la chercher avec l'œure de travail et c'est là le problème il nous manque en France par rapport à nos partenaires européens 3 semaines de boulot dans l'année 3 semaines on a dit les bonimenteurs de la retraite à 60 ans encore aujourd'hui ou 62 ans les bonimenteurs des 35 heur les bonimenteurs de la semaine en 4 jours ont laissé croire aux Français qu'il vivrait mieux en travaill en moins et bien moi j'assume ce qui est impopulaire parce qu'aujourd'hui au moment où la France risque l'effondrement le rôle des hommes politiques c'est se dresser et de dire la vérité au français parce que il y a beaucoup de Français qui sont capable de comprendre et qui comprennent quand je suis en vend et croyez-moi ce que je leur dis matin midi et soir sans travail pas de pouvoir d'achat sans travail la chute du niveau de vie et un appauvrissement collectif et un appauvrissement individuel comment fait-on on agit sur l'œuvre de travail en terme de quantité en terme de qualité au niveau microéconomique il fait déverrouiller encore plus c 35 heures des fiscalisations des heures supes des socialisations des heures supes euh rachat bien sûr drtt aller jusque au maximum de ce que l'on peut aller euh bien entendu au niveau macro-économique le taux d'emploi qui est absolument capital j'ai entreaperçu tout à l'heure un autre Bruno qui sortait de d'ici mais le taux d'emploi 6 mois j'ai porté la réforme des retraites et croyez-moi quand on est dans l'opposition porter une réforme impopulaire fallait avir du cran je l'ai pas fait pour mon parti j'ai fait pour mon pays j'entendais pas beaucoup de voix dans le parti de Monsieur Macron aller dans les émissions pour dire ce à quoi on voulait aboutir avec ces réformes de retraite et je l'ai fait parce qu'il fallait préserver le poir d'achat dans un régime par répartition de anciens mais aussi et surtout augmenter la la quantité de travail augmenter le taux d'emploi et la réforme fon 2010 nous avvez instruit on a vu ce décalage quasiment automatique notamment pour les Seigneur même si au Sénat les propositions qu'on a fait le CDI seigneor et C ont été ensite tretqué au titre d'article 45 de la Constitution par le Conseil constitutionnel et puis la qualité du travail notre problème en France c'est qu'on a à la fois c'est ça le problème de la compé la compétitivité française on a à la fois un coût du travail astronomique mais qui est associé à un manque de qualification de la population en Allemagne le coût de du travail manufacturé est élevé comparable au notôre mais il y a une qualification de la population active bien supérieure et donc c'est la question de l'école qui est en train de reproduire les inégalités sociales les déconstructeurs ont réussi à déconstruire l'école il faut refaire refaire des savoirs simples dire que on possède un héritage qu'on doit transmettre l'école c'est le lieu de la transmission àaren avait dit la continuité du monde ah oui l'école doit assumer cette continuité en terme collectif et puis aussi bien entendu la formation professionnelle donnons les lycées j'étais président de région mais arrêtons de demander à l'éducation nationale de d'avoir la tutelle des lycées professionnels elle s'en est toujours désintéressé confions-la aux régions pour essayer d'influer sur la qualité de l'offre de travail et puis enfin je disais l'accélérateur la croissance potentiel et enfin le frein la dépense publique je pourrais rapidement vous le dire il y a deux grandes réforme à faire d'abord l'état l'état bureaucratisé vous savez ce que c'est que la bureaucratie la bureaucratie c'est quand une administration suit les procédures plutôt que essaie d'obtenir un résultat bien aujourd'hui l'État est en train chaque jour qui passe de donner des normes alors qu'il devrait créer les conditions pour accompagner ce qui crée la richesse je vous dirai pourquoi je pense que il y a plein de choses possibles on peut baisser c'est évidemment qu'on peut baisser le nombre d'agents publics pour les revaloriser comparons l'efficacité de nos services publics santé éducation nationale sécurité à ce que font les autres pays sur des coûts standard il y a pas photo je vous assure mais pour ça il faut réserver le statut à des fonctions de souveraineté il faut la règle doit être le contrat c'est plus mobile on peut mieux rémunérer pour ça il faut pas que l'État monopole de l'intérêt général ce matin 140000 élèves en région Pays de la Loire ont été transportés par des cararts c'est pas Lescart de la Région des Pays dealoire c'est des cartes privées cher mayenis Samuel donc je pense que ça c'est fondamental et puis déburaucratisons il y a 1200 agences un foutoire comme vous n'imaginez pas qui ne sont pas dirigés 50 à 60 milliards vous avez des chèqus la politique du chèque vous avezv si vous voulez refaire un zip de plus 20 cm c'est 14 € de moins de 20 cm c'est 10 € mais si le blouson est de cuir alors vous avez droit à rien franchement est-ce qu'on a besoin dans un décret est-ce que cette politique du chèque va relever la nation bien sûr que non donc il y a plein de choses à faire sur l'état on pourra en reparler vous interr un instant parce que on en a parlé avec brun le ma à l'instant l'autre Bruno comme vous dites il disait mais à chaque fois puisil y avait une question sur l'enseignement supérieur il disait mais en France à chaque fois qu'on qu'on dit bah tiens on va supprimer on va faire des économies là 100 millions 50 millions 1 milliard 2 milliards tout le monde va dans la rue c'est un peu la difficulté de gérer les Français non peut-être mais c'est pour ça qu'il faut exprimer une vision français et ce que n'a pas dit Bruno il y a quelques instants c'est que au Sénat on lui a proposé au moment de la loi de finances 2024 7 milliards d'euros d'économie 7 milliards que l'État a balayé un revers de main je pourrais en parler aussi parce que lorsque j'ai envoyé mon rapporteur général du budget à Bery on est tombé sur des notes très intéressant et les services de Bercy ont été si je dire très coopératif ils ont été heureux d'accueillir le rapporteur général ce qui fait qu'il y a des notes qu'on ignorait complètement qui nous ont été donnés on pourra en parler si on a quelques instants tout à l'heure je disais donc l'accélérateur la croissance le frein dépense réforme de l'État mais aussi réforme du modèle social je suis moi pour inciter au travail euh à la création d'une allocation unique pour que il y ait un écart entre le revenu de l'assistance et le revenu du travail je suis pour une révision une réforme de l'assurance chômage il y a des fraudes le Sénat a voté indispositif pour pouvoir récupérer des milliards c'est très concret je suis pour faire en sorte que en matière d'immigration on arrête de dire aux Français que bah non on peut accueillir toute la misère du monde et que tout cela peut se faire gratuitement l'aide médicale d'État et cetera si vous saviez comment ça marche si les Français savaient comment ça marche il serait dans la rue au moment où je vous parle donc y compris sur la gratuité le reste à charge n'a cessé de baisser depuis 15 ans et on est des pays européens le pays où on a un reste à charge qui est à peu près de 7 % des soins c'est le plus faible et bien c'est la raison pour laquelle aujourd'hui on est en pénuerie de médicament par exemple parce que quand vous avez la gratuité en veux-tu en voilà à un moment donné il y a quelqu'un qui paye ou alors c'est la pénurie on y est pour terminer ce que je veux simplement dire c'est que bien sûr faudra du courage faudra de la confiance schwabble avait dit un jour vous savez en économie la croissance pour 50 % c'est la confiance et moi je viens d'un département comme beaucoup d'entre vous de territoire la vendez j'en suis très fier parce que c'est un peu le mle standand français où cette confiance là cette cohésion sociale on l'a et je sais que la cohésion sociale c'est aussi un levier de compétitivité mais il faut que les hommes et les femmes politiques expriment une vision disent au français c'est vrai ça va pas bien mais on va demain vous amener vers un meilleur horizon pour vous et surtout pour vos enfants merci merci Bruno otillot maintenant les questions de la salle moi j'ai juste une petite question n reçu Édouard Philippe on a reçu Bruno leemire vous êtes là qu'est-ce qui finalement vous différencie je dirais profondément qu'est-ce qui fait que vous ne pourriez pas gouverner ensemble ça c'est une question importante parce que actuellement mes ammis sont sur le terrain et donc je suis souvent requis pas seulement pour être ici devant vous mais aussi pour m'exprimer devant un certain nombre de caméras de micro et je vois bien que la question que se posent les Français comme les observateurs que vous me posez c'est quelle est finalement votre utilité parce que il y a un triparti il y a TR blocs et vous n'en êtes pas ce tripartisme ça fait depuis 2017 que j'ai d'ailleurs j'aiécrit un livre refondation que je voyais que il allait amener à une explosion en France parce que le tripartisme c'est un poison pour la démocratie pour la 5è République tout simplement je l'explique pour la démocratie parce que quand vous avez un bloc central vous avez deux a radicale et comme la démocratie c'est la possibilité d'une alternance l'alternance elle est forcément un moment donné radicale pourquoi est-ce que c'est aussi un poison pour la 5e parce que le tripartisme coupe à peu près de façon inégale en trois l'arithmétique et du coup vous ancrez dans la 5e République le fait minoritaire alors que la 5e République est fait pour le fait majoritaire nous ce que l'on apporte et la différence par rapport par exemple à Emmanuel Macron c'est que sur l'économie en réalité pour moi c'est un technocentrisme il a fait des bonnes choses parfois dans le bon sens François Hollande et je les avais encouragé à l'époque avait fait le le CCR le contrat de responsabilité l'économie de l'offre Macron a fait un certain nombre de réformes sur le marché du travail mais tout ça c'est de la rustine voyez pardon on n pas changé de modèle moi je pense que au point où on en est si on nassume pas un changement radical de modèle c'està-dire que on laisse le modèle social St derrière nous on a tout faux et regardez 1000 milliard j'entendais Bruno Le Maire j'ai la considération pour lui du respect mais franchement 1000 milliards 1000 milliards d'euros de dette quand on sait la commission des finances du Sénat mais la Cour des comptes aussi on en a j'ai sauvé l'économie très bien sur les 1000 milliards il y en a moins d'un tiers qui a servi à la crise covid et à la crise énergétique moins d'un/ers ça veut dire que les 2/ers ça a été de la dépense en veux-tu en voilà première différence deuxième différence c'est que vous ne pouvez pas avoir la liberté d'entreprendre la liberté tout court si vous n'avez pas l'autorité si vous n'avez pas l'ordre si vous avez le chaos un des angles morts du macronisme du progressisme du en même temps ouis exactement c'est le régalien c'est le régalien et ce que nous nous apportons le rassemblement national peut de temps en temps sur l'immigration avoir des mesures voisines sur l'économie ils ont un projet plus proche de celui de Monsieur Mélanchon que du nôutre et Monsieur Macron sur l'économie sans doute plus proche du ntre mais sur le régalien il dévise complètement par rapport à à l'ordre qu'il faut rétablir ok Bruno r merci de cette réponse Thierry met pour le MF va vous poser une question sur les impôts o est-ce qu'il là il est là bonjour Je donc je suis membre du comité exécutif du mes lèvres et je représente les entreprises de transport monsieur le sénateur vous vous évoquez à la fois la capacité de réduire les impôts de réduire les charges sociales ou le poids social sur les salaires et de réduire la dette et vous parlez de la transformation de l'État vous pouvez revenir sur les actions très concrètes que vous voudriez engager pour justement retrouver la marge de manœuvre et réduire le le poids de l'État et le rendre plus efficace je is ce sourire pardon lorsque vous vous êtes présenté parce que il se trouve que la Vendé on est si j'ose dire d'au à la mer et donc très tôt vous le savez on a développé des entreprises de transport très performantes moi j'ai vu en 15 ans en 20 ans le pavillon français tomber à l'eau j'ai vu passer en 15 ans de 55 % pratiquement du trafic à combien moins 10 % aujourd'hui par des concurrences très déloyales et quand je je parlais de l'Europe je pense que il faut pas du dogmatisme il faut du libre échange réciproque juste il faut aussi de la concurrence mais pas au point d'handicaper des champions français ou ou même européens je vais vous répondre peut-être plus plus complètement globalement ce que d'abord moi je suis pas venu ici pour vous dire qu'on allait raser gratis regardez ce qui s'est passé en Grande-Bretagne au Royaume-Uni avec l'istros elle arrive sur la scène et vous dit vous allez voir ce que vous allez voir je vais baisser les impôts comme vous l'avez jamais vu depuis margarcher et je vais aussi faire un certain nombre de dépenses en 44 jours c'était fini terminé ou en 44 42 je disais c'était terminé je crois donc je pense que et le projet que nous avons c'est de faire 20 milliards par an 100 sur 5 ans 100 milliards d'économie d'en réserver 5 pour le désendettement et pardon la moitié 50 et 50 pour un certain nombre d'allègement mais de ne procéder aux allègements que lorsqu'on commence à avoir les fruits et qu'on est sûr au bout d'un an 18 mois justement des économies qu'on aura fait concrètement les impôts visés c'est les impôts de production puisque on est il y a beaucoup de questions bon bon alors attendez j'essaie répondez vite alors répondez vite mais al il veut que je je détaille la la réforme de l'État c'est ça et et la pardon côté dépenses croyez-moi on peut les 7 milliards qu'on a trouvé ça étit assez simple à trouver en en quelques semaines ce que nous on propose sur les sur l'état un on a 1200 agences hors de contrôle pour la plupart qui font à peu près 60 65 milliards on peut facilement gagner 10 % là-dessus on arrête la politique de chèque regardez ma prime renove c'est plus de 5 à 6 milliards qui ne servent quasiment à rien du tout euh ensuite je disais que on passait de la règle du statut à la règle du contrat on réserve le statut pour les agents publics euh contrat ensuite les 35 he je prends un exemple d'abord la différence de temps de travail entre le privé le public c'est 80h par exemple l'université c'est tout petit par rapport au reste ça nous coûte 340 millions par an parce que ils ne sont pas au 35h et cetera et cetera donc ça c'est la réforme de l'État ensuite sur le modèle social bon j'en parlerai non modèle social vous avez déjà non vous avez déjà il y aussi beaucoup de Marg manœuvre sur il y a beaucoup beaucoup de marge de manœuvre sur Le Rest à charge donc la gratuité sur laallocation unique sur les dérives sur l'immigration il y a il y a 5 ou six pistes où on peut facilement trouver ces 20 milliards qui nous n faut trouver par an voyez bon je parle quand même on est à site enfin côté état budget de l'État 600 milliards et et côté sécurité sociale un peu plus plus de 700 milliards donc mais c'est je m'adresse à des chefs d'entreprise vous pouvez pas dire je vais économiser tant de postes c'est des processus de transformation où pour chaque service public vous regardez ce que font les standards européens en règle générale natic 6 l'avait très très bien analysé on a une perte d'efficacité en moyenne d'à peu près 8 à 10 % c'est énorme même si on gagne 4 ou 5 % on parviendra sans aucun problème aux économies dont je vous parle mais c'est un processus de modernisation et de transformation de management je crois qu'on a voilà je crois qu'on a compris parce que c'est vrai non mais c'est vraiment quelque chose qui vous tient à cœur donc déjà dans votre propos liminire on avait une question sur la dette de edit le tourn de croissance plus oui bonjour monsieur le sénateur euh vous avez déjà un parti répondu à cette question mais elle elle est tellement importante et comme vous êtes très impliqué sur cette question oui la dette publique engendre un accroissement de des montants de remboursement de des intérêts de la dette et en même temps les capacités financières à diminué pour les entreprises pour leurs propres emprunts qu'est-ce que vous pensez proposer en complément de ce que vous ves détailler bien sûr et et comment comment le mettre en œuvre concrètement proposé pour les entreprises vous voulez dire pour comme allègement alors oui pour les entreprises mais ça ça a aussi un effet global sur l'économie et sur sur effectivement le pouvoir d'achat potentiel ou les Marg de manœuvre pour les particuliers est-ce qu'il faut augmenter les impôts quoi je résume un peu vulgairement est-ce qu'il faut augmenter les impôts et pitié pitié non non pitié non non mais donc c'est la même ligne rouge que j'étais pas au côté de François Fillon jusqu'au dernier jour pour penser qu'aujourd'hui il faudrait plus augmenter c'est les impôts qu'il y a non bien sûr que non vous avez raison sur la dette mais est-ce que chacun voit ce qui est en train de se passer en 2027 bien sûr nous ne respecterons pas les critères de masrich le FMI la trajectoire qui est fausse du gouvernement je l'ai dit à Bruno l'autre jour du haut de la tribune du Sénat elle est fausse il le sait le FMI a dit non non ce sera pas 3 29 % ça sera sans doute 4 et voire plus de 4 % mais ça signifie qu'en 2027 les intérêts de la dette absorberont la totalité de l'impôt sur le revenu les intérêts de la dette absorveront voilà et on approche d'une solution d'une situation critique où il se pourrait qu'on ait un problème de soutenabilité quand est-ce que en économie on a un problème de dette souveraine de soutenabilité de la dette tout simplement quand les taux d'intérêt réel à 10 ans dépasse la croissance à long terme croissance potentielle et aujourd'hui non on n est pas mais si jamais le spread si jamais un certain nombre euh de ceux qui sont venus vous parler euh accéd au pouvoir nous y serions ne pensez pas que la France c'est to big to fail non première chose donc moi je pense qu'il faut dégager des marges de manœuvre ces marches de manœuvre je pense qu'il faut les consacrer je suis pour l'économie de l'offre et je pense que on est aujourd'hui en train de tomber voilà la différence aujourd'hui en her de niveau de vie quand je fais le PIP par rapport au nombre d'habitant pour l'Allemagne par rapport à il y a 20 ans il y a 20 ans un Allemand un français c'est pareil aujourd'hui la différence c'est entre 4 et 5000 € regardez tous les frontaliers dans quel sens ils vont les frontaliers travailler ils vont de Suisse en France ils vont de France d'Allemagne en France ils habitent en France et ils travaillent bah voilà bah voilà vous avez tout dit donc euh c'est l'économie de l'offre on a un problème il faut absolument que on parvienne à conforter notre compétitivité je pense que par ailleurs le souci pourquoi est-ce qu'il y a un rapport au travail parce qu'on a un discours politique aujourd'hui encore quand on parle de la semaine en 4 jours qui est dévalorisant mais je crois que la société française on l'a smicardisé on l'a smicardisé parce qu'on l'a désindustrialisé qu'on a remplacer des salaires de dans l'industrie de 50 et quelques 1000 €os par des salaires dans le tertiaire de 30000 € voilà mais on la smicardisé parce que il y a trop de charge vous savez très bien que pour augmenter de 100 € il faut à peu près qure fois plus et donc beaucoup de Français se sont rattrapés au bout de 10 ans d'ancienneté par le niveau du SMIC il abaisser quand on le pourra le niveau de charge sociale dans un second temps désolé il reste encore beaucoup de questions c'est pour ça que je vous presse un peu une question sur le libre échange de Paola Fabiani pour le MF bonjour monsieur le sénateur donc PAA Fabiani vice-présidente du MF une question sur libre échange effectivement parce qu'on parlait de croissance l'export l'ORT est important en tant que président du groupe LR au Sénat vous avez voté contre pourtant cet accord était largement bénéficiaire pour les entreprises pourquoi ne pas leur avoir fait confiance moi je suis j'ai une approche libérale et vous avez raison j'ai voté contre le C je vous ai dit tout à l'heure que le monde d'aujourd'hui c'est pas un monde de bisounours et que pour moi l'arme alimentaire elle est fondamentale les farmbill Américains depuis 20 ans l'Amérique soutient son agriculture bien plus que nous le soutenons on voit bien avec la crise du port actuellement la Chine on l'a vu avec le blé avec la Russie moi j'ai pris un engagement vis-à-vis des agriculteurs c'est de ne jamais voter un accord de libre échange si on fait passer par les importations des pratiques qu'on interdit en France parce que c'est ce qui désespère nos agriculteurs or qu'est-ce qui s'est passé je vais prendre un exemple qui est loin de chez moi la lentille la lenle du puit clin d'il désormaet 70 % des lentilles viennent du Canada et bien le résidu de glyphosate qu'on accepte et 100 fois plus supérieur à nos propres normes est-ce que c'est normal puisque comme la lentille sous les latitudes canadiennes m pas bien et bien on brûle tout pour que ça murisse est-ce que c'est ça qu'on veut est-ce que c'est ça qu'on veut et je pourrais vous donner TR qu autes exemples enfin je disais et je termine pour dire que c'était un avertissement sans frais je savais que par notre vote rien ne changerait on le voit bien simplement c'est un avertissement pour dire que comme vandz1 moi j'ai vu j'entends encore un ministre de l'Industrie de droite d'ailleurs dit non non la bimbloterie terminé maintenant on va tertiariser quaternariser l'économie ce qui ne marche pas dans li moi je veux le libre échange mais arrêtons à Bruxelles de laisser tout entrer c'est-à-dire l'ultra liberté à Bruxelles et l'ultradirigisme en France ça ne marche pas donc il faut rééquilibrer les choses il faut des accords de librechance bien sûr sinon ça sera l'appauvrissement mais un libre échange juste voyez c'est la même chose sur les marchés publics quand on a des pays qui ferment totalement leur marché public benah on fait la même chose c'est la réciprocité on est dans un entrée mes amis dans un monde de rapport de force est-ce qu'on assume le rapport de force y compris commercial alors que là franchement 3 million d'habitants 450 millions de consommateurs croyez pas qu'on aurait pu négocier un peu plus moi ce que je demande au commissaires là qui sont nommés en Europe d'aller au combat et croyez-moi quand d'un côté il y a un marché de 450 millions de consommateurs et de l'autre de 40 millions rapport de force il est vite trouvé une question une question de Carole non pour impacte France sur la transition écologique là il faut on donne un micro bonjour eu merci beaucoup euh et puis je je répondrai juste à ce que vous venez de dire en fait l'excellence aujourd'hui du made in France du made in Europe ce qui fait sa sa compétitivité sa force c'est l'excellence en au moins en partie l'excellence sociale et environnementale or il y a un corpus finalement de règles qui a été mis en place en France et en Europe pour la soutenir pour la protéger et notamment notamment face à la concurrence déloyale de de pays qui produisent à Bacou or dans votre programme aux européennes vous appelez un moratoire sur une grande partie de ces réglementations donc est-ce que vous pouvez aujourd'hui nous confirmer cela et par ailleurs vous appelez dans votre programme à une à une écologie du progrès donc qu'est-ce que vous proposez aujourd'hui pour que toutes les entreprises qui s'engagent dans ces transformations écologiques très important puisse être encouparagé et soutenu arrêtez de les emmerder merci moi je vais vous dire le marché c'est-à-dire la demande sociale les Français seront un aiguillon pour les entreprises et les entreprises vont s'y adapter mais arrêtons de dire c'est en telle année qu'il faut arrêter le moteur thermique on devrait d'abord porter un concept qui est celui de la neutralité technologique on donne des objectifs en terme d'émission de gaz à effet de serre et c'est aux entreprises et c'est au marchés de voir quelle est la technologie qui permettra qu'est-ce qu'un commissaire ou un parlementaire européen c'est plus que les services de recherche les ingénieurs dans une entreprise donc un j'ai cette vision là le marché est incitatif regardez en France phipe est pas là on a le colis le plus décarboné du monde on a le groupe Total un des groupes qui je sais que c'est sportif c'est SP national de critique et total mais en terme d'investissement dans le solire et autres moi je suis content d'avoir des champions comme total donc on a pas à rougir première chose deuxièmement quand on je dis arrêtons d'emmerder les gens je vise les directives notamment CRDS et puis CSRD pardon et et devoir de vigilance est-ce que vous vous rendez compte que EDF est total hier je crois dis-je ont été attaqués en justice pour le Mexique c'était hier je crois pour un champ d'éolien par un peuple premier autochtone si j'ose dire j'ai pas bien vu les consididérant et et en France mais on est complètement dingue il y a une direc ces deux directives mes amis le Sénat s'y était opposé entre nous hein malheureusement à l'époque on avait pas les moyens parce que à l'époque c'était sous Hollande il y avait une majorité à l'Assemblée et donc le gouvernement pouvait outrepasser le vote du Sénat mais voilà c'est ce que je veux dire et enfin laissons les entreprises faire mais donnons leur les moyens un l'énergie j'ai ça devait être voté la semaine dernière le gouvernement contrairement à la loi et au code et à l'article 100 du code de l'énergie devait poser sur la table une stratégie pour le mix énergétique pour que vous tous on puisse y voir clair qu'elle part du nucléaire qu'elle part du renouvelable ils ont pas fait ça et moi j'avais dit ok ça devait être voté il y a 8 jours croyez-moi c'est un texte le seul cap qu'on a qu'on est en France aujourd'hui c'est le notôre je pourrais revenir si vous le souhaitez une énergie décarbonée abondante pilotable et le moins coûteuse possible l'énergie le zan j'ai entendu en parler vous rendez compte que 92 % des intercommunalités de France qui ont non pas les communes mais qui elles ont la compétence pour accueillir vos entreprises vos usines sur le territoire disent qu'en 2030 ça y est c'est terminé j'entendais Bruno tout à l'heure le maire dire non non le zan pour l'industrie mais non mais mais le zan c'est pour le logement on va dans le mur ça c'est les c'est une écologie punitive administrée par les bureaucrates j'ai fait une proposition à Christophe Béchu je lui dit on va pas renoncer à l'objectif d'une sobriété foncière mais on va faire différemment on va pas raisonner sur euh un concept d'artificialisation mais de consommation d'espacees naturel agricole et et et forestiers on va inscrire dans dans les document d'urbanisme une trajectoire qui sera négociée vous rendez compte quand vous avez une commune qui a fait énormément d'efforts c'est elle qui sera en matière de sobriété foncière ce sont ces communes qui seront avec le zan les plus pénalisé on est dans un pays de fou et donc une commune qui a fait des efforts on doit reconnaître qu'elle a fait ses efforts mais une commune dans un département que je veux pas citer où il y a un déclin démographique et une commune ou en Vendé où on a des emplois et où on a une croissance démographique c'est pas la même chose moi mes entreprises aux Herbiers elles peuvent plus trouver de salariés même quand elles en font venir parce qu'il y a plus de logement Bruno tu en sais quelque chose voilà donc la guerre des Bruno oui entre Bruno bien sûr mais non mais alors une question d'un Christophe Christophe sens de l'UDP sur le test PME bonjour Christophe sens vice-président de l'UDP et président de l'UNAPL au niveau européen le principe pensé petit d'abord et test TPE PME avant toute adoption de nouvelles mesures existe depuis plus de 20 ans le projet de loi de simplification de la vie des entreprises prévoyait l'instauration du test PME ma question est assez simple vous engagez-vous à soumettre à nouveau au Parlement la loi de simplification de la vie des entreprises et l'instaurer le test TPE PME merci merci pour cette question à vrai dire le texte voté enfin délibéré en Conseil des ministres ne comportait pas le test PME c'est un texte que nous avons votter au Sénat mon groupe euh qui avait été qui devait être intégré par un amendement au texte gouvernemental donc je je peux vous dire que oui puisque notre délégation aux entreprises a fait une longue étude c'est à peu près 6 milliards et demi d'économie pour les entreprises au Pays-Bas par an en Allemagne c'est 12 milliards d'euros sans que ça coûte rien à l'état rien à l'état donc il y a des moyens voyez sans que ça coûte en dépense fiscal de faire en sorte que les entreprises retrouveve de la liberté donc bien sûr je l'ai voté c'est Olivier Ritman qui est président de la délégation des entreprises c'est lui qui était l'auteur de cette proposition que j'avais Cigné bien sûr bien sûr euh il faut aller dans ce sens-là puisque ça permet à chaque fois c'est ça le test PME euh dès dès queon a une idée ou une mauvaise idée ben on la teste d'abord et puis avant de la mettre en œuvre parce qu'il y a un énorme problème pardon je termine là-dessus euh c'est quand le Conseil constitutionnel a dit finalement les études d'impact ça sert à rien il a quasiment dit ça en 2014 il y a la loi neutre et la loi notutre vous savez qu' a qui faisait les grandes régions et cetera et avec gerarcher on se dit mais c'est incroyable l'étude d'impact elle est elle est nulle il coche la case elle est nulle et Gérard Larcher président du Sénat a ce pouvoir constitutionnel de saisir préalablement pas à postériori préalablement il a saisi le Conseil constitutionnel et Conseil constitutionnel a considéré qu'il y avait une étude d'impact donc basta ce jourl le Conseil constitutionnel nous a pas rendu un bon service donc tout ce qui permet de réhausser la qualité des études d'impact par exemple comme le test de PME c'est favorable c'est positif ça permet d'avoir une loi mieux adaptée et de qualité intéressant dernière question une question qui est posée par Alain decenzo de CCI France Monsieur le Président bonjour j'ai une bonne nouvelle aussi je suis le dernier comme vous et donc vous êtes un homme des territoires vous avez cité plusieurs fois la Vendé les territoires et aussi j'aimerais vous entendre sur les collectivités territoriales qui sont des acteurs importants du monde social du monde économique des interlocuteurs aussi bien sûr des entreprises et est-ce que dans votre programme il y a une réforme des collectivités à base de centralisation décentralisation quit de la compétence économique j'aimerais vous entendre là-dessus merci monsieur le Président oui oui j'ai été président d'une intercommunalité j'ai présidé le département et j'ai présidé la région des Pays de la Loire et et c'est quelque chose qui qui compte pour moi je je je suis venden je suis pas jacobin pardon je je dois le confesser il faut deux choses ce mouvement de retour au terrain doit concerner l'État et les collectivités la vision que nous portons que le sénateur que je suis va pas vous développer parce que sinon je serai intarissable mais et je me ferai disputer par mais en quelques minutes du côté de il peut pas y avoir de décentralisation sans déconcentration la grande erreur d'ailleurs que la droite a commise c'est d'aller territorialiser l'État au niveau des régions c'était une bêtis pourquoi parce que les préfets de région n'ont pas vraiment la main sur leurs grandes administrations régionales et c'est dral c'est direct je pourrais vous en parler qui multiplie les postes elles sont clipsé complètement sur leurs administrations social centrale c'est en fait des petites administration centrales qui sont région et le préfet de ragion là-dessus il a théoriquement un certain nombre comment dirais-je de prérogatives mais qui n'exerce pas parce qu'il n'a pas le temps de le faire donc moi je pense que la territorialisation de l'État c'est au niveau des préfets de département je j'institue nous instituons le préfet de département comme le vrai patron de tous les services y compris d'ailleurs de l'éducation nationale première chose parce que je les rapproche et parce qu'un préfet c'est quelqu'un qui peut concilier la règle et le terrain et je donne au préfet ce que moi j'ai poussé et c'est désormais dans la loi il y a quelques années au Sénat je lui donne un très large spectre d'adaptation un pouvoir d'adaptation notamment réglementaire pour que il puisse être vraiment un facilitateur première chose qui concerne l'état la déconcentration au niveau départemental avec cet outils justement d'adaptation et enfin sur les collectivités je suis pour la la France communale je vais vous dire mon le sentiment là on traverse une crise qui va s'exprimer dans quelques jours de façon peut-être considérable une crise de la démocratie mais on a fait n'importe quoi quand François Hollande fait la loi notre on fait des grandes région des grandes intercommunalités on fait des grands cantons en réalité ce qu'on a fait c'est que on a éloigné l'électeur le citoyen des élus et en démocratie vous avez une règle inversement proportionnelle entre la distance et la confiance plus vous étirez la distance et plus vous brisez la confiance la démocratie c'est d'abord une géographie humaine et je le vois bien les Français c'est notre histoire vous allez me dire en terme comme chef d'entreprise ah oui vous rendez compte la France c'est l'exception il y a autant de communes c'est vrai quand il y a des communes quelques dizaines quelques centaines bien sûr mais c'est notre histoire c'est notre c'est démogph et les gens ont besoin aujourd'hui d'habiter quelque part l'esprit de cocher ça a du bon je parlais de la vender nous on concilie cet enracinement cet esprit de clocher mais en même temps avec l'ouverture du Grand Large le vend des globes les grands horizons que nous offr l'océan l'océan Atlantique bien je pense qu'il faut revenir à cela il y a une chose à faire je m'emarquerai j'irai même pas au-delà des transfers de compétences c'est qu'il faut arrêter d'embêter les maires les maires aujourd'hui je vais vous dire j'en connais il sont désespérés c'est comme les agriculteurs parce que il y a et comme les cheîns d'entreprise ils ont une overdose une overdose vraiment de norme l'État est un empêcheur moi j'ai connu l'État qui aidait les communes les DDA les DDE qui aidait les projets des communes et aujourd'hui mais dès qu'une commune a un projet et notamment en matière d'urbanisme mais mais vous vous n'imaginez pas le parcours du combattant et le coût que cela implique et les intercommunalités qui grossissent qui grossissent donc les maires et et donc tout ça est impersnel il faut redonner de la chair une incarnation à notre démocratie et ça passe je suis désolé par une France communale parce que c'est la démocratie du circuit court parce que c'est la République du quotidien et parce que c'est la petite patrie à partir de laquelle on apprend à aimer la grande patrie aussi la commune très intéressant on j'ai du mal à j'ai du mal à vous couper mais parce que c'est c'est très intéressant ce que vous dites on arrive au terme maintenant de cet échange un mot de conclusion peut-être un mot de conclusion un mot de conclusion d'abord pour dire que si on gagne dans quelques semaines on a l'avantage d'avoir plusieurs primos ministrables dans notre famille politique donc on ne pourra être embêté que par le choix ce que je veux simplement vous dire c'est que on apporte quelque chose de très particulier il faut on voit bien que il va y avoir une France à reconstruire il va falloir changer de modèle mais la famille politique qui est très affaiblie vous le savez bien malgré les traits d'humour que j'ai pu faire ici ou là cette famille politique elle représente beaucoup elle représente beaucoup parce que la droite c'est un tout et que en politique tout se tient j'ai parlé beaucoup d'économie mais j'ai parlé aussi de confiance et vous ne pourrez pas dire aux Français vous ne pourrez pas mobiliser les Français uniquement sur une compétitivité ni sur le travaill et plus il faut une vision et ce que peut apporter la droite française qu'elle apportera demain j'en suis certain le tripartisme va éclater vous le verrez je ne sais pas si c'est dans quelques mois dans quelques années mais on aura besoin de cette droite cette droite française cette droite française qui est un tout parce que tout se tient en politique vous n'aurez jamais la liberté si vous n'avez pas l'autorité ni l'ordre public nous sommes les seuls à pouvoir marcher sur ces deux jambesl vous savez parfaitement que avant de distribuer notamment des transferts sociaux il faut créer de la richesse l'économie et social ça va ensemble d'abord l'économie et puis ensuite avec le social mais la cohésion dans une entreprise c'est aussi un facteur de compétitivité donc ne séparons pas les les choses il faut de l'identité si on veut de la démocratie il faut de l'identité si on veut la solidarité pourquoi parce que pour qu'un peuple accepte la loi terrible de la démocratie qu'une minorité se Pline majorité se plie à la loi de la majorité que on accepte de partager son revenu via les impôts avec d'autres que soi-même il faut que ces autres que soi-même on les reconnaisse comme les siens comme appartenant à la même communauté nationale bien ce que je suis venu vous dire c'est que la famille que je représente porte ces valeurslà porte cette approche d'une politique globale et que la richesse d'une nation c'est bien sûr une dimension matérielle mais derrière cette dimension matérielle il y a une dimension immatérielle c'est aussi un héritage qu'il faut transmettre et qu'il faut reconfigurer à chaque génération pour l'enrichir et c'est une œuvre de l'esprit et je crois que il faudra redonner aussi aux Français le goût de la France leur parler aussi avec ses tripes avec son cœur pour que il puisse retrouver ce chemin ce chemin de l'effort qui sera un chemin difficile mais qui permettra justement à leur famille à leurs enfants de redresser la tête d'être fier de ce qu'ils sont d' ce qu'ils seront aujourd'hui et demain et c'est comme ça que ensemble on parviendra à recomposer une grande nation et à relever les nombreux défis qui sont devant nous merci de m'avoir écouté merci [Applaudissements] beaucoup merci Bruno rillot ben voilà effectivement on va clore maintenant cette matinée très très dense très chargé merci beaucoup d'avoir avec nous puis merci à tous de votre attention

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