Le Grand entretien : Le budget, un cadeau empoisonné ?

Published: Sep 02, 2024 Duration: 00:09:57 Category: Entertainment

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good morning business le grand entretien le grand entretien ce matin à 8h19 c'est Éric coqurel bonjour vous êtes député LFI NFP président de la commission des finances de l'Assemblée nationale vous avez reçu des documents hier du courrier tard dans la soirée de la part de Berci un tableau de synthèse des budgets qui sont prévus à ce stade pour chaque ministère on va rentrer dans le détail mais quand vous avez reçu tout ça nous on les a reçu on les a regardé cette nuit on a trouvé que ça ressemblait à à un film d'horreur c'est assez violent sur les déficits 5,6 % pour cette année c'est pire la trajectoire pour les prochaines années qu'est-ce que vous vous êtes dit en premier lieu que cette politique ne fonctionnait pas décidément c'est politique d'austérité qui crée de l'austérité c'est-à-dire qui ne fait qu'aggraver le problème tout simplement parce que dans un moment où l'activité économique est est est en récession en tout cas faiblie pas en France en récession mais faibli dans le monde euh quand vous baissez les dépenses publiques vous vous augmentez l'aspect récessif de cette politique ça c'est tous les économistes sont d'accord avec ça une priode de de c'est pas le moment où il faut le fairepens on augmenté de 260 milliards d'euros en 5 ans le budget de l'État de 100 milliards d'euros est-ce qu'on peut vraiment parler d'austérité 20 en 2023 les dépenses ont baissé vis-à-vis du PIB de 1,5 % ce qui a rapport à l'inflation ce qui a baissé considérablement et qui explique les déficits et c'est pas moi qui le dit c'est François ECAL qui est pas un économiste antilibéral c'est d'abord les recettes c'est les recettes qui ont diminué c'est ça ça le principal problème et d'ailleurs c'est à nouveau le problème qui est posé et que qu'admett Monsieur le Maire et casn qui disent les recettes ne sont pas au rendez-vous à tout niveau B pour diverses raisons et c'est pour ça que les déficits prévus en tout cas si rien n fait vont continuer augmenter donc à partir là il y a deux politiques il y a la politique que propose Bruno Le Maire et Thomas casav et on voit bien que dans les documents qui nous ont été transmis hier volontiers volontiers transparent et et alarmant pourquoi vous dites volontiers parce que c'est un peu le message qui veul envoyer à celui qui leur succédera c'est mais transparentarmment c'est l'un ou l'autre c'estàdire est-ce que ce sont la la réalité euh où est-ce que c'est alarmant c'est-à-dire qu'il manipu non non c'est non non je pense que je je je je je pense que la direction générale du Trésor donne des vrais chiffres par rapportou d'accord mais c'est par rapport à la politique qui est menée c'est-à-dire il donne des chiffres sur celle qui fait en sorte que les il y a moins d'impôts qui rentent il y a moins de cotisation qui rentent il y a moins de TVA qui rentent et cetera et cetera bon donc euh ces chiffres-là ils sont indéiables euh simplement moi je dis qu'on peut les modifier alors il y a deux manières de les modifier manifestement Bruno Lemer et Thomas kaznaav disent à celui qui leur succédera et bien il va falloir faire plus pire encorec voilà pire encore que ce qui avait été prévu donc en gros pour l'instant les lettres de plafond si euh représente environ 15 milliards de moins que le budget 2024 je dessine plus 5 milliards au niveau du PLFSS et bien l'idée ça serait de faire au moins le double bon donc une super austérité voilà c'est ça le le message envoyé et moi je dis et je le dis avec aussi mes amis Nau populair la question c'est de savoir comment on va chercher des recettes et pour pour cela il y a deux manière de faire un il y a d'aller taxer tous ceux qu' ont profité des largesses de Monsieur Macron pendant 5 ans c'est les revenus capital recette ça n'a pas changé la première recette c'est accé ça pourrait travailler plusin pif he comment ça pourrait travailler plus attendez je vais vous répondre un c'est ça parce que là il y a des milliards et des milliards d'euros qui ont été dilapidés dans les au dans on va dire dans dans les poches de de vraiment quelques milliers de Français qui en ont déjà largement assez donc ça c'est la première chose la deuxième chose vous l'avez dit c'est pas de travailler plus c'est de faire en sorte que les revenus du travail soient mieux payés pour que à partir de là il y ait plus de cotisation qui rentre plus de fiscalité donc c'est le le l'idée c'est qui est en avantage des revenus du travail des salariés des artisans tout ce que vous voulez pas que ça il y a faire la population globalement plus elle trava vous trou tous les économistmoi la question la question c'est pas de faire travailler la vous avez raison ça serait de faire travailler plus de gens pour qu'il a moins de chômeurs mais la question c'est pas demander aux gens de travailler plus il travaillent déjà beaucoup en France arrêtons avec ça le taux de produc la productivité en France est une des meilleures en Europe la question c'est que le travail c'est que le travail soit mieux rémunéré je vous rappelle que l'an dernier le pouvoir d'achat moyen des Français a augmenté mais le pouvoir d'achat des salariés a baissé en réalité c'est les venu patrimoine qui ont permis que on reste au dessus donc il faut augmenter les salaires et Troiè polique ça les salaires bien sûr bien sûr c'est un choix politique c'est un choix c'est un choix de partager les richesses en faveur des revenus du travail et pas du capital voilà je vous le résume c'est l'inverse de ce que propose Bruno Le Maire et moi j'ai j'ai j'ai comment dire j'ai du respect pour Bro défense politique je suis pas d'accord avec lui lui il dit faut attirer les capitaux d'accord pour favoriser les investissements vous S c'est la fameuse phrase dem chancelier allemand des années 80 excusez-moi pour les gens qui nousis demain voilà c'est exactement enfin les les bénéfices sont les investissements de demain lesemplo bon sauf que ça ça s'avère pas vrai ça c'est une première chose la preuve cette politique et deuxièmement bah du coup ça se prend sur le travail parce qu'il y a pas de il y a pas de mystère le partage de la plusvalue ça va vers le capital ou le travail ça se prend sur le travail donc nous on dit qu'il faut ré le travail mais c'est 50 % de prélèvement obligatoire sur les salaires versés par les entrepris c'est donc l'état c'est donc le financement de la sécurité sociale qui pèse plus lourd en France que partout ailleurs en Europe est pas là le problème aujourd'hui desair des actifs françaisantage la dette privée la dette privée en France est moindre que dans d'autres pays en Europe il y a pas de mystère la dette publique quelque part à un moment donné qui est faite qui est notamment lié vous l'avez dit à des à une un système de prestation sociale de de de on a choisi comme ça de se soigner en France de prendre sa retraite en France de de surations si c'est pas le cas vous faites sur assurances privé et je vous donne un exemple par exemple quand vous comparez l'Italie et la Hollande on nous dit Sarr la Hollande c'est le bon élève de l'Europe peu de déficit public l'Italie c'est horrible mais quand vous additionnez les dettes privées des deux pays vous apercevez que celui qui est le plus endetté en réité globalement c'est la Hollande donc attention avec avec cette manière de faire et excusez-moi mais je termine la troisème manière de de bouger les choses c'est au contraire de ne pas baisser les dépenses publiques mais d'investir là où on a besoin et notamment un sujet qu'on a besoin qui est vital qui est la transition écologique où on sait qu'on a besoin de dizaines de milliards euros supplémentaires al si vous investissez vous faites marcher l'activité économique voilà si vous isolez plus de bâtiments vous faites marcher le BTP si vous construisez l'école vous faites marcher le BTP si vous déciz tellement simple Erric cocrel mais est-ce qu'à un moment donné vous allez quand même dire à la population française que quand on baisse euh le quand si on revient aux retraites à 62 ans si on travaille moins à un moment donné on gagnera moins et qu'il faut accepter non serleement plus pvre c'est pas vrai on partagera les richesses différemment est-ce que vous trouvez normal est-ce que vous trouvez normal que depuis 2017 les dividendes et les rachats d'actions est doublés dans ce pays en terme de valeur est-ce que c'est normal oui parce qu'on a mis en place le prélèvement forfétéri après avoir mis une fiscalité égale sur le capital et travail fermtez vous pointez du Doig on a fait on a fait un bouclier pour les revenus du capital d'accord donc aujourd'hui en France en baissant l' les recett augmenté c'est la de l'affaire c'est pas vra c'est pas comme ça que ça s'est passé documé les recettes non les recettes n'ont pas augmenté en baissant l'impôt les recettes à un moment donné ont augmenté en France au au rebond du covid parce que justement la croissance par rapport à des pays comme l'Allemagne qu'on nous sert sans en exemple a augmenté d'accord et cette croissance qui a augmenté fait qu'à ce momentl il y a plus de recettes ce qui montre bien que quand vous faites une parce qu'en véité on va être d'accord que pend le covid c'est pas vraiment une politique de l'offre qui a été appliqué hein ça m'abuse d'ailleurs ces systèmes qui à chaque fois qu'ils sont en crise ils ont tout d'un coup besoin d'une politique de la demande ils nationalisent les salaires et cetera et cetera donc il y a eu une aide j'ai pas dit ça dis simplement que c'est la preuve que quand ce système est en crise il empreunte les méthode que nous proposons c'est a une politique de la demande et cette politique de la demande elle a fa elle a justement produit des impôts c'est ce que nous disons donc nous disons nous de le de de changer de logiciel et vous savez nous sommes pas les seuls à le dire même quelqu'un comme Monsieur dragy en Europe dit aujourd'hui en comparaison AC ce que font les Américains les américains ils ne regardent pas la question du déficit ils estiment que c'est la croissance qui compte ils du dollar voilà oui c'est vrai qu'ils ont le dollar mais n'empêche ça montre que la question de la dette n'est pas une règle naturelle qu'on doit regarder en disant attention attentionj'hc peut-être à 120 % n'est pas un problème pour vous tout cas en tout cas ce qui est un problème c'est que c'est éventuellement une mauvaise dette créer de la dette pour faire des cadeaux fiscaux au capital c'est ça je suis pas d'accord avec ça créer de la dette pour investir pour la transition écologique oui je pense que c'est nécessaire donc juste pour vous dire que leur politique en tout cas la preuve d'ailleurs les chiffres qui sont sortis hier leur politique ne fonctionne pas elle fonctionne pas pour réduire les déficites elle fonctionne pas pour investir pour les besoins des Français donc il y a un gap je vais pas vous faire toute la liste de ceux qui sont passés Premier ministre h vous allez tous me dire que vous préférez Lucy Kest on évacue prochaine réunion de la commission des finances c'est quand la semaine prochaine j'espère été programmeré pour qu'on est qu'on avance un peu vite parce qu'on a pris beaucoup de retard et qu'on puisse auditionner le futur ou la future ministre des Finances sur ce qui sera à ce moment-là un tiré à part officiel en gros les documents que vous avez reçu c'est pas le vrai tiré à part c'est compliqué sili tiré à part peut-être un mot simplement sur l'option tiré baudé pour la France insoumise pour le nouveau front populaire mais nous c'est le programme qui importe et moi je pense que quel que soit le premier ministre que choisira Macron c'est pour appliquer sa politique de droite donc ça nous ira pas

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